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only human on the inside ✘ camryn

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Mar 3 Déc 2013 - 23:46
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Camryn Cooper
Jenna Coleman

Identité
Prénoms & Nom: Camryn Andrea Jane Cooper
Nom de code: ICI
Date & lieu de naissance: 27 avril 1986 à Northampton (UK)
Âge: 28 ans
Emploi: Ingénieur
Centres d'intérêts: la musique, l'art, les maths, l'Histoire, elle n'est pas la meilleure dessinatrice alentours mais elle aime bien faire des croquis de tout et n'importe quoi
Statut: pas encore divorcée mais libre
Groupe: X-Men
Caractère
Gentille, sensible, impulsive, charmante, taquine, intelligente... C'est bien beau tout ça, mais franchement, que cela soit en bien ou en mal, vous trouverez toujours un nouveau qualificatif qui pourrait me sied alors pourquoi devrais-je tout déballer ici, hein? Certains ne comprennent pas que je ne puisse tenir en place, et m'attribue dès lors une étiquette de femme exubérante. Imaginez une surface d'eau, hein? Opaque en apparence si vous ne regardez pas correctement, mais si vous y balancez un caillou, le tout se trouble et crée une multitude de réaction en chaîne qui échappe à votre contrôle. Je suis un peu pareille. Mais si je suis capable de crise de fureur incroyables, je ne suis pas méchante. J'aime même penser que je suis le genre de personne avec lequel il est facile d'apprécier la compagnie. Après tout, si on ne se casse pas le cul, si on apprécie ce qui est simple et si on le reste tout autant, il ne devrait pas y avoir de problème, pas vrai? Je pense être mature, et je regarde ce monde avec l'œil patient qu'un parent pourrait avoir parfois sur un enfant qui balbutie et fait des erreurs. Je regarde le monde comme une accumulation d'expérience et puisqu'au final, il faut faire des erreurs pour apprendre de ces dernières, je reste relativement tolérante. Il n'y a que quelques grands "crimes" que je ne supporte pas. L'hypocrisie, la méchanceté gratuite, la trahison... J'en ai suffisamment souffert pour savoir que ce n'est pas top d'être du côté qui prends tout. Et ne croyez-pas tenter de me berner si facilement, j'ai l'œil et si j'ai des airs fragiles et naïfs, il n'en est rien: si vous espérez me manipuler, sachez que je retournerais votre veste avant que vous ne le compreniez et qu'au final, c'est moi qui m'amuserait de vous...

Capacités & Mutations
En tant que telle, simple mortelle, il faut noter que je suis hypermnésique: incapable d'oublier la moindre informations glanée ou la moindre scène à laquelle je suis témoin, c'est autant un avantage qu'une malédiction. J'aimerais pouvoir souffler un peu, avoir l'impression de vivre une vie normale, mais si on double le tout à mes capacités, j'ai tout de la bizarrerie de l'année.

Ma mutation est une véritable dualité, et je m'en sers principalement pour me donner des airs mystérieux ou alors simplement pour taper sur les nerfs des gens. Voyez-vous, je suis en mesure d'apparaître de nulle part, tant que je connais déjà l'endroit. Généralement, je ne me prends pas la peine de me perdre à des milliers de kilomètres de chez moi (quoi qu'il suffit d'une émotion forte et je peux me retrouver en plein Canada !  :9: ). Il n'y a pas de bruits quand j'apparais, pas de pop ou alors de souffle qui laisserait deviner que je vais et viens, juste un instant où vous faites l'idiot dans une pièce vide avant de vous retourner et vous retrouver devant moi sans que je ne soie passée par une porte. J'ai la fâcheuse tendance à disparaître une fois que j'ai dit ce que j'avais à dire, aussi, et ce malgré le fait que la conversation ne soit pas toujours cordialement terminée. Détournez le regard juste un instant et vous vous retrouverez devant de l'air avant même de finir votre phrase. J'ai toujours plus facile à disparaître et apparaître au sein de l'Institut, plus de contrôle sur ma destination, car il semblerait qu'au moins je connaisse l'endroit, au moins précis soit mon aptitude. Par exemple, l'Italie ! J'aime l'Italie, j'y ai été une fois, mais demandez moi d'arriver en plein Vatican et je pourrais bien me retrouver à l'autre côté de Rome. Au plus je fréquente un lieu, au plus solide se fait mon lien avec et par conséquent, ma faculté de m'y mouvoir....

D'un autre côté, je suis en mesure de deviner. Je ne sais pas exactement s'il s'agit d'un aspect de mon hypermnésie, ou bien un effet secondaire du principe qui veut que je peux être n'importe où n'importe quand, mais j'ai un instinct particulièrement développé. Ce n'est pas "voir le futur" à proprement parler, mais cela tient plus de la "très forte impression" de savoir ce qu'il va se passer ou ce que vous allez dire, au point que je donne toujours l'effet d'avoir 3 longueurs d'avance sur vous. Imaginez un peu les étudiants que j'ai surpris en pleine bétises alors qu'ils avaient à peine commencé.... c'est amusant de les voir sursauter, vrai. Mais ce don n'est pas infini, bien entendu. Je ne suis pas la réincarnation de la Sybille, ou alors la Pythie personnelle de l'Institut, non. Le grand maximum que j'aie un jour pu dire de "ressentir" était lié à des évènements deux à cinq minutes dans l'avenir, et ce n'est pas si souvent que je parviens à pressentir si loin dans le temps. De même, il semblerait qu'une forte attraction envers quelqu'un ou bien un lien du sang me prévient de toute interférence, comme si le seul fait d'être dans une relation avec moi annulait ce devoir de tout savoir. Soit ça, soit Mère Nature se décide à offrir à mes proches un peu plus d'intimité que ce qui aurait été....

Eh toi là, t'es qui en fait ?
Prénom/pseudo ♦️ Kyntira Âge ♦️ 25 Scénario ou inventé ♦️ inventé Comment as-tu atterri ici  ♦️ je sais plus, mais c'est grâce à la coopération de Loki que je suis encore là... s'il n'était pas fou assez, je pense que j'ai ajouté une sérieuse couche :23:  Fréquence de connexion ♦️ plusieurs fois par semaine (rythme scolaire) Remarque ♦️ La suggestion du groupe est par Loki (paraît que Wolvy se sent tout seul); de même ça fait un moment que je torture ce pauvre bougre avec mes indécisions et mes idées, alors merci à lui de sa patience et de son aide :17: . Code règlement ♦️  :16: Validé par Loki mouais mouais (tiens, prends toi ça dans tes dents, Lokichériiii)

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Mar 3 Déc 2013 - 23:47
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Raconte-moi une histoire
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Je suis là, contemplant avec un esprit songeur l’infinité de l’océan dont l’image s’offrait à mes yeux maintenant. J'aimais venir là, m’asseoir dans le sable, noyer mes doigts dans ce dernier pendant que mon regard, lui, allait se perdre au gré des vagues dans un monde qui ne serait jamais mien. Il n’y a pas si longtemps que ça, ce même esprit – qui aujourd’hui cherchait calme et quiétude – croyait que l’âme du monde vibrait dans l’océan, que c’était là que le cœur de la Terre battait au son de la vie éternelle. Quelles bêtises… Aujourd’hui, cette pensée s’est évanouie de mes songes, tout comme le sable s’exfiltre au travers de mes doigts alors que j'en soulève une poignée. Comme moi, ce sable s’effrite, composant à l’origine des éléments bien plus massifs, l’évolution voulut que le roulement de l’eau n’en laisse que des milliards et des milliards de grains.

Je ne sais plus si je dois croire en l’éternité. Quelle vision de la plage dois-je avoir ? L’ensemble merveilleux ou le détail chaotique ? Et ma vie ? Comment dois-je l’interpréter désormais ? Comme un tout, offrant au monde un nouveau regard sur ce que la vie a à offrir, ou bien ne suis-je que poussière occupée à s’effriter doucement au rythme des années qui m’emportent au loin ? Je ne sais plus… Le monde n'est pas automatiquement celui que vous pensez connaître. Il existe des recoins inconnus du genre humain, un univers entier où le fantastique et l'imaginaire semblent avoir installé leurs quartiers. Ce monde a ces propres lois, ces propres règles et la compréhension de l'homme ne pourrait commencer à effleurer ce savoir. C'est de là que je viens.

De ce point dans l'Histoire où l'Humanité rencontre l'Extraordinaire.


A child like any other...

Je ne vois pas trop ce que je pourrais dire sur mon enfance. Bien des gens ne comprendraient pas ce que j'ai bien pu vivre, ils se disent sûrement que parce que j'étais fille de riche ça faisait automatiquement de moi l'enfant la plus heureuse du monde. Peut-être. Mais tous les jouets au monde n'en valent pas la peine si on est seule pour y jouer. C'est peut-être pour ça que je m'en suis assez rapidement lassée, sans doute. Moi, jouer? Très peu pour moi. Je préférais de loin être bichonnée par mes parents lorsqu'ils parvenaient à libérer un peu de leur emploi du temps de malade. Le reste du temps, je le passais sous la tutelle de la gouvernante, Mrs Crimson... Une vieille femme aigre et au nez en forme de bec. Elle était terrifiante, un mélange entre squelette ambulant et rapace affamé; je me souviens avoir pensé à l'époque qu'elle devait être Errante, ou avoir eu des parents Errants. On est con, quand on est gosse, surtout quand on ressent plus qu'on réfléchit, mais quand même... Seulement plus tard aurais-je appris que la reproduction inter-Errant était tout bonnement impossible...

Autant pour moi.

J'ai tout fait avant l'âge. Marché avant l'âge, parlé avant l'âge (si des gazouillements peuvent compter comme un enfant parlant pour la première fois)... Commencé à lire avant l'âge. J'étais une autodidacte haute comme trois pommes qui s'efforçait tant que possible à lire comme elle le pouvait.... comme une idiote, soit. Je pense que ça a dû être la seule fois où Mrs Crimson a vraiment été gentille avec moi. Elle m'a surprise un jour en haut de l'échelle dans la bibliothèque familiale (le genre avec des étagères qui touchent le plafond), et la pauvre femme a poussé un cri de surprise si aigu qu'une fois la majeure partie des livres assimilés, je ne peux le comparer qu'au cri d'une banshee... Mais elle m'aida à descendre (en fait, elle me força, mais chut) et entreprit de m'enseigner à lire correctement. Non pas que cela fut si difficile, j'étais bonne élève, assez avide de savoir pour apprendre en vitesse. Mais il y avait bien entendu autre chose à ce portrait simili-idyllique...


... really ?

Il a été déterminé assez rapidement que je possédais un quotient intellectuel supérieur à la moyenne des enfants de mon âge. Bien sûr, on pourrait vous faire remarquer qu'une telle intelligence est inutile si elle n'est guère exploitée, c'est pourquoi mes parents ont toujours tout fait pour élargir mes horizons. Ils me faisaient suivre des cours que personne n'avait parfois les moyens de suivre et parfois, j'étais laissée de côté avec le sentiment qu'ils recherchaient presque la limite à ce que j'étais en mesure de comprendre. Pensez-vous, prodige et le nom des Cooper ne pouvaient que rimer délicieusement aux oreilles des aînés. Le problème ne vint pas de mes parents, ou des autres enseignants qui m'encadraient, mais bien des élèves que j'accompagnais en classe tous les jours. A sauter plusieurs classes, je me retrouvais bien rapidement en compagnie de "grands", et ce n'était pas forcément tout dire puisque j'approchais maintenant mes onze ans. Me retrouver au milieu de malabars de 14-15, voire 16 ans n'était pas forcément vu d'un bon oeil, surtout si l'on considérait que malgré le faible écart d'âge comparé à ce qui aurait pu être, j'en savais toujours plus qu'eux, plus vite, plus facilement. Et ils avaient un avantage non négligeable sur moi: ils avaient confiance en eux, alors que moi, à savoir plus je ne devrais sans raison particulière, je me sentais à part. Différente.

On a tous entendu parler d'un enfant qui se faisait chahuter à l'école parce qu'il était un tant soit peu différent des autres. Moi, énormément de gens considéraient que je n'étais pas à ma place là où j'étais, même si cette faculté était née en même temps que moi et nourrie par ma soif de connaissance, par ma curiosité innée. Mais il serait inutile de vous parler de tous les sobriquets dont j'ai pu être victime à cause de ça, les enfants, s'ils sont quelque chose, sont avant tout cruels les uns envers les autres.

L'un d'eux en particuliers ne m'appréciait pas le moins du monde... Il était le "leader", le big boss de la cour de récré si on peut dire ça encore avec des termes enfantins. Supérieur à moi en tout point, à un détail près: j'étais plus maligne et le fait qu'il ne puisse jamais avoir le dernier mot avec une gamine de mon âge, qui semblait toujours avoir deux coups d'avance sur lui en permanence le sortait de ses gonds, humilié devant ses petits camarades devant lesquels un paon n'aurait jamais mieux pavané que lui.

Comprendre exactement ce qui m'est arrivé, c'est facile. Le relater l'est beaucoup moins, tant par le jeune âge que j'avais alors que par l'évanouissement conséquent qui me prit immédiatement après cette première démonstration de mes facultés. Je sais juste que l'une des mes réponses fut pour lui la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase et que par conséquent, il avait explosé. Et je veux dire, littéralement explosé: il faisait partie de ses gosses en mesure d'imploser sous l'effet d'une violente colère, mais qui curieusement assez et par un processus compliqué revenaient toujours "entier" une fois la crise passée.... debout au milieu de décombres. Il m'avait coincée à la fin des cours, après le départ de tout le monde, chose dont je suis encore reconnaissante aujourd'hui. Il parla, j'ai répondu, il a explosé. Pour moi, c'était aussi simple que ça... A mon réveil, je n'entendais rien d'autre que du "(...) incroyable (...)..en vie- ...". Rien de bien éloquent, je vous l'accorde, mais ma tête résonnait comme si je l'avais fichue sous une de ses antiques cloches de fonte qu'on trouve au musée et que quelqu'un ai fait claquer la balance. J'étais dans les bras de ma mère dès qu'elle réalisa mon réveil et elle ne m'a pas exactement lâchée depuis.


Just trust yourself

Le Démon (tel que je l'appelais alors) et ses parents furent interpellés par les autorités. Grand bien m'en fasse, mais ce n'était pas mon plus grand tracas du moment. J'avais beau avoir survécu, être toujours en vie, les circonstances de ma survie étaient ce qui pesaient une ombre au tableau idyllique de ma vie. Franchement... quelles étaient les chances pour que deux mutants viennent à en venir aux mains sans le savoir, hein? Le filou avait décimé une bonne partie de la cour en ne laissant que flammes et désolation derrière lui et moi je m'étais retrouvée à l'extérieur, à l'écart de tout, posée de façon inconfortable sur des gravas sans qu'on comprenne comment j'y étais parvenue. Seules les vidéos de surveillance offrirent réponse à ce mystère: un instant il n'y avait que les gravas, et la minute d'après une gamine y gisait sans réagir. Si je n'avais pas manifesté cette faculté à cet instant précis, je serais actuellement en charpie, mais ça, tout le monde s'en moque, pas vrai? Cela ne se concentrait que sur une seule vérité, une seule affliction: l'héritière des Cooper était une mutante.

Peut-être que j'aurais mieux fait de mourir dans cet éclat. Peut-être que ma vie aurait été plus simple en conséquence...

Contrôler le pouvoir fut plus complexe... il suffisait que le stress pousse mon père à hausser la voix pour que je me retrouve à l'opposé de la maison, recroquevillée dans un recoin secret qui allait me préserver des colères qu'il relâchait sur ma mère. Contrôle. Au plus le temps allait et au moins j'y parvenais. Je reçu l'aide d'un tuteur pour ça, un vieillard venu de l'étranger que mon père avait fait venir pour moi. Son don était un peu semblable au mien, sauf que lui ne nécessitait pas d'être agressé ou en nécessité urgente pour faire preuve de ses talents, contrairement à moi. Il m'entraîna, m'inculqua ce qu'il savait, et avant toute chose m'apprit à ne pas être surprise par mes facultés. Ces cours allaient bon train, ainsi que mon éducation en général: j'appris quand me taire et quand "sortir ma science" à l'école, ma mère m'ayant envoyée dans une institution privée après l'incident qui faillit me coûter la vie. Je suis même parvenue à me faire des amis, si c'est vous dire, il fallait juste que je soie "normale". Mais bien que je fus une étudiante brillante (bien sûr), la "crise" d'adolescence vint de la manière la plus simple possible: mon père avait toujours planifié ma vie pour moi, et ma mère n'en avait jamais posé son véto parce qu'elle savait que c'était pour le bien de la famille. Sérieusement, ils s'attendaient à quoi? A me voir épouser un Crawford juste parce que sa famille était riche, puis lui permettre de reprendre l'entreprise familiale de mon père juste pour que ce dernier ait l'esprit en paix? J'aimais mes parents, et j'étais loin d'être l'adolescente la plus difficile du monde, mais de là à vouloir forcer ma voie, il n'y avait qu'un pas. Je refusais net tout ça et demanda à être anticipée, m'installant dans un appartement de New York afin de pouvoir y poursuivre mes études: les sciences m'avaient toujours fascinées, et la ville de New York restait encore ma ville favorite depuis que je l'avais visitée en dernière année. Cet Institut m'ouvrit ses portes et je choisis des études dans la branche scientifique, afin d'obtenir un doctorat en astrophysique théorique, tout en travaillant sur un diplôme d'ingénierie alors qu'on ciselait mes facultés comme aucune autre institution "normale" ne pouvait réellement y parvenir. L'Institut Xavier. Ils faisaient des gros yeux quand je me retrouvais à étudier ces branches insolites, et peut-être cela faisait-il de moi une masochiste à certains égard mais j'étais fascinée par tout ça. Et là, une vie qui ne fut qu'études et sérieux trouva un nouveau souffle, à ma plus grande surprise. Je pensais avoir tout vu, tout savoir, et bien entendu avoir tout fait, et pourtant il y en a un qui parvint néanmoins à me surprendre...

Nikola...


Stay with me

Je savais ce qui allait se passer avant même que cela n'arrive, et pourtant... je ne sais pas ce qui m'a le plus surprise à son égard. Son apparence extrêmement élégante, sa stature presque royale ou bien le fait qu'il ne se gène pas pour me faire parvenir ce petit mot alors que j'étais en plein exposé. Déjà que cet olibrius n'était pas capable d'arriver à l'heure pour ma présentation, mais si en plus il ne se gênait pas pour me déranger, je n'étais pas sûre que ça puisse me convenir. Et puis, il avait le chic pour choisir son timing: arriver en retard, mais juste un peu avant la pause de midi. Trop doué. Trop agaçant, aussi. Et ce petit mot qu'il m'avait transmis, en me complimentant (non sans un rougissement de ma part en conséquence) sur mon apparence, qui me demandait de le rejoindre dans le boudoir d'à côté. Non mais comprenait-il seulement que je n'étais pas là pour m'amuser, que l'Institut m'avait invitée à faire une présentation à ce symposium et que j'étais la plus jeune du lot à en faire ainsi? Voire même la première de ma promotion, les autres étant des vieux boutonneux qui ne font que bougonner sur des sujets vus et revus depuis des lustres. Moi j'apportais un exposé sur un sujet novateur d'une extrême complexité, supporté par l'Ecole qui m'avait vu croître et amené devant un auditoire de gens "classiques" qui se moquaient que la femme qui leur expliquait ses données scientifiques soit une jeune prodige capable de se téléporter à volonté. Et voilà que monsieur me demande de le rejoindre en catimini dans la pièce d'à côté. Quel toupet. Le break était, comme je l'ai dit, bien tombé, parce qu'alors que je sortais de la pièce pour aller dire ma manière de penser à ce gentleman, il me coupa la chique avec un discours et un baise-main qui me fit voir cet homme d'un oeil neuf.

The man with a future I can't see, enters my life...

Après tout, pourquoi pas. Calmée que j'étais alors, il n'avait rien fait de mal dans le fond et je devais reprendre après la pause du midi. Ils en avaient pour une paire d'heures et bien que je songeais jusqu'alors relire un peu avant de poursuivre en début d'après-midi, revoir mes schémas etc., je trouvais bien plus attrayant de passer quelques temps en la compagnie de ce jeune homme qui trouvait moyen de m'intriguer de plus en plus...Je n'avais jamais été le genre de fille à sortir avec tout un tas de mec. Oh, bien sûr, j'avais eu mes quelques flirts, mais je trouvais à ces garçons un ennui mortel qui me lassait bien trop vite, surtout lorsque leurs desseins étaient toujours pareils et qu'ils n'arrivaient jamais à me berner parce que j'en savais toujours plus qu'eux. Avec Nikola, c'était différent. Avec lui, c'était presque comme si nous nous lancions un débat scientifique à chaque conversation. Nous avions tous les deux des avis bien tranchés sur une quantité non négligeable de sujets, et j'avoue que je m'entichais un peu trop de ces derniers. Aussi, lorsque nous n'avions nulle raison de nous voir, nous trouvions toujours un moyen, quitte à mentir un peu au passage. Je terminai mes études cette année là, et il félicita mon second doctorat en m'invitant au restaurant. C'est à partir de ce moment là que les choses commencèrent à être vraiment sérieuse. Un an et demi après notre rencontre, il alla voir mon père afin de demander ma main; moi je rigolais dans mon coin à voir Nikola courber l'échine pour la première fois depuis que je le connaissais: il détestait ça, mais il agissait dans les règles de l'art. Une fois la bénédiction de mes parents reçues, nous avons commencé à nous préparer aux noces, qui -tel qu'il était de tradition dans ma famille- furent célébrées en grande pompes. Mutante, mais pas pour autant reniée, j'en aurais pleuré... J'eus l'opportunité de choisir le lieu où je désirais passer notre voyage de noces, et je choisis bien assez vite le Mexique, pays qui m'avait toujours curieusement attirée. J'étais enfin heureuse...


Here comes goodbye

J'aurais pu dire que ce jour avait fait de moi la plus heureuse des femmes, mais je mentirais, parce qu'il fut supplanté par un évènement encore plus merveilleux: lorsque le médecin m'annonça que j'étais enceinte, mon coeur décolla, soulevé par une vague de joie que j'estimais trop belle pour être vraie. Peut-être l'était-elle. Quelques complications se firent connaître au cours de la grossesse m'obligeant au final à devoir rester alitée jusqu'au terme, chose qui ne me dérangeait pas puisque mes études étaient théoriques alors que Nikola, lui était le scientifique fou qui fait exploser un peu de tout et n'importe quoi dans son labo. Ce fut d'ailleurs l'objet de nos fréquentes (petites) dispute pendant cette période: non seulement mes sautes d'humeur s'en faisaient ressentir, mais en plus l'odeur nauséabonde de ses produits me rendaient malades plus souvent que je ne l'aurais normalement été... et son labo ne se trouvait même pas alentour!! Et ça l'énervait... Dieu que ça l'agaçait. Ce n'est que lorsque le médecin m'a ordonné calme et repos, aucun stress et tout le tralala qu'il sembla enfin réaliser ce que cela représentait pour notre enfant et moi. Et il se calma. Mais j'aurais dû deviner que cela n'allait pas durer: on dit toujours que les hommes ont toujours une "maîtresse" métaphorique comparée à leur femme. Pour certains, on parle de la voiture ou d'un bolide en tout genre, pour d'autre c'est une toute autre passion... Avec Nikola, c'étaient ses recherches. A moi donc de me réveiller à toute heure du jour et de la nuit pour m'occuper de notre enfant, à prendre soin d'elle, à la voir progressivement grandir alors que son père restait un peu trop dans son labo. J'étais sûre qu'il y possédait un lit de camp, ou alors qu'il avait trouvé le moyen de faire passer le temps différemment qu'ici, parce que je ne le voyais jamais. Quand je lui faisais la remarque, il me congédiait d'un geste de la main, argumentant qu'il était à deux doigts de trouver la découverte scientifique du siècle. Et à moi d'espérer qu'il puisse trouver dans ses expériences un moyen d'être père, ça m'aurait aidé. Trop souvent, je trouvais le moyen de sortir de notre appartement, cet immense building sur la 5e Avenue, propriété de la famille, dont nous sous-louions des lofts et autres appartements pour ne nous garder que le plus grand, à l'étage supérieur. J'emmenais Kathleen loin de chez nous, je l'emmenais voir les animaux, dans des musées, j'attisais sa curiosité quant au monde qui nous entourait et qui était si merveilleux malgré son étroitesse apparente et les limites que nous imposait la Zone Extérieure. Elle restait callée sur ma hanche pendant que je lui faisais découvrir le monde dans lequel nous vivions, et je ne me lassais jamais de sa petite main tirant brusquement une mèche de mes cheveux pour voir quelque chose de plus près. Comme sa mère, elle savait être très directe quant à ce qu'elle voulait. Quant à Nikola, l'ultimatum était tombé. Soit il se reprenait et devenait un père, avec tout ce que ça impliquait, soit je n'allais plus cautionner son absence aux alentours de notre fille et moi. Je doutais qu'un père absent 95% de sa vie allait être bénéfique pour Kathleen, surtout s'il restait dans les parages. Elle comprendrait bien assez tôt qu'il a plus d'yeux pour ses études que pour sa propre enfant et j'imaginais que ça aurait un effet dévastateur. Mais malgré tout ça, malgré mes demandes et mes supplications, rien ne sembla l'atteindre, aussi ai-je mis ma menace à exécution: je lui ai donné une adresse où il pourrait loger le temps de s'installer ailleurs et je l'ai congédié de nos vies. Il est inutile de me regarder ainsi, je l'aime toujours, mais être absent ne serait bon ni pour Kathleen, ni pour moi, sur le long terme. J'espère encore qu'il changera, qu'il redeviendra celui que j'ai aimé tendrement aux premiers jours, avant qu'il ne soit obnubilé par ces foutues recherches.

Peut-être un jour...


Caring is not an advantage

Ma petite princesse dansait lorsque c'est arrivé, gardée par une amie alors que je devais sortir. Ce jour-là, fatidique, qui allait tout changer à ma vision des choses. Lorsque j'ai vu que son petit corps immobile sur le plancher de la maison, mon sang n'a fait qu'un tour et avant que je ne le réalise j'étais au sol à ses côtés pour la retourner sur son dos et la supplier de me répondre. En vain. J'avais déjà vu ma fille danser, je la savais gracieuse assez pour ne pas souffrir d'une banale chute, il devait donc y avoir plus derrière cette histoire qu'un vulgaire accident. Tellement plus. Et pourtant rien n'y fit, l'appartement ne résonnant que de mes cris de panique, mes pleurs, mes gémissements alors que j'essayais de réanimer l'enfant qui était tombée, proie facile de gens qu'il ne me faudrait que peu de temps à retrouver. Cambrioleurs. Une vie volée n'avait pas de prix. Si seulement je l'avais vu, ce futur là...

Le hurlement du loup n'était pas à blâmer pour le réveil en sursaut dont je venais d'être la proie. La bête était loin, partie intégrante de cet environnement idyllique qui eut tôt fait de se transformer en véritable cauchemar à mes yeux. J'étais désorientée, me demandais pourquoi je n'entendais pas le ronronnement des machines autour de moi, puis mon regard se posa sur un objet dans le coin de la pièce et la mémoire me revint. Douloureuse. Intransigeante. Cruelle. Je n'étais pas à New York; j'avais temporairement abandonné ma vie mondaine pour me retrouver, faire le deuil de la vie que j'ai perdu et ruminer un désir croissant de revanche qui bouillonnait en moi comme le prédateur imaginaire dont j'avais imaginé l'appel. C'était ici que j'avais donné la vie. C'est ici qu'elle l'aura perdue. Je m'étais toujours félicitée de mon flegme presque légendaire, d'avoir la capacité à défier et soutenir du regard tout un chacun sans broncher un seul instant, mais cette fois-ci était la fois de trop. La digue sombra. Les larmes roulèrent. C'était comme si l'animal avait vécu au gré de mes griefs et avait hurlé pour saluer mon deuil. Comme si la nature sauvage de Pennsylvanie trouvait en la bête apprivoisée une voix pour m'accompagner sur le chemin. La solitude. La douleur. Est-ce que vous savez seulement ce que ça peut faire à quelqu'un ? Perdre un enfant? Dans mon sommeil je me surprends encore à entendre le rire de la fillette résonner dans les couloirs de notre chez-nous, et de voir son minois d'ange alors qu'elle passait la porte pour venir sauter dans mon lit et envahir mon espace vital de câlins et de bisous en tout genre. Fut un temps où le soleil trouvait à laisser entrer ses rayons dans cette pièce, la réchauffant de l'amour entre une mère et sa fille. Kathleen m'avait bien changée, elle m'avait adoucie sûrement aussi, même s'il avait fallu qu'ils la voient pour que les membres de ma famille viennent à accepter sa présence. A supporter la mienne. Mutante... En tout cas, lorsque le cercueil ivoire fut inhumé, ils ne furent pas si nombreux à verser une larme.

Et cela me tua.

Aujourd'hui, en entrant dans cette pièce que j'avais pris tant de temps à décorer, je ne retrouve que le silence, comme une vague incroyable qui m'engouffre. Cette demeure est devenue bien trop silencieuse à mon goût, et cela me brise le coeur. Avec Nikola parti il y a six ans et qui n'a plus donné signe de vie depuis, je me sens bien souvent esseulée et nostalgique. Quatre ans qu'elle m'avait été arrachée. Quatre ans que je passe mon temps à travailler sans relâche, à publier des essais et des articles scientifiques à la communauté d'experts qui me reconnaît aujourd'hui comme une autorité en la matière, tout en menant une enquête de mon côté sur les crimes opérés dans mon quartier à l'époque du cambriolage. Mais le silence résonne encore crissement artificiel de mon écrit sur les tableau holographiques qui ornent mon bureau, illuminant le bois de mon office avec les algorithmes multiples qu'il m'arrive un peu trop fréquemment de noter. L'univers est vaste, nous n'avons jamais de cesse de le comprendre. Et aussi sûrement qu'est son expansion, je passe mon temps à traquer le moindre de ses mystères...





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Mer 4 Déc 2013 - 0:06
Invité
Invité
Anonymous
Je suis heureuse de te revoir parmi nous :14:
Une X-men excellent choix, c'est notre wolvy national qui va être aux anges :13: 
Tu connais déjà la chanson, donc pas besoin de répéter, si tu as un soucis, n'hésite pas :17:
Bon courage et à très vite :86:  
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Mer 4 Déc 2013 - 0:15
Invité
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Anonymous
OHMAGAD JENNA-LOUISE COLEMAN :7: :7: :7: :7: 

Re-bienvenue parmi nous très chère ! J'ai hâte de voir ce que tu nous concocte avec ce personnage ! :52: 
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Mer 4 Déc 2013 - 0:33
Invité
Invité
Anonymous
Comme toujours c'est ma faute....Wolvy a intérêt a être content tss je lui donne ma propre fille!

J'ai hâte de voir ce perso :7: :7: :7: Re-bienvenue ma belle ♥️♥️♥️
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Mer 4 Déc 2013 - 0:52
Invité
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Anonymous
xD
arrête de m'appeler comme ça ou je trouve un plan tordu hors comics qui fait que tu serais le pôpa pour de bon
(et tu me sais dingue assez pour y arriver XD)


mais si t'es mon pôpa on ne pourra plus faire mumuse et j'ai envie de te rendre dingue, petit père è.é



Merci Bruce =D On fera copain copain si t'es sage et que tu gardes le grand à l'écart de tout ça... tu pourras même me payer un verre (Mark Ruffalo quoi... *ronronne*)

Merci Susan. Remercie Loki, c'est lui qui souffre depuis des jours à devoir supporter mes lubies xD
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Mer 4 Déc 2013 - 1:24
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Re-bienvenuuuuuuuuuuuuue chez toi et bonne chance pour ta fiche ♥

Bon jeu sur MER !
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Mer 4 Déc 2013 - 2:16
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Camryn Cooper a écrit:


Merci Bruce =D On fera copain copain si t'es sage et que tu gardes le grand à l'écart de tout ça... tu pourras même me payer un verre (Mark Ruffalo quoi... *ronronne*)
Bruce qui invite une fille à boire verre, je paierais cher pour voir ça tiens :1: Mais merci pour lui, c'est flatteur :2: 

Par contre pour le grand... il va essayer. Promis. Sinon, prévois quelques seringues paralysantes.
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Mer 4 Déc 2013 - 2:31
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Bruce Banner a écrit:
Camryn Cooper a écrit:


Merci Bruce =D On fera copain copain si t'es sage et que tu gardes le grand à l'écart de tout ça... tu pourras même me payer un verre (Mark Ruffalo quoi... *ronronne*)
Bruce qui invite une fille à boire verre, je paierais cher pour voir ça tiens :1: Mais merci pour lui, c'est flatteur :2: 

Par contre pour le grand... il va essayer. Promis. Sinon, prévois quelques seringues paralysantes.

Justement, rien de tel que des situations inédites in game, c'est le meilleur moyen de voir une situation dégénérer xD

(quelques ? tss, Jenna est trop balèze, elle va l'amadouer le grand là :2: )
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Mer 4 Déc 2013 - 2:41
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Qu'elle essaye les chats, sinon. Depuis une conversation sur la CB hier je me dis que ce serait hilarant si Bruce/hulk était allergique aux poils de chat :1: 

Bruce : Hého, les cinglées. Je vous rappelle que j'le maîtrise maintenant le grand. Plus ou moins.

La joueuse : Tss, tu n'as aucun humour, Bruce-ounet.


Bref. J'arrête de flooder, mais j'approuve les situations inédites et totalement improbables :2: 
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