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Rêvez-vous d'un monde meilleur ? (Anna & Harry)

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Jeu 13 Fév 2014 - 19:38
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She hit them with her ten cent pistol, because they ruined her name.
Well, she hit them with her ten cent pistol and they've never been the same.
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Rêvez-vous d'un monde meilleur ? Anna & Harry
Ajustant son nœud de papillon et s’éloignant de la glace, Harry se jugea prêt à partir. La limousine soufflait son échappement devant la porte d’entrée de la tour Oscorp et malgré les avertissements de sa secrétaire, le jeune PDG allait être en retard. En retard puisque le chauffeur allait devoir faire un détour important, un détour jusqu’à Brooklyn, afin de récupérer « la représentante de la branche russe de la compagnie d’Oscorp. » Branche toute nouvelle et entièrement fictive n’ayant qu’un seul but : dissimuler l’identité de la nouvelle amie du fils Osborn. Anastasia représentait un coin perdu de son esprit, un endroit que nul autre que lui n’avait connaissance, et cela lui faisait un bien fou, à cet homme qui ne pense pas l’être.

Depuis sa libération de l’asile et sa prise de fonction, il n’est qu’un pion au creux de la main des agents du SHIELD. Un pion las et fatigué de servir pour quelque chose dans lequel il ne croit pas. Pas qu’il aime les mutants, mais à dire vrai, il s’en lave bien les mains. Les mutants ne lui ont jamais posés le moindre problème, ou du moins, ils lui en ont posé autant que de simple humains, alors pourquoi faire la différence ? Cela n’avait aucun sens. Pour lui, un homme a peur de ce qu’il ne connait pas ou ne comprends pas et s’il en vient à la conclusion que cette inconnue perturbe l’équation de sa vie, il essaye de la supprimer. Haussant un sourcil, il soupire en s’écoutant penser ainsi. Ce soir, pas question de « Purge » ou de « menace mutante », Harry a réussi à s’assurer une soirée de détente bien fatigante. Une soirée de levée de fond n’est jamais une partie de plaisir, si ce n’est celui de s’occuper d’être réellement dans le besoin. Que le SHIELD et ses anti-mutants utilisent ses ressources comme il le souhaite, ce soir, il ne se préoccupe que des plus démunies du monde. S’asseyant dans la limousine, il explique à son chauffeur qu’ils vont devoir faire un détour.

- Est-ce vraiment nécessaire ? le toise son chauffeur.
- Si je vous le demande, c’est que cela l’est. Réponds de manière amicale un Harry que rien ne peut perturber. La voiture démarre finalement, s’insérant dans la file. Textant à Anastasia qu’ils sont en chemin et qu’ils devraient être là d’ici une quinzaine de minutes, il en profite pour faire le point sur la liste de ses invités. Beaucoup de noms prestigieux ce soir, mais aucun de vraiment préoccupé par le tiers-monde. Bande de piques assiettes, soupire-t-il alors que la voiture rejoint Brooklyn.

Anna a refusé qu’il apporte une robe, il se retrouve donc une situation de surprise. Son médecin lui a déconseillé de subir ce genre de stress, mais pour une fois, il décide de faire autrement que de suivre le psychiatre à la lettre. Quelle genre de mauvaises surprises peut-il y avoir dans une tenue de soirée afin d’aller à un gala de charité ? Malgré son imagination fertile, nulle réponse ne pointe le bout de son nez. Il imagine assez facilement l’attaque de pro-mutants extrémistes défoncer la porte d’entrée affichant « GALA DE CHARITE OSCORP : REVEZ-VOUS D’UN MONDE MEILLEUR ? », qui pourrait être pris pour une offense aggravée. Ayant déjà fait part de ce manque de finesse à son équipe marketing et aux agents du SHIELD chargés de la protection, ils n’ont visiblement pas pris en compte cette remarque. Tant pis, se dit-il. Je n’ai pas vu quelqu’un mourir depuis longtemps, cela pourrait être amusant. Puis repensant au but même de la soirée, le golden boy visualise le mauvais impact que cela pourrait avoir.

- Nous sommes arrivés, Monsieur. Dit simplement son chauffeur en garant sa voiture. L’appartement de la jeune femme est à un bloc à pied, mais en coupant par la ruelle, il devrait y être en une ou deux minutes. Saisissant la petite boîte à bijou d’un magasin du centre, il descend et disparais dans la ruelle. Son chauffeur était prévenu, il devait attendre ici qu’il revienne, cette « représentante » ne souhaite pas que l’on sache où la localiser, vous savez comment les russes peuvent être excentriques, avait rajouté Harry dans un clin d’œil afin de tuer tout soupçons.

Montant les marches d’entrées, il frappe finalement à la porte, la boîte derrière son dos. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas le droit d’acheter une robe qu’il n’a pas le droit d’acheter un bijou tout de même. L’avantage d’être riche et de ne pas compter ses dépenses, pense-t-il. Du moins, pas de compter soi-même.


   
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Mar 18 Fév 2014 - 6:41
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Rêvez-vous d'un monde meilleur ?



La petite boule de poils - qu'elle avait adopté il y a deux semaines - ronflait paisiblement sur sa coiffeuse (un joli meuble ancien, couleur ivoire, qu'elle avait restauré), tandis que sa maîtresse ajustait la broche en faux diamants dans sa chevelure. Son sens du style était indiscutable. Certes, pas au goût de tout le monde, mais, elle maîtrisait de façon indéniable l'art de la mode et ses dérivés. Du coup, adieu les salons de beauté ! Ce soir, la belle russe avait opté pour un maquillage sobre et élégant, sachant qu'il s'agissait d'un gala de charité important, et non d'une journée au tattoo shop, où elle se permettait toutes les excentricités. D'ailleurs, grâce à ses nanomachines, elle avait modifié la couleur de ses cheveux en un blond crème (avec une légère touche de rose). Plus subtile, reflétant néanmoins sa personnalité pétillante. L'ensemble de l'œuvre était rétro, raffiné et coquet. En gros, sa matinée s'était résumée à ; paresser dans son lit jusqu'à une heure de l'après-midi, épilation intégrale, bain relaxant, hydratation, manucure et petits soins divers.

Une soirée notoire en compagnie d'Harry...est-ce qu'elle s'était encore perdue dans le monde fantasque des rêves ? Aïe ! Les petites rougeurs sur son avant-bras (elle s'était pincée à plusieurs reprises) répondaient à ses interrogations. Cette soirée, qui risquait fort bien d’être grandiose, allait également effacer cette terrible journée passée à l’hôpital. Sa nervosité grimpait en flèche à toutes les dix minutes, s'observant compulsivement dans le miroir. Franchement, la tatoueuse devait faire honneur à son séduisant cavalier. Et oui, Anna s'était complètement amourachée du "Businessman". Elle était tombée sous le charme du brun à la seconde près où il avait posé les yeux sur elle. Il avait un regard si complexe et...envoûtant. Ses perles noisette étaient souvent absentes ou préoccupées. De plus, Harry semblait toujours étonné qu'elle remarque ses petits égarements fugaces (en effet, elle avait constaté ça aussi). D'autre part, le jeune Osborn était, en réalité, le Gobelin Vert. Une vérité qui ne l'effrayait nullement. Au contraire, la demoiselle avait ressenti un besoin urgent de le protéger et de l'épauler. C'était difficile à comprendre et elle se trouvait bien sotte, pire qu'une adolescente de quinze ans. On toqua enfin à la porte…

Ça y est…Il était là ! La jeune femme vérifia une ultime fois qu’elle était présentable et alla ouvrir la porte. Sa robe était longue, très ajustée au buste et à la taille, sans manche, de couleur verte, tirant sur l’absinthe. Un clin d’œil inconscient à la seconde nature de son charmant ami. Ses souliers à talons hauts étaient, comme sa broche et son petit sac à main, ornés de faux diamants. Anna se mordit machinalement la lèvre inférieure, inquiète de ses impressions.

«
Harry, tu es…tu es vraiment…j’en perds mes mots ! » dit-elle avec un sourire sincère. « Tu es très beau. » réussit-elle à dire, avant de tourner sur elle-même. « J’espère que ça te conviendras, c’est peut-être un peu trop…flamboyant ? »

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Lun 3 Mar 2014 - 19:14
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Rêvez-vous d'un monde meilleur ? Anna & Harry
Les quelques secondes qui représentaient l’attente du jeune homme lui parurent extrêmement longue. Comment allait être Anna en ouvrant la porte ? Les cheveux en chignons, un survêtement de jogging et un maillot simple. Si cette pensée l’effleura, il s’agissait simplement du fait qu’il avait déjà été dans cette situation, qui lui avait valu une désagréable soirée, sous le constat de son père, peu avare en réprimande à son égard.

Mais il n’en fut rien, quand la porte s’ouvrit, découvrant la jolie russe aux yeux du gamin qu’était en réalité Osborn, il sentit son cœur battre une chamade nouvelle. Il s’était rapproché plus qu’il n’avait pu y paraître et lorsque la porte s’était ouverte, Harry restait ébahit, sa mâchoire probablement pendante. S’ils avaient été dans un Tex Avery, il aurait été ce loup, hurlant et tapant du poing sur la table. Il entendit la remarque de la jeune demoiselle. Il l’entendit, mais ne put répondre. Tout en souriant, il répondit à sa cavalière.

- Flamboyer ? Tu rayonnes, ma chère. Et nul ne doute que tu mettras à mal bon nombre des hauts dignitaires qui seront présente. Plaçant sa main au coin de sa bouche, mimant le fait de parler à voix basse. Et cela ne leur fera pas de mal, crois-moi.

Harry n’avait pas remarqué que le petit coffret qu’il avait tenté de dissimuler était désormais devant, tenu par ses deux mains. Un réflexe probablement venu du fait que son corps entier avait frissonné lorsqu’Anna lui était apparu.

- Un petit présent, dit-il en ouvrant la boîte et en sortant le collier de fines perles aux tons vert. Quel chance, pensa-t-il, que sa robe soit des mêmes teintes que le collier. Je sais que tu as stipulé que tu ne souhaitais pas de robes – et je n’en aurais pas trouvé de plus belles, ni mes conseillères de mode – mais je n’ai pu résister à l’envie de te prendre un petit quelque chose. Il laissa la boîte dans l’une de ses poches, et dégrafa l’attache du collier qu’il passa sans attendre autour du cou de la nouvellement nommée responsable de Oscorp en Russie. Il te va à ravir. Rayonnante, en tout point !

Il tendit son bras afin qu’elle le saisisse. Plus de temps à perdre, ils étaient déjà en retard (car il faut toujours ménagé son effet, voyez-vous) et que son chauffeur n’était pas du genre à apprécier ce genre de quartiers. Chose compréhensible après les problèmes que celui-ci avait eu lorsqu’il conduisait encore des taxis pour un patron qui l’exploitait. Aujourd’hui, Harry s’efforçait de ne plus exploiter ses employés, mais le marché est ainsi fait. Marchant de vive allure, ils rejoignirent finalement la voiture, le conducteur leur ouvrant la porte à leur arrivée.

S’asseyant face à la jeune femme, il déboutonna ce blazer qui oppressait sa poitrine. Toujours souriant (un sourire propre à la béatitude, mi- idiot, mi- ravit, qui ne l’avait pas quitté depuis que la porte s’était ouverte et qui ne le quitterait probablement pas tant qu’il ne quitterait pas des yeux la charmante dame.), il découvrit deux coupes à champagne et la bouteille s’accommodant parfaitement avec.

- Ma cavalière voudrait-elle savourer le voyage avec un rafraichissement ?


   
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Mer 5 Mar 2014 - 22:11
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Rêvez-vous d'un monde meilleur ?




Bombardée de compliments, la jeune femme parut soulagée, ses joues néanmoins saupoudrées d’un rose vif. Elle, qui était d’un naturel si confiant et d’une audace à toute épreuve, n’en revenait pas d’avoir les mains transpirantes de nervosité, son cœur s’affolant dans sa poitrine. Bref, un scénario digne d’un navet romantique ! N’empêche, qui aurait cru qu’elle s’amouracherait d’un homme de huit ans son aîné ? Et pourtant, Harry lui redonnait de l’espoir. Bien sûr, cette relation ambiguë avait un prix, puisqu’il était le fameux Gobelin. Mais, c’était un risque que l’anomalie humanoïde était prête à prendre. Anna ressentait un profond besoin d’être à ses côtés. Peu importe, qu’il soit un playboy millionnaire ou un super-vilain. C’est la profondeur de son âme troublée qui l’attirait comme un aimant. Un gentil, qui jouait les méchants. C’est comme ça qu’elle percevait sa personnalité de Bouffon Vert. Malgré tout, Anna était convaincue qu’il était capable de vaincre ses démons.

Enfin, ses pupilles chocolatés se posèrent sur un somptueux collier de perles. La russe était béate de surprise, ses lèvres colorées entrouvertes. Elle avait refusé sa robe, et voilà qu’il lui offrait un bijou dispendieux !?

«
Harry… » Dit-elle le souffle coupé, ébahie par sa générosité. « Il est absolument magnifique, mais je ne peux pas l’accepter. C’est de la folie. » Un frisson lui parcouru l’échine, les mains chaudes d’Harry frôlant sa peau en attachant le collier. Ses doigts se posèrent délicatement sur les billes hors de prix. Que pouvait-elle dire !? « …le vert va devenir ma couleur préférée si ça continue. » Dit-elle, un petit sourire ému. Anna s’approcha de lui et déposa un tendre baiser contre sa joue avant de prendre son bras. « Merci. J’en prendrai le plus grand soin. »

Ils quittèrent l’appartement et rejoignirent la limousine d’un pas précipité. Étaient-ils en retard ? Ils s’installèrent confortablement dans la voiture et Harry lui présenta une coupe de champagne. «
Ma cavalière voudrait-elle savourer le voyage avec un rafraîchissement ? ». Anna sourit et l’accepta avec plaisir. Ce début de soirée était parfait ! Si bien, qu’elle en oublia son supposé rôle de « représentante ». Ils arrivèrent enfin à leur destination finale, et dès que les portes de la limousine s’ouvrirent, ils furent agressés de flashs, de micros et de questions.

«
Mr. Osborn ! Mr. Osborn ! Qui est la ravissante demoiselle qui vous accompagne ? »
«
Est-ce votre nouvelle petit-amie ?  Mademoiselle ! Regardez par ici ! »
«
Mr. Osborn, que pensez-vous des nouvelles mesures gouvernementales contre les anormaux ? »

Son cavalier avait l’habitude de ces bains médiatiques assourdissants. D’ailleurs, il semblait parfaitement à l’aise. On aurait dit une vraie soirée des Oscars ! Anna se faisait mitrailler de tous les côtés et la pauvre ne savait plus où regarder. Elle était littéralement aveuglée par tous ces flashs et se cramponnait solidement au bras d’Harry, se laissant guider.

«
Est-ce que c'est toujours comme ça ? » murmura-t-elle à son oreille, un peu étourdie.

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Ven 14 Mar 2014 - 19:49
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Rêvez-vous d'un monde meilleur ? Anna & Harry
Ne savait-elle pas, en invitant pour la première fois Harry a mangé chez elle que ce personnage qu’il était ne pouvait être que folie. Ses yeux roulèrent tandis qu’il plissait les paupières. Une couleur parfaite, le vert. Quittant d’un pas pressé les lieux, elle comprit probablement qu’ils n’étaient guère en avance et qu’il fallait hâter le pas. Pénétrant dans la limousine qui  démarra sans attendre, il lui tendit la coupe de champagne. Un millésime tout droit importé de France, encore une folie si Anna avait eu vent de l’histoire de ce champagne qui avait traversé moitié du globe à des prix que le commun des mortels pourrait considérer comme beaucoup trop cher pour un tel consommable.

Croisant, décroisant les jambes et savourant le moment, il n’eut pas l’idée de prévenir sa compagne de la soirée qu’il y allait avoir de la foule pour les accueillir. Une foule de paparazzis en tout genre, curieux de toujours apprendre plus de choses sur la façon de raisonner du jeune homme, sur sa façon de diriger l’entreprise ou simplement sur sa façon de diriger sa vie. Un sourire s’étalait cependant sur le visage du bouffon. Un sourire hypocrite, s’il ne tenait qu’à lui, il tuerait à attraper des crampes dans les doigts et dans les bras à force de frapper leur crâne vide ou leurs appareils photos, chacun d’entre eux en portant au minimum trois autour de la nuque. Osborn écouta les questions sans vaciller, sans laisser filtrer la moindre émotion, même quand des mots comme « petite-amie » ou « anormaux » vinrent se mélanger dans la cohue. Il avait reçu pour ordre – on vous laisse deviner par qui… - de dire quelques mots avant de rentrer dans la soirée, afin d’acquérir un public toujours plus large, qu’il soit celui de journaux prestigieux comme le Times ou les lecteurs de torchons pour lesquels ces parasites bossaient.

- A peu près toujours, mais on s’habitue. Répondit-il à voix basse à sa camarade tandis qu’il la faisait traverser la horde d’assoiffés d’informations. J’ai promis à certains de mes collaborateurs de faire une petite apparition devant ces mecs. Ils étaient désormais arrivés dans l’entrée du bâtiment, un grand hall, dont les plafonds semblaient plus hauts que la normale et les murs plus éloignés que n’importe quel endroit. Rien ne doutait du lieu dans lequel se déroulait la soirée, un immeuble célèbre de Manhattan, datant d’une époque lointaine, révolue depuis longtemps. Il déposa une bise sur la joue d’Anna. Entre, je t’en prie, je reviens d’ici cinq petites minutes. Ou attends ici, je m’en moque, j’arrive très rapidement, il faut que je fasse ça.

Ressortant en trombe avec un clin d’œil en direction de la jeune femme, il leva les bras pour faire taire les paparazzis, qui obéirent comme si un messie venait de s’adresser à eux. Ils attendaient que le golden boy prennent la parole, ce qu’il fit sans attendre, il avait d’autres chats à fouetter ce soir. Enfin, façon de parler, il n’allait pas fouetter la coquette demoiselle, mais la faire danser.

- Messieurs et… messieurs. Commença-t-il en remarquant la disparition totale de la gente féminine dans le groupe d’assaillant, un signe de supériorité chez le sexe opposé ? Étant attendu pour la soirée qui se déroule à l’intérieur, je ne resterais ici le temps ne dire qu’une chose : Si notre gouvernement choisit d’appliquer ces nouvelles mesures, qui suis-je pour m’y opposer ? Il est connu de tous que j’ai financé le projet, que je l’ai suivi. Je suis, pour ainsi dire. Et il émit un rictus de mépris à sa blague. Un père fondateur ! Cet argument souleva la foule devant lui. D’un signe de la main, ses gardes de la sécurité se resserrent et comme un seigneur autoritaire refusant de recevoir la plèbe, il quitta les lieux, rentrant pour rejoindre Anna.

- Je ne t’ai pas trop fait attendre, j’espère ? Excuse-moi, encore, pour tout ce cirque. Allons-nous amuser un peu, je n’en peux plus de toute cette politique. Un mensonge que tout cela. Lui susurra la voix du bouffon dans sa tête tandis qu’il marchait, bras dessus, bras dessous, avec son officieuse représentante.



 
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Sam 15 Mar 2014 - 3:58
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Rêvez-vous d'un monde meilleur ?





Ils traversèrent la horde de vautours et Anna se transforma en statue de pierre lorsqu'elle sentit les lèvres chaudes d'Harry posées sur sa joue. Son cœur s'arrêta pendant une fraction de seconde et ses pommettes changèrent à nouveau de couleur. La fausse blonde n'aurait jamais cru qu'il oserait faire ça devant les paparazzis. Bon ! Peut-être qu'elle exagérait un chouïa... après tout, ce n'était qu'une petite bise inoffensive. D'ailleurs, Harry pouvait recommencer n'importe quand ! Ses doigts glissèrent lentement contre sa peau enflammée et elle ne le quitta plus des yeux. Il commença son discours et Anna fut distraite par la voix d'un jeune homme.

«
Champagne, mademoiselle ? » demanda le serveur en surélevant son plateau d'argent. Il portait un costume d'un blanc immaculé. Une serviette noire, ornée de motifs dorés, était enroulée à la perfection autour de son avant-bras.

«
Oui, c'est gentil. » le remercia-t-elle avec un joli sourire.

En plus d'avoir une résistance innée à l’alcool (ah, les russes et leur stéréotype de la vodka), ses nanomachines réduisaient en quasi-totalité les effets traîtres de la boisson. Il n'y avait aucune chance pour qu'elle finisse la soirée ivre morte. N'était-ce pas fantastique, d'être immunisé à la traditionnelle, et ô combien inévitable, gueule de bois ? En savourant ses petites bulles pétillantes, la russe contempla l'architecture du plafond (déformation d'artiste !) et la décoration. La pièce respirait le luxe et la sophistication. C'était hallucinant ! Une main se posa sur son épaule et un homme en complet bleu lui sourit.

«
Bonsoir, nous n'avons pas eu la chance d'être présenté ? » dit-il en prenant la main de la blonde (temporaire) et lui faisant un bise-main. « Vous travaillez pour quelle compagnie ? »

«
Oscorp Industrie. » dit-elle d'un ton naturel, alors que c'était la panique dans son for intérieur. Pitié, qu'on ne lui pose aucune question ! « Je m'appelle Anna Sobinski. » mentit-elle. Ce nom se trouvait sur tous ses faux papiers.

«
Enchanté ! Vous occupez quel poste ? » demanda-t-il curieux.

«
À vrai dire, je suis... » commença-t-elle en priant pour un miracle.

«
Je ne t'ai pas trop fait attendre, j'espère ? Excuse-moi, encore, pour tout ce cirque. Allons-nous amuser un peu, je n'en peux plus de toute cette politique. »

«
Non, pas du tout. » le rassura-t-elle « Excusez-moi. » dit-elle en prenant le bras de son séduisant brun, déposant sa coupe vide sur une table et s'éloignant de l'entrepreneur sans nom. « Merci d'être venu à mon secours. » dit-elle en riant. « Je ne me souvenais plus du tout de ma position. Quel manque de professionnalisme de ma part. Mr. Osborn, vous devriez être plus sélectif. » blagua-t-elle. L'orchestre entreprit un morceau un peu jazzy et Anna l'entraîna aussitôt sur la piste de danse. Ils étaient là pour s'amuser. Pas vrai ? Et le jeune Osborn ne pouvait espérer meilleure cavalière ! S'il y avait un domaine où elle excellait, autre que le tatouage et la mode, c'était bien la danse. Quelles soient sociales ou modernes. Anna le regardait droit dans les yeux, ne pouvant s'empêcher de le dévorer du regard. « Harry... merci de m'avoir invité. Ton invitation soudaine ma redonné le sourire. » Surtout après cette fâcheuse visite à l'hôpital... Zut ! Pourquoi elle n'arrêtait pas de rougir ! C'était agaçant à la fin ! Elle regarda les autres convives comme si de rien n'était. « Tu sais quoi, c'est moi qui t'inviterai à faire quelque chose de spécial la prochaine fois. »



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Dim 30 Mar 2014 - 15:09
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Sa bombe lâchée dans la foule de paparazzis à l’extérieur, retenu brutalement par les vigiles, avides d’en savoir plus sur ce que pouvait bien dire les paroles du jeune Osborn, il les salua une ultime fois, un sourire qui se voulait charmeur, mais qui, si l’on avait su la réelle pensée du bouffon, ce serait révélée plus méprisable que jamais. Il n’y a pas à dire, lui murmura la voix rauque de son double, tu sais y faire pour faire cogiter cette populace exécrable. Harry se retins de le lui répondre, comme disais son psy, cette voix, c’est sa pensée, pas celle d’un autre. Il fallait donc qu’il revoit son ego, plutôt que de se féliciter d’être un humain parfaitement détestable. En cela, la compagnie de la demoiselle russe était d’une grande aide et pour rien de ce qu’il possédait, il ne souhaitait la perdre. Ce sentiment nouveau le perturbait autant qu’il pouvait l’aider à canaliser ses pulsions.

Revenant auprès d’elle, il coupa court la discussion qu’elle avait avec l’un des financiers de l’entreprise, un autre requin dans l’aquarium qu’est Oscorp. Passant le bras sous celui de sa cavalière, ils s’écartèrent de l’homme, duquel Harry ne manqua pas de jeter un regard noir, comme pour le prier de ne pas faire d’écarts qu’il pourrait par la suite regretter.

- Il a l’air charmeur, mais ne te laisse pas avoir, c’est ce genre de personnes qui sont les plus dangereuses. Entrant dans la salle où déjà bons nombres de personnes s’agglutinaient autour des divers buffets et où certains plus courageux dansaient aux rythmes des valses et autres danses plus ou moins récentes. La remarque d’Anna fit sourire le patron. Il est vrai, cela mériterait une sanction ! Répondit-il en riant de l’échange verbal. Et cette sanction sera… de m'accorder une danse. Avant qu’il n’est plus terminer sa phrase, comme si cela avait été implicite, la blonde l’emporta sur la piste, dont les tons jazz et mais pourtant très calmes, permettant une danse rapprochée.* Passant ses mains sur la hanche de la demoiselle, ses pensées s’envolèrent en même temps que les pas de danses s’enchainaient dans un charme particulier. Bientôt, il n’y eu plus de Bouffon Vert, ni de Purge. Il n’y eu plus que elle et lui, virevoltant en douceur sur cette chanson trop courte, s’enchainant avec la suivante**, tout aussi calme, gardant la même allure. Son regard se perdait dans les yeux d’Anna.

- Harry... merci de m'avoir invité. Ton invitation soudaine ma redonné le sourire. Ce sourire figé, constant sur la face de l’ancien super-vilain fondit, laissant apparaître un visage plus serein, presque celui de la vérité. Comment pouvait-il rester celui qu’il était toujours dans ce moment si particulier ?

- Qui aurais-je pu inviter d’autre ? Répondit-il en continuant de bouger sur la chanson joué par le groupe qui, il faut le dire, assurait. Alors qu’elle détournait la tête pour scruter l’assemblée, il en fit de même, tachant de raffermir son expression, il ne fallait pas que tous voient la mine mielleuse qu’il devait avoir, cela ruinerait probablement son autorité, déjà difficile à garder droite. Il n’avait jamais eu la sévérité de Père, même avant que celui-ci ne fasse des recherches sur le sérum du bouffon. Dans la foule se mélangeait politiciens, militants pour la Purge, et d’autres humains persuadés que la solution était l’extermination. Cela lui donnait presque envie de vomir. S’il acceptait ce cirque du SHIELD, c’était pour rester dehors, rester libre. Que pourrait-il faire sans sa liberté ? Retourner à l’asile bouffer des pilules tranquillisantes en attendant que la mort vienne le cueillir ? Jamais, il aimait trop la vie pour la laisser gicler entre ses doigts ainsi.

- Tu sais quoi, c'est moi qui t'inviterai à faire quelque chose de spécial la prochaine fois. Son fil de pensée s’interrompu en entendant la douce voix de la jeune demoiselle. Un autre plaisir qui lui serait retiré s’il cessait d’obéir comme un esclave.

- Tu l’as déjà fait en me ramassant dans cette ruelle, ma chère. Sans prévenir, il déposa un baiser sur le front de la demoiselle alors que la chanson se terminait, le groupe faisant une pause, laissant un autre reprendre sa place. Allons voir ce que le traiteur nous a préparé, veux-tu ? Dit-il en gardant un bras autour des hanches de la jeune russe et en pointant de l’autre une table où la majorité des convives étaient, selon les pensées parfois tordues de Osborn, des personnes parfaitement censées. Arrivant à leur hauteur, Harry s’écarta d’Anna pour prendre deux coupes de champagnes, dont il tendit l’une d’entre elle à la demoiselle. Anna, je te présente le Dr. Heinse, responsable du département de maintiens écologique, la Dr. Heinse, sa femme et responsable du suivi énergétique de la tour Osborn ainsi que M. Salvatore, un ami de la famille de longue date. Messieurs, madame, ma cavalière de ce soir et amie, Miss Sobinski, représentante de la filiale russe d’Oscorp.

Tous serrèrent la main de la jeune femme, la félicitant de sa robe ou de sa parure. Personne, comme l’avait prévu Harry, ne posèrent de questions sur une quelconque branche en Russie, naturellement inexistante.

*


**


 
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Jeu 3 Avr 2014 - 5:06
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« Qui aurais-je pu inviter d’autre ? » Euh… c’était un compliment ? Elle aurait tendance à dire que oui, ses prunelles intenses plongées dans les siennes, son sourire ravageur... Le beau Osborn était un excellent danseur. La soirée était parfaite, effaçant la semaine éprouvante qu’elle avait passé. Son altercation avec le Winter Soldier, l’hôpital, sa crise de panique, les cauchemars qui réapparaissaient. « Tu l’as déjà fait en me ramassant dans cette ruelle, ma chère. » La tatoueuse, qui avait eu une légère absence, reporta son attention sur son cavalier, comme si de rien n’était. « Ça m’a fait très plaisir. Je le referais sans hésiter… même si tu es un peu lourd. C’est un miracle que j’aie réussi à te hisser jusque chez moi. » Dit-elle en riant.

Il l’embrassa sur le front et la Russe se mordit la lèvre inférieure. Le businessman ne se rendait-il pas compte de l’effet qu’il produisait ? Un long frisson parcouru son échine, la main d’Harry posée autour de ses hanches, traversant la moitié de la salle. Il lui offrit sa troisième coupe de champagne de la soirée et la présenta à divers convives. Souriant à chacun d’eux, acceptant poliment toutes les mains qui se présentaient à elle, Anastasia sourcilla légèrement à son faux nom de famille. À vrai dire, ça l’embêtait de mentir à son séduisant ingénieur. Mais, la Russe n’avait pas le choix…

«
C’est un plaisir, enchantée. » dit-elle. Puis, son imagination lui joua des tours, apercevant un médecin portant une longue chemise blanche au milieu des danseurs… « Excusez-moi, je vais me repoudrer le nez. » dit-elle, un sourire forcé, vidant d’un trait sa coupe et fonçant à la salle de bain.

Ses mains agrippées au rebord du lavabo, l’anomalie s’observa attentivement dans le miroir. Ça recommençait... Les cauchemars, les crises de panique et les hallucinations… Pourquoi ce soir ? Son géniteur n’allait certainement pas gâcher sa magnifique soirée ! Anna s’aspergea doucement le visage d’eau fraîche, caressa le collier de perles du bout des doigts, prit une bonne inspiration et rejoignit le séduisant entrepreneur. «
Désolé. » Elle l’embrassa tendrement sur la joue. « J’ai eu un petit vertige, mais ça va beaucoup mieux. Je n'ai pas mangé de la journée, j'étais trop nerveuse... » mentit-elle en attrapant une quatrième flûte d’eau de vie pétillante, qui se promenait sur l’un des plateaux d’argent. « Alors, vous ramassez des dons pour quelle cause ? » demanda-t-elle, intéressée par tout ce qu’il faisait. Anastasia était de nouveau elle-même, oubliant petit à petit l’image désagréable de son bourreau, qui avait trépassé il y a longtemps.
 

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Mar 6 Mai 2014 - 20:04
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Anna & Peter & Harry

Rêvez-vous d'un monde meilleur ?

La remarque de sa partenaire fit sourire l’homme. Un miracle en effet que personne ne les aient aperçus, du moins, ne l’ai aperçu trimballant un corps ainsi que des outils technologique que peu de gens de la société actuelle ne peuvent se permettre d’acheter.

Présentant l’assemblée, Anna profita d’un moment d’accalmie dans la soirée pour partir se remaquiller. Osborn ne put s’empêcher de remarquer un air faussement enjoué de sa part. Il ne connaissait au final pas grand-chose de la jeune femme et cela lui avait convenu jusqu’à présent. Cependant, cette expression, ce sourire qui ne ressemblait à aucun de ceux qu’elle avait pu lui faire laissa dans l’esprit du jeune homme un sentiment de malaise. Qu’est-ce qui avait pu valoir cette démarche forcée et ce départ précipité. S’il n’allait pas aborder le sujet au milieu des convives, il ne manquerait certainement pas d’y faire allusion plus tard, quand le gala prendrait fin et qu’ils se retrouveraient seuls. La discussion qui suivit avec les invités barba royalement Harry. Il n’était pas là pour parler boulot et il comptait bien s’y tenir.

Blablabla, faisait les lèvres des Heinse et de Salvatore. L’imagination d’Harry manqua de le faire s’esclaffer, tandis que la discussion qu’il s’imaginait passait par différents stades de loufoqueries et de bêtises. Finissant par s’excuser afin d’aller voir ce que faisait Anna, absente depuis plusieurs longues minutes désormais, il ne partit pas, celle-ci choisissant ce moment particulier pour revenir.

-  Désolé.  J’ai eu un petit vertige, mais ça va beaucoup mieux. Je n'ai pas mangé de la journée, j'étais trop nerveuse... Alors, vous ramassez des dons pour quelle cause ? dit-elle tout en embrassant le PDG sur la joue et en se resservant une coupe. Si le trio les accompagnants n’avait rien dit, c’était probablement à cause de la présence de leur patron sur les lieux. Il n’était cependant pas difficile de se rendre qu’ils jugeaient la cavalière à ce moment même, se servant un nouveau verre tout en prétextant n’avoir rien mangé de la journée.

- Nous ramassons des fonds pour aider à la reconstruction de New-York, suite aux dégâts causés par les différentes attaques qui ont eu lieu depuis bientôt deux ans. Répondit Heinse, la version masculine. M. Osborn souhaitait apporter sa pierre à l’édifice, pour le citer.

Harry émit un peu rire à cette remarque, par pure politesse. Cette levée de fond servant bien à reconstruire la ville, mais cela pour aider la future campagne de Liesmith, le politicien auquel il allait apporter son aide. Passant le bras autour de la taille d’Anna, le golden-boy scrutait la salle, à la recherche d’une quelconque possible menace. Comme il l’avait dit et redit, le nom de cette levée de fond manquait cruellement de style et rappelait la Purge de façon trop flagrante, malgré la position prise d’aider indifféremment mutant et homo sapiens. Haussant un sourcil, Harry reconnut finalement une tête qu’il ne pensait pas voir ce soir. Un homme qu’il ne voyait que rarement et dont chaque rencontre était un vrai plaisir.

- Veuillez nous excuser, Anna, il y a quelqu’un là-bas que tu dois rencontrer ! Dit-il tout en laissant comme cela la femme et les hommes qui ne s’étaient pas préparé à ce que la discussion tourne au court de cette manière, forçant presque la demoiselle qu’il tenait par le bras pour qu’elle le suive. Traversant la salle d’un pas rapide, Osborn arriva finalement au niveau de l’homme qui leur tournait le dos.

- Si ce n’est pas une surprise que de voir Peter Parker à ce genre d’évènement ! Harry parlait fort afin que celui qui n’était d’autre que son meilleur ami et ancien pire ennemi ne l’entende. Je ne pensais pas que tu viendrais. Continua-t-il tandis que l’homme-araignée – mais chut, c’est un secret – se retournait probablement pour voir qui l’interpellait de la sorte.


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Dim 18 Mai 2014 - 18:15
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Anna & Peter & Harry

Rêvez-vous d'un monde meilleur ?

Debout face à son patron, Peter écoutait ce dernier lui donnait ses instructions d'un oreille distraite. Le presque trentenaire savait d'ors et déjà ce qu'il aurait à faire, prendre quelques clichés du gala organisé par Oscorp afin d'embellir l'article qu'un autre allait écrire. C'était devenu son train train quotidien depuis plusieurs années et Peter n'avait guère besoin que Jameson le lui rappelle à chaque fois. "Je veux ces photos sur mon bureau demain matin  à la première heure. J'espère que c'est bien compris Parker !" déclara Jonah Jameson bien trop fort comme à son habitude. Peter hocha la tête avant de quitter le bureau. Quittant ensuite le batiment, il s'apprêtait à rentrer chez lui pour se préparer pour le gala lorsqu'il son sens de l'araignée l'averti d'un danger imminent. Quelques mètres plus loin, une femme se fit violemment bousculer tout en se faisant arracher son sac des mains. Profitant de la panique et de l'agitation génèrale, Peter trouva un petit coin pour s'eclipser afin d'atteindre discrètement le toit d'un immeuble. Il se changea rapidement avant de s'élancer dans le vide, laissant alors place à Spiderman. Rapidement il retrouva la trace du voleur et se balança en sa direction. Deux salves de toiles plus tard, l'individu fut appréhender par l'homme araignée. Récupérant le sac dérobé, il retourna auprès de la femme pour le lui rendre, après s'être assuré que le voleur ne pourrait s'échapper. Une fois face à la femme, cette dernière récupéra brusquement son sac avant de partir en vitesse sans un remerciement visiblement effrayé par le super-héros. Les regards braqués sur lui, Peter ne tarda pas à entendre les insultes et autres désapprobations qui accompagné l'apparition des super-héros depuis le lancement de la grande Purge. L'Avengers parti donc récupéré son sac avant de repartir chez lui visiblement déboussolé par cet événement.

Quelques heures plus tard, le jeune homme venait de débarqué dans la salle où était organisé le Gala. Prenant quelques photos du décor, le photographe ne put s'empêcher d'être impressionné par les moyens mis en oeuvre par Oscorp pour faire de cette soirée une grande soirée. Une fois de plus Harry n'avait pas lésiné sur les moyens et le moins que l'on puisse dire c'est que c'était très réussi. Prenant une nouvelle photo, il fut distrait par une voix qui s'adressait à lui. La voix lui semblait familière et Peter aurait juré savoir de qui elle provenait. Etant donné par qui la soirée était organisé, l'homme araignée ne tarda pas à faire le lien entre cette voix connue. "Harry quel plaisir de te voir." déclara-t-il. "Jameson voulait que je prenne des photos pour le Bugle et puis comme tu t'en doutes, je n'aurais pas manqué de participer à cette soirée." assura-t-il en souriant. "Comment ça va depuis la dernière fois ?" demanda alors Peter qui n'avait pas vu son ami depuis pas mal de temps. Il remarqua également qu'il était accompagné d'une jeune femme qu'il ne connaissait pas. Lui tendant la main, Peter se présenta. "Excusez mon impolitesse, je suis Peter Parker, enchanté de faire votre connaissance." assura Spiderman ajoutant un sourire mi-désolé mi-enchanté à la jeune femme.

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