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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John]

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Jeu 27 Juin 2013 - 22:23
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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] Hpe
Une souris.
Une jolie petite souris toute mignonne, au pelage blanc et soyeux et qui gamb...et qui ne gambadent pas joyeusement dans petite cage toute mignonne pleine de sciure toute mignonne. La dite souris est blottie, tremblante, flagolent dans un coin de sa cage et regarde le coin opposé comme si le diable en personne s'y trouve. Le diable ou un chat, deux figures qui se confonde dans l'imaginaire d'une souris blanche. Un gros chat roux – son nom est Bandit, enchanté – est accroupit devant la cage, qui protège la petite bête de ses fins grillages. Spoilers : ça va pas suffire.

Pour l'instant, le chat est accroupi, ses muscles prêts à bondir sur sa proie et sa queue bat la mesure. Pas une mesure abstraite hein : non plutôt, un rythme de tambour de guerre, dont le silence équivaut à la mise à mort de la souris. Voilà pour le plan rapproché, et si on prend un point de vue un peu plus large, on apprend que l'on est un dans un petit appartement au troisième étage d'un immeuble de Brooklyn, dans une chambre d'adolescente. La dite adolescente est actuellement aux toilettes, et sa mère fait la poussière dans le salon ( avant elle passait l'aspirateur, ce qui explique que Bandit à tarder à entrer, cette bête a trompe puissante faisait un boucan d'enfer et lui filait une frousse de tous les diables...Il n'était pas assez gros pour ne pas se faire aspirer et et...il était trop mignon pour mériter de mourir dans le ventre de métal chaud – bien qu'il apprécie de faire un sieste dessus quand le mosntre arrête de grogner - ). C'est le printemps, les oiseaux gazouillent ( trop, ça donne trop d'idées à Bandit, et après Victoire le gronde et il aime pas ) et la fenêtre est grande ouverte, ce qui explique la présence du matou.

Le matou bondit soudain sur la cage. Un jeune homme déglingué, pieds nus, les cheveux en broussaille comme un poil félin hérissé, avec un jean trois fois trop grands et un grand tee-shirt également trop grand, saisit la cage, l'ouvre brutalement et sauvagement ( ça aurait été plu simple de soulever le loquet me direz vous, plutôt que d'arracher la petite porte. Ouais, mais non. On parle d'un chat dans la tête d'un humain, et qui a le temps d'étudier un putain de loquet ) passe le bras dans l'ouverture et saisit la petite souris frétillante. La cage tombe au sol dans un fracas métallique u moment où l'adolescente pousse un cri... digne d'une souris. C'est aigu et ça fait mal aux oreilles de Bandit. Bandit, qui est au milieu de la chambre, sous sa forme féline et une souris qu'il tente de tenir entre ses pattes, mais qui s'agite comme tout.

« -MAMAAAAAAAAAAAAAAAAN »

Mayday mayday c'est l'heure de déguerpir. Le chat attrape la souris par la queue, saute sur le bord de la fenêtre et c'est la grande aventure sur la corniche. Déjà que pour un félin, Bandit est pas mal maladroit mais en plus avec une souris couinante dans les dents et un des humains hystériques dans le dos, il est pas sortit de l'auberge. Une fenêtre ouverte: gloire au dieu des chats !

« -Il va chez Monsieur Steinberg, va vite sonner ! »

Tu parles qu'il y va ! Au moment où la sonnette retentit dans l'appartement du dénommé Steinberk, Bandit se jette, vif comme l'éclair sous le lit de celui-ci. Il entend vaguement l'adolescente demander à récupérer sa souris de compagnie, violemment kidnappé par un matou censé se trouver dans l'appartement. Alors là, je dis faux, archi-faux, y a pas de chat dans l'appartement. Peut-être un humain qui peut de temps en temps être un chat, mais actuellement, y a que un humain.
En effet, John, humain ébourriffé et débraillé, est allongé sous le lit – c'est poussiéreux, il éternuerait s'il n'était pas aussi concentré sur … attendez une minute – et se concentre donc sur le difficile exercice qu'est de retenir une souris entre des longs doigts du main, pendant qu'elle couine et s'agite pour s'enfuir, alors que John lui chuchote :

« -Reeeeste là, toi, je vais pas te manger...ouais, okay peut-être, mais chut, chut. »
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Dim 30 Juin 2013 - 23:19
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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] 5kc


    Un rat.
    Un rat de bibliothèque.
    On avait toujours plus ou moins surnommé Alexander ainsi. A juste titre, d'ailleurs. Tenez, ce jour-là encore, malgré le boucan infernal provoqué par l'aspirateur de la voisine, le jeune homme s'est plongé dans le 5ème règne. Il ne connaît pas cet auteur - Maxime Chattam, il ne sais pas encore à quoi s'attendre. Bien calé dans un fauteuil, indifférent à son environnement immédiat, il se laisse entraîner par l'intrigue. Son cerveau génère les voix des personnages, attribuant inconsciemment – ou du moins automatiquement – au personnage principal féminin le ton et l'élocution de la gamine qui hurle actuellement derrière la cloison. Il n'y fait même pas attention.

    Mais voilà que la sonnette retentit. Une fois. Deux fois. Bon sang, Alex, c'est pour toi ! Le voilà qui soupire, dépité, marque sa page, ferme le livre dans un claquement et finit par se lever. La barbe. Une dizaine de pas, un coup d’œil à travers le judas : justement, c'est la voisine. Enfin, sa fille. Le jeune Steinberg tourne la poignée : c'est bloqué. Une demi-seconde de stupeur, puis il tire le loquet et ouvre enfin, amusé de sa propre bêtise. L'adolescente prépubère se tient là, l'air bouleversé. Il y a de quoi : Un chat s'est apparemment introduit chez elle, a ouvert la cage et emporté sa souris, avant de filer chez le docteur ! Ce dernier ne sait que répondre à la demoiselle. S'il devait parler en toute honnêteté, il lui dirait de laisser tomber, que son petit rongeur adoré est  certainement déjà dévoré. Mais il ne peut pas dire cela, pas vrai ? Alors il lui dit de rentrer, de fermer la porte et de ne surtout, surtout pas bouger. Si le chat tente de s'échapper et se rabat vers elle, alors ce sera à son tour de jouer, mais pas avant. Elle pourrait énerver le félin et se faire griffer, sa souris finirait croquée et elle griffée, alors surtout qu'elle ne bouge pas, c'est d'accord ? Parfait.

    Il n'y a que deux fenêtres ouvertes dans l'appartement. Le chat ne peut donc se trouver que dans deux pièces différentes. Alexander jette d'abord un coup d'oeil à la salle de bain. Quelques secondes lui suffisent pour s'assurer de l'absence d'animal quelconque à l'intérieur : la pièce est petite, les placards sont récalcitrants à s'ouvrir – aucune chance de trouver le kidnappeur à l'intérieur, et tout ce blanc n'aide pas spécialement à se camoufler. Et puisque il n'est pas là... Il ne reste que la chambre.

    On ne peut pas décemment affirmer que la chambre du médecin soit un modèle en terme d'organisation. Son occupant le sait, c'est donc avec prudence qu'il entre et referme doucement la porte derrière lui. Il lorgne un instant sur la fenêtre grande ouverte – après tout, le chat est peut-être ressorti – avant de commencer son inspection. Sur le bureau, entre les piles de livres... Non. Les tiroirs ? Un chat n'y logerait pas. Le placard... Le blondinet y jette un coup d’œil sceptique. Rien, bien sûr... Sous le lit... Alexander se penche, s'allonge à plat ventre devant le sommier et – oh, une minute.

    Il n'y a pas de chat. Il y a un homme. Débraillé, dépenaillé, échevelé, flottant dans ses vêtements, mais sans aucun doute un humain. Et cet homme... Tient serrée entre ses doigts fins une pauvre souris gigotante. Le propriétaire de l'appartement a un mouvement de recul. D'accord, d'accord. Pas de panique. Il y a forcément une explication logique et rationnelle, forcément. Même si quelqu'un de normalement constitué ne torture pas de rongeurs et ne pénètre pas chez des inconnus. Pour le coup, le psychiatre ne sait guère comment s'y prendre. Il y a pourtant une chose dont il est à peu près sûr : il a affaire à un dément. Qui, probablement, se prend pour un chat – il doit miauler ou griffer les tapisseries, pour que les voisins aient conclu à la présence d'un félin.

    « Euh... Monsieur ? Vous êtes chez moi. Vous êtes un homme. Les hommes n'attrapent pas les souris... Ne les tuent pas... Et ne les mangent pas... »

    Il est très calme, il essaie d'être persuasif. Son discours est dépourvu de sens, il le sait. Il parle bas, chuchote presque - parfois les gens sont comme des animaux sauvages : il faut être doux pour ne pas les effrayer. Mais il faut récupérer cette souris. Vite. Et vivante, si possible. Prudemment, il tend une main vers l'inconnu, en espérant qu'il ne le morde pas – il avait déjà vu ça.

    « C'est une jolie souris... Je peux la voir ? Montrez-la moi. Vous voulez bien ? »
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Jeu 4 Juil 2013 - 14:10
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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] 3u3John est très occupé à maîtriser cette folle dingue de souris, il y met toute sa concentration et est hermétique à tous les bruits qui l'entourent. Et pourtant, il y en  pas mal : une adolescente braillarde à la porte, et un homme fouillant l'appartement, la pièce même. Mais John a des problèmes plus urgents : ses doigts d'humains ne sont pas faits pour retenir une souris; des jolies petites pattes poilues et griffues, c'est parfait, c'est fait pour ça, mais des mains d'humains, même si elles sont plus grandes...Et bien cela ne marche pas ! Ce n'est pas du jeu ! Il y a 5 minutes il y parvenait très bien ( oui, mais il y a 5 minutes, tu étais un chat, pauvre fou )

« Euh... Monsieur ? Vous êtes chez moi. Vous êtes un homme. Les hommes n'attrapent pas les souris... Ne les tuent pas... Et ne les mangent pas... » John sursaute, manque de se cogner la tête contre le lit, de lâcher la souris, le drame, le désastre. Qui est-ce qui parle ? Ne lui dites pas que c'est la souris, pitié, il veut la manger pas faire la causette. Quoique. Jouer avec une souris qui parle ça pourrait être très dr...trop cruel. Pas cool. Espérons que ce n'est pas la souris qui lui adresse la parole.
Un homme.
Allongé en face de lui, au sol, la tête à sa hauteur, c'est à dire au ras du sol, sous le lit. Vision étrange, et inattendue. John lui sourit timidement, il s'apprête à lever la main pour le saluer, lui dire coucou, mais la souris gigote, rappelle sa présence et son envie de vivre et il n'ose pas la lâcher ( après tout ces efforts ! )

«- Hey !»

John acquiesce, hoche la tête en rythme avec les vérités énoncées par l'inconnu. Si, si, c'est vrai. Il ne sait pas où il est mais, il est un homme, un monsieur. … Et y a meilleur à manger que les souris – il ne chasse pas pour manger, juste par jeu, goût ou instinct, appelez ça comme vous voulez. La voix calme de l'individu est rassurante, et capture son attention malgré les couinements de la souris. Il aime bien les gens calmes, ils sont moins effrayants, et moins susceptibles de lui jeter des choses dessus. John louche sur la main qu'il lui tend, sans comprendre tout d'abord : il voudrait bien lui serrer la main, lui tenir la main, mais il ne peut pas voyez-vous, pas tout de suite en tous cas : il a une souris dans les siennes.

« C'est une jolie souris... Je peux la voir ? Montrez-la moi. Vous voulez bien ? » Les yeux de John expriment l'étonnement : d'habitude, les gens ne veulent pas voir ses souris. Les gens hurlent, crient, s'enfuient, lui donnent des coups de balais ou le grondent gentiment, mais avant tout, ils mettent la souris hors de leur vue. Jolie ? Evidemment qu'elle est jolie, toute blanche, toute mignonne! Le mutant étend le bras pour remettre la souris dans la paume tendue, précautionneusement.

« -Vous l'avez ? Faîtes doucement, hein.»

Il n'ouvre les doigts que lorsqu'il en est certain, vérifiant avec un souci véritable que l'inconnu tienne la souris, ne la laisse pas s'échapper, mais ne maltraite pas le pauvre animal non plus. Etant autant humain que félin, John ne tue pas volontairement ses proies, la plupart du temps; il avait pitié, et puis la souris était jolie. Par contre, oui, il lui arrive régulièrement de leur faire faire un infarctus. Une fois la transaction effectuée, John replie ses bras et pose son menton sur ses avant-bras, observant la tête de l'humain qui est apparu devant sa cachette et lui a emprunté sa souris. Il fronce le nez en se rappelant soudainement ce qu'il lui a dit : c'est chez lui.

« -Je peux rester là ? »

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Dim 7 Juil 2013 - 0:18
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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] 912290rpjohn


    Ce gars- là n'a pas l'air agressif. Alexander se pense largement capable de venir physiquement à bout de lui si besoin est, s'il se déchaîne, mais non, il acquiesce gentiment aux propos du propriétaire des lieux. Il ne répond pas à la main tendue, c'est vrai, mais il faut bien reconnaître que les siennes sont déjà bien occupées à maîtriser le petit rongeur. Le psychiatre ne peut pas nier craindre l'échappée de la bestiole : il n'a pas vraiment besoin d'un homme probablement mentalement instable courant après une souris dans sa propre chambre. Mais, finalement, l'intrus dépose précautionneusement le mignon quadrupède dans la paume ouverte de l'allemand.

    « Vous l'avez ? Faîtes doucement, hein. »

    Entourant la souris gigotante de ses deux mains, Alexander hoche la tête en réponse. Bien sûr qu'il va « faire doucement ». Que ce soit envers les humains ou les animaux, il n'use de la violence qu'en cas d'extrême nécessité. Du moins, bien sûr, en ce qui concerne ses activités civiles – sur le terrain, on n'a pas forcément le temps pour la douceur. Là encore, d'ailleurs, le temps est compté. Celui qui permettrait au jeune homme de rendre le rongeur paniqué à sa propriétaire avant qu'il ne fuie par la fenêtre – ou fasse un arrêt cardiaque. D'autant plus que la position allongée commence à devenir inconfortable et ne rend pas les choses excessivement faciles. Alexander rampe un peu vers l'arrière – hors de question de lâcher ce timbré des yeux, puis se relève lentement pour ne pas effrayer encore plus le petit être lové entre ses doigts. Il n'y a pas trente-six choses à faire. Ouvrant l'armoire du bout du pied, le psychiatre récupère une boîte à chaussure, l'ouvre et verse sans ménagement son contenu sur le plancher – tout cela simplement à l'aide de son coude - avant d'y déposer la boule de poils blanche et de refermer le couvercle. Maintenant, il peut respirer.

    « Je peux rester là ? »

    Ah oui. Il faut aussi s'occuper de celui-là. Le médecin, tout en réfléchissant, va se rallonger à hauteur de son interlocuteur, ce dernier étant toujours fourré sous son lit. C'est probablement la posture la plus étrange dans laquelle Alexander ait jamais discuté, mais peu importe. Au fond, ce gars-là vient de rendre les choses plus simples. Oui, qu'il reste là. C'est ce qu'il y a de mieux à faire. Le blondinet va avoir quelques questions à lui poser, et ce dans les plus brefs délais. Juste, d'abord, en finir avec l'adolescente avant que celle-ci ne croie que son voisin ne parle tout seul.

    « Bien sûr. Je reviens tout de suite. La souris va rentrer chez elle, d'abord. Mais, asseyez-vous sur le lit, vous serez sans doute plus à l'aise... »

    Le médecin se redresse donc en vitesse, prend doucement la boîte dans ses bras, n'oublie pas de fermer la fenêtre – bien que, si cela aurait empêché un chat de sortir, ce genre d'obstacle ne bloquerait certainement pas un humain – et, enfin, se dépêche de rendre la souris à la jeune fille qui, fidèle à son poste, garde toujours la porte. Heureuse et pressée de ramener Chère Souris à la maison, elle se confond en remerciements avant de se hâter jusqu'à sa porte. Alexander, lui, referme la sienne – de porte – et prend le temps de respirer profondément avant de retourner s'asseoir farce au... Euh... Chasseur, squatteur ? Peu importe. Il y a certains sujets dont ils doivent... Discuter. Contact visuel. Sourire. Et, surtout, toujours garder ce calme avenant.

    « J'ai... Quelques petites questions. On va faire simple. Qui êtes-vous ? Pourquoi êtes-vous venu ici ? Et... Pourquoi... Pourquoi avoir attrapé cette souris ? »

    Tout cela commence à rappeler à Alexander ses années d'internat. Celles de psychiatrie. Il se trouve à peu près dans la même situation d'incompréhension que lors de certains entretiens.
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Lun 15 Juil 2013 - 11:43
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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] Tumblr-lzin8vy6fl1qjxl1no4-250_imagesia-com_9v65Lorsque Alexander se relève, le champ de vision de John devient soudain extrêmement réduit. Enfin, il était déjà réduit avant, mais c'est une chose de ne voir qu'une bande réduite et au ras du sol quand dans cette bande se trouve le visage d'un jeune humain, qui a l'air gentil et lui parle doucement, et c'en est une autre lorsque la seule vision disponible est euuuh... le sol, le contenu d'une boite en carton et des pieds. Nettement moins drôle la deuxième vision, John vous le confirme. Et, étant donné qu'il possède une capacité de concentration équivalente à celle d'une mouche ivre... ou plus spécifiquement dans son cas, celle d'un chat, il n'aime pas ça, pas ça du tout; Il lui faut quelque chose à regarder, à chasser, sinon il s'ennuie et s'endort aussi sec.

Les paupières du mutant commencent à s'alourdir d'ennui – et rien de mieux qu'une sieste pour tromper l'ennui, proverbe félin – lorsque son champ de vision s'anime à nouveau. La souris a disparu, mais le monsieur réapparait. Où est passée la souris ? John a le coeur qui bat, et espère que l'inconnu ne lui a pas mangé sa souris, quand même ! Ca ne se fait pas, de piquer la chasse d'autrui !  « Bien sûr. Je reviens tout de suite. La souris va rentrer chez elle, d'abord. Mais, asseyez-vous sur le lit, vous serez sans doute plus à l'aise... » Certes... La question du confort du sol n'a jusqu'alors pas effleuré l'esprit de John, pourtant habituellement le confort est une obsession sous son petit crâne de chat; canapé, coussins, lit, rien n'est trop beau pour lui et son fessier. Il aime son confort et s'étirer paresseusement au milieu des coussins et d'un canapé douillet. Le lit de l'homme serait mieux que la poussière de dessous le lit, pour sur. Alors qu'homme et souris sortent de la pièce, Bandit le chat saute sur le lit du psychiatre, c'est plus pratique sous cette forme, et commence à tapoter le couvre-lit de ses pattes et à tourner pour se faire un nid.

En vain. Non, vraiment, ce lit n'est pas fait pour des pattes à coussinets. Sans s'en rendre compte, John revient à une forme humaine et s'assoit en tailleur sur le lit, n'étant pas du genre à porter des chaussures de toute manière. L'homme est parti avec la souris, et John s'ennuie un peu dans cette chambre déserte. Il commence à regretter sa charmante petite compagne à moustache, son amie la souris, et à chercher, mine de rien, quelque chose à chaparder; c'est plus fort que lui. L'odeur de la peur de la souris flotte encore dans les airs et le mutant n'arrive pas à se concentrer, il ne vole rien, ne bouge pas, jusqu'à ce que Alexander revienne dans la pièce et dans son champ de vision. John réponds à son sourire, et le regarde, interrogateur.« J'ai... Quelques petites questions. On va faire simple. Qui êtes-vous ? Pourquoi êtes-vous venu ici ? Et... Pourquoi... Pourquoi avoir attrapé cette souris ? » Les premières questions sont simples, en effet, et le mutant y répond d'un ton sage, concentré :

« -John. Ou Bandit, mais surtout John. J'avais peur, pas la moindre envie de me faire crier dessus ou arroser, et ça avait l'air tranquille, ici. Comment est-ce que vous vous appelez ? »

Pourquoi avoir attrapé cette souris ? C'est plus dur, mais les réponses se bousculent dans l'esprit de John, sous la forme primaire que prennent ses pensées lorsqu'il est un chat : envie, instinct, chasse, meurtre, pulsion. Difficilement explicable, mais il pourrait toujours l'exprimer, le dire au moins. Il ne le fait pas pourtant : ses yeux bruns s'ancrent à ceux de l'homme, et sa bouche reste close, il est sur ses gardes, malgré le sourire amical, qui lui donne envie de réclamer un câlin, comme il en a l'habitude avec tout le monde. Son instinct lui crie d'être méfiant.

« -Vous êtes psy. »

Ce n'est pas une question, mais une constatation. L'homme est un psy, psychologue, psychiatre, ça ne fait aucune différence pour John, mais il a passé assez d'années en asile pour savoir reconnaître un psy quand celui-ci s'adresse à lui. Ou leurs questions surtout, parce qu'il avait l'air gentil lui, pas comme les hommes en blouses blanches qui passaient leurs journées à lui mettre des chaussures au pied ou à l'enfermer. Mais John a apporté assez de souris à Victoire ou à d'autres pour savoir que la première question n'est jamais pourquoi il l'a apporté. Il n'a jamais la félicitation qu'il désire, mais on ne lui demande jamais pourquoi pour autant. Personne à part les gens de l'asile.

« -Vous allez m'enfermer ? »

La question est craintive, et John observe alternativement son vis à vis, la porte, et la fenêtre, ses petites canines dépassant inconsciemment de ses lèvres: il est en état d'alerte, prêt à s'échapper ou mordre. Il ne retournera pas là haut. Est-ce qu'il doit vraiment s'enfuir ?

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Lun 15 Juil 2013 - 23:47
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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] 566464rpjohn


    « John. Ou Bandit, mais surtout John. J'avais peur, pas la moindre envie de me faire crier dessus ou arroser, et ça avait l'air tranquille, ici. Comment est-ce que vous vous appelez ? »

    Quoi qu'il en soit, ce type-là produit tout du moins un discours cohérent. Prénom, surnom, retour de réponse : pas de problème, ils vont pouvoir discuter. La notion de propriété semble lui échapper quelque peu, mais c'est un problème différent. Alexander craignait que son interlocuteur devienne agressif – après tout, il lui avait purement et simplement volé sa proie. Mais non. Il parle calmement, l'air sage, tranquille, le regard planté dans celui de son vis-à-vis. Et, alors, pourquoi ?...

    « Vous êtes psy. »

    Cette affirmation ne demande pas plus de confirmation qu'elle ne souffrirait de dénégation. Elle est de plus assez... Inattendue. Les pensées du médecin marquent un léger temps d'arrêt, de battement, pourrait-on dire. Et à l'instant même où sa réflexion se réenclenche, Steinberg sait qu'il serait inutile de vouloir nier, puisque son corps a réagi avant qu'il ait pu émettre un son. Si l'inconnu est réceptif – rien qu'un peu – au langage non-verbal, il est peu probable que la crispation soudaine des mâchoires de l'allemand, tout comme l'éclat glacial de son regard, lui ait échappé. Comment, au nom du ciel, comment peut-il savoir ?... La réponse, au fond, n'est pas si compliquée à deviner. Parce que les « psys » développent une manière particulière d'interroger les gens, et qu'à force d'avoir affaire à eux, on finit par les « détecter », en somme.

    « Vous allez m'enfermer ? »

    ...Et ce ne serait pas la première fois, peut-être ? Les yeux de Mr. Chat vont et viennent des deux issues – porte et fenêtre – au médecin. Ça sent le réflexe de fuite. Oh, mais ça ne va pas se passer ainsi... Alexander ne peut pas le laisser partir, pas lui, pas comme ça... Très bien, pas de panique – on a dit pas de panique ! Réfléchis, réfléchis – se montrer rassurant. Tu sais faire ça, Alex, pas vrai ? T'as l'habitude.

    Sans toutefois parvenir à retrouver le sourire assuré qu'il affichait quelques minutes auparavant, le jeune homme se relève souplement pour aller s'asseoir au bord se son propre lit, près de ce fameux John. Faut-il établir un contact physique ? Oui ? Non ? Non. Ils ne se retrouvent déjà qu'à une petite vingtaine de centimètres l'un de l'autre – et s'il prenait cela comme une agression ?

    « Ne paniquez pas. Je ne vais pas vous faire enfermer. »

    Ou du moins pas tout de suite. Cela, l'agent du SHIELD ne peut décemment le dire, mais ne peut s'empêcher de le penser – tout en souhaitant que cela n'arrive jamais. Il n'est pas spécialement pour les internements de longue durée, mais lorsque certains patients deviennent ou sont violents et dangereux... Le champ des solutions se réduit rapidement.

    « Je pense que cela vous ferait plus de mal que de bien. Mais... Vous avez raison, je suis psy. Psychiatre, en fait. Je m'appelle Alexander. »

    Et puis, finalement, après quelques hésitations, le blondinet se décide à poser une main un peu timide sur l'épaule du squatter. Non sans craindre, à vrai dire, une réaction de défense, et prêt à encaisser un éventuel coup – ce ne serait pas le premier qu'il recevrait, loin de là.

    « Vous l'avez déjà été, n'est-ce pas, enfermé ? C'était... Pendant longtemps ? »

    C'est peut-être un sujet sensible. Sans doute. Peut-être vaudrait-il mieux ne pas poser ce genre de questions. Mais il veut, il doit savoir.
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Ven 19 Juil 2013 - 1:08
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John fait un effort sur lui-même, il fait de son mieux; deux traits de son caractère sont en conflits immédiat: son côté câlin et curieux, qui lui donne envie de rester là, puisque le psy est sympathique, affronte dans ce match sans merci sa méfiance et son côté fuyard, instinct de survie naturel d'un chat. Qui va gagner ce match titanesque ? Pour l'instant, le côté civilisé ( ou presque)  et curieux gagne, puisqu'il ne s'en va pas en crachant, mais se tient sur ses gardes. Le mutant ne lâche pas le psy du regard alors qu'il vient s'asseoir près de lui. John ne bouge pas d'un millimètre, mais cette fois-ci, son attention est toute entière concentrée sur l'homme, et sur ce son prochain mouvement, ou ce qui va passer ses lèvres. « Ne paniquez pas. Je ne vais pas vous faire enfermer. » Ils disent tous ça.

Combien de fois un type s'était approché de lui, accroupis, lui avait parlé d'un ton calme et rassurant, comme à une bête furieux, lui proposant même du lait ou autre pour l'attirer...pour finir par l'enfermer, au final. Evidemment, ils vont rarement dire « petit, petit, viens là je vais t'enfermer et mettre des barreaux aux fenêtres et des chaussures à tes pieds. ». Il était parfois naïf, mais il n'était pas non plus bête, il ne serait jamais venu. « Je pense que cela vous ferait plus de mal que de bien. Mais... Vous avez raison, je suis psy. Psychiatre, en fait. Je m'appelle Alexander. » Ah ça, ça lui a pas fait du bien à la caboche, déjà qu'à l'origine il était fou, mais depuis...

John frappa dans ses mains, avec un sourire jusqu'aux oreilles, celui qui fait que Victoire l'appelle Cheshire, en secouant la tête faussement réprobatrice, mais amusée malgré elle. Il avait raison ! C'est un bien psy, un psychiatre, donc. John ne connaît pas trop les différences, pour lui c'est surtout un gros mot, comme un juron qui laisse une très mauvaise impression en bouche. Mais Alexander, c'est très bien ça.

Alexander, puisque c'est à présent son nom, pose doucement sa main sur l'épaule de John, qui a un mouvement instinctif. Pas de sursaut effrayé, pas de réaction violente, non, juste le réflexe félin de chercher la caresser, un peu comme un chat dont le dos suit la main qui le caresse. Il se retient de justesse. Méfiance voyons, méfiance, méfiance. Ne te laisse pas avoir comme ça John; il se force donc à rester immobile et à le fixer, le nez froncé.

« Vous l'avez déjà été, n'est-ce pas, enfermé ? C'était... Pendant longtemps ? » Un éclat malicieux traverse les yeux de John, qui passe une langue pointe sur ses lèvres. L'enfermement, c'est horrible, et cela lui cause encore des cauchemars et frissons rien qu'à y penser, mais l'évasion ? Ca, c'est drôle. Evasion des asiles, des orphelinats, des gamines qui veulent lui mettre des vêtements de poupée, des commissariats de police...C'est sa spécialité, à force de se mettre dans les ennuis, et c'est assez drôle, au final.

« - Ca dépend. Tu parles du temps en tout, ou du temps passé entre deux évasions ? Le premier, depuis toujours, presque, l'autre...jamais très long. Les psys sont nuls pour garder les gens enfermés. Ils croient toujours que des barreaux, une camisole ou une pièce ça suffit. »

Avec enthousiasme, John passe ses jambes sous lui pour s'asseoir en tailleur, avant de s'immobiliser et de relever les yeux vers Alexander, soudain alerté. … John, tu viens de dire au monsieur qu'il est nul. Il grimace:

« -Vous êtes pas nul. Vous avez aidé la souris, n'est-ce pas ? J'essaye de ne pas leur faire de mal, mais c'est plus fort que moi … On ne peut pas être enfermé pour avoir chasser une souris, n'est-ce pas ? »

De la panique dans son regard de nouveau. Il ne veut pas y retourner, plus jamais. Il est bien maintenant, depuis quelques années. Une maison, des amis, plus de psy terrifiants...Qu'à présent un psy apparaisse brusquement sous son nez – okay, c'était le contraire, c'est lui qui était venu chez lui d'après Alexander – cela le rendait un peu confus, et paniqué. C'est son tour de poser sa main sur l'épaule du … psy, pour le regarder avec inquiétude.
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Mer 24 Juil 2013 - 11:23
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    Le dénommé John a tout simplement l'air... Amusé. Le médecin hausse inconsciemment un sourcil, plutôt surpris qu'un homme manifestant de tels signes de panique face à l'éventualité de se retrouver interné semble joyeux à l'idée de l'évoquer. Mais c'est là le charme de ceux que l'on nomme fous : leur parfaite imprévisibilité, parfois couplée à une négligence voire une ignorance totale des normes sociales et sociétales.

    « Ça dépend. Tu parles du temps en tout, ou du temps passé entre deux évasions ? Le premier, depuis toujours, presque, l'autre... jamais très long. Les psys sont nuls pour garder les gens enfermés. Ils croient toujours que des barreaux, une camisole ou une pièce ça suffit. »

    Là, pour le coup, Alexander n'est pas loin de grincer des dents – et de répliquer que si, dans la plupart des cas, ce genre de mesures sont largement efficaces. Et pas toujours nécessaires, d'ailleurs. Non pas qu'il ait pris la remarque personnellement, mais en tant que professionnel... C'est vaguement blessant. Et cela le serait sans doute bien plus s'il n'avait pas appris, au fil du temps, à passer outre ce genre de remarques.

    « Vous êtes pas nul. Vous avez aidé la souris, n'est-ce pas ? J'essaye de ne pas leur faire de mal, mais c'est plus fort que moi… On ne peut pas être enfermé pour avoir chasser une souris, n'est-ce pas ? »

    Panique et confusion. C'est à peu près tout ce que peut déceler le psychiatre concernant le ressenti de John. Panique, parce que son regard exprime à lui seul ses angoisses et sa volonté de fuir. Confusion, parce que malgré cela, l'homme a posé sa main sur l'épaule de l'homme qui l'effraie. Alexander le fixe un instant, une ébauche de sourire aux lèvres. Ce sont les réactions de ce type-là qui rendent, à ses yeux, certains de ses patients si diablement et incompréhensiblement attachants.

    « Bien sûr que non, on ne peut pas être enfermé pour cela. En revanche, vous êtes entré sans permission chez autrui et avez volé la souris d'une petite fille. Ça, au regard de la loi, c'est condamnable. »

    La mine de l'allemand est devenue plus sévère. Il ne sais pas, mais absolument pas quoi faire de cet énergumène. Il est intéressant. Condamnable, mais attachant. On ne peut décemment pas le laisser disparaître dans la nature, surtout avec des antécédents psychiatriques conséquents mais inconnus. Pour l'instant, il faut qu'il reste. Et surtout, quoi qu'il arrive, garder un œil sur lui. Alexander profite du face-à-face pour planter littéralement son regard dans celui de... de l'évadé, on peut le dire.

    « Je ne vous ferais pas arrêter, ni interner. Vous pouvez rester ici un moment. Mais n'entrez plus chez les gens sans permission, c'est tout ce que je vous demande. Ah, d'ailleurs, ne sautez pas par la fenêtre. »

    Il les connais, ces gens-là. Il en serait capable. L'agent du S.H.I.E.L.D soupire. Le bon sens voudrait qu'il conduise son vis-à-vis au centre de soins le plus proche – on n'est pas enfermé pour rien – mais cette idée lui répugne, car l'homme ne semble réellement pas agressif le moins du monde. Et, parce qu'ils ne savent rien de l'autre et que ce n'est pas vraiment une chose que le docteur apprécie, l'interrogatoire reprend. Avec un peu de chance, la confiance viendra, et l'internement, on en reparlera.

    « Vous avez un chez-vous – une maison, un appartement ? Un métier – quelque chose qui vous rapporte de l'argent ? »
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Jeu 1 Aoû 2013 - 23:58
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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] Tumblr_mp0g4vu8ji1rwu12co6_250 John attend son sort, la sentence qui va franchir les lèvres du psychiatre; s'il était sous forme féline, nul doute que le chat roux se tiendrait assis, très droit, les pattes avant bien rangées sagementre devant lui, les pupilles dilatées et les oreilles tendues droit en direction de Alexander. Curieux comme tout, un peu inquiet, prêt à déguerpir, mais avide de saisir.... quoiqu'on lui tende : sardine, jouet, gentillesse, promesse. En attendant le mutant rend son regard à Alexander, se mord la lèvre inférieure de son petit croc. Peut-être que l'homme n'a vraiment pas bien pris sa remarque précédente ? La franchise habituelle de John ne la regrette absolument pas, mais l'instant que prend le psychiâtre avant de lui répondre se transforme, en temps chat, jusqu'à ce qu'une ombre, un spectre de sourire à peine éclaire le visage de l'hôte. Cheshire lui rend spontanément cette esquisse de sourire, mais au centuple, avant même que le psy rouvre la bouche: voilà qui s'annonce bien !

« Bien sûr que non, on ne peut pas être enfermé pour cela. En revanche, vous êtes entré sans permission chez autrui et avez volé la souris d'une petite fille. Ça, au regard de la loi, c'est condamnable. » Une lueur de peur passe dans le regard de John, et il s'accroche à l'épaule de Alexander. Pourquoi est-ce qu'il ne court pas se planquer en haut de l'armoire, ou sous le lit, c'est un vrai mystère: pas la prison. Il y a déjà été, des séjours fort brefs ( encore plus facile de s'évader d'une cellule que d'un asile ) mais toujours ignobles. La puanteur, surtout, et puis l'emprisonnement, John ne supporte pas. Alors quoi ? Il doit sortir et deman la permission de re rentrer ? Ce n'était pas de sa faute, la souris était trop belle, trop vivante, trop appétissante pour qu'il réfléchisse plus de trente seconde à gratter à la porte avec politesse avant d'entrer. La mine sévère de Alexander ( il déteste les gens qui crient, et ce genre de tête préfigure souvent des cris, qu'importe que le psychiâtre soit plus vieux que lui ) le déstabilise, et, bouche entrouverte, John n'ose plus parler.

« Je ne vous ferais pas arrêter, ni interner. Vous pouvez rester ici un moment. Mais n'entrez plus chez les gens sans permission, c'est tout ce que je vous demande. Ah, d'ailleurs, ne sautez pas par a fenêtre. » On respire mieux chez le matou sous forme humaine.

"D'habitude ils me font entrer, mais là...la souris, vous comprenez ?" Non sans doute qu'il ne comprend pas, mais l'instinct de chasse, ça ne s'explique pas; John fait un vague geste de la main, penche la tête, merci beaucoup, c'est oublié. Pourquoi est-ce qu'il ne sauterait pas par la fenêtre ? S'inquièterait-il pour lui ? Il hausse les épaules, laisse son regard se perdre par la fenêtre. "C'est gentil, mais je ne me fais pas mal. Enfin, pas trop." Parce que les chats ça ne retombe pas forcément sur leurs pattes. John avait d'un côté une très forte capacité à se faire mal, et de l'autre à en guérir vitesse grand v. Alors il s'en fichait.

« Vous avez un chez-vous – une maison, un appartement ? Un métier – quelque chose qui vous rapporte de l'argent ? » Oui. Oui et re oui. John acquiesce tranquillement, dodeline de la tête plutôt même, rassuré par le tour prit par la conversation. Les questions sont banales, et il connait les réponses.

"J'ai un appartement, et de toute façon Victoire m'héberge quand je veux, sauf si son cousin est là, il n'aime pas que je sois avec elle."


Le mutant fait une grimace éloquente; il déteste le cousin, et celui-ci le lui rend bien. C'est la guerre dès qu'ils sont dans la même pièce, voire la même maison : c'est échange de crachats et de jets d'eau dès que Victoire a le dos tourné. Pour pas que Alexander s'imagine des choses, il précise, presque ronchon :

"Je ne fais pas de mal, mais môsieur n'aime pas les chats."


John hausse les épaules et passe une main dans sa tignasse ébourriffée, une moue pas si désolée que ça sur les traits. Okay, il n'a pas vraiment fait des efforts pour faire passer leur antipathie immédiate. Mais l'autre est méchant, ne sait pas s'amuser, ni faire de bonnes gratouilles ! Qu'est-ce qu'il peut lui après ! La deuxième question atteint son cerveau, et il ajoute d'un ton tranquille.

"Je danse, le soir. En échange, on me paye, même si je vois pas pourquoi. Ca m'amuse, moi."


Bien, à présent ils étaient ex eaquo. Psy vs danseur. Cet appartement vs un autre chez soi. Un point partout. John effleure son menton poilu du dos de la main, songeur, c'est à lui de poser des questions, non ? Oui, mais quoi ? La plus importante d'abord, ce qui lui passe par la tête ensuite.

"Vous aimez les chats ? Pourquoi vous êtes un psy si vous n'enfermez pas les gens ? "

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Lun 5 Aoû 2013 - 0:16
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    Le chasseur de souris semble s'être calmé. Alexander peut donc se rassurer : il a bien cru que son interlocuteur allait faire une crise de panique, à se crisper d'une telle manière que le psychiatre jurerait que son épaule est marquée de cinq marques rougeâtres et arrondies - comme de légers sourires. John a l'air tranquille et souriant, certes. Mais le picotement laissé par la poigne de l'intrus rappelle au médecin que les choses sont loin, très loin d'être gagnées...

    « J'ai un appartement, et de toute façon Victoire m'héberge quand je veux, sauf si son cousin est là, il n'aime pas que je sois avec elle. Je ne fais pas de mal, mais môsieur n'aime pas les chats. »

    Ok. Bon, au moins, il n'est pas à la rue. Cela dit, le médecin ne sait pas vraiment comment interpréter la dernière phrase. Est-ce qu'il se promène habituellement avec un chat, voire une ribambelle de matous ? Est-ce qu'il se comporte réellement comme un chat ? Pas grand-chose à tirer de tout cela. Et... Victoire ? Qui est Victoire ? Bah... Peu importe.

    « Je danse, le soir. En échange, on me paye, même si je vois pas pourquoi. Ça m'amuse, moi. »

    De mieux en mieux. Alexander marque un temps d'arrêt, à mi-chemin entre le rire et... Et il ne sait lui-même pas quoi, quelque chose comme – Wait, what ? A tous les coups, au vu de sa capacité d'attention – pas sûr que les chorégraphies prévues à l'avance soient son truc, il doit être danseur dans un bar, ou une boîte quelconque... Mais il a visiblement manqué deux ou trois petites choses niveau emploi... Est-ce qu'il est administrativement déclaré ? Sachant qu'il est probablement considéré comme en cavale ? - bon sang Alex, ce n'est pas en réfléchissant de cette manière que tu comprendras le type assis face à toi.

    « Vous aimez les chats ? Pourquoi vous êtes un psy si vous n'enfermez pas les gens ? »

    Les chats ?

    Le médecin renvoie un large sourire à son vis-à-vis. Là, il est sûr de marquer un point – d'autant que cela compte visiblement beaucoup pour ce visiteur à l'esprit... Disons, particulier.

    « On peut dire ça, oui. Je n'ai pas de chat ici, mais quelques errants finissent parfois sur le rebord de ma fenêtre. Je les laisse se promener dans l'appartement, ça ne me dérange pas. Je ne vois pas trop comment expliquer ça, mais... On ne peut pas déprimer lorsque on est avec un chat, vous voyez ? »

    Bon. Ça, c'était la question facile. Et encore, s'il avait été tout à fait honnête, le blondinet aurait répondu : « Mais je suis fanatique des chats ! » Le docteur tapote le rebord du lit du bout des doigts. Maintenant, il faut espérer que l'évadé soit réceptif à ses paroles et qu'il ne se comporte pas comme un fichu paranoïaque.

    « Le but des psychiatres ne devrait pas être d'enfermer les gens. Certains choisissent peut-être cela par facilité, mais tous n'agissent pas comme ça. C'est parfois justifié, mais complètement inutile si ordonné sans raison. La psychiatrie, ce n'est pas vraiment une histoire de maladie et de traitement, ni d'enfermement... Je pense. Moi, j'essaye surtout de comprendre. Et c'est... Difficile. »

    Le docteur Steinberg lève les yeux vers son plafond – lambrissé blanc, plutôt joli, à vrai dire. A coup sûr, il vient de perdre son interlocuteur au milieu de ses explications. Il l'espère, d'une certaine façon. Parler psychiatrie, surtout de la profession en elle-même, avec des patients – ou, dans le cas présent, avec de potentiels patients, l'a toujours mis mal à l'aise.
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