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♫ I'm sexy and I know it ♪ [PV : Z. Cathleen Fitzgerald]

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Dim 4 Mai 2014 - 18:45
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« ♫ I'm sexy and I know it ♪ ║ Cathleen & Fandral »


C'était une journée plutôt tranquille. Pour une fois, je m'étais accordé une grasse matinée que j'estimais bien méritée, après avoir laissé Azraël me taper sur les nerfs toute la soirée avec ses fichus dessins animés et même une grande partie de la nuit. J'avais même fini par somnoler sur le canapé pendant une bonne heure, avant de me traîner lamentablement jusque dans mon lit. Enfin bon bref, ce n'est pas vraiment le plus important, dans cette histoire.
Je m'étais donc levé pour aller prendre une douce tranquillement, avais avalé à la va-vite de quoi me remplir l'estomac jusqu'au déjeuner, et avais passé le reste de la matinée à faire... Strictement rien. A part peut-être jouer le chat pacha étalé sur des coussins qui paresse sans aucune honte. Eh, d'habitude je passe mon temps à courir tout New York à la recherche de mes compagnons d'armes, j'ai bien le droit de me détendre de temps en temps ! ... Même si penser qu'ils pourraient peut-être se trouver quelque part à Asgard, en fâcheuse posture, ne me rassurait pas vraiment... Si seulement je pouvais y retourner, bon sang... ! Ceci dit, déprimer n'aide en rien.

Midi arrivé, je déjeunai rapidement, et enfilai rapidement ma veste pour filer dehors. Et ce le plus vite possible pour empêcher mon charmant colocataire de me coller une quelconque course à faire dans les pattes, ou de me faire une réflexion sortie de je ne sais où. Ah je l'adore, ne vous méprenez pas... Mais il y a des moments où il me tape sur les nerfs, quand bien même je suis une personne plutôt patiente. Encore une fois, je m'éloigne du sujet, passons.

Le temps était vraiment superbe. Un grand soleil brillait haut dans un ciel sans nuages, une légère brise jouant dans mes mèches blondes. C'est ce genre de temps qui me donne envie de sortir vagabonder. Bon, l'idéal serait les plaines d'Asgard, et j'avoue que ce serait encore mieux, presque parfait, si je pouvais monter mon cheval, mais là... Je devais me contenter d'une promenade à Manhattan. Mieux que rien... D'ailleurs, je préférais aussi ne pas penser à ce qui avait pu arriver à ma fidèle monture, au milieu de tous ces Géants des Glaces. C'est que j'y tiens, à cette bête...

Je laissai échapper un profond soupir tout en marchant au milieu de la foule, passant à côté des gens sans vraiment les regarder. Les mains dans les poches de ma veste, je marchais complètement au hasard, sans me préoccuper de ma destination. Je voulais juste me vider l'esprit.
Cependant, une silhouette accrocha mon regard, à quelques mètres de moi, sur ma gauche, de l'autre côté de la rue. Je m'arrêtai, faisant ronchonner un certain nombre de Midgardiens au passage, et esquissai un sourire en reconnaissant la demoiselle.
Ni une ni deux, je traversai la route un peu à l'arrache, m'approchai silencieusement dans le dos de la jeune fille, et tapotai sur son épaule, affichant un grand sourire.

- Hello Cathleen ! Alors, on prend l'air, belle demoiselle ?
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Lun 5 Mai 2014 - 22:34
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Fandral ∞ Z. Cathleen Fitzgerald
Le réveil sonnait depuis quinze bonnes minutes déjà et je n’avais pas décollé ma tête de l’oreiller, trop engourdie par les dernières traces du sommeil qui peinaient à me quitter. Hier soir, j’avais terminé le travail tard. Ou plutôt tôt ce matin, devrais-je dire. Le petit restaurant/bar dans lequel je travaillais avait fermé ses portes à une heure avancée de la nuit et, comme j’habitais juste au-dessus du petit établissement, j’avais été chargée de m’occuper de la fermeture. Une fois de plus. Ce n’était pas que cela me dérangeait vraiment dans le fond ; je comprenais tout à fait que mes collègues puissent vouloir quitter le travail un tout petit peu plus tôt, toutefois je n’aurais pas dit non à un petit coup de main. Toujours sur la réserve, il m’était difficile de communiquer avec qui que ce soit, chose que j’étais obligée de faire pour annoncer la fermeture du restaurant. C’était d’une  voix faible et tremblante que j’avais demandé aux derniers clients de quitter les lieux. Les habitués – un peu plus joyeux que d’habitudes – m’avaient souris de manière compatissante, ayant pleinement conscience que j’étais victime d’une timidité maladive, alors que les clients irréguliers m’avaient regardée avec un air moqueur et avaient ricané face à mon malaise. Autant vous le dire tout de suite, je m’étais empressée de fermer les portes du restaurant et de passer un coup de balais au sol pour pouvoir rentrer chez moi et me cacher sous mes couvertures. Je m’étais morfondue une bonne partie de la soirée, me rappelant sans cesse des regards moqueurs qui m’avaient été adressés avant de finalement trouver le sommeil vers quatre heures du matin.
Mon réveil était programmé pour sonner tous les matins – sauf le week-end – à huit heures précises. Sauf que je n’avais pu me reposer convenablement en seulement quatre heures. Encore prisonnière des bras de Morphée, il m’était bien difficile de ne serait-ce que lever mon bras pour abattre ma main sur l’objet infernal produisant une sonnerie si stridente qu’elle me vrillait les tympans. J’eus tout juste la force de soulever mon oreiller d’une main pour enfouir mon visage en dessous pour tenter de rendre plus supportable le bruit qui emplissait ma petite chambre. En vain. Ce fut vêtu d’un t-shirt trop large ayant appartenu à mon père ainsi que d’un short sans formes que je me levai, quittant à regret le confort de mon lit. Titubant quelque peu, je pris la direction de la cuisine ouverte sur la pièce à vivre pour chercher quelque chose à me mettre sous la dent. Ouvrant distraitement la porte du petit frigo dont j’étais l’heureuse propriétaire, je pus constater qu’il ne me restait qu’une bouteille de lait et quelques morceaux de fromages à l’allure douteuse. Je plissai le nez en attrapant la bouteille de lait, ignorant soigneusement les fromages. Je bus une gorgée de lait, avant de recracher le contenu la bouteille dans l’évier. Urgh … A priori le lait n’était plus bon non plus. Grimmaçant, je balançai la bouteille en plastique dans la poubelle puis ouvris un placard dans lequel je trouvai un paquet de biscuit au chocolat non-entamé. Après avoir vérifié la date de consommation sur le dos du paquet, je décidai d’en faire mon petit-déjeuner et m’empressai d’engloutir le contenu du paquet avant de me vautrer sur le canapé en face de la télévision.

J’avais pourtant des choses à faire ; comme partir en centre-ville en quête de mets pour remplir mon frigo et mes placards qui étaient tristement vides. Mais mon manque de sommeil de la nuit précédente se faisait sérieusement ressentir et je n’avais pas la force de me lever. Peut-être qu’après un petit somme sur le canapé, je serais plus en forme pour sortir un peu plus tard dans la journée … Je ne mis d’ailleurs pas longtemps à sombrer, laissant ma tête retomber sur les coussins du dossier. Lorsque je rouvris les yeux, il était midi passé. J’avais donc bien roupillé entre neuf heures environ et l’heure qu’il était à présent. Je grimaçai, n’ayant pas vraiment l’habitude de paresser de la sorte. Il fallait que je m’active ; je n’avais même pas de quoi manger ce midi et la faim commençait à pointer le bout de son nez, je la sentais au creux de mon estomac. Soupirant, je m’extirpai maladroitement du fauteuil pour aller dans ma petite chambre et m’habiller simplement. Je jetai mon t-shirt trop large et le short sans plus de cérémonie pour revêtir un haut sombre et un jeans aux teintes plus claires, presque délavé.
Ceci fait, je me mis en quête de mon téléphone portable qui avait glissé sous le lit et m’emparai de mon sac à main qui se trouvait au pied dudit lit. Ce fut donc munie de mon nécessaire pour faire les courses que je me dirigeai d’un pas décidé vers la sortie de mon petit studio pour en sortir, attrapant mes clefs au vol. La porte verrouillée, je descendis les escaliers rapidement pour rejoindre le monde extérieur. Une fois dehors, je m’empressai de prendre la route qui menait aux magasins que j’avais l’habitude de fréquenter. Je ne mis pas longtemps à parvenir à destination, et fis donc mes emplettes assez vite, sachant pertinemment ce dont j’avais besoin. Ma tâche achevée, je pris la liberté de déambuler un temps dans les rues de New-York, mes courses coincées dans mes bras. Je regardai les vitrines distraitement avant de m’arrêter devant une qui présentait une robe à mon goût ; tissu fluide avec un imprimé fleuri. Oui, cela me plaisait mais un coup d’œil à l’étiquette du prix m’indiqua rapidement qu’elle n’était pas dans mes moyens. Soupirant, je m’apprêtai à repartir lorsqu’une voix familière m’interpela. Surprise, je me tournai vivement vers le propriétaire de ladite voix et pus voir un visage qui m’était tout aussi familier.
« Hello Cathleen ! Alors on prend l’air, belle demoiselle ? »
Sa remarque colora légèrement mes joues alors que je lui adressai un timide sourire pour le saluer. J’ajustais mon emprise sur mon sac de courses, me balançant d’un pied sur l’autre. J’avais beau connaître le jeune homme qui s’était avancé vers moi, je n’en restais pas moins mal à l’aise quand je devais interagir avec quelqu’un d’autre. Je baissai donc les yeux, sentant un nœud se former dans ma gorge alors que je m’apprêtai à parler.
« S-salut … commençai-je d’une petite voix. J’avais quelques courses à faire et il fait beau donc … Oui, on peut dire ça. Je suppose. »
Je m’interrompis quelques secondes, me rendant compte que j’avais probablement trop parlé, que ce que j’avais dit n’intéressait probablement pas mon interlocuteur.
« Enfin … Rien de bien intéressant en somme. Comment vas-tu, Fandral ? Cela fait un moment que tu n’es pas venu au restaurant, hm … »
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Ven 9 Mai 2014 - 12:56
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« ♫ I'm sexy and I know it ♪ ║ Cathleen & Fandral »


Décidément, elle était adorable cette jeune Midgardienne. Il est vrai que j'aime bien jouer de mes charmes, mais étrangement et bien qu'elle était loin d'être laide, je n'avais pas envie de m'amuser à ce petit jeu-là avec elle. D'une parce que vu ses réactions elle n'avait manifestement absolument pas l'habitude qu'on se comporte comme ça avec elle, et de deux parce qu'elle me donnait l'impression d'être... Un petit poussin égaré que je me devais de prendre sous mon aile. Ceci étant dit, ça ne m'empêchait pas de placer une ou deux remarques par-ci par-là, histoire de la faire rougir ou de la gêner un peu... Enquiquiner mon monde a toujours été l'un de mes passe-temps préférés, on ne se refait pas, que voulez-vous ! Et puis ce n'était jamais bien méchant, je ne suis pas un mauvais bougre.

D'ailleurs, en la voyant raffermir sa prise sur son sac d'emplettes, je me permis de prendre ce dernier, sans réellement lui demander son avis, glissant un simple : "Laisse-moi t'aider avec ça." Après tout, je pouvais soulever jusqu'à trente tonnes, alors un truc de ce genre... Ca ne pesait absolument rien pour moi. Je levai brièvement les yeux vers le ciel, souriant toujours légèrement, avant de reporter mon attention sur mon interlocutrice.

- C'est vrai qu'il fait beau aujourd'hui, oui. Tu as raison de vouloir profiter un peu du soleil, ça ne peut faire que du bien. Et je vais bien, je te remercie. Je te retourne la question, d'ailleurs. Avec le contexte socio-politique de Midgard ces derniers temps, même les personnes considérées comme normales par le gouvernement avaient parfois tendance à déprimer, j'avais fini par le constater par moi-même à force de vivre ici. Alors j'ignorais si Cathleen était une Mutante ou non, tout comme elle ignorait que j'étais un Asgardien, mais je souhaitais qu'elle reste loin de tout ça, pour son propre bien. Mais comme d'habitude, je ne laissai rien paraître de mes inquiétudes, reprenant la conversation sur le même ton enjoué qu'auparavant. J'ai été très occupé ces derniers temps, je n'ai pas eu le temps de passer, en effet. Mais que dirais-tu d'aller prendre un petit café quelque part, histoire de papoter un peu ? Je suis sûr que tu as des choses intéressantes à me raconter !
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Sam 10 Mai 2014 - 13:58
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Fandral ∞ Z. Cathleen Fitzgerald
Cela faisait un moment que je n’avais pas eu l’occasion de bavarder quelques minutes avec qui que ce soit et le fait que ce soit sur Fandral que je tombe aujourd’hui était loin de me mettre de mauvaise humeur, bien au contraire même. Je n’étais pas du genre très sociable, mais l’homme blond qui se tenait en face de moi était l’une des rares personnes avec qui parler ne me posait pas un réel problème. Un brin dragueur, sa première approche m’avait d’abord incroyablement gênée avant que je ne me rende compte qu’il n’avait pas de mauvaises intentions, qu’il ne se moquait pas de moi. Toutefois, timide comme je l’étais je n’aurais pu répondre à ses avances même si j’avais été intéressée. Fandral n’était clairement pas mon type d’hommes, mais il n’en restait pas moins fort sympathique. Chaleureux et drôle, il était de ces personnes qui n’avaient que faire de savoir si vous étiez timides ou non ; il s’intéressait à vous et, si son attention était mal venue, il savait se retirer. Pour ma part, j’appréciais le fait qu’il n’hésite pas à venir me voir lorsqu’il m’apercevait dans la rue, comme aujourd’hui, pour venir bavarder avec moi. Ca me réchauffait le cœur et je ne pouvais m’empêcher de le suivre dans son élan de bonne humeur. Il était vraiment un bon ami et je me sentais à l’aise avec lui, chose qui n’était pourtant pas courante. Enfin, ce n’était pas comme si je m’en plaignais. Bien au contraire même, passer un peu de temps – même cinq minutes à bavarder dans la rue – avec le blondinet était toujours un véritable plaisir.
« Laisse-moi t’aider avec ça. »
Quel gentleman ! Il ne me laissa même l’occasion de protester, il avait déjà pris mon sac de commission entre ces bras. Je lui adressai un sourire reconnaissant, laissant mes bras retomber le long de mon corps. Je n’avais donc plus rien à tenir contre moi, à part mon sac à main que j’avais coincé sous mon bras. Je frottai distraitement mes mains contre le tissu de mon jeans. Mon regard dériva sur le bout de mes chaussures – des petites ballerines noires toutes simples – alors que je me tortillais, un peu mal à l’aise, ne sachant trop quoi dire pour lancer une discussion quelconque cependant ce n’était pas une chose facile pour moi ; en plein milieu d’une rue, alors qu’on venait juste de se retrouver. Fort heureusement Fandral me sauva la mise, enchaînant automatiquement sur le sujet du beau temps.
« C’est vrai qu’il fait beau aujourd’hui, oui. Tu as raison de vouloir profiter un peu du soleil, ça ne peut faire que du bien. Et je vais bien, je te remercie. Je te retourne la question, d’ailleurs. »
Comment j’allais ? Eh bien. Je ne saurais trop que lui répondre. Sur le plan physique, tout allait pour le mieux. J’étais payée, je ne manquais de rien, je n’étais pas malade. Je n’avais vraiment pas à me plaindre. Il y avait bien plus malheureux que moi ; je n’étais pas victime d’une quelconque maladie incurable, je n’étais pas sans le sou … J’avais donc tout ce dont j’avais besoin pour subvenir à mes besoins. Toutefois, mentalement je n’étais pas au mieux. Je me sentais constamment lasse de ce qui m’entourait, je n’avais vraiment envie de rien. Je me levais le matin sans la moindre conviction, encore fatiguée même si j’avais dormi presque plus de huit heures, et j’effectuais les corvées de manière machinale. Ouaip, je n’étais pas au top de ma forme … Mais cela ne valait vraiment pas le coup que j’aille me plaindre auprès de Fandral ; il y avait beaucoup mieux à faire par cette belle journée. Aussi, armée de mon plus beau sourire m’empressai-je de le rassurer.
« Je vais bien, merci .. ! »
Je ne développai pas plus, n’ayant guère envie de m’attarder sur ce sujet-là. Je ne savais trop quoi faire, toujours aussi peu à l’aise avec les autres mais tout de même quelque peu détendue par le fait que ce soit une bonne connaissance qui soit à mes côtés. Je jetai d’ailleurs un coup d’œil rapide à ma dite connaissance, qui avait de nouveau reprit la parole.
« J’ai été très occupé ces derniers temps, je n’ai pas eu le temps de passer, en effet. Mais que dirais-tu d’aller boire un café quelque part, histoire de papoter un peu ? Je suis sûr que tu as des choses intéressantes à me raconter ! »
Intéressant … Tout était relatif. Je ne menais pas une vie exceptionnelle, je suivais une routine quotidienne qui n’avait rien d’extraordinaire. Je n’étais pas une de ces personnes dont on entendait constamment parler aux informations, je ne possédais pas de don qui me faisait sortir du lot. Je n’étais que moi, Zooey Cathleen Fitzgerald, une simple humaine qui n’avait rien de bien passionnant à raconter. Toutefois, pour ne pas ternir l’entrain dont faisait preuve et me contentai d’hocher la tête, l’ombre d’un sourire étirant le coin de mes lèvres.
« Avec plaisir. Et je t’invite. Suis-moi, il y a un café qui a l’air sympathique dont j’ai entendu parler ; il n’est pas très loin d’ici. »
Et sans plus attendre, je tournai les talons rapidement pour me mettre à marcher d’un pas souple et mesuré le long de l’avenue. J’avais entendu parler d’un établissement aux allures un peu rétro qui faisait fureur en ce moment ; j’avais eu envie de m’y  rendre depuis un moment, mais seule je n’avais jamais osé y mettre les pieds. Le fait que Fandral m’accompagne aujourd’hui était donc une aubaine. Sur le chemin, je ne me retournai même pas pour voir si le blond me suivait, entendant très nettement ses foulées derrière moi. Ce ne fut qu’une fois arrivés à destination que je me tournai à nouveau vers lui, l’air assez sérieuse, après avoir jeté un rapide coup d’œil à l’intérieur à travers la vitrine du café.
« Je crois qu’il n’y a plus de places à l’intérieur. J’espère que la terrasse ne te dérange pas. »
Les rumeurs au sujet de ce nouvel établissement n’avaient donc pas mentis ; il était très populaire et cela se voyait. Les gens semblaient avoir du mal à circuler à l’intérieur et, en terrasse, il ne devait rester qu’une table ou deux de libre. Droite comme un ‘’i’’ à côté du jeune homme, je lui laissai l’entière liberté de choisir la table que nous occuperons pour bavarder un temps.
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Sam 17 Mai 2014 - 22:20
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« ♫ I'm sexy and I know it ♪ ║ Cathleen & Fandral »


Je dois bien avouer que de temps en temps, ça fait du bien de se retrouver en face d'une personne qui ne sait rien ou presque de soi-même. C'est une sensation qui a un je ne sais quoi de... Rafraîchissant. Cathleen ignorait tout de moi, hormis mon prénom. Voilà tout ce qu'elle possédait, un simple patronyme. Qui aurait très bien pu être considéré comme un surnom à ses yeux, puisqu'il est vrai que les Midgardiens ne portent pas ce genre de noms-là... Mais honnêtement je n'avais pas encore réfléchi aux éventuels noms d'emprunts que j'allais bien pouvoir m'inventer pour circuler plus "normalement" parmi les Humains. Et puis je n'en voyais pas encore l'utilité, alors pourquoi me casser la tête ? J'aviserai en temps voulu.

J'eus un sourire. Cathleen le petit poussin semblait désoeuvrée sans son sac de courses entre les bras, et j'avoue que ça m'amusait. Si seulement ça suffisait à la mettre dans l'embarras, bon sang, elle n'était pas sortie des ronces ! Mais passons.
Sa réponse à ma question fut brève. Quelques mots qui auraient pu paraître expéditifs, si je n'avais pas connu la nature timide et réservée de mon interlocutrice. Je ne comprenais pas comment on pouvait avoir autant de mal à se mêler aux autres. Certes, il peut arrive que l'on soit cruels entre nous -à Asgard les choses étaient plus ou moins pareilles, alors j'estime que je sais de quoi je parle- mais ce qui fait un peuple est sa capacité à rester soudé, non ? Qu'avait-elle donc à craindre... ? J'eus un léger soupir en songeant à Loki. D'après ce que j'avais compris, le fait que Volstagg, Hogun, Sif, et même la plus grande majorité des Asgardiens, l'aient tenu sur le carreau avait suffi à le rendre mortellement amer et rancunier. Soudainement, je comprenais mieux ce que Catheleen pouvait redouter.

C'est d'ailleurs sa voix qui me tira de mes réflexions silencieuses. Non mais... De quoi parlait-elle, là ? ... Ah oui, le café ! Dieux, il fallait vraiment que je me rassemble et que j'arrête de divaguer comme ça... Ce n'était pas franchement poli pour elle.
J'emboîtai donc le pas à la demoiselle, sans vraiment me préoccuper de l'endroit où elle m'emmenait. Mon sens de l'orientation n'était pas un concept abstrait, et j'étais capable de retrouver le chemin e la maison assez facilement. Alors je m'en moquais un peu de là où j'allais atterrir.

Finalement, nous arrivâmes devant un petit café, dans lequel je ne m'étais jamais arrêté auparavant, mais que j'avais déjà aperçu une fois ou deux, si ma mémoire était bonne. Et comme je ne suis pas infaillible... Vous voyez le tableau, quoi.
Je hochai la tête pour toute réponse à l'interrogation de Cath'. Non, ça ne me dérangeait pas. Pourquoi est-ce que ça m'aurait dérangé ? A Asgard, je passais mon temps à manger dehors, quand je le pouvais. Mais enfin, ça elle ne pouvait pas le savoir.

Sans plus attendre, je lui indiquai une table juste assez grande pour nous deux, et allai m'y asseoir, posant le sac de courses de la jeune femme en bout de table, de façon à être sûr que personne ne viendrait farfouiller dedans ou même le faucher au vol, invitant ma compagne du moment à s'installer à son tour.
Le serveur arriva rapidement, et je commandai un simple café. Je n'avais pas envie de plus, surtout quand je pensais à ce qui m'attendait encore dans le frigo, à l'appartement. ... Enfin, en espérant qu'Azraël n'ait pas tout goinfré comme un sauvage ! Mais revenons-en à nos moutons, ou pour être plus exact, à notre demoiselle.

- Tu sais, je n'ai pas l'impression que tu sortes beaucoup, sans vouloir te vexer. Il y a tellement à faire, pourtant ! Certains endroits sont très sympas, je pourrais t'y emmener si tu veux, un de ces quatre. Ca me ferait sortir un peu, aussi.

Non pas que je manquais d'occasions de le faire, mais en général je profitais de mon temps libre pour courir après mes compagnons d'armes, que j'espérais eux aussi à Midgard... Ce qui n'était pas franchement ma définition d'une bonne soirée.
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