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Les informations sont la clé [Pv Allen]

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Mer 4 Juin 2014 - 17:08
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J’étais assis à mon bureau, une grande pièce de métal qui aurait nécessité l’usage de poulies, de palans ou de bras très costauds pour le déplacer si mon pouvoir ne m’avait permis de le faire bouger d’une simple pensée. La pièce dans laquelle je me trouvais était constituée principalement de meubles en acier, fer, cuivre, ou autre ; peu importait pourvu qu’il s’agisse de métal. On dit du métal que c’est une matière froide, inflexible, alors qu’il possède une pulsation propre, une douceur que les fourrures les plus drues ne parviendront jamais à égaler. J’aime en être entouré, sa présence m’aide à me détendre, et à me concentrer. La nuit était tombée depuis quelques heures déjà, mais honnêtement, je n’y prêtais guère attention, trop occupé à lire un livre sur la couverture duquel on pouvait observer en gros caractères d’imprimerie, « Le Prince ». Machiavel était peut-être mort depuis bien longtemps, mais certaines de ses œuvres restaient d’actualité, ce que de trop nombreux jeune oubliaient ces derniers temps. Cela ne fait jamais de tort de relire ses classiques.

J’attendais l’arrivée de l’un de mes lieutenants que je n’avais plus vu depuis un certain temps ; peut-être aurait-il des informations sur les plans prochains du gouvernement en matière de combat contre les Mutants. Ou n’importe quelles autres nouvelles, mais j’avais grand besoin d’informations pour préparer la prochaine vague  d’assauts contre la Purge et ses représentants. Comment savoir quel pion jouer si on ne connait qu’une partie de l’échiquier ?

Quand on frappa à la porte du bureau, je cachai mon envie de crier « entrez ! » et attendis quelques secondes afin de calmer mon enthousiasme. Un général doit toujours être calme devant ses subalternes, au risque de ne pas être pris au sérieux. Et puis, j’avais largement passé l’âge de sauter en bas de ma chaise pour courir ouvrir une porte, même si ce n’était pas l’envie qui m’en manquait. Je trouvai le point d’équilibre entre le calme et la rage qui était la clé du vrai pouvoir, et je fis pivoter les portes afin que Crimson Poison puisse entrer et m’aider à combler les lacunes dans mes plans. J’avais l’air calme et posé, assis sur ma chaise, et je ne me levai pas pour saluer le jeune homme. Je me contentai de le regarder, et de le saluer d’une voix douce mais ferme,

« Tu es en retard. » Seulement parce que j’attendais depuis trop longtemps à mon goût. Nous n’avions pas fixé d’heure de rendez-vous, mais la guerre n’attend pas, et les activistes de la Purge ne se reposaient que rarement. Si tout se passait selon mes plans, ils dormiraient encore moins dans les jours et les nuits à venir.

Je refermai le livre avant de le poser sur le bureau avant de poser les questions qui me brûlaient les lèvres,.

« Alors ? Quelles sont les rumeurs en ville ces derniers temps ? De nouvelles recrues ? »

Les dernières mesures prises par le gouvernement avaient largement contribué à faire grossir les rangs de la Confrérie. Rien de tel qu’une belle menace pour que les opposants affluent. Je ne sais pas s’ils se sont rendu compte du nombre de Mutants que ces homo sapiens se sont mis à dos avec leur besoin d’identification et de contrôle. En tous cas, je ne pouvais que les en remercier ; ils venaient de confirmer les hypothèses que j’avais lancées en clamant haut et fort que ce jour arriverait. Je leur aurais bien décerné une médaille, si cela n’avait pas signifié que nombre de mes semblables finissaient en cellule ou en laboratoire avant d’être éliminés. Mais l’heure approchait où nous allions reprendre le contrôle et diriger d’une main de fer cette nation sur le déclin qui empestait la peur et la haine. Cette comédie n'avait que trop duré.
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Mer 4 Juin 2014 - 21:15
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Erik & Allen ❧ Am I late ? ... My bad, I guess..
A ceux qui ne me connaissent qu'en tant qu'Allen, le doux et réservé Allen Dorian Levy, je vous déconseille de me voir lorsque je passe en mode Confrériste, comme j'aime le dire. Lorsque je deviens Crimson Poison, ma colère, ma haine et mon désir de vengeance submergent tout. Oubliez ce que vous pensiez savoir de moi, plus rien n'a de réelle prise. Certaines personnes pourraient même ne pas me reconnaître... Mais enfin, passons sur ces détails, qui ne sont pas vraiment intéressants.

Dans le courant de l'après-midi, j'avais reçu un message de Magneto. Ce dernier voulait me voir le soir-même, sûrement pour que je puisse lui faire mon rapport sur ce que j'avais pu entendre ou voir ces derniers temps. En y réfléchissant, c'était vrai que cela faisait un moment que je n'avais plus posé les pieds au manoir qui nous servait de quartier général, mais aussi refuge si jamais certains d'entre nous venaient à être un peu trop... Reconnaissables aux yeux des autorités. Personnellement, ce n'était pas mon cas. Mon pragmatisme et ma prudence me tenaient à l'écart de tout acte inconsidéré. Lorsque j'attaquais, je prenais soin de supprimer tous les éventuels témoins, qui pourraient s'avérer gênants, plus tard. Et puis de toute façon, il suffisait d'une goutte de sang sur leur peau pour régler le problème en deux ou trois heures, alors pourquoi m'en priver ?
Moi qui comptais essayer d'avoir le courage d'inviter mon voisin du dessous à prendre un thé ce soir, c'était raté. Bah, j'en aurais bien l'occasion plus tard, rien ne pressait...

Ce n'est qu'une fois qu'il fit nuit noire que je me risquai à pointer le bout de mon nez dehors. La patrouille de la Purge venait de passer une dizaine de minutes à peine auparavant, ce qui me laissait un peu de temps pour parvenir à m'éclipser dans les ruelles. Quitter mon quartier pour me rendre au manoir ? L'enfance de l'art. J'eus un léger contre-temps lorsque mon chemin croisa celui d'un soldat isolé, mais celui-là ne fit pas long feu... Etranglé vite bien fait avec des ronces. Pour une fois, j'avais tué de façon propre. Enfin presque.

L'avantage que l'on a quand on est un l'un des plus hauts gradés de la Confrérie, c'est que personne ou presque ne vient vous chercher des noises. De mon entrée dans le manoir jusqu'à la porte donnant sur l'office de notre meneur, aucun ne m'avait arrêté, ou même parlé, si ce n'était pour me saluer vaguement. A une heure pareille, de toute façon il n'y avait pas grand monde. Et puis j'avoue que recevoir mes ordres directement de Magneto et uniquement de lui, avait quelque chose de non seulement gratifiant pour mon amour-propre, mais aussi de rassurant. J'avais une bonne place parmi les miens, et ça... Ca me garantissait la vengeance dont je rêvais tant.

Je laissai échapper un imperceptible soupir, avant de frapper à la porte. Quelques instants passèrent en silence... Puis les portes s'ouvrirent. Sans hésiter, j'entrai à l'intérieur du bureau, m'avançant d'un pas tranquille vers Magneto. Je crois bien que je n'avais jamais eu autant de respect pour qui que ce soit au cours de ma vie, et ça se voyait, je crois. Je m'arrêtai à environ deux mètres de lui, les mains dans les poches de mon manteau.
En retard ? ... Oups. Il allait falloir que je me justifie au moins un minimum...

- Navré, j'ai dû supprimer un nuisible en chemin. Je pris le temps de la réflexion, à peine quelques dizaines de secondes, avant de poursuivre. Je dois avouer que ces derniers temps les choses sont plutôt calmes, en ville... J'ai cru comprendre qu'un certain nombre d'Asgardiens débarquaient sur notre monde, et la plupart d'entre eux se contentent d'éviter la Purge plutôt que de l'affronter, alors qu'ils sont eux aussi visés par leurs rapts. Si nous pouvions trouver le moyen de les rallier à notre cause, nous gagnerions de puissants alliés. Ensuite, pour ce qui est des nouvelles recrues... J'ai récupéré deux jeunes Mutants, il y a environ quinze jours. L'un a le don de se rendre invisible mais contrôle très peu son pouvoir, quant à l'autre, il se change en oiseaux. Ils ont dû passer par ici... Si les soldats ne les ont pas attrapés ou abattus entretemps, évidemment.

Je soupirai, presque résigné. Ca arrivait tellement souvent... Combien de mes semblables, pratiquement des enfants, avais-je vu disparaître par la faute de cette maudite Purge ? Les hommes qui rejoignaient ces idéaux affirmaient que nous étions des monstres, mais eux étaient bien pires.
©clever love.
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Dim 8 Juin 2014 - 8:39
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Le jeune homme entra, mains dans les poches, mais avec tout de même un certain respect dans son regard. Au moins, il resta debout et ne commit pas l’impolitesse de s’assoir sans qu’on l’y ait invité. C’était le genre de détail qui se perdait ces derniers temps, et le fait de vivre dans une époque chaotique et difficile n’était en rien une excuse pour ce genre de conduite.

Sans attendre, il m’expliqua la raison de son retard. Même s’il n’avait jamais été en retard. Parfois faire des remarques ou poser des questions sans rapport avec le sujet premier d’une conversation permettait d’en apprendre plus sans que son interlocuteur s’en aperçoive. Et j’aimais qu’on ne sache pas vraiment à quoi s’attendre quand on entrait dans mon bureau. Cela aidait à maintenir une certaine aura de pouvoir. Je lui faisais confiance pour se débarrasser des nuisibles sans laisser de traces derrière lui. Tuer ne le dérangeait pas plus que ça, et ses talents lui permettaient de rester discret ; je ne lui en demandais pas plus. Et un soldat de moins ne serait pas un drame, que du contraire. Cela contribuerait à entretenir un climat de peur et d’incertitude chez les humains ; qu’ils sachent que leurs nuits n’étaient pas sûres, malgré l’instauration de ce couvre-feu ridicule. Cette mesure là aussi nous avait aidé à gagner des partisans. En quoi un gouvernement en paix et juste aurait besoin de mettre en place ce genre de manœuvre ? C’est qu’il ne devait pas être si juste et pacifiste que cela, non ? Je souris légèrement à cette idée. Crimson Poison continua alors son récit, et ne m’appris pas grand-chose que je ne savais déjà auparavant. J’avais eu l’occasion de discuter avec un des Asgardiens, et il s’avérait que nous pourrions faire cause commune. Enfin, du moins étions-nous d’accord sur le fait que les humains ne méritaient pas leur place dans cette société, et qu’ils seraient plus utiles et plus agréables à vivre une fois que les Mutants et les Asgardiens auraient pris le pouvoir. Ce qu’il adviendrait ensuite de notre alliance si fragile et temporaire, je n’en avais aucune idée. Un problème à la fois, et les humains en présentaient un suffisamment important pour que je reporte le suivant à un autre jour.

Il continua ensuite en m’annonçant qu’il avait repéré une ou deux recrues potentielles… Si tant est qu’elles n’étaient pas devenues des gibiers de potence depuis. Je n’avais pas porté attention aux recrues depuis trop longtemps ; il était peut-être temps que je m’y remette, ce travail était l’un des plus importants de la Confrérie. Il fallait toujours que nous puissions être certains de nos membres, de pouvoir compter sur les uns les autres en cas de coup dur. Et pour être sûr qu’aucune information ne quitterait cet endroit sans qu’il en ait préalablement été décidé.

Je rajustai ma position dans ma chaise, maudits soient mes vieux os et leur ankylose, avant de répliquer,

« J’ai déjà pris contact avec un Asgardien. Celui-là semble pouvoir s’accorder avec nous. Mais j’aimerais savoir quels ennemis cette alliance pourrait nous apporter. » Personne ne faisait jamais l’unanimité. Je n’avais aucune envie de me retrouver en guerre avec d’autres Asgardiens parce que j’avais décidé de faire cause commune avec un d’entre eux pendant quelques temps. Il était primordial d’apprendre qui état l’ennemi de Loki, afin de pouvoir nous en préserver. Et le préserver aussi, éventuellement, même s’il avait semblé capable de s’en tirer de son propre chef.

« Je veux que tu m’établisses une liste des Asgardiens dont tu connais l’existence et que tu me dises si tu les penses susceptibles de se joindre à nous ou non. » Tous ceux qui n’étaient pas des alliés sont des ennemis. Les temps de guerre ne réclament pas de demi-mesures. « Si possible, fais leur voir les ravages causés par l’humanité. » D’ailleurs si un d’entre eux se faisait capturer par le gouvernement et utilisé comme cobaye, peut-être cela réveillerait-il les autres ? S’il trouvait un candidat, il pourrait peut-être en faire un martyr et gagner d’autres alliés. Il suffisait de le trouver et de le livrer à la milice… Mais d’abord, savoir qui était qui et qui était le plus influençable.  

« Pour ce qui est des recrues, je n’ai pas entendu parler de nouveaux arrivants, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne nous ont pas rejoints. Les opérations ont été assez perturbées ces derniers jours. » Mais j’allais y mettre de l’ordre. « Reprends contact avec eux si possible, ce genre de talent peut nous être très utile. Et pour celui qui ne maîtrise pas totalement ses dons, eh bien, nous l’y aiderons. » Et il nous en remercierait.

« Des indications concernant les prochaines intentions des chefs de la milice ? » C’était bien là le plus important, si je voulais savoir où et quand lancer les prochains attentats.


[HRP]: pardon pour le délai réponse
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Dim 29 Juin 2014 - 12:51
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Erik & Allen ❧ Sometimes, I just want to tear apart someone
Pour être tout à fait honnête, cela faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas retrouvé devant notre chef que pour le coup, je me sentais quelque peu mal à l'aise. D'ordinaire, je me contentais d'afficher un détachement poli, et ne parlais que lorsque ça s'avérait nécessaire, sans pour autant redouter de prendre la parole. Là... J'avais la sensation de devoir soigneusement peser chacun de mes mots avant qu'il ne puisse quitter mes lèvres. Quant au reste de mon attitude générale, je tâchais d'avoir l'air tout aussi détendu que d'habitude, mais j'étais certain qu'on pouvait y lire une certaine tension. Le pire dans cette affaire, c'est que je n'avais absolument aucune idée du pourquoi du comment ! Certes, j'avais été absent un certain temps de la Confrérie, et ç'avait même été le silence radio complet, mais pour autant je n'avais pas à prendre peur de la sorte, c'était complètement stupide... Enfin, il fallait que je me calme, je ne risquais rien.

Je me contentai d'acquiescer très légèrement d'un signe de la tête aux paroles de Magneto. Manifestement, il n'avait pas attendu que quelqu'un vienne le lui dire pour penser que les Asgardiens seraient de bons alliés. Et il avait même pris une longueur d'avance en traitant avec l'un d'eux, d'après ce que j'avais cru comprendre. A la bonne heure !
Sa demande de constituer une liste des Asgardiens présents sur notre monde me désarçonna quelques peu. Ca, c'était une tâche qui risquait de me poser quelques problèmes... Si j'étais habitué à filer le train aux Purgistes, à les espionner et même à les reconnaître parfois, en revanche je n'avais absolument aucune idée de la façon dont j'allais pouvoir me débrouiller pour mettre la main sur ces fichues divinités... D'autant plus que ces bêtes-là étaient en générales assez discrètes, de ce que j'en savais. Mais enfin, je trouverai bien une solution.

La conversation revint vers un domaine que je connaissais bien, avec la nouvelle interrogation que mon chef me lança. Là, j'étais déjà bien plus à l'aise, d'autant plus que j'avais effectivement des informations à fournir sur ce sujet-là.

- J'ai réussi à recueillir quelques bribes venant des hautes instances de la Purge, oui. J'ignore ce qu'elles valent, mais je suppose que c'est mieux que rien... Il semblerait que les efforts des troupes de la Purge vont se concentrer davantage sur la recherche des têtes connues de leurs services plutôt que sur les éventuels Mutants qui passeraient au travers des mailles de leur surveillance. D'après ce que j'ai compris, ils veulent également s'en prendre davantage aux X-Men plutôt qu'à la Confrérie. Je pense qu'ils veulent éviter que les hommes de Xavier et nous finissions par faire des concessions et nous allier face à eux, en frappant ceux qu'ils estiment les moins dangereux. Ce n'est jamais que mon opinion, ceci dit.

Mon opinion personnelle, mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'il y avait un fond de vérité là-dedans... S'en prendre à ceux qui rechignent à user de la violence pour se défendre, ce serait très bien leur genre. Autant dire que ça ne m'aidait absolument pas à les apprécier.
Cependant, il y avait autre chose qui me tracassait, pour le coup...

- Sans vouloir paraître paranoïaque... Pouvons-nous réellement faire confiance à cet Asgardien dont vous parliez ? Je crois savoir que certains peuvent se montrer assez traîtres, même entre eux. Je n'aimerais pas tomber de Charybde en Scylla, honnêtement.
©clever love.


[HRP] Désolée pour ce retard immonde. TwT[/HRP]
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