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Ballade mouvementée à Oscorp [PV Eve]

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Mar 8 Juil 2014 - 19:48
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Ballade mouvementée à Oscorp
ft. Eve H. Davis


Wade marchait d'un pas tranquille, dans les rues bondées de New-York. Jetant un coup d’œil devant lui, il vit l'immense tour d'Oscorp se profiler. L'endroit ou il se rendait. Pas pour y travailler, ou pour faire une petite visite guidée, mais pour des motifs un peu moins...classiques. Enfin, moins classiques pour les new-yorkais. Pour lui, aller massacrer une foule d'agents de sécurité d'une quelconque grande entreprise était quelque-chose de banal, presque routinier. En même temps, pour un mercenaire qui bossait pas mal dans l'assassinat, tuer des gens était un peu un gagne-pain. Surtout qu'il était payé pour faire ça. Il avait reçu le contrat la matin même, d'une source anonyme, posté depuis un cybercafé. Autrement dit, impossible de savoir qui était l'expéditeur du contrat. Wade se moquait un peu de savoir qui le payait, mais il soupçonnait une entreprise rivale d'Oscorp, qui voulait faire passer un acte de sabotage pour un "simple" massacre organisé par le mercenaire en rouge et noir. *Et avec de la chance, on réussira à trouver un ou deux trucs sympas* *Au pire, ça pourra toujours se vendre*
Son costume déjà passé sous ses vêtements, et son masque caché par une casquette, une capuche et des lunettes de soleil - après tout, autant éviter de leur gâcher la surprise - , Wade s'arrêta devant l'entrée principale d'Oscorp. Sous son sweat-shirt était caché ses deux Desert Eagle et deux saï, alors qu'il avait dans le sac de sport calé contre son épaule ses deux sabres, et quelques grenades, assez pour faire exploser deux fois la planque de Wade à New-York. Affichant un sourire derrière son masque, il passa les portes en verre entrant dans le hall de la tour. Fredonnant l'air de When Johnny Comes Marching Home, il s'avança dans le hall, notant du coin de l’œil qu'un type de la sécurité marchait vers lui. Alors que le vigile s'approchait, Wade ouvrit la fermeture éclair de son sweat, afin de pouvoir attraper ses armes plus facilement. L’agent de sécurité arriva enfin à hauteur du mercenaire, et posa une main sur son épaule. « Je peux vous aider monsieur? » « Nan, pas la peine, j'suis le nettoyeur. » fit Wade sans se retourner « On a pas appelés de service de nettoyage. » « Ah ben pourtant je vois un joli tas de merde devant moi. » Et sans attendre, Deadpool dégaina un saï, avant de le planter dans la gorge du vigile, et lui asséna encore deux autres coups pour faire bonne mesure. Alors qu'il s'effondrait au sol, déjà mort, et que les employés fuyaient en courant et en hurlant, le mercenaire fou à lier posa son sac, et prit le temps de retirer son "déguisement", indifférent aux vigiles qui arrivaient de toutes les directions. Une fois ses sabres calés dans son dos, il dégaina son autre saï, et fonça sur les vigiles, qui commencèrent à lui tirer dessus. Indifférent aux balles, aux cris et aux  sirènes d'alarme, Wade parcourut la distance le séparant des tireurs, bondit, sur le type le plus proche, lui plantant ses armes dans la poitrine. Alors qu'il lançait ses deux saï sur d'autres vigiles, qui furent eux aussi tués, il dégaina un sabre ainsi qu'un pistolet. Tranchant, tirant, frappant du pied et du poing, il mit à peine plus d'une minute à se débarrasser de la dizaine de vigiles encore en vie, et lorsqu'il fut le seul debout au milieu d'un tas de cadavre, il se mit à hurler « Allez Osborn! Je suis sûr que t'as mieux que ta bande de guignols à m'envoyer! » *Franchement, ce mec est riche! Il pourrait se payer un meilleur service de sécurité* Calant le sac contenant les grenades dans son dos, il rengaina son flingue, récupéra ses saï, et dégaina son second sabre. Et, sans cesser se fredonner sa chanson, il se dirigea vers les étages supérieurs...

fait par Blueberry
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Ven 11 Juil 2014 - 11:06
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Il fallait croire qu’Oscorp était devenue la destination à la mode pour les balades illégales. En effet, si certains préféraient se faire remarquer, d’autres se contentaient de se mouvoir en toute discrétion sans attirer l’attention. C’était le cas de la jeune mutante, Eve Davis. Que faisait-elle ici, pourquoi s’était-elle infiltrée chez Oscorp ? Avait-elle un compte à régler ici ? Un contrat à honorer, à l’instar du bourrin du rez-de-chaussée ? Pas tout à fait.
Le jour où elle s’était introduite chez son père pour le rencontrer, Eve avait découvert, en fouillant son bureau, un dossier concernant la multinationale « Oscorp ». Quelques clichés, seulement, alors que John désirait récupérer, entre autres, les plans de la corporation. De l’espionnage industriel. Jusqu’ici, les hommes qu’il avait engagés n’avait jamais réussi à lui ramener ce qu’il exigeait dans son contrat. Mais ça, c’était avant qu’il ne rencontre sa fille, une mutante possédant un certain talent pour s’infiltrer un peu partout … du moment qu’il y avait internet ou l’électricité. Le père et la fille étaient visiblement sur la même longueur d’onde, concernant l’avenir des mutants, et c’est tout naturellement qu’Eve se porta volontaire pour rapporter les informations qu’elle pourrait glaner, à son paternel. Grâce à son pouvoir, ce serait un jeu d’enfant. Elle pénètrerait à l’intérieur de la corporation comme elle l’avait fait pour celle de son père et avec un peu de chance, en ressortirait comme elle était venu, sans avoir attiré l’attention de qui que ce soit.
Enfin, c’était ce qu’elle s’était dit, avant qu’un guignol n’entre faire du grabuge…

Eve jeta un coup d’œil à l’écran de son smartphone qui affichait différentes caméras de sécurité qu’elle avait réussi à hacker grâce à son pouvoir, et passa de caméra en caméra pour comprendre ce qu’il se tramait. Et dire qu’elle s’était introduite en toute discrétion dans la corporation en s’immergeant dans le réseau interne, récupérant au passage toutes les informations qu’elle pouvait concernant l’infrastructure ou encore quelques dossiers ou projets. Elle avait suffisamment d’informations, sans compter qu’elle s’était débrouillée pour ne pas attirer l’attention, en évitant de crasher, par exemple, les firewalls trop protégés qui pourraient avertir la tentative de hack. Elle touchait presque à son but, et voilà que cet arriviste en costume moulant  rouge et noir venait faire sa vendetta (ou du moins, c’était ce qu’elle pensait), sans aucune discrétion déclenchant, par la même occasion, marée humaine de gardes en tout genre, alarmes, et à sa grande déception, quarantaine du réseau, afin d’éviter le pillage des données via internet… Condamnant par la même occasion, la sortie de secours que la technopathe avait envisagé pour se télécharger à l’extérieur, bien loin d’ici.

«Eh merde… »

Elle se retrouvait maintenant dans l’obligation d’utiliser des voies plus conventionnelles pour sortir d’ici. Et ça ne l’enchantait pas. Jetant un coup d’œil à son smartphone qui affichait maintenant un tas de corps inanimés, Eve chercha la trace du type en costume qu’elle aperçut se diriger vers les étages supérieurs… où elle-même se trouvait. Elle aurait pu se servir de son téléphone comme navette pour s’uploader puis se télécharger loin d’ici, mais cela voulait dire qu’elle devait abandonner ce bijou technologique signé North American Computer Enterprise, l’entreprise de son père, derrière elle. Et il était hors de question que l’on puisse ainsi remonter la piste jusqu’à son paternel. Elle devait se débrouiller autrement.
Jetant un coup d’œil au fond du couloir où elle se trouvait, dans lequel elle se rendait invisible pour les caméras présentes, en envoyant la même capture d’image en boucle, la jeune mutante se fit alors une réflexion sensée. Certes, le réseau était en quarantaine, mais l’intranet, lui, était toujours en fonction. Le psychopathe en pyjama attirait suffisamment l’intérêt général pour qu’une alerte firewall passe inaperçue…
Elle entendit bientôt un fredonnement, une chanson populaire qu’elle avait déjà entendu, probablement au lycée ou peut-être à la télé, l’heure n’était pas à la réflexion. La jeune femme observa son téléphone, à la recherche de la salle d’où elle pourrait récupérer les informations les plus confidentielles et les plus protégées. Une fois l’ordinateur central repéré, elle rengaina son téléphone et fila dans le bureau qu’elle avait repéré, s’immergeant dans une des caméras de sécurité pour infiltrer l’intranet, alors que la silhouette du tueur se profilait au fond du couloir qu’elle venait de quitter. Peut-être l’avait-il aperçut, et pour être honnête, elle n’en avait cure : son objectif était de récupérer les données, et filer d’ici avant qu’on ne lui mette la main dessus.
Le bureau où elle se trouvait maintenant, à l’étage supérieur, ne semblait pas occupé, mais l’ordinateur central d’où elle venait de s’extirper, semblait fonctionnel. Elle posa sa main sur une surface vitrée qui s’avérait être une sorte d’écran tactile. Les iris de la mutante devinrent subitement d’un bleu électrique, tandis qu’elle entrait en « harmonie » avec l’ordinateur, cherchant à contourner, dans un premier temps le firewall, qui semblait plus coriace que ce à quoi elle avait généralement affaire, puis, décrypter les données et les « télécharger » en elle, des connaissances qu’elle pourrait ensuite elle-même coucher sur du papier, pour son père.

«Aller, mon beau, montre-moi ce que tu caches…»

Elle en était encore à crasher le système de sécurité quand une silhouette se profila dans l’embrasure de la porte sans qu’Eve ne puisse la voir. Mais la personne à la porte, elle, pouvait à son loisir, distinguer une silhouette sombre, encapuchonnée, à l’allure féminine en train de pianoter sur un clavier tactile. Il n’y avait qu’à voir l’intensité du bleu électrique de ses iris pour comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un humain lambda.

«Grouille, bordel, grouille… Avant que… »
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Lun 14 Juil 2014 - 11:56
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Ballade mouvementée à Oscorp
ft. Eve H. Davis


Wade esquiva un coup de poing, attrapa la tête de son agresseur, avant de lui planter son saï dans la mâchoire, juste sous le menton. Alors que le type se vidait de son sang, Wade le fit passer par-dessus la rambarde, et il partit s'écraser un étage plus bas. Autour de lui, deux autres cadavres gisaient au sol, le premier avec la nuque brisée, et le deuxième s'étant fait défoncer la gorge à coups de pied. Soudain, Wade dégaina un de ses Desert Eagle, avant de tirer sur sa droite, stoppant nette le type qui se dirigeait vers lui. Il avait sûrement massacré une bonne trentaine de gardes, mais il en arrivait toujours plus. Et les derniers avaient l'air bien plus compétents que les quelques clampins qu'il avait tué dans le grand hall. Rengainant ses armes, il s'accroupit auprès d'un des cadavres, avant de le fouiller. Mais hormis les papiers d'identité du type, un peu d'argent, et quelques chargeurs pour son arme, il n'avait rien qui lui permettait d'en apprendre plus sur le type. Se relevant, Wade dégaina un sabre, avant de s'exclamer « Hey! Toi là-haut! J'suis sûr que tu sais pour qui bosse ce mec! Allez, dis-le moi, je te jure que je vais pas le répéter. » *Wade, tu te rends compte que tu lui demande de faire du métagaming? Il va se faire bannir si il parle.* « Mouais. Bon d'accord, tu la ferme si tu veux, mais si je meurs, je reviendrais te hanter! » Hurla-t-il avant de remonter le couloir.
Wade se dirigea vers les escaliers, mais il fut accueilli par des rafales de balles. Se planquant derrière un mur, il jeta un coup d’œil dans le couloir, avant de voir une demi-douzaine de types, tous lourdement armés. Décidément, ces types avaient des trucs à protéger. Et Deadpool aimait de plus en plus cette mission. D'un geste vif, il attrapa une grenade incapacitante dans son sac, la dégoupilla, avant de la lancer dans le couloir. Quand elle explosa, Wade se précipita dans le couloir, le traversa, et bondit vers le type le plus proche, qu'il décapita d'un coup sec, alors que dans le même geste, son pied cueillit un type en pleine mâchoire. Dégainant son autre sabre, il le planta dans un autre garde, alors qui le premier achevait l'homme à terre. Les trois autres connurent le même sort, et Wade fit tournoyer ses sabres, avant de grimper les escaliers jusqu'à l'étage suivant. Alors qu'il s'élançait dans un couloir tout en recommençant à fredonner sa chanson, il aperçut au fond d'un couloir une silhouette qui tournait dans un autre couloir. Si il fut tenté pendant quelques instants de la suivre, la balle qu'il reçut dans la hanche le ramena à la réalité, et il jeta son sabre sur le tireur comme si il s'agissait d'un banal couteau de lancer. Alors qu'il avançait pour récupérer son sabre, le type décida de faire un baroud d'honneur, en vidant son chargeur sur Wade, qui continuait d'avancer sans broncher. Dégainant un saï, il acheva le type, avant de cracher un bref « Tocard. » Mais alors qu'il allait partir, la radio du mort se mit à crachoter, et une voix s'exclama « On a une intrusion au troisième. Johnson, va voir ce que c'est. » *Attends...elle s'est téléportée?* *Comment ça, elle?* *Bah, ça avait pas l'air d'être un mec.* *Ouais bon, on va le ou la sauver?* *T'as envie de jouer les héros? T'es malade Wilson?* Pour toute réponse, Wade se contenta de mettre un coup de boule dans un mur *Bah ouais, faut bien le faire taire celui-là. Si vous saviez à quel point il est chiant quand il s'y met...*, avant de se diriger vers les escaliers. Grimpant à l'étage supérieur, il s'élança dans un couloir, tourna à droite, espérant trouver la fameuse intrusion. Sauver quelqu'un allait faire grimper sa côte de popularité auprès des super-héros - même si cette fameuse côte avait fait un plongeon vertigineux depuis le début de l'attaque - , et avec de la chance, il allait pouvoir se trouver un allié de fortune.
Il finit par toucher au but, lorsqu'il vit un garde se tenir dans l'embrasure d'un bureau, tenant une joue une silhouette encapuchonnée. S'élançant dans le couloir, il le remonta à toute vitesse, il attrapa la tête du type, avant de la lui cogner contre le montant de la porte. Une fois. Deux fois. Trois fois. Wade n'eut pas besoin de recommencer, car le type s'effondra à ses pieds, mort. Mais pour faire bonne mesure, il lui colla une balle dans la tête, avant de se tourner vers la personne, qui était bien une fille. *Oh, elle est mignonne.* *Ta gueule toi.* Se retournant, il braqua son arme dans le couloir, prêt à accueillir un éventuel garde, avant de lancer « On vous a jamais appris à surveiller vos arrières? » Fouillant la cadavre du garde, il récupéra son pistolet, avant de le lancer à la jeune femme. Il ne savait pas si elle savait s'en servir, mais si ça n'était pas le cas, tant qu'ils resteraient ensemble, elle avait intérêt à apprendre sur le tas. « Au fait, moi c'est Deadpool. Même si je suis sûr que vous étiez déjà au courant. C'est strictement impossible que vous soyez pas au courant. Je suis tellement célèbre. Et puis, de toute façon, tout est marqué dans ma fiche de présentation! Et vous, c'est quoi votre p'tit nom? » Il lui demandait son nom pour la forme, surtout qu'elle devait sûrement le prendre pour un fou en pleine crise de démence. Mais Wade était déjà occupé à préparer la suite de sa petite...sauterie. Et à se demander combien de temps les gardes allaient mettre pour rappliquer ici...

fait par Blueberry
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Mar 15 Juil 2014 - 0:51
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Ce fut un grand bruit qui ramena Eve sur terre, la déconnectant brusquement de l’ordinateur central qu’elle espérait hacker. La déconnexion subite lui arracha un grognement de douleur : c’était une migraine terrible et la jeune mutante ne put s’empêcher d’avoir une pensée pour les clés USB et se jura de ne plus jamais interrompre un téléchargement en déconnectant brutalement un périphérique. Elle se tenait encore la tête entre les mains, en pestant, lâchant quelques jurons, tandis qu’un nouveau choc se fit entendre, attirant son attention. Elle vit alors très clairement le massacreur en costume moulant écraser une toute dernière fois la tête d’un garde d’Oscorp contre le montant de la porte, avant de lui administrer une balle dans la tête tandis que le cadavre se vidait de son sang, étalé au sol. Eve sentit son sang se glacer. Elle se souvenait de cette sensation, ce vertige qui vous prend les tripes, son cœur prêt à bondir en dehors de sa poitrine. C’était ce qu’elle avait ressenti, plusieurs mois auparavant, quand elle s’était retrouvée face à des hommes armés, face aux Chiens du Gouvernement. Ce sentiment l’étreignit une poignée de seconde, tandis qu’elle restait là, immobile, à regarder cet homme se tourner vers elle pour lui faire face. Elle eut alors ce vague sentiment d’être une pauvre bestiole, éclairée par les phares d’une bagnole, attendant de se manger le parechoc.
A peine une poignée de secondes, et pourtant, Eve eut le sentiment que ça durait des heures. Elle se dressait là, devant celui qui allait peut-être la tuer.
Il braqua son arme dans le couloir, vérifiant si un nouveau garde arrivait, avant de lui lancer, tout en fouillant le cadavre frais :

« On vous a jamais appris à surveiller vos arrières? »

Eve l’observa faire, l’air interrogateur, visiblement médusée. Et dire qu’elle l’avait pris pour un psychopathe en pyjama, en pleine frénésie et sans discernement, au final, il appliquait visiblement la loi qui disait que « l’ennemi de ton ennemi est ton ami ». Puis son air médusé laissa place à un air outré : il était donneur de leçon en plus de ça ? La jeune femme posa ses poings sur ses hanches, contrariée qu’un type (qui lui avait sauvé la vie, certes) en collant ose lui faire la leçon. Il fallait dire que le petit bout de femme avait cultivé une sorte d’égo mal placé et scandaleusement surdéveloppé pour une si jeune femme… Eve ouvrit la bouche, prête à lui balancer quelques noms d’oiseaux (à comprendre, des gros mots, hein…) quand il lui lança l’arme qu’il venait de subtiliser au cadavre qui visiblement n’allait plus en avoir l’utilité. Eve l’attrapa en deux coups, manquant de le faire tomber la première fois. Elle passa ses yeux, dont les iris avaient repris leur couleur initiale brune, de l’arme au mercenaire, recommença puis se fit la réflexion que, soit ce type lui faisait confiance un peu trop rapidement, ou alors, elle était si insignifiante pour lui que le fait de lui confier une arme ne l’alarmait absolument pas.
Alors que la jeune femme ouvrait de nouveau la bouche, prête à demander à son interlocuteur qui diable il était et ce qu’il fichait ici, il ouvrit de nouveau la bouche, se présentant nonchalamment :

« Au fait, moi c'est Deadpool. Même si je suis sûr que vous étiez déjà au courant. C'est strictement impossible que vous soyez pas au courant. Je suis tellement célèbre. Et puis, de toute façon, tout est marqué dans ma fiche de présentation! Et vous, c'est quoi votre p'tit nom? »

… C’était définitif, ce type était complètement taré. Bien qu’elle ait fouillé une bonne partie du net pour ses recherches sur les mutants et autres « ennemis à purger » du Gouvernement, ce nom ne lui disait pas grand-chose. Elle n’arrivait pas à déterminer comment réagir. Ce type arrivait à déclecher chez elles de nombreux sentiments, parfois contradictoires : une sorte de reconnaissance de l’avoir sauvée, une admiration pour ses capacités martiales, une forte exaspération concernant le personnage lui-même ainsi qu’une pointe de colère et une nuance d’orgueil blessé. Eve observa le flingue qu’elle avait en main : elle n’avait jamais vraiment utilisé d’arme à feu. Elle ne pouvait plus s’échapper d’ici. Elle était condamnée à suivre ce dingue… Alors tant qu’à y être…
Sortant son smartphone de sa poche, tandis que ses iris viraient au bleu électrique, et tandis qu’elle récupérait toutes les connaissances qu’elle pouvait trouver sur les armes à feu et le tir en général, la jeune mutante déclara alors, une fois l’acquisition des données faite :

«Moi, c’est Shade.»

Enfin, elle jeta un coup d’œil aux quelques caméras toujours sous le contrôle de son smartphone pour déterminer les gardes en approche. Après un bref silence, Eve jeta quelques coups d’œil curieux au drôle de personnage autoproclamé « Deadpool ».

«Vous êtes là pour quoi, au juste ? A part réduire les effectifs d’Oscorp, tout péter, et sauver la demoiselle en détresse – et d’ailleurs sachez que je contrôlais parfaitement la situation avant que vous ne débarquiez avec toute la furtivité d’un troupeau de gnous en rut !»

Elle croisait les bras, son orgueil visiblement profondément meurtri à en voir la petite mine boudeuse qu’elle affichait désormais.

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Sam 27 Sep 2014 - 14:39
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Johnny, I Hardly Knew Ya
Le secret d’un bon Irish Coffee réside dans le fait de savoir doser habilement la quantité de sucre dans le breuvage. Depuis bientôt deux semaines, la nouvelle passion du CEO d’Oscorp était d’obtenir un café irlandais parfait. Il y était occupé, enfermé dans son bureau avec une bonne réserve de Jameson et de café. Simonne, avec deux N, avait même jugé cela dangereux pour la santé de son patron, qui lui avait répondu tout sourire que les balais servaient à faire le ménage, pas à se tenir droit. Rougissante, elle était partie en furie tandis qu’Osborn lui souhaitait bonne vacances.

Deux semaines plus tard donc, l’intégrale des Dropkick Murphys en boucle sur sa chaîne Hi-Fi, il était enfin parvenu à parfaire l’Irish au point qu’il est était proprement divin. Le fumet que dégageait le breuvage chaud emplissait ses poumons d’un sentiment de béatitude génial. Alors qu’il se grattait la barbe qui avait poussé (un effet de la quantité de whiskey engloutit durant les quinze derniers jours ?), il porta enfin la tasse bouillante à ses lèvres quand l’enfer se déchaîna sur Terre.

C’est la première pensée qui traversa l’esprit du jeune patron. Le résultat était le déclenchement de sa montre alarme vibrante, dont le funeste destin était de finir broyée dans la rue par un bus cinq minutes plus tard, après qu’Osborn l’ait défenestrée pour l’avoir fait lâché sa tasse et que celle-ci se soit brisée sur la moquette de son bureau, l’empêchant de gouter le supposé café divin.

L’alarme avait été déclenché par une intrusion informatique quelques niveaux en deçà du sien. Les yeux du Bouffon s’illuminèrent d’un éclat machiavélique. Quiconque avait pénétré sa sécurité méritait de finir dans une cellule pourrissante du SHIELD, mais quiconque le faisait renverser l’intense résultat de deux semaines de labeur ne mérite que la mort. C’est à ce moment-là que la montre passa à travers les vitres (tout récemment refaites) du bureau du directeur.

Attrapant un haut de survêtement qui trainait par-là qu’il enfila par-dessus sa chemise ouverte, il écarta son bureau du centre de la pièce afin d’arracher la moquette et découvrir un planeur de secours ainsi que des lames de combats et quelques gob-bombes. Pas besoin de sérum, le whiskey se suffit à lui-même. Car oui, deux semaines de cure intensive à l’Irish Coffee ne laissent pas indifférent. Empoignant les armes et les bombes, il monta sur le planeur et d’un coup de pédale, il le fit démarrer.
 
- Allons faire péter quelques terroristes, lui murmura une voix rauque dans son esprit.
- Tout à fait d’accord, mon ami, répondit Harry, sourire aux lèvres.
Un rire maniaque et cruel s’éleva alors sur l’étage, tandis que la porte qui affichait « Ne pas déranger, tests en cours. » explosa en laissant s’échapper un Bouffon Vert plus cruel qu’à l’habitude, animé par la vengeance d’un café injustement éparpillé sur le sol.

Plongeant dans la zone médiane de l’étage, dégagée de toute chose, juste une abîme jusqu’au rez-de-chaussée. Un « puit de lumière » d’après l’architecte. Une aubaine pour Harry. Les lieux, déserts, rendait la chose parfaite pour le vengeur masqué, il allait pouvoir éclater sans vergogne la chose qui avait osé l’interrompre. Arrivant sur l’étage concerné, il remarqua cette personne qui courait dans les escaliers et une seconde qui était toujours dans la pièce d’où venait l’alarme. Ne s’attardant pas sur le fuyard, il s’approcha en trombe de la seconde, celle dans la pièce.  Plaçant une bombe dans la main gauche et une lame dans la main droite, il déboula dans le bureau tête la première, frappant l’écran d’ordinateur qui émit un peu de fumée en s’éteignant à tout jamais.

- Je ne me rappelle pas avoir autorisé les heures supp’ ! dit-il en ricanant et en surplombant la demoiselle qui lui fait face.


W.B

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Sam 27 Sep 2014 - 21:34
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Une soudaine agitation sur les caméras de sécurité attira l'attention de la jeune espionne qui fixa l'écran de son téléphone. Il y avait une règle universelle qui disait que si ton ennemi bat en retraite de façon inexpliquée, c'est qu'il y a un truc plus gros et qui fout les jetons qui arrive dans le coin, et que ça allait chier. Eve n'écoutait déjà plus ce que Deadpool disait, s'il lui répondait ou non, à vrai dire ce qu'elle avait en tête, là, maintenant, c'était cette pensée qu'ils allaient passer sûrement un sale quart d'heure. Quand elle en fit part à son compagnon de fortune, ce dernier lui dit qu'il valait mieux détaler, mais tandis qu'il joignait le geste à la parole, Eve, elle s'arrêta. Elle avait promis à son père qu'elle lui ramènerait ce qu'il lui avait demandé. Ce que les autres avaient été incapables de lui ramener... Jetant un coup d’œil à l'ordinateur derrière elle, elle se dit alors qu'elle avait été si proche du but. Qu'elle ne pouvait pas repartir maintenant... En grognant, elle coinça son arme à sa ceinture, entre ses reins, tout en retournant à l'ordinateur, reprenant sa tentative de hack là où elle l'avait laissée, n'écoutant pas les appels de Deadpool qui lâcha l'affaire et finit par se faire la malle.
Eve entra en connexion avec l'ordinateur, concentrant tout son pouvoir dans l'espoir d'accélérer le processus. Le premier firewall tomba, et Eve sentit un vertige mais resta concentrée : elle ne pouvait pas s'arrêter là. Elle emmagasina ce qu'elle pouvait, mais quelque chose attira son attention. L'architecture propre aux serveurs était étrange. Elle commença une nouvelle tentative de hack mais alors qu'elle commençait à entrevoir de quoi il s'agissait, elle fut brutalement interrompue par l'intervention presque théâtrale du chef de ces lieux.
La déconnexion fut plus douloureuse que la première et Eve eut du mal à reprendre ses esprits tant la migraine lui vrillait les tempes. Des images, des informations fragmentaires qui passaient à toute allure dans son esprit, comme si son cerveau n'arrivait pas à traiter l'information puisqu'elle était incomplète.

« Je ne me rappelle pas avoir autorisé les heures supp’. »
, ricana une voix qu'elle perçut sourde et lointaine en raison de sa migraine.

Quand la jeune femme retrouva enfin ses esprit, elle comprit pourquoi la déconnexion avait été aussi violente en observant la fumée s'élever de l'ordinateur... Mais ce qui attira surtout son attention, c'était ce type aux traits tirés à la fois par la colère, la démence et probablement un peu de fatigue, qui la surplombait depuis un engin qu'elle identifia comme un planeur. Eve en resta bouche bée, reculant malgré elle d'un pas, par sécurité. Elle qui avait prit son père pour un paranoïaque de première avec son système de sécurité, la N.A.C.E. ressemblait maintenant à Disney Land à côté de ce grand psychopathe perché sur son planeur. Lorsqu'elle toucha le mur de son dos, à force de reculer, elle sentit son arme entre ses reins. Elle fit un rapide calcul et se dit qu'elle n'aurait aucune chance. A peine esquisserait-elle un geste pour s'en servir, le maître de ces lieux l'atomiserait sur place.
Elle était faite comme un rat.
Non. Elle ne pouvait décemment pas finir comme ça. Il restait bien un moyen. Elle pouvait toujours se servir de son pouvoir, elle avait l'effet de surprise.

«Vous avez les traits tirés, vous devriez vous méfier du burnout, à votre âge, tout de même, ça n'est pas sérieux... !»

Ses iris devinrent subitement d'un bleu électrique tandis qu'elle étendait son pouvoir jusqu'au planeur pour le saboter, et interrompre son fonctionnement, juste assez pour lui donner une diversion. Eve profita de cette poignée de seconde pour s'élancer jusqu'à la fenêtre. Le temps sembla se suspendre, comme si plusieurs kilomètres la séparait maintenant de la fenêtre. Elle entendait son sang battre furieusement à ses tempes, le souffle court tandis qu'elle s'approchait de la fenêtre située à plusieurs étages...


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Dim 28 Sep 2014 - 19:50
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Johnny, I Hardly Knew Ya
Non, Harry Osborn ne connait pas toutes les personnes qui bossent pour lui. A quoi serviraient les Ressources Humaines s’il connaissait tous les péons qui bossent pour lui ? Alors ouais, la jeune femme qui lui fait face serait plus tard identifiée comme n’appartenant pas à la sécurité, et sur le coup, cela aurait probablement dû être la façon de penser du CEO, mais n’étant pas dans son état le plus sobre et également assez énervé pour ne rien comprendre, il n’avait pas fait le rapprochement.  

Reculant face au Bouffon, la jeune femme avait l’air terrifiée, complètement abasourdi par l’arrivée brutale d’Osborn sur son planeur. C’était l’effet prévu, tant mieux. Entre ses jambes, une arme. Inutile vu la situation, complète dominée par Harry. Pour une fois, tiens. Son sourire de sadique toujours pendu aux lèvres, Harry avançait peu à peu vers elle, la lame en avant, prêt à lui faire sauter la caboche, comme il aime tant le faire lorsque sa capuche recouvre en partie son visage.

Elle lui adressa la parole. Une blague, jugée d’ailleurs plutôt hilarante par l’entité verte vivant dans l’esprit du PDG, beaucoup moins par celui en charge de contrôler le corps. Il était encore jeune, non mais oh ! 32 ans, ce n’est pas vieux, c’est à peine le tiers de la vie.  De quel droit se moquait-elle ainsi de lui ? Il ne tarda pas à comprendre son erreur quand le planeur se mit à perdre en puissance et dont il perdait peu à peu le contrôle. Il avait été piégé. Comment ? Il n’en savait rien, mais toujours est-il que lorsque les yeux de la jeune femme, ou plutôt mutante, changèrent de couleur, le planeur tomba, et lui avec. Il grogna avec haine. La petite effrontée, elle allait lui payer. Se relevant tant bien que mal, les pieds toujours accrochés au planeur, il l’a vit sauter par la fenêtre, d’un acte désespéré.

- Je ne crois pas ! Beugla-t-il en lançant sa gob-bombe d’une manière tout aussi ridicule que si cela avait été sa première fois. Avec un tel lancé, il n’avait aucune chance de la toucher, si bien que la bombe explosa au contact d’un morceau de vitre encore intact, à un mètre environ de la demoiselle et à deux bons mètres de Harry. Il eut à peine le temps de montrer le dos que l’explosion souffla le verre et en projeta dans toutes les directions possible.  
Combien de temps resta-t-il comme ça, couvert de verre et de sang, à moitié ivre et un planeur fixé aux pieds ? Harry n’en sait rien. La seule chose qui lui vint à l’esprit en se réveillant était de savoir ce qu’était devenue la jeune femme. Son planeur fonctionnant à nouveau, il passa par la fenêtre, sans pour autant voir la moindre trace d’elle. Revenant à l’intérieur du bâtiment, il examina l’ordinateur dont l’écran avait cessé de fumer. Pas le moindre dispositif de stockage externe, qu’était-elle dont venu faire ici ? C’était une question qu’il allait devoir poser à ses chers informaticiens, dont le salaire exorbitant allait pour une fois être mérité.

Quittant l’étage accidenté sans plus de cérémonie, il retourna dans son bureau avec difficulté, l’explosion l’ayant blessé plus qu’il ne le pensait. Adieu, Irish Coffee, l’infirmière allait encore interdire l’alcool pendant deux mois à cause de médicaments stupides.


W.B

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Dim 28 Sep 2014 - 22:52
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La douleur eut l'effet d'une électrocution, coupant le souffle de la jeune femme tandis qu'elle se sentit comme suspendue dans les airs. Une brûlure vive, de la chaleur dégoulinante et bientôt, un fourmillement dans le flanc droit. Eve n'avait jamais été blessée à ce point, même adolescente, elle n'avait jamais rien eu d'autre que des éraflures.
Avant de sauter, la mutante s'était dit que sa chute ne prendrait qu'une poignée de secondes et pourtant, elle avait l'étrange sentiment que le temps s'était suspendu. Elle n'avait pas songé à ce qu'elle ferait pour ralentir sa chute, elle avait compté sur son sens de l'improvisation pour réagir en une fraction de seconde. Peut-être en s’immergeant dans un de ces concentrateurs internet reliés aux câbles... A vrai dire, elle n'avait pas eu le temps de prendre sa décision que des fragments verres vinrent se planter dans son flanc droit tandis qu'une déflagration venait lécher sa peau. La douleur lui coupa le souffle, l'empêchant de hurler de douleur.
Un vertige. Ironique, compte tenu du fait qu'elle était en chute libre...
Elle se sentait partir, mais elle se ressaisit juste à temps : elle ne pouvait pas finir comme ça, elle devait ralentir sa chute, sinon elle allait repeindre l'esplanade d'Oscorp, et au revoir, petite Eve...

Dans un dernier élan de lucidité, elle trouva la force de dégainer son smartphone. Alors qu'elle avisait un arbre en contrebas, elle amorça son geste, espérant que cela fonctionne. Elle lança son smartphone en direction de l'arbre tandis qu'elle s'immergeait à l'intérieur de ce dernier au moment même où il quittait sa main.
L'immersion fut douloureuse. Eve savait qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps avant de s'évanouir, et rester dans le téléphone était dangereux. Si ce dernier était détruit alors qu'elle se trouvait à l'intérieur, alors... L'heure n'était pas à l'imagination de ce qu'elle adviendrait. Au final, elle ne resta qu'une poignée de secondes dans son smartphone, s'extrayant de ce dernier alors qu'il dévalait de l'arbre qu'elle avait visé. La chute d'Eve fut ralentie par chaque branche dans lesquelles elle ricocha, avant de tomber au pied de l'arbre salvateur, tandis qu'elle s'évanouissait.

Combien de temps s'était écoulé ? Quelques minutes ? Elle n'en savait rien, mais ce qu'elle savait, c'était qu'elle devait partir d'ici.
Chaque geste n'était que douleur, de ses bras endoloris par sa réception dans l'arbre jusqu'à sa plaie ankylosée par l'apparente hémorragie. La jeune mutante grogna de douleur, des larmes glissant sur ses joues, tout en se dressant maladroitement sur ses jambes après voir cherché son smartphone à tâtons et l'avoir récupéré.
Sa vision était troublée, tandis qu'elle disparaissait dans une ruelle, boitillant et cachant sa blessure comme elle le pouvait...
Elle devait trouver un endroit pour se cacher...
Elle devait se soigner...
Elle devait...

La jeune mutante s'écroula dans le local à poubelle, au fond de l'impasse dans laquelle elle se retrouvait.



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