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Please, gimme love || PV Neil

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Ven 30 Mai 2014 - 13:59
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Please, Gimme love


Neil & Eilis



Heart beats fast,
colors and promises
How to be brave,
How can I love when I’m afraid to fall
But watching you stand alone
All of my doubt suddenly goes away somehow
One step closer.

Je regarde par le hublot de ma fenêtre le ciel défiler. Il y a quelques nuages, mais il fait beau, c'est tout bleu, un joli bleu pastel. Je n'ai jamais pris l'avion toute seule. En fait, je l'ai rarement pris tout court, la dernière fois c'était avec maman et papa, avant qu'ils ne meurent.
Je ferme les yeux, essayant de ne pas y repenser. Les images se stoppent et j'essaie de ne pas pleurer. Je suis une enfant courageuse. Je dois l'être. Maman ne voudrait pas que je pleure.
Cela fait trois semaines qu'ils sont partis. Je suis restée quelques temps à l'hôpital, puis après ils m'ont placée à l'orphelinat avant que le monsieur de la police ne vienne me voir pour me dire qu'en fait j'avais encore de la famille. Un oncle, Neil Archer, vivant à New York, la ville où il y a une statue d'Alice au pays des merveilles et un musée de cire.

Je rouvre mes yeux et fixe mon plateau repas. Depuis l'accident, je n'ai plus vraiment faim, même pour des cookies et, fait étrange, je me souviens de tout. Les médecins ont dit que mon cerveau avait développé cette faculté. Mémoire Eidétique. Cela signifie que je n'oublierais plus rien, que ce soit des mots ou des gestes, même des passages de livres. Moi, tout ce que je voudrais, c'est ne pas oublier les visages de maman et papa. D'ailleurs, je me demande comment cela va se passer - vous savez, pour la maison. Nous étions à Londres que pour les vacances, du coup tout ce que j'emporte avec moi, c'est seulement les affaires avec lesquelles je suis venue. Tout le reste est dans le Montana, que se soit mes jouets, mes peluches, mes vêtements, et les photos. Je ne sais pas si je pourrais les récupérer. J'aimerais bien.
Il y a autre chose aussi. Les policiers m'ont dit que bientôt, il faudrait voir un juge, parce que maman et papa avaient fait un testament pour que tous leurs biens me reviennent de droit et pour que je puisse avoir de l'argent à ma majorité. En attendant, c'est tonton Neil qui en dispose, ou quelque chose comme ça. Je ne comprends pas tout et, en fait, je m'en fiche. Ce n'est pas ça qui ramènera papa et maman, ce n'est pas ça qui me consolera lorsque j'aurais à nouveau peur.

Je regarde mon plateau repas, avant d'inspirer un peu. Je dois être courageuse. Papa me dirait de goûter avant de dire que je n'aime pas. Alors j'obéis, et je goûte, avant de grimacer. Pwah ! Là, maintenant, les cookies me manquent vraiment. Je renifle un peu et me recroqueville. J'aimerais qu'ils soient à nouveau là, avec moi ...
Je crois que j'ai fini par m'endormir, parce que, bah, quand je me réveille, l'hôtesse annonce que nous arriverons bientôt à destination et l'avion commence à descendre. Mon coeur se serre et je retiens un peu ma respiration. En fait, j'ai à la fois très hâte, et très peur. Hâte parce que je vais enfin voir le grand frère de ma maman et que même si elle en parlait peu, elle avait toujours un sourire doux sur les lèvres quand elle l'évoquait. Je sais qu'il lui manquait beaucoup et je pense qu'il doit être très gentil. Peut-être même qu'il aime beaucoup dormir comme maman ou qu'il boit beaucoup de thé ? Si papa préférait le café, maman était accro au thé - elle disait que où qu'elle aille, elle se devait de marquer un point d'honneur à respecter la tradition anglaise.
Cela me fait sourire un peu. J'essaie de me souvenir de sa photo, qui est floue, où il avait l'air calme mais un peu bougon à coté de maman, morte de rire.

Mais j'ai aussi peur. J'ai peur, parce que je ne le connais pas, et du coup et bien ... je ne sais pas trop comment faire, pour qu'il m'apprécie. Je ne sais pas ce qu'il fait, si il aime les livres et le chocolat - deux choses essentielles à ma vie -, si il acceptera de me raconter une histoire le soir ou si il me dira que je suis trop grande pour ça comme à l'orphelinat. J'aimerais beaucoup m'entendre avec lui, et lui poser plein de questions sur maman quand elle était petite, et pouvoir découvrir New York et aller voir la statue d'Alice parce qu'elle a le même prénom que maman.
D'ailleurs, vu qu'il ne m'a jamais vu, je ne sais pas si il pourra me reconnaître. Peut-être que la police lui a envoyé une photo de moi, je ne sais pas. Je ne ressemble pas beaucoup à maman physiquement, sauf pour les cheveux parce qu'ils sont bouclés, et que j'ai aussi ses fossettes. J'ai les yeux chocolats de papa, alors que j'aurais aimé les avoir bleus, comme elle. Pour le caractère c'est un mélange, parce que maman était aussi curieuse et têtue que moi. J'ai pris de papa le coté très calme et renfermé - c'est ce qu'il disait. Mais je sais aussi dire quand quelque chose ne va pas.
Quel peut-être le caractère de Monsieur Tonton Neil ? Est-ce que je pourrais l'appeler tonton tout de suite ? Est-ce sa maison est grande ? Je me demande même si il a un chat - parce que j'aimerais bien en avoir un - ou si il est allergique à quelque chose. Moi je suis claustrophobe et arachnophobe, alors j'espère que je pourrais laisser la porte ouverte. J'espère que je pourrais lui être utile. Je sais un peu cuisiner, même si maman ne me laissait pas utiliser le four ou la gazinière toute seule - je suis trop petite encore qu'elle me disait. Mais je sais aussi faire le ménage - maman m'avait montré comment passer l'aspirateur. Cela me faisait toujours rire de faire le ménage avec elle parce qu'on le faisait avec de la musique et on chantait en rangeant. Bizarrement, je ne m'imagine pas trop Monsieur Tonton Neil faire pareil, mais cela pourrait être drôle.
Est-ce que lui aussi il fait un jogging matinal le matin ? Papa était un lève tôt, maman allait courir tous les matins sauf le week-end, parce que le week end il ne fallait pas la réveiller avant minimum 9h00 sinon elle grognait et râlait gentiment toute la journée. Elle pouvait même aller jusqu'à me menacer de chatouilles si je la réveillais avant, ce qui est la pire des menaces possibles.

Je regarde à nouveau par le hublot. Ca y'est, New York approche. Je colle mon visage sur la fenêtre, regardant les bâtiments qui s'élargissent et grandissent à vu d'oeil, devenant énormes, comme si moi je devenais lilliputienne. Est-ce que Monsieur Neil est plus grand que maman ? Papa l'était. Moi je ne pense pas être très grande.
Je me tiens à mon siège quand l'avion sort les roues et que cela secoue alors qu'il atterrit. Est-ce qu'il sera là ?
Je ne connais pas New-York mais je crois que c'est une ville très très grande, plus grande que Londres. Je me tiens prête, j'ai mis mon sac à dos bleu, celui ou une petite tortue en peluche est accrochée. Tous les passagers descendent sauf moi, parce qu'il faut que j'attende. Comme je suis toute seule, c'est l'hôtesse de l'air qui m'accompagne jusqu'au bus, puis dans le terminal ou il faut que je récupère ma valise et mon tonton. Je récupère d'abord ma valise, une valise noire toute simple avec un gros panda dessus. C'est papa qu'il l'avait dessiné et on l'avait peint tous ensemble. Je prends une inspiration. Les portes s'ouvrent. Un nouveau monde s'étend derrière, remplit de gens pressés, de personnes qui hurlent des noms et ...
Et tonton Neil, qui tient une pancarte. Je cligne des yeux. J'ai envie de pleurer, de courir vers lui et me blottir contre ses jambes. Il est grand. Il est brun. Il est super beau ... Et il a les même yeux ma maman. Alors, je me reprends, et je m'élance, vers lui. J'ai un peu trop chaud avec mon manteau, mais il pleuvait à Londres alors j'ai du me couvrir. Je continue de m'avancer, un pas après l'autre, tirant ma valise. J'ai peur. J'ai peur mais ... mais je veux le connaître. Je veux savoir. Est-ce qu'il aime les pandas ? Est-ce que l'on pourra décorer ma chambre tous les deux et faire pleins de photos ? Est-ce que je pourrais lui montrer mon passage préféré de l'Edda ? J'arrive prêt de lui. Je le regarde. C'est maintenant. Il faut se présenter. Courage. Comme maman elle faisait. Elle et ses yeux bleus rassurants.

-.. Hu ... Bonjour ... Monsieur Tonton Neil ?

Maman. Je ne t'oublie pas. Regarde-moi de là-haut. C'est lui pas vrai ? Ça peut être que lui. Alors je lui souris timidement, mes yeux emplis de questions fixant les siens en quête de réponses, et je me lance à nouveau, d'une voix assurée, en lui tendant la main gauche parce que la droite elle tient ma valise. C'est parti !

- ... Je suis la fille d'Alice Archer Donovan. Je m'appelle Eilis Brooklyn Donovan, j'ai huit ans et demi, et je suis très contente de te rencontrer.

Oui. Ça va être chouette. Vous verrez, on s'entendra bien, et même qu'on fera plein de cookies et qu'on les mangera devant les Walt Disney. Bienvenue à New York !

(c)Kazu de C.G

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Lun 2 Juin 2014 - 22:41
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Eilis & Neil

Avoir un enfant n'avait jamais été dans les plans de Neil. Lui, père ? La bonne blague. Le procédé incluait une personne de sexe féminin, pour commencer et l'homme n'en avait jamais été très friand. Cela incluait également une relation plus ou moins stable et intime ce dont il n'était..pas friand était un euphémisme. S'approcher assez de quelqu'un pour coucher avec d'accord, pour fonder une famille et partager ne serait-ce que le petit-déjeuner...eh bien c'était déjà beaucoup moins d'accord. Et il n'était pas doué avec les enfants. D'après ses maigres expériences du moins ; il n'avait pas d'amis avec enfants ( déjà que ses amis tout courts se comptaient sur les doigts de la main ) et gardait toujours une distance de sécurité avec ces petits...spécimens. Le seul enfant qu'il avait côtoyé avait été Helmett, le fils de son mentor ( et aujourd'hui son collègue, comment prendre un coup de vieux en une leçon ) et même s'il adorait et respectait et Helmett, et son paternel... ce n'était pas ainsi qu'il aurait voulu élever et se comporter avec un enfant, son enfant. S'il avait existé. S'il avait adressé la parole à un enfant. Si...
Mon dieu cela allait être une horreur.

Neil regardait avec une fixité inquiétante par la fenêtre du taxi, son coude appuyé sur le bord de la portière et son poing fermé devant sa bouche comme à chaque fois qu'il cherchait à contrôler ses émotions. Le taxi l'emportait jusqu'à l'aéroport de New York. Chercher sa nièce dont il avait à présent la charge. Le formuler mentalement lui donnait déjà envie d'enfouir son visage dans ses mains, et il n'osait pas même pas penser à la suite. Le juge, l'avocat où il ne savait trop quoi. Il y aurait des démarches, des affaires à récupérer...l'inscrire à l'école, la chambre...les pensées se bousculaient sous le crâne de Neil alors qu'il se sentait proche de la panique. Manque de pot, c'était justement le moment où il était censé se comporter en adulte responsable et sociable. En contrôle.

Les trois dernières semaines...avaient été troublées. Cela faisait à présent trois semaines que l'IA qu'on lui avait implanté avait relayé un appel venant de Londres. Sa soeur, sa petite soeur Alice était morte. Son époux l'était également, laissant leur enfant sans autre famille que Neil - et leur père, mais il était encore une pire option que Neil lui-même . Neil ignorait encore ce qui s'était passé exactement. On accusait un cambriolage, apparemment. Lui-même serait plus porté à accuser les mutants qu'il traquait chaque jour pour son existence. Ce ne serait pas la première fois qu'ils briseraient vies et familles. Sa vie, et sa famille songea-t-il, les mâchoires crispées à les briser.

Pour être parfaitement honnête, la mort d'Alice ne faisait pas une grande différence dans la vie de Neil. Elle aurait pu être morte depuis des mois, il ne l'aurait pas su.  Mais putain, qu'est-ce que cela faisait mal. Si elle n'avait pas préparé un testament lui confiant sa fille, il aurait très bien pu ne jamais le savoir, ou du moins pas de sitôt. Rien que cette constatation faisait mal, alors que Neil se le rabâchait avec amertume. Il avait perdu du temps, et sa famille; lui et Alice s'étaient perdus de vue des années auparavant. Et ce n'était pas une figure de style ou juste cinq, six ans. Non c'était bien plus long.

Et Neil se sentait aussi coupable que seul. Il ne connaissait pas le père de l'enfant, ne connaissait même pas son existence. Bon dieu, lui et sa soeur ne s'envoyaient même pas de carte de voeux à nouvel an ! Il avait achetait toujours les livres d'Alice lorsqu'il sortait et les lisait en cachette, mais sinon... C'était de la faute de Neil. Il avait littéralement disparu de la carte sans donner des nouvelles dès sa première mission d'interprétariat et ensuite...ses nouveaux boulots ne facilitaient pas la tâche. Il n'avait pas cherché à garder contact, avec quiconque. C'était un miracle que les avocats de sa soeur lui aient remis la main dessus pour lui parler de l'enfant. Eilis. Le petit bout de huit ans s'appelait Eilis Donovan, et c'était bien l'une des rares informations dont disposait l'anglais. Cela faisait bien peu à quoi se rapprocher.

Est-ce qu'elle ressemblait à sa mère ? Neil n'était pas sûr de ce qu'il préférait... Voir le portrait craché de sa sœur au même âge ne serait sans doute pas bon pour son cœur. Et lui-même ressemblait beaucoup à Alice. Avait ressemblé, à une époque, mais il n'était pas certain de comment l'âge avait touché sa sœur... A défaut de pouvoir vieillir avec son âme sœur, ne pourrait-on pas au moins vieillir avec son sang ? Eilis était le seul souvenir de sa sœur et d'une époque où Neil était bien plus insouciant qu'aujourd'hui. Sa seule famille, et même si Neil faisait sans famille depuis longtemps... c'était important, il le concédait à présent.

Les jambes un peu flagolentes, Neil se hissa hors du taxi qui l'avait amené jusqu'à l'aéroport. C'était l'heure de se comporter comme un adulte responsable, d'être un grand garçon et d'inspirer à fond... et d'arrêter de trembler comme une feuille. S'il était dans un tel état, que devait ressentir une enfant qui avait perdu ses deux parents et prenait l'avion pour atterrir dans la vie d'un parfait inconnu qui, disons le clairement, n'avait pas demandé à l'accueillir et n'était pas vraiment enthousiaste ?

Il avait préparé une petite pancarte avec le nom de la jeune fille, et lorsqu'il l'avait écrit, dans son appartement, cela lui avait semblé une bonne idée. Les options qui lui restaient étaient limitées de toute façon, et le contexte politique était tel qu'il ne pouvait pas se permettre un aller-retour jusqu'à Londres. Oui, et il y avait aussi le fait qu'il ne sentait pas de passer tout un trajet d'avion au-dessus des océans avec une fillette inconnue. Il aurait déjà assez de mal à gérer ça, une fois à l'appartement.   Il se sentait ridicule. Honnêtement, il devait être ridicule. Un grand dadais comme lui, immobile au milieu d'un hall d'aéroport, une pancarte à la main et l'air tout à fait déplacé. Personne ne vous disait jamais que votre dignité de mâle viril diminuait proportionnellement au temps passé avec des enfants.

Le calvaire de Neil prit fin ( ou commença ) lorsqu'enfin une enfant s'approcha de lui, traînant derrière une valise plus grosse qu'elle et levant des yeux timides vers lui et une main à serrer. « -.. Hu ... Bonjour ... Monsieur Tonton Neil ? » Hm, oui ? Tonton Neil.. Oui, c'est sans doute comme ça qu'elle est censée l'appeler, maintenant. Bonjour le coup de vieux. Neil prit la main cérémonieusement tendue et plia les jambes pour se mettre au niveau d'Eilis – être aussi grand avait des avantages professionnellement, esthétiquement et quotidiennement mais se révélait plus souvent une corvée qu'autre chose, même au milieu d'adultes. « - ... Je suis la fille d'Alice Archer Donovan. Je m'appelle Eilis Brooklyn Donovan, j'ai huit ans et demi, et je suis très contente de te rencontrer. » Okay et maintennant, on dit quoi ? On rend la pareille ?

« -Hello. Ravi de rencontrer Eilis. » Même si j'aurais préféré te rencontrer dans d'autres circonstances. Si possible avec ta mère à côté pour gérer les malaises et se moquer de moi. «- Neil Archer, ton...oncle. Un taxi nous attend dehors, pour nous emmener à la maison.. Je peux prendre ta valise ? »

Demanda-t-il d'une voix qu'il voulait douce, alors que son regard ne quitait pas celui de la petite. Elle avait les yeux bruns, comme son père, donc, nota-t-il en passant. Et elle était adorable, et il sentit un sourire monter irrésistiblement à ses lèvres, malgré les circonstances. Il tendit la main et prit la valise d'Eilis tout en se relevant lentement.Qu'était-il censé faire ? La pousser doucement, lui prendre la main, la porter ? C'était parti, on rentrait à la maison. La maison. Un maigre appartement dont la visite la plus joyeuse était celle du voisin du dessus et que Neil n'oserait pas appeler foyer lui-mêem. A la maison, il avait débarrassé la pièce dont il ne se servait pas – il n'en avait jamais eu besoin, mais le jour de la visite de l'appartement, il n'avait pas eu le cœur de dire que non, il n'aurait pas besoin d'une pièce supplémentaire un jour ou l'autre pour accueillir sa petite famille. Etre un homme célibataire passé quarante ans sous-entendait toujours que vous aviez des tares cachées et on vous regardait comme si vous aviez deux têtes – ou pire. Après le moment de choc qui avait suivi le coup de fil, Neil avait un peu rangé pour préparer une chambre. C'était toujours ça de pris. Il allait juste falloir gérer...tout le reste.
© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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Mar 3 Juin 2014 - 22:54
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Neil & Eilis



He's like a shooting star, so I made a vow.

Woah ! Il ... Il est vraiment très grand, mon tonton ! Ça fait un peu bizarre de l'appeler ainsi - parce que je ne le connais pas, mais je ne sais pas trop comment le nommer sinon. Hum. Monsieur, tout seul, non. Tonton de suite ... c'est un peu intimidant. Alors du coup j'ai opté pour Monsieur Tonton Neil, qui me paraissait bien sur le coup. Mais je ne suis plus très sûre maintenant. J'espère qu'il ne sera pas fâché. Il faudra que je lui demande.
Je souris doucement quand il prend ma main. Ce n'est pas facile pour lui non plus. Je veux dire ... Je n'ai pas de grand frère ou de grande soeur mais si perdre ma famille fait mal, surement doit-il avoir mal lui aussi. Et maman disait toujours que dans la vie, il faut profiter du temps qui nous est imparti. Pas de regrets. Jamais. C'est un mot à bannir. De ce fait, je me fais une promesse silencieuse : celle de le faire sourire.
Je le regarde se mettre à genou tandis que je me présente. Il m'intimide un peu moins comme ça. Est-ce que c'était correcte ? Je ne sais pas trop quoi dire. Il a l'air d'un chevalier et cela me fait sourire, avec les fossettes de maman.

-Hello. Ravi de rencontrer Eilis. Neil Archer, ton...oncle. Un taxi nous attend dehors, pour nous emmener à la maison.. Je peux prendre ta valise ?

Je cligne des yeux à ça. C'est vraiment lui ! Vrai de vrai. Je suis sûre, en fait c'est comme monsieur James Bond, il fait du charme et il est agent secret. En plus, il a une voix super douce, comme ma peluche panda, et grave comme mon papa, avec l'accent comme les anglais ! Trop cool ! Ça me fit sourire encore plus grandement. J'ai un tonton gentleman. Est-ce qu'il lève le petit doigt quand il boit une tasse de thé ? Oh, je suis sûre qu'il prend du earl gray ! Pas moyen qu'il prenne du café comme papa, hein, vu comme il ressemble à maman !
Enfin ... Il prend ma valise quand je hoche la hoche, et puis c'est parti. Il a de grandes jambes, et donc je le suis du mieux que je peux. En fait, j'ose attraper sa manche pour pouvoir le suivre plus facilement. J'évite de regarder partout autour de moi, même si je perçois des choses qui brillent, parce que sinon je me perdrais dans l'aéroport. C'est arrivé a l'allée. Je ne veux pas encore finir coincée et avoir un agent qui houspille après moi. Heureusement, la sortie arrive vite, et je cligne des yeux en voyant tous les gens et les taxis. Vu comme ça, ça fait un peu ... enfin ... Ça fait peur.

-.. Hum ... Tonton ?

J'attrape sa manche un peu plus fort, par réflexe, en me mordant un peu la lèvre. Je réalise que je ne lui ai pas dit le plus important. Et puis maintenant, on est dehors, et même si il y a beaucoup de bruits, je sais que malgré tout il m'entend. D'ailleurs prendre une bouffée d'air me fait un peu de bien, parce qu'il fait plus frais que dedans où j'aurais pu étouffer.

-.. Tu sais ... Je suis désolée pour maman ... Alors ... Je voulais demander pardon. Je promets juré pas craché d'être sage, tu sais, et de ne pas manger trop de cookies.

Solennellement, tu sais. Enfin ... je vais essayer pour les cookies. C'est quand même bon, vous savez, les cookies. Je remue un peu le nez, embarrassée. C'est enquiquinant quand on est petit. On ne sait pas trop quoi dire ou faire, je ne sais pas comment lui expliquer. Enfin je peux toujours ... Oh pi zut. Sans savoir si j'ai le droit, je m'approche et je lui fais un câlin. Enfin. Je fais un câlin à sa jambe. Mais bon ... Ça marche aussi, non ? J'en ai besoin, je crois. J'ai envie de le serrer dans mes bras et de ne plus le lâcher, parce que j'ai un peu peur qu'il s'envole comme un ballon et qu'il disparaisse pour toujours. Je viens de le rencontrer ! Alors ... Je n'ai pas envie qu'il me déteste. Non. J'enfouis ma bouille dans le tissu, comme pour m'y cacher. J'espère qu'il ne me grondera pour ça. Mais quelque chose au fond de moi me dit que j'ai le droit. Après tout c'est le grand frère de maman, non ? Donc, c'est un peu comme mon second papa, vous voyez ? De ce fait, il aime surement les câlins comme elle, même si il ne me connait pas. Enfin j'espère. Sinon je viens de faire ma première bêtise, et c'est pas super de la faire maintenant.
Je ferme les yeux assez forts. Je prie.

-.. Merci d'être venu me chercher.

Je murmure. Je ne sais pas si on peut comprendre. Vraiment. Il est super trop cool. Je ne lui dirais pas, mais dans l'avion j'avais quand même peur. Là-bas aussi. L'orphelinat était grand et un peu gris. J'aurais été triste de devoir rester là-bas jusqu'à ce que je puisse être assez grande pour me débrouiller toute seule. D'ailleurs, la solitude c'est pas drôle, même si j'avais ma peluche de panda. Enfin. Je ne dois pas pleurer.
Je renifle un petit peu, j'espère que cela ne s'entend pas. Je me reprends, décidée à ce que tout aille droit maintenant, avant de relever la tête et le fixer à nouveau, même si je vais me faire un torticouli. ... Tourticuli. ... Ah zut. Ce mot, là. J'ai les joues un peu roses, en fait. C'est délicat, ce genre de choses là, à demander.  Mais bon. Quand faut y aller, faut y aller.

-Dis ... Elle est comment ta maison, tonton ? Est-ce qu'elle est loin ? Est-ce qu'elle est grande comme les buildings ? Tu sais, moi je ne connais pas New-York, mais je t'avouerais bien que ... bein ... enfin, tu vois, j'ai un peu faim. Est-ce qu'on pourrait aller manger ? C'est moi qui paie !

Et même que mon ventre met un petit bruit qui dit oui, et ça me fait me mordre la lèvre. Je te jure, j'ai des sous dans mon porte-monnaie, j'ai assez pour acheter des glaces triple boules double cornets. C'est juste que ... Enfin tu vois ... Avant de rentrer, j'aimerais bien ... apprendre à te connaître. S'il te plait ? J'ai envie d'un cookie, avec toi. Maman m'avait promis qu'on en goûterais ici, mais elle n'est plus là ... Et j'aimerais bien partager ça avec toi.

(c)Kazu de C.G

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Ven 8 Aoû 2014 - 23:07
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Eilis & Neil

Le coeur de Neil bats à toute allure dans sa poitrine alors qu'il sent dans la sienne, dans sa grande paluche d'homme soudain trop grand, trop large, trop adulte, trop stupide, dans sa grande main il sent soudain se nicher la petite menotte d'Eilis. De sa nièce Eilis, le seul membre sain d'esprit de sa famille qui lui reste, l'enfant à sa charge. Neil est doté d'un certain sang-froid, qui ne tombe en lambeau que pour laisser place à des colères noires, ou à des mouvements de violence plus sombres et cruels encore que ses colères. Mais maîtriser ses traits, les vagues d'émotions qui percent dans son regard clair, la tension de ses muscles et les battements de son coeur n'est qu'un jeu d'enfant pour l'agent. Pourtant,  à cet instant, son corps et son coeur lui échappent, et il repousserait bien ce vague sentiment d'un mouvement d'épaule. Si celles-ci n'étaient pas aussi tendues, ligne étroite et noueuse, contractée dans son trouble.

Il sent idiot, pas à sa place et pourtant contraint de faire comme si, de jouer à l'adulte responsable, au père qu'il ne serait jamais et ne pourrait jamais être.
Il a peur.
Il n'a pas peur des araignées, ni du noir, ni de l'orage, ou des avions. Mais il a peur de cette main qui  tient dans la moitié de la sienne, de ses responsabilités, de cet attachement émotionnel dont il ne sait que faire. Neil fuit, il fuit la famille, les amours trop envahissants, les amis trop subtils, et cette existence d'ours effrayé par les émotions lui convient très bien... Mais lorsqu'on a un enfant à charge, il devient difficile de disparaître de la circulation du jour au lendemain, de plier bagages et de changer de vie. Il n'abandonnera pas Eilis, jamais, le souvenir de sa soeur le hante plus en quinze jours qu'elle ne l'a fait en dix ans.

On tire sa manche, et il lance un regard malhabile à la petite chose qui marche à ses côtés. Petite chose, ralentis, grand dadais stupide. Pourquoi entend-t-il soudain la voix de son voisin résonnant doucement à ses oreilles ? Il doit ralentir, ce n'est qu'une enfant, et ses propres pas sont pressés, pressés de fuir cet aéroport qui lui rappellent une existence de voyage passée depuis longtemps. « -.. Hum ... Tonton ? » Oui ? Neil appelle un sourire à ses lèvres, baisse la tête en direction d'Eilis, interrogateur. Craignant ce qu'elle va dire, elle qui a le pouvoir de lui faire tomber le ciel sur sa tête d'une larme ou d'un cri. La situation est nouvelle, et Neil ressent a peu près la même chose que lorsqu'il sent qu'une relation sentimentale ( soyons honnêtes : sexuelle ) risque de devenir trop sérieuse et trop forte à son goût. Mauvais pressentiment, envie de fuir. Mais on ne peut pas déguerpir lorsqu'une gamine tire sur votre manche.

« -.. Tu sais ... Je suis désolée pour maman ... Alors ... Je voulais demander pardon. Je promets juré pas craché d'être sage, tu sais, et de ne pas manger trop de cookies. » Et un truc se niche contre sa jambe, à sa grande surprise. Incompréhension. Confusion. Panique. Pourquoi est-elle nichée contre sa jambe, pourquoi le tient-elle ainsi ? ...pourquoi pardon ? Neil se souvient vivement de la période qui avait suivi la mort de sa propre mère. Tout le monde lui disait qu'ils étaient désolés, désolés, vraiment navrés. Comme si c'était de leur faute, si sa mère était morte. Comme si c'était la faute d'Eilis si sa mère, si sa soeur était morte. Ce n'était pas sa faute, ce n'est la faute de personne à part des salauds qui ont décidé de l'éliminer – mais eux, Neil a déjà décidé de les retrouver coûte que coûte, mais plus tard -
Il en oublie de parler de réagir, et reste planté là comme le grand abruti qu'il est.

« -.. Merci d'être venu me chercher. » Même en oubliant le fait que le gouvernement et les services sociaux ne lui auraient sans doute pas laisser l'embarras du choix...avait-il réellement eu un choix lorsque le téléphone a sonné pour bouleverser sa vie ? Il n'allait pas la laisser là haut. Jamais. Neil ne peut pas s'empêcher de protéger plus faible que lui et de manière général, tout ce qui lui passe sous la main. Alors Eilis ? Vous pouvez pariez qu'il donnera sa vie pour elle, même si pour l'instant, il est plus que mal à l'aise. Euphémisme.

« - Pas de problème, ma puce. »

Il s'efforce à arracher un sourire qui se veut rassurer à ses lèvres, alors qu'il baisse les yeux vers la petite. Des yeux tristes, pleins de larmes et d'espoir. Le genre qui vous noue l'estomac quand vous plongez dedans, et leur position est un peu étrange. Elle, haute comme trois pommes,  accrochée à sa jambe, lui, très grand, qui se dévisse le cou. Neil se décide enfin à bouger, détachant avec la plus grande délicatesse possible les menottes de son pantalon, pendant qu'elle parle. « -Dis ... Elle est comment ta maison, tonton ? Est-ce qu'elle est loin ? Est-ce qu'elle est grande comme les buildings ? Tu sais, moi je ne connais pas New-York, mais je t'avouerais bien que ... bein ... enfin, tu vois, j'ai un peu faim. Est-ce qu'on pourrait aller manger ? C'est moi qui paie ! » Oulà. Neil écarquille un instant les yeux, surpris par l'avalanche de questions, avant de sourire. Il se baisse lentement, s'accroupissant pour avoir les yeux à la hauteur de ceux d'Eilis. Les réponses aux questions, les déceptions.

« - J'ai un appartement, dans l'un des buildings. C'est pas très loin, et il y a une chambre pour toi, il faudra juste qu'on la décore. »


Il percute, trois ans après la guerre, le mot employé précédemment, réitéré. Important pour une gamine de huit ans très certainement. Des cookies. Il n'a pas le moindre cookie dans son appartement, sans doute pas de chocolat, et de manière générale peu de gourmandises aimées par les enfants. Mais, hey, les enfants n'étaient pas prévu au programme, et il n'est pas porté sur le sucre. Alors, merde, hein. En tous cas, en attendant d'aller aux courses, il faudra parer au plus pressé . C'est à dire, le ventre de l'enfant qui crie famille. Bravo Neil, dix minutes que tu l'as, elle meurt déjà de faim. Il s'éclaircit légèrement la gorge :

« C'est pas de ta faute pour ...ta maman, d'accord ? Tu n'as pas besoin de t'excuser, encore moins de payer, je m'occupe de ça. »
Réfléchit au plan de New York, se rappeler par où le taxi est passé en l'apportant à l'aéroport. Il pivote sur ses pieds, toujours accroupi, réfléchissant. Jusqu'à l'illumination lui vienne et qu'il se redresse – elle a intérêt à avoir une rapide poussée de croissance où il allait avoir un lumbago plus tôt que prévu.

« -Il y a … un endroit, dans une rue adjacente, où ils font des pancakes et du café...chocolat chaud »
Les enfants ne boivent pas de café, abruti, il avale sa salive : « Ca t'irait ? » Il reprends sa main, et leur route maintenant que ses jambes sont libres. Pousser la porte du café, manger des pancakes. Il est comme lors d'une mission, en pilote automatique, enchaînant ce qu'il estime être la meilleure réponse à la situation présente.
© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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Mar 19 Aoû 2014 - 22:27
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Please, Gimme love


Neil & Eilis



It's like you're screaming and no one can hear
You almost feel ashamed that someone could be that important
And without him you feel like nothing.

Fâché, il n'a pas l'air. Un peu inquiet, oui, mais il est comme maman un adulte professionnel et, en fait, je crois que j'ai peur de ne pas être à la hauteur.

« Pas de problème, ma puce. »
Sa voix chaude me réconforte. Ce n'est pas habituel pour lui, je le sens bien, mais malgré tout il essaie et ça c'est juste le plus cadeau de noël en avance qu'il puisse me faire. J'aurais pas voulu autre chose, je crois. Enfin. Maintenant je savais quoi demander au Père Noël et aux étoiles pour le prochain, outre que devenir super grande pour pas que tonton il se fasse mal au dos. Ou alors il faudra que les gens intelligents savants ils inventent un super tabouret repliable transportable partout - mais pas dit que ce soit achetable d'ici demain matin. En parlant de ça, tonton venait de s'accroupir après mon avalanche de questions, et j'en profitais pour le regarder droit dans les yeux de vrai de vrai. Il avait les yeux comme maman, et ça me donnait encore plus envie de lui faire un câlin. Souris, tonton ! Je suis petite et je mange beaucoup mais je jure que je ne mords personne parce que je préfère le steack et la tomate. Et puis en plus, après je me brosse bien les dents pour qu'elles soient propres et jolies.

« - J'ai un appartement, dans l'un des buildings. C'est pas très loin, et il y a une chambre pour toi, il faudra juste qu'on la décore. »
Mes mirettes s'écarquillent et dans ma tête, j'ai encore plus de questions. Un appartement dans les grands buildings ? Il doit être aussi riche que les princes des histoires de fées alors ! Sauf que lui il est beaucoup plus beau et a plus trop la classe pour de vrai que les héros des livres. Ce serait tellement chouette que l'on puisse décorer ma chambre ensemble ! J'ai déjà des idées. Je me demande si on pourra la peindre tous les deux et dessiner sur le plafond et les murs ... Je sais que mon regard brille, mais avant que je ne puisse formuler mon accord avec un grand sourire, son regard se voile et il me dit que ce n'est pas ma faute pour maman. J'espère juste qu'il a raison ... A l'orphelinat, j'entendais des murmures différents. En plus, il va payer le restaurant alors ... je lui offrirais une glace un autre jour alors ! Dans tous les cas, je suis d'accord avec maman. Tonton, il est encore plus gentil et classe et cool que Monsieur James le Bond.
Je hoche doucement la tête en réponse, oubliant ma peur, et je le regard pivoter. Il a l'air drôle comme ça. Lorsqu'il m'annonce où nous allons, je ne peux contrôler un petit cri de joie, ma bouille illuminée par sa proposition. Des pancakes ! Et, et du chocolat chaud ! C'est encore mieux que des cookies !!! Je me retiens de lui sauter au cou, parce que il est trop grand, et je souris bêtement avant de le suivre, ma main dans la sienne, serrant tout doucement. L'endroit est joli et discret, et une serveuse vient directement nous placer dans un endroit tranquille. Il n'y a pas beaucoup de monde, et je m'installe sur la banquette, avant d'enlever mes affaires et les poser à coté de moi. Le temps que la serveuse reparte chercher les cartes et nous les apporte, j'observe mon tonton de nouveau. Comme je sais quoi déjà prendre, je profite un peu.

« Est-ce que tu vas prendre un thé anglais avec des scones, tonton ? Maman disait souvent qu'elle était fière de pouvoir respecter la tradition du thé, sauf le matin, parce que le matin elle ne l'aimait pas beaucoup, du coup il lui fallait son double café pour ne pas qu'elle râle toute la journée. Moi je n'aime pas trop ça, le café. Je préfère le chocolat ou un verre de jus, même si je bois aussi du thé pour le quatre heure. » Je souris doucement, toute fière, avant de poser mes mains sur la table comme une enfant bien élevée. Je repense ensuite à ce qu'il a dit tout à l'heure et finalement, j'ose quand même lui poser la question, un peu plus timidement, après avoir regardé si personne n'écoutait cotre conversation. « Dis ... Est-ce que tu es un agent secret avec un vrai pistolet et des gadgets ? Parce que, tu vois, tu es super trop classe et tu ressembles à un superhéro en plus mieux. Promis, je ne dirais rien si c'est le cas ! » Je me mordille la lèvre. Les agents secrets ils n'aiment pas trop qu'on sachent qui ils sont. J'espère qu'il ne va pas râler. C'est surement pour ça qu'il ne parlait pas beaucoup à maman, simplement parce que quand on doit sauver le monde, il faut mieux être discret.

Peu de temps après la serveuse revint vers nous, alors je me redresse correctement. Je peux la voir regarder mon tonton et cligner les yeux comme si elle venait de voir une étoile filante, et rougir après, ce qui me fait froncer un peu les sourcils. Chut madame ! Elle se reprend en me voyant, heureusement, et fini par me demander en souriant doucement ce que je veux. Je suis heureuse de lui avouer mon choix - un chocolat chaud avec des pancakes -, attendant celui de mon tonton avec impatience. Le plateau de l'avion n'était pas bon, mais j'avais quand même mangé toute mon assiette. Une fois la dame repartie, je penche la tête doucement, regardant un peu la décoration avant de le regarder lui encore. J'avais autant hâte d'arriver chez lui que de manger mon pancake. « C'est trop bien d'habiter dans un building parce que plus on est haut, plus on voit loin, même si moi j'ai le vertige. Est-ce qu'on pourra repeindre les murs et dessiner des paysages ou des personnages ? Si non ce n'est pas grave, moi je veux juste rire avec toi et mettre un peu de désordre de temps en temps avant de tout ranger après. » Je souris timidement. Heureusement, la serveuse arrive juste à temps avec la commande, et c'est avec un grand sourire que je lance un « Bon appétit !! » tout joyeux.

(c)Kazu de C.G

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