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Marraine l'enchanteresse (Pv Amo' et Sleipnir)

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Jeu 17 Avr 2014 - 13:17
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Marraine l'enchanteresse

Je devais être l'une des seules anormales qui se moque complètement de la purge et sa chasse aux mutants.
Autour de moi beaucoup y trouvaient des avantages à cette situation, puis d'autres des inconvénients.
Visiblement Loki y trouvait pas mal davantage, alors celui-ci était souvent aux abonnés absents à faire je ne sais quoi avec qui …
Lorelei ? Je ne voyais plus du tout ma sœur, certes on ne peut pas dire qu’on a toujours était soudé comme les deux doigts de la main, mais depuis son retour d’entre les morts, j’avais vu une sorte de seconde chance pour mieux connaitre ma petite sœur (échec tu tes mis le doigt dans l'oeil ma grande).

Quand j’étais à Asgard, j’étais habitué à voir du monde, des amis (si on pouvait appeler ça des amis mais c’était mieux que rien), mais alors à New York je devais dire que je m’ennuyais comme un rat mort, expression des mortels pas de moi, je précise, parce que je ne vois pas l’intérêt de s’ennuyer comme un animal crevé.
À force de shopping, de gestion du burlesque, d’apprentissage de la nouvelle mode des Terriens, j’étais devenus lasse et j’avais besoin de renouveau.
Je réfléchissais encore et toujours … Bon visiblement la purge occupée pas mal de monde … Qui avait-il à gagner ? Des ennuis, des ennemis, des bagarres (oh oui j’aime ça), enfin mise à part ça je ne voyais rien d’autre, pourtant Loki avait l’air de s’amuser comme un fou « avec sa double identité ». (soupire) je m’ennuie!

Vu que c’était Asgard qui me manqué, autant réfléchir pour revenir aux sources, je pouvais sans doute faire quelque chose et … Bingo j’avais trouvé!

Je raconte la petite histoire : si ma sœur de sang était je ne sais ou sur Midgard à faire je ne sais quoi (elle est libre de toute façon), il y avait ma famille de cœur qui était encore prisonnière de façon plus ou moins cruelle.
Odin et sa peur de la prophétie des nornes avaient jeté Héla en enfer, Jor’ dans l’océan, Fenrir était enchaîné sur une île et Sleipnir servait de monture au roi.
Alors disons que j’y avais mis mon petit grain de sel.
Les enfants de Loki peuvent parler par télépathie, j’avais fait de même, mettant Héla au parfum de ce qui me passer sur Terre, celle-ci informant ses frères, puis montant un plan pour venir les libérer petit à petit.
Par projection astrale j’avais réussi à libérer Sleipnir avec l’aide de Héla et depuis ils étaient sur Midgard où je leur avais indiqué un lieu ou loger.
Sur le moment je n’avais pas pu rester longtemps, la projection astrale de Midgard à Asgard avait épuisé ma magie.
Il avait fallu que je parte me reposer au plus vite, les laissant en sécurité dans un logement où j’y avais inscrit pas mal d’explication sur divers objets, un logement très confortable et bien approvisionné.

Voilà pour la petite histoire, alors au lieu de courir derrière des imbéciles humains qui se tuent entre eux parce que untel et untel est un mutant, j’allais plutôt m’occuper de ma famille de cœur.
Aujourd’hui j’allais rendre visite à mon filleul, voir comment celui-ci s’en sortait, peut-être que je croiserais Héla, mais je savais que celle-ci était à la recherche d’un agent du SHIELD, voulant des explications sur toutes ces morts.

Un temps agréable, les beaux jours qui arrivent, je ne pris pas la peine de sonner à l’interphone de l’immeuble, j’avais les clefs.
Montant les escaliers jusqu'au deuxième étage, je frappais à la porte et attendis peu de temps avant de voir Sleipnir, de suite j’affichais un sourire ému, tellement heureuse de revoir mon filleul.

-Sleip quel magnifique jeune homme tu es, tu m’a tellement manqué
lumos maxima
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Dim 20 Avr 2014 - 1:11
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Marraine l'enchanteresse
Amora & Sleipnir

Tant d’années sans jamais faire qu’obéir, se plier sans cesse à des tâches redondantes. Avoir envie d’être sans d’autres espoirs que de contempler l’horizon mais ne jamais y goûter que dans la contrainte. Rien n’est plus amer que de voir l’univers immense s’étendre sous vos jambes et de n’avoir pas le droit de fouler cette grandeur, devoir se contenter de « petites » course sous bride. La seule évasion permise est celle de l’esprit, la volonté de croire et surtout la télépathie qui a permit de garder contact avec la famille. Rien que le simple fait de ne pas se savoir seul, de se serrer les coudes, de se tenir au courant comme on peut. Entretenir la conversation avec Hela était comme un réconfort, comme si l’idée de pouvoir dialoguer entre nous ainsi faisait de nous une « vraie » famille alors que chacun est séparé. Cela nous rapprochait et c’était le soutien parfait pour trouver une solution à cet enfer qui me condamnait à rester au service d’un homme sans clémence, qui m’avait séparé des miens. Je n’avais pas envie d’être éternellement esclave mais les temps avaient changé et avec ces nouvelles, des failles s’étaient créées, permettant de tenter le tout pour le tout. L’occasion d’être libre mais surtout de retrouver les miens et de revoir ma mère, dont l’éloignement m’a tant pesé. J’ai de la chance que ma tante et ma sœur soit venu me libérer ce jour-là et compte bien leur en être reconnaissant car sans elles, je serais encore dans une étable à attendre qu’Odin daigne avoir besoin de m’utiliser.  

Je suis libre, enfin. Libre de pouvoir vivre sans l’angoisse de me dire que demain je servirais de monture et que si je fais un pas de travers, je serais châtié en conséquence. Non cela appartient au passé et plus question de revivre cela. Je veux être maître de mes choix et par-dessus tout, je désire retrouver les miens, ma mère. Beaucoup de médisances  ont été dites à son propos et cela n’a fait qu’accroître ma rancœur envers ces personnes. Pour le moment, je n’ai pas encore retrouvé mes racines si ce n’est ma sœur et ma marraine. Mes deux sauveuses en somme, des femmes merveilleuses. Amora nous a trouvé un logement en ville où nous habitons, Hela et moi. C’est étrange l’architecture humaine et cette manie des couleurs froides et des formes angulaires simplistes. Ce n’est en rien comparable à ce que je connais mais tout est préférable à une étable. Ici, je ne me sens pas emprisonné et je suis entouré de ceux que j’aime et en qui j’ai confiance. Je démarre une nouvelle vie en quelque sorte, une seconde chance dans un univers totalement, ou presque, inconnu. Midgard et ses mystères. Toutes ces fantaisies humaines m’intriguent, me fascinent. Je veux en apprendre plus pour comprendre comment ils vivent et dans un sens, il vaut mieux que je sache le plus de choses possibles pour me fondre dans la masse. Pas facile quand on est normalement un immense cheval qui pourrait les écraser comme des fourmis. Je dois d’abord apprendre les rudiments et notamment comment fonctionne ces objets qui se trouve dans l’appartement. Hela m’a laissé seul aujourd’hui, elle a des histoires à régler dont je ne saisi pas vraiment l’importance pour le moment mais apparemment, elle sait ce qu’elle fait. Je ne m’inquiète pas pour elle qui s’adapte vite et qui saura se défendre sans problème. Je ne fréquente pas trop les humains pour le moment, ce n’est pas prudent. Je ne sais rien de leur mode de vie. Alors en attendant de pouvoir mieux me renseigner, je compte bien comprendre toutes ces notes qu’à laissé ma marraine mais c’est un tel charabia.

J’ai passé énormément de temps sous ma forme chevaline, je n’ai pas encore tous les réflexes propres aux hommes qu’ils soient d’Asgard ou d’un tout autre endroit. Je crois que le plus étrange est sans doute l’habillement. La nature est ce qu’elle est et en temps qu’animal, je ne promène pas couvert de tissu. Sur Asgard, je connais les coutumes vestimentaires mais ici, ce qu’ils portent n’a rien à voir. Des couleurs, aux matières, en passant par la forme, tout est si étrange et c’est atrocement laid. Je n’ai pas envie d’arboré ces tissus colorés, peu seyants mais plus je cherche à comprendre comme coordonner le bas avec le haut et plus je m’y perds. Au final, je suis approximativement ce que j’ai vu dans la rue, par la fenêtre en observant les passants. C’est moche mais si c’est ce qui se fait, alors je n’ai pas d’autres choix que de m’y adapter. Je choisis donc un pantalon en… c’est quoi cette matière étrange ? Aucune idée un truc bleu et pour l’instant je n’ai pas choisi de haut. Je ne sors pas donc ce n’est pas important ! Trop long pour me décider, je préfère passer à autre chose car ça m’ennuie déjà. J’avance vers une grosse boîte carré et lit le mot : « Télévision » ? Cet engin m’intrigue énormément mais l’explication me laisse sans voix : « pour visionner des histoires animés » etc, etc. Je relis plusieurs fois… J’observe l’objet et tapote l’écran avec le doigt quand on frappe à la porte d’entrée. Je me retourne rapidement et  me dirige sans réfléchir vers la porte. Je reconnais le visage que je vois et le mien s’éclaire aussitôt d’une joie immense. Je commençais à me sentir un peu seul sans aide mais sa présence me fait le plus grand bien et j’ai tellement de choses à lui demander. Surtout vis-à-vis de mère mais je ne vais pas tout de suite l’agresser. La voir comme ça bien présente devant moi ! Je dois avoir l’air d’un enfant heureux d’une surprise qu’on lui fait et je ne peux que l’inviter à rentrer dans l’appartement. C’est elle qui nous a logés, je lui dois respect et politesse. Ses mots me vont droit au cœur et je souris.

- Comme je suis content de te voir ! Et tues une femme aussi merveilleuse que tu l’as toujours été à mes yeux. Merci ! J’ai l’impression qu’il y a tant de choses à se dire. Hela est sortie pour le moment d’ailleurs.
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Mer 23 Avr 2014 - 16:36
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Marraine l'enchanteresse

Il est agréable de revoir des personnes que l’on aime, j’ai toujours considéré les enfants de Loki comme mes neveux, le pourquoi du comment ? Parce qu'il est l’un de mes meilleurs amis et vue que cote famille je ne suis pas gâtée, bien j’ai une famille de cœur.
Le sang ne veut rien dire, on peut très bien être frère et sœur de sang et ne pas s’entendre, bien avant que Loki ne connaisse ses origines, il était toujours en compagnie de Thor, certes il y avait une grande différence de caractèrecaractères mais ce n’était pas choquante de les appeler frères, le jour et la nuit certes, l’un blond comme les blés, l’autre les cheveux noirs corbeaux.
Enfin pour en venir qu’ils ont toujours eu une relation fraternelle, mais que depuis que le dieu filou a appris le plan d’Odin, il s'est détaché de son « frère », Thor lui, le considère toujours comme de la famille et sur ce point-là il a bien raison.

Sleipnir qui est donc le fils de Loki n’a pas été pas mon neveu par le sang, cela n’empêche pas que je l’adore, je l’ai vu petit et je l’ai vue grandir, d’ailleurs voir le beau jeune homme qu’il est devenus me donne comme un coup de « vieux », heureusement que je reste figé dans le temps.
Puis je me rendis compte qu’il ne portait qu’un jean ce qui me fit encore plus sourire, effectivement … Les vêtements sur Midgard paraissent toujours très étranges la première fois qu’on les voit et qu’ont les touches, rien que ce jean a dû paraître très plus « bizarres » pour Sleip.
Heureusement qu’il ne faisait pas froid, mais si jamais, je ne sais pas, je dis ça par hasard, la voisine vient lui demander quelque chose (sucre, sel peu importe) elle aura une belle surprise.

Je rentrais hochant la tête aux dires de Sleip, je me doutais bien que Héla serait absente, elle est jeune, mais le monde des morts l’a vraiment endurci, elle traite déjà sur l’avenir, elle est bien la déesse des morts, celle-ci prenant soin de son royaume.


-Merci Sleip, tu sais que tu seras et restera toujours mon filleul et neveu et effectivement, il y a beaucoup à parler mais avant sache que si quelqu’un frappe à la porte et tu ouvre à cette personne torse nu, surtout si c’est une femme, tu va faire des ravages

Dis-je avec un clin d’œil

-Les mortels sont aussi très pudiques, alors ne soit pas étonné qu’ici parler bain, c’est prendre son bain seul, pas comme à Asgard ou il arrive que se soit collectif

Asgard avait gardé certaines traditions comme les bains collectifs, entant que Dieu ou guerrier, la pudeur est assez rare, sur Midgard il y a eu aussi cette époque, chez les Romains et les Grecs, mais évidemment cette époque est révolue.
Je fis le tour de l’appartement, regardant comment Sleip et Héla s'étaient installés, je dirais R.A.S, rien à signaler, rien de casser pensais-je amuser.

-Avant que tu me demande ce qui se passe ici, ou ce que fait ta mère, veux tu quelque chose à manger ? Comment tu t’en sors ? Hésite pas à me demander, la première fois que je suis arrivé sur Midgard j’ai mangé des spaghettis crus alors qu’il faut les faire cuir et les salés, pour te dire c’était très mauvais

Dis-je avec un rire
lumos maxima
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Ven 25 Avr 2014 - 19:05
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Marraine l'enchanteresse
Amora & Sleipnir

Quelle belle surprise que d’enfin voir en chair et en os, souriante sur le palier, cette Asgardienne que j’apprécie tant. Bien que nous n’ayons aucun lien de parenté, Amora fait partie de ma famille autant que les autres alors quand je l’entends dire que je serais toujours son filleul et neveu, c’est comme un souffle de bonheur qui m’envahit. J’ai tellement espéré retourner auprès de ceux que j’aime, avoir ma famille avec moi. Savoir que je peux enfin les voir, leur parler de vive voix, les toucher me soulage énormément. Je laisse donc entrer celle qui m’a vu jeune poulain et qui est encore là pour moi à ce jour. Une marraine fidèle à sa famille de cœur ! Je referme la porte sans plus tarder et me tourne de nouveau vers elle avant de baisser les yeux sur ma tenue, d’un air perplexe. C’est vrai que je n’ai pas pensé à mettre un haut en allant ouvrir mais ce n’est pas encore un réflexe pour moi. Je n’ai pas pensé au « voisinage » que je ne compte pas rencontrer pour le moment. Passant une main dans mes cheveux, je soupire : comment-aurais pu m’imaginer ce genre de situation ? Et ce n’est pas comme si j’ouvrais la porte sans le pantalon, qu’y a-t-il donc de choquant à ne pas avoir mis de haut ? C’est si important que cela aux yeux des humains ? Je relève les yeux vers ma marraine en haussant les épaules, comme si cela n’avait pas réellement d’importance puisqu’elle est là et qu’elle rectifie le tir. Je la laisse tranquillement vaquer dans l’appartement tandis que je vais chercher ce qui ressemble à un haut et attrape un tissu sobre avant de l’enfiler comme je peux et revenir, dans une tenue considérée comme décente. Je suis néanmoins plus à l’aise sans. Je m’avance dans la pièce principale et tends les bras sur les côtés, manifestement fier de lui montrer que j’écoute son conseil. Amora est exilée sur Midgard depuis suffisamment longtemps pour comprendre les coutumes vestimentaires autant que le reste alors son point de vue est plus avisé que le mien. Mon regard semble tellement curieux et enfantin sur tout cet univers qui est si nouveau.

- Est-ce que ça va mieux comme ça ?  Je ne voudrais pas causer des dégâts.

Pas alors que je viens d’arriver, que je ne sais pas comment me comporter parmi ces midgardiens et surtout, j’aurais l’air bien embêté si je cause du tort dans l’immeuble. Je tire un peu sur ce t-shirt, je crois que c’est bien ça le terme employé et écoute avec amusement les paroles de ma tante spirituelle. Être pudique, ce n’est pas une attitude qui me parle car pourquoi être embarrassé de ce que nous sommes et ce à quoi nous ressemblons. Cette réflexion est peut-être du au fait que je m’imagine mal revêtir un pantalon à 8 jambes sous ma forme équestre, sous prétexte d’avoir une réserve vis-à-vis du regard des autres, parce qu’au fond, même les Asgardiens ne se promènent pas sans habits. Quant aux bains, je crois que je vais facilement m’adapter bien que je ne serais pas gêné dans les deux cas. Je souris et acquiesce sagement.

- C’est ridicule comme culture mais d’accord, j’y ferais donc attention.

Je la laisse faire un tour comme si elle vérifiait que je n’ai pas provoqué de dégâts. Pour tout dire, j’ai essayé de toucher à peu de choses et à contrôler mes gestes, ce qui n’est pas facile. J’ai bien brisé un de ces verres la dernière fois, ils sont si fragiles. Tout est plus éphémères ici, j’ai l’impression comme si ce n’était pas fait pour durer dans le temps. Pendant ce temps, je ne savais pas trop quoi faire ne voulant pas lui balancer des tas de questions à la figure et appréhendant son petit tour comme une investigation sur des erreurs que j’aurais pu faire. Je croise les mains derrière mon dos et décidant de finalement parler, je suis pris de court par son discours et surtout je ris doucement parce qu’elle sait pertinemment que je veux parler de la vie sur Terre et de mère. C’est logique dans un sens, tout est si intrigant et je suis libre. Libre de parcourir tous ces endroits et surtout de vouloir retrouver celle qui m’a mis au monde. Je commence à basculer d’un pied sur l’autre même reste le plus patient possible. Question nourriture comment je m’en sors ? Une vraie catastrophe, j’ai mangé… un truc que je ne connais pas, on dirait presque de la boisson tant c’est peu consistant et presque liquide. Tout ce que j’ai mangé était froid, impossible de faire chauffer. Je la regarde bouche-bée et sans comprendre :

- spaquoi ?  

Je le tourne vers la boîte glacée qui contient les aliments et sort un petit pot que je lui montre. Encore que la première fois, j’ai mis du temps à percer l’opercule de ce contenant.

- J’ai mangé ça mais le reste … c’est immonde. Comment ils font pour manger tout ces trucs et comment marche ce … micronde ?  Je me demande comment tu as appris, tante Amora. Leurs habitudes ont l’air si biscornu. Est-ce que je vais vite m’y faire ?
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Dim 27 Avr 2014 - 16:40
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Marraine l'enchanteresse

J’étais d’humeur taquine, en fait je l’étais très souvent mais avec peu de personnes, disons des personnes privilégiés, comme mes neveux.
Sleip avait ce petit côté enfantin à la limite naïf du « je découvre » cette étrange planète ainsi qu‘avoir une forme humaine, je le trouvais vraiment adorable, il n’a pas eu une enfance facile et pourtant il gardé assez bon caractère, ne se plaignant jamais, après il ne fallait pas non plus le pousser à bout, il y a des limites à respecter tout de même.
Mon filleul peut avoir un côté enfantin, il a eu aussi le caractère forgé, j’aurais tellement souhaité pouvoir l’aider plutôt, mais les temps sont sombres puis Loki a causé des problèmes il ne faut pas se voiler la face, bien que je comprenne sa colère, la vie n’apporte pas que des cadeaux.

Pendant que Sleipnir était partis mettre un t-shirt comme je venais de lui sous-entendre, je me dis qu’au fonds, dans la ville de New York, il y a tellement de mortel étrange qu’une personne torse nue, bien finalement ce n’est pas si choquant que ça, sauf bien sur pour les prudes
Puis on arrive vers les beaux jours, de plus cela ne peut pas être pire que ces femelles qui se baladent avec des jupes au ras des fesses.
En fait dans ce monde on passe d’un extrême à l’autre … Quel casse-tête, soi-disant effet de mode, ça fait style et tout autre langage que je ne saisis pas encore tout à fait.

Sleipnir a bien la carrure d’un jeune homme, seulement je voyais bien que dans son regard brillait une lueur enfantine et curieuse, tout est tellement nouveau pour lui, déjà qu’à Asgard il était toujours dans les écuries, ça devait vraiment le changer.
Enfin, mon filleul est bien mieux à New York qu’à Asgard à servir de monture à Odin, il n’est pas un esclave, il est le fils de Loki, mon neveu de cœur, alors Odin fera comme tout le monde, il utilisera ses jambes (pensée assez comique sur le moment, je ne suis vraiment pas sûr que celui-ci approuve).
Pour en revenir à Midgard, certes il y a cette histoire de purge, mais je ne connais pas un royaume qui ne se fait pas la guerre, vraiment, tout le monde cherche la petite bête, ou faire la guerre ça occupe, faut vraiment être … Bref je m’égare.

-Les mortels sont étranges mais non tu ne causeras aucun dégât, après ça dépends des mœurs des personnes, il y en aura qui aurons l’esprit très ouvert et d’autre serons vraiment … Culcul la praline

Je fis une pause réfléchissant à ce que je venais de dire

-Tu vois, ça déteins même sur moi, disons qu’il y a des personnes ouvertes d’esprit et d’autre vraiment sur les principes, il y a des personnes avec un style décalée ou tu va te demander si il ne sorte pas d’un caveau et d’autre tu te demande pourquoi il porte des vêtements, vue le peu qu’il y a sur eux, puis si des filles te vois, elles vont se jeter sur toi, il y en qui n’ont vraiment pas froids aux yeux … Enfin je parle, je parle …

Ouais je parle, je parle, je suis une pipelette, je parle énormément voir trop, comme je peux rester muette comme une carpe pendant des heures, sans même décrocher un seul mot.
J’ai au moins un point commun avec les mortels, je passe d’un extrême à l’autre.
J’y fis mon tour dans l’appartement, j’étais curieuse de voir comment mes neveux s'étaient organisés, seulement il n’y avait pas grand-chose à trouver, vu qu’il semblait que ceux-ci étaient restés la majorité du temps dans la pièce centrale.
Heureusement que l’appartement n’était pas loin du Burlesque, sans connaissances sur les mortels, Sleip et Héla allaient très vite perdre leur sang froid.
Peut-être que je pourrais voir pour leur trouver une place dans le Burlesque, de quoi les occuper en attendant qu’ils en apprennent davantage sur Midgard.
Sleipnir me montra ce qu’il avait trouvé pour manger et effectivement, le pauvre n’avait pas dû combler sa faim.

-Spaghetti, des pâtes à base de blé et d’œuf, mais oui t’en fais pas, tu va t’y faire, si tu veux je viendrais pour que tu passe les journées au Burlesque, tu verrais Loki et tu apprendrais plus vite sur le tas, honnêtement j’aurais été seule, je ne sais pas comment je m’en serais sortis

Je mis les restes à la poubelle puis eu une idée

-Je t’emmène au restaurant, ça te dis ? Un truc simple et tranquille et pas besoin de faire à manger, alors ? Pour ton arriver à Midgard ?

Je n’attendis pas la réponse que je partis lui chercher des chaussures.

-Tiens, tu n’a pas besoin de veste il fait bon dehors

Je fis une petite moue, même si il refusait, je comprendrais, mais qui ne tente rien n'a rien.

Dis-je avec un rire
lumos maxima
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Mar 29 Avr 2014 - 20:09
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Marraine l'enchanteresse
Amora & Sleipnir

Pouvoir prendre une forme humaine est un vrai changement et me déroute beaucoup. Sur Asgard, j’ai souvent conservé ma forme chevaline et comme je vivais dans les écuries, tout avait une saveur si mystérieuse que je ne pouvais m’empêcher d’être largement enthousiaste et curieux. Si curieux ! Depuis que je suis là, il m’arrive d’avoir légèrement peur de me dire que cela n’est qu’une illusion et que je me réveillerais au royaume d’Odin, dans mon box., comme cela avait toujours été le cas. C’est facile de s’imaginer une vie plus simple quand on a de longs moments de solitude, avec pour seul loisir que ses propres pensées. L’imaginaire est puissant parfois alors pourquoi ne serait-ce pas un simple songe d’évasion ? Tout est encore parfaitement présent quand je me réveille alors même si cette histoire de vêtements me paraît une désagréable épreuve, je suis prêt à me plier à beaucoup de concessions tant que je n’ai plus Odin sur le dos. Ce n’est pas forcément le cavalier le plus sympathique qui soit. Je n’ai jamais été qu’une monture et rien de plus à ses yeux… cet homme manque cruellement de cœur parfois, contrairement à son entourage. Je ne suis pas un simple cheval, c’est terriblement offensant comme vision ! Maintenant, je suppose que je n’aurais plus le problème : ce n’est pas comme si les humains portaient des gens sur leur dos. Je n’ai pas vu ça quand je les ai observés en tout cas et de toute façon, il n’y a aucune chance que je me laisse manipuler de nouveau.  Encore moins par les midgardiens ! Sinon, en dehors de ça, je veux bien accepter des coutumes étrangères, comme enfiler ce truc en tissu même si le col est un peu serré à mon goût. Je reviens et écoute ma tante commenter le comportement des « mortels ». Je suis rassuré qu’elle soit ici et qu’elle en sache tant à leur propos. Au départ, cela n’a peut-être pas été une chance de se retrouver coincée sur Terre, loin d’Asgard, mais finalement c’est presque une bénédiction pour moi désormais. Ses connaissances sur le peuple et royaume lui donnent un grand avantage.  Un mot m’interpelle dans son dialogue : « Culcul la praline ». Je ne suis pas sûr de bien en saisir le sens mais il doit s’opposer à ceux qui ont l’esprit ouvert comme elle le dit. Comment savoir cependant qui est l’un ou l’autre, il ne vaut mieux pas prendre de risque. C’est pour cette raison que je dois éviter de sortir sans savoir me comporter normalement, je ne voudrais pas attirer les ennuis. Ni sur moi, ni sur ma famille surtout. J’aimerais demander ce qui n’est pas naturel pour eux mais décidément ma tante adorée est une vraie pipelette et je n’ai même pas le temps d’en placer une qu’elle enchaîne déjà. Je suis ravi de l’avoir auprès de moi mais la patience n’est pas parmi mes grandes qualités et j’ai tellement hâte d’avoir des réponses que j’ai l’impression de gaspiller un temps précieux. Je la regarde un peu effrayé quand elle me parle des filles… les humaines se comportent vraiment de la sorte ? Je reste estomaqué par ces propos, espérant que tout ceci ne soit qu’une plaisanterie de mauvais goût.

-  Rassure-moi, tout ceci n’est que métaphore de ta part, n’est-ce pas ?

Il vaut mieux sinon je vais devoir travailler sur moi pour garder mon sang-froid devant ce genre d’attitude, parce que, sans cela je doute de maîtriser ma force, mes gestes ou même mon tempérament sait-on jamais. L’inspection avait débuté mais Amora ne trouva aucun détail révélant une quelconque maladresse et pour cause, je ne m’en sors pas si mal… Ou plutôt, je fais extrêmement attention à ce que je fais. Peut-être un peu trop d’ailleurs, au point de passer le plus clair de mon temps dans la pièce centrale. Je peux passer de longs moments à observer les hommes et les femmes dans la rue et j’essaie de comprendre le fonctionnement de tous ces objets qui se trouvent ici. Très compliqué et il y a tant de choses inutiles dans cet appartement. C’est plutôt ennuyeux et je suis un peu déçu de ne pas profiter plus de la présence de ma sœur mais… elle a un sacré caractère et je crois qu’elle n’a pas peur de créer des ennuis contrairement à moi. Pas parce que je suis un trouillard loin de là mais surtout par souci de ne pas faire les choses de travers. J’ai beau ne pas être toujours très calme… je n’ai pas l’intention de nuire aux autres, ni d’effrayer qui que ce soit par maladresse. Ouvrant la porte de ce qu’ils appelaient un réfrigérateur j’en sors de petits pots pour expliquer à ma tante comment je me débouille à ce sujet tandis qu’elle m’explique un truc sur des pâtes : les fameux spa… spaghetrucs. Je souris aimablement : elle est tellement adorable de vouloir m’apprendre de ces expériences que je suis attendri par sa façon d’être. Franchement, Amora est sans nul doute la meilleure marraine que je puisse avoir. Passer les journées au Burlesque ? Je crois que c’est le nom d’un endroit où elle travaille et mon regard s’illumine. Je serais si heureux de découvrir cet endroit que je n’ai pas encore vu mais le simple nom de Loki me fait sourire encore plus. J’ai tellement hâte de revoir mère, cela fait si longtemps… Déjà petit, je ne la voyais que à l’abri des regards des autres. Aujourd’hui, je n’ai que des rumeurs à son sujet qui me sont parvenus aux oreilles mais elles n’ont rien à voir avec l’image que j’ai de ma mère. Je m’approche d’Amora et lui attrape le bras avec rapidité mais sans brusquerie, juste parce que je suis surexcité par ces informations.

- Oh s’il te plaît oui, j’aimerais vraiment voir ce Burlesque ! Oh quand est-ce que je pourrais revoir mère ? Que fais-t-elle ? Est-ce que…elle sait que je suis ici ?

Je la  lâche, la regardant jeter de la nourriture dans la boîte métallique. J’ouvre grand les yeux : le restaurant ? S’il n’y a pas besoin de s’occuper de la nourriture pourquoi dirais-je non ? J’ai envie de voir de quoi il s’agit mais je l’observe me ramener des chaussures. Je grimace parce que je n’aime pas l’idée d’avoir ça au bout des pieds. Je n’ai jamais eu besoin de cela quand j’étais sous ma forme équestre. Néanmoins je les enfile sans dire un mot avant de commencer à m’emmêler les pinceaux avec les fils puis de décider de les coincer dedans.

- je suis partant, j’ai envie de voir un peu plus de ce monde mais est-ce que … je ne risque pas de faire des erreurs ? Mais je suis avec toi c’est vrai, alors allons-y ! Non Amora, pour les retrouvailles plutôt.

Je regarde mes pieds et soupire. La sensation de marcher avec des choses aussi encombrantes est désagréable mais je ne fais pas de commentaire, je dirige vers la porte toujours aussi peu sûr de mes habits mais tout de même pressé de sortir un peu. On tourne vite en rond ici, je m’apprête à franchir le seuil en entraînant ma marraine sans penser à verrouiller la porte. Pourquoi faire ? Je m’arrête néanmoins devant la porte et observe ma tante.

- Par où on va ?
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Dim 4 Mai 2014 - 17:58
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Marraine l'enchanteresse

Entre Asgard et Midgard il y avait tellement de différences;
Asgard était après tout mon lieu de naissance, l’endroit ou j’avais grandi, ou j’avais le plus de souvenir.
Midgard … Cette planète est belle certes, mais la population est vraiment étrange, je m’y perd, puis la nature n'était pas respecter, de même que la faune, les mortels sont plus irrespectueux et vulgaires.
Pour en revenir à ma sociabilité, je ne suis pas du genre grande solitaire, j’aime savoir qu’il y a du monde autour de moi, je suis aussi curieuse et j’aime apprendre, alors même si mes débuts avaient été durs sur cette terre d’exil, j’avais fini par m’y faire.
Pour mon filleul, il était impossible de se mettre à sa place, car étant la monture royale, il avait grandi dans les écuries du palais, il était un cheval et non un être humain, cela faisait à peine quelques jours qu’il était en forme humaine et sur deux jambes.
Non seulement il ne connaît pas vraiment les mœurs de sa terre natale, alors Midgard!
On me voit souvent comme une peste charmeuse et croqueuse d’homme, mais avant tout j’avais cet immense besoin d’avoir une famille et de protéger les miens.
Ma sœur étant très indépendante, mes parents absents, j’avais toujours erré dans la solitude, cherchant la compagnie des hommes en usant de mes charmes.
Puis j’ai rencontré Loki, un futur mage très puissant, sa façon de pensée me rappeler moi, il était alors devenus comme mon double masculin, un frère, celui que je n’avais jamais eu.
Évidemment il y a eu des hauts et des bas, mais c’est comme ça partout, personne n’y échappe.

Je me rappelais encore cette période avec le géant ... Loki, le conseil, la diversion et la disparition de Loki ... Le jour où il était revenus avec ce petit poulain, j’avais fondu devant son adorable frimousse, j’étais alors devenus sa marraine, ayant compris ce qui c'était passé pour mon frère de coeur.
Seulement on ne peut contredire le père de tous et Sleipnir fut retirer à sa mère, cet homme ne possède vraiment aucun coeur, du moment que Sleipnir était un cheval, on avait pas à avoir de sentiment pour cet être, comme il avait tords.

À présent j’avais pleinement mon rôle de marraine et de tante, il avait fallu que j’attende mainte siècle pour enfin retrouver Sleipnir.
Alors que ce soi sur Asgard où Midgard je m’en moque, Sleipnir était ici, j’étais heureuse de retrouver mon filleul et je prendrais le temps qu’il faudrait pour qu’il tente au moins de s’habituer à Midgard, son lieu de liberté.
J’étais tellement enthousiaste que je parlais encore et encore, le pauvre il allait devenir « chèvre » faute d’avoir été un cheval (blague à part).
J’étais alors tellement partis à parler, que j’en dis sans doute trop d’un coup, j’eus alors une petite moue enfantine devant le regard effrayé de Sleipnir.

-Disons que je saute des étapes, il y a des filles qui adorent draguer et faire du charme, heureusement elles ne m’arrivent pas à la cheville (je fis une moue fier amusé) , enfin il y a des filles qui ont comportements qui laisse à désirer, de même pour des garçons, après les mortels ne sont pas tous comme-ça, juste une partie

Je haussais les épaules, il ne valait mieux pas s’occuper de ce genre de détails, au pire si une fille approchait mon filleul de trop près, elle aura le droit à un regard spécial Amora qui veut dire : approche et meurt.
Ce genre de fille me rappelait les catins qu’on trouvait dans les tavernes d’Asgard, celles qui se jetaient toute sur Fandral pour le coup d’un soir, sauf que sur Midgard, il y en a ce n’est pas comme-ci c’était leur métier, oh non, elles faisaient ça par pure luxure.
En réfléchissant bien, j’aimais user de mon charme, mais ce que j’aimais le plus, c’était me laisser désirer.
Simple exemple : rampe, rampe, rampe et non manqué tu n’auras rien! c’était tellement bien plus amusant (et méchant sans doute).
Après oui, j’ai eu des aventures et des flirts, mais j’arrive à un stade où maintenant jouer n’est plus aussi amusant, surtout quand on voit que certains ou certaines établissent des bases solides, pendant que toi tu batifole encore à droite et à gauche.

Toujours aussi rapide et à la limite d’être sur un ressort, Sleipnir finit par me stopper dans mon flot de paroles infernales, lui qui avait l’habitude au calme, ça allait faire du changement, enfin je ne suis pas aussi pire qu’un champ de bataille tout de même ? Bien oui, derrière ce visage d’ange, ce cache un jeune homme qui avait déjà galopé à travers des contrées en guerre, je n’osais pas imaginer le nombre d’horreur qu’il avait déjà vu pour un dieu aussi jeune.
D’avoir parlé de sa mère ne l'avait rendus que plus curieux, ce que je comprenais parfaitement, hélas, je ne savais quoi dire sur la mère de Sleipnir.
Je me mordillais légèrement la lèvre inférieure, réfléchissant.

-C’est tellement compliqué, moi-même je suis perdus … Ici il existe des mutants, des êtres dotés de pouvoirs et les mortels connaissent aussi l’existence des divinités, alors des personnes, que l’on nomme la « purge » sont présentes pour tuer les anormaux … Loki bien disons qu’il en tire profit à sa façon

Je soupirais, je ne pouvais pas dire que c’était une idée que m’enchanté particulièrement mais je n’avais rien à redire, il était libre, même si oui, j’avais peur qu’il y laisse sa peau, j’étais sans doute bien plus inquiète pour lui, que lui pour moi.
Puis j’eu de nouveau un sourire qui se voulait rassurant.

-Je t’emmènerais au Burlesque, tu pourras sans doute voir ta mère et au pire si il est occupé, bien tu resteras avec moi et ont l’attendra ok ?

Je fis un clin d’œil à mon filleul, pendant que celui-ci enfilait ses chaussures, le pauvre n’avait vraiment pas l’air d’être à l’aise avec toute ces nouveauté, peut-être que je devrais tenter de trouver des vêtements plus amples, puis aussi faits d’un tissu moins rêche que le jean par exemple.

Aujourd’hui était vraiment une magnifique journée! Après manger je passerais vite fait dans un grand magasin de haute couture pour lui prendre quelques vêtements, enfin avant allons manger.
Je le voyais se relever et soupirer pendant qu’il regardait les chaussures, ça me faisait sourire plutôt qu’autre chose, je le trouvais attendrissant.
Finalement nous sortîmes de l’immeuble et mon filleul me demandé par où aller, je haussais les épaules, prenant une direction au hasard.

-C’est tellement grand et il y a tellement de lieux ou manger, ont peut prendre n’importe qu’elle direction qu’on trouvera forcément quelque chose de sympa

J’emmenais Sleipnir du côté de Broadway, un quartier tellement vivant, d’ailleurs c’était ici qu’on pouvait trouver le Burlesque.
Il y avait du monde, les gens étaient pour la plupart souriants, c’est l’effet du soleil, ça joue toujours énormément sur le moral des mortels, ça les rend aussi plus sympathiques.
Comme je l’avais prédit des filles faisaient de l’œil à mon filleul et de suite je leur jetais un regard voulant dire, attention ma petite, tu ne sais pas à qui tu as à faire.
De mon côté je ne faisais plus attention aux regards aguicheurs des hommes, je marchais d’un pas toujours aussi fier et conquérant comme-si la ville était à moi.
Finalement je m’arrêtais devant un restaurant, la carte était très variée, un restaurant luxueux mais pas trop, juste ce qu’il faut.

-Celui-ci ? Ça te dis ?

lumos maxima
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Jeu 8 Mai 2014 - 23:56
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Marraine l'enchanteresse
Amora & Sleipnir

Je devais avoir l’air totalement effaré avec tout ce qu’elle me racontait mais comment lui en vouloir d’être si énergique alors que nous nous retrouvions tout juste. Je pouvais parfaitement comprendre puisque qu’intérieurement bouillait en moi une joie difficile à contenir. Dans un sens, j’étais parfaitement heureux d’être dans cette pièce en sa compagnie mais dans l’autre, elle me parlait un langage un peu trop complexe à mon goût. Je n’avais pas toutes les informations pour comprendre et même si je suis loin d’être un idiot, elle ne me laisse pas le temps d’assimiler tout ce qu’elle tente de m’expliquer. Il va falloir que je m’accroche si c’est comme ça tout du long. Heureusement pour moi, elle finit par se rendre compte qu’elle va un peu trop vite à mon goût, sans doute parce que mon visage trahit mon égarement. Après tout, je ne suis pas habitué à être considéré comme un humain alors il me faut un petit temps d’adaptation pour me mettre dans le bain. J’aime l’idée de vivre ce genre de nouvelle expérience mais j’aimerais qu’Amora ne m’éparpille pas dans ses explications. Je suis presque persuadé qu’elle peut distraire quelqu’un rien qu’avec la parole, c’est une véritable arme… Et maintenant, elle essaie de mieux me faire comprendre ses propos : les filles qui adorent draguer. Potentiel danger pour moi je suppose mais je souris quand ma marraine évoque son charme personnel. Oui c’est une très belle femme ça je ne le nierais pas mais c’est ma tante donc je la trouve naturellement fantastique. Quant aux mortels qui se comportent n’importe comment, je vais faire l’effort de ne pas trop m’en soucier pour le moment. Et comme elle le souligne, s’ils ne sont pas tous comme ça, c’est un peu rassurant. Enfin, ces informations me perturbent un peu, je préfère m’en préoccuper plus tard. Tant que je serais accompagné, cela ne devrait pas poser trop de problèmes et je n’aurais qu’à faire extrêmement attention quand je serais tout seul. Pour le moment, il valait mieux se concentrer sur ma tante qui était d’une énergie débordante. Je n’ai pas l’habitude de la conversation et je me vois obligé de l’interrompre gentiment. J’aime quand les choses vont vite mais plutôt quand il s’agit d’actions, c’est tellement exaltant, pour ce qui est cérébral, j’aime avoir un minimum de temps pour pouvoir répondre. Cependant, comme elle parle beaucoup seul le fait qu’elle évoque ma mère m’interpelle réellement et me donne envie de montrer l’explosion de sentiments qui s’entremêlent dans mes pensées et pourtant le sujet semble embarrasser Amora que je vois se mordre les lèvres et je suis légèrement désolé de la mettre dans cet état. Je veux juste en savoir plus sur Loki, pourquoi réagit-elle de la sorte ? Qu’y a-t-il de compliqué ? Je ne vois pas ce qu’il y a de plus compliqué que sur Asgard où déjà je ne pouvais la voir qu’en cachette. Même enfin libre, est-ce que c’est difficile de retrouver sa propre famille ? Pourtant, je suis actuellement avec ma marraine avec qui je n’ai pas de lien de sang et j’ai même pu venir ici avec Hela, ma sœur alors que je connais si peu les miens. Ça paraît pourtant tout aussi complexe comme situation, non ? Je fronce les sourcils en tendant l’oreille mais je ne sais pas quoi penser. Pour moi, mère et marraine était plus proche que cela alors pourquoi ce sentiment d’ « être perdue ». Des mutants, des gens avec des dons, certains connaissant les dieux et des « purge » qui tuent des pas normaux … ça fait beaucoup d’informations d’un coup, je ne suis pas sûr d’avoir tout déchiffré mais surtout quel rapport cela a avec Loki. Il en tire profit, comment ça ? J’ai l’impression qu’Amora est un peu réticente et je ne voudrais pas gâcher nos retrouvailles alors même si je ne comprends pas, si tout cela m’attriste, je souris simplement et caresse son épaule pour lui faire comprendre que je n’aurais peut-être pas du lui demander ça maintenant. Plus tard je le lui reposerais, de façon un peu plus correcte, histoire d’avoir des réponses plus détaillées et que je puisse comprendre plus facilement.

- Désolé, je n’aurais pas du commencer par cela. Il faudra que tu m’expliques plus tard ce que sont tous ces gens : apparemment la vie sur Midgard n’a pas l’air de tout repos finalement.

Je n’évoque plus le sujet de ma mère, je ne veux pas voir Amora perdre sa joie et j’attends d’elle plus qu’un simple sourire rassurant. Au moins, elle a le don de vite reprendre le dessus et déjà elle enchaîne, m’assurant que je pourrais venir visiter le Burlesque. A part savoir qu’elle y travaille, je ne sais pas vraiment quel genre de lieu c’est mais ça a l’air d’être important pour ma marraine. Je souris doucement parce que ce serait vraiment super d’y revoir ma mère, c’est celle que je souhaite le plus revoir même si j’ai beaucoup de tendresse pour le reste de ma famille évidemment. J’acquiesce donc naturellement en canalisant mes espoirs sur cette possibilité. Attendre risque d’être très ardu pour quelqu’un qui a besoin de bouger comme moi puisque je me contiens déjà beaucoup depuis mon arrivée mais je suppose que je vais pouvoir faire encore des efforts pendant un certain temps. Il faut aussi que je m’habitue à entendre dire « il » quand on parle de maman et il faudrait que je dise quoi d’ailleurs moi ? La même chose sans doute. Je ris joyeusement et lâche ma tante pour aller enfiler les chausses humaines tout en lui répondant.

- C’est comment ce Burlesque, ça sert à quoi ? J’espère voir…  Loki mais je me montrerais le plus patient que je le pourrais et je serais ravi de passer du temps avec toi encore et encore. Tu en auras marre de ton filleul.

J’affiche un immense sourire avant de me relever, toujours aussi peu à mon aise dans les habitudes vestimentaires de ces humains. Pas agréable du tout, à croire qu’il ne sente rien : le frottement du pantalon sur les jambes, le col enserré qui me donne la sensation d’avoir encore une bride et ces trucs sur les sabots, enfin les pieds qui ressemblent à de minis-prisons. Je ne peux même pas sentir le sol sous mes pas à cause de cela et ce contact me manque terriblement. Je dois m’efforcer de ne pas râler et je finis par sortir maladroitement de l’immeuble et m’attendant à être guider par une de mes asgardiennes préférées, nous prenons une direction sans vraiment y réfléchir. Il paraît qu’il y a des lieux pour manger dans n’importe quel sens. Quelle idée pratique. Je suis la route que nous prenons en regardant à droite et à gauche toutes les dix secondes. Les bâtiments se ressemblent tous la rue est bruyante, affreusement assourdissante avec ces transports de fer qui grondent et ces sons que je ne sais pas identifier. Certains me surprennent un peu mais ils ont l’air normaux puisqu’Amora ne réagit pas alors je me calque sur elle et continue d’explorer du regard les environs. Je regarde les gens qui ont l’air, pour la plupart de fixer l’horizon, souriant mais d’un air pressé ou de parler tout seuls une main collée à leur oreille. Je me retiens de pousser des « oh » ou des « ah » de surprises mais je suis intérieurement en train d’exploser de curiosité devant ce vaste champ inconnu qui s’étend devant moi. Enfin c’est vrai que certaines mortelles sont étranges, elles me regardent avec tant d’insistance que je ne peux m’empêcher de détourner le regard. Heureusement, beaucoup ont l’air de recevoir un choc et de se résigner finalement. Mais l’une d’elle, qui m’a déjà vu de loin depuis un petit moment vient de me frôler et me glisser quelque chose dans la main, je me décale par réflexe vers ma tante un peu surpris et inquiet en lui tendant un bout de papier avec des chiffres. Totalement incompréhensible et sans intérêt.

- Tu as raison les humaines sont si bizarres ! C’est un message codé ?

Ma tante a l’air si sûre d’elle contrairement à moi que je me sens naturellement admiratif devant son aisance, elle paraît tellement spontanée dans cet univers qu’on dirait qu’elle y est originelle mais en réalité, elle s’est simplement merveilleusement bien accoutumée. Je m’arrête avec elle devant un bâtiment où elle me demande si je veux tester ici. Pour tout dire, comme je ne connais aucunement le principe, je vais entièrement lui faire confiance. Je ne peux pas trop porter un jugement sur un lieu que je ne connais pas alors je réponds positivement et la suis jusqu’à l’entrée. Je suis tellement plongé dans la contemplation de l’entrée, de ce comptoir et de la vue sur la salle que je n’écoute pas trop ce qui se passe quand Amora s’arrange avec cet homme hyper raide au point qu’on le croirait planté dans le sol mais voyant qu’on doit aller s’asseoir, je marche et suis les indications jusqu’à m’asseoir sur une chaise. On nous apporte des livres avec très peu de pages et apparemment il faut choisir dedans ce qu’on veut manger. Je regarde ce ramassis de parole en demandant parfois à ma marraine ce que c’est que telle ou telle chose. Finalement je pâlis brusquement en découvrant les viandes. Manger des animaux, non sans façon, même pas du poisson mais je ne suis pas obligé de manger ça n’est-ce pas ? Je reste brusquement figé sur le livret quand un homme s’approche de nous.

 - Je suis complètement perdu avec ce morceau de carton marraine !! finis-je par murmurer.
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Mar 13 Mai 2014 - 16:12
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Marraine l'enchanteresse

Enthousiaste, je retrouvais de la famille, des amis, j’apprenais une nouvelle vie, même si pour cela je devais vivre sur Midgard en exil.
Pourquoi irais-je me plaindre ? Seulement il arrive que tourner une page soit extrêmement difficile, surtout quand les souvenirs sont encore présents.
Je ne suis pas non plus un exemple de bonté, j’ai trahi des personnes, j’ai menti à des’autres qui m’avaient offert leur confiance, j’ai tué aussi.
On ne peut blanchir des siècles et des siècles d’existence.
Mais j’ai aussi donné, j’ai soutenu des personnes qui m’étaient chères, j’ai pleuré, j’ai vengé …
Mon exil sur Midgard ne représente qu’une partie du livre de ma vie, alors je construis quelque chose de bon au présent, pour au moins croire en un meilleur futur.
Loki a toujours été un filou, seulement avec les épreuves, il est devenus plus colérique.
Il se mettait en danger, il a toujours vécu avec la mort planant au-dessus de lui et il continus, ne souciant pas des conséquences de ses actes.
Il connaît la douleur psychologique et physique, l’emprisonnement, mais en rien ça ne l’arrête à poursuivre ses plans.
Sleipnir voulait des nouvelles de sa mère, ce que je comprenais parfaitement, seulement Loki prenait des tournants tellement dangereux, que j’avais peur de la réaction de mon filleul.
Savoir que sa « mère » se met souvent en danger pour ses intérêts personnels, pouvait affoler Sleipnir … Enfin, peut-être que le dieu fripon pourrait rester plus raisonnable en sachant que maintenant tous ses enfants étaient sur Midgard . On peut toujours espérer.

-Je prendrais le temps de t’expliquer, Héla connait aussi Midgard, sans doute pourra-t-elle aussi t’aider

La jeune déesse pouvait arpenter tous les royaumes si elle le voulait, mais pendant un cours laps de temps.
Elle était toujours la digne déesse d'Hel, mais depuis peu, même dans son royaume c’était le chaos, pour cela qu’elle l’avait légèrement délaissé, pour comprendre ce qui ce passé ici et tenter d’y mettre fin.
Elle ne pourra y arriver seule, mais si elle trouve des réponses, elle aura sans doute de l’aide, moi pour commencer.

-Le Burlesque est un cabaret, les gens viennent boire, discuter, il y a aussi des spectacles avec des danseuses, parfois nous avons même des acrobates, tu verras, la journée c’est calme, mais alors le soir, c’est noir de monde

Surtout à l’arrivée du week-end, les mortels aiment décompresser en faisant ce qu’on appelle ici « la java ».
Ce qui est sur, c’est que mon filleul pourra pas venir le soir, moi-même je trouve l’atmosphère étouffante, puis les mortels … Disons que j’ai encore pas mal des préjugés.
Heureuse d’être dans Manhattan avec mon neveu, je levais les yeux au ciel et profité des rayons du soleil.
Il est agréable de se sentir si bien, si enclin à la joie, à vouloir rire, sourire pour un rien, profiter du moment présent.
Sleipnir fit des ravages du côté des filles et lorsqu’il me montra un message « codé », j’explosais de rire.

-C’est son numéro de téléphone Je sortis le mien Tu vois cet appareil permet aux personnes de se parler à de très longue distance, chaque personne a un numéro personnel et unique, tu compose les numéros sur le clavier et tu tape sur le petit bouton vert, tu le mets ensuite à ton oreille et en général la personne entends son téléphone sonné et elle te réponds, peu importe ou elle se trouve, cette fille ta donné son numéro de téléphone, parce quelle espère que tu va l’appeler pour un rendez-vous galant

Dis-je malicieuse et taquine
Arriver au restaurant, je demandais directement à l’un des serveurs se tenant à l’entrée, si il était possible d’avoir une place bien au calme.
Les mortels sont toujours aussi étranges quand il est question de manger dans un endroit plus beau, plus luxueux, en faite on dirait qu’ils sont tous … Bref
Etant déesse et ayant côtoyé, roi, prince et princesse, ce n’était pas ce genre de personne qui m’impressionné.
Comme je l’avais demandé on fut installé à un place au calme, le décors luxueux mais sans exagération, des couleurs pastels et une carte qui me faisait déjà saliver, sauf pour Sleipnir qui avait blanchis et qui me demanda de l’aide.

-Tu commence par une entrée, ce n’est pas obligatoire évidemment, mais cette partie-là, bien c’est les entrées, il y a de tout, des salades, terrines de foie gras, carpaccio de bœuf, soupe aux légumes, pour les salades tu as pas mal de choix, la salade de chèvre chaud est ma préférée, tu as en plus de la salade, des tomates, carottes râpées, aubergines et de toast de fromage de chèvre, sinon tu regarde les plats, tu peux aussi prendre les grandes salades, les pommes de terres au four c’est excellent surtout avec de la crème, prends ton temps

lumos maxima


Si tu veux choisir j'ai le menu ihih  :1: 

Spoiler:
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Sam 24 Mai 2014 - 22:39
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Marraine l'enchanteresse
Amora & Sleipnir

Oui Héla connaît Midgard mais quand bien même je l’apprécie beaucoup, je ne suis pas certain qu’elle ai envie de se coltiner ma présence et mes questions incessantes. Elle avait l’air d’avoir déjà des projets en tête et je n’allais pas la retenir avec mes premiers pas sur cette planète. Je peux comprendre qu’il faut une sacré patience pour ce genre de situation. Je ne suis pas sûr que je serais capable de faire la même chose pour les autres alors demander à ma sœur… non, je ne suis pas trop partant pour le moment. Prêter main forte si jamais la jeune femme me demandait de l’aide, sans problème, en demander, c’est une autre paire de manches.  Avec Amora, c’est différent, elle m’a proposé son aide directement et elle est toujours très enthousiaste quand il s’agit de la famille. Je peux lui demander sans me dire que je risque de trop l’encombrer de ma présence et puis ce n’est pas comme si j’avais réellement l’intention de la coller tout le temps. Je compte bien me créer des repères et essayer de me dépatouiller un peu tout seul. J’en suis sans doute capable. Comme beaucoup, j’ai la capacité de m’adapter. Plus ou moins bien cependant. J’acquiesce donc à cette idée même si je sais que je n’en ferais rien. Quant au Burlesque, vu comment elle me le décrit, ça m’a l’air d’un lieu chaleureux, plein de vie et j’ai bien envie de constater par moi-même ce que ça peut donner. Un lieu de fête, c’est le genre d’endroit où je n’avais jamais eu ma place alors j’aimerais bien découvrir ce genre d’ambiance nouvelle. Au moins, les gens ne me connaissent pas spécialement ici alors je peux prendre un nouveau départ et découvrir tout ce qui existe autour de moi. A commencer par le lieu de travail de ma marraine, la connaissant, l’endroit ne peut que être de bon goût. Ce qui m’intéresse le plus, c’est de voir l’atmosphère que dégage le lieu et je sais que je peux me poser là-bas sans que ma présence ne soit perçu comme  indésirable.
Rien que le fait de me promener dans la rue me fait le plus grand bien, voir que certains m’ignorent totalement donne finalement l’impression d’être normal et je ne suis pas coincé derrière l’image d’un cheval, d’une monture à asservir.  Je peux marcher paisiblement en compagnie de ma tante sans être jugé de la sorte. C’est agréable de se dire que physiquement je passe pour un parfait humain : bon j’ai pas envie d’en être un réellement mais au moins je fais partie du lot pour le moment alors que sur Asgard,  je n’étais qu’un cheval et donc pas comme les autres ! Le cheval d’Odin, quel misérable idée… J’en tremblerais encore de rage si Amora n’était pas à mes côtés et que je ne promenais pas sous un si beau soleil en toute liberté. C’est vrai que tout est découvertes pour mes yeux observateurs et ce petit message codé qu’on m’a donné me laisse totalement perplexe. Quand ma marraine tente de m’expliquer, j’ouvre de grands yeux avides de connaissances en essayant de saisir le maximum mais « numéro de téléphone » ne me parle pas du tout. Je regarde l’engin rectangulaire et hausse un sourcil en me demandant comment un truc comme ça peut servir à communiquer. Il suffit d’aller voir la personne et parler avec non ? Bon sur de longues distances, d’accord… mais alors c’est comme de la magie ? Non vu sa façon de m’expliquer il doit s’agir d’une invention humaine, tout simplement mais je ne comprends pas encore bien le principe. Si j’ai besoin de parler avec quelqu’un c’est en direct et non dans une petite boîte ridicule. Impossible de voir les réactions de notre interlocuteur et qui nous dit que la boîte obéit bien et va bien transmettre le message, hein ? Je fronce le regard à la pensée que cette fille désire que je lui parle à travers un … « téléphone » c’est ça ? Je ne vois pas ce que je pourrais raconter à une inconnue, tout juste croisée et loin de moi l’idée d’avoir un rendez-vous galant. D’ailleurs, je ne sais pas du tout comment se déroule une rencontre de ce genre. Vous croyez vraiment que j’ai eu le temps de me préoccuper de ça dans ma « prison » ? Non, l’essentiel se résumait à ma liberté et à ma famille. Le reste me paraissait tellement secondaire. Je ne dis pas qu’il ne m’est jamais arrivé de penser que je finirais seul mais c’est la solitude qui pousse à penser à la compagnie et maintenant que je suis libéré de mes chaînes, ce n’est pas la première chose qui m’importe. J’ai encore de longues années devant moi. J’observe Amora, que le numéro semble avoir beaucoup amusée sur le moment et je la sens un peu maligne sur les bords, suffisamment pour que je me sente légèrement gêné. Elle ne se moquerait pas un peu ? Je souris légèrement embarrassé. Ce n’est pas le genre d’histoires que j’ai envie d’aborder avec elle, je préférerais demander à ma mère mais c’est vrai qu’Amora est sans doute tout aussi qualifiée pour cela.

- Ce genre de pratique est courant ? Je ne compte pas faire ça, enfin encore moins en parlant dans un truc pareil.

Je continue de marcher jusqu’au fameux restaurant où nous nous installons au calme comme demandé. J’apprécie le fait de ne pas être balancé au milieu d’autres clients et de pouvoir être de sortie tout en restant dans une ambiance assez paisible. Je suis assez surpris en général par les décors qui n’ont rien à voir avec tout ce que j’ai vu. Certes je n’ai pas pu voir énormément de choses auparavant mais je sais que sur Midgard, rien ne ressemble à ce genre de bâtiment. Je suis un peu perdu et dans ce corps humain, je me sens terriblement petit par rapport à ma taille chevaline. En tout cas, je prends exemple sur ma tante et regarde la carte mais je finis par appeler au secours. Je n’ai pas envie de manger des animaux, après tout, c’est comme si je me considérais comme comestible. Du coup, je me base largement sur ce qu’elle me raconte en esquivant tout ce qui comporte de la viande. Je prends mon temps pour enregistrer les informations et reste pensif. Malheureusement les menus comportent tous une viande en général ou du poisson. Je préfère prendre une entrée alors…. Le serveur vient demander ce que nous désirons manger et je laisse Amora parler en première, je ne suis pas assez assuré pour faire le premier pas. J’attends le «  et vous monsieur ? » pour répondre que je prendrais une salade  avec ce truc de fromages dedans. Il opine et semble attendre que j’enchaine mais je m’arrête là. Il finit par demander ce que je désirerais comme plat principal et me regarde étrangement quand je dis que je n’en veux pas, comme s’il s’agit là d’une profonde hérésie.  Il insiste et me propose toute sorte de plat : filet de bœuf, truite fumée, du porc. Je grimace et commence à perdre patience, tenant fermement un coin de la table sans trop forcer.

- Il suffit, je n’en veux pas !
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