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Erika Morgan ▬ Quand l'enfer frappera à votre porte, c'est que j'aurais failli.

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Dim 22 Juin 2014 - 17:37
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feat Emily Blunt
Erika Morgan


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Carte d'Identité
Prénom(s) & Nom:
Erika Morgan
Nom de code:
Iron Valkyrie
Date & lieu de naissance:
Angleterre, 1983.
Âge:
31 ans
Emploi/occupation:
Capitaine d'unité de déploiement tactique du S.W.O.R.D.
Centres d'intérêts:
Les armes, l'entrainement, son équipe tactique, sa voiture de collection, maintenir la paix, combattre, rester en vie, l'alcool.
Statut:
A fait vœu de célibat.
Groupe:
Humains / Gouvernement / Observateur.

Caractère

Laisse-les causer, ils ne valent rien. Je suis la seule qui compte. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est pour se préserver. Ça sert à quoi de s’emmerder à savoir ce que les autres pensent ? Les mecs me suivent comme si j’étais une prêtresse, il me donne le surnom de Valkyrie de fer. Je ne suis pas une putain de valkyrie, je fais juste mon boulot, de la meilleure façon qui soit.  C’est sûr, ils ne sont pas habitués à voir quelqu’un d’aussi maniaque que moi. Faut que ça avance, pas le temps de trainasser du croupion. Une deux, une deux, frappe, tire, recharge, tue, reste en vie. Tu penses comme tu respires, tout le temps, partout, sans jamais te reposer. L’ennemi, il est partout, il attend que tu poses ton cul et que tu penses à autre chose pour venir te suriner comme un animal. Marche ou crève. Ils m’ont dit que je n’avais pas ma place au SWORD. Je suis trop bruyante, trop soldat. Ouais, je ne suis pas une espionne, je suis une soldat, ils le savaient bien en me foutant dans cette armure pour me taper du Skull à longueur de journée. La guerre, une guerre dont personne ne connait l’existence. Je dis pas que j’en ai vu récemment, ça fait un moment que j’ai pas tailler un bout de gras dans ces aliens, et ça ne me manque pas. Ouais, j’adore sauver ma planète, mais j’adore surtout rester en vie, à progresser, à m’entrainer avec l’équipe. La 34ème, vous pouvez demander, on n’est pas des rigolos, on a le plus gros compteur de victoire à notre actif, avec le moins de perte possible (Mike, je pense toujours à toi vieux, tu ne méritais pas ce qui t’es arrivé. On boit un coup pour toi ce soir, ça fait un an jour pour jour.).

Seulement voilà, c’est bien beau d’être déterminé, d’être accro à son taf et de vouloir comme seule compagnie mon armure et un pack de six, faut aussi compter le retour à la vie civile. Ça arrive, de temps à autre, on me file du repos dont je n’ai pas besoin. Alors là, je retourne voir ma frangine. Je ne suis pas famille, je hais le bâtard qui me sert de géniteur, mais la jumelle, je l’aime, un truc de jumeau je suppose. Donc ouais, je vais la voir, je profite de ce temps là  pour tenter de reprendre un minimum une vie normale. Mais je l’avoue, le son des bottes sur l’acier me manque. Le poids dans mes mains des manettes de l’armure me manque. Même l’odeur de sueur dégueulasse après l’entrainement me manque. Accro au taf, ouais, c’est tout moi. Il n’y a pas de demi-mesure, faut battre le fer, tout le temps, à jamais.

Le psy de la boîte m’a sorti un jour que j’avais des capacités, que je pouvais faire autre chose de ma vie. J’en n’ai pas envie. Je ne peux pas fonder de famille avec mon vœu de célibat, et puis je n’en ai pas envie. Les mecs me débectent. Je supporte ceux de l’équipe car je les connais autant qu’ils me connaissent. Je sais que si l’un d’entre eux me traite de connasse, c’est qu’il le pense et il en a le droit. Je les supporte, je les aime bien. Des braves types. Voilà ce que je suis. Une accro au boulot maniaque sans vie sociale supportant les dix mecs de ma section et ma sœur. Parait qu’il faut que ça change, sinon je n’irais pas plus loin. Tu veux que je te dise ? Ça tombe bien, je ne veux pas aller plus loin.


Pouvoirs & capacités

Pas besoin de pouvoir pour castagner de l’alien à coup de gatling. Je n’ai strictement aucun pouvoir, nada, que dalle. J’ai un QI dans la moyenne, je fais une taille moyenne. Je n’ai même pas une tâche de naissance, pas un élément qui me différencie de la frangine. Enfin, avant, après l’épisode de l’église et l’entrainement et les combats, j’ai le corps marqué. Un vrai gruyère bordel. Recousue de partout. C’est ça mon pouvoir, increvable la Morgan. Une dure à cuir, une vraie badass.
Ouais, à nu, je suis aussi faible que n’importe quel humain. Sauf que je sais me battre et que je fais sept heures d’entrainement par jour. Tactique de combat, manipulation, force physique. La totale. Alors ouais, face à un asgardien, je ne fais pas deux minutes à mains nues. Et encore, suffit que l’autre soit un peu con et je me le farcis sans trop de problème. Face à un civil, j’essaye de retenir mes coups. Je frappe pour tuer, dans le métier, on n’a pas le temps de blesser. Difficile à jauger, je dirais que pour une fois, je suis un peu au-dessus de cette moyenne à la con.

Par contre, laisse-moi enfiler l’armure. 200 kilos de métal motorisé. Une augmentation de vitesse de 100 à 150%. Découplage de la force. J’arrache des têtes avec le petit doigt. Deux mini-guns à 4000 balles à la minute. Et pour finir, mon truc préféré, le must du must : l’épée vibrante. Sans vibrer, elle est capable de fracasser à peu près n’importe quoi (je ne te mens pas, j’ai bien envie de la tester contre l’asgardien nommé Thor, juste pour la déconnade. La valkyrie contre le dieu.) Et une fois que j’appuie sur le petit bouton magique, un fin courant d’air humide se mets à parcourir l’épée, provoquant de micro-vibration dans la lame. La vitesse du truc est hallucinante, je n’ai jamais rien vu d’aussi rapide. J’abats un chêne de 100 ans en quelques secondes, l’acier trempé devient du beurre. Un beau bébé, à ça ouais.

L’armure est alimentée par une source inédite, des batteries spécialement conçus pour nous autres à l’unité de déploiement tactique. Comprends bien, sur Terre, ils ne savent déjà pas que le SWORD existe. Et dans le SWORD, il y en a qui ne savent même pas que cette division existe, les armures n’ont jamais quitté le papier. Faux, archi-faux, on est bien là, et j’assure que le jour où on n’est plus là, la différence va se faire sentir.

Et pour les emmerdeurs, ouais, New-York se fait bien amocher la carcasse par les Chitauris, mais ce n’était pas de notre ressort, le portail s’est ouvert au-dessus d’une zone civile, fallait pas risquer d’être découvert pour une connerie comme ça. On me parle des vengeurs, et des mutants. C’est la face immergé de l’iceberg. De toi à moi, les meilleurs ne sont pas ceux blindés de pouvoirs (ouais, ça aide, mais ce n’est pas là le problème), les meilleurs, c’est ceux qui partent de rien et qui finissent par tout faire. (Un autre truc de ma liste : trinquer avec Rogers.)

Derrière le masque, y a qui ?
Prénom/pseudo  ♦ Riri
Âge ♦ 21
Scénario ou inventé ♦ Inventé
Comment as-tu atterri ici  ♦ J'ai vu de la lumière :D  
Fréquence de connexion ♦ 7/7
Remarque(s) ♦ Trop cool.
Code règlement ♦ J'ai une armée... Nous on a un Hulk !

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Dim 22 Juin 2014 - 17:37
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Que pensez-vous de la Purge ?
La Purge ? Dernier de mes soucis. Massacrez-vous entre vous si ça vous amuse, j’ai d’autres chats à fouetter. Ce qui me fout en rogne, c’est que l’on se tape tout le boulot pour que les gens aient leur cul bien au chaud et dans une sécurité tout relative et qu’ils profitent de ça pour mettre en place un régime de terreur. Trop bons, trop cons. Même la frangine, qui est au SHIELD et qui n’aime pas les mutants plus que cela trouve que ça va trop loin. Je suppose que c’est depuis que son dernier petit copain lui a avoué qu’il n’était pas de la même espèce qu’elle. La seule chose que je veux, c’est qu’à ma prochaine perm, je puisse me balader dans la rue sans à avoir à subir cette guerre civile complètement conne.


Une idée pour y mettre fin ? Qu'attendez-vous du futur ?
Un peu de tolérance, de l’eau dans le vin de tous ces cons. Ouais, il y a un mutant qui t’a brisé la vie une fois, mais ce n’est pas une raison pour vouloir tous les zigouiller ? Tu t’es fait mordre par un chien, tu vas abattre tous les canidés de la planète ? Non, tu vas juste piquer celui qui t’as mordu. Là, c’est pareil, à force de les traiter différemment, bien sûr qu’ils vont agir différemment, c’est la logique des choses.

Du futur, j’attends principalement de voir demain, et puis après-demain avec ça. Carpe Diem qu’ils disaient les anciens. Ça me plait bien, j’vais le garder. Peut-être même me le faire tatouer à côté du tatouage de mon unité.  



Votre histoire


Naissance.

- Faites qu’elle me lâche ! Écartez-la de moi !
Le mec qui braille là, c’est mon géniteur. Un con fini, ne vous attendez pas à ce que je l’appelle papa ou que je lui monte sur les genoux toute gentille, je ne suis pas ma sœur. Je devais avoir quoi, onze ans. Ce porc a cru qu’il pouvait faire ça, nous empêcher d’aller nous recueillir sur la tombe de maman. Je sais que c’est lui qui l’a buté, pour avoir accès à son blé, à l’assurance vie. Comment je sais ça à onze ans ? Facile, j’étais en train de me balader sur le toit quand je l’ai entendu parler à un type bien louche dans son bureau. Et maintenant qu’il sait que je connais la vérité, il va tenter de me liquider à mon tour, et puis la sœur aussi, en prime. Histoire de se débarrasser de tous les Morgan d’un coup. Ouais, Morgan, c’est le nom de famille maternel, je refuse que l’on me donne le nom de ce macaque. Todd ou un truc du genre, je m’en souviens mal, j’ai fait le deuil.

La raison pour laquelle ses deux gorilles m’agrippent et m’écartent de lui ? Je viens de lui bouffer l’oreille. Dégueulasse. En pleine réunion avec le notaire, la petite Erika, elle déboule en braillant que ce mec est un tueur, que ce n’est pas le cancer qui a tué maman, qu’il ne fait ça que pour le pognon. Alors, forcément, quand il me gifle et qu’il me traite de petite effrontée, je fais mine de repartir toute gentille, calmée, la queue entre les jambes. Haha, il est tombé dans le panneau. La seconde d’après, je saute par-dessus le fauteuil et m’accroche à son lob d’oreille. C’est facile à arracher, une oreille.

Ce n’était pas prémédité, mais alors là, pas du tout. Sauf que ça s’est passé comme ça. Première heure le lendemain, nous voilà dans l’avion en direction les Etats-Unis, chez le pépé et la mémé. Ce sale con a gagné. La frangine ne me croit pas, elle est trop naïve, trop gentille. Elle n’aime pas le père, mais elle ne le déteste pas comme moi je le déteste. Elle pleure tout le long du trajet, je la secoue pour qu’elle arrête. On est mieux sans lui, et puis pépé et mémé, c’est des braves gens. Bienvenue en Amérique.

Baptême.

Je cours, à m’en chopper une crampe bien sévère. Je cours, vers le nord, sans prendre le temps de m’arrêter. Demain, c’est le grand jour. Demain, j’ai seize ans. La mémé, elle a promis que l’on pourra aller voir la finale du Super Bowl cette année. Denver contre Atlanta. On habite Atlanta et on est parti depuis le début de la semaine à Miami, là où sera jouée la finale. Go, go Falcons. Alors, moi, je cours en ce froid de Janvier 1999. Je cours car j’ai promis, d’arrêter de faire des conneries. Terminé de faire l’école buissonnière, fini de traîner sur les chantiers, fini les conneries. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, je traine là où il y a du boulot physique à la pelle, je m’inscruste, je veux être dehors, c’est tout. La fête ? Les petits copains ? La drogue ? Laisse-moi rire, pas de ça. Autre chose à foutre que de m’abrutir. Le jour, je traine au soleil, le soir je lis à m’en rendre aveugle.

Sauf que rien ne se passe comme prévu. L’hôtel dans lequel, situé au nord de la ville, est en flamme. Et la mémé, elle est dedans. Une histoire à la con. Elle est repartie car elle a oublié de prendre un cachet et deux étages en dessous, un pauvre type alcoolisé  a foutu le feu à un rideau. Ca crame tellement bien les rideaux et c’est un hôtel tellement miteux que tout est parti en fumée. Alors, moi, je cours. Inutile et stupide.

Le mec est dehors, sur un brancard. Il tousse, il parle tout seul, il promet qu’il ne voulait pas ça. Tu sais ce que je veux ? Je veux la mémé, je veux réentendre sa voix, son « Erika, ton langage ! » et son « Erika, tiens-toi bien ! » mais surtout, son « Tu ressembles à ta maman, Erika. Je t’aime tellement. » Mais non, grâce à lui et sa peine de cœur, plus de mémé. Ce n’est pas la banderole jaune qui m’empêche de venir le voir. Ce n’est pas l’infirmier qui hurle de ne rien faire qui m’arrête. Je pousse le brancard, le retourne. Il pleure, on me traite de coupable. Couard, pauvre imbécile, salopard. Depuis la première fois depuis des années, des larmes coulent sur mes joues rougis par la course dans le froid. Je hurle, impossible de savoir ce que je dis, tout le monde m’entend, je m’en fous. Je veux qu’il crève, je veux que celle qui l’a quitté crève, je veux la mémé. Bon dieu, je veux la mémé, et je veux retourner à la maison. C’est ma faute, tout ça, c’est ma faute. Sans ma lubie sur le Super Bowl, la mémé serait toujours là. Sans moi, le pépé aurait toujours sa femme. Je m’écroule, je ne crie plus, je n’en ai plus la force. Je sens une infirmière qui me sert contre elle. Elle me parle, me réconforte, sans succès.

On a retrouvé le corps de Marcella Morgan dès que le feu fut stoppé. Nul doute, plus aucune chance. L’infirmière m’a accompagné, je ne sais pas pourquoi, elle a dit que je lui rappelais sa propre fille. C’est ça une mère ? Je l’avais oublié.

Le truc ironique, c’est que les Falcons ont pris une déculotté le lendemain, 34 à 19. Joyeux anniversaire ma fille.

Sacrement.

Ses lèvres se décollent péniblement des miennes, une larme roule sur sa joue. Je lui souris péniblement. Je lui brise le cœur, mais il le me comprends, il m’aime. C’est réciproque, je sens quelque chose se briser en moi tandis que sa respiration chaude se colle dans ma nuque lors d’une ultime étreinte. Quatre longues années que nous nous côtoyons, qu’il supporte mes côtés les plus lunatiques. Je passe mes mains dans ses cheveux. Ses beaux et doux cheveux bruns. Il s’écarte de moi, plantant son regard dans le mien. Il m’assure qu’il ne m’oubliera pas, jamais. Je lui souris à mon tour. Je lui dis qu’il n’a pas à s’en faire pour moi, qu’il trouvera quelqu’un de beaucoup mieux, quelqu'un avec qui vieillir et fonder une famille. Il imaginait déjà sa vie avec moi, il me l’a dit. Un futur qui aurait pu me séduire et me faire changer d’avis. Sa déclaration fit fondre une partie du cœur de glace que l’on m’attribut. Je ne suis pas un monstre, je ne pense pas.

Je colle son visage contre mon épaule, là, devant cette église qui marque le prochain pas de mon évolution. J’ai eu vingt et un ans hier, alors j’ai dit adieu à ma vie précédente. J’ai dit adieu au pépé, alité et faible. Il m’a caressé le visage tandis qu’un sanglot violent secouait mon corps. Il m’a avoué de n’avoir jamais douté qu’un jour, je passerais le pas de la porte sans me retourner pour disparaitre dans le monde. Je n’oublierais pas les derniers mots qu’il m’a dit tandis que je partais. « Ce n’était pas ta faute, Erika. Cela aurait pu être n’importe qui, mais ça a été toi. Ce n’était pas ta faute… » Je suis partie sans écouter le reste, impossible. Trop dur. J’ai aussi laissé une lettre à la frangine. Elle ne l’aurait pas bien pris. Je lui ai dit que je reviendrais, que je ne partais que provisoirement. Pour combien de temps ? Je ne sais pas, mais je reviendrais, debout ou les pieds devants, je n’en sais rien, mais je reviendrais et elle me reverra. Aujourd’hui, c’est ton tour, mon amour.

Un ultime baiser, celui d’un passionné, d’une amante qui s’en va tandis que le jour arrive. Le jour est arrivé. Je le repousse de toutes mes forces. Je gravis les marches de l’église. Il me lance un « Te reverrais-je un jour ? ». Je souris, comme une sans-cœur. « Jamais, mon amour. » Je n’ai pas fait exprès de le faire tomber amoureux de moi. Il aurait pu aimer ma sœur, copie conforme, la fureur en moins, mais il m’a choisi moi, il n’a jamais laissé tomber, mais il ne peut me suivre là où je m’engage désormais. Un vœu qui m’est cher, le vœu d’une gamine de seize ans que je réalise enfin. Ce n’est pas un curé qui m’attend sur le parvis de l’édifice sacré.

Une fois à l’intérieur, j’ôte ma veste, le froid me saisit la peau. L’homme me suit, il sait ce que je veux, il m’hésitera pas. Il me dirige vers une table oblique, recouvert d’un coussin. J’ôte mon maillot et m’appuie torse nu contre le rouge grenat de la table. Sanglant mes mains, passant un morceau de cuir dans ma bouche, il me prévient que cela va faire mal. Je mords avec plus d’ardeur encore le morceau de cuir. Pourquoi une église ? L’absolution. Désolé, mon pépé, mais tes mots ne suffisent pas à me guérir. J’ai été feu pour tuer la mémé, je serais feu pour m’en absoudre. La plaque rougeoyante sort de l’âtre. Le crépitement est vite oublié quand ma chair est marquée à vif. Je manque de m’étrangler avec ma langue, mes yeux laissent échapper des larmes malgré moi. C’est mon choix. MON CHOIX. Je ne quitte pas des yeux la relique du messie chrétien qu’adorait tant la mémé. C’est pour toi, ma mémé. Je repars libre, j’absous mon crime de la manière la plus stupide qui soit. Comment j’ai trouvé ce type ? Quelques billets à un type encore plus barré que la Erika nationale et c’est parti.

Je convulse, hurle, me débat et c’est bientôt fini, je le sens qui me détache et qui m’aide à m’asseoir. Il y a un deuxième type à ses côtés à présent, je jure. Ça devait être plus solennel que ça, bordel. J’encaisse deux shooter de vodka pour oublier ma douleur. Ça suinte sec dans mon dos. Veni ad liberandum nos. Venez pour nous délivrer. Je jure, seigneur, de renoncer aux plaisirs du corps et de la chair et de ne dévouer ma vie qu'à racheter mon âme de mortelle. Amen.

Engagement.

- Vous n’êtes qu’un tas de merde parmi d’autres, c’est bien compris, lieutenant Morgan ?

Je toise le regard de ce con. Il est à peine plus gradé que moi et se prend déjà pour un roi du monde. Ce gros lard ne supporte pas qu’une gonzesse ne le démonte sans effort lors d’un entrainement à vitesse réelle. Je n’ai pas fait gaffe, j’ai juste laissé mes coups filer. Crochet, uppercut, savate, mord la poussière pourriture. Se relevant aussi sec, le voilà qui se mets à me brailler tout un tas d’insulte. Mon gros, laisse-moi parler et je te montre ce que c’est d’insulter quelqu’un. « J’ai jamais demandé à avoir une salo… » Blablabla, cause toujours, tu m’intéresses mon gars. Du coin de l’œil, je scrute le reste de la section. Ils sont tous morts de trouilles que ce con donne une punition générale. Pas la veille d’une opération aussi importante. Je sens mes yeux rouler dans leur orbite, quel connard. Au loin, l’ombre de costards cravates se dessinent. Encore des trous du cul qui n’ont rien de mieux à faire que de se faire remarquer en venant dans le trou du cul du monde pour se faire mousser. Ils atteignent notre hauteur et se présentent. SHIELD. Qu’est-ce que je disais ? Des trous du cul. Ils disent vouloir me parler, j’ai autre chose à foutre.

- On veut vous recruter pour un travail spécial, si vous dites oui, aujourd’hui est votre dernier dans cette section.
- Mais encore ?
- C’est un programme spécial, et vous avez le profil.
- C’est-à-dire ?
- Vos états de service sont excellents, et vous n’avez pas peur du contact ni même des choses inhabituelles. On en a soufflé un mot à vos supérieurs, ils seraient ravis de se débarasser de la…
- Vous pouvez le dire.
- Queen Bitch.

Ils parlent et parlent encore, je n’écoute que d’une oreille. Partir de ce trou à rat pour aller dans un autre, le pied. Puis on commence à discuter de trucs et d’autres, je leur tire les vers du nez. Ils partent. La bataille du lendemain est un franc succès. Le surlendemain, je quitte le pays pour partir dans un centre secret, on me confie le dossier, c’est écrit en gros : SWORD.

Full Metal.

Les balles sifflent au-dessus de ma tête. Le harnais me lacère les épaules et les côtes. Qui est le con qui a pondu cette armure ? Le casque rend impossible la vue directe, cette espèce d’aide au déplacement à des ralentissements. Le capitaine de l’équipe beugle ses ordres. Avancer ? Avancer où, nom de dieu ! Ça pisse le feu par devant, ça pisse les balles par derrière, les côtés sont bouchés à cause des roches. Fait chier. Je ne vais pas mourir dans ce trou. On est où, putain ? Je l’ai lu sur l’ordre de mission, cercle article ou un truc du genre. Troisième mission pour le SWORD. Si tu ne connais pas, c’est normal. Le SWORD, c’est le SHIELD, mais contre ce qui vient de l’espace. Officiellement, on n’existe pas. La vérité, c’est que l’on empêche les invasions, que l’on gère les relations extra-planétaires. Pas moi, hein. Tu t’imagines un peu la diplomatie ? Un peu à la Korben Dallas.

Le capitaine montre le point que l’on doit attendre, une butte blanche parmi tant d’autres. Sauf que le camouflage optique de cette race de dégénérés est visible des kilomètres à la ronde. Ils ont étudié la planète avant de se poser, mais ils n’ont pas prévu notre escouade, des guerriers et guerrières complètement barges. « Regarde la Queen Bitch ! », je les entends derrière moi tandis que j’enlève mon casque. Ça pétarde dans tous les sens, alors je t’épargne les détails. Le casque touche le sol, la seconde d’après je bondis, le poing de ferraille en avant. Crack. Les crânes explosent sous mes coups. Je ne crèverais pas dans la neige. Je ne crèverais pas aujourd’hui. L’un des mecs est en problème, je le pousse, saute avec lui dans un trou fait un peu plus tôt par une bombe. « On se surveille les uns les autres ! ». Je braille plus fort que le capitaine. Il est mou, vieux. Pas foutu de donner deux ordres de la même tactique. Trop vieux pour continuer. « Calamity Dog, c’est quoi ce bordel ? » La radio crépite sur mon épaule. « C’est que il y en a marre de patauger dans le sang, faut avancer. » Je rétorque, je suis connu pour être une insupportable connasse. « Vous avez peut-être une idée en tête ? » me donne dit-il dans un ton de challenge. Trente-deux minutes plus tard, les aliens sont repartis sur leur planète, j’ai été promu capitaine et j’ai un nouveau surnom : Full Metal Bitch.

Apothéose.

Ca fait quoi, six ans depuis la première bataille ? Sept, peut-être ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui, le patron est venu me voir, beau comme un coq, attendant peut-être que je tombe sous son charme – il a sensiblement le même âge que moi et pense que je suis attiré par lui – et commence à me parler  comme si j’étais sa copine ou je en sais quelle connerie qu’il a en tête.  –
- Iron Valkyrie, vous …
- C’est Calamty Dog, monsieur.
- Excusez-moi ? (Je vois la surprise sur sa petite gueule couverte de fond de teint ; encore un petit blanc bec qui n’aime pas les orbites.)
- Mon nom de code, c’est Calamity Dog, monsieur. (J’insiste sur le monsieur, prend ça dans la face.) Pas Iron Valkyrie. (Rigole pas, pauvre con, ce n’est pas drôle.)
- Cela n’est qu’une formalité. (J’ai baissé les yeux en soupirant, trop occupée à nettoyer une pièce de mon armure, couverte du sang ennemi.) L’Etat-Major est très fier de vous compter parmi ses capitaines. Une femme autant médaillé que vous… (Il vient de faire une remarque misogyne ou j’ai rêvé ?) … Devrait être remercié en conséquence… (Au fond, il y a le reste de mon escouade qui vient d’entrer, dans un silence qui ne leur ressemble pas.) … Si bien que j’ai insisté pour que vous preniez quelques jours de congé afin de redescendre avec moi afin de rencontrer certains des membres les plus importants de l’Etat-Major du S.W.O.R.D.
- Pardon, monsieur ? (Là, c’est moi qui lève la tête, abasourdie. IL A FAIT QUOI ?!)
- Vous venez avec moi sur Terre pour une semaine ou deux. Et c’est un ordre, Capitaine.

Je le fusille du regard, l’odeur de la peur se glisse dans la pièce. Au fond, je vois mes hommes se fendre la poire. Probablement ma tête. M’envoyer sur Terre ? Quatre mois avant la date prévue ? C’est quoi ce bordel ?
- Monsieur, sauf votre respect (que je carre bien profond…), ma perm est dans quelques mois, il n’y a pas moyen de…
- Capitaine… Erika… Ils ont besoin de voir quelqu’un de votre trempe en bas, c’est devenu un véritable chaos.

Le chaos ? Il me parle de chaos ce costard cravate ? Il connait quoi, du chaos ? Pendant ce séisme qui a lâché les Atlantes et le Phénix sur Terre, nous, on combattais en pleine steppe russe, des espèces de serpents géants dégueulasses qui auraient causés des dégâts beaucoup plus grand. Le sommeil d’Odin et l’accueil massif des asgardiens, ça ne s’est pas fait sans heurt. On a perdu plus d’hommes en une attaque que jamais on en avait perdue. Des Skulls, première apparition. Des jötuns, à la pelle. La guerre totale, la putain d’apocalypse, et personne au courant.  Quant à la Purge, le cadet de mes soucis, je combats l’extraterrestre, pas la prochaine étape de l’évolution humaine. Qu’ils aillent se faire foutre.

- Et c’est le chaos parce que… ? Parce que vous ne savez pas gérer le SHIELD qui part en couille ? Parce que vous avez plus assez de soldats compétents ? J’ai autre chose à foutre que d’aller faire votre petite politique en bas, alors qu’ici, on se prépare déjà pour la prochaine attaque. On n’est déjà pas assez nombreux, alors ne retirez pas les plus anciens et anciennes pour ne laisser que des recrus qui ne tiendrons pas dix minutes face à un monstre galactique. Et ne m’appelez pas par mon prénom, il n’y a que quelques personnes qui ont ce droit, et vous n’en faites pas parti, Monsieur.
- Votre discours est très touchant, mais c’est déjà scellé, vous partez avec moi. On décolle dans une heure.


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Dim 22 Juin 2014 - 18:06
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ERIKAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
 :7: :7: :7: :7: 

( T'as totalement pété un boulon, mais ça se comprends )  :17: :21:  :bave:
Et c'est trop cowl de sortir le S.W.O.R.D. et et et j'ai hâte, et et et rebienvenue  :21: 
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Dim 22 Juin 2014 - 18:11
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Bienvenue à toi :D
Et bon courage pour ta fifiche!  :3: 
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Dim 22 Juin 2014 - 19:23
Invité
Invité
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Tu as craqué mais WAAAAH ce qu'elle est BADASS ♥ Have fun !
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Dim 22 Juin 2014 - 19:55
Invité
Invité
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Bienvenue sur MER :43: 
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Dim 22 Juin 2014 - 21:23
Invité
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Anonymous
Loki; Je suis faible :arrow: MAIS TROP BADASS !

Lorelei : Merci à toi, belle déesse  :21: 

Pietro : Comment résister face à ce niveau de BADASS  :19: 

Byleist : Merci :D
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Lun 23 Juin 2014 - 12:36
Invité
Invité
Anonymous
OH PAR LES CROCS DE DRACULA LUCIFER NOSFERATU MON COCHON D'INDE!!!!!!!

J'adore je suis fan  :52: :52: :52: :52:  j'adore ton idée, ça change, c'est hors du commun, enfin grande fan  :52: 

Bienvenue sur le forum et bon courage pour le reste de ta fiche  :61: 

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Lun 23 Juin 2014 - 15:18
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Hey, merci Hela  :17: 
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Mer 25 Juin 2014 - 20:17
Invité
Invité
Anonymous
.... J'adooooooooooooore  :7:  :7:  Badass, badass motherfucker même, j'aime :amour:

( J'ai un raton qui veut comparer la taille de ses armes avec toi, il sautille partout :arrow: )




Bienvenue, tu es validé !

Félicitation, le Staff a aimé ta présentation et tu es par conséquent validé(e) ! Nous sommes heureux de te compter parmi nos membres et te souhaitons bon jeu parmi nous ♥️

La Paperasse

♠️ Viens recenser ton avatar dans le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en postant le code suivant:
Code:
[code][color=darkred]Avatar ∅  Pseudo (Perso Marvel)[/color][/code]

♠️ Viens recenser ton pouvoir dans la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en postant le code suivant:
Code:
[code]pouvoir ↔️ pseudo[/code]
Il y aura autant de codes que de pouvoirs.

♠️ Ouvre ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

♠️ Remplis ton profil au maximum !



Pour rp, je fais quoi ?

♠️ En ouvrant ton journal de bord tu pourras chercher des liens et des rps; n'hésite pas à passer sur les journaux des autres pour faire connaissance !

♠️ Si tu te sens perdu, tu peux demander un[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]: les membres sont prêts à t'aider et sont là pour ça, pas d'inquiétude ♥️

♠️ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] tu trouveras la liste des membres cherchant quelqu'un pour rp : n'hésite pas à leur sauter dessus, ils meurent d'envie de rp ! Sinon, tu peux aussi poster ta propre demande.

♠️ Si tu préfères faire des sujets libres et attendre que n’importe qui vienne te répondre, poste le lien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

♠️ Tu peux aussi t'inscrire pour participer à une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

Et après ?

♠️ Tu peux donner un coup de pouce au forum en votant sur les[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]ou en parlant de nous sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]et/ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
♠️ Pour tout savoir sur les points, demander un logement et archiver tes rps [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
♠️ Pour tenir au courant, tu peux aimer la page facebook [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] & rejoindre le groupe [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



L’équipe de ME Reborn te souhaite de passer d’excellents moments en notre compagnie ! ♥️


Codage par Elorin

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