Le soleil s’infiltrait par les volets entre-ouverts, inondant la chambre de tâches lumineuses. Il était encore tôt lorsque le réveil se mit à sonner, réveillant Natalia du rêve dans lequel elle était plongé, mais qu’elle oublié sitôt les yeux ouverts car elle n’y pensa plus. Elle se redressa et se pencha au-dessus de son cher et tendre fiancé pour faire cesser le bruit insupportable. Un bras posé en travers de son torse nu, elle posa les yeux sur son visage encore endormi, avant de secouer doucement son épaule pour le réveiller. Si l’homme se leva en grognant (le devoir l’appelait…), Natalia avait pour ordre silencieux de se rendormir et de se reposer autant qu’il le faudrait. C’est ce que le regard de l’agent lui rappela alors qu’il venait lui faire l’habituel « bisou du matin » avant de quitter la maison.
L’agente traîna encore au lit quelques minutes, avant de ne pas écouter son chef (une fois n’est pas coutume), et de se lever. Rester au lit, sur le canapé, à vaquer dans la maison toute la journée sans rien faire, ça commençait à bien faire ! Zinoviy n’était pas un handicap, que diable ! Lorsqu’elle ouvrit le frigo et se rendit compte qu’ils n’avaient pas racheté de Vodka depuis qu’elle avait accouché, elle prit sa décision : aujourd’hui, elle irait faire les courses. Avec le petit. Et le chien. En parlant de Tybalt, elle alla remplir sa gamelle, avant que le petit d’homme ne se mette à brailler. Et comme en attester les cernes qui avaient élues domicile sous les yeux de l’agente, il aimait bien ça, braillé. Heureusement qu’il n’était pas trop trop embêtant la nuit.
La jeune femme alla chercher son nourrisson, changea sa couche et lui donna le biberon, puis elle alla chercher la poussette – pliable pour pouvoir être logé dans un coffre. A deux semaines, le poupon pesait déjà presque quatre kilos. Il parait que c’est normal, pour la jeune mère, cela allait beaucoup trop vite (mais si elle commençait déjà, elle n’avait pas fini de le dire !). Elle s’habilla pour sortir, et ne passa la laisse à Tybalt que pour rassurer les passants, le chien n’en ayant nul besoin. En effet, le magnifique Berger Blanc Suisse obéissait à sa maîtresse au doigt et à l’œil ! Ils sortirent enfin, et Natalia décida de prendre la voiture pour aller en ville. Ou Central Park, plutôt. Staten Island était un quartier bien tranquille, mais Manhattan lui manquait quand même un peu.
Une fois enfin arrivé, et garée – évidemment – elle sorti tout son attirail et installa le nourrisson dans sa poussette. Leur première vraie sortie (elle ne comptait pas les petites balades dans le quartier), et par un temps doux ! La Russe se sentait revivre. Avec un grand sourire, elle flâna un peu sous les arbres, avant de prendre un café au Starbucks du coin. Enfin, elle se rendit dans une épicerie et fit le plein de bonnes choses (dont de la Vodka, bien cachée au fond des sacs). Et ce fut à ce moment-là que les choses délicates commencèrent. Rapidement, Natalia ne sut plus trop comment faire pour pousser la poussette et porter les sacs de courses sans se fatiguer. Evidemment, si Tybalt était un très bon chien, et chien de garde, il ne savait pas pousser les landaus (il ne pouvait pas être parfait partout). La jeune mère commença réellement à désespérée lorsque l’une des roues avant se cala dans une encoche sur le trottoir, et qu’elle ne parvenait plus à l’en déloger… Et le petit Zinoviy qui commençait à pleurer… Natalia commençait à se sentir dépassée – et en plus, personne ne venait l’aider ! Certes, les temps étaient dures, mais un petit coup de main… Ça lui apprendrait à ne pas écouter Helmett, tien !
Le menu de Fast & Furious 3, son préféré de la série, jouait en boucle à l’écran. Ce n’était pas la première fois que Lucy s’endormait dans le salon, utilisant sa passion du cinéma à son avantage ! Car, si Connor arrivait avant qu’elle ne tombe dans les bras de Morphée, ils s’installaient tous les deux et bavardaient jusqu’aux petites heures du matin. Dans le cas contraire, elle se réveillait parfois avec une couverture sur les épaules, ce qui signifiait que son beau trentenaire était rentré sain et sauf. Cependant, il arrivait, comme ce matin, qu’il soit retenu au bureau et qu’elle se retrouve seule. Une main ébouriffant sa tignasse blonde, un long bâillement et la jolie mutante était prête à entamer sa routine du matin ; un smoothie frais et quelques noix, une heure de course à l’extérieur et deux heures intenses à la gym. Après une douche rafraîchissante dans les vestiaires, elle remonta ses cheveux en un chignon simple, enfila un short blanc, un chandail, les lunettes de Connor (elle les adorait) et une veste en jean. Pourquoi ne pas profiter du soleil ? Le quartier était plus paisible, elle ne risquait pas grand-chose.
La blonde s’enligna vers le parc, la verdure plus attirante que la pollution de la ville. Mais, les pleurs d’un enfant attirèrent son attention et elle remarqua une maman en détresse au bout de la rue ! À première vue, la roue de sa poussette s’était coincée. Bien sûr, personne ne se bousculait pour l’aider. La blonde traversa à l’intersection et souleva le bout de la poussette, aidant la ravissante maman. Le nouveau-né pleurait de toutes ses forces.
« Comme tu es mignon ! On est un peu grognon à ce que je vois. » Un sourire tendre accroché aux lèvres, la blonde s’accroupit à la hauteur du bambin, chatouillant légèrement son bedon. « J’ai peut-être un petit quelque chose pour toi... » Dit Lucy en fouillant dans son sac à main. Elle déposa un petit ours en peluche dans les bras potelés du nourrisson. Un souvenir de son ancien emploi. L’enfant arrêta de pleurer et commença à baver, sa minuscule bouche mordillant l’oreille de l’ourson. « Ne vous inquiétez pas, il est propre et spécialement conçu pour les bébés. Complètement hypoallergénique. » Rassura-t-elle, sachant qu’il y avait des mamans obsédées par les microbes. « Il est vraiment adorable, c’est votre premier ? Oh, laissez-moi vous aider ! »
Lucy avait remarqué ses bras chargés de sacs et s’était empressée d’en prendre quelques-uns. Elle déposa le plus lourd à l’arrière du siège de la poussette, un autre par-dessus, s’assurant de ne rien écraser et elle lui désigna du doigt un crochet intégré à l’un des barreaux.
« Et voilà ! Ça va mieux comme ça, non ? » Dit Lucy, un sourire rayonnant. « Le crochet est assez pratique, vous pouvez accrocher le sac de couches ou vos courses. Vous avez acheté un bon modèle. » Ils avaient les mêmes au centre spécialisé où elle travaillait il y a trois ans. Très bonne qualité. Ses perles bleues se posèrent sur la bête blanche… « Votre chien est superbe ! » Dit-elle en approchant sa main pour qu’il la sente, respectant sa décision de se laisser caresser ou non.
La jeune mère s’était immobilisée sur le trottoir, au mécontentement des passants qui la contournaient en grognant. Eh bien, ils n’avaient qu’à l’aider plutôt que de râler ! Tybalt avait posé son derrière sur le béton, et observait tous ces gens avec un œil attentif. Natalia pensait sincèrement à faire un petit numéro d’équilibriste pour appeler Helmett en renfort (elle savait qu’il serait là en cinq minutes avec l’hélicoptère, fin comme il était…) quitte à se faire engueuler par la suite, lorsqu’une jeune femme aux beaux cheveux blonds souleva le devant de la poussette pour la décoincer, avant qu’elle ne s’accroupisse près de Zinoviy. Sur le coup, la Russe ne bougea pas d’un poil, étonnée et heureuse de cette aide qu’elle n’attendait plus. Quant au chien, il surveillait la demoiselle avec attention. Ne faisant pas les choses à moitié, la jolie blonde donna au nourrisson un ours en peluche, ce qui le calma immédiatement. Un sourire monta aux lèvres de Natalia, alors que sa sauveuse l’assurait que la peluche était spécialement conçue pour les nouveau-nés.
- Sauveuse : Il est vraiment adorable, c’est votre premier ? Oh, laissez-moi vous aider ! - Natalia : Merci. Oui, c’est mon premier, confirma l’agente avec un sourire, avant de sentir ses joues rougir légèrement Oh, merci… Vous me sortez vraiment d’un sacré pétrin… ajouta-t-elle.
La jeune femme eu tôt fait de la déchargé des sacs qui envahissaient ses bras, déposant les poches bien remplies à l’arrière de la poussette, avant de lui montrer des crochets ;
- Sauveuse : Et voilà ! Ça va mieux comme ça, non ? Le crochet est assez pratique, vous pouvez accrocher le sac de couches ou vos courses. Vous avez acheté un bon modèle.
Natalia passa une main gênée dans ses cheveux en adressant un grand sourire à sa sauveuse, avant de la remercier à nouveau. Elle se sentait bête de ne pas avoir fait attention, ni d’avoir pensé à tout ça ! Cela lui aurait évité bien des soucis – mais, d’un autre côté, elle n’aurait pas non plus rencontré la jeune femme qui – maintenant qu’elle pouvait voir son visage – lui rappelait quelqu’un…
- Sauveuse : Votre chien est superbe ! - Natalia : Merci pour lui, fit-elle en souriant, posant un bref regard tendre sur son chien, qui semblait rassuré sur les intentions de la blondinette et qui remuait doucement la queue, Il s’appelle Tybalt, et il a l’air de vous apprécier !
L’agente reporta son attention sur sa sauveuse. Décidément… Peut-être… Non ? Elle se rappelait vaguement d’une discussion qu’elle avait eue avec Connor à propos de la Purge, il y a quelques temps de cela. Se pourrait-il qu’il s’agisse de la mutante qu’il avait pour mission de surveiller ? A son souvenir, il ne s’agissait pas d’une mutante de pacotille – quelle niveau avait-elle été classé ? 4, ou 5 ? Pas n’importe quoi. La jeune femme n’était pas assez idiote pour le demander de but en blanc, mais cela tendrait à prouver – encore une fois – l’absurdité de cette Purge. Même si elle n’était pas en total désaccord avec, Natalia avait toujours trouvé cela excessif. Certes, la brune craignait les mutants, mais ce qu’elle voulait, c’était « purger » la Terre des mutants « terroristes », pas de tous les Homo Superiors…
- Natalia : Vous m’avez rendu un sacré service, je ne sais pas comment vous remercier… Je m’appelle Natalia, et vous ? – si ce n’est pas indiscret. demanda-t-elle avec un sourire franc.
« Merci. Oui, c’est mon premier. » Sans aucun doute. En effet, la blonde reconnaissait aisément la panique innée des nouvelles mamans. Un talent qu’elle avait développé au centre. Il n’y avait rien de honteux là-dedans. Elle-même, serait terrifiée à l’idée d’être enceinte ! Et oui, s’occuper des enfants des autres étaient plus simple que d’en avoir. Peut-être qu’un jour, elle aurait sa petite famille. Même si, l’image était assez… amusante ? « Oh, merci… Vous me sortez vraiment d’un sacré pétrin… » Un sourire rayonnant illumina son petit minois et Lucy retira ses lunettes (enfin, celles de Connor). Ses yeux, d’un bleu transparent, se posèrent sur la maman. « Oh, ce n’est rien ! Ils inventent tellement de choses pour les bébés, c’est difficile de s’y retrouver. » Dit-elle en s’accroupissant vers le chien, qui semblait prêt à recevoir ses caresses.
« Il s’appelle Tybalt, et il a l’air de vous apprécier ! » Sa joue se posa doucement contre le crâne de l’animal et elle glissa ses doigts dans son pelage soyeux. « C’est original. Tu as un joli nom. Ça se voit tout de suite que tu es un bon chien, Tybalt. » Elle adorait les animaux. Une dernière caresse et Lucy se redressa. « Vous m’avez rendu un sacré service, je ne sais pas comment vous remercier… Je m’appelle Natalia, et vous ? – si ce n’est pas indiscret. »
D’ordinaire, la mutante avait un bon instinct. Cette fille était drôlement sympathique ! Est-ce qu’elle était en train de se faire une amie ? Cette pensée l’amusa, n’ayant que des hommes dans son entourage, ou presque.
« Je m’appelle Lucy. » Dit-elle en lui serrant amicalement la main. « Je suis contente d’avoir changé ma routine. D’habitude, je m’entraîne et je retourne tout de suite à mon appartement. Mais, le beau temps se fait tellement rare. Je voulais en profiter un peu. » Les gazouillis du bébé lui arracha un autre sourire. Quel adorable petit garçon ! Lucy se demandait ce qu’elle préférerait avoir en premier… et combien ? La plupart des couples espéraient avoir les deux ; un grand frère protecteur et une petite princesse. Qu’est-ce que… voilà qu’elle s’amusait à s’imaginer une famille ?! De toute façon, quel avenir y aurait-il pour des enfants nés d’une mutante… Et puis, il faudrait qu’elle se trouve un amoureux avant. Elle rougit vivement en pensant à son beau trentenaire et secoua sa belle tignasse blonde.
« Oh, pas la peine de me remercier. Mais, si ça vous dit, on pourrait aller déjeuner tous les trois ? Je n’ai rien avalé depuis ce matin et j’avoue qu’un peu de compagnie féminine me ferait un bien fou ! » Proposa-t-elle, enthousiaste. Lucy s’ennuyait beaucoup de Susan, sa sœur de cœur, mais il était préférable qu’elles ne se voient qu’en cas d’extrême nécessité. Du moins, pour le moment. « Qu’est-ce que vous en dites ? »
- Sauveuse : Je m’appelle Lucy, lui répondit-elle en lui serrant amicalement la main.
Natalia ne put s’empêcher de repenser encore à ce fameux dossier – à cette fameuse mutante. Elle regrettait de ne pas avoir eu ce qu’elle appelait le « CPS », en référence à la série de science-fiction qu’elle regardait depuis qu’elle était consignée chez elle. Elle aurait pu avoir accès aux informations qu’elle cherchait d’un simple « coup d’œil », quoi qu’elle fut presque persuadée que cette Lucy était bien celle qu’elle pensait – si ces souvenirs étaient bons, même le prénom coïncidait. Et si c’était le cas, elle était… Agréablement surprise de ne pas avoir à faire à une psychopathe folle et assoiffée de sang de pauvres humains lambda.
- Lucy : Je suis contente d’avoir changé ma routine. D’habitude, je m’entraîne et je retourne tout de suite à mon appartement. Mais, le beau temps se fait tellement rare. Je voulais en profiter un peu. - Natalia : J’en suis contente également ! assura-t-elle avec un petit rire.
Zinoviy gazouilla encore, et Natalia posa un regard bienveillant sur son fils. C’est vrai qu’il était adorable, mais il ressemblait un peu trop à son père… Cette pensée lui arracha un sourire amusé, alors qu’elle se promettait de lui donner une éducation exemplaire pour qu’il ne soit pas aussi bourrin que Mr. Reecey. Un Helmett, c’était (presque) parfait, deux, c’était trop.
- Lucy : Oh, pas la peine de me remercier. Mais, si ça vous dit, on pourrait aller déjeuner tous les trois ? Je n’ai rien avalé depuis ce matin et j’avoue qu’un peu de compagnie féminine me ferait un bien fou !
Natalia réfléchit à la proposition un court instant. Mais elle avait raison, la Russe aussi manquait de compagnie féminine. A part Natasha, elle ne voyait pas beaucoup de femmes, et cette présence lui manquait – elle devait bien l’avouer.
- Lucy : Qu’est-ce que vous en dites ? - Natalia : Ce serait super ! assura-t-elle Je n’avais rien prévu d’ailleurs, à part faire quelque courses et peut-être passer faire coucou Connor… A un ami, mais il doit certainement travailler et je ne voudrais pas le déranger… Et je dois bien avouer que passer du temps avec une femme me ferait également un bien fou !
La Russe était sincère. Déformation professionnelle oblige, elle n’avait pas pu s’empêcher de caser quelque part le nom de Connor pour voir une quelconque réaction – ou pas – de la part de la blondinette. Mais Natalia était trop contente de pouvoir passer du temps avec elle pour se laisser embêter par quelque dossier de la Purge, surtout que Lucy semblait vraiment adorable.
Qu’est-ce qu’il pouvait être mignon ! Impossible de détacher son regard du poupon, qui s’amusait à faire des bulles baveuses en secouant gaiement son nouveau jouet. À son regard rempli d’amour, on devinait tout de suite que le bambin était la fierté de sa mère. Est-ce que ses propres parents avaient déjà ressenti ça ? Du moins, avant cette terrible journée d’été… C’est drôle, elle avait complètement oublié l’existence de ses géniteurs. Qu’étaient-ils devenus ? Sincèrement, elle s’en fichait royalement ! Des parents lâches comme les siens, qui les avaient reniés à cause de ça, ne méritaient aucunement d’avoir des enfants. Eh oui, la princesse des éclairs était un peu hypocrite, pardonnant l’ignorance humaine, mais conservant sa rancune contre eux. Heureusement, la rage et la frustration s’étaient évaporées avec le temps, surtout grâce à ses frères et au sport. Les gazouillis du bébé l’interrompirent dans ses pensées et elle s’agenouilla près du landau.
« Tu as de la chance d’avoir une maman aussi gentille. » Dit-elle en chatouillant son petit ventre, un sourire tendre accroché au visage.
« Ce serait super ! Je n’avais rien prévu d’ailleurs, à part faire quelques courses et peut-être passer faire coucou à Connor… A un ami, mais il doit certainement travailler et je ne voudrais pas le déranger… Et je dois bien avouer que passer du temps avec une femme me ferait également un bien fou ! »
Son sourire s’effaça l’espace d’une seconde, tiquant au prénom de son ami… Connor ? Est-ce que c’était le même que le sien ? Non. Impossible. Elle se faisait des idées… Se raclant la gorge, la blonde se redressa avec son éternel sourire candide.
« Parfait ! Je préviens mon ami et je suis prête à dévaliser les boutiques. » Dit-elle en ouvrant son portable, une expression adorable collée au visage, attendant que le milicien réponde. « Je squatte son appartement. » Explique-t-elle en riant, toujours en attente. « Enfin, c’est lui qui m’a gentiment proposé de vivre chez lui… ah, c’est le répondeur. Connor, c’est moi. Je vais faire les boutiques avec une amie. Alors, si tu as besoin de quelque chose, tu n’as qu’à m’envoyer un message. Passe une belle journée et… fait attention à toi. »
Visiblement, la jolie blonde se souciait énormément de son colocataire… En effet, la simple idée qu’il soit dehors à combattre ses semblables lui nouait l’estomac. Pourquoi ne défendait-il par leur cause ? Cette question lui trottait dans la tête… De plus, la mutante avait cette vague impression que la jeune femme avait volontairement précisé le prénom de son ami… Peut-être que celle-ci aurait une réaction quelconque ?
« C’est drôle, je ne pensais pas que Connor était un prénom si répandu… » Remarqua-t-elle, le plus naturellement que possible. « On y va ? » Dit-elle en s’enlignant vers le centre-ville. Bon… il n’y avait pas de quoi se ronger les sangs. Si Natalia était réellement une amie de son séduisant milicien… elle n’avait rien à craindre, pas vrai ?
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