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Il m'arrive de chanceler... [pv : Jör']

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Dim 15 Fév 2015 - 3:19
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Rosanna ne parvenait pas clairement à lui faire part de son point de vue mais elle aurait du se faire à l’idée que ce ne serait pas simple de lui faire comprendre. Difficile de lui expliquer tout cela d’un point de vue humain alors que lui ne l’était pas du tout. C’était vrai qu’on éduquait parla peur la plupart du temps mais il était peut être préférable de craindre le feu si cela peut éviter de se brûler grièvement. Généralement, on ne craint que ce qui peut nous blesser, nous faire souffrir. Aussi bien physiquement que mentalement. Apparemment aux yeux de son patron, la peur était plutôt fantasque, superficielle et elle écouta son opinion sans s’en offenser mais elle se rendait compte à quel point lui et elle venaient vraiment de mondes différents. Encore plus qu’auparavant. Or, elle était terriblement têtue alors serait-elle capable de concilier son regard et le sien ? Une invention humaine… chaque créature a peur de quelque chose non ? Même si c’est une crainte minime. Les animaux ont naturellement peur également. Elle ne pouvait pas comparer avec les extra-terrestres vu qu’elle n’y connaissait rien mais personne n’est immunisée contre cela si ? Effectivement, la peur du loup n’est qu’un mythe : il n’est même qu’une simple métaphore à l’origine et ne désigne même pas l’animal en soi. Rosa soupira mais ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel à l’évocation de son frère. Elle aurait pu passer sur le sujet mais au fon, elle ne pouvait que répondre, ne pouvait s’en abstenir, c’était plus fort qu’elle. Non pas qu’elle veuille imposer sa vision, quoique, mais parce qu’il n’envisageait pas tellement une autre vision donc à quoi bon le faire.

- Pourtant les animaux ressentent aussi la peur. Ils craignent la foudre par exemple et pourtant ce n’est pas leur culture qui leur dicte mais l’instinct, non ? Je ne dis pas que toutes les peurs humaines sont rationnelles mais … vous me semblez mettre les deux dans le même panier. Les contes ne m’ont jamais traumatisé et je n’avais pas peur du grand méchant loup. Je n’ai jamais eu peur non plus d’un serpent à la base. Par contre, un être d’apparence humanoïde qui peut se transformer en serpent… mon instinct me dit de me méfier. … Hum oui… ben espérons que votre frère n'ira pas terrifier d’enfants alors…

Rose se disait surtout que ce n’était pas avoir peur qui était un mal tant qu’on finissait par l’accepter et la dépasser. Ce qu’elle était clairement en train de faire tandis qu’elle discutait avec lui. Elle tentait de faire abstraction du reptile qui sommeillait à l’intérieur de l’ « homme » en face d’elle. Néanmoins, elle n’était pas complètement elle-même et elle parlait moins que d’habitude. Elle réagissait moins également à ses propos mais c’était le temps de s’adapter, de s’habituer. Elle n’y parviendrait pas tellement s’il continuait de la surprendre comme il l’avait fait avec son don de télépathie. Pourtant, elle n’avait pas fait de bond violent et n’était donc pas tombée du lit où elle était perchée. C’était une excellente chose non ? Elle prenait bien les choses…. Enfin ce qu’elle pouvait assimiler. Elle n’était pas encore certaine d’avoir tout compris. Comme cette histoire de mensonge qu’elle essaya bien de comprendre en lui demandant des informations mais à laquelle il se contenta de répondre par une moue qu’elle ne savait pas trop à quoi assimiler et quelques mots qui ne lui en dire pas plus. Gênant ? Que pouvait-il y avoir de si gênant qu’il ne puisse évoquer après qu’il ai fait la lumière sur son apparence reptilienne ? Décidément, aujourd’hui, elle avait bien du mal.

- Mais… gênant ? …C’est vous qui m’avez incité à poser des questions, faut pouvoir y répondre ensuite…

Très perturbant car elle cherchait maintenant ce qui pouvait l’embarrasser pour ne rien lui dire. Elle préféra supposer qu’il s’agissait plutôt d’une moquerie car sinon elle ne trouvait aucune réponse possible. Disons qu’elle n’envisageait pas certains angles. Son discours sur le fait de continuer ou non à travailler avec lui prit un peu plus d’ampleur. C’est vrai qu’il avait pu venir à son secours aujourd’hui mais ce ne serait pas forcément le cas à l’avenir. Il n’était pas omniscient et puis elle n’imaginait pas son patron devenir son gardien. D’ailleurs ces propos étaient très vexants et elle le regarda d’un air un peu froissée. Ce n’était pas particulièrement agréable d’être traitée comme une assistée. Avec lui c’était fréquent en plus. Elle ne savait même pas s’il faisait exprès de la rabaisser ainsi ou si elle devait plutôt se concentrer sur le fait qu’il lui faisait le privilège de lui demander son avis désormais. Non franchement, elle aurait du être en colère contre lui. Lui dire que ses paroles étaient… Non, elle ne dit rien car tant de choses se contredisaient dans son esprit. Notamment le fait qu’il dise vouloir la laisser sous sa protection et d’un autre côté, la façon dont il lui parlait et semblait la percevoir. Elle était un peu exaspérée mais elle prit sur elle avant de répondre.

- D’accord… Aujourd’hui vous étiez présent et vous m’avez… oui hm… sauvée. Votre vision est tombée à pic…mais c’était un coup de chance ! Je suis pas tellement habituée à avoir quelqu’un qui veille sur moi !

Rosa n’avait jamais eu le besoin qu’on la protège auparavant d’ailleurs. C’était sans doute pour ça que c’était si douloureux émotionnellement parlant de ressentir ses blessures comme un échec. Elle ne voulait pas d’aide mais elle devait admettre que de toute façon par rapport à Jore, elle serait toujours en désavantage. Elle ne pouvait pas comparer sa force, pas du tout ! Elle était tellement affaiblie d’ailleurs qu’elle avait failli casser son téléphone. Failli puisqu’il avait également des réflexes. Il s’était rapproché et avait sourit, elle avait automatiquement jeté un œil à son regard et cherché à y voir une lueur quelconque mais rien de mauvais signe. Elle avait des sueurs froides mais ses joues étaient rouges. Elle se sentait en manque de force et décida de manger. Le voyant s’éloigner, elle relâcha sa respiration qu’elle avait brièvement retenue. On ne sait pourquoi. Elle avait fourchette et couteau en main mais elle tremblait énormément alors elle s’y prit lentement pour commencer à manger un morceau. Et puis … il continuait de se moquer ou elle n’avait pas compris ?

- C’est très vexant… Je vous ai rien lancé à la figure mais je peux encore changer d’avis avec les légumes bizarres de l’hôpital. A défaut d’être mangeable, ça peut être utile contre un grand serpent peut-être.

C’était un mélange entre « vous me tapez un peu sur le système » et un retour d’humour. Enfin une médiocre tentative de lui faire comprendre qu’elle était moins effrayée qu’au moment où elle avait tout juste aperçu les écailles. Elle s’y faisait, un peu puisqu’elle pouvait reconnaître son caractère par moment. Puis il lui avait tellement parlé, qu’elle fit de même, elle parla. Elle se confiait rarement, tout simplement parce qu’elle n’avait pas envie de s’attacher trop aux gens. Elle avait évidemment des gens qu’elle appréciait mais c’était Kendra qui comptait surtout. En connaissant la nature de Jore, c’était un peu comme si elle venait de faire un plongeon dans sa vie et au fond, ce qu’elle pourrait lui dire sur sa vie à elle ne vaudrait pas la comparaison. S’il en voulait à la vie de Rosa ou Kendra, ce n’était pas ce qu’elle lui dirait qui en serait la cause. Ce serait simplement l’association qu’elle avait faite. Et … honnêtement, elle testait un peu Jore en observant ses réactions à ce qu’elle lui disait. C’est aussi pour cette raison qu’elle lui demander de taper un message pour elle, en plus d’avoir les mains qui tremblent. Elle lui laissait l’autorisation de lire ce qu’elles s’étaient écrits. Rien de trop personnel jusque là. La française le vit prendre l’appareil et il avait l’air presque… quoi… content ? Elle ne put retenir un sourire léger et lui répondit :

- Je ne sais pas ce qu’elle m’a écrit… mais je suppose qu’elle insiste pour être là alors dites lui que… la nourriture laisse à désirer, l’odeur de désinfectant est atroce mais que je me repose, que je ne suis pas seule et que vous veillez sur moi. N’est-ce pas ?

Elle lui jeta un regard, arqua un sourcil pour voir comment il réagissait et continua de manger comme elle le pouvait. C’est-à-dire en évitant d’en mettre partout et en essayant de bien atteindre sa bouche. Oui entre le choc des émotions et les blessures, elle n’était pas vraiment dans sa meilleure forme et ça se voyait. Raison de plus pour empêcher la jeune sœur de se pointer ici. Elle n’avait pas non plus envie que le serpent et la gamine se croisent de nouveau et elle n’avait pas fini de parler avec ce charmant reptile venant d’une autre planète. Elle reposa ses couverts un peu, s’appuyant contre le dossier du lit. Elle voulut tourner la tête mais elle ferma les yeux et s’endormit pendant 5 minutes avant de les rouvrir avec force. Non, elle ne pouvait pas. Elle aurait eu besoin d’une micro-sieste au moins mais elle ne pouvait pas fermer ses paupières. Elle tenta de se redresser un peu mais son corps pesait lourd. Elle risquait de sombrer mais elle ne voulait pas, à moins de compter sur un alien pour veiller sur son sommeil. Alors non, elle ne pouvait pas. Par contre :

- Jore… je… je reste avec vous.




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Dim 15 Fév 2015 - 12:57
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rosanna.  & jörmungand


 
Le sujet de la peur était tout aussi passionnant que ce que Rosanna s’évertue à me faire comprendre son point de vue. C’était assez comique dans un certain sens de la voir mettre un point d’honneur à me faire comprendre les choses. Mais elle avait raison, les animaux n’avaient pas tous l’intelligence d’apprendre la peur à leurs enfants alors pourquoi eux avaient ils peur ? Mais lorsque je repense au dauphin… Aucuns d’eux n’avaient peur de moi sous l’eau. Et pourtant il y avait de quoi. Mais le plus surprenant c’est que cet animal était bien plus intelligent que l’Homme lui-même, surprenant non ? Donc serait ce du à un manque d’intelligence qu’on a peur ? Enfin je ne pouvais lui dire ainsi et préféra largement lui donner raison…. J’étais fils d’un politicien donc je savais être diplomate quand il le fallait.

- C’est vrai, je ne l’avais pas vu sous cet angle. D’ailleurs savez vous que la panique vient d’un Dieu Grec ? Car en effet Pan est le Dieu protecteur des bergers et des pâturages. Mais il était capable de terroriser les voyageurs en poussant des cris abominables qui étaient responsable de la panique. D’où le nom.

Je préférais omettre la partie qui faisait référence à moi. Je souriais simplement à cette image mais n’en fit pas tout un discours afin de me défendre car je n’en voyais que de futilités. Puis je ne voulais pas la blesser plus qu’elle ne l’était déjà, en l’embrouillant psychologique bien sur ! Je n’oserais faire du mal à cette pauvre humaine sans défense voyons. Mais pour ce qui était gênant elle était vachement insistante au point ou je ne savais plus vraiment ou me mettre à la fin. Enfin mince quoi… J’avais quand même droit à un petit cocon personnel non ? Ce n’était pas parce qu’elle savait tout sur ma personne qu’elle devait aussi connaitre la moindre de mes pensées. Alors d’une manière assez diplomate je me devais de dégoupiller tout cela.

- Disons que ceci est… enfin… ce sont mes mots qui ont dépassé mes pensées… Enfin c’est assez personnel donc si vous le permettez….

Dur de dialoguer avec parcimonie dans cette affaire. Car je ne pouvais plus lire en elle et donc je marchais un peu sur des œufs. Oh mon dieu qu’être humain devait être pénible ! Ce qui était rassurant dans un autre sens c’est qu’elle ne semblait pas comprendre la chose ou due moins elle savait bien jouer la comédie. Mais le plus étrange c’est que je la voyais bouillir au fond d’elle mais je ne compris pas sur le coup ce qui provoquait cela chez elle. Je me sentais un peu gêner de son attitude et cherchait en vain ce qui aurait pu la mettre en colère. Je n’avais fait que de parler de sa protection et mit en avant le fait qu’elle était faible en tant qu’humaine, serait ce donc ça ? Les humains seraient donc des gens ayant une grande fierté ainsi qu’une grande estime de soit ? Mais en tout cas cela semblait se calmer en elle, du moins elle emmagasiner au point de se mordre certainement la langue. Et je souriais doucement à ses propos. Je me doutais bien qu’elle n’avait pas l’habitude qu’on veille sur elle au vu de son caractère assez solitaire et débrouillard mais tôt ou tard on souhaitait pouvoir se reposer sur quelqu’un. Ou au moins lâcher du leste un peu par moment.

- Je me doute bien Mademoiselle. Désolé si cela vous déroute un peu.

En revanche il est vrai que personnellement je ne connaissais pas vraiment ce genre de sentiment. En fait à part mon père et mes tantes je ne voyais pas une autre personne ayant ce besoin de protection envers moi. C’était même inconcevable pour moi tout autant que Rosanna à l’échelle humaine. Mais je sentais ses sueurs froides et je tiqua un moment avant de m’éloigner, je ne pouvais continuer cette proximité si elle avait aussi peur de moi. Mais elle semblait être assaillit par des tonnes de sentiments contraires. Et moi-même je n’arrivais pas à décrire ses pensées. Alors je riais doucement à son répondant et pris les choses à la légère.

- Oh non, je mourrais sur le champ je pense ! Ayez pitié de moi et je serais votre serviteur pour toujours !

Certes ces paroles avaient une connotation assez érotique dans ma bouche mais c’était un peu fais exprès en même temps. Mais je compris parfaitement le message, elle allait mieux et c’était l’important en fait. Or je ne savais certainement pas quoi faire de cet appareil, moi-même j’avais du mal avec le mien alors celui d’une autre personne… Je n’osais même pas lire le message alors qu’elle me le demandait d’elle-même. Faisant une petite moue je n’osais pas vraiment l’embêter mais je lui tendis l’appareil afin qu’elle lise d’elle-même sa réponse.

- Désolé je ne peux me résoudre à lire votre conversation. Donc dites moi si je confirme ce que vous m’avez dictée ou pas, ne vous inquiétez pas je serais capable d’écrire un pauvre SMS ! Dis-je avec humour.

Enfin je plissais les yeux en l’observant se nourrir. Elle était faible et j’étais presque maussade pour elle en la voyant ainsi. J’avais qu’une envie c’était de l’aider dans son acte mais elle le prendrait surtout très mal la connaissant. Puis il n’y avait pas que ça car pendant que je tapais son message je la vis s’assombrir quelques minutes et lorsqu’elle ouvrit les yeux je me disais qu’il était peut être temps pour moi de la ramener chez elle mais elle pris la parole avant moi, du moins elle tenta. Ses paroles me réchauffait un peu, me rassurer. Je pouvais enfin souffler sur ce sujet là et alors que je m’approchais doucement d’elle je lui dis.

- Vous avez besoin de repos, je peux vous ramener chez vous si vous le souhaitez. Je pense que je peux faire passer votre ‘’phobie’’ du milieu hospitalier en raison pour vous faire sortir. Cela vous empêche clairement de vous reposer, à moins que ce soit moi. Enfin c’est vous qui voyez.

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Lun 16 Fév 2015 - 0:41
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Pourquoi s’acharnait-elle à vouloir lui expliquer ? Après tout, s’il n’envisageait pas les nnnn la peur, c’était aussi parce que la jeune femme avait eu une belle frayeur en voyant Jore avec des écailles. La peur peut rendre agressif surtout quand on ne comprend pas ce qu’on voit mais Rosa était, heureusement, accoutumée à canaliser sa violence. Excepté quand elle buvait trop… N’empêche qu’il lui donnait raison mais il sortait ses connaissances. Etait-il si fier que cela de faire part de tout ce qu’il pouvait connaître ? Elle le trouva terriblement fier de lui à ce moment là mais elle commençait à savoir comment il était. Elle lui jeta donc juste un regard blasé mais elle souriait légèrement. La mythologie encore une fois, qui se ramenait dans la conversation et il était en train de lui faire un cours sur l’étymologie du mot panique ! Elle connaissait un peu tout de même mais bon…

- Je connais un peu la mythologie grecque oui. On nous l’apprend à l’école et ma famille avait un tas de bouquins sur le sujet. Je connais donc les détails un peu plus glauques sur Pan que je n’évoquerais pas, aussi appelé Dieu du Tout. … Oui moi aussi je sors ma science monsieur.

Elle aussi elle avait mauvais caractère et de l’arrogance à revendre. Elle ne voulait pas se montrer détestable avec lui mais elle avait envie de le faire redescendre un peu de son estrade. Il avait beau être un extra-terrestre, ce n’était pas une raison de se la jouer. Il avait beau être un être effroyablement différent de ce qu’elle aurait pu penser, elle n’allait pas se laisser non plus ridiculisée par le fait qu’en plus de cela, il soit cultivé. Non mais, un peu de respect pour elle ! Elle ne chercha pas à relever pourquoi il sourit. Par contre, elle avait touché un point sensible et ne comprenait vraiment pas en quoi c’était un problème. Bon, ça ne la regardait pas alors puisqu’elle avait la très nette impression qu’elle était en train de la mettre mal à l’aise. Et elle n’avait pas trop envie de se retrouver de nouveau face au Jore de toute à l’heure, c'est-à-dire empoté, timide… Non franchement, ça avait été assez perturbant comme ça et à ses mots, elle comprit qu’elle ne devait pas chercher plus.

- Oh… pardon, je ne voulais pas… je n’insisterais plus.

Elle n’avait pas du tout saisi où il voulait en venir parce que vu le contexte c’était totalement inenvisageable. Elle n’était pas du tout amenée à penser ainsi. Elle supposa qu’elle n’avait pas à savoir et puis, elle se concentra sur ce qu’il se passa ensuite. Elle était en colère parce qu’elle était faible et qu’il le lui rappelait trop facilement. Sauf qu’il n’avait pas l’air de savoir ce qui la foutait en rogne et donc ça supposition sur le fait qu’il ne le lui dise pas volontairement donc elle se contiendrait. Elle faisait de son mieux mais il cherchait les ennuis non ? Elle ne voulait pas l’offusquer en se montrer détestable mais des fois elle le trouvait vraiment maladroit. Par malchance, elle était susceptible mais par chance, elle savait passer au-delà. Enfin ça la déroutait quand même pas mal.

- Très curieux pour moi en effet… C’est plutôt l’inverse en général.

Elle était flic avant alors c’était elle qui protégeait les gens, c’était son rôle. Elle n’était que rarement dans le cas inverse. Pour ne pas dire : pas du tout, sauf quand il était là. Bizarrement en sa présence, c’était lui qui prenait la relève, comme si inconsciemment elle se reposait sur lui alors qu’elle ne le faisait jamais et encore moins quand elle n’avait pas confiance en l’individu. Car oui, elle ne savait toujours pas si elle pouvait ou non lui accorder ne serait-ce qu’un petit peu de crédit. Désormais en le percevant comme un grand reptile, c’était encore plus complexe. Elle n’avait pourtant plus spécialement peur de lui enfin plus tant que ça… mais il crut sans doute qu’elle avait de violents frissons à cause du fait qu’il s’était rapproché car il s’éloigna. Elle trouva étrange qu’il la préserve au point de se tenir à distance d’elle pour éviter qu’elle ne panique à nouveau. Dans un sens, c’était appréciable. Il garda le sourire ainsi qu’un ton léger quand elle le menaça gentiment. Elle tentait de détendre l’atmosphère malgré le fait qu’elle se sentait sans force. Elle commença donc à manger. Sa réponse à lui l’a fit beaucoup rire. Elle n’aurait pas pu se retenir même avec l’image de son patron quand il avait la peau bleue. Oui c’était terriblement risible de se moquer de la nourriture de ce lieu. Elle se demanda juste ce qu’il lui vint à l’esprit ensuite pour en rajouter une couche concernant cette histoire de serviteur. Elle le dévisagea avec un faible sourire en coin. Heureusement qu’elle allait mieux car sinon la blague ne l’aurait pas fait rire : c’était un brin tendancieux tout de même.

- Je ferais preuve de clémence à votre égard… Tout de même ! Un gardien, un serviteur… ? Un patron … ça vous ferait beaucoup de rôle à tenir.

Elle lui avait demandé de répondre à Kendra et voilà qu’il lui tendait l’appareil. Il n’avait pas lu le message et pour quelqu’un de curieux c’était assez respectable de sa part. Comme elle s’en doutait la jeune sœur avait dit qu’elle ne laisserait certainement pas son aînée seule, tant pis pour le chinois, elle commanderait un autre jour. Elle ne voulait pas savoir sa grande sœur seule dans un hôpital. Elle tendit de nouveau l’appareil à son chef et lui laissa le soin d’envoyer le sms. Pendant ce temps, elle s’efforçait de se nourrir au mieux. Elle galérait mais elle avait mangé une bonne partie quand même, pour une malade. Elle lui avait confirmé d’envoyer son message mais elle savait qu’il l’observait et c’était un peu gênant.

- un pauvre sms qui moi me fatiguerait. Merci de l’écrire à ma place. Dites donc … vous êtes déjà serviable.

Elle avait fermé les yeux pendant un bref instant mais ça avait amplement suffit pour qu’elle comprenne que son corps était vraiment affaiblit. Elle n’était pas bien ici, pas à l’aise. Elle n’arriva pas à se redresser correctement mais cette fois quand Jore s’approcha doucement d’elle, elle n’eut pas de réaction qui puisse lui faire croire qu’elle avait peur ou qu’il la dégoûtait. Elle acceptait sa présence, elle était juste … elle ne savait pas comment elle parvenait à l’accepter si facilement en fait. Elle l’écouta doucement. Oui elle avait besoin de repos, elle était épuisée. Il voulait la ramener chez elle ? Elle ne savait pas si l’idée était vraiment bonne mais elle aimerait bien sauf que le médecin n’était toujours pas de retour dans la chambre de la patiente. Il avait raison, cela l’empêchait de se reposer. Et non ce n’était pas à cause de lui : elle avait pratiquement moins de crainte à fermer les yeux en sa présence que si elle était seule ici ou surveillée par la médecine. Peut-être parce qu’elle avait déjà fermé les yeux en sa présence, en dormant avec lui. A bien y réfléchir, elle avait dormi avec un serpent et l’image était … indescriptible. Ses paupières lui semblaient lourdes.

- C’est … vrai que je préfèrerais être chez moi. Enfin l’idée que Kendra me voit ainsi… je… Non c’est pas vous… je peux fermer les yeux à côté de vous… mais… je veux sortir d’ici…

Elle lui sourit, elle esquissa même un geste mais s’endormit.Elle ne savait pas combien de temps, mais quand elle ouvrit les yeux…




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Lun 16 Fév 2015 - 1:42
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rosanna.  & jörmungand


 
Je voyais clairement que j’avais blessé sa petite partie humaine et que je devais me rattraper sur le champ ! Surtout qu’elle aussi me montrait sa science en insistant bien qu’elle en avait également avec ce ‘’monsieur’’ qui pouvait refroidir un gamin. Mais cela me faisait surtout sourire et je pris dans le bon sens du poil, du moins des écailles et je lançais de suite en m’inclinant doucement devant elle.

- Excusez-moi si je vous ai offensé Mademoiselle… !

Mais je fus rassurée par sa bonne compréhension de la situation et surtout de mon malaise. Moi ça me gênait énormément qu’elle sache vraiment ce que je pensais d’elle alors bon…. Et je ne pouvais que répondre d’un ‘’merci’’ en passant vite à autre chose. Enfin toujours est il qu’elle était complètement dans le flou et je sentais que tôt ou tard ce petit moment de soulagement je l’oublierais très vite lorsqu’elle reviendra à la charge. Puis je vis aussi que le sujet de la ‘’protection’’ n’était pas vraiment son fort. Je sentais que la l’énervée vraiment mais je ne savais pas vraiment comment lui dire que nos ennemis sont tout aussi puissant que moi. Et qu’une humaine au milieu de ce champ de bataille pourrait aisément mourir. Sauf si … elle devenait comme nous. Mais cela se fera avec le temps et son accord, bien sur. Et sa sœur pourrait suivre le pas sans perdre son premier don si elle le souhaitait. Mais je souriais doucement au fait que ce soit l’inverse pour elle habituellement. C’est vrai qu’en tant que gardienne de la paix ce n’était pas vraiment dans leurs quotidiens de se faire protéger. Mais parfois ca avait du bon de se sentir soulager d’un certain poids et surtout de se dire qu’on pouvait compter sur autrui. Alors je souriais doucement du coin de l’œil et repris la parole en tentant de la soulager un peu sur son mal-être.

- Cela ne vous ferez pas un peu de bien de pouvoir compter sur une autre personne de temps en temps pour ce genre de chose ?

Je ne savais pas vraiment comment m’exprimer sur le sujet alors je faisais comme je le pouvais sans vraiment trop l’offenser quoi. Mais la suite elle le prit avec beaucoup d’humour et cela se sentait dans son rire franc. Puis ca détendait un peu l’atmosphère et cela était appréciable dans ces moments bien difficiles. Et c’est surtout vrai que cela me donnait pas mal de facettes à jouer. Mais je pris la chose du bon coté, j’étais multitâche ! ou comme dirait un certain film ‘’moulti pass’’. Donc je pris les choses avec légèreté une fois de plus et trouva un air assez ambigüe.

- Je suis Multitâche vous le savez bien….

Je voulais voir comment elle pouvait réagir dans ce genre de moment. Voir si vraiment rien n’avait changé entre nous après cette découverte assez traumatisante pour une humaine. Mais pour le moment je lui montrai le dis message qu’elle venait de recevoir d’un air assez gêner. Puis dans sa façon de reprendre mes mots je compris que je les avais mal choisie, pour une fois que c’était moi et m’excusa sur le champ alors que je continuais à réagir sur le reste de ses mots avec beaucoup d’humour bien évidemment.

- Mauvais choix de mot, pardon. Mais oui je peux être serviable quand je veux et je vous mets à l’épreuve de me tester !

La fatigue la gagnait que trop bien et je me devais d’y faire quelque chose. Elle ne pouvait pas vraiment bien se reposer ici mais moi je pouvais aider, je le savais. En revanche mes craintes fut rassurée par ses mots. Car je compris vraiment à ce moment là qu’elle m’acceptait ainsi. Ce qui était étrange pour moi car je ne la voyais pas ainsi. Enfin je veux dire que je voyais Rosanna comme une anti mutants et tout ce qui n’est pas vraiment humain alors la voir m’accepter comme tel… Je me disais à ce moment là que Kendra aurait certainement plus de chance de survivre si elle avouait tout à sa sœur. Enfin ce n’était que mon avis après tout.

Puis elle confirmait mes doutes, elle ne voulait pas dormir ici mais pas vraiment chez elle également. Je n’osais pas vraiment lui proposer chez moi mais je n’avais pas non plus le temps de dire quoi que ce soit qu’elle sombra assez vite tout de même. Soit ! Je me devais de prendre une décision pour elle. J’allais donc de ce pas voir le médecin et faire en sorte de pouvoir la faire sortir. Bien sur il n’était pas vraiment d’accord mais lorsque je lui avouais avoir compris sa relation avec sa collègue et ce dans le dos de sa femme… Alors il accepta sur le champ et offrit même les services d’une ambulance pour transporter Rosanna complètement endormit ainsi que les perfusions. J’avais pris ma décision, elle viendra donc chez moi pour le moment et si le besoin s’en faisait sentir alors elle pourrait changer de lieu si elle le souhaitait…Enfin rien ne me déranger en fin de compte.

Alors que tout était installer dans ma chambre ‘’humaine’’ on déposa Rosanna dans mon lit avec ses affaires sur la commode en face d’elle. Bien sur la décoration était au gout de père et de son nouveau statut mais elle connaissait au moins le salon car elle avait pu y venir par moment ne serait ce que cinq minutes avec moi avant de partir en rendez vous ou autre. J’étais alors en train de préparer du thé dans la cuisine lorsque je ne sentis pas son réveil….

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Mer 18 Fév 2015 - 1:35
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Question d’arrogance, Rosanna et Jore se valaient parfaitement tous les deux. A la différence près que la jeune femme avait sans doute plus de diplomatie sous le coude : elle était plus dans la réserve car elle avait apprit à faire ainsi et parce qu’elle était humaine et non pas un grand reptile… Oui bon admettons qu’elle avait sans doute été offensée par ces paroles mais si ça avait été dans l’autre sens, comment lui aurait-il réagi ? Elle n’en savait rien. En fait, elle ne savait même pas ce qui lui était passé par la tête en se montrant si butée et si fière alors que bon, face à un extra-terrestre dont elle avait comprit une bonne part des talents, elle aurait du se sentir un peu moins… contrariante. Sauf qu’elle ne désirait pas se comporter autrement que de la façon dont elle se serait montré si elle avait continué de croire qu’il n’était qu’un homme. De toutes les manières, le sujet était clos et elle sourit doucement quand il s’excusa. Et puis monsieur faisait la courbette et même s’il ne s’agissait que d’un geste fait pour plaisanter, c’était assez risible car c’était comme inverser les rôles. Un serpent qui s’incline, ce n’était pas monnaie courante, avouons-le ! D’ailleurs, elle se montrait relativement compréhensive pour une humaine venant de découvrir l’identité de son patron. Bizarrement, elle se souciait même de ne pas troubler plus celui-ci car elle prenait garde à ne pas insister davantage sur ce qui semblait tant ennuyer ce dernier. Cela n’avait sans doute pas d’importance pour Rosanna qui abandonna donc l’idée de comprendre plus le sujet. Elle évita ensuite de trop s’énerver contre tout ce qu’il pouvait lui dire et qu’elle considérait comme humiliant… Il lui disait presque qu’elle n’était pas capable de prendre soin d’elle mais au fond, il ne s’en rendait certainement pas compte. C’était juste que c’était blessant parce qu’elle n’était plus une enfant et qu’en plus de cela, elle avait fait carrière dans la police quand elle était encore en France alors elle n’avait eu l’habitude de compter que sur elle-même… ou à la limite sur son équipe et encore ! Elle n’aimait donc guère qu’on lui fasse remarquer combien elle était inapte à se protéger. Cependant, il n’avait pas tort : ça devait être parfois un soulagement de compter sur quelqu’un d’autre. Après ce n’était pas forcément simple d’avoir confiance en autrui et encore moins quand il s’agit d’un gigantesque prédateur venant d’une autre planète malgré tout le mal qu’il pouvait se donner. Sauf qu’elle se voyait mal lui répondre si brusquement et honnêtement, elle hésitait. Parce qu’elle n’avait pas envie de le blesser en lui faisant remarquer qu’elle ne pouvait pas tellement se fier à un homme ayant prétendu être un humain pendant un bon bout de temps ou parce qu’elle n’était pas tellement du genre à quémander du secours par pur fierté. Pourtant elle n’était pas contre l’idée de soulager tout le poids qu’elle portait sur ses épaules car il était parfois très pesant pour elle. Elle se rendit d’ailleurs compte que Jore faisait tout son possible pour ne pas la froisser en parlant. Il devait savoir combien le sujet était instable. C’était assez étrange de vouloir répondre différemment de tout ce que sa raison la poussait à faire. Ses pensées étaient contradictoires et elle ne comprenait pas vraiment pourquoi. Elle réfléchit un peu et tâcha d’imaginer ce qu’elle aurait pu lui dire si elle n’avait pas su qu’il n’était pas humain.

- Peut-être oui mais je n’aime pas tellement être déçue alors en général, je préfère largement ne me fier qu’à moi. Au moins je sais à quoi m’attendre mais… c’est vrai que c’est épuisant parfois.

Elle avait eu beaucoup de mal à se reposer sur qui que ce soit depuis qu’elle avait quitté sa demeure familiale : elle avait eu énormément de mal à concilier son envie de liberté trop grande et le fait que parfois les autres sont une aide appréciable. Il faut dire aussi qu’à côté de son chef, il était aisé de faire bien vite pâle figure sur certains points et ça pouvait être désolant. Elle était tout de même bien plus détendue et se rendait compte qu’elle envisageait les choses de son point de vue avec calme. Elle pouvait rire comme avant, elle arrivait à accepter qu’il n’était pas comme elle. Ça ce n’était pas le souci mais … comment parvenait-elle à le supporter en tant qu’anormal alors qu’elle n’aimait pas tout cela ? Elle n’avait pas encore la réponse à cette interrogation mais elle cherchait en elle. Elle lui sourit presqu’aimablement quand il lui répondit qu’il était « multitâche ». Bon disons le : il passait très bien du rôle d’entrepreneur à celui de chanteur et il se débrouillait donc apparemment comme « gardien ». Rosa se rappelait qu’il se débrouillait pas trop mal dans en cuisine –en tout cas pour des sushis- et il … il avait encore d’autres talents. Avec cette découverte, elle avait repensé à pas mal de choses et notamment à une chose qu’il s’était passé entre eux. Autant dire qu’y songer pouvait faire un drôle d’effet : m’enfin comment aurait-elle pu s’imaginer que c’était un serpent !?

- Oui… je vous découvre sans arrêt de nouvelles facettes ou talents cachés.

Elle avait attrapé le portable et lu le message puis avait considéré qu’il pouvait aisément y répondre sans souci. Il avait montré un air assez gêné mais ce que les deux jeunes femmes se disaient n’avait pas de raison d’être caché alors elle n’était pas embêté qu’il voie. Cette pudeur, fausse ou vraie, était tout de même bon signe : il était capable de ne pas toujours fourrer son nez partout par moments. Rassurant. Il s’excusa encore et elle sourit sincèrement : décidément, il n’arrêtait plus de lui demander pardon. A croire qu’il accordait vraiment de l’importance à ce qu’elle ne lui en veuille pas. Elle n’avait pas l’intention de tester sa serviabilité mais c’était très amusant comme suggestion.

- Hum… vous êtes pardonné… Oh oui, quand vous le voulez ! Est-ce que vous le voulez suffisamment souvent alors ? Je ne comptais pas spécialement tester mais si c’est un défi…

Elle ne savait pas tellement ce qu’elle racontait ensuite –ces histoires de fatigue- car elle avait fermé les yeux, épuisée. Elle avait dormi d’un lourd sommeil, au point de ne pas se rendre compte qu’on la transportait. Elle n’avait pas bronchée de tout le voyage, plongé dans une sieste réparatrice. Son corps lui avait imposé de fermer les yeux, d’abandonner un peu les commandes. Elle n’avait pas mit longtemps à accepter de faire confiance à son patron concernant le fait qu’il puisse veiller sur elle dans son sommeil. Elle rouvrit les yeux avec difficulté et observa la pièce où elle se trouvait. Ce n’était plus l’hôpital et ce n’était pas chez elle alors elle ne pouvait être que dans un seul endroit. Le temps qu’elle émerge vraiment, elle posa son attention sur la décoration de la pièce et reconnu le style assez particulier qu’elle avait déjà vu dans une autre pièce : le salon. Devait-elle s’inquiéter d’être ici ? Elle présuma que cela ne servait à rien car elle était sûrement là parce qu’il n’avait pas réussi à prendre une autre décision. Les autres solutions ne convenant pas à la demoiselle. Elle tenta de se relever un peu mais cette fois, elle ressentit vraiment une douleur dans son épaule. Elle grimaça et observa son corps. Soupirant, elle se tourna vers la porte et bouger ne lui évoquant pas de bons souvenirs, elle l’appela. Pas très fort d’ailleurs. Elle attendit de le voir pour continuer à lui parler.

- … Jore ? … Vous avez profiter de mon sommeil pour me faire sortir de l’hôpital ? Je n’ai même pas signé de décharge… Ils sont inconscients comme médecins. Vous avez pris une étrange décision monsieur, je croyais que vous me demandiez mon avis désormais.

Ce n'était pas un reproche car elle lui sourit.





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Sam 21 Fév 2015 - 11:29
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Je pouvais largement remercier l’humaine pour son sang froid à toute épreuve. Car j’aurais largement pensé qu’elle se serait enfuit ou alors tenter de me tuer ou pire, dévoiler mon identité mais non. Rien de cela, elle restait juste là à essayer de comprendre ce que j’étais et qui j’étais. Je voyais bien dans son regard que la peur ne faisait plus vraiment partie de ses pensées primaires et qu’elle était peut être même plus sereine à présent qu’elle connait mon secret. En fait ca me soulager aussi car je pouvais respirer et ne pas faire attention à me cacher devant elle faisait du bien en fin de compte.

En revanche je ne m’attendais pas du tout à cela de sa part. Son accord me surpris mais je souriais quand même à sa réponse. Je comprenais parfaitement qu’il pourrait y avoir des failles dans ma protection car je ne pouvais être avec elle toute la journée. Même si cela semblait réalisable pour moi je me voyais mal lui dire que je resterais avec elle H24, elle ne le supporterait pas. Alors je réfléchissais à une autre tournure, une autre astuce. C’était compliquer de palier à tous les niveaux, de pouvoir trouver une solution pour une meilleure protection. J’avais une petite idée mais je sais pas si elle apprécierait ça.

- Je vous comprends. C’est pourquoi il vous suffirait de penser fort à moi ainsi qu’a votre problème et je pourrais certainement capter ces pensées et venir. Même si je vous connais et que vous le feriez jamais mais je préfère vous donner quand même cette ‘’astuce’’.

Je pensais que c’était une assez bonne idée quoi qu’un peu ridicule en fait de mon point de vue. C’était comme si on sifflait un animal de compagnie et je n’aimais pas vraiment l’image. Mais avais-je vraiment le choix ? Je m’engageais dans quelque chose d’important alors je me devais d’être conciliant sur ce coup et faire preuve de plus de maturité. Mais son visage à sa prochaine réplique me faisait presque exploser de rire intérieurement. Car oui j’avais de nombreuses facettes et je compris sur son visage qu’elle ce rappela cette fameuse soirée…. Oh qu’elle belle soirée mais si elle réalisait ce que j’étais avec ce qu’on avait fait alors elle pourrait en être horripilé. Et moi ça me faisait légèrement sourire. Et je pense qu’à ce moment là je ne pouvais me retenir de lui lancer.

- Je suppose que vous venez de réaliser ce que nous avons fait l’autre nuit chez vous. Et avec la découverte d’aujourd’hui ca doit-vous faire un drôle d’effet non ? Dis-je avec le sourire aux coins des lèvres, presque fier de ma petite blague.

Puis je voulais voir aussi si elle avait autant de sang froid que tout à l’heure et voir donc comment elle allait réagir à ce petit problème. En tout cas je passais haut la main l’épreuve du téléphone sans céder à ma curiosité maladive. En tout cas son esprit taquin était toujours là et au beau fixe. Car elle se jeta sur la perche que je lui tendais avec sourire mais je répondis bien vite avant qu’elle ne sombre dans la fatigue.

- Soit, prenez-le comme un défi.

La suite était tout autre. En fait elle venait de s’endormir de manière plus ou moins paisible et je devais prendre les choses en mains. Je n’avais pas vraiment le choix en fait, il fallait que je la ramène chez moi. Car en fin de compte elle ne voulait pas rester ni même rentrer chez elle. Donc pour le moment elle viendrait chez moi et à son réveil elle choisirait sa destination définitive.

Lorsqu’elle était chez moi je ne la surveillais pas. Je faisais mes petites affaires dans le salon et avait à peine entre ouvert la porte de la chambre afin de pouvoir l’entendre si elle m’appelait. En fais je préparais de quoi faire un 17h convenable chez les anglais, j’aimais beaucoup leurs cultures en fait. Donc je sentis une sensation de douleur et le relevant d’un seul coup la tête je me tournais vers la chambre lorsque j’entendis mon nom. Sans quitter la porte des yeux je mis en route la bouilloire et avança doucement vers elle. Passant la porte avec un ‘’Rosanna ? ‘’ J’écoutais attentivement ce qu’elle avait à me dire. Ses mots pouvaient être un reproche mais elle souriait, ce qui contre disait ces dernières pensées. Donc elle était d’humeur taquine et pas assez offenser du choix du lieu. Alors j’haussai un sourcil et répondis avec le même ton.

- J’aurais voulu vous demandez votre avis mais vous dormez si bien que j’ai due changer de chemise à cause de votre bave… !

Et toc, voila que les choses revenaient à la normal ! Ca faisait du bien.

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Dim 22 Fév 2015 - 1:49
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Le « pas si jeune » Liesmith semblait sincèrement étonné que la française ne lui oppose pas un refus de plus concernant toutes ces histoires de protection. Elle devait bien avouer qu’elle n’avait pas tellement l’intention de céder du terrain au départ mais comme auparavant, elle finissait toujours par lui donner du crédit. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui la poussait à se comporter ainsi mais ça avait l’air de le faire sourire et cette ambiance légèrement plus détendue convenait parfaitement à la demoiselle. Elle avait sous-entendu qu’effectivement, elle en avait parfois marre de se retrouver avec tant de choses à gérer sur ses épaules : elle avait Kendra dont elle devait s’occuper, le boulot où son rôle était en partie de la gestion et puis tout ce qui pouvait s’y additionner. Par exemple des ennuis comme aujourd’hui ! C’était presque un soulagement de pouvoir compter sur l’intervention de Jore alors elle lui avoua être épuisée par le fait de devoir toujours être à la hauteur et admit que ce n’était pas si mal d’avoir un peu de secours. Sauf qu’il ne pouvait pas se porter garant de sa sécurité et elle le lui fit comprendre. Il lui suggéra alors de penser à lui quand elle aurait un souci et elle arqua les sourcils d’un air surpris, trouvant cette solution parfaitement inimaginable. Comment pourrait-elle penser à lui quand elle en aurait soi-disant besoin ? Elle n’avait pas du tout envie de faire ça comme il s’en doutait déjà et puis c’était plutôt… gênant comme façon de faire. En gros, il faudrait presque qu’elle hurle télépathiquement : l’astuce lui sembla presque risible. Pour le coup, elle ne savait pas trop comment lui répondre. Il trouvait vraiment que ce serait une solution envisageable ? Elle se mordit la lèvre puis passa la langue dessus. Elle ne le ferait pas.

- Je me vois mal faire ça effectivement, monsieur. Je doute que mes pensées vous atteignent de toutes manières : c’est vous le télépathe après tout !

Elle supposa qu’il faudrait vraiment qu’elle pense intensément à lui pour qu’il réagisse à un « appel » de sa part mais même si elle voudrait bien garder son astuce en tête, elle ne voulait pas lui dire qu’elle l’utiliserait si besoin est parce que ce n’était pas dit qu’elle le fasse. On ne fait pas venir quelqu’un en claquant des doigts, parce que c’est un peur rabaissant donc appeler un serpent par télépathie… N’y pensons même pas. Et d’ailleurs à force de parler de lui, de ces différentes facettes, de son côté un peu trop polyvalent, tout ça la ramenait à la soirée dans son appartement. A la nuit plus précisément et au fait, qu’elle avait désormais une étrange vision de ce qu’ils avaient fait. Elle ne savait pas trop si elle devait en être malade ou pas. Il avait du lire en elle ou sur son visage car il rétorqua pile ce qu’il fallait. Elle vit que ça l’amusait beaucoup alors qu’elle était un peu déboussolée mais il supposait très bien. Il avait un étrange sourire au lèvre et elle sentit le sang monter à ses joues pendant un petit instant. Tiens, elle ne contrôlait pas pour une fois. Elle ne savait pas vraiment si c’était nécessaire de parler de ça maintenant mais elle n’aimait pas trop qu’il se moque d’elle… elle était susceptible sur certains points. Sur celui-ci.

- Nous avons mangé ensemble, bu du thé… je ne savais pas que les serpents étaient si porté sur cette boisson très anglaise. Oui ça me fait très bizarre du coup, heureusement que vos écailles ne sortent pas si facilement…

Elle avait beau être pas mal perturbée par les images que cela pouvait évoquer, elle se moquait un peu de lui. Et puis maintenant qu’il lui avait dit être également un géant des glaces –elle avait du mal avec le nom du peuple- elle avait l’impression que le fait de le toucher et il serait automatiquement froid. Alors qu’elle savait pertinemment que ce n’était pas spécialement le cas en permanence, sinon elle n’aurait jamais pu dormir auprès d’un glaçon permanent. Elle n’avait pas trop confiance dans le fait qu’un serpent soit un bon veilleur, ni même qu’un homme contrôlant la glace soit quelqu’un de chaleureux mais elle avait vu qu’une part de lui faisait des efforts : il disait vouloir la protéger et il faisait attention de ne pas la brusquer. Du coup, la fatigue prenait de plus en plus le pas et la morphine l’endormait totalement. Elle l’entendit lui dire vite fait que oui c’était un défi de voir s’il était serviable et elle sourit largement avant de clore ses paupières.

*** *** ***

On devait avoir pas mal avancer dans la journée quand elle rouvrit les yeux dans une chambre inconnue mais dont elle devina aisément le propriétaire des lieux. Elle avait vu la porte légèrement entrouverte et s’était dit qu’il l’entendrait forcément si elle parlait alors elle l’avait appelé et n’avait pas attendu longtemps avant de le voir entrer dans la pièce. Elle fronça toutefois les sourcils quand il l’appela par son prénom : elle n’avait pas trop pour habitude de l’entendre l’appeler ainsi. Souvent il disait juste « mademoiselle Livingstone » mais il faut dire qu’elle le prénommait Jore en dehors du boulot et donc pas toujours « monsieur ». Elle était étonnée et l’observait étrangement. Il se moqua ouvertement de ce qu’elle lui dit et elle fit mine d’être profondément outrée. Elle ne put donc s’empêcher de lui répondre.

- … je ne bave pas et puis c’est pas plus dégoutant que du sang ! Moui… c’est un kidnapping monsieur !

Elle bougea dans son assise et s’appuya sur son bras en oubliant combien c’était douloureux. Elle grimaça et s’appuya contre le dossier, sa main agrippant le bord du lit.

- Est-ce que j'ai dormi longtemps ? ... J'ai un peu la tête lourde.




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Dim 22 Fév 2015 - 12:03
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Je souriais doucement. Bien sur que ses pensées m’atteindrait n’ importe où elle pouvait être. Après tout j’avais dialogué des années avec ma sœur qui elle était la plus éloignée de tous pour moi, mais ça elle ne le savait pas. Donc je devais trouver autre chose pour que cela fonctionne. Trouver une autre manière de savoir si elle est en danger ou pas. Mais le souci était que je ne pouvais plus lire en elle, je me l’interdisais comme on se l’interdisait dans la famille. Alors je devais faire les choses autrement. Or je n’avais pas encore une idée donc je lançais un petit pique à la place en cherchant une quelconque réaction.

- Dans ce cas je lirais dans vos pensées les plus louches pour savoir si oui ou non vous auriez besoin de moi…. !

Lorsque je finissais ma phrase je réalisais que c’était vraiment tendancieux comme mots et me retint de rire. Mais lorsqu’on pris un sujet encore plus penchant de ce point de vue la elle semblait vraiment rougir à l’évocation de cette fameuse soirée. Moi cela me fit doucement rire et je l’écoutais parler. Il est vrai que je contrôlais assez bien l’histoire des écailles. Et si elle les avait découvertes en pleins milieu de la soirée je ne veux même pas savoir comment elle aurait pu réagir. Mais alors qu’elle tentait de légèrement éviter le sujet je lui envoyais une piqure de rappel en lui remémorant la scène comme je l’avais déjà fait autre fois. Mais je n’en dis pas plus car elle semblait vraiment crevée.

Sombrant peu à peu dans le noir je fis ce qu’il fallait au bon moment, du moins de mon point de vue. En tout cas lorsqu’elle se reposa chez moi il fini par faire presque nuit quand elle appela mon nom. Mais l’histoire de la bave ne semblait pas vraiment la bienvenue pour elle au vu de sa réaction assez violente. Elle m’accusait tout de même de kidnapping, ce n’était pas rien ! Je tuais, mangeait, torturait et persécutait les humains mais quand même … ! Pas elle quoi. Alors que je plissais les yeux d’un air de défis je répondis clairement, tout en ne comprenant pas pourquoi elle parlait de sang.

- Pourquoi ce rapprochement avec le sang ? Puis si vous le voulez je vous attache ici et la ça serait un vrai kidnapping. Au moins je pourrais ce que je désir de vous, tout ce que je désir…

Je laissais le suspens pour le moment si elle voulait savoir la suite elle devrait me payer mais aussi guérir ! Car je ne voudrais pas me battre contre une éclopée. Alors que je m’approchais doucement d’elle afin de l’aider à se relever je réalisais qu’il c’était passer pas mal de temps depuis l’agression et observa les volets fermer.

- Disons que je n’ai pas vu le temps passer moi non plus. Il commence à faire nuit en fait.

Marchant doucement vers les fenêtres je les ouvris lentement afin que le peu de lumière qui y passe ne l’aveugle pas trop.

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Lun 23 Fév 2015 - 1:35
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



C’était légitime de se poser des questions sur le fait qu’il puisse difficilement capter ses pensées, non ? Elle n’avait pas encore tellement idée sur comment tout cela fonctionnait vraiment et pour elle ça marchait dans un sens mais pas forcément dans l’autre. Elle ne pouvait pas trop savoir mais apparemment pour lui c’était possible… Elle lui dit combien elle était perplexe sur son idée, oui, pas tellement convaincue ni spécialement enthousiaste. Il semblait tenir au fait de la protéger mais … comment trouver une idée pour le joindre, ça elle ne le savait pas. Ce n’était sans doute par important –de son point de vue- car elle ne comptait pas lui faire de signe quoi qu’il en soit, elle préféra le prévenir à ce sujet mais il la connaissait bien puisqu’il avait déjà compris cela de toute façon. Elle confirmait juste en fait. Elle arqua un sourcil quand il lui répliqua qu’il lirait dans ses pensées les plus louches, puis manqua de lui hurler de surtout pas faire ça avant de se retenir car ce serait encore pire si elle réagissait de la sorte. Elle se calma donc immédiatement. Déjà quand il lui avait fait savoir qu’il était télépathe, elle s’était dit qu’il avait du en apprendre de belles s’il avait fouillé dans sa mémoire. Oh pitié, faites qu’il n’ait pas fait ça … mais il était tellement curieux qu’elle doutait de sa retenue. Elle devrait donc se questionner, limite l’interroger et lui tirer les oreilles s’il avait osé mais allez savoir pourquoi, elle n’en faisait rien. Elle ne s’énervait même pas, ne prenait même pas la peine de lui interdire l’accès à sa mémoire.

- Non… Vous n’oseriez tout de même pas, monsieur ? Et si je vous vois débarquer ensuite je saurais que vous les avez lu… ! Vous n’êtes pas un voyeur, n’est-ce pas ? Parce que ça revient à ça !

Elle aurait pu lui tirer la langue que ça aurait fait le même effet surtout que lui, il avait vraiment envie de rire à voir la tête qu’il affichait. Et puis la suite ne fut pas pour arranger la conversation, à croire que finalement, ça finissait toujours par dériver entre eux à un moment ou un autre même dans les pires situations envisageables. Elle venait d’avoir eu un accident ! Mais non, fallait quand même qu’ils aient des dialogues plutôt tendancieux alors que bon… maintenant qu’elle l’imaginait comme un gros serpent c’était bien plus perturbant qu’autre chose pour une petite humaine. Et cela la mit mal à l’aise, elle en eut même les pommettes toutes rouges. Elle tenta de dévier le sujet en répondant complètement à côté, mais elle eut des images en tête qui lui rappelèrent leur petite soirée et alors elle le fixa intensément. C’était bizarre ces soudaines images, c’était lui ? Elle se rappela avoir eu la même sensation une fois, elle visualisait des images sous l’eau et il était présent à ce moment là. Est-ce qu’il pouvait faire ça aussi ? Projeter des images visuelles par la télépathie. Juste avant de dormir. Dormir longuement.

L’histoire de la bave était de mauvais goût mais elle ne le prenait pas réellement mal. Par contre, elle ne savait pas trop comment il allait réagir à cette histoire de faux kidnapping et … vu le regard de défi qu’il lui lança, elle s’attendait déjà au pire. Le réveil allait être difficile. Il avait pas compris pourquoi elle faisait allusion à du sang mais elle lui expliquerait. L’attacher était une très mauvaise idée… surtout pour quelqu’un qui avait eu l’habitude de passer les menottes aux autres : seulement dans le contexte policier qu’on soit bien clair. Il faut dire que si elle avait bien horreur d’une chose c’était de se sentir incapable de bouger ou d’être enfermée : ce qui, si on cherchait bien, était déjà un peu le cas à l’hôpital sous la surveillance des médecins. Actuellement aussi, elle n’était pas trop dans la capacité de bouger du lit. Elle lui jeta un coup d’œil très bizarre quand il continua sa phrase : comment ça ce qu’il désire, tout ce qu’il désire… Hé, ça devenait de plus en plus bizarre avec lui franchement. Elle avait bien du mal à le voir en patron en l’occurrence ces derniers temps. Elle grimaça un peu et pinça les lèvres avant de répondre.

- Eh bien parce que j’avais également mis ma main pleine de sang sur votre superbe chemise… Euh… vu l’état dans lequel je suis-je crois qu’il est inutile de m’attacher, je suis pas trop apte à me lever de moi-même pour le moment. Vous n’oseriez tout de même pas abuser de ma faiblesse Jore ? … Je peux savoir à quoi correspondent vos désirs au juste ? Vous savez que je sais pas faire la cuisine déjà…

Enfin non, elle ne veut pas forcément savoir à quoi il pensait. On ne sait jamais : si c’était encore des idées tordues de sa part mais trop tard la question était posée. Il s’approcha d’elle et l’aida à s’installer un peu plus correctement alors elle le remercia et suivit son regard en direction de la fenêtre. Il avait laissé les volets fermés toute la journée ou il les avait clos parce qu’elle dormait ? Elle posa ses yeux sur lui avec un calme redevenu totalement, absolument naturel. Elle lui demanda combien de temps elle avait dormi mais il ne savait pas vraiment. Elle le regarda s’éloigner pour ouvrir les volets, constatant que la lumière était en train de se coucher en effet comme il le disait. Elle se demandait si sa jeune sœur avait finalement commander un plat chinois et si elle n’était pas trop inquiète. La pauvre croyait sa sœur à l’hôpital alors que désormais celle-ci était chez Jore, dans la tour Liesmith. Elle regarda la perfusion, qu’elle avait encore au bras, presque vide ou vide, elle voyait mal. La douleur confirmait cela et sans doute le fait qu’elle soit réveillée aussi. Elle regarda la fenêtre et contint la douleur aux bras.

- Je… je vois. Je ne pensais pas que la nuit tomberait !




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Jeu 26 Fév 2015 - 1:02
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Là elle m’avait légèrement piégé car oui dans le passé j’avais était assez ‘’voyeur’’ avec elle et ses pensées surtout. Je savais ce qu’elle faisait avec cet ‘’ami’’ et que ca se reproduisait de temps à autre. Mais je n’en fis rien et décidait à ce moment là de mettre cette histoire de coté. Je lui ressortirais tôt ou tard l’histoire de son ami à la figure si jamais elle m’ennuyait un peu trop. Après je ne voulais surtout pas l’offensé sur l’image d’elle qu’elle pourrait supposer savoir que j’ai sur elle justement. Car son imagination partait un peu trop vite à cette demoiselle et certainement pas assez souvent car elle n’avait pas vu venir le coup du Serpent de Midgard. Mais alors que c’’est en continuant la plaisanterie qu’elle me taquina un peu sur un petit sujet sans importance. Enfin en tout cas cela me faisait simplement sourire et je répondis d’un ton assez léger et sans doute très ironique.

- Nonnn voyons ! Je n’oserais jamais découvrir vos penchants les plus louches. Sinon je perdrais certainement en crédibilité à vos yeux ! Donc je vais rester le plus gentlemen possible.

Lorsqu’elle revint à elle tout avait changé, enfin pour le lieu et la conversation également. Mais je ne compris pas sur le moment cette histoire de sang jusqu’à ce qu’elle me le rappelait. En fait ce qui avait de pratique avec la sorcellerie c’était qu’on pouvait se changer si facilement qu’on en oubliait bien vite nos précédentes tenues. Enfin j’avais toujours le même style mais bon. Mais je ne voyais quand même pas ce qu’elle avait de ‘’superbe’’ cette chemise. Pour moi elle était comme toutes les autres, enfin les humains avaient des styles vestimentaires assez répétitif au point que j’avais l’impression de voir des soldats en uniforme un peu plus discret en elle que leurs treillis habituelles.

Mais pour le reste c’était tout autre. Je pouvais avoir des tas de projets avec elle et pourtant je ne voulais pas lui en parler alors qu’elle était la principale concernée. Mais elle n’avait pas tord, elle ne pouvait guère plus bouger alors les attaches n’étaient pas vraiment utiles. Alors je fis un petit hochement de tête confirmant ses mots. Pour ce qui est de l’abus là c’était encore autre chose dont je ne pourrais pas vraiment évité le plus longtemps possible. Puis les désirs…

- Ne vous inquiétez pas pour mon habit. Mais vous avez raison, je n’ai nullement besoin de quelconques attaches…. Et puis mes désirs… Voyons Mademoiselle Livingstone, ce genre de questions est assez osé, vous voyez !

Je voulais jouer avec ses nerfs et je pensais être en de bonne voix. Puis je ne mangeais pas vraiment comme les autres humain alors ce n’était pas vraiment un souci pour moi la cuisine. Mais alors que l’histoire de temps nous rattrapait je perdais mon regard sur la vu que m’offrait la fenêtre de la chambre. Et ses mots étaient tout aussi corrects pour elle que pour moi, je ne pensais pas non plus que la nuit arriverait de si tôt, mais les choses étaient ainsi faites. Alors que j’étais tout aussi étonné qu’elle je remarquais sa légère douleur lier au fait que la morphine était vide. Sans dire un mot de plus j’ouvris le placard de ma chambre et pris un sachet de morphine que l’urgentiste m’avait donné avec ce petit cadeau vivant. Et le changea directement en lui offrant un léger sourire.

- Vous en n’avez encore pour deux ou trois jours avec ceci. Donc vous verrez sans doute plusieurs fois la nuit tombée dans un si beau paysage.

C’est alors que j’entendis la bouilloire sifflant la fin de la cuisson de l’eau que je sortis pendant quelques minutes de la chambre ayant au préalablement proposer un thé pour mon invitée.

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