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Rangeons nos épée. [Pv Fandral]

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Sam 7 Mar 2015 - 23:22
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   Fandral & Sif Sylvan
   Rangeons nos épées

New York… Une ville bien bruyante où de nombreux Midgardiens se croisent sans même s’adresser la parole, même pas un seul regard. Chacun avait sa petite vie… Certains allaient à leur travail pressés par le temps, d’autres se baladaient tout simplement afin de profiter des rayons du Soleil qui réchauffait l’atmosphère. Et puis, ces Midgardiens venaient de tous les horizons. Cette ville accueillait de nombreuses nationalités, mais également autre chose. J’en étais la preuve vivante, après tout. Je ne faisais pas partie de cette ville et pourtant, j’arrivais à me fondre dans le décor. Bon ça, je le devais quand même à Thor. Ce qui me manquait le plus, c’était de ne plus me balader avec mon épée. Sans elle, je me sentais vulnérable. C’était bête d’y penser, d’autant plus que ces Midgardiens ne pouvaient pas me faire grand-chose, mais c’était  le principe. Durant plusieurs millénaires, je ne m’étais jamais séparée de cette fidèle alliée qui avait pourfendu de nombreux ennemis. Ah oui… Et la tenue aussi ! Je me retrouvais à porter un pull, un jeans et des bottillons… Comment ces bouts de tissus pouvaient me protéger ? Oui, ce fut certainement l’une des adaptations les plus difficiles. Mais ici, sur Midgard, la vie était totalement différente d’Asgard. Il fallait s’y faire, c’est tout.

En ce début d’après-midi, je me baladais dans New York, telle une Midgardienne quelconque. Je savais me fondre dans la masse désormais et de toute façon, vu le monde qu’il y avait dans les parages, personne ne prêtait attention à personne. Je m’installai sur un banc et je vis un journal que quelqu’un avait laissé. En ouvrant les pages de ce document et en le feuilletant, je fis les grands yeux en voyant une image. Oui, il n’y avait aucun doute. Je le reconnaissais ! Il s’agissait d’un ami que j’avais connu jadis. Voilà bien plus de 500 ans que je ne l’avais vu. Mais je n’oubliais rarement les visages de gens qui étaient proches de moi. Cet homme avait toujours été derrière moi, m’encourageant dans mes projets et m’offrant même l’honneur de m’entraîner avec lui. J’étais heureuse d’avoir de ses nouvelles et j’avais envie de le revoir. Je lisais donc cet article. Visiblement, ici, il se faisait passer pour quelqu’un d’autre, du nom de Lilian Alexander. Il vivait dans un luxurieux loft au Manhattan Plaza.

Sans hésiter, je redéposai le journal où je l’avais pris et je partis dans la direction de cet immeuble gigantesque. Il est vrai que les Midgardiens avaient vraiment la folie des grandeurs. Les bâtiments semblaient vouloir dominer les suivants. Mes yeux étaient levés vers la Tour Stark que je pouvais observer au loin. Je n’avais jamais rencontré cet homme, mais Thor m’en avait beaucoup parlé. Enfin bref, je n’avais pas prévu de contempler cette tour, je l’avais déjà fait. Une fois au Manhattan Plaza, j’entrai à l’intérieur du bâtiment afin de prendre un ascenseur afin de m’amener au 46e étage. Ce bâtiment était également immense. J’étais impressionnée par ce genre d’édifice. Une fois à cet étage, je regardais un peu les portes. Cependant, comme ça semblait trop facile… Deux agents de sécurité m’interpellaient. Visiblement, cet étage était très privé.

« Mademoiselle, vous n’avez rien à faire ici. »

« Excusez-moi, je viens voir monsieur Alexander. »

Ils s’approchèrent de moi et l’un d’eux posa sa main sur mon épaule comme pour me désigner gentiment la sortie. Mais moi, en tant que bonne guerrière, j’avais toujours mes réflexes. Je me retournai vite avant de me saisir de cet agent de sécurité et de le plaquer contre le mur avec violence, à côté de la porte qui était en fait celle du loft que je cherchais.

« Ne me touchez pas. »

Il y avait des choses qui ne se perdaient pas, quand même… Mon regard se faisait noir à cet homme qui m’empêchait d’aller voir une personne qui m’était chère. L’autre agent de sécurité saisit son arme. Il fallait dire, comme entrée, il y avait plus diplomate, non ?

« Relâchez-le tout de suite, c’est un ordre ! »

Mais moi, je n’exécutais que les ordres de mon Roi. Je ne savais pas si j’étais faite pour vivre continuellement sur ce Royaume. J’étais prête à m’occuper de lui aussi.



   
BY .SOULMATES

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Dim 8 Mar 2015 - 18:57
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« You've got to be kidding me... »


Une légère brise qui secouait doucement des ramures d'arbres, rendues mordorées par la lumière déclinante du crépuscule, une odeur d'herbe et de fleurs rappelant subtilement que le printemps approchait petit à petit, le son lointain d'une foule qui s'active dans un grand bâtiment -un palais- et celui plus ténu des feuilles qui glissaient les unes contre les autres sous la caresse du vent. Moi je me tenais là, sous un grand noyer, assis contre son tronc, le regard perdu dans le vide. Un peu plus loin sur ma gauche, mon cheval gris paissait tranquillement. Tout ici respirait le calme, et moi-même je me sentais étrangement apaisé. Un peu comme si j'appartenais à cet endroit, qui pourtant était bien loin de l'agitation et de l'ambiance plus triviale d'Asgard. Mais je m'y sentais si bien...

Et c'est soudain ce fut le réveil. Je sursautai et me redressai dans le lit, encore à moitié endormi. Rapidement, je saisis mon téléphone... Pour me rendre compte que la personne qui avait tenté de me joindre avait déjà raccroché. Numéro inconnu, et pas de message sur la boîte vocale. Ouais, bah qui que ce soit, il n'avait qu'à aller se faire voir chez les Elfes Noirs, tiens ! Bon sang, pour une fois que je dormais bien... Et que je ne faisais pas un de ces maudits cauchemars où je revivais la perte d'Asgard face à ces maudits Jötuns. Comprenez-moi bien, je n'ai rien de particulier contre ce peuple. A la base. Mais là, c'était trop pour que même une bonne pâte telle que moi puisse passer l'éponge. Je ne les mettais pas tous dans le même panier pour autant, mais je ne vous promets pas que si j'en croisais un là maintenant tout de suite, je ne lui collerais pas mon poing sur le nez.
Un coup d'oeil sur le réveil m'indiqua qu'il était pratiquement dix heures. Bon, de toute façon je n'allais pas passer ma journée au lit, hein... La place à ma droite était déjà vide. Azraël devait être sorti faire quelques courses, si ma mémoire ne me faisait pas défaut, il ne devait pas travailler aujourd'hui. Laissant échapper un soupir, je me levai en râlant un peu pour la forme -même si personne ne pouvait m'entendre- et allai directement dans la salle de bain pour prendre une douche. L'eau chaude avait toujours eu le don de me réveiller et de me sortir de ma mauvaise humeur. Pile ce dont j'avais besoin !

Arrivé midi, toujours pas d'Azraël en vue. Eh bien tant pis pour lui, il mangerait seul. Je n'allais pas passer ma vie à l'attendre, non plus ! Et puis de toute façon, parti comme c'était parti, je ne savais même pas s'il comptait rentrer avant ce soir. Pour être honnête, ça m'agaçait un peu, mais bon...
Une fois mon déjeuner avalé, je décidai de m'installer confortablement dans le canapé pour lire un peu. C'était un roman de capes et d'épées que j'avais commencé il y a deux semaines. Je l'avais pratiquement déjà terminé. Ce genre de bouquins me faisaient rire, on y retrouvait pratiquement toujours les mêmes personnages, et je m'amusais parfois à associer ces personnes fictives à celles que je connaissais. Une occupation comme une autre.

Alors que je m'apprêtais à entamer l'avant-dernier chapitre, du remue-ménage attira mon attention, vers la porte d'entrée. Sûrement encore l'une des groupies d'Az' qui tentait sa chance, rien de bien neuf. Sauf que... Cette voix, je crus la reconnaître. Mais... Ca ne se pouvait pas, hein ? En plus elle avait clairement dit vouloir voir monsieur Alexander, et ça, ce n'était pas possible qu'elle le connaisse, n'est-ce pas ? ... Bon sang, je n'étais pourtant pas sourd !
Tant pis si je passais pour un idiot, mais il fallait que j'en ai le coeur net. Je me levai, jetai le livre sur le sofa, et allai ouvrir la porte pour jeter un oeil dans le couloir.

... Odin tout puissant. Je n'avais pas rêvé. L'un des deux agents de sécurité avait été maîtrisé par Sif, tandis que l'autre la menaçait de son arme. Oulà, ça risquait de dégénérer tout ça. Ni une ni deux, je m'avançai pour saisir le pistolet de l'homme, si vite qu'il n'aurait pas pu réagir.

- Laissez-la tranquille, je la connais. Je la connais même très bien, c'est une vieille amie. Et puis ce ne sont pas des manières de traiter une demoiselle, espèces de rustres. ajoutai-je à l'intention de deux zouaves, cette fois-ci. Allez, fichez le camp.

Une fois les Midgardiens partis, je me tournai vers ma compagne d'armes, une étrange sensation dans le creux du ventre. Combien de fois avais-je prié pour que je retrouve rapidement ceux avec qui j'avais partagé nombre d'aventures ? Bien trop pour que je puisse les compter. Et pourtant, c'est quand j'avais finalement baissé les bras et cessé de chercher que l'un d'eux venait se présenter à ma porte. Enfin, à celle de mon compagnon, en fait. Mais ça restait sensiblement pareil.
Je lui adressai un petit sourire dont j'avais le secret, croisant les bras. Par chance, j'avais enfilé une tenue à peu près correcte aujourd'hui, même si on était loin du soin que j'apportais à mon apparence sur Asgard. Mais au moins, le changement ne devrait pas trop la choquer.

- Pourquoi faut-il que tu sois toujours en train de cogner sur quelqu'un à chaque fois que je te croise, hein ?
Je secouai doucement la tête, retenant un petit rire. Sif avait un tempérament de feu, et trop d'hommes avaient fait l'erreur de penser qu'elle n'était pas capable de leur botter les fesses. Ca ne leur avait pas réussi.
- A ce que j'ai cru comprendre, tu veux voir Azraël ? Je ne sais pas comment tu le connais, mais... De toute façon il est sorti. Si tu veux tu peux entrer et l'attendre à l'intérieur. lançai-je en retournant près de la porte, qui était encore ouverte. Je ne pense pas qu'il mette encore longtemps.

Pitié, faites qu'elle ne pose pas de questions quant à ma présence chez lui. Je n'avais clairement pas envie de tout lui raconter maintenant ! Ca faisait des siècles que je cachais à tout le monde ma bisexualité sur Asgard, et je me voyais très mal lui sortir un truc du genre : "Ah au fait je ne t'ai pas dit ! Je m'envoie en l'air avec lui !" ... Non non non non ! Au cas où, je mentirai.
@ pyphi(lia)
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Lun 9 Mar 2015 - 21:25
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   Fandral & Sif Sylvan
   Rangeons nos épées

Mes yeux étaient posés sur l’agent de sécurité que j’avais empoigné et plaqué contre le mur. Cet homme avait fait l’erreur de me toucher, de me sous-estimer, comme bon nombre avant lui. Ceci avait toujours été mon combat. J’avais toujours défendu ma position face à ce que l’on appelait le sexe fort. Il fallait dire que j’en avais déjà battu plusieurs, à Asgard. J’avais prouvé de nombreuses fois ma valeur et j’avais mérité ma place sur les champs de bataille. Mais ici, c’était totalement différent. Ces deux hommes voulaient simplement m’empêcher de voir une connaissance, car je n’avais rien à faire ici, mais moi, je l’entendais d’une tout autre manière. Alors que l’autre agent de sécurité m’ordonnait de relâcher son collègue, c’est une quatrième personne qui s’interposa. Mes yeux s’écarquillèrent en voyant qui était cette dernière personne. Mon sang ne fit qu’un tour en me glaçant chaque partie de mon être alors que je relâchais la pression sur l’agent de sécurité qui avait osé me toucher. Les deux Midgardiens partirent en nous laissant tous les deux. Jamais je n’aurais imaginé revoir Fandral ici et encore moins dans cette tenue ! On n’était loin d’Asgard et de sa tenue, du soin qu’il portait à son physique, en étant réputé pour être le tombeur de ces dames.

Il s’exprima à nouveau et ceci me fit sortir de mes pensées. En effet, j’avais pour habitude de me battre et mes moments passés en sa compagnie étaient majoritairement dans ce genre de situation. Il me proposa d’entrer, car il avait entendu que j’étais venue pour Azraël. Mais le fait de le voir ici changea complètement la donne. Je tenais beaucoup à Fandral, comme à mes autres compagnons d’armes et j’étais très contente de pouvoir le voir à nouveau, mais je n’avais pas encore prononcé un seul son. J’étais encore très surprise de le voir, devant moi. J’entrai donc dans le loft.

« Fandral… Je suis très heureuse de te voir. »
Je venais de poser mon poing contre mon cœur en me penchant légèrement, en signe de salutation et d’honneur. Oui, je n’étais pas encore habituée aux poignées de mains et autres embrassades que l’on pouvait se faire sur ce Royaume. J’étais toujours accrochée à mes vieilles habitudes. Mes yeux se posèrent à nouveau sur mon compagnon d’armes. J’avais foulé le sol de nombreux champs de bataille en sa compagnie, nous avions connus beaucoup de choses. J’étais vraiment très heureuse de revoir un compagnon aussi fidèle que lui.

« Je connais Azraël depuis autant de temps que je connais Thor. Azraël s’est occupé de lui lorsqu’il était petit et j’ai donc croisé sa route à plusieurs reprises. »
Mes yeux parcouraient cette demeure qui était bien plus grande de ce que j’avais pu voir jusqu’à présent. Après tout, je n’étais pas entrée dans de nombreuses maisons depuis mon arrivée sur Midgard. « Mais je ne te cache pas ma surprise en te voyant en ces lieux. Que fais-tu ici ? »

Une question tout à fait légitime, après tout. Je me demandais vraiment ce qu’il faisait ici, car il devait certainement connaître Azraël également. Il devait former, avec lui, ce qu’on appelait par ici des colocataires. Enfin… J’imagine ! C’était la première impression que tout ceci me donnait, mais j’étais vraiment curieuse d’en savoir plus. Même si nous étions loin d’Asgard, loin des champs de bataille, loin des banquets où nous nous amusions, nous restions les mêmes. J’avais les bras croisés, ma tête légèrement penchée en regardant Fandral. Il me devait des explications et je savais qu’il allait me les donner. Enfin, j’espérais, tout du moins. Il avait certainement de nombreuses choses à me raconter, depuis ce fameux jour où nous avions dû quitter notre demeure pour ce Royaume.



   
BY .SOULMATES

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Lun 9 Mar 2015 - 23:35
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« You've got to be kidding me... »


Non mais sérieusement, la Wyrd. Tu m'en veux personnellement, c'est ça ? Qu'est-ce que j'ai bien pu te faire pour que tu t'acharnes sur moi comme ça, hein ? D'accord, j'ai été un adolescent exécrable, mais comme tout ceux d'Asgard, non ? Et puis ce n'est pas suffisant pour me pourrir la vie comme ça, non mais des fois ! Avoir été chassé d'Asgard comme un malpropre par l'invasion des Jötuns avait déjà été suffisamment douloureux comme ça, je ne tenais pas à subir une humiliation de plus, merci bien ! Bons dieux, mais quel don j'avais pour me retrouver dans les ennuis, moi...

Bref ! Malgré son salut qui aux yeux de toute autre personne aurait été perçu comme... Stoïque et dénué de sentiments, je pouvais clairement sentir que Sif était heureuse de me revoir. Et ça, mine de rien, ça suffisait à me soulager d'une part de ma nervosité. Bien que cette guerrière soit assez sujette aux coups de sang, elle prenait d'ordinaire le temps de réfléchir avant de foncer bêtement tête la première dans la bataille, une qualité que je respectais beaucoup. Surtout que du côté de Thor et Volstagg, elle était minime, pour ne pas dire inexistante. Alors parfois, ça faisait du bien de savoir qu'il y avait quelqu'un d'autre dans notre groupe qui fonctionnait un peu de la même façon que moi. Je me sentais moins seul. Oh bien sûr il y avait Loki, aussi. Loki que je considérais comme un ami, et auquel je faisais aveuglément confiance autrefois, si aveuglément que je n'avais pas voulu voir ce qu'il devenait, et que j'avais pris sa défense lorsque mes compagnons avaient commençaient à émettre des doutes sur lui. Aujourd'hui, je sais encore moins sur quel pied danser en ce qui le concerne, et franchement c'est le cadet de mes soucis, pour le moment.

Je refermai donc la porte derrière elle -à clef, c'était devenu une habitude- et retirai le trousseau de la serrure, le posant sur le guéridon juste à côté, pour éviter que Az' soit bêtement coincé dehors lorsqu'il reviendrait. Evidemment, je lui rendis la salutation de la même façon, et c'est bête, mais... Ca m'avait manqué, cette manière asgardienne.

« Je connais Azraël depuis autant de temps que je connais Thor. Azraël s’est occupé de lui lorsqu’il était petit et j’ai donc croisé sa route à plusieurs reprises. »

Oh, alors ça remontait aussi loin... Eh mais. Deux minutes. Nooon... Ce n'était pas possible... Le "vieux machin" comme je l'appelais à l'époque qui courait après Thor pour éviter qu'il y ait trop de dégâts lorsque nous étions enfants... C'était Azraël ?! Non non non non... Impossible. Il aurait l'air beaucoup plus vieux que ça... N'est-ce pas ? Quoique, en y réfléchissant bien... Pas forcément. ... Oh nom d'un Géant des Glaces déguisé en danseuse étoile. Je sortais avec un vieux débris qui m'avait vu tout gamin. Croyez-moi, ça avait de quoi refroidir ! Sur le coup, je crois que mon visage avait dû perdre quelques couleurs, mais si tel avait été le cas, ça n'avait pas dû durer bien longtemps.
Malheureusement pour moi, ça n'allait pas aller en s'arrangeant. Puisque la prochaine question de Sif était pile poil celle que je craignais. Qu'est-ce que je faisais ici, hein ? Au fond, la réponse était toute simple. Mais la vérité me paraissait trop dure à dire à haute voix. Je ne l'avais même jamais dit au principal concerné, du moins pas clairement, alors là... Même pas la peine d'y penser ! Vous savez, je n'ai jamais été un très bon menteur. C'est pour ça que je me cache derrière un grand sourire ou des plaisanteries parfois douteuses, lorsque je vais mal ou que quelque chose me chiffonne. Je préfère agacer les personnes autour de moi plutôt qu'elles cherchent un sens caché à mes mots. En général, ça marchait plutôt bien...
Aux paroles de Sif, je m'étais figé. Entièrement. Même ma respiration s'était bloquée. Oh pas longtemps. A peine quelques secondes. Je m'étais aussitôt repris, et lui avais adressé un de mes nombreux sourires, qui parfois auraient pu concurrencer ceux de Loki, j'en suis sûr, avant d'aller m'asseoir sur le canapé, lui faisant signe d'en faire de même.

- Je l'ai rencontré quelques temps après mon arrivée à Midgard, dans une librairie. On a discuté, il s'est avéré qu'on avait des points communs, on a sympathisé, et comme chez lui c'est plutôt grand -comme tu peux le constater- et que je cherchais un endroit où aller, il m'a proposé de venir ici. Ni plus ni moins. lançai-je d'un ton peut-être un peu trop enjoué pour ce que je venais de raconter. Quand Heimdall m'a envoyé de force à Midgard, je n'avais aucune idée d'où vous pouviez être, toi et les autres, alors dès que j'ai pu je vous ai cherchés un peu partout, mais sans succès... Enfin, j'avais mes doutes quant à la véritable identité de Liesmith, mais... Ca, je préférais en être sûr avant de le dire à qui que ce soit. Je ne tenais pas être le responsable d'une vague de paranoïa peut-être injustifiée.

Un petit soupir m'échappa, tandis que mon regard glissait vers l'horloge qui trônait sur le mur à ma droite. Là, je n'avais qu'une envie. Qu'Az' rentre, pour que je puisse les laisser discuter et m'éclipser dans un coin de l'appartement. Me faire oublier, jusqu'à ce qu'elle reparte. Pas que je n'avais pas envie de voir Sif et de discuter avec elle, bien au contraire, mais... La situation était gênante, pour moi.

- Et toi, comment es-tu arrivée ici ? Qu'est-ce que tu as fait depuis que tu as mis les pieds sur Midgard ?
@ pyphi(lia)
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Mar 10 Mar 2015 - 21:05
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   Fandral & Sif Sylvan
   Rangeons nos épées

Retrouver un de mes compagnons était pour moi un véritable bonheur. Dans ce monde qui n’était pas le mien, Fandral était, en quelque sorte, un point de repère. Après tout, je le connaissais depuis tellement longtemps que je me rattachais à ce genre de chose, tout comme avec Thor. C’était ma manière de pouvoir m’adapter à ce Royaume qui n’était pas le mien et qui ne le sera sans doute jamais. Car oui, j’espérais sincèrement que cette situation ne soit que temporaire, je ne voulais pas qu’Asgard soit le lui de résidence de nos ennemis pour l’éternité. Mais pour le moment, nous devions nous contenter de ça. Je venais de pénétrer dans l’appartement d’Azraël et mes yeux scrutaient cet endroit. C’était vraiment très grand et j’étais certaine qu’on devait se sentir comme chez soi ici. En plus, vu que nous nous trouvions en hauteur, la vue était superbe sur la ville de New York. J’avais donc demandé à Fandral ce qu’il faisait là. J’avais vu son petit changement de comportement à cette question car après tout, je le connaissais tellement bien. Mais ça pouvait être pour plusieurs raisons et je n’avais pas envie de lui demander pourquoi. Il s’installa sur le canapé et me proposa d’en faire de même. Je m’approchai donc pour m’asseoir, croisant mes jambes et posant mes yeux sur lui.

Son explication était logique et je comprenais pourquoi il se trouvait ici. Il était donc bien tombé puisqu’Azraël lui avait proposé un toit. J’étais vraiment contente pour lui. Il expliquait qu’il nous avait cherché mais sans succès. Après tout, c’était très vaste ici et il y avait peu de chance de tomber par hasard sur quelqu’un de notre peuple. C’était pourquoi je n’avais pas retrouvé beaucoup d’Asgardiens sur Midgard. Tout ce que j’espérais, c’est qu’ils s’en sortaient bien. Ce n’était pas facile de s’adapter à un tel Royaume lorsqu’il nous était inconnu, d’autant plus que certains Asgardiens n’avaient jamais mis les pieds ici. D’ailleurs, Fandral me demandait ce que j’avais fait depuis mon arrivée ici.

« Thor m’a aidée à m’adapter un peu à Midgard. Et si je suis ici, c’est parce que j’ai vu Azraël dans une des revues que j’ai trouvée. »

J’évitais de parler trop de Thor car même s’il m’avait aidé, j’évitais quand même un maximum sa présence, surtout lorsque Jane Foster était dans les parages. Mon sentiment vis-à-vis de cette personne n’avait pas changé, même avec les récents évènements. J’étais jalouse d’elle et de la relation qu’elle entretenait avec Thor et j’en voulais toujours au fils d’Odin de l’avoir choisie plutôt que moi. Comment pouvait-il choisir un être éphémère comme elle ? Peut-être que je n’étais pas objective pour le coup, je m’en rendais bien compte. L’amour, ça ne se commande pas… Mais lorsqu’on se retrouve du mauvais côté, ça ne nous plait jamais. Quoi qu’il en soit, les amis de Jane avaient été très gentils car grâce à eux, j’avais un appartement à New York en échange de quelques services car j’aimais me rendre utile comme je le pouvais. Je me levai en m’approchant d’une fenêtre qui donnait sur la ville.

« Tu sais… Je ne suis pas sûre d’être capable de m’adapter à ce royaume. C’est… Tellement différent d’Asgard. Tu vas rire mais… » Je me tournai en regardant Fandral. « Je me sens nue sans mon armure et mon épée. » Je lui fis un petit sourire. Il est vrai que les vêtements Midgardiens étaient totalement différents des vêtements que je portais sur Asgard. Il m’arrivait de porter des robes, mais uniquement lors des banquets ou autres festivités. En général, je portais toujours une armure et je ne restais jamais loin de mon épée. C’était la tenue des valeureux guerriers d’Asgard, c’était comme cela qu’on se présentait devant notre Roi et certainement pas dans le genre de tenue que je portais.



   
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Ven 13 Mar 2015 - 23:11
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« You've got to be kidding me... »


Parfois, je me demande s'il n'y pas des moments où j'en fais trop. Surtout là, alors que Sif se trouvait en face de moi après des semaines d'incertitude, à angoisser sur le sort qu'avait pu subir mes compagnons d'armes. Une réaction normale aurait été de chercher à discuter avec elle, de savoir comment elle allait, si elle n'avait pas rencontré trop de difficultés, si elle parvenait à s'adapter à la vie midgardienne, ou bien encore si au cours de ses pérégrinations elle n'avait pas croisé la route d'autres camarades. Mais là... Non. La seule chose dont je me souciais, c'était d'éviter qu'on découvre la nature exacte de ma relation avec Azraël. D'ailleurs, au fond, ce n'était pas que j'en avais honte. Non non, j'ai toujours parfaitement assumé ma bisexualité, même si je n'en avais jamais rien dit, mais ma vie, c'était ma vie privée. Je n'aimais pas raconter les choses qui m'importaient vraiment, et... Surtout, j'avais peur de leur jugement. A eux, mes amis de toujours, ceux que j'accompagnais depuis l'enfance et avec lesquels j'avais traversé moult aventures. Pour le coup, j'avais juste l'impression d'être un gros égoïste. Comment pouvais-je oser penser à moi et aux quand dira-t-on dans un moment pareil ? Il fallait que je profite de cette chance qui m'était offerte de la retrouver saine et sauve, pas que je m'occupe de mes propres intérêts ! Oui, voilà...

Thor l'avait aidée, donc ? Tiens, ça ne m'étonnait pas ! Sous ses airs de grande brute, c'est un véritable saint bernard ce type. Surtout envers ses compagnons d'armes. Bien sûr, j'avais remarqué les sentiments à sens unique que Sif nourrissait pour notre prince depuis longtemps -en même temps, qui ne l'aurait pas remarqué, honnêtement ?- et ça m'avait toujours rendu un peu triste pour elle. Je sais à quel point un amour non partagé peut faire souffrir, et je ne l'aurais souhaité à personne. Cette situation devait lui peser, je suppose donc... Surtout avec l'Humaine de Thor dans les parages. Je ne pouvais pas le blâmer de s'être entiché d'une mortelle, puisque ça m'était arrivé il y a fort longtemps, mais je ne connaissais que trop bien l'issue fatale de tout cela, et autant vous dire que ça ne me plaisait pas des masses...
Je soupirai un peu, avant de reporter mon regard vers la jeune femme. Elle s'était déplacée devant la fenêtre, et semblait perdue dans la contemplation du paysage urbain. Quand elle se retourna vers moi, je ne parvins pas à retenir un petit rire. Oh comme je pouvais la comprendre !

- Ne t'inquiètes pas, ça m'arrive encore de ressentir ça ! Même si je crois que je m'adapte mieux à cette vie midgardienne que toi. Tu finiras par t'y faire... Et puis de toute façon, on ne restera pas ici indéfiniment, je compte bien reprendre Asgard aux Jötuns, un jour. Alors que je terminais ma phrase, mes yeux avaient tout naturellement et sans que je m'en rende compte glissés vers une photographie, dans un cadre posé sur le buffet qui se situait juste derrière le canapé, dans le dos de Sif. ... Oh zut. Bon, pas de panique, Fandral. L'air de rien, je me levai, et sans me précipiter, je me dirigeai vers le meuble. Mais ne parlons pas de ça pour le moment, ça nous rendrait moroses ! Et hop, ni vu ni connu, la photo se retrouva face contre le bois. Non parce que le cliché pris au vol par Leif d'un baiser que Az' m'avait volé, merci mais je ne tenais pas à ce qu'il soit vu tout de suite. Je peux te servir quelque chose à boire, si tu veux. Du café, du thé, ou même du chocolat ? On a aussi des boissons froides, si tu préfères. ajoutai-je avec un sourire aimable et parfaitement innocent.

Quelque part, je voulais qu'elle reste, j'avais envie de savoir ce qu'elle pensait de ce monde que j'avais réappris à aimer. J'aimerais qu'on partage ce qu'on avait pu vivre chacun de notre côté. Mais malgré tout, j'avais peur de ce qu'elle dirait si elle l'apprenait. Bon sang ce que je pouvais me détester sur le moment de ne penser qu'à ça !

- Oh, et au fait ! Si jamais tu veux te défouler ou t'entraîner et que je suis pas disponible, je pourrais te montrer un endroit où on ne ferait pas grand cas de tes origines. Parce que ça fait toujours plaisir de ne pas ne pas avoir l'impression d'être une bête curieuse.
@ pyphi(lia)
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Sam 14 Mar 2015 - 20:30
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Retrouvailles; Rangeons nos épées
Feat. Fandral & Sif; Oh my Ases it's a pokerface

I wanna hold em like they do in Texas Plays,
fold em let em hit me raise it baby stay with me,
I love it


Je grogne doucement, me retournant pour attraper mon portable d'une main maladroite, molle, absolument pas convaincante.

Luck and intuition play the cards with Spades to start
and after he's been hooked I'll play the one that's on his heart.


Quel douce et délicieuse mélodie, n'est-ce pas ? 6h07, mon diabolique appareil fredonne l'heure du réveil, Lady Gaga encourageant de ses merveilleuses vocalises mes yeux à s'ouvrir malgré la difficulté que j'éprouve à obéir à ses suppliques.

Oh, oh, oh, I'll get him hot,
show him what I've got


Je réussis à mettre la main sur la maudite - merveilleuse - machine et à la couper avant qu'elle ne réveille mon amant qui dort paisiblement à mes cotés. Bosser un samedi, putain mais quelle outrageante idée. Lentement, surement, je me glisse hors des draps en flanelle, en prenant soin de ne faire aucun gestes brusques bien entendu.
Hé. J'ai beau avoir la tête dans le cul, j'ai là au point un entrainement de plusieurs années pour ce qui concerne la discrétion incarnée. J'attrape d'une poigne ferme mes fringues éparpillées en jetant un coup d'oeil à mon séduisant coloc, un tendre sourire en coin se dessinant sur mes lèvres, avant de filer en vitesse sous la douche sans plus m'attarder. J'ai 30 minutes pour me laver, me raser, m'habiller, avaler un café et partir au QG de Loki Monsieur-le-jeune-et-cultivé-président-qui-vous-embrouille-tous-Liesmith et je ne dois pas être en retard - pas que je me fasse tirer les oreilles si cela arrive, non, mais surtout que plus vite parti signifie plus vite rentré.

Tout de même. Devoir bosser un Samedi quelle plaie. Heureusement pour moi que cela reste rare - j'entends déjà Fandral râler lorsqu'il l'apprendra. Je n'ai même pas le temps de lui rédiger un petit message, pas plus que je n'en ai pour lui faire livrer des croissants pour le petit déj'; ma seule consolation restera le fait qu'il pourra profiter de sa grasse matinée amplement méritée après notre nuit mouvementée. Ah quel adorable souvenir ... Que je me dois de chasser tandis que je quitte l'appartement pour prendre l’ascenseur privé. Marshal, l'un des gardiens de ma résidence quand il ne fait pas le chauffeur privé, m'attend déjà en bas, au volant de Pretty Belle, sa toute noire préférée.
« Monsieur, si je puis me permettre, votre cravate est de travers. » me lance t-il d'un ton neutre, légèrement badin tandis que je baisse les yeux vers l'élégante de satin effectivement dépenaillée. ... Vous ai-je déjà dit que je n'étais pas réveillé ce matin ?

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C'est d'un oeil morne que j'ai regardé passé l'heure, que ce soit dans la voiture comme dans les locaux. Travailler avec la secrétaire de Loki est quelque chose de rafraichissant autant que cela est épuisant : il faut organiser des dizaines d'évènements, des campagnes de pubs, des réunions et autres choses ennuyantes à crever dont seconde Diva - bitch, je reste la première place non détrônée - ne participe pas toujours. Et quand cela arrive, c'est à moi d'y aller pour promouvoir son image come aujourd'hui, car après tout cela ne change pas tant que cela de mon ancien métier : se montrer, se tortiller, les faire tous baver et bien s'assurer de tous les avoir dans la poche. Chose facile lorsque l'on est moi - aucune vantardise ici mais pure vérité - et que j'utilise mes tours de passe passe tandis qu'ils s'étouffent tous dans leur champagnes - les bêtes de foires sont toujours plus manipulables une fois alcoolisées. Chose facile, oui, mais qui à la longue finit par être ennuyante à crever. Mais passons.

Tic tac, tic tac, les aiguilles de ma montre ne semblent pas vouloir se déplacer, et j'en maudis le jour où j'ai accepté de bosser pour ma petite terreur préférée à partir du moment où sonne la quatorzième heure de la journée. Quatorze heure, putain. Je crève la dalle - la réception de ce midi n'a pas fini à me caler - et la réunion s'attarde encore. Je ne prête aucune attention à la blonde qui tente de me faire du pied - comment se nomme t'elle déjà ? Courney ? Casey ? Shirley ? Aucune importance -, restant imperturbable même si à une époque je l'aurais certainement regardé. Non. Là, tout ce dont j'ai envie, c'est de me tirer, ou fumer une clope. Bouffer des tartelettes recouvertes de chantilly, retrouver mon lit, m'envoyer en l'air de nouveau avec mon blond préféré - tout cela à la fois, oui. Je suis vieux, je suis riche, je vous emmerde tous et non je ne suis toujours pas réveillé. On est Samedi bordel. Samedi. Personne ne devrait avoir à bosser un jour aussi saint que celui-ci.
Heureusement, le même maudit engin qui m'a réveillé me sauve à l'instant où le redoutable thème de la marche impérial retentit dans la salle. Je pousserais presque un cri de joie en voyant tous les airs effarés qui m'entourent, mais je n'en ai cure, c'est là ma porte de sortie - qu'importe le pourquoi du comment est-ce que Marshall me dérange à cette heure-ci, tout ce que j'espère c'est que rien de trop grave n'est arrivé.
« Excusez-moi messieurs, mesdames. Une urgence requiert mon attention de toute urgence et je me dois de vous laisser. Je vous laisse entre de bonnes mains, William me fera un débriefing de ce que j'ai manqué. Passez un bon week end. » Charmant, diplomate et calme, un air sincère, sérieux et faussement soucieux plaqué sur le visage, c'est ainsi que je quitte mon siège et la blonde à mes cotés pour sortir précipitamment avant d'appuyer sur le bouton rappel.
« Oui Marshal je t'écoute ? »
« Monsieur, vous avez une invitée, j'ai préféré vous prévenir ... Elle a mit à mal nos hommes et disait vous connaitre, Monsieur Fandral l'a laissée entrer. » Une invitée ? Que Fandral connait ? Tiens donc ... « Reçu Marshal. J'arrive. Vous mettrez les frais de casse sur ma note et je vous offre votre week end. Merci de m'avoir prévenu. »
« Bien Monsieur. Merci Monsieur. »

Je coupe la communication d'un geste avant de composer le numéro d'un taxi. Je suis à trente minutes de la maison, soit, mais tout de même, et si nous avons une invitée autant la recevoir correctement - qui qu'elle puisse être. Une personne que je connais ... Mhm. Je m'arrête à la boutique de ce cher Rick pour lui prendre diverses pâtisseries avant de faire le reste du chemin à pieds. Marshall m'attends à l'entrée bien sagement, et c'est d'un sourire que je le congédie avant de desserrer ma cravate puis monter à la hâte - le bulding entier se trouve être en réalité un hôtel dont j'occupe le dernier étage - un loft énorme privatisé par mes soins. Sans plus de cérémonies j'ouvre la porte avec fracas, pénétrant dans l'appartement tel le beau diable en costard, mon sac de pâtisserie dans une main, enlevant mes lunettes de soleil de l'autre, un grand sourire éclairant mon visage.

« Je suis rentré chéri ! » ose-je lancer avant de me figer net en reconnaissant la silhouette que je n'ai pas vu depuis longtemps. Cela ne se peut, si ? ... Sérieusement ? Si je m'étais attendu à ça. Mais qu'est-ce ... Oh par Odin, ça pour une surprise !
« Sif ? »
Oubliez ce que je viens de dire. J'adore le réveil des Samedi matins.

I promise this, promise this
Check this hand cause I'm marvelous


FICHE ET CODES PAR BROADSWORD & SHADOW.
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Lun 16 Mar 2015 - 20:16
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   Fandral & Sif Sylvan
   Rangeons nos épées

Le regard plongé vers l’horizon, j’étais mélancolique à l’idée de devoir rester ici. Cette terre n’était pas mienne et ne le serait jamais. Asgard était la terre où j’aimais fouler le sol, c’était la terre qui m’avait vue grandir, la terre qui m’avait fait devenir la grande guerrière que j’étais aujourd’hui. Je m’étais retournée vers Fandral afin de lui énoncer mon ressenti sur la situation. Il était comme moi bien que comme il le disait, il s’était mieux adapté à cette vie midgardienne que moi. Et ça se voyait… Je trouvais qu’il était vraiment dans son élément alors que moi… Je faisais simplement semblant de l’être, mais pour combien de temps ? Ne pas porter mon arme me manquait, tout comme les batailles afin de défendre les Neufs Royaumes. Cette retraite forcée ne plaisait guère, car je ne m’entretenais plus comme avant. Je n’en avais malheureusement pas l’occasion. Je lui fis un petit sourire lorsqu’il évoquait son désir de reprendre Asgard aux mains des Jötuns.

« Et sache que ce jour-là, mon épée sera à tes côtés. » Et pas seulement mon épée ! Tout mon être serait présent ce jour-là afin de repousser ces envahisseurs et retrouver notre Cité. Mais comme le disait si bien Fandral, il était peut-être nécessaire de changer de sujet, car tout ceci nous rendait moroses. Il ne croyait pas si bien dire. A chaque fois que j’évoquais cette dernière bataille, un pincement au cœur se faisait ressentir, comme si on me poignardait à cet endroit. Fandral s’était, à son tour, levé et rapproché de moi. Il me demandait si je désirais quelque chose à boire. « Du thé, ça me conviendra. » Oui, c’était une boisson que j’aimais bien. Alors que je faisais quelques pas dans cet appartement et que mes yeux se posèrent un peu partout, j’entendis Fandral me parler d’un endroit où je pouvais m’entraîner sans être dérangée.

« Ce que je regrette le plus, c’est de ne plus entendre mon épée fendre l’air. » Je souriais, croisant les bras en regardant Fandral dans les yeux, alors que celui-ci se préparait à me faire un thé. « Alors oui, je serais très heureuse que tu me montres cet endroit. » Bien entendu que je le serais… Ce que j’attendais, c’était de pouvoir me saisir de mon arme et de pouvoir l’utiliser. Une vie comme celle que j’avais ne me convenait pas. J’avais toujours eu l’habitude de bouger, de me battre, de m’entraîner… Ici, c’était vraiment tout le contraire de ce que j’avais connu sur Asgard et c’était très difficile de s’y faire. Je m’approchai doucement de Fandral, le laissant me préparer mon thé. J’aimais beaucoup cet endroit, quelque chose d’apaisant s’y dégageait. On se sentait vraiment comme chez soi même si c’était la première fois que j’y mettais les pieds. « Azraël a vraiment un lieu de vie très joli, j’aime beaucoup. Je comprends que tu t’y sens comme chez toi. » Je lui fis un petit sourire. Il était important de pouvoir retrouver un endroit où on s’y sentait bien, où on s’y sentait en sécurité. C’était primordial, surtout avec ce que nous vivions. Après tout, nous avions été chassés de chez nous par la force et nous devions à tout prix nous adapter à une vie comme celle-ci. Mais comme le disait bien Fandral, il y en avait qui s’adaptait plus vite que d'autres. Nous en étions, tous deux, la preuve vivante, après tout.

C’est alors qu’un individu surgit dans le loft. Il s’agissait de la personne que je devais rencontrer, Azraël. Je lui fis un petit sourire avant de réaliser ce qu’il venait de dire. Chéri ? Parlait-il à Fandral ? Je devais avouer que j’étais un peu perdue pour le coup. « Azraël, je suis heureuse de te revoir. » Le même signe que Fandral, le poing sur le cœur avant de me tourner vers Fandral. « Chéri ? » Je savais bien qu’Azraël s’adressait à Fandral, mais je ne savais pas pourquoi il avait utilisé ce surnom que l’on utilisait familièrement lorsqu’on s’adressait à son bien-aimé.




   
BY .SOULMATES

[/quote]
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Mer 15 Avr 2015 - 15:47
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« You've got to be kidding me... »


Ce que j'avais toujours aimé chez Sif, c'était cette détermination qui ne semblait jamais la quitter. Même moi parfois je voulais jeter les armes, j'étais fatigué, j'en avais assez, et pourtant, je ne me souvenais pas de l'avoir jamais vu fléchir. Ah, peut-être que ce n'étaient que des airs qu'elle se donnait, mais la voir rester forte en toute circonstance, je pense que ça en a inspiré plus d'un à Asgard. Certains diraient qu'elle est têtue comme une mule. Ce qui n'est peut-être pas tout à fait faux. Mais Sif reste quelqu'un de noble et de profondément loyale. Ca, personne n'a jamais osé prétendre le contraire.
Bon, c'est vrai, je m'amusais souvent à la taquiner, à essayer de la faire sortir de ses gonds. Mais ceux qui me connaissent savent que ce n'est jamais méchant. En tout cas, pas quand j'apprécie la personne en question.

Alors quand je la vois me sourire en affirmant qu'elle serait à mes côtés le jour où nous irions reprendre Asgard des mains des Jötuns, j'ai senti un certain élan d'affection pour elle. Encore une fois, elle prouvait qu'être un homme n'était pas indispensable pour faire preuve de courage. Mais avait-elle seulement encore besoin de le prouver ? Pas aux yeux du Trio Palatin ni de Thor, en tout cas ! Nous l'avions suffisamment vu se battre pour savoir ce qu'elle valait.

- Très bien, je vais te chercher un thé, attends juste deux secondes. lançai-je tout en allant dans la cuisine. Il ne fallait pas longtemps pour faire bouillir de l'eau, Az' ayant à peu près tous les appareils possibles et imaginables dans cet appartement. Ce qui d'ailleurs m'avait pas mal déstabilisé, les premiers temps. En deux trois temps mouvements, je fus de retour dans le salon. Pile à temps pour entendre Sif me répondre qu'elle voudrait bien que je l'emmène à l'endroit dont je venais de lui parler. Je faisais bien sûr allusion à l'école de mutants du professeur Xavier, ces derniers ayant été plus que généreux avec moi durant un temps. Et puis compter un Asgardien dans ses amis est plutôt avantageux, alors deux... Ils n'allaient sûrement pas cracher dessus !
Un sourire accroché aux lèvres, je lui tends la tasse de thé en la prévenant de faire attention, la porcelaine étant bouillante. Se brûler n'était pas le but de la manoeuvre.

- Tu me diras quand tu voudrais y aller, et je verrais pour arranger ça. Ce sont des mutants qui ont pas mal souffert de la Purge, mais ils ont gardé le coeur sur la main. Enfin, pour la plupart... Mais on ne peut pas reprocher à certains d'avoir mal tournés, après tout ce qui leur est arrivé... soupirai-je en me passant une main dans les cheveux, avant de reprendre, pour répondre à ses nouvelles paroles. N'est-ce pas ? J'aime beaucoup cet endroit aussi. Bon, c'est très différent des appartements qu'on occupait à Asgard, mais un peu de changement n'a jamais fait de mal. Il faut voir le bon côté des choses.

Au final, la conversation et les retrouvailles se déroulaient bien. Je m'étais inquiété pour rien ! Enfin... C'est ce que je pensais jusqu'à quelqu'un ne fasse une entrée tonitruante. Et ce quelqu'un, évidemment... C'était Azraël. Rien d'inhabituel là-dedans. Et même rien d'inhabituel dans le "chéri" qu'il lança joyeusement alors qu'il manquait de défoncer la porte d'entrée. Si à chaque fois ça me faisait plaisir qu'il me salue comme ça en rentrant, là pour une fois, j'aurais bien aimé qu'il oublie...
Poussant un profond soupir, je laissai plus ou moins tomber mon visage dans la paume de ma main droite. Adieu discrétion. Je songeai soudainement avec un certain amusement que Volstagg et Az' avaient à peu près la même délicatesse, par moment.
Sif se tourna vers moi, perplexe. La pauvre ne devait plus comprendre grand chose... Bon, eh bien je crois que je l'avais suffisamment menée en bateau comme ça.

- Hum... Au risque de te surprendre, Sif... J'ai beau être un coureur de jupons invétéré et préférer les femmes dans la plus grande majorité des cas, il se trouve que j'aime aussi les hommes. Et comme tu l'as sûrement compris maintenant, Az' et moi ne faisons pas que vivre ensemble platoniquement. soupirai-je une nouvelle fois en me passant une main sur la nuque. Navré de t'avoir menti. Puis je reportai mon attention sur l'espèce d'écureuil givré qui me servait d'amant pour pointer vers lui un index accusateur. Toi, va falloir qu'on parle, plus tard.

J'étais un poil contrarié, oui... Du coup, mes réactions étaient légèrement excessives. J'allais me calmer.
@ pyphi(lia)
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Ven 8 Mai 2015 - 19:34
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Retrouvailles; Rangeons nos épées
Feat. Fandral & Sif; Oh my Ases it's a pokerface

Je m'étais attendu à bien des personnes, il est vrai, mais Sif ? Certainement pas, c'est pourquoi je restais figé de surprise un petit temps, avant qu'un immense sourire n'étire mes lèvres. Bon sang … Sify ! Combien de temps maintenant au juste … ? Bordel ça y'est, je me sentais vieux.
« Azraël, je suis heureuse de te revoir. » Mon sourire s'agrandit alors qu'elle me saluait à la façon d'Asgard, geste que je le lui rendis bien évidemment avec force. Sérieusement … Sif ici. Wow. Il me faudrait une bière. Mais alors que j'allais lui demander ce qu'elle venait faire ici, sur Midgardr, elle me coupa net par cette question trop bien posée.
« Chéri ? » … oups. Ma langue avait fonctionné avant mon cerveau, comme cela arrivait souvent dernièrement. Hm. Il est vrai qu'à la base j'appelais Fandral comme ça pour le faire râler, jusqu'à ce que, et bien, vous connaissez la suite. Je regardais mon amant par ailleurs, me demandant ce qu'il avait bien pu lui raconter – il est vrai que je restais assez évasif sur ma vie privée, au point que tous les médias me sachent célibataires. A ma connaissance, il n'y avait qu'Eilis et Neil, en prime d'Allen peut-être, qui connaissaient l'histoire, et il me semblait bien que même Fandral n'aimait pas en parler – allez donc savoir pourquoi. Pour ma part c'était surtout pour être tranquille, mais de son coté à lui … Enfin passons. Le voir réagir de la sorte me fit mal au coeur en un sens, même si je n'en démontrais rien. Il faudrait que l'on s'explique à ce sujet plus tard, car clairement ce n'était pas la priorité.

« Hum... Au risque de te surprendre, Sif... J'ai beau être un coureur de jupons invétéré et préférer les femmes dans la plus grande majorité des cas, il se trouve que j'aime aussi les hommes. Et comme tu l'as sûrement compris maintenant, Az' et moi ne faisons pas que vivre ensemble platoniquement  » Je levais presque les yeux à sa tirade. De nous deux, j'étais le pire coureur de jupons qui soit, sauf que j'étais bi depuis un moment. Je ne dis rien quand à son doigt accusateur, lui passant devant sans un mot pour aller accrocher ma veste et desserrer ma cravate, et revenir enfin vers Sif avec un sourire sincère en place.
« Qui peux résister à mon charme, je te le demande. Mais trêve de plaisanterie. Cela fait plaisir de te revoir, Sif. As-tu trouvé la maison facilement ? Qu'est-ce qui t'amène sur Midgard d'ailleurs ? … Bon sang, cela fait une éternité. » Je secouais la tête avant d'ouvrir les bras en grand. « Bienvenue dans mon humble demeure noble guerrière » Demeure qui ne ressemblait en rien à l'ancienne maison que je possédais sur Asgard, bien que l'on pouvait y retrouver de nombreuses références, en y faisant bien attention. « Je suppose que Fandral t'a déjà proposé à boire. Veux-tu manger quelque chose ? Combien de temps restes-tu ? » Je secouais la tête avant d'aller me chercher un peu d'alcool asgardien que je conservais dans un placard, ainsi qu'un verre. Un retour pareil se fêtait en mon sens. « Si tu as besoin d'un endroit où passer la nuit, j'ai assez de place pour te loger, si Fandral n'y voit pas d'inconvénients. » Coup d'oeil à l'intéressé. Me ferait-il la tête longtemps ? J'espérais que non, car même si il fallait que l'on parle il était hors de questions qu'elle reste dehors. Les nuits étaient fraîches et je ne savais pas si elle était encore acclimatée à la vie d'ici – j'avais moi-même mis plusieurs années avant de m'habituer à cette terre d'exil. Et si au départ j'avais haïs cette planète, au fil du temps j'avais appris à l'aimer.
« Quelles sont les nouvelles d'Asgard au fait ? Je suppose que tu ne viens pas me voir juste pour dire bonjour, ce n'est pas dans tes habitudes … Comme le fait de ne pas porter ton arme à ta ceinture. » Léger sourire de connivence – je pouvais comprendre le manque qu'elle devait ressentir en ce moment, à la différence que je m'y étais fait. Et puis mes armes étaient encore là, juste cachée à la vue des curieux. J'avais tant de question à lui poser …
En un sourire, je l'invitais à venir s'installer sur le canapé se poser, tout en profitant de l'occasion pour admirer ce qu'elle était devenue. Il est vrai qu'avec ses vêtements, elle réussissait sans mal à se fondre dans la masse midgardienne. Joli travail ! Elle en paraissait même grandit.
« Parle moi de toi ! Qu'es-tu devenue depuis la dernière fois ? As-tu démontrée à tous ces crétins qu'une femme à sa place dans l'armée d'Odin ? D'ailleurs, comment as-tu connu Fandral ? Vous avez l'air de bien vous entendre tous les deux ... » Il n'y avait plus qu'à espérer qu'ils n'avaient pas été ensemble, car je me voyais mal les séparer au cas où.

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