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The day I met you ; Pv Eve

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Dim 15 Mar 2015 - 14:23
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Flashback ; The day I met you
Feat. Eve H. Carpenter

Aujourd'hui est un jour particulier. Aujourd'hui, il n'y pas tonton Neil, il n'y a pas Azraël, il n'y pas tonton Allen ni même Leif pour jouer avec moi car ils travaillent tous. Aujourd'hui est un jour particulier, et j'ai un peu peur de rencontrer cette femme qui doit me garder - Tonton Allen m'a dit que c'était une jeune femme gentille, une amie à lui ou quelque chose comme ça mais ça ne change au rien au fait que ... Bon sang, j'ai intérêt à bien me tenir. Ne pas manger trop de cookies, ne pas oublier mes bonnes manières, ne pas trop poser de questions. Etre une gentille fille. Je ne dois pas faire honte à tonton Allen. J'inspire et j'expire, prenant le temps de vérifier que j'ai bien tout dans mon sac à dos panda. Cela tient à une petite couverture, un paquet de cookies tout prêt, une photo de maman et papa et une autre de tonton Allen et tonton Neil. Sans oublier, bien sûr, un petit téléphone portable que Neil m'a offert une semaine après mon arrivée chez lui. Il y a dedans tous les numéros urgents, avec le sien et celui d'Allen d'enregistrés: je n'ai qu'à appuyer sur la touche une ou la touche deux pour les contacter. Je ne l'ai encore jamais fait mais peut-être qu'un jour ça me servira – j'espère juste que ce ne sera pas aujourd'hui.

« Eilis, on y va ! »
« J'arrive Tonton ! »
Inspire, expire. Tout va bien. Tu as tout, tu es bien coiffée, habillée correctement, ça ira. Si ça se trouve elle a plein de jeux et ce sera drôle. Allez.
Tranquilement, je vais rejoindre Allen qui me tend mon manteau. Je le mets, bien qu'il ne fasse pas si frais dehors, puis je prends la fleur qu'il a fait pousser pour ma babysitter du jour. J'ai lui ait dit la veille que se serait bien qu'on lui offre quelque chose pour la remercier, et puis les fleurs c'est joli et ça sent bon. Ce n'est pas aussi pratique que les muffins mais tout de même, c'est toujours ça. - et je n'ai plus qu'à espérer qu'elle ne soit pas allergique au pollen comme Tonton Neil. Ensuite ? Ensuite, on sort main dans la main. C'est un geste qui me rassure, et je serre un peu la sienne car je suis angoissée. C'est stupide d'être angoissée pour si peu, mais c'est comme ça, et même si je suis grande j'ai toujours peur qu'on ne m'apprécie pas ...Sans compter sur le fait qu'il faut que je fasse attention à mes pouvoirs que je ne maîtrise absolument pas – se serait effrayant que mes écailles rouges sortent. Il ne faut pas qu'elle les voit, non, il faut que je me contrôle.

Le trajet est court jusque chez Madame Eve, qui vit dans un hotel de ce que m'a dit tonton Allen, et marcher me fait du bien. Inspire, expire Eilis. Tout ira bien. Je tiens fermement la plante contre mon coeur. Tu verras elle est sûrement gentille. C'est une amie de tonton Allen après tout, et puis elle a le même prénom que la chérie de Wall-E donc elle est forcément gentille. D'ailleurs, il faudra que je le lui dise. Est-ce qu'elle aussi elle a un Wall-E ? Se serait vraiment trop mignon. Nous entrons dans la bâtisse immense, et je laisse mon oncle s'adresser à l'acceuil. Heureusement pour moi, Madame Eve n'est pas au dernier étage, donc nous pouvons emprunter les escaliers. Pas que je n'aime pas les ascenceurs, hein, juste que je suis claustrophobe depuis la mort de maman et papa. Finalement, nous arrivons enfin à sa porte de chambre. J'ai le coeur qui tambourine, je me force à rester calme. Tout ira bien, Eilis ! Lentement, je lâche la main d'Allen pour frapper à la porte. Je lui jète un coup d'oeil, devenant sérieuse comme un pape, et quand la porte s'ouvre sur la jeune femme je sais qu'Allen a eu raison. Je n'ai plus qu'à faire un grand sourire, timide mais un sourire quand même, et à lui tendre la plante de mes deux mains.

« Madame Eve ? Bonjour ! Moi c'est Eilis Brooklyn Donovan et je suis très contente de te rencontrer. »


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Dim 15 Mar 2015 - 18:34
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Flashback : The day I met you

Eve & Eilis

I must confess that you're pretty cute...
Bien qu’elle ait rejoint la Confrérie, ou plutôt son chef de file, Eve avait conservé ses habitudes de nomade. Bien sûr, elle aurait pu se faire héberger avec les autres, certains Confréristes, mais c’était hors de question. Elle tenait trop à son indépendance pour cela, et à vrai dire, c’était une sorte de gage de sécurité que d’être toujours en mouvement, de ne jamais élire domicile au même endroit, ainsi, elle restait difficile voire impossible à trouver. Alors certes, ça n’était pas de tout repos, mais ça n’était pas comme si elle devait sans arrêt déménager, puisque toute sa vie pouvait tenir dans un simple sac à dos. Elle n’avait besoin de rien, les ressources, elle les avait, elle n’avait qu’à utiliser son pouvoir sur un distributeur automatique de banque ou encore plus simple, sur les lecteurs de carte bancaire. Elle ne traînait jamais de vêtements derrière elle, elle n’avait qu’à aller se servir en magasin. Bref, l’essentiel, c’était dans son sac à dos. Un smartphone offert par son père et dont elle ne se séparait jamais, ainsi qu’un pc portable également conçu par les ingénieurs de son père. Deux prodigieux bijoux de technologie. Elle voyageait donc léger, et ne mettait jamais beaucoup de temps à plier bagage, en cas d’urgence.

Ce jour-là était assez spécial, elle était censé avoir quartier libre, la Confrérie n’ayant pas besoin de ses services, mais Allen, autrement connu sous le pseudonyme de Crimson Poison, un des principaux lieutenants de Magneto, lui avait demandé un service, une personne à « s’occuper ». Cela faisait quelques mois maintenant, qu’ils se connaissaient, tous les deux, et si au début, la rivalité était forte entre ces deux-là, ils finirent par faire une excellente équipe, et se lièrent d’une certaine ‘amitié’. Amitié, c’était beaucoup dire, dans ce contexte de Confrérie, mais les tensions s’étaient arrêtées entre eux, quand ils prirent conscience qu’ils avaient plus en commun que ce qu’ils avaient d’abord pensé. Et ils fonctionnaient parfaitement en équipe : Eve s’occupait de retrouver – grâce à son pouvoir – les personnes désignaient, et Allen, quant à lui, s’occupait de jouer les bourreaux. Au fond, il lui rappelait un peu William, son premier ‘compagnon de route’.
Bref, il ne faisait aucun doute qu’Allen faisait appel à elle pour « s’occuper » d’une nouvelle cible. Alors elle lui avait donné son accord, lui disant de la retrouver à sa chambre d’hôtel. Mais quelle ne fut pas sa surprise de se retrouver en face d’une petite fille qui lui tendait une plante, un sourire timide aux lèvres, et l’appelant Madame Eve. Eve haussa un sourcil, sa bouche se tordant d’incompréhension, avant de relever les yeux pour croiser le regard d’Allen qui lui, semblait bien se fiche de sa pomme.
« … C’est une blague ? Allen, quand tu m’as demandé un service pour ‘m’occuper de quelqu’un’, c’était pas vraiment à ce genre de service là, que je pensais… ça c’est… en dehors de mes compétences ! »
Mais loin de se formaliser, Allen avait simplement ce sourire idiot et satisfait aux lèvres et salua Eve avant de s’en aller, spécifiant simplement l’heure à laquelle il reviendrait chercher la petite. Eve tenta de le retenir en élevant la voix :
« Haha, non… Non, Allen ! Allen reviens ! Je… Eh merde, bordel… »
Elle soupira tandis que le mutant disparaissait dans la cage d’escalier. Elle se retrouvait seule, avec…
« … Eilis, c’est ça ?... Bah tu sais quoi, c’est un vrai con, ton oncle. »
Eve n’avait pour ainsi dire jamais passé de temps avec des enfants, d’ailleurs, elle n’était même pas sûre de les apprécier. Mais elle était surtout mal à l’aise en leur présence, ne sachant pas trop comment se comporter avec eux. Eve observa un instant la nièce d’Allen – du moins, c’est ainsi qu’il l’avait dénommé, avant de partir comme le dernier des irresponsables en laissant la petite à Eve. Elle avait, il fallait le reconnaître, une bouille plutôt mignonne. Eve soupira une nouvelle fois, qu’était-elle censée faire avec elle ? L’occuper ? Mais elle n’était pas une baby-sitter ! Enfin, Eilis n’y était pour rien après tout. Eve s’écarta de l’embrasure de la porte, pour laisser entrer la petite, en lui accordant un léger sourire en coin, toujours vexée du vilain tour qu’Allen lui avait joué.
« Allez, rentre, la crevette… Oh, et, juste ‘Eve’, Madame, c’est pour les vieilles. »
Un nouveau sourire en coin et un clin d’œil pour mettre la petite un peu plus à l’aise, puisque Eve pouvait mesurer l’inquiétude d’Eilis rien qu’au regard qu’elle lui lançait… Cette journée allait être des plus spéciales…


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Lun 16 Mar 2015 - 1:38
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Flashback ; The day I met you
Feat. Eve H. Carpenter

Je ne m'attendais pas. Mais alors pas du tout du tout du tout ! Apparemment, je n'étais pas prévue au programme de Madame Eve, et cela m'inquiéta – je n'aimais pas déranger les gens. Seulement Tonton Allen ne nous laissa pas le temps de dire quoi que ce soit, il se contenta de sourire et filer comme un diable, me laissant avec encore plus de questions qu'avant. Nous voilà bien Madame Eve ! Que fait-on maintenant ?

« … Eilis, c’est ça ?... Bah tu sais quoi, c’est un vrai con, ton oncle. » Je relève les yeux vers elle – je n'ai pas changé de position depuis tout à l'heure, et je commence à avoir un peu mal aux bras, je l'avoue -, acquiesçant à mon prénom puis fronçant doucement les sourcils. Un con ? J'ai souvent entendu Tonton Neil se traiter de con. Moi je me contenterais de dire que l'un comme l'autre, que ce soit Neil ou Allen, ils réagissent parfois sans faire attention aux conséquences, sur un coup de tête. Et puis ils sont coquins mine de rien, et il arrive souvent qu'ils entourloupent une personne, tout comme Azraël. C'est sûrement ce que vient de faire Allen, au vu de la situation.
Madame Eve soupira une nouvelle fois, avant de m'inviter à entrer – ce que je fis sans un mot, éblouit par son sourire en coin après.
« Allez, rentre, la crevette… Oh, et, juste ‘Eve’, Madame, c’est pour les vieilles. » J'acquiesce de nouveau, avant de sourire timidement – parce que mine de rien, elle est drôle malgré qu'elle râle. En fait, elle me rappelle Maman – sauf que si on avait fait un coup pareil à ma maman, elle aurait carréement assomé la personne responsable de ça avec une poêle à crêpes, juste histoire de, car elle était comme ça. Et puis, c'est vrai, vous savez. Madame Eve n'a pas l'air vieille du tout. « Tu sais, je promets que je serais sage. » Je lui dis, avant d'aller poser la plante sur la table. J'en profite pour regarder autour de moi, car je ne suis pas une habituée des hôtels. De nouveau, mes milles et une questions me reviennent en tête, et finalement je me dis que, peut-être, elle acceptera de les écouter.

« Je suis contente car c'est la première fois que je rencontre une amie de tonton Allen. Il n'en a pas beaucoup, des amis, alors je suis un peu nerveuse. Je n'ai pas envie de tout casser. Mais ce qui est encore plus génial, tu vois, c'est que tu as le même prénom que la chérie de Wall-E - le petit robot du Walt Disney. Je ne pensais pas que c'était possible qu'une vraie personne puisse avoir un prénom aussi cool et joli. »
Je la regarde, toujours un peu intimidée, mais moins. Je me rends compte que si c'est une amie d'Allen, alors peut-être est-ce qu'elle a des supers pouvoirs elle aussi, mais ça je ne le demanderais pas. Pas directement du moins. D'ailleurs, peut-être que c'est pour ça qu'elle vit dans un hôtel ! Quoi que non, c'est pas logique puisque tonton, lui, il vit au dessus de tonton Neil. Ah, que c'est compliqué ! Mais j'ai quand même envie de savoir, même si c'est un peu personnel. Alors je regarde de nouveau autour de moi, toute curieuse, avant de sourire franchement. Est-ce qu'elle a du sucre dans son placard ? Et des cookies ? Et des jus de fruits ? Est-ce qu'elle préfère le thé au café ? Que regarde-t-elle à la télé ? Est-ce que quand elle appelle la réception, ils obéissent tout de suite ? Quoi qu'on en dise, je me rends compte que ça reste grand comme endroit, rien à voir avec une chambre normale ou un cagibi.
« Je me suis toujours demandée comment c'était de vivre dans un hôtel, mais en fait, ça à l'air chouette. J'aurais peur de m'ennuyer, moi. Est-ce que ça t'arrive, à toi, de n'avoir rien à faire ? Est-ce que tu regardes beaucoup la télé quand tu t'ennuies ? » Dis-moi Eve, comment est-ce que toi tu la vois, la vie ?
Mais, avant qu'elle ne puisse répondre, je me rends compte d'un oubli important. Je ne lui ai pas dit merci. Alors je m'avance, et j'attrape sa jambe doucement - oui, tout doucement. « Merci. Pour m'accepter aujourd'hui. » je chuchote doucement, plus grave. « Merci pour avoir dit oui, même si je suis une surprise. » Car tu n'étais pas obligée. Et comme avec tonton Neil, aujourd'hui je prie. Je prie pour bien m'entendre avec Madame Eve, car je suis sûre maintenant qu'elle est drôle et très gentille. Aujourd'hui, je prie, juste pour moi, juste pour elle. Pour que l'on puisse manger plein de glaces et rire. Pour se sentir moins seul dans ce grande. Aujourd'hui, tu sais, je prie. Pour que tu sois mon amie.


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Lun 16 Mar 2015 - 10:33
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Flashback : The day I met you

Eve & Eilis

I must confess that you're pretty cute...
Eve semblait encore avoir du mal à réaliser qu’elle se retrouvait à jouer les baby-sitter, observant ce petit – et adorable – OVNI qui alla poser sa petite plante sur la table, en assurant et même promettant qu’elle serait sage, ce qui fit sourire Eve qui décroisa les bras, désarmée devant autant de choupinitude. Alors qu’Eilis faisait le tour du propriétaire, ses petits yeux parcourant la chambre ou plutôt la suite où Eve vivait, pour l’instant, Eve qui d’ailleurs ne quittait pas la petite des yeux : si Allen était réellement son oncle, sans doute Eilis était-elle spéciale, comme eux. Mais une question traversa l’esprit de la jeune femme : pour qu’Allen la lui confie, soit il était des plus irresponsables, soit, il lui accordait une confiance des plus flatteuses, mais, s’il avait la garde de cette gamine, qu’étaient devenus ses parents ? Le visage de la mutante devint un instant grave : sans doute Eilis avait perdu ses parents, et Eve sentit un pincement au cœur, après une pensée pour sa propre mère.
« Je suis contente car c'est la première fois que je rencontre une amie de tonton Allen. Il n'en a pas beaucoup, des amis, alors je suis un peu nerveuse. Je n'ai pas envie de tout casser. Mais ce qui est encore plus génial, tu vois, c'est que tu as le même prénom que la chérie de Wall-E - le petit robot du Walt Disney. Je ne pensais pas que c'était possible qu'une vraie personne puisse avoir un prénom aussi cool et joli. »
Eve esquissa un nouveau sourire songeant ironiquement que c’était étonnant qu’Allen n’ait pas beaucoup d’ami, mais elle ne put s’empêcher d’être - plutôt agréablement- surprise d’être cataloguée comme amie d’Allen. Sans doute avait-il donné une version simplifiée, pour mettre sa nièce en confiance, mais quand même, ça comptait. Mais ce qui amusa surtout la mutante, la faisant sourire de nouveau, ce fut l’apologie de son prénom. Généralement, on lui faisait surtout remarquer le côté biblique de son prénom, chose qu’elle n’aimait pas, mais ce qu’il y avait de génial avec les enfants – et qu’Eve avait oublié – c’était qu’ils trouvaient toujours l’extraordinaire dans les choses les plus simples. Tout ça pour dire que la référence au personnage du film d’animation Wall-e amusa beaucoup Eve : elle n’avait vu que quelques extraits, mais les personnages lui avaient semblé vraiment expressifs pour de simples images de synthèse. Eve lui lança alors un petit regard amusé, avant de lui répondre :
« Merci, tu es la première personne à me faire ce… compliment. »
Bon, lancer une conversation, c’était encore compliqué, pour Eve : on parlait de quoi, quand on avait… d’ailleurs, quel âge avait-elle ? 7 ans, 8 ans, 10 ans ? Eve n’aurait su dire, et eut bien du mal à se rappeler de quoi elle parlait, à cet âge. En vérité, c’était une gamine introvertie, un peu seule, qui rêvait plein de choses stupéfiantes à propos de ce père qu’elle n’avait jamais vu, vivant la plupart du temps au Zoo où sa mère travaillait. Eve esquissa un sourire un peu nostalgique, à la pensée de sa mère : maintenant, elle avait retrouvé son père, et c’était déjà ça. Elle n’était pas aussi seule qu’elle l’avait songé.
Mais si Eve ne savait pas comment lancer la conversation, Eilis, elle, ne manquait pas de verve, et tandis qu’elle posait encore une flopée de questions, Eve ne put retenir un petit rire amusé, et haussant les épaules, elle répondit :
« Hm, ça ne m’arrive pas souvent, en fait. Avec Al… ton oncle, on travaille souvent, du coup, je ne suis pas souvent ici. Mais, comme j’ai des problèmes de sommeil, je regarde souvent la télé, oui…. Euh… ? »
La petite venait de lui attraper doucement la jambe, en la remerciant de l’avoir acceptée, et ce même si elle n’avait pas été prévue. Cette petite était des plus étonnantes, elle semblait prendre conscience de beaucoup de choses qui échappaient généralement aux gamins de son âge. Eve était pour le moins suffoquée, observant, les yeux ronds, pour le moins crispée, la petite chose pleine de reconnaissance et d’affection qui venait de lui attraper la jambe. Et Eve sentit son cœur se serrer en l’observant : elle lui rappelait tant son enfance. Elle lui rappelait tant sa propre solitude, quand elle rêvait d’un papa soldat du feu ou aviateur, ou encore aventurier, quand elle rêvait d’une sœur pour ne pas se sentir si seule, si abandonnée. Eve eut bien du mal à chasser cette émotion soudaine et retrouver le contrôle d’elle-même. Désarmante, la petite était désarmante. Hésitante, et du bout des doigts, Eve vint effleurer les cheveux d’Eilis, en déglutissant, avant de finalement lui tapoter doucement le dessus du crâne, dans une démonstration maladroite d’affection. Elle s’éclaircit la gorge :
« Ce… C’est rien, t’en fais pas… Tu veux regarder un film ? Ou un dessin animé ? Ou je sais pas moi… »


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Lun 16 Mar 2015 - 12:10
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Flashback ; The day I met you
Feat. Eve H. Carpenter

Quelles sont les bonnes choses à dire et à faire quand on a que huit ans ? Je ne sais pas, et être moi même est quelque chose de difficile quand on ne connait pas la personne. Je ne sais pas quels sont les bons gestes à avoir pour la mettre à l'aise par exemple - Tonton Allen ne m'a rien dit du tout à son sujet - mais elle a l'air un peu comme moi, alors je vais me contrôler pour ne pas lui faire peur avec toutes mes questions et mes envies de câlins. Malgré tout, lorsqu'elle m'avoue que c'est la première fois que l'on lui fait le compliment sur son prénom je suis surprise. Je cligne des yeux, me demandant pourquoi les adultes sont si compliqués. « Les adultes sont bizarres de ne pas t'avoir dit pour ton prénom. Moi le premier truc auquel je pense, c'est que c'est lumineux. »
Puis je l'écoute parler de tonton avec attention par la suite. Il a toujours été très mystérieux, et je ne savais même pas qu'il travaillait avec Eve. Quelque part, cela me donne envie d'en savoir plus, et d'un autre je suis heureuse qu'il ne soit pas tout seul - être tout seul c'est triste et nul, ça je le sais bien. En revanche, je suis surprise de l'entendre dire qu'elle a des problèmes avec le sommeil, comme tonton Neil ou moi. Est-ce qu'elle fait des cauchemars elle aussi ? Je prends le temps de réfléchir à ça tandis que je lui fais le bref câlin - je n'ai pas pu m'en empêcher au final. Je suis désolée. Mais contre toute attente, elle me tapote sur la tête, et je sais que c'est bon, j'aime définitivement Eve, même si je ne la connais pas encore bien.

« Ce… C’est rien, t’en fais pas… Tu veux regarder un film ? Ou un dessin animé ? Ou je sais pas moi… » Je lève la tête avant de lui renvoyer un sourire des plus lumineux. Un dessin animé ? Oh se serait tellement chouette ! Je me décroche d'elle en acquiesçant grandement. « Un dessin animé serait super ! Et puis j'ai des cookies dans mon sac. Ils sont pas aussi bons que ceux de Tonton Allen, mais ils feront l'affaire devant le film. » Je dis ça et je file les chercher d'ailleurs. J'en profite aussi pour enlever mon manteau et le ranger, puis attraper mon sac panda pour prendre les cookies et la couverture. Au passage, je prends aussi mon petit portable pour envoyer à Tonton Neil que tout va bien - c'est un tonton/papa poule très très inquiet quand il s'agit de ma sécurité, et je ne veux pas qu'il s'inquiète trop - avant de le ranger et d'enfin prendre les photos d'Allen et Neil, et celle de maman et papa. Là, j'ai tout. Je referme le sac, je serre dans mes petites mains tout mon attirail et je reviens vers Eve. « Ca te dérange si je prends les photos de papa et maman et de Tonton Neil et Tonton Allen ? Je pense qu'ils aimeraient être là - surtout maman en fait - et même si c'est stupide, j'aime bien les avoir toujours avec moi. Et puis Tonton Neil est toujours très inquiet quand il s'agit de moi. Il est comme maman, un tonton grizzly poule. »

C'est une confession timide. Comme elle n'avait pas l'air de me connaître avant, je suppose que Tonton Allen ne lui a pas dit pour moi, pour maman et papa ou pour tonton Neil. Je lui dirais tout si elle me demande ceci dit, car j'adore parler de ma famille, même si mes parents me manquent tous les jours. Ceci dit, je me reprends vite, et c'est avec entrain que je lui demande « Tu as quoi comme dessin animé ? Si tu as Wall-E, on peut se le regarder si tu veux ! A moins que tu ne préfères un autre, moi je les aime tous. D'ailleurs c'est quoi tes films préférés ? »
Je me doute bien qu'elle a des goûts d'adulte, mais c'est une question qui me taraude vraiment. Les films c'est comme les couleurs et la musique, on ne peut pas tromper les gens avec. Moi j'aime bien les walts disney, bien sûr, mais j'adore aussi les histoires d'animaux ou pirate des caraïbes même si je ne comprends pas forcément toutes les références. Et puis, si elle regarde beaucoup la télé, sûrement doit elle en connaître plein que moi je ne connais pas ! Je finis par lui tendre le paquet de cookies. Il n'y en a pas beaucoup dedans mais c'est toujours ça.
« Les cookies ou d'autres choses sucrées, c'est une tradition de maman. Elle avait coutume de nous enrouler dedans et on aimait bien se gaver de gâteau en rigolant devant un film. Et puis quand le film devient effrayant, c'est toujours plus rassurant d'avoir quelqu'un à coté pour nous donner du courage,  ou de pouvoir à deux envoyer des boulettes de papier à la figure de la télé en criant qu'on est les plus fort. Est-ce que tu veux bien t'enrouler dans la couverture avec moi et manger des cookies ? S'il te plait ? Je sais que je suis trop grande pour ce genre de choses, mais je crois que j'en ai besoin encore un peu. »
S'il te plait, Eve ! Je promets de ne pas trop te coller si tu n'aimes pas les câlins, et de rester sage, mais j'ai vraiment envie de partager des trucs avec toi. Je ne sais juste pas encore comment m'y prendre correctement, mais je suis sûre que ça viendra avec le temps si tu veux toujours bien de moi après ça.



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Lun 16 Mar 2015 - 15:23
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Eve & Eilis

I must confess that you're pretty cute...
L'idée du dessin animé eut vraiment l'air de plaire à la petite, ce qui fit sourire Eve et la rassura : au moins, elle allait pouvoir l'occuper pendant un peu moins de deux heures, c'était déjà ça ! Sauf qu'elle n'avait pas grand chose : à vrai dire, elle zappait souvent à la télé, et pouvait regarder n'importe quel nanar du moment que ça pouvait lui tenir compagnie, la nuit. Mais bon, il allait falloir autre chose qu'un bon navet pour occuper une petite fille comme Eilis. Eve jeta un coup d’œil à la télé : sans doute pouvait-elle brancher son ordinateur à l'écran et trouver un dessin animé sur le net. Alors que la mutante technopathe se mit à installer l'ordinateur et à le brancher à la télé, Eilis s'en alla farfouiller dans son sac. Une fois l'installation terminée, Eve fit face à Eilis qui était revenue, avec une couverture et tout un petit bazar qu'elle tenait dans ses bras. D'abord intriguée et amusée, Eve lui fit remarquer, en plaisantant :
« Dis donc, tu comptes regarder la télé ou emménager avec moi ? »  
« Ça te dérange si je prends les photos de papa et maman et de Tonton Neil et Tonton Allen ? Je pense qu'ils aimeraient être là - surtout maman en fait - et même si c'est stupide, j'aime bien les avoir toujours avec moi. Et puis Tonton Neil est toujours très inquiet quand il s'agit de moi. Il est comme maman, un tonton grizzly poule. »
Eve esquissa un nouveau sourire, mais un peu plus grave : peut-être devrait-elle lui demander où étaient ses parents, après tout, et Eve ne pouvait s'empêcher d'observer le petit OVNI, en se demandant quelle drôle de vie ce petit bout pouvait bien vivre. Sans trop savoir pourquoi elle désirait la faire sourire, Eve se promit de demander plus tard, pour les parents de la petite, et se contenta de plaisanter, pour la mettre plus à l'aise :
« Mh, ça ne devrait pas poser de problèmes, tant qu'ils ne mangent pas les cookies... Allez, installe toi, je vais voir ce que je peux trouver. »
« Tu as quoi comme dessin animé ? Si tu as Wall-E, on peut se le regarder si tu veux ! A moins que tu ne préfères un autre, moi je les aime tous. D'ailleurs c'est quoi tes films préférés ? »
Très bonne question : Eve n'avait pas beaucoup de films préférés, et encore moins de dessins animés dans ses dossiers personnels, mais bon, elle trouverait sans doute des films en streaming. Mais si l'installation était en place, que l'ordinateur fonctionnait correctement, qu'elle trouva très facilement Wall-E en streaming, la télé, elle, restait invariablement éteinte. Et la télécommande était introuvable. Ce qui aurait été un problème, vu que la télé était en hauteur... si Eve n'avait pas été technopathe. Ses iris passèrent l'espace d'un instant du marron au bleu électrique, tandis que la télé se mettait à grésiller, s'allumant comme par enchantement. Tout naturellement, Eve continua sa petite affaire, après un clin d’œil complice à la petite.
« Et voilà. Ça devrait fonctionner maintenant... Oh... Merci.»
Eve prend un cookie que la petite lui tend, après un sourire et croque dedans, tandis que le film commence, sous la supervision d'Eve qui vérifie son installation : tout fonctionne. Encore debout, elle  s'apprêtait à laisser Eilis devant la télé, pour continuer ses recherches à côté, peut-être sur la gamine aussi, pour savoir d'où elle vient, mais Eilis, elle, ne l'entend pas vraiment de cette oreille.
« Les cookies ou d'autres choses sucrées, c'est une tradition de maman. Elle avait coutume de nous enrouler dedans et on aimait bien se gaver de gâteau en rigolant devant un film. Et puis quand le film devient effrayant, c'est toujours plus rassurant d'avoir quelqu'un à coté pour nous donner du courage,  ou de pouvoir à deux envoyer des boulettes de papier à la figure de la télé en criant qu'on est les plus fort. Est-ce que tu veux bien t'enrouler dans la couverture avec moi et manger des cookies ? S'il te plait ? Je sais que je suis trop grande pour ce genre de choses, mais je crois que j'en ai besoin encore un peu. »
Eve resta une nouvelle fois bouche bée, ne sachant que trop répondre, son smartphone à la main, la télé en fond sonore. Eve passa alternativement son regard de la petite à son smartphone mais finalement, s'avoua vaincue. Elle ne pouvait pas lui infliger l'ignorance, elle ne pouvait pas être méchante avec elle et bon sang, elle avait du mal à repousser la petite. Eve poussa un léger soupire, signifiant sa défaite et, le sourire aux lèvres, répondit en posant son portable sur la table :
« Aaah.... Ok, très bien... Attends-moi là, je reviens.»
Eve s'en alla jusqu'à son minibar d'où elle sortit une bouteille de bière qu'elle décapsula avant de revenir jusqu'au canapé et de s'installer à côté d'Eilis, les pieds croisés sur la table.
« Ça fiche tant la trouille que ça, ce dessin animé ? »


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Dim 22 Mar 2015 - 14:05
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Feat. Eve H. Carpenter

Eve est super. Je remercierais Tonton Allen, parce qu'en fait, il n'aurait pas pu trouver mieux comme adulte. Elle est gentille, prévenante, drôle et même si elle a un peu du mal, bah on est deux. En plus, ça ne la rebute pas pour les photos. Je sais que certains n'auraient pas aimé, mais elle m'a fait rire avec sa remarque. « Mh, ça ne devrait pas poser de problèmes, tant qu'ils ne mangent pas les cookies... Allez, installe toi, je vais voir ce que je peux trouver. » Aucun risque, les morts ne mangent pas les cookies, ai-je envie de répliquer. A la place je secoue juste la tête avec un sourire. Enfin, il ne mangent pas ... sauf à Halloween où lors de leur anniversaire. Et puis Tonton Neil n'est pas trop sucré, et Allen a bien mangé ce matin. En plus ce ne sont que des photos, donc, il n'y a pas de quoi s'inquiéter, pas vrai ?
Mais alors que je me remets à lui parler, à propos de notre tradition avec maman et le sucre devant la télé, l'improbable se produit, me laissant figée. Emerveillée. Elle ... Elle avait allumé la télé avec ses yeux !!! Restant bouche bée, je cligne des yeux, avant de fixer Eve, puis la télévision, et à nouveau Eve. Est-ce qu'elle fait ça avec tout ? Est-ce que ça marche avec un micro-onde ? Est-ce que ça l'épuise ? Comment fait-elle ? Mais alors ... Oh ! OH ! Mais elle aussi a des pouvoirs alors ?! Tonton Allen, Eve est télement géniale !

Je me reprends pourtant, tandis qu'elle même va se chercher une bière et qu'elle revient – maman avait une habitude similaire à celle-ci.. Moi je m'emmitoufle dans la couverture pendant ce temps, tout en prenant un cookie, toujours sous le choc de ma découverte. « Ça fiche tant la trouille que ça, ce dessin animé ? ». Je sursaute, tellement prise dans mes pensées que je ne l'ai pas vu revenir. Elle s'est installée à coté de moi, et je la regarde timidement, avant de sourire doucement.
« Non ! Celui qui me fait le plus peur c'est le vilain de Fantasia. » Je retrousse le nez. « Lui j'ai toujours envie de lui jeter des boulettes de papier coloré au visage. Wall-E c'est un robot trop mignon et super courageux, et Eve, elle aussi géniale que toi. Mais j'en dis pas plus, parce que sinon je vais gâcher le film et il faut vraiment que tu le regardes. » Je souris grandement, et puis je pose les photos sur la petite table basse. L'on peut voir Allen et Neil sourirent sur l'une, détendus – chose rare -, et sur l'autre, une jeune femme ressemblant beaucoup à Neil bien que plus petite et portant de longs cheveux ondulés comme les miens et aux yeux aussi bleus que son frère. Alice, c'est son prénom, a le visage fin éclairé d'un grand sourire malicieux à fossettes, tandis qu'elle montre fièrement son ventre rond, enlacée par un grand homme chatain aux yeux chocolat – c'est à lui que je ressemble. Cet homme, mon père, est le plus calme des deux, mais quelque chose brille dans son regard – un regard tendre et amoureux. Je souris une fois que les deux photos sont en place, puis je m'emmitoufle dans le plaid et je me pose à coté de Eve, sans trop la coller toutefois. Le film commence, je ne dois pas déconcentrer Eve, surtout si elle ne l'a jamais vu. J'ai plusieurs passages préférés, et l'un d'entre eux est quand Wall-E fait découvrir son monde à Eve, car même quand elle s'éteint, il reste près d'elle. Je me nourris de cookies de temps en temps, et même si je connais le film par coeur, je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur pour la petite plante et pour Wall-E. A ce moment, je m'aggripe à la couverture, et je me colle doucement et sans trop faire attention à ma baby-sitter : je ne le remarque pas, trop concentrée sur le film. Heureusement, je ne pleure pas quand ce dernier se fait presque détruire, mais j'applaudis quand robot Eve le fait remarcher comme avant. Je m'étire quand le générique se fait entendre, tout en demandant à Eve quel a été son passage préféré .... Avant de remarquer enfin que j'ai changé de position, et je m'écarte rapidement, un peu confuse.

« Je suis désolée ! Je n'ai pas fait attention ... » Zut ! Que va-t'elle penser ? Je me mords la lèvre. J'avais promis d'être sage et je ne veux pas qu'Eve me déteste. Je m'emmitoufle un peu plus dans mon plaid, avant d'oser lever le nez et la regarder. « ... J'ai pas fait exprès. Maman ... Maman me prenait dans ses bras, et on était très fusionnelle. J'ai encore un peu de mal, je réagis sans m'en rendre compte, pardon. » Je secoue la tête. Ca fait quelques mois qu'elle est morte maintenant, comme papa, et depuis c'est Neil que je colle. Je me rappelle soudain que la télé s'est allumée toute seule et je décide que c'est peut-être le moment de lui demander. Je n'ai pas rêvé, après tout, alors ... Alors peut-être que tout n'est-pas perdu ? Courage Eilis ! Il n'y a qu'une façon de le savoir.

« Dis Eve ... C'est toi qui a fait la marcher la télé, n'est-ce pas ? Tonton Allen il fait pousser les plantes, et moi ... Moi je crois que j'ai un pouvoir de mon papa mais je ne suis pas sûre. Comment il marche, ton pouvoir à toi ? »


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Ven 27 Mar 2015 - 15:04
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Flashback : The day I met you

Eve & Eilis

I must confess that you're pretty cute...
C’était assez stupéfiant, pour Eve, qu’une gamine la trouve aussi géniale : habituellement, elle impressionnait un peu les enfants, avec son air sévère, ses réponses parfois un peu cinglantes, mais il était vrai que cette petite avait un truc particulier. La mutante observa un instant les personnes présentes sur les photos de la petite, et ne put s’empêcher d’esquisser un sourire en voyant la tronche d’Allen sur l’une des photos. Chose étonnante, il souriait, pour une fois, enfin, un vrai sourire. Les autres visages lui étaient cependant totalement inconnus, mais Eve crut identifier les parents de la petite sur la photo, la ressemblance était indéniable. Ce qui leur était arrivé ou bien où ils se trouvaient, ça, elle n’en avait aucune idée. Bien que la question lui brûlait les lèvres, la baby-sitter improvisée garda le silence, se disant que ça ne la regardait pas et puis, elle ne voulait pas se retrouver à devoir gérer une crise de larmes si jamais la petite Eilis vivait mal cette séparation, cependant, elle se promit de questionner Allen à ce sujet, une fois qu’ils seraient tous les deux, en privé.
Le film commença, et la petite garda le silence, après s’être emmitouflée dans le plaid, juste à côté d’Eve. Etrangement, la jeune femme apprécia énormément le film d’animation, se laissant bien plus captiver qu’elle ne l’aurait d’abord songé. Alors qu’elle déposait sa bouteille de bière terminée à même le sol, à côté du canapé, pour ne pas qu’elle tombe de l’accoudoir, elle sentit un contact : la petite venait de s’emmitoufler un peu plus dans son plaid, et de se couler tout doucement contre Eve, visiblement inquiète face au destin du petit robot ingénieur. D’abord surprise, Eve l’observa du coin de l’œil, mais finit par laisser un sourire en coin étirer ses lèvres : elle n’avait jamais songé qu’elle pourrait se montrer aussi réconfortante, pour quelqu’un… Elle reporta donc son attention sur la télévision, laissant Eilis abattre les murs d’anti-proximité qu’Eve avait bâti autour d’elle. A la fin du film, la fillette lui demanda quel était son passage favori, mais sembla prendre conscience du fait qu’elle s’était beaucoup rapprochée d’Eve, et, inquiète et confuse, s’en excusa tout en s’éloignant un peu. Eve l’observa, un peu surprise : avait-elle peur d’être disputée ? Eve était-elle aussi intimidante et effrayante ? Enfin, oui, elle l’était, d’ordinaire, mais elle pensait avoir fait beaucoup d’efforts avec Eilis. Mais quand cette dernière évoqua une nouvelle fois sa mère, Eve comprit que la raison était un peu plus compliqué. Calmement, se redressant également dans le canapé, la jeune mutante prit une voix douce, se voulant rassurante, avant de s’adresser à Eilis, cherchant à croiser son regard :
« Hey, tout doux… Tu n’as rien fait de mal, tu n’as pas à t’excuser, crevette. C’est normal. Tu sais… Ma maman me manque aussi, parfois… En fait, souvent… »
Eve lui sourit d’un air rassurant : elle ne voulait pas lui demander directement, d’ailleurs, elle n’était pas sûre de vouloir le savoir, mais une chose était sûre : elle comprenait parfaitement ce que la petite pouvait ressentir.
[color=#686580]« Dis Eve ... C'est toi qui a fait marcher la télé, n'est-ce pas ? Tonton Allen il fait pousser les plantes, et moi ... Moi je crois que j'ai un pouvoir de mon papa mais je ne suis pas sûre. Comment il marche, ton pouvoir à toi ? »[color]
Un nouveau sourire étira les lèvres d’Eve : cette petite était maligne et elle était des leurs, elle était comme eux. Eve lui adressa un clin d’œil complice avant de lui répondre :
« Affirmatif, Sherlock, tu as deviné ! Je suis ce qu’on appelle une technopathe. Pour faire simple, je commande aux machines… Entre autres. Tu veux me parler du tien ? Est-ce… qu’il t’effraye, ce pouvoir ? »
Elle espérait que la petite ne subissait pas son pouvoir comme un fardeau, qu’elle ne se sentait pas différente au point de se considérer comme un monstre : avec toutes les conneries du Gouvernement, les plus jeunes d’entre eux finissaient par croire qu’ils n’étaient que des aberrations indignes d’être en vie. Et Eve comptait bien enseigner la survie et la valeur de la vie à cette petite…


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Jeu 2 Avr 2015 - 10:37
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Flashback ; The day I met you
Feat. Eve H. Carpenter

J'ai un peu peur de sa réaction. C'est stupide mais, en fait, je crois que c'est vraiment fichu, j'aime déjà tropEve même si je ne la connais presque pas. C'est comme pour tonton Neil et Allen, je m'attache facilement, trop peut-être. Je ne veux pas lui faire peur, avec toutes mes questions et ma curiosité, je ne veux pas qu'elle s'en aille en courant et ne plus la revoir jamais – mais ça ce n'est pas moi qui vais le décider, je suppose.
Heureusement pour moi, Eve ne semble pas prendre peur. D'ailleurs cela me rend confuse, car elle cherche à me rassurer, et au final je me rends compte qu'elle est vraiment comme mes deux tontons : à faire du mieux qu'elle peut et cela me touche, vraiment. En revanche je suis surprise car je ne pensais que Eve ait perdu sa maman. Du coup je cligne des yeux et je la regarde de nouveau, un peu triste, mais déjà elle remblaye et m'avoue qu'elle est comme moi – ce qui me fait égoïstement très plaisir. Je mets du temps pour avaler toutes les données, et finalement je finis par sourire doucement et j'ose lui prendre la main timidement. Je pense qu'il faut mieux que je lui raconte, en fait, si elle veut bien.

« Ma maman est morte avec mon papa. C'est quelqu'un qui les a tué. Du coup c'est le frère de maman - tonton Neil - qui m'a récupérée. Je ne le connaissais pas avant, mais maman me parlait souvent de lui car elle l'aimait beaucoup, même si il est grincheux au réveil et peut paraître comme les glaçons. Moi je sais qu'en fait il est super gentil, et qu'il a juste du mal avec les émotions. Après j'ai rencontré tonton Allen, qui est notre voisin du dessus en fait. Il m'aide à cuisiner parce que tonton Neil il est nul pour faire les gâteaux et on rigole toujours beaucoup. Je suis sûre qu'ils sont amoureux, et ce serait cool qu'ils soient enfin ensemble pour de bon. »  Je souris et j'attrape mes photos pour les lui montrer. Mais je n'ai pas fini pour autant, non. Il faut que je lui dise autre chose, un truc super important, que maman m'avait dit quand j'étais plus petite. Un truc qui peut vous sauver la vie quand on le sait. Alors, tout ce que j'ai à faire maintenant c'est la regarder et sourire, comme ma mère souriant.

« Tu sais, si toi aussi ta maman est partie, il ne faut pas être trop triste parce qu'elle n'est pas morte pour toujours. Ma maman me disait que les gens restent vivants dans notre coeur tant que l'on pense à eux, même si on ne peut plus les voir physiquement, et que les souvenirs finissent par devenir chouettes avec le temps. Je suis sûre qu'elle veille sur moi depuis les étoiles, alors sûrement que ta maman fait pareil avec toi ! Au besoin, je suis certaine que ma maman acceptera de veiller sur toi aussi, parce qu'elle était du genre à aimer faire ce genre de choses. » Surtout avec des personnes qui ont une âme aussi jolie que la tienne, même si ça je le lui dis pas. J'en suis juste sûre. A la place, je souris plus timidement, et ce soir je sais déjà quoi lui demander lorsque je prierais pour que tout le monde aille bien. Maman, veille sur moi, sur tonton Neil et Allen, mais aussi sur Eve s'il te plait ! Fais qu'elle trouve ce qu'il lui faut pour être heureuse, et des cookies aussi, toujours, parce que les cookies font sourire.

Par la suite ... Et bien je repense à ce qu'elle m'a dit, sur les pouvoirs. Je regarde la télé et puis elle, une soudaine question en tête. Son pouvoir est assez drôle en fait ! « Est-ce que tu peux changer les chaînes de la télé aussi ? C'est un pouvoir fun ! Fun, et pratique. Moi ... je ne sais pas trop. C'est ... Je crois que je le tiens de papa, car maman n'était pas une mutante. C'est quand j'ai peur, je crois. Quand je ne veux vraiment pas quelque chose, j'ai ... J'ai des écailles qui apparaissent et qui sont très résistantes et dures, et ça me fait peur car je ne contrôle rien. En plus tonton Neil déteste les mutants. Il les hait plus que tout au monde, même si ... même si il a bien voulu rester avec moi. Alors j'essaie d'être discrète parce que je ne veux pas qu'il s'en aille. Je ne crois pas que je pourrais vivre si il m'abandonne, car, tu sais, il est devenu la personne la plus importante de mon univers. Je ne lui ai pas dit car j'ai peur qu'il se mette en colère, mais ... Tonton Neil, c'est un peu mon second papa et tout ce que je souhaite c'est qu'on soit heureux tous ensemble, avec Allen. Toi aussi, il faut que tu sois heureuse. »
Je me mords la lèvre. Rien qu'à l'idée que Neil disparaisse sans moi me donne envie de pleurer, alors je me recroqueville un peu dans la couverture. Je ne veux pas qu'Eve me voit pleurer. J'ai huit ans, je suis grande. Il faut que la journée soit réussit comme ça, je pourrais lui demander si elle veut bien me revoir. Je me raccroche au souvenir de maman pour chasser les mauvaises idées et la boule d'angoisse qui commence à naître dans mon ventre, avant de reprendre, un peu plus posément.

« Allen a été le premier à découvrir que j'étais une mutante, même moi je ne le savais pas avant. Personnellement je n'aime pas ce mot, ça fait extra-terrestre, alors qu'on est comme les autres. On a juste des capacités spécifiques, mais concrètement on a deux jambes, deux bras, et une tête pour réfléchir comme tout le monde alors j'aimerais que les autres arrêtent de nous chasser. On a rien demandé, ça nous est tombé dessus comme ça et il faudrait que les autres adultes comprennent qu'on est aussi humain qu'eux ... même si c'est difficile pour certains.  » je secoue la tête, dépitée. Les adultes sont vraiment stupides parfois. Si tout le monde pouvait faire comme tonton Neil et passer outre se serait bien, même si ce n'est apparemment pas possible. Je souffle un peu. Je n'ai pas fini mon inventaire à Eve, alors il me faut reprendre.
« Tu sais, je crois que j'en ai d'autre liée à mes écailles de lézar. Tonton Allen a commencé à m'aider pour les contrôler, puisqu'il est un mutant aussi, mais elles sortent que quand elles veulent et ça m'embête. Je guéris aussi très vite et je suis insensible au poison – je crois. Une fois il avait brisé un verre sans faire exprès et s'était coupé et c'est moi qui ai ramassé les bouts de verre avant qu'il ne panique. Il m'a dit que j'aurais du mourir et puis ... bah je suis toujours là. » Je hausse un peu les épaules. Personnellement je crois au miracle, alors ... Je reprends, plus doucement, pour lui expliquer mon dernier pouvoir que je connais.
« Je ...j'ai aussi ... J'ai une mémoire eidétique. J'étais là, quand maman et papa sont morts. J'ai tout vu. Les médecins ont dit que c'était une réaction au choc psychologique et que je ne pourrais plus rien oublier à partir de l'accident, et ils avaient raison. Ce n'est pas quelque chose de ... chouette. Il est pratique, comme quand tonton Allen oublie où il a posé ses clés, mais ... mais je crois que pouvoir oublier ... c'est bien aussi. Je m'ennuie plus facilement car je n'ai pas besoin de relire les livres ou reregarder des films, et j'ai plus de mal à dormir. Mais ce n'est pas quelque chose que l'on peut changer alors ... Dis, est-ce que tu en as d'autres, des pouvoirs ? Bien qu'être technopathe c'est quand même super cool ! »


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Mar 12 Mai 2015 - 11:33
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Flashback : The day I met you

Eve & Eilis

I must confess that you're pretty cute...
Ca faisait beaucoup. Eve était submergée par les mots de la petite Eilis qui d’un coup, ouvrait son sac, déversant un flot de paroles qui semblait sans fin. C’était déjà une grande première pour Eve, d’échanger autant avec un enfant, mais là, ça faisait beaucoup, pour une première fois. Malgré elle, Eve eut un léger mouvement de recul : ce n’était pas contre Eilis, c’était pour son propre bien à elle, parce qu’elle sentait que les murailles qu’elle s’était évertuée à bâtir tout autour de son cœur s’écroulaient à mesure qu’Eilis lui parlait. Cette petite était forte, courageuse, il n’y avait qu’à voir par tout ce par quoi elle était passée, et voilà qu’elle était là, à ouvrir son cœur, et sa spontanéité était désarmante.
Eve sentit son cœur se serrer un instant, et l’oxygène lui manquer. Trop d’informations, trop d’émotions d’un coup, et elle se leva du canapé, l’air un peu déstabilisé : elle avait la soudaine impression qu’Eilis et elle avaient échangé leur rôle, et que la petite fille était celle qui la psychanalysait, alors qu’au final, elle cherchait simplement à amoindrir sa peine. Se pinçant l’arête du nez entre son index et son pouce, Eve ferma les yeux en soupirant pour reprendre son calme : elle déraillait, elle devait se détendre. Et elle devait s’expliquer auprès de la petite : elle ne voulait pas qu’elle se sente repoussée, parce que ça n’était pas du tout son intention. Après un long soupire, Eve reprit place sur le canapé, s’asseyant sur l’accoudoir du canapé.

« Je… Hm… Je suis désolée, Eilis, c’est juste que je… n’ai pas vraiment l’habitude de ‘ça’… Tu vois, on vit dans un monde où l’on exploitera tes faiblesses pour te faire du mal, pour te contrôler, alors c’est pour ça que, parfois… on doit être hermétique, ne pas avoir d’attache, ne pas avoir de sentiments. Ça fait moins mal.»

Eve haussa légèrement les épaules : c’était une contrainte avec laquelle elle avait appris à vivre, mais elle savait que la solitude était un prix cher à payer. Depuis la mort de sa mère – alors que cette dernière avait cherché à la protéger quand la Purge était venue pour la prendre – Eve avait eu beaucoup de mal à panser cette plaie béante et s’était mise en tête de ne pas avoir d’attache. Pas d’attache, signifiait pas de point faible et donc pas de moyen de pression. Certes, il y avait bien son père, mais c’était pour cette raison qu’elle ne lui rendait visite que très rarement, et qu’ils gardaient cela secret, pour le moment. Elle aurait pu vivre avec lui, mais elle ne voulait pas être un danger pour son père, et, (égoïstement), elle ne voulait pas que son père soit son point faible.
Mais Eilis, ce petit bout de fille, avec sa désarmante sincérité, était en train de se faufiler derrière les fortifications d’Eve. Et même si, il fallait l’avouer, Eve avait envie de la protéger, cette intrusion dans sa vie la mettait un peu mal à l’aise. Mais elle se sentait incapable de ne pas se sentir concernée, de ne pas se sentir investie de la mission de la protéger. Surtout à l’évocation de ce Neil qui haïssait les mutants. Elle avait immédiatement froncés les sourcils. Etrange qu’Allen laisse passer cela, mais le cœur a ses raisons que la raison ignore, n’est-ce pas ? Eve se rapprocha, et attira Eilis contre elle, passant un bras protecteur autour de ses épaules. Une nouvelle fois, Eve se sentit obligée de s’excuser auprès de la petite, pour le recul de plus tôt. Parler de sa mère, ça la secouait toujours autant, parce que ça ravivait des souvenirs qu’elle n’était pas prête d’oublier.

« Pardon… » Elle caressa doucement les cheveux d’Eilis, le regard perdu dans le vague, mais les sourcils toujours froncés, une expression de colère et de rancune. « Moi aussi, ma puce, je souhaite que ça se termine… Ça viendra… Ton oncle et moi, on y travaille… Mais tu dois continuer d’être forte. »

Eve semble revenir sur terre, et esquissa un petit sourire à Eilis, se voulant rassurant : elle était consciente que, perdue dans ses pensées, dans ses souvenirs, elle ne devait pas spécialement avoir l’air rassurant. Elle relâcha Eilis, et nota mentalement qu’elle aurait une discussion avec Allen, plus tard, à propos de ce Neil. Et voilà qu’elle en faisait une affaire personnelle, comme si Eilis était sa petite sœur, ou bien sa fille. Aberrant.
Eve sourit légèrement à Eilis alors qu’elle évoquait sa mémoire absolue. Voilà qu’elles avaient un nouveau point en commun, certes, ce n’était pas totalement comparable, mais il y avait des similitudes. Histoire de changer un peu de sujet et éviter de repartir sur un sujet trop …’émotif’, Eve répondit avec plaisir à la question, en haussant les épaules :

« Eh bien, on a en quelques sortes un point commun : je peux télécharger des informations, des connaissances, etc directement depuis un ordinateur ou bien internet, jusque dans ma tête. C’est comme ça que j’apprends plein de choses… C’est un peu comme si j’installais un logiciel dans ma tête… Mais, c’est comme pour toi, à force d’avoir beaucoup de choses dans ma tête, je ne trouve plus trop le sommeil… Et sinon, je peux aussi rentrer dans un téléphone, par exemple, pour me télécharger ailleurs. Cool, pas vrai ? »


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