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Une mère et son poulain | Sleipnir & Loki

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Mar 22 Juil 2014 - 1:24
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Une mère et son poulain
Sleipnir & Loki

Comment les êtres humains, et même les divinités vulgaires faisaient-ils pour vivre en un seul exemplaire ? Ce devait être tellement ennuyant. Lent. Stupide. Inefficace. Loki avait la chance de pouvoir se dupliquer à loisir et de se téléporter dans tout lieu qui plaisait à son imagination. Beaucoup diraient que ce n'était pas une bonne nouvelle et que cela lui permettait avant tout d'ennuyer le double de personnes en même temps et de semer le chaos d'un endroit à un autre sans la moindre logique ou contraire. L'argument n'est pas mauvais. Mais personnellement, le dieu du chaos considérait sa magie comme une chance.
Et puis, sinon, il ne voyait vraiment pas comment mener sa campagne présidentielle à bien. Tout en gérant le Burlesque. Tout ne résistant à l'envie d'étriper ceux à qui il serrait des mains. Tout en cajolant sa petite-amie quand nécessaire ( Sigyn et Angrboda lui avaient appris que à délaisser sa compagne, on n'obtient rien de plus que des gifles retentissantes ). Tout en contactant quelques alliés secrets de mauvais augure. Tout en secouant la cause mutante. Tout en renouant les liens avec sa famille et surtout ses enfants adorés.

Loki était un dieu occupé, et l'un de ses clones était en train de faire un joli discours à un groupe d'humains inquiets pendant que le véritable dieu se reposait au Burlesque.
Tout bien pesé, la situation était au beau fixe.
Rien à voir avec le bonheur d'être roi d'Asgard ou de rendre Odin et Frigga fiers tout en ayant le sentiment d'appartenir à sa famille...Mais hey, personne ne savait trop où était le couple royal d'Asgard actuellement, et Asgard était en ruines, son peuple en exil. Loki quant à lui dormait dans des draps de soie et pouvait s'enivrer du pouvoir obtenu. Il était le joueur de pipeau et les camps obéissaient aveuglement à ses mensonges. Et surtout, surtout, il avait récupéré des membres de sa famille.

Sa vraie famille. Amora, Lorelei, Thor... Il pouvait parfois avouer les aimer, et les considérer comme des proches, dans un moment de faiblesse. Mais ils n'étaient pas de son sang, ils n'étaient pas de sa chair. Loki regrettait de nombreuses choses dans sa vie chaotique et tumultueuse, mais rien de plus que de ne pas s'être opposé à Odin plus tôt. Beaucoup plus tôt. S'il s'était rebellé, s'il avait tué le vieux fou quand il l'avait, si même il avait claqué la porte et quitté Asgard... Tout aurait été différent. Ses meurtres, ses exactions, son alliance avec Thanos, Loki n'y donnait aucune pensée. Ce qu'il souhaitait avoir fait différemment était bien plus intime, personnel...et ça ses yeux, bien plus important.
Odin lui avait arraché ses enfants, un à un . Loki l'accusait toujours du meurtre des jumeaux, mais sans preuve. Mais ses premiers nés ? Ils lui avaient été arrachés, enlevés, sous la foi d'une prophétie idiote et du désir du borgne que d'avoir une monture exceptionnelle. Quel meilleur moyen de réaliser la prophétie du Ragnarok en réalité ? Car rien qu'à y penser, Loki brûlait d'une rage suffisante pour envoyer les neuf mondes par le fond.

Ses bébés. Sa cadette, Hela, ses deux fils, Jörmungand et Fenrir, tous beaux et terribles, tous semblables à leur père à bien des égards, et pas forcément dans ses bons côtés. Et surtout son petit poulain à sa maman. D'accord, ses mots ne passeraient jamais les lèvres de Loki, mais son aîné avaient une place spéciale dans son corps. Sans doute parce qu'il en était la mère, pour être honnête. L'union avec le père faisait partie des pires souvenirs du dieu, mais il ne regrettait pas Sleipnir pour autant au contraire...il lui manquait. Il y avait dans le coeur froid de Loki un poids faible pour les enfants, ses enfants. Il aurait voulu ravager le monde pour les venger et leur rendre la place qu'ils auraient du avoir. Princes choyés au lieu de bêtes de cirque, de monstres craints.

Loki remonta les manches de sa chemise, pensivement, attendant que l'un des employés - de ses serviteurs ou esclaves, n'ayons pas peur des mots - lui apporte ce qu'il avait demandé. Hela et Fenrir étaient venus le voir en prison, et si ces retrouvailles avec Fenrir avaient été houleuses...il pouvait à présent les fréquenter régulièrement. Hela venait quand elle pouvait, et Fenrir était libre, enfin. Jörmungand avait lui pris une couverture humaine et présentait un certain talent pour marcher dans les traces de son père et pour embobiner les gens. Moins pour résister à l'envie de les tuer, mais Loki ne pouvait guère se permettre de le critiquer sur ce point.
Il lui manquait Sleipnir. Amora lui avait assuré qu'il s'était défait du joug de son vieux fou de grand-père, qu'il était en ville et en bonne santé, mais Loki ne l'avait pas encore vu. Re vu. La dernière fois...C'était lorsqu'Odin était venu les chercher à Jotunheim. Son précieux poulain servant de bête de somme à Odin, le spectacle lui donnait envie de vomir. Sleipnir aurait du être un prince gâté, mais une vulgaire monture pour un roi trop vieux et sénile pour gouverner ou éduquer ses fils.

Loki était plongé dans ses pensées, les mâchoires crispées d'indignation. Il ne pouvait pas s'empêcher de songer qu'en lui rendant ses enfants, en leur accordant une vie sur Terre sous une apparence plus humaine qu'au naturel, il avait le droit à une seconde chance. La chance de protéger ses enfants cette fois, et non pas plier la nuque et s'incliner devant son père dans un souci vain de lui plaire. Ses enfants étaient plus importants qu'Odin, mais Loki avait été trop jeune pour comprendre à quel point à l'époque..
… et il gâchait tout ça en étant trop occupé pour aller serrer Sleipnir dans ses bras, grogna mentalement Loki, se pinçant un instant le nez avec un soupire. Etait-il donc destiné à refaire les mêmes erreurs encore et encore jusqu'à ce qu'Odin finisse par l'attacher sous une gueule de serpent le brûlant de son venin goutte à goutte ? Loki en était là, lorsqu'il releva soudain la tête, assez vite pour se tordre le coup et faire sursauter la serveuse qui déposait son whisky sur la table basse.
On parle souvent de l'instinct maternel, du lien unissant la mère à l'enfant, et les conditions étaient telles que Loki ne pouvait pas vraiment nier. Vu les circonstances de sa ..; conception, rien ne le prédestinait à aimer Sleipnir, et pourtant. Il était père et sorcier, et était lié par sa magie à chacun de ses enfants, reconnaissant leur signature magique de loin. Mais Sleipnir ? Il fit littéralement un bond sur ses pieds, certain de sa présence dans le cabaret et fouilla la salle du regard.

Là, la mâchoire du dieu se décrocha légèrement, ses lèvres s'entrouvrirent et une lueur inhabituelle passa dans ses yeux verts – surprise. Tendresse. Le grand dadais – dada – aux cheveux sombres et bouclés, qui s'avançait timidement vers lui . Aucune preuve tangible qu'il s'agissait bien de son fils, qu'il n'avait jamais vu avec deux pattes, mais Loki s'avança, le contemplant avec ravissement de la tête aux pieds.

« - Tu as grandis ... »

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Mer 23 Juil 2014 - 6:30
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Pour le regard d'une mère

Loki φ Sleipnir.


Ces mots résonnaient dans ma tête comme si quelqu’un me les susurrait télépathiquement mais pourtant ils n’étaient que le fruit de mon esprit qui ne réalisait pas vraiment ce qu’il se passait actuellement. Dans mon esprit, l’image douloureuse d’Asgard restait encore frâiche comme une menace mais je savais qu’elle s’amenuiserait car j’étais persuadé que je ne retournerais pas m’enchaîné de nouveau dans les écuries de ma planète natale. Midgard était sans doute une terre bien différente avec de nombreux défauts mais ici ma vie était un simple récit nordique et les gens n’imaginaient pas que le cheval dont il était question puisse prendre une apparence semblable à la leur. L’apprendre leur ferait sans doute un choc pour la plupart, en plus d’être parfois effrayé par les mutants qui sont par mis eux. Et que penserait-il alors d’une « reine des enfers », d’un loup et d’un serpent des mers ? Il était préférable de rester sous couverture mais j’avoue que la tâche n’était pas aisée et depuis que j’avais mis les pieds ici, j’avais de nombreuses fois failli mettre les pieds en plein dans les embrouilles.  Heureusement que j’avais des personnes derrière mes pas chancelants dans ce nouveau monde pour me guider un peu parce qu’honnêtement la plupart de leurs coutumes sont bizarres et ne parlons pas de tout ce qu’il utilise dans leur vie de tous les jours. Déjà en tant que cheval beaucoup de choses m’échappaient mais c’était encore pire si mes seuls repères étaient faux. Je n’avais plus qu’à tout construire au tour de moi, à vivre une sorte de renaissance. Ce mot était doux à prononcer et me donnait le sourire. J’étais de bon humeur, enjoué, plein d’une énergie formidable. Comment aurait-il pu en être autrement ?

Il existe des souvenirs plus forts que ne le sera jamais toutes douleurs. Quoi qu’on puisse en dire même s’il est plus facile de se figer sur de sombres périodes, les bons moments sont simplement ensommeillés. Il suffit juste de les préserver, de creuser parfois pour les faire remonter. Pendant tout ce temps durant lequel j’ai du supporter ce poids sur mon échine – je parle du vieux Odin bien sûr -, j’avais au moins en tête des images apaisantes. Un enfant n’oublie jamais sa mère, il la garde à jamais dans son cœur malgré la distance. Je n’ai jamais cessé de penser à celle qui m’a donné la vie et je sais pourtant ma naissance n’est pas l’un des moments les plus glorieux de la vie de Loki. Je suis bien loin d’être ce qu’on appelle un enfant désiré mais jamais je n’ai ressenti du rejet de sa part. Je me souviens surtout que même en étant séparé, elle venait parfois me rendre visite en cachette et sa présence m’apaisait toujours. Avant d’être la monture d’Odin quand je n’étais qu’un petit poulain tout juste né, qui ne savait pas encore gambadé sans trébucher avec ses huits jambes, qui à votre avis m’a aidé à démêlé mes pieds ? Sauf qu’aujourd’hui, je ne sais pas grand-chose de ce qu’elle est devenue, que ce que l’on m’a raconté et tout s’embrouille quand je n’arrive pas à faire correspondre cette image avec celle que j’ai de Mère. Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Même ma tante ne parvenait pas clairement parler de Loki.  

Le temps était venu de ne plus être une monture mais un être à part entière, pouvoir enfin écrire ma propre page d’histoire. Je n’avais eu de cesse de me dire qu’un jour je verrais ma famille dans son entièreté. Je savais parfaitement que Mère avait donné naissance à d’autres enfants. Tous les droits devaient être un peu plus liés mais j’avais toujours espéré que cela ne poserait pas de barrière entre nous. J’ai d’abord rencontré Héla et nous nous sommes reconnu. Nous avons communiqué par télépathie. Sans doute la haine envers Odin nous rapprochait-elle. L’important c’est que grâce à elle j’ai pu sortir de mon box et venir ici sur Midgard, enfin libre du joug du roi d’Asgard. Quant à mes deux frères… je connais peu Fenrir mais j’ai déjà croisé Jörmungand et son calme surprenant Une qualité que je ne possède pas vraiment, j’ai plutôt tendance à réagir au quart de tour contrairement à lui. Quand j’y réfléchi nous avons tous des traits que notre parent commun possède. C’est juste étrange de se dire qu’il est leur père alors qu’il est ma mère et d’ailleurs… mon serpent de frère m’a bien répété d’éviter de l’appeler mère devant les autres. C’est vrai que je parle d’ELLE quand au fond tous les autres disent IL mais comprenez que c’est délicat pour moi de m’adapter à cela. C’est ma mère malgré tout ! Et je vais enfin la revoir après tant de temps passé loin de sa présence.

Pour une fois, je l’ai été : patient. J’ai fais l’effort de ne pas être trop envahissant pour les autres, j’ai pris le pas d’apprendre à me débrouiller seul et m’occuper l’esprit afin de ne pas sans cesse penser aux retrouvailles. J’étais terriblement excité à l’idée que ce que j’avais toujours attendu se réalise enfin : retrouver mes racines, mes origines, ma mère. Malgré le fait que cela me remplisse de joie, je franchis l’entrée du Burlesque avec une légère appréhension, des doutes. J’ai toujours été un poulain pour elle, quelle réaction aurait-elle en me voyant sous cette forme et avec tant de saisons de plus à mon actif ? Je ne sais même pas de quoi j’ai l’air dans ces habits, ne comprenant pas vraiment le sens de la mode et de ce qu’ils nomment « les stétismes » ou un truc du genre. Je laisse le soin de gérer à celle qui m’a aussi logé avec ma sœur. Elle est là depuis bien plus longtemps pour pouvoir m’éclairer. Je l’aperçois enfin et m’approche d’un pas timide. Maman… je pourrais redevenir un enfant devant l’émotion d’un tel instant. Je la vis marcher vers moi : est-ce qu’elle … est-ce qu’elle m’avait si vite reconnu ? Son regard ne me trompa quand j’y lu ce qui m’avais tant manqué : l’amour d’une mère. Oui j’ai grandi et je reviens vers toi.

J’ai changé mais pourtant je reste le même.

Ton fils. Je reste attendri devant ce visage qui pour moi par contre, n’a pas tant changé. J’ai tellement envie d’agir différemment, de ne pas rester immobile debout ainsi en face à face, j’aimerais la serrer dans mes bras mais je me rappelle des recommandations : les hommes ne s’étreignent pas  ainsi. D’accord pas de signes trop louches. Pas d’appellations qui pourraient intriguer les humains. Je suis un peu intimidé, j’avais des tas de choses à dire mais je sens que tout va être bien plus complexe qu’il n’y paraît. Ce serait des mots vides de sens mais pour le moment... avions nous besoin de mots pour nous retrouver ?

Tu m’as reconnu aussitôt n’est-ce pas ? ça fait pourtant si longtemps…


© Méphi.


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Dim 3 Aoû 2014 - 18:31
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Une mère et son poulain
Sleipnir & Loki

S'il y a bien une chose vis à vis de laquelle Loki ne sait comment se comporter, ce sont les sentiments. Les émotions, les faiblesses. Il sait à merveille en tirer profit pour blesser les autres, les manipuler et les soumettre à son joug. Un marionnettiste sadique. Mais ses émotions à lui ? C'est une autre paire de manche. Asgard n'est pas un lieu où les émotions et les bons sentiments ont leur place : c'est un univers guerrier, où ceux qui sont trop faibles n'ont pas leur place. Ou bien comme montures, comme victimes et comme serviteurs, places que Loki a toujours refusé; Il était né pour être roi et se comporterait comme tel pour rendre son père fier, même si celui ne daignerait jamais lui accorder un regard. Les sentiments n'avaient pas leur place à Asgard, pas en-dehors de Frigga;
Les émotions à fleur de peau du dieu avaient toujours été consignées, enchaînées. Il ne savait pas trop quoi faire de ses émotions et préférait tourner au monde un visage de géant des glaces impassible, tendance psychopathe.

La famille.
Autre concept avec lequel il a du mal. Il en a une de famille, un frère adoptif, des parents adoptifs, des frères, demi-frères, enfants, épouses ... Un véritable bordel, un chaos sans nom et des liens en pagailles. En général mauvais, les liens. Sa famille est grande, mais éclatée, voulant sa mort ou regrettant son existence. Loki serait pourtant famille, si on lui en laissait l'occasion, mais il ne s'agit que d'un rêve sans espoir. Fini avant même d'avoir commencé, jusqu'à ce que ses enfants rentrent en trombe dans sa vie. A nouveau. Jusqu'à ce que son premier né entrent dans le cabaret, apparaissent devant lui. Debout sur deux pattes, une tignasse bouclée et sombre, et pourtant pas moyen de se tromper. « J’ai changé mais pourtant je reste le même. » Oui, et j'espère.

Il n'avait jamais entendu sa voix, le constat frappe Loki. Dans son crâne, murmurant par télépathie, alors que le jeune prince s'aventurait dans son box, bravant les lois d'Odin, ou qu'il chuchotait à son poulain de ne pas s'inquiéter. Maman reviendrait. Mais jamais la voix de son fils, la véritable voix et Loki resta statufié alors que son poulain s'approche timidement, mal à l'aise. Sont-ils censés jouer la  partition des retrouvailles jouées à la manière humaine ? Une embrassade, un ralenti dramatique, des bras qui enlacent, quelques larmes peut-être. Pathétique, à l'habitude de cracher le dieu sans cœur.

"Tu m’as reconnu aussitôt n’est-ce pas ? ça fait pourtant si longtemps…" Je n'ai pas reconnu Fenrir et je lui ai brisé le coeur. Je n'ai pas reconnu Fenrir et j'ai manqué de faire plonger Midgard dans le chaos et de perdre mon enfant à tout jamais. Depuis chacun de mes sens est en exergue, aux aguets, captant les ondes magiques, cherchant le lien filial, cherchant mes enfants arrachés, réunissant ma famille avec l'angoisse d'une mère qui me ressemble bien peu. Il reste immobile un instant, sans savoir que faire. Se contente d'afficher son éternel sourire sarcastique, en coin et qui, habituellement, ne montre pas la moindre once de joie véritable. Cette fois est différente. Son regard scanne encore son enfant, son Sleipnir, l'étudiant, les yeux plissés et la curiosité dans les traits. Aux paroles de son vis à vis, il a un sourire en forme de grimace. Il lui rappelle avec un soupir :

« -Pas si longtemps, depuis Jotunheim, seulement. »


Trop longtemps déjà, et pas de la bonne manière. Est-ce que cela comptait vraiment comme une rencontre familiale, ou juste l'une de ses innombrables choses que Loki aurait aimé différente ? Ils devaient les arrêter avant qu'ils aient pris le Bifrost. Résultat, Fandral était blessé, Thor exilé, Odin était venu jusqu'à Jotunheim lui-même, et pire que tout, a cheval sur son petit-fils. Un fiasco total, point de départ d'une longue descente aux enfers, mais il s'agit d'une toute autre histoire. On ne pas changer le passé. Enfin, si, on peut, mais même le dieu du chaos n'est pas fou au point de penser que les conséquences ne seraient pas plus terribles que les gains.

La famille, les sentiments, l'affection étaient mal connus, mal maîtrisé, et Loki, Loki le fier à bras qui estimait de son droit de mettre à à genoux l'humanité hésitait, maladroit. Mère retrouvant son enfant dans un corps d'homme psychopathe. Si Frigga avait été là, si elle l'avait revu lui, après tant d'années, qu'aurait-elle fait, mise à sa place ? Elle aurait couru à petits pas pressés, sa robe volant derrière pour venir se pendre au cou de son fils avec gratitude et émotion. Et Loki ne l'en aurait même pas empêché, malgré toute la rigueur et la haine dont il s'enveloppait protectivement ces derniers temps. Sa propre mère lui manquait déjà, malgré son âge, alors Sleipnir ? Le dieu sombre osait espérer que son poulain lui voue un peu d'amour, malgré tous les tords qu'il avait vis à vis de lui. Il posa sa main sur la nuque de son rejeton, l'attirât près de lui avec douceur. Expira profondément ses doutes, hésitations, inquiétudes.

« - Comment ne pas te reconnaître ? D'accord, il te manque quelques pattes, mais...tu es sublime comme ça. »

Sa main quitta sa nuque pour s'apposer sur son épaule, et il l'entraîna vers là où il était assis, refusant de le lâcher. L'odeur de son poulain avait bien changé, loin était à présent l'odeur de l'écurie. Mais il n'avait pas envie de le voir s'évaporer dans l'air comme les illusions rêvées d'Avalon. Alors il le serrait contre lui tout en marchant, un grand sourire aux lèvres – et pour une fois, il n'est pas causé par la mort, le sang et la destruction.

« - Amora m'avait dit que tu étais là, libre, mais...je n'y croyais pas, pauvre fou que je suis. Je suis fier de toi... »

         
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Jeu 7 Aoû 2014 - 19:21
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Pour le regard d'une mère

Loki φ Sleipnir.


Ce n’est qu’un demi-sourire que je perçois sur son visage, un rictus qui se dessine. Différent de ce que j’ai déjà pu voir quand j’étais sur Asgard, pas dans le même contexte. Je me souviens combien j’étais rassuré par un simple geste et une simple parole. Parce que maman reviendrait, maman revenait toujours me voir. C’est ce qui me redonnait le moral et la patience d’attendre, jusqu’à ce qu’à force, ce soit le cheval qui revienne vers sa source. Je devrais être fier de pouvoir enfin me tenir debout sur mes deux jambes, libéré de mes rennes devant elle mais au lieu de ça, je marche d’un air pataud comme si j’étais fautif d’une bêtise commise. Je ne sais pas comment doit se comporter un enfant qui a grandi et qui croise à nouveau un parent et surtout je sais qu’elle est contente de me voir mais…j’ai toujours cet élan suivi de ce pas stoppé en repensant à ma naissance. J’ai peur que ma vue n’éveille des mauvais souvenirs peut-être. Oh elle n’a rien évoqué de la sorte, j’ai juste entendu d’autres parler de cela et parfois quand on a rien d’autre à penser. Ce soupir qu’elle laisse échapper, je ne sais pas comment je dois l’interpréter et ces paroles me font grimacer. Oh oui je m’en souviens bien. Sellé et harnaché, portant Odin sur mon dos, obligé de me rendre sur Jotunheim. Le roi d’Asgard était furieux et même si je voyais mère… quelle honte que de n’être qu’un outil de combat pour cet homme. Ce n’était pas un bon jour et les suivants ne furent pas mieux. Pour moi, cela fait longtemps déjà mais je n’ai sans doute pas la même notion du temps. Quand on s’ennuie, tout semble durer une éternité et parfois ça ne l’est pas réellement. Je doutais donc du temps qui nous avait séparés, peut-être moins que ce qu’il m’avait paru. Je fronçais les sourcils, tentant de m’imaginer tout cela mais je n’en savais rien.

- C’est vrai… mais ce n’est pas un de mes meilleurs souvenirs.

Je crois encore que si je l’avais pu je me serais caché du regard de ma mère mais j’ai docilement obéi au père des asgardiens. Si j’avais désobéi, c’est sans doute sur Loki que tout cela serait retombé à l’époque et je ne voulais pas lui causer des ennuis. C’était bien la dernière chose que je souhaitais. Par la suite, ça a été légèrement différent quand tout a commencé a dégénérer : je ne savais pas ce qu’il s’était passé, je n’avais que des bribes d’informations comme un puzzle et isolé comme je l’étais : impossible de comprendre toute l’histoire. Et ce vieux fou, encore plus exécrable qu’auparavant.
Ce ne fut pas moi qui fit le premier pas, trop hésitant pour cela, attendant trop une marque d’affection qui me prouverait que j’étais bien le bienvenu, que j’avais ma place dans le cœur de l’homme en face de qui je me tenais. J’appréhendais alors qu’il n’y avait pas de raison mais ce contact me rassura et je me laissais faire. Me rapprochant en soupirant d’un air rassuré, sentant combien j’étais idiot de m’en faire, je souris sereinement. Après tout Héla et Jörmungand était capable de m’accepter alors que je n’étais que leur demi-frère. Pourquoi ma propre mère serait mécontente. Comment ne pas me reconnaître ? Eh bien parce que tu ne m’avais jusqu’alors vu que comme un poulain ou bien un cheval, pas comme un homme et que c’est la première chose qui me vient à l’esprit. C’est sans trop oser que je pose une main dans son dos et je constate comme ce geste ne m’est pas familier. Petit je pouvais me blottir contre elle, j’ai déjà du lui donner des petits coups de tête par affections, mordiller ses vêtements aussi… mais j’ai toujours eu ma forme animale. C’est tellement nouveau que je reste un instant intrigué et cherche même du regard à savoir si je n’aurais pas du. Je voulais juste expérimenter… ces originales retrouvailles. Je regarde mes jambes : c’est vrai que là aussi c’est une sensation assez spéciale. On dirait qu’il me manque deux jambes et deux bras. Je m’étais tellement habitué à courir sur mes huit jambes… Je me sens amoindri mais si je suis sublime… dans ce cas, ce n’est pas bien grave. Je suppose que je m’y ferais.

- Je n’avais pas la crinière aussi bouclée et effectivement j’ai perdu des pattes mais au moins j’ai plus l’air d’un fils comme cela. Je peux me tenir à tes côtés ainsi m….

Je ravalais mon dernier mot et pensait à le transformer par « père » mais j’étais incapable de le prononcer. Cela ressemblait trop un énorme mensonge et je n’arrivais pas à m’en convaincre suffisamment pour être crédible. Il me faudrait encore un peu de temps pour changer cela.
Pas un instant, je la sentis s’éloigner et sa présence me rassurait suffisamment pour que je la suive vers la place où elle s’était installée. Je posais mes yeux marrons sur le dieu du mensonge, comme les mythes font référence à son nom et fut d’autant plus rasséréné part ce sourire que je vis. Celui là était plus conforme à mes souvenirs, moins emprunt d’ombres. Amora m’avait dit qu’elle préviendrait Loki et effectivement, elle l’avait fait mais pourquoi ces paroles n’avaient-elles pas été crues ? Je restais surpris par cela mais je n’en dis rien sur le moment. Je ne sais que trop bien la puissance dont est faite le doute. Fier ? Je ne voyais pas de quoi l’être. Regardant alentour, je répondis :

- Oui c’est marraine et ma sœur qui m’ont amené jusque Midgard et m’ont aidé à m’intégrer. D’ailleurs tu ne serais pas si fier si tu voyais comment je me débrouille avec ce monde… Nous avons discuté avec Amora mais j’aimerais comprendre : pourquoi … tu ne revenais plus…

Ce n’était pas un reproche, je voulais juste savoir ce qu’il s’était passé ici. Avoir enfin la version de ma mère, pas celle des autres. La seule version qui puisse avoir une valeur réelle à mes yeux.


© Méphi.


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Ven 6 Fév 2015 - 14:59
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Une mère et son poulain
Sleipnir & Loki

La mère et le fils ne partagent que peu de bons souvenirs. Loki n'a que très peu de bons souvenirs tout court, lorsqu'il y repense, lorsqu'il se laisse aller à la contemplation et à la nostalgie. Il a beau être un intellectuel et un stratège jusqu'au bout des ongles, il ne se laisse guère aller à penser au passé. Il ne le ressasse que pour trouver en lui la force de continuer, de prendre revanche, la rage et le sadisme nécessaires à ses noirs dessins. Et voir son fils monté par son grand-père n'était que l'un des multiples mauvais souvenirs. Si Loki avait eu une conscience plus efficace, il n'aurait pu dormir la nuit, tant il avait de matière à être hanté ; la bride passée à Sleipnir, la chaîne à Jormungand, la malédiction sur Hela. Y repenser en toute conscience, voir le rôle qu'il y avait joué, voilà qui pourrait le rendre fou pour de bon.

Le voir hésiter, être pataud, d'une patte sur l'autre en sa présence, comme s'il s'attendait à ce que le psychopathe laisse libre cours à sa violence, contre lui, contre son enfant. Voilà qui en effet réveillait la rage en Loki, le dragon qui dormait, lové dans son estomac. Il ravagerait le monde pour se venger des outrages faits aux siens, les outrages qu'il avait été alors impuissant à empêcher. Si dans le cœur du sombre prince d'Asgard, il n'y avait aucun doute vis à vis de son affection pour son premier-né, il donnait sans doute une image opposée. Né d'un viol. Né d'un étalon. Né de l'un des pires souvenirs de son existence. Séparé très tôt, soumis à son grand-père et à ses folies, oublié dans l'exil de Loki.
Sleipnir avait tellement de raison de croire à sa haine, de croire que la haine que sa mère portait au monde se reposait également sur sa tête bouclée. De manière totalement injustifiée.

Le voir passer de l'hésitation, de la peur et de la honte au sourire, enleva au cœur du dieu un poids qu'il ignorait exister, et plus encore lorsque son aîné daigna se blottir dans ses bras. Jamais Loki n'avait pu tenir son enfant dans les bras. Si, lorsqu'il était enfant, il avait pu le câliner, le dorloter un peu, il s'agissait toujours un poulain malhabile, mal à l'aise sur ses pattes. L'amour était là, pouvait être communiqué, mais... C'était..différent. Inopiné et soudain, Loki n'ayant jamais eu l'idée de transformer ses enfants. Jamais il ne leur avait porté rancune de leur apparence – n'était-ce pas son sang à lui, son ascendance maudite, sa monstruosité intrinsèque qui les avaient condamné à ces formes ? Il les aimait tels quels, sans les juger. Ils n'étaient pas humains, mais est-ce qu'être humain était réellement une réussite ? Ils étaient à craindre, sublimes et puissantes, monstruosités faites pour régner ; Il était fier de ce qu'ils pouvaient devenir, si on les laissait s'exprimer, exprimer leur nature librement.

« - Je n’avais pas la crinière aussi bouclée et effectivement j’ai perdu des pattes mais au moins j’ai plus l’air d’un fils comme cela. Je peux me tenir à tes côtés ainsi m…. » L'asgardian passa une main dans sa crinière bouclée, aussi sombre que celle de sa mère, aussi sombre que celle qu'il affichait sous son autre apparence, et eut un sourire rassurant. Il avait toujours eu l'air d'un fils. Le digne fils de sa mère, diraient certains, avec sans doute de la moquerie dans leur remarque et leur sourire. Mère, père, encore un souci qui le hantait. La situation était spéciale, et sur Terre, différente, problématique. Déjà sur Asgard, Loki entendait encore les rires gras des gardes... Chassant les souvenirs, une fois installé, Loki réitéra son sourire. Les ombres de son âme étaient pour l'heure tenues à distance, par la présence de son enfant. Cela ne voulait pas dire qu'elles ne rôdaient pas dans un coin de son esprit, prêtes à se reformer et à briser ce moment de paix. A qui pouvait-il faire confiance ? Qui pouvait-il croire ? Ne l'attirait-on pas dans un piège, dans une fausse illusion d'amour et de bonheur, pour limer ses griffes de monstre sauvage et l'apprivoiser, pour mieux frapper ? Il adorait Amora, mais lui faire une confiance absolue était une autre chose. Son enfant ne le trahirait pas, mais il pouvait être mal guidé, il pouvait être trahir, on pouvait le retourner contre lui. Etre en exil, être traqué et marqué du sceau de la vilenie avait excité sa paranoïa et il pensait que tous pourraient le trahir. Et voir Sleipnir sur Midgar, sur ses deux pieds, devant lui, bien vivant, réel au possible... Cela le troublait, il n'était pas préparé à une telle vision, qui résonnait comme une apparition à ses yeux.

«- Oui c’est marraine et ma sœur qui m’ont amené jusque Midgard et m’ont aidé à m’intégrer. D’ailleurs tu ne serais pas si fier si tu voyais comment je me débrouille avec ce monde… » Loki éclata de rire, dissimulant son sourire derrière sa main. Il était une mauvaise mère, se moquant ainsi de son enfant alors qu'elle n'avait pas fait elle-même sa bonne éducation. Si Thor et Loki s'étaient plutôt bien adaptés à leur nouvel univers, ils avaient tout de même eu quelques difficultés, quelques … moments de honte. Loki face aux choix de Starbuck ou la première fois que sous forme féminine, il avait essayé un soutien-gorge, pour n'évoquer que deux moments. Et imaginer son petit bébé, son poulain adoré, perdu, avec un air naif et innocent face à ces humains abjectes. … c'était touchant, lui rappelant avec vivacité les premiers pas de son poulain. Son rire était dénué de moquerie, tendre seulement, mais il ne dura qu'un temps très bref : « Nous avons discuté avec Amora mais j’aimerais comprendre : pourquoi … tu ne revenais plus… »Le rire se bloqua dans sa gorge, et Loki posa un regard grave sur son enfant. Pourquoi il ne revenait plus. Pourquoi avait-il (encore) abandonné ses enfants. Une question qui faisait mal, mais que Sleipnir avait plus que raison de poser.

Lentement, le dieu du mal s'appuya contre le dos de son siège et, le bras sur l'accoudoir, porta une main à ses lèvres. La question ne demandait pas réflexion, la réponse brûlait ses lèvres, mais son air sombre trahissait les sentiments que cela lui inspirait.

« - A cause d'Odin. »

Il eut un sourire glacé, rejetant en arrière ses intentions criminelles et fit la moue. Le serpent reprend, amer, les mains croisées sur son genou, le regard dans le vide, et le ton presque dramatique :

« - Il m'a emprisonné, est-ce que cela Amora te l'a dit ? Pour mes prétendus crimes envers les humains. Je méritais la mort, et j'étais emprisonné à Asgard, loin de toi. J'ai réussi à m'enfuir, mais les portes d'Asgards me sont fermées... » à moins de les forcer avec une armée, ajoute Loki en son âme et conscience. La perspective ne quitte jamais la lisière de son esprit, et il rumine jour et nuit ses projets de vengeance. Mais ce n'est pas le moment et son regard vert s'allume d'une lueur plus joueuse alors qu'il le repose sur son fils «- Je suis désolé de t'y avoir abandonné, je n'ai pas pu faire autrement, j'ai...je n'ai pas pu faire autrement, j'ai fui. Mais nous pouvons, nous allons reconstruire quelque chose ici, une famille, une vraie famille.... Tu as toujours été un « vrai » fils, tu sais, mais j'aimerais t'avoir à mes côtés, ici. »
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Ven 20 Fév 2015 - 4:39
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Pour le regard d'une mère

Loki φ Sleipnir.


Sleipnir était encore plus maladroit en forme humaine qu’il ne pouvait l’être en cheval avec ses huit jambes. Il aimait bien l’apparence qu’il avait en tant qu’humanoïde mais il était très bien également en animal. Sa mère n’avait jamais porté grief à son apparence, à sa différence. Elle l’avait toujours aimé tel qu’il était et malgré le fait qu’il ne soit pas désiré. Il s’était toujours senti moins à l’aise que les autres enfants de Loki de par le fait qu’il était le fruit d’une relation non-consentie pourtant il savait que ça n’avait aucune importance aux yeux de sa famille. Loki était là aujourd’hui et semblait surpris mais ravi de le voir ainsi debout devant lui comme il ne l’avait jamais vu auparavant. Sleipnir était fier et également gêné. Il était également un peu dérouté par toutes ces années de vide, toutes ces années durant lesquelles il n’avait pas su ce que mère devenait. Parfois, il avait osé douté et s’était alors fermement reprit car il était persuadé qu’il ne passerait pas toute sa vie enfermé dans les écuries d’Odin à servir cet indigne roi d’Asgard. Comment pouvait-on gouverner et être tant aimé du peuple quand on est si méprisant, si peu clément et rempli de haine. Il savait sa mère remplie de colère également… mais c’était une colère qu’il estimait justifiée, après tant d’années à vouloir satisfaire un père adoptif qui vous traite comme un moyen que rien, qui réduit votre famille en esclavage. Qui oserait dire qu’il pourrait garder son sang froid ?
Sleipnir sourit à sa mère et il eut l’impression que cela effaçait un peu une distance qui ne devrait pas exister entre eux. Il était pourtant difficile de se serrer dans les bras de cette dernière quand on avait pas l’habitude de revêtir cette forme, quand on avait grandi aussi et qu’on était plus un petit poulain frêle. Le fait d’accepter d’être ainsi enlacé semblait avoir rapidement brisé le morceau de glace qui menaçait de se pointer entre eux alors que tous deux s’adoraient. L’amour maternel est parfois un tel mystère. L’enfant aurait fait tout ce qu’il pouvait pour faire plaisir à sa mère, pour la rendre fière de lui : il voulait être présent à ses côtés, avoir l’air d’être vraiment son fils et non pas un cheval…Tout comme il aurait voulu pouvoir l’appeler mère librement mais la situation sur terre était compliqué et les gens ne pouvaient pas comprendre.

Il s’était tranquillement assis désormais dans ce lieu agréable qu’était finalement le Burlesque. Il pourrait y passer un peu de son temps, histoire d’apprendre à se maîtriser tranquillement, tout en évitant les souci en ville. C’était préférable. Il reporta son regard sur l’homme en face de lui qui dégageait tant de charisme mais il pouvait voir combien parfois malgré le sourire, une ombre restait dissimulée derrière et ça rendait le cheval terriblement triste. Il se demandait ce qu’il avait raté durant toutes ces années, qu’est-ce qui rongeait tant sa mère ? Il ne savait pas grand-chose et il regrettait d’avoir tant été éloigné mais il ne souhaitait plus laisser les siens. Il avait beau être le moins effrayant de toute la fratrie, Sleipnir souhaitait veiller sur eux au mieux et protéger sa mère comme il le pouvait. On ne l’arracherait pas une seconde fois à cette dernière. Il expliqua doucement comment il avait pu partir de sa « prison », de son box plus précisément. Amora et Héla lui avait été d’une grande aide mais quand il avait mis les pieds sur Terre, il s’était rendu compte de toute la connaissance qui lui manquait sur ce territoire autant que sur Asgard en réalité. Il était sans brides, sans connaître aucune base. Comment Loki pourrait-il être fier quand on voyait un jeune homme aussi peu déluré. Il apprendrait vite mais en attendant : il se promenait souvent sans haut, ne savait pas faire cuire la plupart des aliments, ne comprenait pas les signaux que lui envoyait les femmes, s’offusquait si on lui demandait du feu dans la rue… bref, les expressions, les mots et les coutumes lui étaient totalement inconnu et c’était très dur de s’adapter en si peu de temps. Sleipnir se sentit un peu  dérouté devant le rire qu’il entendit de sa mère. Elle se moquait de lui ? Il fit une mine désapprobatrice, il aurait bien aimé un peu de soutien et puis finalement, il allait regretter de lui avoir dit ça mais au fond, il était soulagé de voir que les choses pouvaient être soudainement si légère. Pas une relation tendue à cause de l’absence, du manque mais plutôt un lien qui se reconstruisait comme si tout ce silence s’effaçait au fur et à mesure des minutes défilant devant eux.

-Ne te moques pas de moi… Ce monde est tellement bizarre ! J’ai toujours été cheval avant…

Le sujet redevint plus douloureux parce que soudainement le jeune homme eut besoin de mettre le doigt là où ça fait mal. Il devait savoir, il le désirait.  Comprendre de la bouche de la seule personne qui comptait c’était terriblement important. Il voulait savoir ce qui avait empêché sa mère de passer, de revenir vers lui. Il voulait absolument l’entendre dire que ce n’était pas par honte de son fils, ni parce qu’au fond, il n’était pas si important que ça dans son cœur. Il savait qu’il ferait de la peine à sa mère en le lui demandant mais lui-même avait de la douleur et seule, mère pourrait répondre et avec un peu de chance apaiser ses craintes. La position de celle-ci dans son fauteuil fit soudain comme une barrière que Sleipnir regretta aussitôt. Il s’attrista un peu sur le moment mais il avait grand besoin de cette réponse et alors les mots claquèrent comme un coup de fouet. Odin ! Encore et toujours cette infâme figure qui maudissait leur famille alors qu’aucun n’avait jamais levé le poing contre lui. Il se créait lui-même des ennemis mortels. En tout cas ce simple nom avait fait serrer les dents de l’enfant. Le simple visage de sa mère lui faisait de la peine et il haïssait encore plus le vieux fou. Emprisonné… soudain ces mots franchissent les lèvres de sa mère et alors le regard de Sleipnir s’emplit de haine, de colère. Une rage à l’encontre du roi d’Asgard bien entendu. Comment pouvait-il faire une chose pareil ? C’était donc pour cela que soudain il n’avait plus eu de nouvelles. C’était tout cela dont il ne savait rien et actuellement il devait contenir sa colère car il aurait eu vite fait de briser la table en deux d’un coup de poing car il ne maîtrisait pas sa force sous la colère. Une chose qu’un serpent comme Jör’ pouvait aisément  dissimuler mais qu’un cheval comme lui contenait ardument. Il préféra exploser verbalement en s’efforçant de ne pas trop hausser le ton.

- Quoi ? Comment a-t-il osé faire une chose pareille ! … Si j’étais un bien meilleur fils, il y a longtemps que j’aurais du tenir tête et être au côté de … ma mère,  non… je ne sais même pas comment t’appeler devant tous ces humains. Je sais que je devrais apprendre à dire « père » à moins que je ne veuille subir les remontrances d’un frère…

Il soupira doucement. Bien sûr qu’il désirait construire un nouvel avenir avec toute sa famille au complet. C’est tout ce que désirait le jeune homme, il aimait les siens sans pourtant avoir grandi auprès d’eux. Il ferait tous les efforts qu’il pouvait, il devait se trouver une place sur cette cette planète pour commencer un tout nouveau départ. Il pouvait bien y prétendre après tant de temps à subir autant agir pour une fois. Le cheval sentit comme un soulagement quand il entendit Loki lui dire qu’il était un vrai fils et cela arracha un magnifique sourire à celui-cii. Il avait tellement de crainte d’être rejeté. Il acquiesça… il voulait rester ici, à ses côtés, il n’avait pas l’intention de partir. Loki en douterait-il ?

- Je comprends, je ne t’en voulais pas. Je ne t’en ai jamais voulu, je voulais simplement savoir ce qui nous avait encore séparé. Je ne compte pas partir, ni laisser quoi que ce soit se mettre sur la route entre moi et ma famille. Je resterais à tes côtés. Je veux rattraper les années, je finirais bien par me faire une place ici. Comment as-tu fait ?  


© Méphi.


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Lun 25 Mai 2015 - 14:43
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Une mère et son poulain
Sleipnir & Loki
Pour le regard d'une mère
Il y avait chez Loki une colère inextinguible, une tristesse qui avait laissé sa marque et qui refusait de s'effacer. Il était sur le point d'avoir tout ce qu'il désirait. Les humains allaient s'agenouiller devant lui de leur propre gré, il avait au bras une humaine qui parvenait à effacer l'ombre de ses précédentes épouses, et plus que tout vengeance allait lui être accordée et sa famille réunie. Pourtant, malgré son visage de marbre et son assurance factive, il y avait toujours cette fêlure, cet envie de s'embraser ou de s'écrouler qui tiraillait Loki. Cette grandiloquence dans la chute.
Il y avait un écho de cette colère, de cette rage chez sa descendance. Ce désir de faire payer ceux qui les avaient offensé, de prendre ce qui leur appartenait par les armes et la violence qui était leur. Insatisfaction première qui était au coeur de l'étrange race qu'il avait engendré.  Il était fier de ça. Fier de savoir ses enfants capables de prendre des vies en un clin d'oeil, de tout détruire sur leur passage, de fouler aux pieds ceux qui se mettaient en travers de leur chemin, d'avoir cette même vocation que le dieu du chaos leur père.

Mais chez Sleipnir...Chez lui seul,  Lok aimait la naïveté, la maladresse, chez lui seul ceux qui le faisait habituellement bouillir d'exaspération et lever les yeux au ciel, avant d'envoyer au diable – pour ne pas dire à sa fille – l'opportun d'un geste de main. Il avait gentiment rit de Sleipnir, il aurait sans gourmandé Jörmungand, à la réflexion. Il n'était pas dans la dignité et la nature des fils d'un dieu de se conduire ainsi, tel des poulains vacillants sur leurs jambes frêles, s'écroulant à la moindre poussée... Pourtant, l'étincelle de tendresse s'éteignait au profit de la colère. Chez l'un, comme chez l'autre.
Lui-même s'était tendu, reculé, et la colère avait brisé les retrouvailles. Un mélange entre barrière et comédie, dont la frontière était si ténue que Loki l'oubliait souvent. La comédie, la dramatisation exacerbée des outrages commis par Odin. Son côté "full tilt diva" qui reprenait le dessus quand il devait affirmer qu'il était la victime et non un psychopathe fou libéré de ses chaînes. A force de répéter qu'il avait toujours vécu dans l'ombre de son frère, maltraité par Odin, qu'il avait le droit de revendiquer ce qu'il prenait par la force... Il y croyait dur comme fer. Bien sûr, c'était en partie vrai, mais qui oserait nier que Loki n'exagérait pas un peu ? Une barrière, pour se protéger, ne pas se laisser aller au sentiment, ne pas se laisser toucher par cette faiblesse qui battait en son coeur;
Il s'était replié sur son fauteuil, les mâchoires inconsciemment serrées. Ses mains occupées par l'accoudoir et son visage parvenaient à se retenir de laisser transparaître la nervosité ou le trouble comme à l'habitude.  Jör avait hérité de son froid machiavélisme, tandis que Sleipnir demeurait visiblement  aussi prompt aux élans des sentiments que sa mère – à son grand dam dans le cas de celle-ci. “- Quoi ? Comment a-t-il osé faire une chose pareille ! … Si j’étais un bien meilleur fils, il y a longtemps que j’aurais du tenir tête et être au côté de … ma mère,  non… je ne sais même pas comment t’appeler devant tous ces humains. Je sais que je devrais apprendre à dire « père » à moins que je ne veuille subir les remontrances d’un frère…”

“- Y a-t-il une chose qu'il n'ose pas?”


 Un sourire cynique, presque satisfait, de celui que les médias aimaient à montrer lorsque chasser Loki, ennemi public numéro 1 était encore d'actualité. Négatif total du sourire charmeur du candidat Liesmith.  Partagé entre la moquerie et le cynisme de ses paroles – Odin osait tout ce que Loki osait, et le prince rendait fidèlement les enseignements de son ancien paternel, que sa punition lui vienne d'avoir voulu prendre sa place à la tête des mortels imbéciles – et la satisfaction de voir la rage dans les yeux de Sleipnir. La vengeance, le chaos, la colère, le désir de voir Odin sacrifié pour leur famille. La mère en lui hurlait que Sleipnir devait être protégé de tels sentiments, mais elle devait s'écarter pour laisser place au dieu du chaos, ravi de voir que sa descendance était dans les rails voulus, qu'il possédait à ses côtés des enfants puissants prêts à se livrer à la destruction, qu'ils étaient ce que son plan avait besoin...
Mais cette pensée satisfaite s'effaça alors que Sleipnir mentionnait les reproches de son frère. Loki se détendit légèrement et leva les yeux au ciel avec son attitude dramatique habituelle Faites des enfants...Y avait-il donc aucun moyen que les frères ne passent pas leur temps à se chamailler comme lui et Thor ? Il agita légèrement la main.

“- Ne te laisse pas faire par Jörmungand, tu es l'aîné après tout. Mais il a raison, je le crains...entre nous, appelle moi comme tu veux, mais en public, je ne suis que ton père. Jusqu'à ce que j'ai obtenu ce que je désire des humains en tous cas.”

Qu'il soit la mère de l'un de ses enfants risquait de mettre un bordel pas possible chez les humains. Certains accepteraient certes, mais il n'avait pas, en l'occurence besoin de “certains”. Il avait besoin d'une écrasante majorité pour asseoir son pouvoir, ses projets et sa famille adorée à la tête de ces fourmis trop bien pensantes. “- Je comprends, je ne t’en voulais pas. Je ne t’en ai jamais voulu, je voulais simplement savoir ce qui nous avait encore séparé. Je ne compte pas partir, ni laisser quoi que ce soit se mettre sur la route entre moi et ma famille. Je resterais à tes côtés. Je veux rattraper les années, je finirais bien par me faire une place ici. Comment as-tu fait ?  “

“Mon fils...”

Loki eut un sourire léger, tendre. Il se pencha en avant pour poser sa main sur celle de Sleipnir. Foutus sentiments. En écho à la tendresse ( faiblesse ) de son sourire, il y avait une froide détermination dans ces yeux. Le genre qui permettrait d'obtenir le pouvoir, de renverser ses ennemis, et de toujours, toujours à présent, garder sa famille plus proche que ses ennemis.

“- Rien ne nous séparera. Je n'ai pas eu la force de lutter contre Odin auparavant, mais je ne les laisserai pas te reprendre, ni toi ni les autres. Mais pour cela, pour l'heure nous devons rester ici, et faire front commun. J'ai...frayé avec les humains. Menti, joué le jeu.” Son sourire se fit plus vicieux, plus cruel. “A force d'être appelé le dieu des mensonges, j'ai fini par endosser mon rôle. Mais ne te soucie pas des humains, ils meurent vite, oublient encore plus vite.... Qu'as tu fais ces derniers jours ?”

De nouveau, le souci d'une mère, alors que Loki reprenait son verre pour y boire une gorgée. Ils avaient tant à rattraper, tant à faire... N'est-il pas de bonne augure que leurs existences soient encore longues, qu'ils aient bien plus de choses à espérer dans le temps qui leur été imparti, qu'ils n'avaient manqués de joie durant ces quelques siècles ?

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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Dim 14 Juin 2015 - 23:39
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Pour l'amour d'une mère × ft. Loki & Sly

Sleipnir regarde tristement sa mère qui  s'est enfoncée avec colère dans son assise et c'est encore par la faute d'Odin que tout cela arrive. Il parvient même à rendre les retrouvailles entre une mère et son fils plus douloureuses qu'elle ne devrait l'être. L'équidé est empli d'une colère immense et il a beau être le plus maladroit des enfants de Loki, il ne faut pas sous-estimer ce qu'on peut lire dans son regard. Avoir été "enfermé", privé de liberté, n'a fait qu'augmenter la haine. Oui, Odin ose tout et ce n'est pas l'humilité qui l'étouffe. Il n'est pas mieux au final que ceux qu'il a pour ennemi. Comment cet homme peut-il encore se prétendre un bon roi et comment son peuple peut-il le suivre sans rien objecter ? Pour Sleipnir, sa vision des choses est que tous les siens ont fini enfermé par l'asgardien. Trop c'est trop, voilà que sa mère aussi a eu a subir cela. Sleipnir se fiche bien de savoir ce qu'elle a fait pour mériter pareil traitement. Jamais rien ne justifiera les actes d'Odin. Le sourire sur les lèvres de sa mère le ramena un peu à lui. Il devait contrôler ses nerfs en face de sa mère. Ce n'était pas digne de lui de se montrer si faible à la fois en étant aussi chancelant et à la fois en se montrant incapable de contrôler ses émotions. Il se concentra pour tenter de canaliser la peine et la rage. Il faut qu'il apprenne à le faire avec le temps car sur terre il ne doit pas laisser transparaître ce qu'il est vraiment. "Il ne pourra pas oser éternellement se dresser contre nous." Il sourit doucement, retrouvant peu à peu son calme. Il fera tout pour que l'on ne s'en prenne plus à sa famille.  Encore moins à sa mère. Cependant ça ne l'empêche pas de se chamailler avec ses frères et soeurs. Il vit sa mère lever les yeux au ciel et passa alors une main sur sa nuque. Une famille c'est sensé être soudé et pour tout dire, c'est plus le cas que ce qu'on pourrait croire. Malgré tout, ils se chamaillaient entre frère et cela fit venir un sourire en coin sur le visage du cheval. Oui ça l'amusait un brin en fait parce qu'avec Jor, ils se taquinaient mais ça n'avait rien de méchant. Au moins, il était ravi que son cadet ne l'ait pas royalement ignorer et le fait de se lancer de petites piques prouvaient que mine de rien, un lien existe bien entre les deux. Cela a rassuré l'aîné, il a eu peur qu'on ne l'accepte pas. Après tout, il n'est qu'un demi-frère. Non il ne se laisse pas vraiment faire par le serpent : lui aussi il peut avoir mauvais caractère si on cherche bien. Enfin, il a beau être l'aîné, encore faut-il qu'il soit crédible aux yeux de son frère pour que cet argument soit valide. La prochaine fois, il lui apportera un joli gâteau... Jor sera ravi... " Je sais... j'ai beau être moins assuré, je ne me laisse pas enquiquiner par mon petit frère."   Quant à cette histoire de façon d'appeler Loki, Sleipnir grimace mais bien sûr que Jore a raison. Il ne peut pas appeler un homme "mère". Ici ça peut faire rapidement scandale et ce ne serait pas de très bon augure pour l'avenir de Loki ni celui du cheval par extension. Dans un sens cela rend un peu triste le jeune homme de devoir nier cela mais oui, ils doivent dire qu'il n'est que son père. Jusquà ce que ... " Je comprends, il faut juste que je prenne le pli. Ce n'est pas naturel pour  moi. Je vais faire en sorte que ça soit normal..." Même si ça lui brise un peu le coeur. Ce n'est que temporaire.  

Sleipnir a promis qu'il ferait de son mieux pour ne pas nuire à sa mère même si des détails de la vie sur Terre lui échappe. Il n'a pas eu le loisir de les observer pendant des siècles et ne connaît rien des coutumes, des références culturelles, des habitudes. Il marche sur des oeufs en permanence car ils sont bien plus fragiles. Il est assis là en face de sa mère en espérant ne pas être un fardeau pour elle, il a déjà bien de la peine à lui demander ce qu'il s'est passé et se sent obligée de la rassurer en disant que non, il ne lui en veut pas. Elle ne doit pas croire un seul instant que son enfant doute d'elle ou qu'il lui est rancunier. Ce n'est pas le cas. Non, jamais ! Ce tendre sourire rassure l'enfant et il laisse sa mère poser sa main sur la sienne. Un contact différent de celui d'un bourreau grimpant sur son dos, cela lui fait bizarre et il regarde ce geste comme avec un mélange de curiosité et de soulagement. Oui, il est bien son fils. ça on ne peut pas leur enlever ! Mère a raison, rien ne les séparera. Ni avec ses autres frères et sa soeur. Sleipnir sait bien qu'ils doivent rester ici pour l'instant. "... Il semble que cela aies plutôt bien marcher non ? Nous sommes une famille, nous ferons face ensemble comme tu le dis. Mentir, on est tous un minimum obligé de toute façon ici. Il faut juste que je comprenne les règles du jeu." C'est la base pour pouvoir jouer correctement non ? Ne pas se soucier des humains, c'est plus dur à dire qu'à faire. Oui ils meurent vite et justement c'est ça qui les rend intriguant car ils vivent les choses mille fois plus rapidement. Il ne dira rien à ce sujet. Il a rencontré que quelques humains mais il doit bien avouer que certains l'amusent. Il y a cette petite chose fragile qu'il a vu la dernière fois au Burlesque... petite, curieuse mais tellement pleine de vie. Une vie qui pourrait s'éteindre d'une seule étreinte... "Tu n'es pas que cela... tu ne mens pas quand tu dis que tu aimes tes enfants." Celui qui osera dire le contraire est un fou. Sleipnir se sent un peu ennuyé par la question que finit par lui poser sa mère... Ces derniers jours il n'a pas fait grand chose. Il ne sait pas quoi faire. Vivre sa vie c'est la première fois que ça lui est permis et il ne sait pas par où commencer. Il a l'impression que s'il raconte à quel point il était paumé ces derniers jours, sa mère pourrait s'inquiéter mais bon ... "Je me suis promené, histoire de voir comment fonctionne ce monde. J'essaie de comprendre, j'ai passé quelques jours ici, au Burlesque. Je n'ai pas trouvé ma place... qu'est-ce que je suis censé faire dans ce monde ?"
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