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Curiosity killed the cat - Satisfaction brought it back.

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Mer 11 Nov 2015 - 17:56
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feat David Tennant
John Mac'Elorin

   

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Carte d'Identité
Prénom(s) & Nom:
John Mac'Elorin
   
Nom de code:
Cheshire
   
Date & lieu de naissance:
Aberdeen, 31 octobre 1977
   
Âge:
38 ans
   
Emploi/occupation:
Dans l'ordre chronologique : orphelin, fou institutionnalisé, strip-teaser, cobaye de la Purge, employé funéraire, vengeur solitaire et poilu.
   
Centres d'intérêts:
Dormir, prendre des bains de soleil ( dormir au soleil ) sauter sur les gens sans prévenir, voler ( des objets, les chats volants sont une légende urbaine ), les sardines, se balader ni vu ni connu, le lait, se promener sur les toits, arracher les yeux des purgistes, se retrouver dans les ennuis jusqu'au cou, espionner, faire ses griffes sur le canapé, stalker des gens qu'il a pris pour cible et décider de coller ad vitam aeternam qu'ils le veuillent ou non
   
Statut:
Célibataire
   
Groupe:
Indépendant
   

   
Caractère
Fou, instable, névrotique, névrosé: John a cliniquement été catégorisé parmi les fous bons à internés. Et qui pouvaient parfois se montrer plutôt dangereux pour eux comme pour les autres. Le fait qu'il n'ait longtemps pas compris qu'il pouvait se transformer en chat ( ou en humain, tout dépend du point de vue ) n'a certainement pas aidé à lui faire comprendre la vie en société ou à acquérir un caractère équilibré - s'il y a bien une chose qu'il n'est pas c'est équilibré.

Il a les bons côtés et les défauts des chats : lorsque cela lui prend ( très souvent, il faut dire ) il est doux et câlin. Extrêmement tactile, s'il vous apprécie, il ne dira jamais non pour un câlin - ce qui peut engendrer des situations cocasses, entre son mépris pour la différence chat/humain ou son incompréhension vis à vis du fait qu'on puisse ne pas l'aimer ( un chaton si mignon ?! ) . Espiègle et joueur, il a toujours un sourire aux lèvres et apprécie beaucoup l'humour - quand il le comprend - et ce qui attise sa curiosité - qu'il a sans limite, et pour laquelle il a souvent été dans de très mauvaises passes. Pour être honnête, il ne supporte pas l'ennui et la routine. Il déteste l'engagement et tout ce qui ressemble à des liens : constamment excité et hystérique, il passe d'une chose à l'autre, sans attache et fièrement indépendant - fier comme un paon, il refuse d'être considérer comme un animal de compagnie ou un cobaye, il est prêt à tout pour défendre son indépendance et sa liberté. Distrait, il va souvent oublier des choses importantes - comme les chaussures. Ou tout, en fait, être tête en l'air est poussé au paroxysme chez lui. Comme tous les chats, il est aussi fort exigeant, et ne se gênera pas pour dire si quelque chose lui déplaît - sentiment encore renforcé par son instinct qui lui souffle souvent de déguerpir.

D'une nature gentille, voire bonne pâte et naïf, il a eu son côté de poisse et de malheurs et pendant longtemps rien de tout ce que le monde pouvait lui jeter à la figure ne parvenait à entamer son enthousiasme et sa joie de vivre : jusqu'à la Purge. S'il est encore parfois naïf, il l'est beaucoup moins : s'il a toujours été très peureux ( surtout des chiens ) il est surtout devenu plus sauvage encore, voire farouche, passant de difficile à apprivoiser à impossible à dompter. Toujours imprudent et curieux, il n'a pas appris à être prudent, mais plutôt à rendre coup sur coup. La violence qui lui faisait horreur fait partie de sa vie aujourd'hui et il n'hésite plus à mordre ou à viser les yeux, même sous apparence humaine. Il a été blessé et n'oublie pas l'outrage : il est bien décidé à se venger et n'oublie rien.

Notez également que John est cleptomane, volant souvent volontairement, parfois sans s'en rendre compte. Il déteste également être assis correctement ou avoir les pieds au sol : acrobate, il a ça dans le sang et se juge souvent sur divers objets ou bâtiments. Il ne porte jamais de chaussures, mais toujours des pulls trop larges, mais bien chauds, confortables et doux. Depuis peu, il a également récupéré (volé) un long caban sombre, très utile quand on travaille à la morgue et qu'on entend parler des morts : c'est un peu son doudou et il en mâchonné le col montant.

   

Pouvoirs & capacités

Classe : 2
  - Métamorphose féline : John est capable de se transformer en chat. Ou le chat est capable de se transformer en John, la chose n'est pas encore tout à fait claire. Lorsque John est inquiet/excité/en colère/à envie de se glisser dans un recoin où son corps humain ne peut pas se glisser, John se transforme en un chat roux absolument adorable portant autour du cou un collier avec une médaille où il est gravé « Bandit », médaille pendant au bout d'une cordelette à son cou lorsqu'il sous forme humaine. La métamorphose ne change rien du caractère ou des actions de John car celui-ci ne se rends pas compte : Chat ou humain, c'est du pareil au même pour lui. En conséquence, il lui arrive assez régulièrement d'agir en humain sous forme de chat et en chat sous forme d'humain. Il a depuis peu conscience de ses transformations : en général il sait à peu près sous quelle forme il se trouve, et peu généralement se transformer de son plein gré, mais 1) sa logique lui est toute personnelle et vous n'aurez sans doute pas l'impression qu'il sait ce qu'il fait 2) il lui arrive encore souvent d'oublier ce qu'il est ou de se transformer sans le vouloir/en avoir conscience.

NB: John ne perds pas ses vêtements lorsqu'il se transforme en chat ( comme il se transforme au petit bonheur la chance et sans en avoir forcément conscience, il serait depuis longtemps nu...Il a plutôt tendance à perdre ses vêtements sous forme humaine, car ils sont bien trop larges pour lui. ) mais il perds inévitablement ses chaussures. Ou plus exactement, il a perdu trois fois les chaussures qu'on lui avait forcé à mettre : à l'assistance publique, à l'asile et au foyer. De son plein gré, John ne mets donc pas de chaussures et préfère se balader pieds nus, son pantalon traînant par terre.
Cela lui a également accordé un talent incroyable pour s'endormir n'importe où, se tordre dans les positions les plus extravagantes, grimper sur à peu près tout ce qui se trouve sur son chemin et en tomber aussi sec sans se faire (trop) mal. Il est également doté d'une malchance de chat noir, si cela compte comme un don...

- 9 vies : on est un chat ou on l'est pas. En théorie, John possède une capacité de régénération accélérée qui lui permet de se soigner facilement des blessures mineures à moyennes. Ce pouvoir est très mal maîtrisé par John : cela n'a lieu qu'une fois sur dix, et la plupart du temps il ne s'en aperçoit même pas et n'a aucun contrôle là-dessus. Mais lorsqu'il a frôlé la mort, il a miraculeusement survécu : il a ainsi survécu à un empoisonnement à la mort aux rats – saleté de voisin, il se souvenait très bien de son agonie – il a failli se noyer dans l'Hudson après y avoir été jeté dans un sac. Lorsqu'il a été aux mains des purgistes, ceux ci ont vite remarqué qu'il ne mourrait pas, et en profiter pour se livrer à de particulièrement sales expériences sur lui - ces cicatrices là restent encore fraiches, d'un point de vue métaphorique comme au sens propre - et sanglant. Lorsqu'il "meurt" cela laisse des traces autre que de simples cauchemars : l'impression de se noyer ou de mourir à nouveau à des moments inopportuns. En outre, plus ça arrive, plus il semble perdre la raison... à savoir s'il s'agit d'un effet secondaire ou juste du traumatisme post-torture/expérience de mort imminente.

- Familier des sorcières : Un don que John n'a découvert que très tardivement, par accident, et qu'il n'aime pas, pas du tout. Mais alors pas du tout, tellement ça lui fiche les jetons : apparemment, en tant que chat, il a tendance à pouvoir passer la séparation entre les morts et les vivants plutôt facilement. Du coup à pouvoir communiquer avec les morts. La première fois que c'est arrivé, c'était sale, puisqu'il était en cellule avec un mutant qui venait de mourir et pourrissait sagement dans un coin - entendre la voix de son ancien co-détenu décédé à failli tuer John de peur. Il a cru à un accident/délire ( pas vraiment la seule hallucination de son emprisonnement ), jusqu'à ce qu'il trouve un job dans une morgue et que les chambres froides deviennent des réunions tupperware dans sa tête. Pas besoin de dire qu'il ne contrôle rien et ne pige absolument rien à l'histoire.

   Derrière le masque, y a qui ?
   
Prénom/pseudo  ♦️ Elorin
   Âge ♦️ 23
   Scénario ou inventé ♦️ Le retour du chat **
   Comment as-tu atterri ici  ♦️  ... Bah en fait j'ai les clefs :arrow:
   Fréquence de connexion ♦️ 7/7, rps le week-end
   Remarque(s) ♦️ ICI
   Code règlement ♦️ Miaou

   
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Mer 11 Nov 2015 - 17:57
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   Les Vengeurs II vous semblent-ils dignes de confiance ?
   
Non. * feule * Enfin. Je sais pas. Je n'aime pas ces gens, ils ne nous ont pas aidé, avant, alors que les Avengers avaient l'air gentils, eux. Et aussi traqués que nous. Moins je vois les Vengeurs II, mieux je me porte – mais ils travaillent pour le mari de ma Victoire, que je n'aime pas beaucoup, mais Victoire semble leur faire confiance, et si je fais confiance à Victoire... Mon cerveau fait des nœuds sur ce sujet, mais mon instinct me souffle de me méfier et je lui fais confiance.


    On parle désormais "d'Inhumains", cela vous dit-il quelque chose ?
   
Je suis pas vraiment humain, vous savez. On souvent dit que j'étais inhumain, mutant, une bête alors quoi ? Ca me dit rien de bons, est-ce qu'ils vont souffrir et être persécutés eux-aussi ? Est-ce que c'est si bien d'être humain ? Je préfère de loin ne pas l'être, c'est plus confortable, plus facile et j'espère que les inhumains resteront loin des humains et comprendront qu'ils sont capables d'être aussi horribles que bienveillants.


   Fatalis serait responsable de la coupure d'électricité générale, pensez-vous que le Docteur soit de retour ?

   
C'est ce que j'ai entendu - en tous cas. Je ne connais pas Fatalis, j'ignorais tout de ses agissements - avant. J'ai assisté à la coupure d'électricité dont vous parlez, et toutes les embrouilles qui ont précisé. Je vois dans la nuit, vous savez : je n'ai pas tout de suite compris le souci, mais cela fiche la chaire de poule. Je ne sais pas quoi penser - possible que ça soit Fatalis. Mais je ne vois pas son intérêt à faire ça, et encore moins si ce serait si terrible que ça que ce soit lui - il n'est pas pire que les autres.


   Votre histoire
   

John est né en Ecosse, à Aberdeen il y a 38 ans et des poussières... Son enfance est globalement très floue, avec peu de souvenirs vraiment fiables : il est d'une famille de nobles, de lords même et a passé ses premières années de vie dans la vieille demeure familiale. Des lords en Ecosse dans une vieille maison, ça ne vous évoque rien ?
Ce que ça évoque à John c'est principalement l'humidité.
L'humidité et les flaques: si on écoute les souvenirs de John, il y en avait absolument partout, ça mouillait les pieds, faisait flic-floc en fond sonore et c'était horrible. En somme, une grande maison impossible à entretenir, des lords sans le sous, des fuites un peu partout, des courants d'air qui semblaient vous parler au plus noir de la nuit, une électricité vacillante et je ne vous parle pas du chauffage qui s'en va par toutes les fissures qu'il peut trouver et dieu seul sait combien qu'il y en avait. Brr.
Par bonheur, la mère de John s'en est rapidement allée en même temps que le chauffage pour traverser l'Atlantique et finir à New York, en compagnie de son fils. Nouvelle ville, nouvelle vie et climat à peine meilleur. John a une très mauvaise conscience du temps, mais il devait à peu près avoir cinq ou six ans lorsqu'il a emménagé avec sa mère dans un petit appartement de New York, son père étant resté en Écosse à jouer les Lords pluvieux accrochés à leur honneur suranné. Si leur existence fut assez pauvre, John ne s'en souvient pas vraiment, il a juste un excellent souvenir du plaid de laine jeté sur le canapé où il passait le plus clair de son temps étant enfant et de la cuisine délicieuse de sa maman. Si sa mutation féline n'avait pas encore eu lieu, la névrose qui lui fait perdre conscience de son humanité et lui fait adopter un comportement étrange était déjà en cours d'installation. Pour preuve les rapports scolaires désastreux que l'on remettait sans cesse à sa mère en secouant la tête. Elle les lisait toujours en silence, calmement, avant de porter un regard triste sur John qui la fixait avec ses grands yeux, sans comprendre. Elle ébouriffait vaguement sa tignasse ou lui caressait la joue avant de mettre le dossier à la poubelle et de partir travailler, sans rien ajouter.

« Troubles de l'attention »
« Feule et crache sur ses camardes. »
« A griffé un de ses camarades quand celui-ci a voulu prendre un de ses crayons de couleur. »
« A passé l'après-midi caché en haut d'une armoire. »
« Absence de conscience de soi et perte d'identité. »
« Gentil, volontaire, intelligent, curieux de tout.»


Lorsqu'il devait avoir onze ans, sa mère mourut dans un accident de voiture tout bête, renversé par un des jolis taxis jaunes de la ville. Personne n'eut l'idée de contacter son père à l'autre bout du monde, et John fut rapidement placé à l'assistance publique. Au vu de son dossier, il ne fut même pas proposé à l'adoption : qui voudrait d'un gamin de onze ans bon pour l'asile ? Jusqu'à ces 18 ans il resta donc pupille de l'Etat. S'il garde des souvenirs excessivement vagues de son enfance – il ne peut se souvenir du visage de sa mère ou de la configuration de leur appartement – il conserve des bribes de souvenir positives de cette époque, des sensations et une joie sans raison. Lorsque l'Etat se mit en tête de l'éduquer, la mémoire de John perdit d'autant plus les pédales. Le programme étatique n'était pas si mal pourtant : aller à l'école – John était loin d'être bête, si on acceptait de lui répéter la question jusqu'à ce qu'il concentre son attention dessus -, avoir un toit sur la tête et des repas chauds dans le ventre, des vêtements décents – quoique trop large pour sa silhouette maigre et trop grande - porter des chaussures – , de quoi peut-être un jour avec un job honnête – c'est pas gagné même à trente-cinq ans – et quelques camardes – dommage, John est assez difficile à vivre – et enfin lui faire porter des chaussures quotidiennement - manque de pot, c'était l'adolescence, et à l'adolescence John s'est mit à avoir quelques problèmes relationnels avec les chaussures. Et avec son corps de manière générale.

A l'adolescence, on s'en sent souvent mal dans sa peau : pour lui, ce fut au sens littéral du terme puisqu'il se mit alors à se transformer aléatoirement en chat. Aléatoirement, car il ne maîtrisait alors pas plus ce pouvoir qu'à présent ( c'est-à-dire pas du tout, trente-cinq ans passés et il n'a toujours rien remarqué. Diagnostiqué fou à lier. ) mais surtout car cela lui posait beaucoup plus de problèmes qu'aujourd'hui, étant donné que 1) l'adolescence étant une période troublée et hormonale ces métamorphoses avaient lieu très très souvent 2) il vivait en pensionnat, ce qui n'aide pas à cacher un petit problème de fourrure, d'autant moins quand les animaux y sont interdits.


Dès qu'il fut majeur et vacciné – quoi qu'il doit lui manquer quelques vaccins félins - - mais pas castré, merci bien – il fut mis dehors de l'assistance publique. Il avait causé assez de problèmes comme ça. On lui indiqua gentiment un emploi de serveur, histoire qu'il puisse subsister par lui-même sans être aux frais de l'état. Merci bien, dehors et bonjour chez vous. John garda ce premier boulot très exactement deux mois. Après, on lui signifia clairement que les poils dans les assiettes ce n'était pas de très bon goût et qu'un chat qui filait entre les assiettes brisées ne pouvait que se faire chasser à coup de balai.
Après ça, difficile de se retrouver un travail décent et honnête : John finit assez rapidement à la rue, sans que cela lui pose pour autant de véritable souci; dormir dans un carton en tant qu'humain c'est l'enfer sur terre, dormir dans un carton, c'est le paradis pour un chat. Surtout qu'il se faisait régulièrement adopté par des familles humaines qui le dorlotaient et s'occupaient bien de lui. Jusqu'au jour où ils trouvaient un jeune homme inconnu dans leur lit/sur leur canapé/meuble de la cuisine et qu'il fallait bien qu'ils le jettent dehors, outragés.
John resta pas mal de temps à cheval entre la rue et les maisons confortables, jusqu'à ce que la police le découvre sous forme humaine, couché dans une ruelle et veuille l'embarquer. Réaction instinctive ? Tenter de leur arracher les yeux avec les ongles et de les mordre où il pouvait . Du coup, plutôt que le foyer pour sans-abris, c'est à l'asile psychiatrique qu'on l'a emmené. Le jugement fut sans appel et donna enfin à nom à l'esprit en bazar de John :

« Sujet à des troubles psychotiques. Perte de contact avec la réalité et troubles de la personnalité et de l'identité. Tendances bipolaires. Vole les autres patients. Cleptomanie. Multiples tentatives d'évasion. Agressivité. Troubles du comportement. Paranoïa. »

Etc, etc. Il y en avait pour de pages. Résultat, enfermé jour et nuit avec un grillage aux fenêtres, et des jolis petits médicaments à avaler en alternance avec des jolies petites thérapies par la parole.

L'échec fut total. Il y a huit ans, on décida qu'un autre asile, en-dehors de New York serait plus apte à le « soigner » : John profita du trajet pour se sauver à toutes pattes et pour recouvrir sa liberté chérie. A partir de ce moment-là, John se mit à alterner foyers pour sans abris et cartons douillets, avec même un bref passage à la spa, si si. Le temps passe vite lorsqu'on s'amuse et qu'on est un chat vagabond.

Le seul événement marquant de ces années là, fut la mort de son père. On réussit à lui faire parvenir une lettre par l'intermédiaire de l'assistance publique et du foyer pour lui indiquer qu'il était prié de se rendre en Ecosse grâce au billet d'avion ci-joint pour assumer son rôle de lord et prendre son héritage. Inutile de décrire la crise de panique de John dans l'avion, il suffit de dire qu'ils ne passèrent pas loin du crash aérien et qu'il est dorénavant exclu de toutes les compagnies aériennes du monde. Lorsqu'il revient à la maison de son enfance et à la pluie familière, il eut un entretien avec un notaire et un parent éloignés, chargés de définir si, oui ou non, il méritait la demeure, ses fantômes et ses fuites dans le toit. Après qu'un gros chat roux fut découvert à la place de John dans le joli lit poussiéreux qui lui était attribué, la réponse fut non. Il y eut des cris, des jets d'objets, des insultes qui avaient toutes un rapport avec « saleté de mutant dégénéré abject rebut de la société inhumain qu'est-ce qu'on a fait pour mérité ça ». John ne comprit pas bien du pourquoi du comment on le traitait de mutant – il se sentait bien lui – mais est décidé à découvrir de quoi il s'agit. En attendant, ce qui fut clair parmi les insultes c'était qu'il était prié de retourner dans son « pays de mutants psychopathes » à ses propres frais.

Un chat ne peut pas traverser l'Atlantique à la nage, c'est un fait. L'autre leçon à tirer était que John était atteint d'un sérieux mal de mer. Il se souvient très bien d'avoir été malade comme un chien – ce qui d'autant plus pénible quand on est un chat – durant tout le voyage, à bord d'un cargo misérable, en tant que passager clandestin, roulé en boule entre deux caisses, poisseux, mouillé, bavant et malade. Gé-ni-al. Il n'avait jamais été aussi heureux de poser les pattes sur le sol américain, tiens. On ne l'y reprendrait plus, il ne partirait plus même si un balai géant décidait de l'en chasser. Home sweet home.

Pendant plusieurs années, John a réussi à garder la poisse à l'écart : avec son petit studio - uniquement meublé de coussins et de canapés, on ne se refait pas - et son job, il se débrouillait plutôt bien. Drôle de job, hein :  il était tranquillement allongé sur un banc quand un homme est venu lui proposer de travailler dans son bar en tant que « chippendale ». John n'a aucune idée de ce que cela signifie, mais comme il est du genre imprudent et curieux il a dit oui. Après expérimentation, il s'agit de s'agiter et de se trémousser félinement en enlevant ses vêtements. Parfaitement dans ses capacités. C'était même plutôt chouette, même s'il ne comprenait pas pourquoi il été payé pour ça, mais comme au bar, il avait du lait gratuit...

Il avait réussi à tout éviter. L'attaquer de Loki (journée passée à dormir sur un canapé entre deux coussins. Pour réveiller John, il faut bien plus qu'une invasion extra-terrestre, c'était pas de son niveau ces conneries ), l'attaque de la confrérie ( Il était sous sa forme de chat, là-encore, perché sur un toit, et n'avait rien manqué du spectacle. Il lui avait manqué quelques indications contextuelles pour bien saisir tous les tenants et aboutissants, mais il avait plutôt aimé: c'était joli, toutes ces lumières, il y avait de l'animation et il adorait l'animation. Et puis, il n'aimait pas beaucoup le maire ), tout ça, il n'avait pas eu de vrais ennuis... S'il n'aimait pas qu'on cherche à emprisonner et à malmener des gens, surtout à cause de leur différence et aurait plutôt été du côté confrérie, mais il ignorait qu'elle existait. Il ignorait qu'il était un mutant et qu'une guerre civile allait faire rage. . Et dans ces cas-là, sa réaction c'est soit la fuite, soit s'il ne peut pas partir à fond de train, l'attaque toutes griffes dehors dans les yeux.  Il était un mutant, puisqu'il se faisait assez souvent assez insulté de ce nom-là, même s'il n'avait pas bien compris en quoi il en était un et où était le problème... Jusqu'à Victoire.

Jusqu'aux sentinelles, aux discours anti-mutants et à la Purge. Et surtout jusqu'à Victoire :  Sa maîtresse qui avait l'erreur de tomber amoureuse du président. Du gérant du Burlesque, quand John l'a rencontré pour la première fois, un type qui lui hérissait le poil et lui laissait une sale impression mais qui avait l'air de rendre Victoire heureuse. Et le petit chat voulait voir Victoire heureuse.
C'était l'époque de la Purge, et John faisait bien gentiment les boutiques avec Victoire et des amis à elle – kezako ? - quand ils avaient été attaqués par des sales purgistes – ciel, des mutants ? Peut-être à cause de lui d'ailleurs. Peut-être à cause du chat.

Victoire avait pu s'en tirer, et John avait été heureux de ça, mais sur le moment il avait été trop terrifié pour tout comprendre, pour sentir autre chose que la peur, pour faire autre chose que se transformer comme un malade et planter ses griffes dans tout ce qui passait ; ah ça, le sang avait coulé. Pour le félin, ça avait duré une éternité, à mordre, griffer, poil ébouriffé. Il avait énucléé quelques types, leur avait donné des gueules de combattant à coups de cicatrices, mais une balle avait fini par l'atteindre au beau milieu de son petit poitrail poilu et roux – douleur qui le fait encore souffrir les jours de pluie.

Petit cadavre de chat en plein milieu du supermarché – humain recroquevillé, hurlant de douleur, dans une cage.trop petite. Phénomène de science kidnappé par la Purge – un mutant à punir, un mutant à exploiter, un mutant inoffensif  sur lequel se défouler, sur lequel chercher la clef de la vie ou de la mort. John y resta durant un an, un peu plus. Tortures, expériences, pas de lait, pas de sardines, pas d'amour, ni de câlin. John crut mourir, et le fit plusieurs fois, au grand émerveillement scientifique des êtres qui l'entouraient. Raison de plus pour le garder sous la patte, hein ?  


La confrérie le sortit de là – enfin, son Billy. Son sauveur, son héro personnel. John a failli lui arracher les yeux lorsqu'il le délivra, sur le coup, puisqu'il venait tout juste de se mourir dans d'atroces douleurs et que ennemis et amis se mélangeaient allègrement dans son crâne. Billy le sortit de là, avec les autres mutants emprisonnés et entreprit de les cacher – de les garder en sécurité.

Il resta caché pendant longtemps à un hôtel – d'abord avec les autres éclopés, ensuite tout seul, recueilli, comme un chat errant plein de poux, de croûtes et au poil trempé – comme avant, mais pas pareil.  John reprit lentement – mais pas sûrement – pied dans la réalité. Toute confiance en l'être humain envolée, il n'était pas un chien obéissant qui revient quêter des caresses auprès du sale type qui lui vient de lui envoyer un coup de pied dans le flanc. La crainte se mêlait à l'envie de se venger à chaque fois que ses oreilles affutées et son museau éraflé percevaient l'arrivée d'un purgiste ou affilié dans le Queen's. Il les reconnaissait à l'odeur maintenant, il y avait quelque de vicieux et vicié à leur propos.

Progressivement, John mit le museau hors du Queen's, mais sans hésiter à y retourner la queue entre les pattes et le poil hérissé, ou à décider farouchement que personne n'approcherait son ( nouveau ) sauveur – cela lui arrive encore de temps. Il s'est mis à travailler, un peu par hasard dans une morgue – après les divers massacres perpétrés par la Purge – ou autre. John est terrifié par la propension des gens à mourir et à tuer. Et son ancien club de strip-tease, après avoir fermé, avoir abrité des mutants avait explosé. A la morgue, il avait retrouvé beaucoup de visages connus, de mains qui lui avaient gratté la tête, de lèvres qui lui avaient souris et qui continuaient à lui parler, à le faire sursauter – il entre dans la morgue que le cœur battant la chamade et les poils dressés. Mais cela l'aide avec la mission qu'il s'est assigné.
John colle aux ombres des rues ; il écoute, tends l'oreille, espionne, colle aux basques. Il n'hésite plus à tuer, le sang qui colle au poil n'est plus un problème pour lui -  il veut défendre, tuer, comprendre, par dessus tout. Il a la peur au ventre, mais elle s'est transformée en rage, se venger, ne plus avoir peur, retrouver la douceur d'un foyer et les traces de ses maîtres qu'on lui a arraché.

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Mer 11 Nov 2015 - 18:02
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JOOOOOHN
Rebienvenue :amour:
Billy t'envoie plein de câlins ! Tu connais la maison :*:
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Ven 13 Nov 2015 - 15:07
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Anonymous
CHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAT ! *-*

Re-bienvenue :61: Ouais David Tennant l'homme-chat ♥️ J'adore ce perso et déjà son évolution. C'est cool comme retour :36:
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Sam 14 Nov 2015 - 1:14
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Anonymous
CHAT MON CHAAAAAAAAAAAAAAAT :amour: *roucoule* *l'adopte* j'ai du lait, des cookies, des coussins moelleux, des câlins et tout, tu verras, tu vas t'y plaire *-* J'suis sûre Neil dira oui 🇭🇲 c'estmignonleschats.


Hrm. Rebienvenuuue parmi nous avec super chaminou ♥️ J'adore ta fichette. Courage pour la suite ~
Ps: Az veut bien t'apprendre à voler, il dit, en te jetant par la fenêtre de son immeuble :v:
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Ven 20 Nov 2015 - 10:53
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Anonymous
Mes humaaaaaaaaaaaaaains :52: :52:

Jack : Transmet donc :slurp: à Billy

Amber : HUMAAAAAAAAAAAAAAAAAAINE :52: :slurp:

Eilis : ... *adopte l'humaine aussi tiens, hop* Je boycotte le vol et l'autre puant de purgiste aussi par contre 🇭🇲 Renie les 🇭🇲


Et l'histoire est terminée :28: J'attaque les questions :87:
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Ven 20 Nov 2015 - 11:31
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Mon petit chaaaaaaaaaaaaaaaaat mutant :amour:




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