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INTRIGUE : L'évacuation, groupe 2

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Ven 8 Jan 2016 - 17:48
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BIENVENU A BORD DE L'HELIPORTEUR 12, LA COMPAGNIE SHIELD AIRLINES VOUS SOUHAITE UN BON VOL





Amber Willson ; Ezekiel Warxston ; Samuel C. Rodriguez ; Leo Fitz ; Erika Morgan ; Vanja R. Lokidottir ; James Liesmith (Loki) ; Hidalgo ; Eve


Il est 5h du matin, et les alarmes nucléaires se mettent soudainement à résonner dans toute la ville. Le ciel semble plus sombre que jamais, de lourds nuages noirs semblent s’être amassés et l’orage grondait au-dessus de New York, sans pour autant masquer le cri terrifiant des sirènes. Mais ce n’est pas une attaque nucléaire que redoutent les autorités, et tout particulièrement le SHIELD qui s’active telle une fourmilière dans les rues de la mégalopole, ordonnée et efficace. Ils évacuent les civils, en commençant par le cœur de Manhattan, puis sans distinction. A ce niveau-là, on ne fait plus (ou presque) de différence. Les camions blindés et autres véhicules du SHIELD arpentent les rues, escortés de tous les agents ; tous sans exception sont réquisitionnés, et leurs haut-parleurs annoncent qu’une attaque extra-terrestre d’un niveau au moins égale à celle de 2012 est en préparation, qu’il faut évacuer. Leurs ingénieurs ont recensés les mêmes activités atmosphériques étranges et improbables que celles qu’ils ont pu analyser quelques années plus tôt, mais elles leurs semblent plus inquiétantes ; elles sont plus lentes, pour commencer. Le sceptre – si sceptre il y a cette fois – n’est plus sur Terre. Ils ne peuvent définir exactement quand aura lieu l’attaque, ni quelle sera son ampleur, mais les ordres sont clairs : on évacue la population, et on l’évacue loin : tous en direction des héliporteurs.

Sans même que l’on ne vérifie votre identité, vous pénétrez dans l’un de ces engins volants du SHIELD et êtes mis dans de grandes pièces, à raison de 2 agents par pièce pour vous surveillez et subvenir à vos besoins, dans la limite du raisonnable (pause pipi ou crise cardiaque, ils sont là pour vous éviter de mourir en chemin). N’imaginez pas une seule seconde pouvoir hacker les données du SHIELD, les pièces protègent de toutes mutations psychiques et télépathiques, vestige de la Purge. Bienvenue dans l’Heliporteur 12, la compagnie SHIELD Airlines vous souhaite un bon vol jusqu’à Los Angeles !





Codage & apparence par © Elorin




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Ven 8 Jan 2016 - 23:18
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Evacuation
       #2
High on wheels.
Lorsque les sirènes résonnent, je n’arque même pas un sourcil, je ne l’entends pas vraiment. Ce tiraillement qui fait se relever les morts, ce bruit sonore qui brise les tympans. Je n’entends rien d’autre que les remords d’une vie que je n’aurais peut-être plus jamais. A qui la faute, Erika ? Je me le demande bien, la faute à pas de chance peut-être. La télévision fait passer la même vidéo depuis que je suis devant le poste de télévision, il ne reste même plus rien du pack de bière qui était tout juste neuf quelques heures plutôt. Les chiens aussi ont déserté, ne supportant peut-être plus mes grognements et mes lamentations. Une épave, voilà ce que je suis. Plus rien d’autre.

Alors, quand le tumulte s’accélère autour de moi, je ne comprends pas vraiment. Où est Hidalgo ? Je le vois pour la dernière fois lorsque l’on passe les portiques de sécurité, lorsque qu’un agent du SHIELD prend en main ma chaise roulante. Il me pose là, quelque part, au milieu de cette foule qui fourmille, qui s’active, par peur, par désespoir. Je dessoule un peu et j’attrape des bribes de conversation par-ci, par-là, personne ne fait attention à l’estropiée ivrogne du coin.

Je ricane comme je peux et remonte le plaid qui couvre mes jambes atrophiées, ainsi que mon P99, la seule arme que je peux tenir sans trembler. Mon sweet SHIELD est dégueulasse mais l’insigne est bien visible, peut-être est-ce pour cela que mon arme est restée sur mes genoux, ou peut-être que le tohu-bohu général les empêchent de faire les contrôles de base.

Alors comme ça, c’est la grosse bagarre avec les aliens, un remake de 2012 ? Cela m’abat encore plus quand je pense aux compagnons de la 34ème qui se battent surement par-là, qui sont peut-être déjà mort. Je frissonne et un sanglot éclate. Putain, Morgan, qu'est-ce que tu peux faire de la peine. Depuis quand es-tu tombée si bas ? J’actionne mes roues pour reculer, pour atteindre le mur. Tout ce bruit, cette agitation, je ne la supporte pas. Le SHIELD doit probablement chercher son expert tactique, cette petite conne qui a fui les séances de rééducations, qui a fui ses responsabilités, refusant de sortir de chez elle, refusant même de voir sa sœur ou de rire aux blagues de son colloque.

Mes pensées tourbillonnent, assaillies par le bruit, ma tête va surement exploser. Je parcours la foule du regard. Je ne connais personne et quand bien même, à quoi bon ? D’ici l’aube, nous serons tous morts.
© Gasmask    
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Sam 9 Jan 2016 - 15:25
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Je vais de chambre en chambre, récupérant le stricte minimum pour l’évacuation. On n’a pas vraiment le temps de faire venir un camion de déménagement, alors le reste, on le prendra une fois évacués, sur place.
 Alors que je n’arrête pas d’aller et venir, Erika, elle, est installée sur le canapé, à regarder la télévision, avec cette vidéo qui tourne en boucle depuis le début des évènements. Les chiens, du moins, les deux qu’il me reste, sont affolés, sur les nerfs. Ils sentent que quelque chose approche. Entre ça, et l’état de Rika qui les affecte, les pauvres bêtes ne tiennent plus en place. Une fois le sac tactique de Rika rempli du minimum vital, avec nos affaires respectives, je la rejoins dans le salon. Je prends quelques secondes pour l’observer : elle se laisse partir. Ça fait bien quelque temps maintenant. On savait tous les deux que ce serait difficile. J’ai essayé, j’ai vraiment fait ce que je pouvais pour qu’elle tienne. Mais elle a fini par abandonner. Au début, c’était simplement les cours de rééducation. Puis les consultations du personnel médical. Elle a fini par ériger un mur de glace entre nous. Elle a cessé de rire, elle a cessé de s’ouvrir à moi. J’ai échoué. Je soupire : je regrette d’avoir été là ce jour-là. Sans moi, les choses auraient été différentes. Mais j’ai cette dette de sang envers elle, et je crois bien que je ne serais jamais capable de lui rendre ce qu’il lui a été volé.

« Erika, on doit y aller…  » dis-je, tout en éteignant le poste de télévision. Le sac tactique sur le dos, les chiens sur les talons. A ses pieds s’entassent des canettes de bières vides. Je soupire légèrement.

La population s’affole, et rapidement, Erika et moi, nous nous trouvons séparés, à cause des chiens qui paniquent, j’ai du mal à passer le portique de sécurité. La peur me vrille les tripes alors que je cherche tout autour de moi : mais comment repérer une personne en fauteuil roulant dans ce tumulte ? Si je la perds, elle aussi, je m’en voudrais pour toujours. Mais à force d’interrogations pas toujours très courtoises ni patiente, je finis par entendre qu’une femme correspondant à la description a été emmenée, un peu plus loin. Je joue des coudes, je me fraye un chemin. Quand je finis par enfin la trouver, ce que je vois me vrille les tripes, le cœur. Merde, ma belle, ma grande, tu es toujours si forte, comment j’ai pu te laisser baisser les bras… Je m’accroupis à sa hauteur et sans lui laisser la chance de protester, je prends son visage entre mes mains pour la forcer à me regarder. Tu le vois, Rika, tu le vois bien que je veux t’aider… Ma voix se fait ferme, mais douce, pour qu’elle soit la seule à m’entendre, pour qu’un instant elle oublie tout ce chaos qui nous entoure.
« Je suis là et je ne te laisserais pas partir, tu as compris ? Je ne te laisserais pas tomber, ni ta sœur, ni même cette gamine qui te suivrait au bout du monde. C’est de ma faute, ce qui t’arrive, et tous les jours je m’en veux, tous les jours je me dis que j’aurais dû être celui en fauteuil, et c’est injuste, mais rien ne t’oblige à l’affronter seule. Tu es forte, Erika, merde, tu as vaincue la mort ! Tu y arriveras, tu passeras au travers, tu te relèveras, comme tu l’as toujours fait, et que tu le veuilles ou non je serai là. » De mon pouce, j’effleure sa joue, balayant les résidus d’une larme qui avait coulé. « Je… J’ai besoin de toi. Laisse-moi faire ça pour toi. » J’ai besoin que tu sois forte, ma grande, je ne veux pas que la dernière image qu’il me soit donné de voir, ce soit cette tristesse, cet abandon dans ton regard. Je pose mon front contre le sien, et un instant je dois avouer que j’hésite à déballer mes sentiments pour elle –elle a été aveugle tout le long si elle ne les a pas déjà vu…-, à l’embrasser, mais je garderais ce secret pour moi, me promettant que si l’on s’en sort, tous, alors les choses changeraient… A la place de ça, je dépose un baiser sur son front et sèche une bonne fois pour toutes ses larmes.
On survivra. On l’a déjà fait.
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Dim 10 Jan 2016 - 10:29
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C’était bien le moment… Il n’y avait pas meilleur moment pour ça d’ailleurs… Une évacuation, quel moment rêvé pour commencer le travail ? Idiot de bébé, idiot comme son père…
 Eve avait senti, dans la nuit, déjà, que le bébé ne tarderait pas à arriver, une question de semaines ou de jours maintenant. Mais c’était sans compter sur une invasion… En d’autres circonstances, sans doute aurait-elle rejoint la résistance, sans doute se serait-elle battue auprès de ses ennemis d’autrefois. Mais enceinte jusqu’aux yeux, sans doute n’allait-elle pas être des plus utiles. Et elle avait une priorité. Sa main posée sur son ventre, Eve pensa à la sécurité de son bébé, avant tout. A cette petite vie en elle. Petite vie qui pourrait bien ne jamais voir le jour si… Non, pas le moment pour être pessimiste. Leo l’aida à préparer quelques affaires, et Eve se garda bien de lui dire qu’elle sentait le moment de l’accouchement approcher à grands pas. Il était un agent du SHIELD, il avait une mission. Elle savait ce qu’il comptait faire, après tout, elle avait appris à connaître celui qui allait devenir son mari. Son mari. Il lui avait demandé sa main, alors qu’ils étaient paumés dans la nature, en pleine nuit, leur véhicule en panne. Elle avait longuement hésité, elle n’avait pas besoin d’un bout de papier ni d’une bague pour justifier son affection, mais son sens pragmatique fut convaincu par Leo qui insista, pour leur enfant à venir.
L’ingénieur du SHIELD avait conduit Eve jusqu’au lieu d’évacuation, se préparant sans doute à retourner faire son devoir, mais la mutante le retint fermement par le bras. Elle semblait à bout de souffle.

« Reste…   » commença-t-elle, alors qu’il argumentait déjà sur son devoir, mais elle le coupa en grognant de douleur : « Si tu pars, si tu me laisses seule face à ça, je te jure que le SHIELD ne sera pas une défense suffisante et que je te traquerais jusqu’à la fin de tes jours, Leopold Fitz.  »

Elle venait de perdre les eaux, à peine le portique de sécurité dépassé. Elle était face à l’inconnu, comme si leur avenir n’était pas suffisamment incertain avec cette faille dans le ciel… Mais elle était sûre d’une chose, s’il l’abandonnait, s’il la laissait seule, elle n’y arriverait pas. Elle ne s’en sentait pas capable. Elle échangea un regard entendu avec Fitz, s’assurant qu’il comprenait ce qui était en train de se passer. Mais puisqu’il était idiot –en tout cas, c’était ce qu’elle passait son temps à lui dire… - elle préféra reformuler. Son regard se fit moins dur, à la limite de la supplication :

« J’vais pas y arriver sans toi… J’ai besoin de toi, quand il arrivera… » Elle n’en dit pas plus, et se laissa porter jusqu’à un endroit plus calme, non loin d’une femme en fauteuil roulant et d’un homme qu’Eve reconnu comme un ancien employé de son père. Il vint à son chevet, pour aider la jeune femme.  

« Vous avez déjà fait ça ? » demanda Eve, en grognant, tandis qu’Hidalgo retirait sa veste pour faire un oreiller pour la jeune femme. Mais la réponse ne fut pas des plus rassurantes : il assura que oui, mais qu’il s’agissait d’une portée de chiots… Puis, se faisant plus rassurant, il lui sourit : « J’étais là, le jour de la naissance de ma fille, et j’ai même pu couper le cordon sans m’évanouir… En revanche, je n’ai pas pu manger de pâtes à la bolognaise pendant quelques temps… »
La blague était la bienvenue, pour détendre un peu tout le monde, aussi bien Eve que Leo. La main d’Eve agrippa celle de l’ingénieur et ne la lâcha plus. Elle plongea son regard dans le sien, pour qu’il lui donne la force de tenir.
Ils allaient avoir leur bébé.

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Dim 10 Jan 2016 - 12:44
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Fitz avait reçu un ordre de mission sur son téléphone quelques minutes avant que l’alarme ne retentisse. Il se frotta les yeux et mis quelques secondes a assimiler l’information puis il comprit : il y avait une nouvelle invasion. Bordel de Merde pensa-t-il alors qu’il gardait son calme pour ne pas alarmer Eve qui s’éveillait doucement à côté de lui. Bon, vu l’état avancé de sa future femme et mère de son enfant, il ne devait surtout pas paniquer. Les aliens, tout ça, franchement il s’en foutait royalement mais la sécurité de son futur bébé ça c’était important. Et oui, la sécurité des civils était aussi quelque chose à laquelle il devait penser. Bon, il devrait passer au labo et aller chercher ses drônes et… Minute, ils étaient dans l’appartement. Super, pensa-t-il. Eve adorait jouer avec ces petits drônes alors Fitz les avaient gardés dans l’appartement. Il était calme lorsqu’il aida Eve à préparer ses affaires, Le jeune homme un peu maladroit avait changé depuis quelques mois et il était devenu différent, plus mature, plus sûr de lui mais toujours avec un cœur énorme. Il déposa un baiser sur la joue de la jeune femme tandis qu’il l’accompagnait sur les lieux de l’évacuation, vers l’héliporteur. Il y avait une foule de gens mais Fitz tenait fermement la main de sa fiancée pour la guider vers un lieu sûr. Il avait encore du boulot et montra son badge à un agent qui traînait là pour des raisons de sécurité. L’homme se redressa en voyant le nom de l’ingénieur – il avait gagné une sacrée réputation – «Monsieur ? » Fitz voulait-il dire, il détestait tout ce truc de ‘monsieur’ mais l’ingénieur secoua la tête et s’adressa à l’agent «Cette femme est enceinte, la priorité est de trouver une assistance médicale…. Je n’arrive pas à joindre le Docteur Simmons…. » Il regardait partout «Elle a été assignée vers l’autre héliporteur » Fitz poussa un long soupir. Bon sang Jemma ! «D’accord, d’accord….Je vais me débrouiller. » Il guida Eve vers une simple chaise où il l’installa, s’assurant de son confort. «Eve, je dois… » Il serra la poignée de la mallette qui contenait les drônes, il était agenouillé et commença à se relever lorsqu’il sentit la main de la jeune femme le retenir. «QUOI ? » fit-il. Elle lui demandait de rester alors qu’il avait un ordre de mission mais c’était la première fois que ce petit bout de femme montrait de la peur et il ne pouvait pas résister à cet appel de détresse. Il poussa un soupir, posa les mains sur ses hanches et acquiesca. «Il a vraiment choisi son moment… comme sa mère, il a le sens du timing » fit-il en souriant légèrement tandis qu’il emmenait la future mère vers un endroit plus calme. Il tenait fermement sa main et y déposa un baiser «Ca va aller. Je serais là. Je serais toujours là… Je vais sans doute me faire virer du SHIELD mais, je pourrais sûrement trouver un boulot du genre réparer des grilles-pains, pas vrai ? » Il parlait pour tenter de calmer Eve mais il n’était franchement pas rassuré. «Je reviens… » Il embrassa Eve rapidement avant d’aller trouver un agent pour lui expliquer la situation. «Ce n’est pas négociable, dites-le à qui vous voulez, je m’en tape » fit-il en s’éloignant avant d’aller retrouver Eve qui était en train de parler à un inconnu «Hé, vous êtes qui vous ? » il fronça les sourcils. Mais la main de sa future femme eu le pouvoir de le calmer un peu


«On y est… Il arrive et….Merde il fait chaud » il retira sa veste. Il était blanc et pas très en forme.
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Dim 10 Jan 2016 - 14:26
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Evacuation par le SHIELD, super !






Fiche d'identité
- Prénom : Ezekiel
- Nom : Warxston
- Nom de code : Easy (Ezy)
- Statut : Mutant terroriste, membre de la Confrérie.
- Pouvoir : Manipulation des ombres, peut manipuler les objets et personnes par leurs ombres.


(E)ZY STORY

Et voila que ca recommençait ! Il était très tôt dans la matinée, assez pour en être à la fermeture de Carpe Noctem dont il avait la charge. Il faisait les comptes de la soirée dans son bureau avec pour bruit de fond la télévision avec la chaine d’information qui tournait H24 sur les infos du monde entier. En fait il n’écoutait pas vraiment à ce moment là. Tout ce qu’il put entendre de son bureau en hauteur qui trônait sur toute la salle en contre bas était le bruit du balai du serveur en fin de service qui laissa tomber. D’un air assez exaspérer le mutant se leva et se tourna vers se dernier. Mais Ezy resta bouche bé devant la panique qui gagnait son mutant de serveur, il était un confrériste lui aussi donc qu’est ce qui pourrait bien lui faire aussi peur ? Il ne tarda pas a trouver la réponse lorsqu’il suivit le regard de l’homme qui observer la télévision. Par réflexe Ezekiel se tourna vers la sienne et décrocha bien vite son téléphone vers l’allié le plus puissant et surtout son meilleur homme. Une armoire à glace qui savait lire dans les pensés, un ex catcheur des rues qui trichait par son don qu’Ezy avait recueilli et tout apprit en lui offrant du travail. C’était également son meilleur ami, enfin a supposer qu’il savait ce que c’était ce terme la. Quoi qu’il en soit il demanda a ce mutant d’aller cherché Amber et de l’escorter aux points d’évacuations le plus proche et qu’il les rejoindrait. Sortant de son bureau en trombe il passa un coup de fil rapide à Amber.

- Désolé de te réveiller Cendrillon mais Carter arrive a la maison pour te récupérer, les aliens reviennent et si il vous arrive quoi que ce soit je vais faire un meurtre.

Oui le "vous" pouvait surprendre et surtout la raison serait impensable mais Ezekiel allait bien être Papa dans un peu moins de trois mois. Au grand désespoir de sa mutante favorite bien sur, qui elle ne semblait pas vraiment d’attaque pour ça. En tout cas il ordonna a ses derniers employés présent de vite partir suivre les instructions du SHIELD, même si il n’aimait pas vraiment ce genre d’autorité et il ferma sa boite en espérant qu’elle finisse intacte cette fois ci.

Ezekiel retrouva bien facilement Amber dans la foule, une petite brune enceinte accompagner d’un Hulk plus humain et chauve ce n’était pas bien compliquer, ils faisaient un peu comme Astérix et Obélix cote à cote, mais il se tairait sur ce sujet s’il ne voulait pas recevoir la foudre de la jeune mutante par la suite. Il lui fit alors un baiser sur le front et se contenta de suivre les instructions du soldat en gardant sa mutante bien proche de lui et sans lâcher sa main, du moins une seule fois afin de passer le portique ou là encore il se fit remarquer malgré lui… Oui le mutant avait oublié ses petites armes blanches qui le firent sonner au portique tout comme un mutant fait d’Adamantium. Souriant d’un air assez mal à l’aise il retira le tout et fini par entrer dans cet hélicoptère assez futuriste pour lui. Dans la pièce il reconnu tout de même une personne qui était l’oncle d’Amber. Cela le fit sourire mais il s’inquiéta sur ce qu’il était en train de faire. Observant de plus prêt il vit une femme qui était en train d’accoucher et le mutant en devint blanc. Se réfugiant du regard vers Amber il comprit qu’il ne devait pas faire le malin et reprit des couleurs.

- D’accord d’accord je vais aider ton oncle, après tout il faut qu’il m’adore non ?

Se hâtant il se mit au niveau d’Hildago et demanda assez rapidement, il fallait faire vite là, un accouchement dans un hélicoptère bizarre, quoi de plus amusant ?

- Bonjour cher oncle ! Besoin d’aide ? S’il faut quoi que ce soit sachez que je pourrais l’immobiliser sans aucun risque pour elle ou le bébé, faites moi confiance je sais ce que je fais.

Ezy avait un souci pour se faire comprendre mais il espérait que ni Hildago, ni le Père de l’enfant ne le prendrait mal… Enfin on verra bien !


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Dim 10 Jan 2016 - 17:20
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Cassons-nous dans l'heli... pendant que la ville subit × ft. Groupe 2

Trois coussins dans le dos, calée sur le lit, Amber s’est endormi profondément. Pour ajouter du glamour à la scène, elle ronfle. Les terreurs nocturnes sont totalement terrassées par la fatigue de la jeune femme qui a bien l’impression d’être une marmotte. Depuis qu’Ezekiel est au travail, elle n’a rien fait de sa soirée, elle a fermé les yeux et a laissé Morphée la bercer tranquillement. Quand les alarmes retentissent, il lui faut un certain pour ouvrir ses paupières, vaseuse. Elle regarde le réveil et avise l’heure. 5 heures du mat’. Sérieux, ce genre de truc ne peut pas arriver dans l’après-midi ? Elle grommelle encore plus quand elle entend le vibreur de son téléphone portable sur la table de chevet en bois mais elle l’attrape rapidement parce que New York s’anime. Elle décroche tout en descendant lentement voire péniblement du lit pour se mouvoir jusqu’à la fenêtre et constater que des véhicules sillonnent les rues. Elle grimace tandis qu’Ezekiel est à l’autre bout du fil. La surnomée « Cendrillon » est soucieuse mais comme à son habitude, elle n’en montre rien. Quand elle lui répond, son ton est calme. « Je serais prête… » Elle n’ajoute rien. Les mots ne lui viennent pas. Contrairement à son cher contrôleur d’ombres, la jeune femme n’est pas très éloquente. Pourtant, elle s’inquiète un peu pour lui parce qu’elle ne peut pas le protéger mais de toute façon en ce moment, elle n’est pas apte à grand-chose. Tout comme se protéger elle-même : elle a très bien réussi durant des années et maintenant qu’elle a cette chose en sommeil au creux du ventre, elle n’y parvient même plus. Elle n’en veut pas d’ailleurs de ce… cette guimauve vivante. Elle en a peur mais Ezekiel a promis d’être toujours là pour veiller et là… il ne l’est pas. Ce n’est même pas lui qui vient la chercher, elle lui en touchera deux mots si tout se passe pour le mieux. Carter, le videur de la boîte de son compagnon ainsi que son ami. Elle ne le déteste pas mais Amber et la sociabilité, ce n’est pas encore complètement ça. Surtout qu’en ce moment, il faut avoir le cœur relativement bien accroché pour la supporter entre les hauts et les bas qui jalonnent ses humeurs. Ou bien être un brin masochiste.

On sonne à la porte. Avec lenteur, trop à son goût, elle va ouvrir. « Mademoiselle Amber ! » la salut une voix qu’elle connaît bien et qui lui fait lever les yeux au ciel. Combien de fois lui a-t-elle dit de l’appeler uniquement par  son prénom ? Elle soupire et le suit sans rechigner mais elle déteste être escortée et en plus, par un gros malabar qui se veut trop attentionné. Elle suivit le mouvement jusqu’à l’endroit où les autorités les emmenait. Elle déteste ça : suivre le gouvernement car on ne sait jamais ce qu’ils souhaitent vraiment. Puis disons qu’Amber n’a jamais été trop sereine en voyant la tronche de la présidence actuelle. Enfin arrivés, elle cherche de tout côté Ezy. Il est tellement peu ordinaire qu’il sera facile à distinguer mais c’est lui qui se dirige vers elle en premier. « Ezy ! La prochaine fois que tu m’appelles Cendrillon, je t’étripes, c’est clair ? » Tout ça pour dire qu’elle est contente qu’il soit là. Elle lui agrippe la main fermement, ne le lâche plus. Elle passe le portique sans souci et soupire quand son cher mutant se tape la honte. Il faut toujours qu’il se fasse remarquer… c’en est désolant. Si bien qu’elle se demande s’ils vont le laisser passer à ce train là… Quand il la rejoint enfin elle lui pince le bras. Il est incorrigible. Même elle, elle se tient à carreau et n’a pas d’arme sur elle. Il faut dire que ce n’est pas une excellente idée quand on est enceinte.

Evacuer New York… elle n’a jamais pensé qu’ils en arriveraient là. Se battre, c’est impensable pour elle. Elle jette un œil autour d’elle. Le soulagement l’envahit quand elle reconnaît un visage familier. Ezekiel aussi a vu. Au moins, lui est ici. Elle ne sait pas ce qu’il en est pour son frère de cœur : Azraël. Elle espère qu’il va bien. La mutante se demande soudainement qu’elle est cette agitation autour d’Hidalgo avant de voir une autre tête connue… Si Ezy cherche du réconfort en Amber, il se trompe. Qu’il n’ose pas faire la moindre blague surtout. Elle est en panique totale et a carrément envie de faire demi-tour. Elle laisse son homme se détacher d’elle sans vraiment réagir tellement elle est sous le choc. Elle a le bras tendu vers lui, en suspens. « bah oui… enfin… » Elle se rapproche lentement, se sent mal à l’aise. Il fait trop chaud ici… pour elle et elle a un mal de dos qui la lance. Toujours aussi peu expensive, Amber se positionne simplement à côté de la femme en fauteuil roulant et fait un léger sourire à son oncle. Depuis quand ne lui a-t-elle pas donné de nouvelles ? Et inversement ? Elle n’est pas douée en relationnel. Bon sang, si c’est ça être enceinte, elle démissionne. Ça se dit pas mais tant pis et tout ce qu’elle trouve à dire c’est « t’as vachement grossi Heather… » Elle esquisse un sourire malicieux. Quoi ? C'est pour détendre l'atmosphère... non ?
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Ven 19 Fév 2016 - 21:28
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BIENVENU A BORD DE L'HELIPORTEUR 12, LA COMPAGNIE SHIELD AIRLINES VOUS SOUHAITE UN BON VOL





Amber Willson ; Ezekiel Warxston ; Samuel C. Rodriguez ; Leo Fitz ; Erika Morgan ; Vanja R. Lokidottir ; James Liesmith (Loki) ; Hidalgo ; Eve


Le voyage s’est passé sans encombre – plus ou moins – et vous voilà arrivé à Los Angeles. Oui, « plus ou moins », parce qu’un accouchement en plein vol… On ne peut pas dire qu’il ne se soit rien passé, vous comprenez. Mais vous voilà, fraîchement posé sur le sol de la côte ouest après plusieurs longues heures de vol (il est actuellement 11h à Los Angeles, avec le décalage horaire, le vol ayant durée environ sept heures), loin du danger et des tracas de la Grosse Pomme. On vous débarque, tranquillement, sous l’œil hagard de quelques habitants curieux et des journalistes à la recherche d’infos et de belles prises, alors qu’on vous achemine lentement mais sûrement vers les salles des fêtes et gymnases réquisitionnés pour vous accueillir… Ou vers l’hôpital, pour certain.

L’accueil, quoi que chaleureux, a des allures de catastrophes naturelle. Couvertures de survies et vivres sont donnés à chacun, le temps que l’on trouve de quoi loger ce soudain afflux de population… Au moins, vous êtes là, et entier : et vous pouvez suivre en direct les évènements de New York sur un écran géant, grâce à quelques journalistes… Masochistes et suicidaires, disons ce qui est.





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Mar 23 Fév 2016 - 20:40
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     Erika, Hidalgo, Ezekiel, Amber, Vanja, Leo, Eve


          Les femmes et les dieux d'abord

Cela devenait compliqué, même pour le dieu de mensonges. Loki Laufey-Odin-son, n'avait jamais été quelqu'un de stable, et cela faisait à présent des centaines années qu'il était lié à ses mensonges comme si une chaîne était noué à ses chevilles et entravait ses mouvements, limitant ses possibilités. Lui qui était possibilités et changement. Chaos.  Une chaîne qu'il avait lui-même tressé du plus impénétrable des matériaux : mots. mensonges. histoires. Il avait assez joué avec le feu et la sorcellerie pour savoir que la gemme que les Dark Avengers lui avait remis il y a plusieurs mois n'aidait pas à maintenir ses pulsions, son essence, en place. Mais il n'était pas assez stupide pour penser une seule seconde que ce n'était que ça le problème -  Il était le dieu de la destruction, du mensonge, du mal, du chaos, n'est-ce pas ? Il avait un rang à tenir, il voulait détruire, il voulait tuer, et la sensation de peur qui s'abattait sur sa ville ne faisait que réveiller le monstre en lui. Il avait provoqué cette peur, ce chaos. Cela lui manquait.

Le président était sur le pied de guerre depuis l'aube, depuis même avant que l'alarme n'ait retenti dans New York; un petit quelque chose qui avait à voir avec sa place dans la hiérarchie humaine, à présent. Et encore et surtout le fait que le sorcier ressentait la perturbation depuis plusieurs jours. Ou qu'il savait exactement ce qui se passait, pourquoi, par qui, pour l'avoir vécu aux premières loges.

" Prends..."


Un tic agita la mâchoire du président des USA alors qu'il se retournait pour donner l'ordre. Prends Vanja, mets la en sécurité. Longue suite de menaces toutes plus précises et incisives les unes que les autres pour le convaincre que sa vie en dépendait littéralement. Non.  Il corrigea d'un ton brusque, presque violent, alors que l'homme en costume Armani et cernes de la nuit passait la porte en ignorant le monde qui l'entourait:

"Je m'en charge."


Il avait perdu la mère de Vanja, sa femme à plus d'un titre et deux des femmes qu'il ait jamais aimé. Il avait perdu ses jumeaux avant ça. Leurs jumeaux. Il s'en chargeait lui-même.  Peut-être que c'était la mettre plus en danger que nécessaire ; il avait un business en cours avec Thanos et il serait séparé des gemmes et des anneaux s'il évacuait avec Vanja. Mais que ses lèvres soient cousues pour un milliers d'années s'il refaisait les erreurs qu'il avait fait avec ses enfants avec sa petite dernière.

Le président, James Liesmith avait contacté les Dark Avengers pour leur ordonner de défendre la ville - et leur chef, Loki les avait mentalement contacté pour leur rappeler qui était leur ennemi ici.  Les Dark Avengers, en leur qualité officielle d'Avengers 2.0 étaient censés défendre New York comme l'avaient fait leurs prédécesseurs. Avec moins de dommages collatéraux, si possible, tout compte fait. Loki, lui-même avait comme un doute sur le fait que les anciens vilains aient véritablement envie de ne pas en profiter, mais son équipe était comme lui au bout du compte : le cul entre deux chaises. Et malgré les désirs d'auto-destruction ou d'émancipation

A ce propos. Il avait lui-même un rôle à jouer. Loki sortit sur la terrasse de son Penthouse, de sa tour, marquée du L de sa double-identité, son armure de cuir et d'or se matérialisant à la place de son costume et ses cheveux reprennant leur couleur d"ombre.  Il ne pouvait pas révéler son identité, il ne pouvait leur dire la vérité. La vérité était qu'ils ne l'accepteraient jamais de leur plein gré. La mâchoire de Loki se crispa - il avait l'impression d'être une jeune fille se cachant sous le maquillage pour plaire à un type qui ne la méritait pas. Ils ne le méritaient pas.

"-Monsieur le président ? Vous devez évacuer."


Loki était sur Times Square, les aliens descendaient du ciel, l'évacuation était en cours, on comptait déjà destructions et les mauvaises nouvelles bourdonnaient autour du président, de l'humain qui vêtu d'un costume trois pièces et l'air pâle et épuisé d'un humain pris dans la tourmente était guidé jusqu'à un héliporteur.  … Oui, Loki, tu as toi-même demandé à avoir ces salles prêtes à l'emploi, tu as secrètement et sous bon nombre d'alias différents sponsorisé la Purge en sous-main, rappelle-toi.  Il avait exigé des salles limitant les pouvoirs des mutants et autre "superior" dans chaque hélicarrier, et même après la fin de la Purge...il n'avait rien fait pour leur destruction. Il avait trop d'alias, et surtout trop de mensonges au bord des lèvres. La vérité ? La cage de verre où on, où le SHIELD, les Avengers, l'avait enfermé le hantait. Tout comme son échec vis à vis de Hulk : La Purge n'avait pas réussi à brider le pouvoir des super-héros, mais cela ne l'empêchait pas d'essayer de couvrir ses arrières. Il s'y était attendu, lorsqu'il avait embarqué à bord de l'héliporteur, mais cela n'empêchait pas la sensation d'être bridée d'être particulièrement désagréable - sa télépathie particulièrement tournait en rond. L'anneau au joyau bleu qu'il portait en lieu et place de son alliance n'était lui pas entravé par la science humaine et cachait à la fois la nature du président, et l'âge de sa petite. Les mutations ne se révélaient pas à l'adolescence, ça voulait dire qu'elle devrait encore mentir sur son apparence pendant au moins dix ans. Au bas mot. Loki faisait et refaisait les calculs dans sa tête, et laissait son agacement grandir.

Fredonnant en asgardien, Loki réajusta Vanja dans ses bras, bien qu'elle ne soit qu'une plume blottie contre son torse - même s'il n'était pas le véritable Loki et simplement un de ses clones, même si en réalité Vanja qui était blottie contre son torse avait cinq ans.  Il embrassa doucement sa tempe, pour lui couverte d'une déjà longue chevelure rousse en observant l'endroit où on l'avait emmené. Un hélicarrier du SHIELD, pas le premier qu'il voyait, loin d'être aussi intéressant qu'on pensait. Une femme en fauteuil roulant.  Une femme enceinte, deux femmes enceintes, corrigea lentement sa magie; une femme enceinte sur le point d'accoucher, une autre qui n'était pas encore à terme. Liesmith sentit la pointe d'inquiétude et de compassion lui déchirer le coeur - il avait été à cette place et ces conditions là étaient pas loin d'égaler les siennes dans l'horreur...

... et roula des yeux en entendant certains des commentaires que s'échangeaient les humains. S'il avait été à la place de la femme ? Il les aurait tué, assassiné, et se serait ensuite débrouillé seul plutôt qu'avoir à les entendre. Une sombre histoire d'hormones.  Il s'écarta de quelques parts pour se détourner d'eux et s'approcher des écrans de contrôle : de toute façon, Liesmith ne pouvait rien faire et les mots de réconfort n'étaient pas de son humeur. Il aurait pu, si son alter-ego n'était pas en train de tuer, et mettre la ville à feu et à sang. Si on lui avait pas enlevé sa femme, ses femmes, et ses enfants. S'il n'avait pas été inquiet pour ses garçons, bien qu'ils soient protégés de ses pouvoirs et de neuf anneaux magiques.

Lorsqu'ils débarquèrent à Los Angeles, Liesmith fendit la foule en sens inverse ; pas d'hôpital, pas de gymnase. Pas alors que la capitale de son nouvel empire risquait d'être rayée de la carte; il voulait des informations, donner des ordres ( oh, oui ).  En soi il n'avait pas besoin d'informations sur les événements - il était au première loge, en vrai. Mais le président qui avait mis fin à la Purge n'allait certainement pas attendre sur un lit de camp.  Les écrans rediffusaient les informations tandis que sa mâchoire se crispait . Certains avengers, ancienne génération était sur place. Le clône pouvait sentir l'exaspération du véritable Loki, à Time Square - comme s'il avaient fait un splendide job la première fois. S'il n'avait ... leur victoire tenait à tant de petites circonstances, toutes des erreurs faites par le dieu.  N'avait-il pas prouvé que s'il voulait gagner, il le pouvait sans peine ? Malgré le goût de l'échec qu'il avait dans la gorge ? Liesmith se racla la gorge alors qu'il rejoignait quelques agents du SHIELD qui s'affairaient autour des écrans; professionnel, sérieux, humain et concerné, si ce n'était l'enfant qu'il tenait dan ses bras, l'anneau magique à son doigt et hop - 90 % de sa personne qui se trouvait toujours à New York.

"Où en est-on ?"


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Jeu 25 Fév 2016 - 16:52
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“Intrigue”

...
Vanja s’était endormie dans son lit à barreau, la veille, paisiblement et à son âge… Réel, dira-t-on. Joli petit poupon de bientôt un an, et déjà maltraitée par la vie, et qui pensait faire une nuit complète et paisible. C’étant sans compter les alarmes qui se sont soudainement mise à hurler, comme la gamine qui s’est retrouvée à avoir cinq ans après un sursaut dans son lit. La vie était dure, surtout réveillée de la sorte, avec une bonne grosse frayeur, et qu’elle se mettait à pleurer pour avoir son père. Loin de comprendre l’urgence et l’importance de la situation, tout ce qu’elle voulait résidait en la seule personne de Loki. La dernière fois qu’elle s’était réveillée de la sorte, la première fois que ses pouvoirs avait échappé à son contrôle et qu’elle était devenue une gamine dans un lit trop petit, sa mère était morte. Et elle ne voulait pas que le bruit qui déchirait ses jeunes tympans annonce la mort du dernier de ses parents en vie.

Elle fut un peu ballotée. Papa. Président. Vrai papa. Faux papa. En tous cas… Papa, toujours, et c’était tout ce qui comptait. Blottit contre son torse, la petite fille de cinq ans dont les longs cheveux roux tombaient dans le dos n’avait pas la moindre idée des troubles que ses pouvoirs pouvaient causer, ni même de l’embarras dans lequel elle aurait pu mettre son cher paternel en changeant soudainement d’apparence. Elle resta sage, calme, blottit dans les bras de son père – ou de son clone, mais elle savait qu’il ne l’abandonnerait jamais – observant les gens autour d’eux. Tout son esprit était beaucoup trop occupé à la maintenir agrippée à son père tout en surveillant les personnes les entourant afin de s’assurer que personne de voudrait attenter à sa vie.

Parfois, il semblerait que les enfants savent comprendre les évènements exceptionnels, qu’ils le soient dans le bon ou le mauvais sens du terme, et si elle avait eu pendant un instant les yeux fixés sur la jeune femme en train d’accouché avec un légèrement mou perturbée, elle ne fit aucun commentaire. Les enfants ne comprennent pas vraiment les « évènement exceptionnels ». Ils comprennent surtout que la situation n’est pas normale, qu’il ne faut pas y ajouter plus d’ennuis, que les adultes ont déjà assez de tracas pour ne pas vouloir, en plus, supporter une gamine hurlant pour rien. Ou parce qu’elle a faim et que son délicat petit ventre gargouille imperceptiblement, mais qu’elle préfère détourner le visage de l’accouchement et le cacher dans le cou de son père en fermant les yeux pour dormir jusqu’à la fin du trajet.

Lorsqu’ils arrivèrent, si Vanja ne savait pas où ils étaient, elle savait qu’il faisait plus chaud qu’à New York. Cela se sentait. Pas de neige, ici, pas de vent glacial. Oh, le soleil ne tapait pas au point de se mettre en tee-shirt – ou en culotte pour l’enfant de cinq ans – mais la différence était remarquable pour un petit être à moitié Jotun.

« … J’ai un peu faim, papa. » chuchota-t-elle timidement en observant le nouvel endroit qui s’offrait à ses yeux d’enfant curieux. « Mais je peux attendre, pas grave. » lui sourit-elle tendrement.



HRP.
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