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INTRIGUE : l'évacuation, groupe 1

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Ven 8 Jan 2016 - 17:59
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BIENVENU A BORD DE L'HELIPORTEUR 18, LA COMPAGNIE SHIELD AIRLINES VOUS SOUHAITE UN BON VOL





Billy F. Willcotts ; Richard J. de Kerangal ; Allen D. Levi ; John Mac’Elorin ; Charlie Todd-Morgan ; Rosanna T. Livingston ; Heidi B. von Freidenegg


Il est 5h du matin, et les alarmes nucléaires se mettent soudainement à résonner dans toute la ville. Le ciel semble plus sombre que jamais, de lourds nuages noirs semblent s’être amassés et l’orage grondait au-dessus de New York, sans pour autant masquer le cri terrifiant des sirènes. Mais ce n’est pas une attaque nucléaire que redoutent les autorités, et tout particulièrement le SHIELD qui s’active telle une fourmilière dans les rues de la mégalopole, ordonnée et efficace. Ils évacuent les civils, en commençant par le cœur de Manhattan, puis sans distinction. A ce niveau-là, on ne fait plus (ou presque) de différence. Les camions blindés et autres véhicules du SHIELD arpentent les rues, escortés de tous les agents ; tous sans exception sont réquisitionnés, et leurs haut-parleurs annoncent qu’une attaque extra-terrestre d’un niveau au moins égale à celle de 2012 est en préparation, qu’il faut évacuer. Leurs ingénieurs ont recensés les mêmes activités atmosphériques étranges et improbables que celles qu’ils ont pu analyser quelques années plus tôt, mais elles leurs semblent plus inquiétantes ; elles sont plus lentes, pour commencer. Le sceptre – si sceptre il y a cette fois – n’est plus sur Terre. Ils ne peuvent définir exactement quand aura lieu l’attaque, ni quelle sera son ampleur, mais les ordres sont clairs : on évacue la population, et on l’évacue loin : tous en direction des héliporteurs.

Sans même que l’on ne vérifie votre identité, vous pénétrez dans l’un de ces engins volants du SHIELD et êtes mis dans de grandes pièces, à raison de 2 agents par pièce pour vous surveillez et subvenir à vos besoins, dans la limite du raisonnable (pause pipi ou crise cardiaque, ils sont là pour vous éviter de mourir en chemin). N’imaginez pas une seule seconde pouvoir hacker les données du SHIELD, les pièces protègent de toutes mutations psychiques et télépathiques, vestige de la Purge. Bienvenue dans l’Heliporteur 18, la compagnie SHIELD Airlines vous souhaite un bon vol jusqu’à Los Angeles !




Codage & apparence par © Elorin




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Ven 8 Jan 2016 - 21:03
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I won't let anything bad ever happen to you.

Billy avait eu du mal à dormir. Pour ne pas dire qu’il avait passé une nuit horrible, absolument affreuse, blotti – coincé – contre et dans les bras de son mari. Oui, son « mari » : ils n’avaient finalement pas réussi à attendre si longtemps et avaient préféré officialiser tout ça lors d’une petite cérémonie intime, avec juste leurs témoins. Eh, se marier deux fois dans deux Etats différents, c’était quand même le pied ! Surtout avec un homme comme Richard. Et puis, cela leur permettrait aussi de finaliser l’adoption d’Arthur et de pouvoir – enfin – l’avoir pour eux… Encore quelques papiers à attendre, et c’était bon.

Mais pour l’heure, le confrériste était accroché à son mari comme un koala à son eucalyptus. La raison de cette agitation ? L’orage. Et oui, Void avait les ombres pour alliées mais avait peur d’un petit orage – une phobie qui ne se contrôle pas, ou presque pas, en plus. Alors quand, à cinq heures du matin, l’alarme nucléaire se mit soudainement à sonner, ce fut presque la panique. S’il ne comprenait pas encore tout à fait ce qui se passait, il ne savait qu’une chose : il devait mettre Rick en sécurité. Et Ammy, évidemment. Il chercha son téléphone avec une certaine frénésie, essayant de comprendre ce qui se passe, tout en préparant vaguement quelques affaires dans un sac (dont les livres en braille de son cher et tendre). La situation lui semblait plus désespérée que s’il s’agissait réellement d’une attaque nucléaire. Le mutant avait informé Richard de ce qu’il se passait dès qu’il l’eu appris, notant avec une certaine anxiété que son mari n’y voyait presque rien. De toute façon, Billy ne comptait pas le lâcher. Une fois qu’ils furent prêts, le patron du Queen’s pris la laisse d’Ammy dans une main et garda Rick contre lui de l’autre, l’emmenant précipitamment jusqu’à la voiture avant de démarrer.

Mais, en dépit de tout, Billy ne prit la Jeep. A quoi lui servirait-elle, de toute façon ? Il fit grimper tout le monde dans le plus petit et banal de ses véhicules, avant de démarrer. Un regard anxieux sur quelques familles fuyant vers le point d’évacuation lui noua le ventre, et il s’excusa auprès de Rick pour le retard qu’il allait prendre. « Je vais chercher Arthur. » De toute façon, il était certain que Richard ne s’y opposerait pas. Il ne lui fallut pas longtemps pour rejoindre l’orphelinat en emporter leur futur fils avec lui (heureusement qu’il connaissait bien les gérants), et remonter dans la voiture en courant, fourrant le gamin dans les bras du français avant de faire demi-tour, direction l’héliporteur. Depuis quelques temps, Billy faisait attention au code de la route avec une rigueur incroyable. Tout ça pour faire plaisir à Rick. Mais pas aujourd’hui.

Lorsqu’ils arrivèrent en un seul morceau (il est important de le préciser), Billy mis le sac sur son dos, et vérifia que sa petite troupe le suivait, ébouriffant les cheveux du garçonnet. Il y avait beaucoup de monde, mais encore peu pour tout New York. Il fallait dire que le mutant avait fait aussi vite que possible. Doucement, il serra les doigts de Richard entre les siens, le guidant avec des gestes plein d’une douceur amoureuse. Un petit regard en direction de la ville le fit tout de même hésiter.

« Je devrais peut-être… » Aider à combattre la menace alien ?

Non. Il s’arrêta avant de terminer sa phrase. Peut-être allait-on le prendre pour un lâche doublé d’un égoïste, mais il ne voulait pas s’éloigner de son mari. Surtout avec sa vue défaillante. Billy s’en voulu d’avoir pu penser une seule seconde à l’abandonner pour défendre New-York. Il déposa un baiser sur sa joue avant de prendre Arthur contre lui, le tenant d’un bras, l’autre bien vissé à la main de son mari.

« Je vais rester avec toi, d’accord, mon ange ? On va rester tous ensemble. Tout va bien se passer. » Il lui offrit un sourire qu’il voulait confiant, avant de se souvenir qu’il ne le verrait pas, et adressa le même à Arthur. « Toi aussi, bonhomme. Je te lâche plus. Enfin, sauf si tu préfères être dans les bras de… De Papa. »

Il avait hésité un instant, avant d’esquisser un petit sourire en embrassant sur la joue le gamin accroché à son cou. On les fit entrer dans l’héliporteur, et il se laissa entraîner jusque dans une grande salle, où il guida Richard jusqu’à un siège, avant de poser Arthur sur ses genoux en lui volant un tendre baiser. Si, en dépit des apparences, il restait à présent calme et confiant… Intérieurement, ce n’était pas exactement la même chose. Il s’assit néanmoins à côté de Rick en lui prenant doucement une mains, soucieux de savoir comment il allait, tandis qu’ils décollaient enfin pour Los Angeles.



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Sam 9 Jan 2016 - 23:45
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     Evacuation à Los Angeles

   
     
Maman je veux rater l'avion



Peur. Terreur. John trébuchait au milieu de la foule qui pénétrait dans l'héliporteur - il était terrifié, la gorge nouée, et se dévissait la tête pour tout voir, s'inquiéter de tout.

Il avait perdu l'habitude d'avoir aussi peur - il avait toujours été du genre trouillard, ou au moins farouche. Un petit chat perdu dans le vaste monde. Et puis il avait eu peur, il avait connu la Peur. L'effroi, la Purge, la mort et la torture. Il avait hurlé, pleuré, supplié, juré, était mort, encore et encore. Il avait fini par s'en sortir, tremblant, s'accrochant à Billy comme si sa vie en dépendait - c'était le cas. Et il avait oublié. Il était parti en croisade, chevalier, justicier, qui oeuvrait dans le noir, qui n'avait peur de rien, même pas des vois dans sa tête à chaque fois qu'il se forçait à rentrer dans la chambre froide de la morgue. Il n'avait plus peur. C'était un sentiment étrange, qui faisait tourner un peu la tête, de ne plus avoir peur - non seulement il n'avait plus rien à craindre, mais en plus la mort était devenue une amie fidèle qui lui collait plus souvent aux basques que sa propre ombre.

Jusqu'à cinq heures ce matin, cette nuit. Il faisait encore nuit, et NY commençait seulement à s'éveiller - les heures que le chat préférait. Le silence et la fraîcheur de la nuit, l'impression d'être le roi du monde, perché sur les toits. Au moment exact où les alarmes avaient retenti, John se mordait la lèvre, et était perché sur un rebord de fenêtre - équilibre instable, accroupi comme il était, une main sur l'encadrement de la fenêtre, et le nez collé à la vitre. Un sale voyeur ? Ouais. Enfin, non, mais si. Il avait traqué un purgiste dont il se souvenait, l'avait suivi jusqu'à chez lui... pour récolter des informatiosn ? Enfin en tuer un ? Lui crever les yeux ? Il ne savait pas lorsqu'il avait lestement escaladé les murs. Mais lorsqu'il avait vu la jeune femme avec lui, il s'était renfrogné - pas de purgiste envoyé par la fenêtre, pas ce soir. Il boudait. Jusqu'à ce le purgiste enlève ses vêtements et ceux de la jeune femme et... confusion. Le sentiment qu'un truc clochait, les poils hérissés dans la nuque, le sixième sens félin en action, John collant un peu plus son minois contres carreaux pour essayer d'y piger quelque chose. Elle faisait des bruits bizarres et se prenait le mur - il serra le poing, envisagea un instant de briser la fenêtre quand même, parce que c'était...bizarre. Et qu'il ne voulait pas voir ça.  

Sauf que, climax impromptu, les alarmes retentissent dans toute la ville.
Il était tombé de la fenêtre, pirouette arrière, pattes qui s'agitent dans le vide, miaulement perçant sorti d'une gorge humaine. Le jeune homme était retombé au sol, une main et les genoux par terre, son long manteau noir retombant tel une cape autour de lui. Même en retombant sur ses pattes, autant d'étages, ça faisait un mal de chien - les jambes douloureuses, les paumes éclatées par l'asphalte et surtout - peur. Un seul sentiment, tout son être réduit à ce simple sentiment indicible et ineffable.

Il s'était mis à courir, avait atterrit parmi une masse humaine qui ne l'avait pas rassuré. Il ne comprenait pas - rien. Les cheveux ébourriffés, les mains en sang, il s'était laissé guidé par la foule, par les agents qui réveillaient un mauvais sentiment en lui. Des mauvais souvenirs - rangers, pantalons de treillis noirs, armes, grosses armes, air mauvais. Semblables aux combattants de la Purge. John sentit son rythme s'accélérer la panique l'envahir. Ne pas se transformer - il ne savait pas comment faire pour ne pas se transformer, mais il ne devait pas se transformer. Surtout pas, ou l'enfer recommencerait et il n'était pas de taille, oh non, pour le leur faire payer. Du coin de l'oeil il aperçut Allen et son coeur se gonfla de soulagement, assez pour le faire esquisser un sourire flottant - il aimait bien l'homme, ses idéaux et son herbe à chat - avant que la chevelure de Rosanna entre dans son champ de vision. John fronça les sourcils - connasse. Pour une fois, un mot violent lui traversa l'esprit, alors qu'il se rappelait ce qu'il avait appris sur le compte de son ancienne ...amie ? Son mépris était cinglant, mais la réalité pire encore.

"-BI..."


Le cri de joie - son sauveur, son héros était là - se coupa dans sa gorge net, lorsqu'il aperçut le chien au pied du confrériste, de son ami. John fit un bond en arrière manquant de s'emmêler les pieds, manquant de tomber. Les chiens ne faisaient pas partie des peurs qu'il avait dompté, au contraire.  Il était dans un avion, plein de purgiste et les sirènes continuaient d'hurler dans sa tête. John se laissa lentement glisser le long du mur avec un gémissement de pure terreur, ses doigts fourrageant dans ses cheveux en désordre, alors qu'il s'était à la panique.

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Dim 10 Jan 2016 - 17:38
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“Adieu New-York, New-York”


Merde, Ash, je vous déteste, toi et ton borgne ! Evidemment, cela était faux. Elle adorait Ashley, mais là, c’était beaucoup trop pour elle d’un coup. D’abord, le réveil. Qui n’avait rien d’extraordinaire en soi puisque les alarmes nucléaires n’étaient, de toute évidence, pas faites pour les sourds. Autrement dit : si elle n’avait pas eu Altaïr et Ashley (Jack on repassera), elle serait certainement restée au lit et aurait continué à dormir. Alors c’est quoi cette discrimination ? Les sourds, on les irradie ? Merci bien. Enfin, jusque-là, ça allait encore. Quand elle a su ce qui se passait, elle pensait surtout à quoi faire plutôt qu’au fait qu’elle aurait pu ne rien entendre… Puis elle a eu cette vision d’horreur du petit-ami de son « frère » traversant la maison, nu comme un verre. Pas que la vue soit désagréable, hein, mais… C’était quand même assez gênant, quoi.

Enfin bref, hormis cette paire de fesses, ça aurait pu passer. Elle avait déjà vécu des situations de crises, même avant de vivre ici, même franchement les New-Yorkais devraient recevoir une médaille pour tout ce qu’ils endurent. Seulement, avant qu’elle ne parte pour l’embarcation, elle s’était vue refiler et le perroquet d’Ashley et le chat de Jack. En plus d’Altaïr qui, heureusement, était capable de la suivre sagement sans laisse et sans vouloir courir après le chat. C’est donc chargée comme ça qu’elle embarqua dans l’héliporteur, se concentrant au maximum pour ne pas passer à côté de ce qu’on pourrait lui dire en dépit de son handicape (il faudrait qu’elle s’accroche une pancarte lumineuse « Je suis sourde »), et –une fois dans la pièce– elle alla s’asseoir dans un coin pour se caler et ne plus bouger, posant les cages à côté d’elle et Altaïr faisant le chien de garde devant sa maîtresse, quoi qu’observant Ammy avec la queue battante. Tien, si sa copine était là… Levant un peu le regard, elle vit son patron et son ex-patron (quoi que), et leur adressa un petit signe de la main. Elle vit également la tignasse blonde de Rosanna, à qui elle offrit un sourire, avant de regarder son téléphone. Bon, le voyage risquait d’être long, mais au moins…


HRP.
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Dim 17 Jan 2016 - 17:00
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Intrigue

At least, this time we can flee

   Je dormais bien... Si bien. J'étais confortablement blotti dans les bras de Neil, qui pour une fois semblait dormir relativement bien -un exploit, je vous assure- ou qui tout du moins faisait bien illusion. Depuis quelques temps, je reprenais peu à peu mes habitudes de marmotte, pour mon plus grand bonheur. Je n'avais plus à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire de toutes ces heures en plus dans ma vie, que je consacrais auparavant au sommeil et qui m'avaient échappées suite à... De fâcheux évènements dont je ne parlerai plus jamais. Mais là, tout allait pour le mieux. Ou presque. Parce que rien n'est jamais parfait, et de toute façon, je ne tiens pas à ce que ça le soit. La perfection, ça me ferait même un peu peur, honnêtement...

Mais là, quand cette alarme à vous vriller les tympans se mit à beugler dans toute la ville, je fis un bond, me redressant brutalement dans le lit. Soudainement, j'eus peur que ça n'annonce une nouvelle Grande Purge, ou bien l'arrivée de Sentinelles, un truc catastrophe dans ce genre-là... Avant que ma rationalité ne reprenne le dessus, et que je me rassure moi-même. Non, ça, ce n'était pas possible. Ce devait être autre chose. Pas forcément moins dangereux, ceci dit. Alors oui, j'ai bien remarqué que le ciel n'était pas des plus cléments, mais n'était-ce pas un chouia exagéré... ?
Visiblement non, puisque l'évacuation venait d'être ordonnée par le SHIELD. Attaque extraterrestre, qu'ils disaient. Au fond de moi, je ne pouvais pas m'empêcher de rester méfiant. Et si tout ça n'était qu'une mise en scène ? S'ils visaient autre chose... ? Allen, mon grand, il va falloir penser très sérieusement à aller consulter un psychologue voire même un psychiatre, ça commence à devenir urgent. Rapidement, je rassemblai le strict nécessaire dans un grand sac, approuvant l'idée de Neil de mettre nos affaires dans un seul. Effectivement, ce serait plus pratique. Ce que je n'avais en revanche pas prévu... C'est que môssieur allait me jeter bon grès mal grès dans les pattes de ses collègues du SHIELD avant de retourner au casse-pipe, tout seul.

- NEIL ARCHER, T'AS INTERÊT A REVENIR EN VIE, ESPECE D'ABRUTI ! Voilà tout ce que j'eus le temps de lui lancer, alors qu'il disparaissait déjà à l'angle d'une rue. Je n'avais aucune idée de ce qu'il allait bien pouvoir encore inventer comme connerie, mais... Nul doute qu'il s'en sortirait mieux sans moi. Même si la seule idée de devoir rester planté là, bien à l'abri, me tordait les entrailles d'anxiété et de peur. Et Eilis ? Où était-elle, elle aussi ? Je ne pouvais qu'espérer que tout aille bien pour eux... Même si, les connaissant, ils se trouveraient une nouvelle fois au coeur de la mêlée.

Alors que je m'avançais à l'intérieur de ce véritable titan de métal volant, j'aperçus Billy assis dans un coin, et allai me diriger vers lui, ravi d'avoir trouvé une tête connue... Quand je fus plus ou moins coupé net dans mon mouvement par un gémissement tout ce qu'il y a de plus horrifié. Sourcils froncés, je me mis à en chercher l'origine... Pour finalement arriver jusqu'à un John Minou recroquevillé contre le mur, terrifié. Mon coeur se serra à le voir dans une détresse pareille, je le comprenais. Avec un léger soupire, j'allai m'asseoir à côté de lui, posant le sac plein de fringues au sol, et passai un bras autour de ses épaules pour le tapoter doucement, espérant pouvoir le rassurer ne serait-ce qu'un peu. Le voyager serait peut-être un peu moins long pour nous deux avec de la compagnie, qui sait...


.SHADOW
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Dim 17 Jan 2016 - 17:48
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Intrigue

I just want my family to be safe

   Je dois l'avouer, je paniquais un peu. Pratiquement aveugle -ou peu s'en faut- je n'avais aucune idée de ce que je devais faire, ni même d'où je devais aller. Ammy restait près de moi, jappant et me léchant la main de temps à autres pour me rassurer, comme pour me confirmer qu'elle était bel et bien là, et qu'elle ne comptait pas disparaître de sitôt. Je la caressai entre les oreilles rapidement. Un geste de remerciement pour l'incroyable loyauté qu'elle m'avait toujours témoigné, et dont elle faisait une nouvelle fois aujourd'hui preuve. Une chienne en or, vous n'avez pas idée. Je laissais Billy s'agiter, chercher de quoi il s'agissait. Pour le coup, je le laissais prendre les décisions. J'étais bien trop perdu au milieu de tout ce fatras pour arriver à faire quoique ce soit de sensé, de toute façon... Ca me convenait comme ça.
Aussi, quand mon mari m'apprit ce qu'il se passait... J'eus un temps d'arrêt. Non... Ce n'était pas possible. ... Si ? Oh grand Dieu. Si un jour on m'avait dit que les Chitauris reviendraient, je ne l'aurais pas cru. Pourtant, c'était manifestement ce qui allait se produire, car pour moi, c'était évident que c'étaient eux qui revenaient. Qui d'autre ? La défaite de 2012 ne devait pas leur plaire, il faut croire... Maudit Loki. Tout ça, c'était de sa faute. Si cet espèce de stupide fac-similé de dieu n'était pas venu nous pourrir la vie il y a quelques années de ça, on s'en sortirait sûrement beaucoup mieux, maintenant ! Si seulement je pouvais lui coller mon poing dans les dents, là maintenant tout de suite... Même si c'était moi qui risquais de me briser les os sur sa mâchoire plutôt que de le blesser lui d'une quelconque façon.

Sans protester, je suivis Billy jusqu'au parking, et m'installai dans la voiture. Je ne pus qu'approuver son idée d'aller chercher Arthur à l'orphelinat. De toute façon, j'aurais refusé de partir sans notre fils. J'aimais déjà bien trop ce petit ange pour supporter la pensée de le laisser seul derrière nous dans un moment pareil. Là, au moins, j'aurais ma famille au complet auprès de moi. Un atout majeur pour me rassurer, bien évidemment. Alors quand je serrai enfin Arthur contre moi, un léger sourire étira mes lèvres. Là, je me sentais déjà un peu mieux. Mon mari, mon fils, et même Ammy, tout le monde répondait présent. Parfait. Plus qu'à nous mettre à l'abri, et pour ça, je me reposais avant tout sur Billy, car avec ma vue plus que défaillante, je n'allais pas être d'une grande utilité, je le déplorais...
Heureusement, il ne nous fallut pas longtemps pour rejoindre le point d'évacuation le plus proche, et embarquer à bord de l'héliporteur -Billy me dit que c'était ça, en tout cas- sains et saufs.

« Je devrais peut-être… » ... Oh non, n'y pense même pas, Billy ! Hors de question qu'on m'abandonne là, au milieu de parfaits inconnus, un enfant de cinq ans dans les bras, alors que j'y voyais autant qu'une taupe devant les phares d'une voiture ! « Je vais rester avec toi, d’accord, mon ange ? On va rester tous ensemble. Tout va bien se passer. » Un soupir de soulagement passa mes lèvres. Bon, je préférais ça... La présence de Billy à mon côté était tout ce dont j'avais besoin pour me sentir bien, et en sécurité. Et peu importait si c'était à New York, ou Los Angeles.


.SHADOW
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Jeu 28 Jan 2016 - 23:54
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Evacuation | Groupe 1


- Billy, John, Heidi, Allen, Richard, Charlie & Rosa -




Elle ne dort pas quand l’alarme retentit. Elle est dans son salon en train de réparer un vieux talkie qu’elle a démonté et elle n’a pas vu l’heure passer. Le signal lui donne des frissons et la sort de son occupation, pendant que des milliers de questions se bousculent dans sa tête. Elle se demande ce qu’il se passe mais elle n’a qu’une idée en tête, prendre soin de sa petite sœur et c’est ce qu’elle va faire. Elle laisse tout en bazar et se dépêche d’aller dans la chambre de Kendra, assise dans son lit. L’aînée lui explique brièvement qu’elles doivent partir au plus tôt, qu’elles doivent faire des bagages et sortir de l’appartement. Protéger sa famille avant tout ! Rosanna prépare ses  affaires sans excès avant d’aller dans la cuisine pour récupérer des produits sans lactose. Elle embarque également une dose d’épinéphrine, au cas où… Kendra n’est pas encore prête quand elle revient vers elle et sa sœur la presse aussitôt. Elles descendent vite de l’appartement, Rosa ne quittant pas sa cadette une seule seconde. Elles pressent le pas et se rendent au point de rassemblement où beaucoup de monde semble patienter. Les gens se questionnent, s’inquiètent et peu à peu, le regard de la petite sœur se fait plus soucieux. Elles quittent leur foyer, tout le monde est descendu dans les rues, il y a des agents un peu partout et … tout cela ressemble aux prémices d’une catastrophe dont la jeunette imagine tous les pires scénarios possibles et imaginables. Rosa croise le regard de sa sœur et y lit l’angoisse qu’elle ressent et cette question qui transparaît sur son visage : qu’est-ce qui se passe ? Un sourire apaisant, c’est ce que Rose offre en réponse parce qu’elle ne sait pas vraiment de quoi il retourne mais elle est calme. Elle suit le mouvement et observe les événements avant de parler doucement tandis qu’on les guide. « Tu te rappelles ce que je t’ai dis la dernière fois ? » Kendra acquiesce. « Que tant que je suis là, il ne sert à rien de paniquer, je veille sur toi. Si on nous fait partir de New York c’est pour notre sécurité… Et puis je suis sûre que tu trouveras de quoi occuper tes yeux. Doit y avoir plein de charmants évacués à croiser ici. ». D’habitude, c’est la plus jeune qui taquine l’aînée mais Rosanna tente de faire sourire la demoiselle.

On les mène finalement dans une salle assez vaste et remplie de monde. Ce qui signifie qu’elle risque aisément de perdre la trace de sa cadette si elle ne garde pas un œil averti sur cette dernière qui semble avoir pris sa blague trop sérieusement.  On parle d’une attaque sur la ville de New York, de quoi vous faire serrer les points mais toujours le sourire aux lèvres histoire de faire croire à la plus jeune des deux, que ce n’est quasiment rien. Kendra n’a pas vraiment vécu d’événements comme la Purge et elle est tellement insouciante. Elle s’effraie si simplement… Rosa soupire avant de s’apercevoir qu’il existe des visages familiers dans le coin et elle répond chaleureusement au sourire d’une demoiselle : Heidi, que Kendra salue en langue des signes. Une sourde et une muette, manque plus qu’un aveugle et on aura les trois singes. Rose grimace, constatant que cette pensée est un brin mal élevée de sa part, peut-être qu’elle est plus stressée qu’elle croit finalement. Sans doute aussi parce qu’elle a prit le pas de partir et qu’il reste une personne pour qui elle se soucie. Jore… elle ne sait pas où il est actuellement. Elle espère qu’il est avec les siens et elle se dit qu’il ne craint peut être rien mais elle n’en sait rien. Elle doit penser à autre chose. Elle se raccroche aux visages familiers qu’elle croise. Billy. Elle le salut d’un signe de tête, se demandant qui est l’enfant qui est avec lui et son homme. Puis un mutant, un homme chat. Le regard de la française est légèrement plus froid mais elle sourit d’un air franchement amusé quand elle le voit reculer devant un chien. Pas le genre menaçant comme clebs en plus. Kendra a les yeux rivés sur la scène et malgré l’arrivée d’un autre type ainsi que les paroles de son aînée lui disant de ne pas y aller, elle part s’asseoir du côté libre du mutant apeuré lui offrant une barrière face au chien. Elle tend un paquet de gâteau à l’autre gars, celui qui semble protecteur.  Cette gamine va toujours vers les mauvaises personnes : un vrai aimant à mutant ! Rose serre les dents et surveille, se disant qu’elle aurait préféré que sa cadette aille discuter avec Heidi par exemple, qui est un peu seule. Rosa va la voir et pose la main sur l’épaule de la jeune femme qui a les yeux sur son téléphone. De là où elle est, elle peut observer sa sœur et rester avec la jeune femme, Rosa fait tout de même attention au chien qui semble veiller sur sa maîtresse « Salut… ne me dis pas que tu es venue seule ici avec les animaux. Je peux m’installer avec toi ?»



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Mer 3 Fév 2016 - 22:14
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   Intrigue : évacuation, groupe 1


Cinq heures du matin. Bouing-boom. Alarmes stridentes. Mon cerveau qui va éclater. Qui hurle. J'ai ouvert les yeux, j'étais déjà en panique. Warning-warning. Le cerveau hagard, les nerfs en pelote et le rythme cardiaque qui joue des cymbales dans ma poitrine. Panique. Panique. What the fuck ? J'essaie de m'asseoir sur le bord du lit, mais je dois pas y arriver très bien – je sais pas. Je sens plus rien. J'ai juste un écran rouge devant les yeux et des hurlements plein les tempes, les pouvoirs et les nerfs en vrac. J'ai perdu le contrôle. En dormant ? Grande première. Non. Pas un souci de pouvoir. Juste les alarmes nucléaires qui retentissent dans toute la ville et réveillent les braves gens en sursaut – et moi je suis entrée en connexion avec les réseaux qui pètent un câble – je suis les deux pieds dans le plat, j'ai perdu mes pare-feux, j'ai perdu tout ce qui me retiens dans une enveloppe matérielle, je suis là dedans jusqu'au cou – ça sature de tout côté. SHIELD. Réseaux privés. Wifi. Ca crie, ça panique, ça hurle des nouvelles alarmistes et l'orage qui flotte dans l'air fait grésiller les connexions. Tu parles d'un réveil en fanfare.

Trois secondes de pure panique, de pure dématérialisation mentale, avant que je reprenne le contrôle, haletante. What-the-fuck. Je suis sur le lit. Cool. Y a Johnny. Hyper-cool. Donc ? Les alarmes. Elles sont toujours là. Il faut évacuer la ville.  Sérieusement, un jour il faudrait que je me mette à contrôler cette technopathie à la noix ( ouais, à la noix, je l'emmerde ce don. J'adore ma mutation, mutant and proud all the way baby, je suis fière de ce que je suis, et en général j'aime l'énergie qui frissonne au bout de mes doigts – le wifi me fait dresser les poils dans la nuque de bonheur et crée un petit bourdonnement dans mon estomac, comme si j'étais un chat qui ronronnait sur le labrador. Mais la technopathie, ça me file la migraine – je ne la maîtrise pas et elle grésille à tout va dès que j'ai une émotion forte. J'ai que des émotions fortes. Je suis émotion. Une boule. Qui bouing bouing dans tous les coins en passant du rire aux larmes – je suis bien stable depuis 5 heures ce matin vous me direz. Des larmes, que des larmes, j'ai perdu la force de sourire en me transformant en boule de larmes avec une boule d'angoisse dans la gorge et une boule de stress dans l'estomac. Je vais vomir. Ou pleurer. Bref. Quand vous êtes déjà en crise d'angoisse et au bord de la crise des nerfs, avoir des bips bips aux oreilles c'est désastreux, et ça n'améliore pas vraiment votre humeur. ). Les appareils électroniques de la pièce se mettent en mouvement et sortent de leur veille un bref instant avant que l'IA du lieu prenne le contrôle et surpasse mes propres autorisations – et une bonne chose de faite, heureusement qu'on peut toujours compter sur les IA, braves bêtes, fiables, intelligentes. Plus que moi, bougre.

« -Herbie, qu'est-ce qui se passe ? »


Je murmure d'une voix encore endormie – j'ai besoin d'un café, d'une douche chaude, de m'étirer. Non. De retourner dans les bras de mon fiancé, de m'y blottir contre le monde cruel, dans ce cocon de chaleur et de réconfort. J'ai besoin d'un traducteur là  A cinq heures du matin – réveillée en sursaut. Moins d'une demi-heure plus tard, Johnny me soulève du sol – non il essaie. J'ai ses mains autour de ma taille, et squn bref instant, le monde reprends son sens, et je résiste tant bien que mal à l'envie de me laisser aller contre son torse. A la place, je me reporte en arrière :

« Jonathan ! »

Je proteste fermement pour lutter les deux pieds par terre – derrière moi, un camion blindé du SHIELD attends qu'on évacue manu-militaire. Qu'on foute nos petits culs dans leur joli matos et qu'on laisse la porte se refermer sur nous comme des vaches hissées dans le camion de l'abattoir. - et ce grand abruti veut m'y déposer sans douceur pour m'abandonner avec les femmes, les enfants et les homo sapiens. Je n'ai aucune confiance dans le SHIELD, pas après ce qu'ils nous ont fait et l'acharnement qu'ils ont mis à nous traquer, merde. Il se fout de ma gueule ?

«- Non, non, non ! Je ne m'en vais pas pendant que tu vas jouer au con dans les airs ! »

J'essaie de ne  pas crier, je vous jure, mais je ne suis pas loin de l'hystérique. Inspire, expire, comporte toi comme une femme adulte et non pas une gamine hyper-active-terrifiée-pot-de-colle-amoureuse-rebelle-et-chiante ( quoi ? Non c'est pas moi, du tout, à peine, vos gueules ). J'ai les larmes aux yeux et une boule dans la gorge, mon énergie habituelle transformée en … panique. J'ai beaucoup, beaucoup d'énergie pour faire tourner le monde en bourrique, mais alors quand il s'agit de m'inquiéter pour les miens, j'en ai pas mal non plus ( genre ).

« Surtout pour aller avec eux. »

Je grimace en baissant la voix. Le SHIELD, nos protecteurs, nos chevaliers servants censés protéger la ville de ce danger extra-terrestre. Oh, c'est pas faux, hein : ils sont plutôt forts pour exterminer ce qui ne leur ressemble pas, ils devraient arriver à trouver des cibles dans nos amis aliens. M'étonne « juste » qu'ils n'aient pas décidé de faire un petit jeu d'amphithéâtre entre mutants & aliens, histoire de pouvoir faire d'une pierre deux coups. Deux pigeons crevés, ça leur ressemble bien. Et maintenant, je suis censée leur faire confiance ? Et mon cul sont du poulet ? Je lâche les avant-bras de Johnny que je tenais – pour l'empêcher ( comme si ma force servait à quelque chose tiens, bah oui, ma vieille ) pour serrer les poings. Merde.
Prends moi avec toi Johnny – j'ai envie de supplier, de faire les yeux doux, plus encore de me nicher contre son torse, même si ça veut dire manquer de me faire déglinguer par un foutu alien tombé du ciel -  il n'y en a pas encore, le ciel est sombre, mélange irrité entre la nuit et les nuages, mais l'air est saturé d'une électricité qui ne convient pas à ma mutation. J'ai encore moins envie de voir mon fiancé se faire ouvrir en deux sous mes yeux, vous me direz. Je lui vole un baiser et me jette autour de son cou :

« - D'accord. Mais tu reviens, tu fais pas de conneries, je veux t'épouser. »


On m'emporte jusqu'à un hélicarrier du SHIELD, censé nous transporter à l'abri - … cela n'a aucun sens. Croient-ils vraiment que les aliens vont s'arrêter à NY ? Ah non, la banlieue, c'est trop mainstream pour nous, puis après, c'est la campagne, on a une tête à porter des chapeaux de cowboy ? On est des aliens urbains nous, des snobs, voyez-vous.. Bien sûr, et Magneto, il porte des slips en dentelle peut-être ? ( Non, je veux pas savoir, vos gueules ) . « Construction d'un Etat alien à la place de NYC, mais le reste du monde terrien vit paisiblement en coexistence pacifiquement avec ses nouveaux voisins et colocataires. » Je sais pas ce qui se fume dans les vestiaires du SHIELD, mais j'en veux, qu'on en file aux X(Men qu'ils se détendent du slip ( non, mais, j'aime bien les X Men même si je les trouve un peu passifs et niais et que la passivité molasse et la naïveté ont tendance à me taper sur les nerfs à me donner envie de leur filer un shot de caféine. Mais je suis stressée, et quand je suis stressée, je tape sur les X Men, le SHIELD et les homo sapiens, que voulez-vous, j'ai des excuses, là tout de suite, merde. )

Seule – youpi. J'ai l'impression que quoi que je fasse, je vais éclater en sanglots et je reste prudente – je ne mets pas de musique made in youtube dans mon cerveau. Ma poitrine me fait un mal de chien, avec une douleur pénible à chaque fois que j'essaie de respirer. Enveloppée dans un sweat de Johnny ( 4F, évidemment. « Prends le, t'es fantastique ma Cha » ) qui tente vaillamment de faire son rôle de doudou et de réchauffer mes entrailles trois fois glacées, je me trimballe un sac de sport rempli de nos affaires vite entassées – ça je sais faire, l'habitude de jarter des squats plus vite que la 4G. Surtout les siennes, en fait. Moi, j'ai rien, un thermos de café, ma tablette, des écouteurs.. .le mp3 de Joh' que je me suis accaparé il y plus d'un an maintenant – une éternité, j'avais presque oublié ce que c'était d'être en danger et un écureuil en alerte. Tu vieillis ma vielle, routine, chien, IA, gosses et appart', bague au doigt. Pourquoi pas ?

J'espère qu'Erika et Helena vont bien. J'enfonce mes ongles dans le revers de ma manche trop longue et je me mords la lèvre jusqu'au sang alors que je fais mes premiers pas dans la pièce. Je passe beaucoup de temps à courir après mes sœurs adorées et encore plus à les louper de peu, mais je les aime quand même – j'ai déjà réussi à pourchasser Erika dans l'espace à l'aide d'un hologramme courroucé, je peux bien le ref... Panique. No-wifi. Au sens le plus général, englobant et terrifiant du terme : rien. J'ai pas de réseau. Que dale : pas de wifi, 4G, edge, merde téléphonique, aucune communication, j'ai la gueule d'un piaf en cage qui n'a pas la place de déplier ses ailes et se heurte avec intelligence contre les barreaux.  Je suis à l'intérieur d'un héliporteur du SHIELD – pour avoir visité brièvement les serveurs du SWORD et à avoir moins brièvement mais encore plus illégalement squatté ceux du SHIELD, c'est très bon réseau, wifi très fiable, ces tanks flottants sont un rêve pour moi, c'est bourré d'électronique – mon phare dans la tempête, au moins, j'aurais accès à internet,  j'avais eu l'intention de surveiller en temps réel ce que foutait mon fiancé, vérifier que les gens à qui je tenais ne faisaient pas de conneries plus grosses qu'eux et jouer au majong entre deux explosions. Là ? Nada, que tchi, niet, nichts. Mon regard de chevreuil qui va se faire dégommer le minois erre dans la pièce – deux femmes inconnues, un type paniqué, Allen ( ... tiens ça fait longtemps toi, j'arque un sourcil, mais d'un côté ça me rassure de le voir là. Ou pas. Non, sérieusement je suis parano ou tout ça est un foutu guet-apens pour nous rassembler dans un lieu clos, suspendu dans le ciel et dans une foutute js )

« -Billy ?! »

Furieuse. Soulagée. Furieuse. Savoir que mon partenaire va bien : cool. Savoir que mon partenaire fuit le danger comme un rat de sapiens et collabore avec les suppôts du SHIELD ? Pas cool. Du tout. Je m'approche de lui d'un pas un peu précipité avec la légère envie de lui sauter au cou, et pas pour lui dire des gentilles choses – au contraire. Que je sois précipitée dans les vaisseaux de secours, d'accord, je sers à rien, mais il a pas des petites flèches à enfoncer dans les postérieurs aliens, lui ?  Je ralentis mon allure en arrivant près de lui. Il a un gosse avec lui, son fils adoptif, ça me revient à l'esprit, mais ça ne fait qu'augmenter ma boule à la gorge, pas m'empêcher d'être furieuse.

« - Qu'est-ce que tu fais là ?  … Ici»

Je baisse la voix, mal à l'aise, je veux pas l'engueuler – juste sortir d'ici en fait. La sensation détestable de l'enfermement – je ne suis pas claustrophobe, mais je pourrais le devenir. Je suis tout à fait complètement entièrement ja ja ja phobique de me retrouver enfermée, torturée, manipulée et enfermée dans une pièce qui m'isole de ce qui me maintient en vie – j'avale une bouffée d'air, la tête me tourne un peu, privée de mes pouvoirs je ne me sens pas bien puisque le réseau me nourrit. J'aime pas, pas du tout – on arrive quand ? J'oscille sur mes talons, pointe, demi-pointe, talon au sol, je m'appuie contre le mur sans lâcher les agents du regard .

« - Purge 2.0, ça va encore être notre faute. Si on s'en sort. »
WILDBIRD
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Ven 19 Fév 2016 - 21:30
Marvel
Admin
Marvel

BIENVENU A BORD DE L'HELIPORTEUR 18, LA COMPAGNIE SHIELD AIRLINES VOUS SOUHAITE UN BON VOL





Billy F. Willcotts ; Richard J. de Kerangal ; Allen D. Levi ; John Mac’Elorin ; Charlie Todd-Morgan ; Rosanna T. Livingston ; Heidi B. von Freidenegg



Le voyage s’est passé sans encombre – plus ou moins – et vous voilà arrivé à Los Angeles. Vous voilà, fraîchement posé sur le sol de la côte ouest après plusieurs longues heures de vol (il est actuellement 11h à Los Angeles, avec le décalage horaire, le vol ayant durée environ sept heures), loin du danger et des tracas de la Grosse Pomme. On vous débarque, tranquillement, sous l’œil hagard de quelques habitants curieux et des journalistes à la recherche d’infos et de belles prises, alors qu’on vous achemine lentement mais sûrement vers les salles des fêtes et gymnases réquisitionnés pour vous accueillir… Ou vers l’hôpital, pour certain.

L’accueil, quoi que chaleureux, a des allures de catastrophes naturelle. Couvertures de survies et vivres sont donnés à chacun, le temps que l’on trouve de quoi loger ce soudain afflux de population… Au moins, vous êtes là, et entier : et vous pouvez suivre en direct les évènements de New York sur un écran géant, grâce à quelques journalistes… Masochistes et suicidaires, disons ce qui est.




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