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INTRIGUE : La défense de New York - Time Square

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Ven 8 Jan 2016 - 18:14
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J'ai cru que c'était mon réveil !




Loki ; Sleipnir ; Jörmungand Lokison ; Fenrir Lokison ; Caïn L. Williams ; Neil Archer ; Azraël J. Vehuelson ; Dylan

TIME SQUARE – 9h48

Après quelques mois de calme bien mérités, la vie semblait avoir repris un cours normal (pour autant qu’elle puisse l’être avec Loki à la tête du pays). Les fêtes de fin d’années se sont déroulées dans une ambiance festive, laissant place à la joie et la bonne humeur, mais le début de l’année 2016 a pris un tout autre tournant. Cette journée du mardi 12 Janvier 2016 n’a pas vu le jour se lever, pour commencer. De lourds nuages noirs ont envahie le ciel, striés d’éclairs, et une brèche vers l’espace s’est ouverte, bien connue de tous ceux qui ont vécu l’attaque des aliens de 2012, et ces mêmes aliens en sont sortis, d’abord en petit comité. Une différence, néanmoins, a pu être notée : ils ont été améliorés. Thanos ne refera pas deux fois les mêmes erreurs. Face à cette menace, les plus courageux sortent pour faire face aux aliens et tenter d’endiguer l’invasion.

Vous vous trouvez, pour une raison précise ou par la force des choses, à Time Square. Assurément l’endroit le plus touché : une grande faille a déchiré le ciel au-dessus du cœur de la ville, vous n’avez pas pu la rater. Ce quartier n’a jamais semblé aussi calme qu’aujourd’hui, avec ses rues vides et ses magasins fermer alors que la ville aurait déjà dû être éveillée, et non pas désertée. Pourtant, vous allez rapidement vous rendre compte que ce n’est pas si calme que ça ; des dizaines d’ennemis descendent du ciel avec leur machine de morts et même une « baleine » volante (mais n’est-ce pas une deuxième qui semble se mouvoir lentement et hésite à descendre vers vous ?)

Heureusement, ce ne sont pas les plus fragiles qui se sont retrouvés ici. Peut-être pas les plus honnêtes non plus, à vrai dire. En effet, Loki sous son apparence normale (eh oui, Mr le Président juste veuf s’est fait évacuer, j’ai même la preuve en image, promis !) et ses trois fils sont sortis de leur tour pour faire face au danger. Et quel danger ne vient pas pour le dieu des mensonges qui, pour une fois, n’est pas l’auteur de cette attaque extra-terrestre, l’ouverture du portail n’étant pas entre ses mains ! Mais à côté de ces dieux vivants deux agents du SHIELD pourraient sembler s’être perdu ; pourtant non, ils sont toujours là, à essayer de faire leur boulot. Car le SHIELD, malgré tous ses efforts, a oublié une petite trentaine de personnes à Time Square au décollage, ceux-ci n’ayant pas répondu à temps à l’appel. Il est trop tard pour les évacuer, à présent, même avec l’aide d’Azraël. Peut-être parviendrait vous à en sauver au moins un, entre le chaos et la mort qui descend du ciel ?...


Codage & apparence par © Elorin




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Ven 8 Jan 2016 - 23:12
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     Neil, Cain, Jore, Sly, Fenrir, Az


          J'ai cru que c'était mon réveil !


Capricieuse sensation de déjà-vu.

Un ciel tourmenté, une faille menant à un espace inconnu, noir et sombre d'horreurs sans nom. Des aliens tombant du ciel, une lourde baleine spatiale qui portait en son ventre des assaillants par centaines qui lentement, paresseusement, se donnait la peine d'en surgir, comme au ralenti. Et Loki qui contemplait la catastrophe annoncée depuis une Tour gigantesque, sur laquelle un nom s'étalait avec toute la flagornerie de l'ego du possesseur.  Ses cheveux noirs étaient un peu plus longs, et son armure avait été modifiée - un peu plus solide, surtout conçue pour dissimuler et protéger les artefacts que Loki portait à présent en permanence avec lui.

Loki. Le vrai, le seul, l'unique, le terrible. Le vilain. Armure d'or, de cuivre et de vert, cape volant au vent de la tourmente qui se levait sur New York, sceptre en main, anneaux aux doigts. Bien différent de l'homme, de l'humain aux boucles dorées, qui se trouve à des kilomètres de là, dans un héliporteur du SHIELD. Le même genre d'héliporteur qui avait essayé de le confiner, de la capturer et de l'abattre comme un monstre bien élevé - dans un autre temps. Le grand-retour, le come-back de la vengeance après deux ans de silence et de fourberie. Loki le vilain n'avait plus été vu à New York depuis le début de la Purge - Liesmith le président savait qu'une certaine organisation avait essayé de retrouver sa trace, en pure perte, puisqu'il était sous leurs yeux.  
Et par les neuf mondes, qu'est-ce qu'il souriait. Un large sourire s'étirait sur ses lèvres, tout à fait psychotique, tout à fait effrayant par le bonheur qu'il trahissait. Cela faisait tellement longtemps. Depuis des jours, des mois, le naturel le chatouillait. Détruire, tuer, répandre le chaos. Autant son naturel que la gemme d'infini qu'il commençait à maîtriser exiger un tribut de sang et d'âmes. De cris et de terreur.

Il sauta en bas de la Tour Liesmith et se transporta au-dessus de sa ville désertée. L'évacuation avait été ordonnée - avec son accord - des heures auparavant, il n'y avait presque plus personne dans les rues. Par jeu, il envoya valser une voiture dans les airs, l'envoyant crever une devanture. Le pouvoir lui brûlait les doigts, et il se posa aux abords de Times Square, épicentre au-dessus duquel luisait l'aura inquiétante de la faille, et qu'assombrissait déjà l'ombre de l'étrange vaisseau alien. Loki passa sa langue sur ses lèvres et en détourna le regard - il se rappelait le monde qui se situait au-delà de la faille - l'angoisse montait, sourde en lui. Thanos, Thanos était sur ses traces, brisant le petit rêve bien plaisant qu'il s'était construit. Une part de lui avait envie de se recroqueviller au sol, de pleurer, de céder à la panique, à la peur et aux cauchemars. De demander l'aide des Avengers. De leur prêter main-forte : il connaissait les faiblesses de ces aliens - et l'absence de faiblesse de leur maître. Il n'avait pas encore toutes les gemmes, il n'était pas encore de taille, il devrait fuir - fuir où ? Les mortels traversaient les Etats-Unis, mais traverser l'univers n'était pas suffisant face à Thanos.

Il repoussait cette envie de prendre les jambes à son cou - pour le moment. Il n'était plus un prince déchu et suicidaire, il n'était plus une victime. Il avait le pouvoir, et dieux que cela faisait du bien d'en profiter. Loki s'avançait dans Times Square, descendant l'avenue d'un pas triomphant, envoyant voler les voitures abandonnées devant son passage et son pas conquérant. Il respirait de mieux en mieux, son sourire refusant de s'éteindre. Les neuf anneaux qu'il portait aux doigts scintillaient sous la lumière des explosions - l'électricité de l'anneau grillait un à un les panneaux publicitaires qui s'éteignait dans un grésillement de mauvais augure, déchirant le silence de mort.

Un mortel courait, couinait - une vague d'énergie l'atteignit dans le dos, l'étendant mort. Loki pivota sur lui-même, presque dansant et faisant joyeusement voler sa cape autour de ses chevilles et éclata de rire:

"- By Odin. That's terrific!"

Le dernier mot résonna dans l'air, Loki savourant sa joie qui l'irradiait. Le pouvoir l'irradiait. Son rire ricochait contre les immeubles déserts, machiavélique mais surtout fou de joie - d'une joie mauvaise, d'un pouvoir demandait depuis des mois à être délivré. L'envie de massacrer et de saisir les âmes.

Il aperçut enfin Sleipnir, Jörmugand et Fenrir - ses enfants, ses fils adorés. Sous leurs formes humaines et il pressa le pas pour les rejoindre, et poser un instant les mains sur les épaules. Il inspira profondément - Il était heureux de les voir à ses côtés, d'enfin se battre à leur côté, de leur permettre d'exprimer leur vraie nature, et instamment terrifié. Odin les lui avait arraché. Thanos les ferait souffrir devant ses yeux. Il se força cependant à ne pas les étreindre, ni à les expédier à l'autre bout d'Yggdrasil et lâcha l'épaule de Sleipnir pour inspirer à fond, vibrant d'énergie et de magie. Cela allait être une bonne journée. Pas la fin du monde. N'est-ce pas ?

"-Enfin de l'animation !"
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Sam 9 Jan 2016 - 1:09
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Intrigue

Die, you miserables pathetics parasites !

   Enfin. Enfin une occasion de montrer à tous, de hurler à la face du monde qui j'étais réellement. Aujourd'hui, le masque allait finalement tomber, et le rideau s'ouvrir sur une pièce de théâtre sanglante à souhait, au texte ponctué de nombreux cris et hurlements de terreur et de douleurs mêlées. Son auteur ? Moi, voyons. Qui d'autre ? Je rêvais de ce jour depuis que j'avais posé la patte sur Midgard. Je rêvais de pouvoir déchiqueter et tailler en pièce ces créatures pitoyables pourtant si chères au coeur de mon oncle, d'anéantir ce bel équilibre dont Odin était si fier. Je rêvais de répandre la mort et la peur, de faire ressentir à mes victimes toute l'étendue de l'impuissance dont j'avais été la proie durant mes longs siècles d'emprisonnement. Je rêvais de les voir souffrir comme moi j'avais souffert. Tout ça à cause d'une vieille prophétie idiote. Mais ce que Odin semblait avoir ignoré, c'est qu'en agissant comme il l'avait fait, en me dupant pour me ligoter à l'entrée du Helheim et m'y laisser pourrir, il n'avait fait que précipiter son trépas. Avant Gleipnir, j'étais un fauve, un prédateur qui ne tuait que pour se nourrir, ou se défendre. A présent, j'étais un monstre. Un monstre lâché sur Terre, par la main d'Odin lui-même. Plus ou moins.

Les rues étaient désertes. L'absence de vie avait quelque chose de... Grisant. Un peu décevant, aussi. J'aurais bien aimé me défouler sur quelques badauds passant par là. Dommage. Bah, mon instinct me murmurait que j'allais avoir bien des occasions de m'amuser, dans pas si longtemps que ça. Il me suffisait de patienter. De mon habituelle démarche féline, j'arpentais l'asphalte sous mon apparence humaine, mon regard glissant d'un endroit à un autre sans s'accrocher à quelque chose en particulier, les mains enfoncées dans les poches de mon long manteau noir. Je n'avais pas passé la nuit à la tour Liesmith, mais c'est vers cet endroit que je me dirigeais, sans néanmoins me presser.
Ma famille, c'est tout ce que j'ai en ce monde. C'est pourquoi je finis par retrouver mes deux frères, Sleipnir et Jörmungand, avec un léger sourire scotché aux lèvres.

- Alors, on traîne en ville à ce que je vois ? Ca manque un peu d'animation, vous ne trouvez pas ? lançai-je d'un ton amusé, en balayant les environs d'un oeil amusé. Tiens, ça empeste la magie, père doit s'amuser comme un petit fou...

Et effectivement, c'est un Loki dans son armure du dimanche qui nous rejoignit à son tour, quelques minutes plus tard. Il posa sur nous un regard trahissant un tumulte intérieur d'émotions contradictoires, comme souvent. Pourtant, malgré toute la colère et la rancune que j'avais pu nourrir à son encontre, le voir ainsi à cet instant précis gonfla mon coeur de fierté. Loki avait mis berné pratiquement tout Yggdrasill, tenait dans le creux de sa main des milliers de vies humaines. Et moi, j'étais le fils de cet homme, par Managarm. J'étais bien décidé à faire honneur au dieu du Chaos qu'il était ; non seulement à lui, mais aussi à toute ma famille.

Au dessus de nous, les Chitauris grouillaient comme des fourmis. Je reculai d'une bonne quinzaine de pas pour reprendre mon apparence originelle. Le loup géant au pelage noir et aux yeux écarlates qui autrefois faisait trembler Asgard. Et soudain, mon regard accrocha l'un de ces titans qui traversaient le ciel en volant presque paresseusement. Un rictus carnassier étira mes babines, dévoilant mes rangées de crocs.

- Cette bête-là est à moi. Voyons s'ils sont aussi forts qu'ils le pensent !

A peine ma phrase terminée, que je m'élançais déjà vers le monstre. En ligne droite. Les murs des immeubles, je passais au travers aussi facilement que s'ils avaient été du papier. J'attendais de me défouler depuis trop longtemps pour me soucier de faire dans la dentelle ! En passant, je fauchai d'un coup de crocs un type qui tentait de s'enfuir. Pas de chance. Enfin, il valait mieux mon estomac que de pourrir au milieu de la rue, non ?

.SHADOW
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Sam 9 Jan 2016 - 12:45
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J’en ai fait des rêves, j’en ai eu des visions, des cauchemars… J’ai vu des choses terribles, des monstres toujours tapis quelque part, dans l’immensité galactique.
J’ai vu un essaim de créatures grouiller sur Centuris Prime, je suis même dorénavant liée à cette conscience collective qu’est l’esprit de la Ruche. Mais de ma vie, je n’ai jamais rêvé d’un truc aussi bizarre. Je sais reconnaître mes rêves de mes visions : elles ont quelque chose de réel, de temporel, je les sens. J’ai vu le trou dans le ciel. J’ai vu une vague en sortir. J’ai vu l’immense créature dans le ciel. J’ai vu la destruction, la peur, la mort, le chaos. Et j’ai vu Az. Sa main sur ma joue. J’ai entendu ses mots. J’ai senti ses lèvres sur les miennes.
C’est en sueur que je me suis réveillée, cette nuit-là, confuse et pourtant certaine de ce qui allait arriver. Quand Az est entré dans ma chambre, pour me prévenir de ce qui se passait, j’étais déjà à ma fenêtre, à observer le ciel. Ils arrivent. Je suis déjà habillée, je regrette de ne pas avoir mon équipement du SWORD.
« Je l’ai vu trop tard. Il faut prévenir le SWORD, je dois retrouver mon unité. Je ne passerai pas en cour martiale avant qu’on ait…  » dis-je, tout en enfilant l’arme qu’Az m’a offert pour que je puisses continuer de m'entraîner dans mon holster de cuisse. Mais ma phrase reste suspendue face au silence éloquent d’Azraël, et lorsque mon regard croise enfin le sien, des flashs de ma vision me reviennent. Le baiser, sa main sur ma joue, sa voix rauque. Je me sens subitement mal à l’aise, et les sourcils froncés, je détourne le regard, reportant mon intérêt sur mon holster. Il n’aime pas ça, et pas besoin de mes pouvoirs psychiques pour le deviner. Il ne veut pas que je sois de la partie.
« Je sais ce que tu penses et j’m’en fous. Ce qui se passe là-bas, c’est… Je dois y aller, c’est mon devoir, c’est mon job ! Attends pas de moi que je fuis, c’est pas pour ça qu’on m’a formée. » Je grogne entre mes dents, les yeux toujours vissés à terre pour éviter son regard. « Je suis un soldat, c’est dans mon sang, c’est… » Mais je sens deux doigts froids sur mon menton, me forçant à lever les yeux pour rencontrer ceux d’Az. Il ne m’a jamais paru aussi sérieux, et une sensation oppressante s’empare de mon cœur et de mon abdomen : de la peur ? Je n’ai pas peur d’Azraël, et qui sait ô combien je devrais, parfois. J’ai peur de ce qui va suivre. Je l’ai vu, je le sens et pourtant, ça ne se passe pas. Après un moment de silence, il finit par rompre le silence. Il me demande de rester avec Marshall, il me demande d’évacuer. Il a vu suffisamment de personnes mourir au cours de sa longue vie. Mes sourcils se froncent : je devrais retenir simplement le fait qu’il pense à ma sécurité, je devrais voir son affection, mais tout ce que je sens, c’est la faiblesse dont il m’affuble. Il n’a pas confiance en moi.
« Tu n’es personne pour décider de ce que je dois faire ou non, personne. » Prends garde, gamine, tes mots dépassent tes pensées. Je suis comme un limier à qui on refuse la traque du gibier. Je sais que c’est peine perdue, il pourrait me briser d’une étreinte, il pourrait même me foutre de force dans une caisse à expédier à l’autre bout de la galaxie. Mais au fond je crois qu’il prend plaisir à me voir me débattre vainement. Il prend une longue et profonde inspiration, et ses doigts viennent caresser ma joue avec douceur et précaution, comme s’il avait peur de me briser. Une nouvelle fois cette sensation d’oppression, et mes sourcils se froncent : je ne capitulerai pas. Puis sa voix se fait basse, rauque, un murmure qui me semble presque un songe éveillé. Il me dit qu’il m’aime. Que me voir mourir sous ses yeux le tuerait certainement. Je suis incapable d’émettre un son, pas même une protestation, mon air furibond laissant place à l’incompréhension. Il me sourit légèrement, s’éloigne de moi, prend sa veste de costard, et d’un pas décidé et rapide franchit la porte en demandant à Marshall d’appliquer le protocole.
Et me voilà au milieu de la pièce, plantée sur place, à fixer la porte derrière laquelle il vient de disparaître. Après un moment de silence, je finis par pester :

« … Quel idiot, et c’est censé me convaincre de rester ? S’il revient vivant, Marshall, je jure de trouver un moyen de le tuer. »

« Il semblerait, mademoiselle, que vous ayez entre les mains le cœur de Monsieur. La chose sera donc plus aisée. » répond Marshall, en souriant. Lui et moi, nous savons très bien que je ne vais pas écouter Az. Il me donne un trousseau de clé et je l’interroge du regard : « Loin de moi l’idée d’aller contre les ordres de Monsieur, mais nous savons tous les deux, Mademoiselle, qu’il serait peine perdue que je vous retienne. Alors voici les clés de la réserve spéciale de Monsieur. Vous y trouverez sans doute chaussure à votre pied. Prenez soin de vous, Mademoiselle. »

C’est équipée de tout ce que j’ai pu trouver dans l’arsenal personnel d’Azraël que je me suis rendue à Time Square, à l’endroit qui semble être le plus proche de la faille dans le ciel. J’ai rallié une équipe que j’identifie du SHIELD en me présentant sous mon grade militaire.
« 2nd Classe Dylan Collins, Nom de code Phantom Prophet, 34ème unité de déploiement tactique du SWORD, branche « Spécial ». En attente d’ordre de mission, Monsieur. » Appartenir au SWORD, c’est déjà un CV parlant, en soi. Mais je suppose que le gradé à qui je m’adresse a sûrement entendu parler de l’officier Collins, mon glaçon de père. S’il cherche dans sa base, il aura toutes les infos concernant mes capacités psychiques et leur application tactique.
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Dim 10 Jan 2016 - 18:22
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∞ Restons concentré s'il vous plait.

Event Défence


 
Une nouvelle journée dans la vie d’un dieu Serpent. Alors que le jour se levait a peine on ne pouvait toujours pas voir le ciel apparaitre. A la place de cela ce fut une sorte de trou noir titanesque qui prit l’emprise de la ville de New York. Le serpent venait à peine de se lever et de son simple pantalon de pyjama pour habit il s’accoudait au rebord de sa fenêtre pour observer silencieusement ce qui allait être ses ennemis. Il évaluait la force de ces derniers et semblait pas vraiment en danger devant eux. Il pensait surtout qu’ils étaient trop crétins pour venir sur Midgard qui est en pleine possession de Loki, son Père. Et quand on parlait du loup, Jörmungand vit son Père commençait son petit défouloir magique afin de retrouver un peu ses marques. Il est vrai que cela faisait longtemps qu’il n’a pas vu Père de cette manière. Du moins la dernière fois ce fut pour le libérer lui et depuis il n’avait pas eu l’occasion de voir son Père à l’œuvre. Souriant malicieusement dans son coin le fils de Loki ouvrit lentement la fenêtre et fit apparaitre des habits un peu plus propices à ce genre de chose. Les cheveux plaqués en arrière de couleur ébène prouvant physiquement et fièrement qu’il était le fils de Loki il sauta du haut de son appartement en amortissant sa chute avec le bulding il rejoignit alors la place la plus adapter afin de contempler la stupidité de Thanos. Bien sur le serpent ne connaissait pas les pouvoirs de ce Thanos et ce fut pour cette raison qu’il le sous estimer beaucoup trop, sans doute l’arrogance hérité de son Père… Mais pour le moment il observa sagement la scène et tenta de trouver un moyen de vaincre rapidement. Car ce n’était pas tout mais il avait quand même autre chose à faire et il n’avait pas encore son thé avec Rosanna. Tiens en parlant d’elle… Il tourna le regard vers les Héliporters au loin et espéra de tout cœur qu’elle y soit en sécurité…

Cependant ce ne fut pas le moment mais voila que le Serpent fut prit d’un de ses flash… encore une prémonition. Dans cette dernière il vit des survivants humains non loin d’ici qui eux se faisait escorter par des membres du SHIELD. Dans le lot il y avait une femme qui l’intriguait car il sentait au fond de lui qu’elle avait le même pouvoir de prémonition que lui. De ce fait il plissa légèrement les yeux d’un air assez menaçant et n’avait aucunement confiance en ces humains militaires. Sois disant des combattants mais ils n’ont rien pu faire contre Père sans l’aide des Avengers se disait il. Mais alors qu’il se fit rejoindre par le reste de sa famille il resta droit comme un pique en croisant les bras et observant parfaitement et silencieusement la situation présente. Il attendit simplement un mot de son Père, une autorisation ou un accord pour engager le combat et il sautait dans le tas. Sauf que bien avant qu’il puisse se passer quelque chose il vit son jeune frère fougueux partir combattre contre les Chitauris. Répondant d’un simple ‘’tsh !’’ Jörmungand observa son Père et resta tête sur les épaules comme a son habitude.

- Doit on se battre sans se soucier que les humains découvrent notre véritable nature Père ?

Jörmungand avait déjà un petit plan pour ce qui était du combat mais même s’il ne l’avouerait jamais dans ce combat aérien il était en désavantage et hésiter lourdement à prendre son apparence de Serpent Géant. Il devra alors compter sur la gentillesse de son autre frère afin de pouvoir l’envoyer se battre dans les airs. Par la suite il pensait que voler un de leurs petits vaisseaux serait un bon début. Enfin encore fallait-il que tout ceci soit en accord avec Loki. Car si ce dernier lâchait le Serpent alors en un balayement il ferait voler les Chitauris sous sa forme reptilienne.


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Mar 12 Jan 2016 - 1:14
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La défense de NY× ft. Loki & Fen & Dydy & Jore & Az & Neil & Caïn & Sly

La tempête approche, il sent le changement d’atmosphère qui se prépare et l’orage phénoménal à venir. Il sait bien que les choses ne sont jamais calmes éternellement et il est là, dans la rue, les yeux grands ouverts a observer les New Yorkais, pris de panique qui évacuent les rues. Ils sont minuscules et éphémères et pourtant ils tiennent férocement à leur vie. Il ne peut pas s’empêcher d’être fasciné par ces créatures, si fragile, qu’il a cherché à comprendre pour se fondre parmi eux sans vraiment réussir complètement. Il a vécu ses premiers instants de liberté parmi eux et certains l’ont même parfaitement accepté. Il ne parvient pas à les mépriser alors qu’il a tant de haine envers Odin, Asgard… qui lui sont pourtant plus proches en ressemblance. Il a beau se dire que leurs vies sont trop courtes pour se préoccuper d’eux, il ne peut s’empêcher de les admirer. Ils sont inquiets pour leur famille. La famille… pour Sleipnir aussi ça compte. Il les a enfin trouvés et il ne compte pas les abandonner de sitôt, quitte à devenir un brin pot de colle sur les bords. Pour le moment, il n’est pas avec eux mais il les rejoindra vite. Il est le plus rapide de la famille… il a au moins ça. Quelque chose l’ennuie dans toute cette soudaine agitation, des pleurs. Il entend quelqu’un pleurer. Un enfant. Il le trouve facilement, se fiant à son ouïe, le voyant perdu sans ses parents. « On va les retrouver, ne t’en fais pas ». Il le prend dans ses bras et se fraie un chemin parmi la foule, cherchant ceux qui auraient pu égarer leur petit. Il les aperçoit, la mère est en larmes, refuse de partir sans lui évidemment Il les rejoint et ramène l’enfant. Merci, de rien. Des mots sur lesquels le cheval ne s’attarde pas, il a la tête ailleurs. On lui demande d’évacuer avec tous les autres. Il secoue la tête négativement et profite d’un moment d’inattention pour s’éloigner de toute cette foule. Bientôt les rues se vident pratiquement entièrement. C’est calme, beaucoup trop. Un oiseau de mauvais augure plane au dessus de leurs têtes.

Il est rapide mais il ne presse pas le pas en remontant la septième avenue. Il écoute le silence qui règne et jette un œil au ciel de plus en plus sombre. La faille qui s’est ouverte annonce déjà la suite des événements. L’attaque sera conséquente. Times Square, c’est là qu’il se rend, qu’il retrouve Jörmungand, le saluant d’un simple signe de tête. D’habitude, il est plus expressif mais l’heure n’est pas spécialement aux plaisanteries. Fenrir arrive peu de temps après, le sourire aux lèvres, apparemment réjouit de se défouler enfin. Sleipnir ricane un peu. « Et c’est toi qui dit ça ? » Il acquiesce doucement au moment animation car il se doute que pour Fen et Jore, se tenir à carreau à du être plus dur que ça ne l’a été pour lui. Il ne réagit pas aussitôt quand il entendit le mot père. Quand ses deux frères évoquent sa mère, ils l’appellent père. Pour l’équidé, c’est encore un peu délicat de s’habituer à ce mot. Devant les humains, il a du faire extrêmement attention. Loki est bientôt là, avec toute la classe qui lui sied. Il a l’air ravi et pour une fois… la famille est à ses côtés. Sleipnir espère juste que tout ira bien. Il tient aux siens, plus que tout. Fenrir se fait les crocs sans attendre. Sleipnir est plus réticent à se lancer dans la bataille. Il en a vu de nombreux des combats quand il emmenait Odin sur le champ de bataille. Les sabots souillés par le sang des morts, cela marque son passé. Il regarde autour de lui. Il reste quelques personnes qui n’ont rien à faire dans le coin. Il grimace… c’est trop tard. Jore de son côté joue la carte de la sureté, fidèle à lui-même sauf que Fen s’est déjà laissé emporter par la joie de la bataille.  Sleipnir regarde les cieux. Il ne compte pas resté cloué au sol très longtemps mais il n’a guère envie d’y aller seul « si on a l’autorisation de mère, enfin père, un baptême de l’air ça te tente frérot ? ». Non il n’a pas lu dans les pensées.
code by lizzou
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Mer 13 Jan 2016 - 18:55
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Il était Roi. Bien sûr, il l’avait toujours été, mais de titre seulement, car sa vie sur Jötunheim n’avait rien eut de royal.
Le chemin avait été long, ardu, pour rendre sa puissance d’antan à son peuple, pour que les Jötuns puissent reprendre ce qu’il leur avait été volé, jadis. Assis sur le trône qu’il avait conquis, à la place du soi-disant Père de toutes choses, Bylest se perdait dans ses pensées. Il aurait dû simplement savourer sa victoire : après tout, il n’était plus seulement le Roi de Jötunheim, dorénavant il trônait en lieu et place d’Odin, à Asgard. Qu’aurait pensé Laufey d’un tel haut fait ? Non, Bylest n’était pas vraiment comblé. Il manquait quelque chose. Il lui manquait la tête de Loki au bout d’une lance et la cassette de l’hiver. Le Roi fronça les sourcils à cette pensée, soupirant fortement en se mordant l’intérieur de la joue. Loki.
Tout le ramenait toujours à Loki. Avoir Asgard sous son joug n’était rien comparé à la jouissance que lui procurerait la souffrance de ce traître à son sang. Son demi-frère. Intolérable. Son aîné. Inadmissible. Le simple fait de songer à lui fit bleuir sa peau, et son trône, comme sa peau, se mit à geler. Le climat d’Asgard était différent de Jötunheim, si bien que le corps de Bylest s’y était adapté. Cela ne voulait pas dire qu’il s’y sentait bien : le froid, la glace, c’était son véritable élément. Et ça lui manquait, par moment. Quand son dessein serait accompli, il repartirait sur Jötunheim, avec la cassette. C’était son devoir. Mais avant ça, il devait retrouver la trace de Loki. Loki qu’il avait perdu de vue, bien avant que les Asgardiens ne battent en retraite sur Midgard.
Midgard. Voilà qui était amusant, car il gardait justement un œil sur Midgard, après la fuite des Asgardiens, se préparant à une probable riposte. Bylest y envoyait régulièrement une de ses chimères, pour veiller, de loin, sur ses ennemis. Et alors qu’il envoyait son esprit dans le corps de sa chimère de glace – un corbeau hirsute, pourvu de trois yeux bleus comme le givre – là-bas, sur Midgard, il survola ces soi-disant Terres Unies, refuge de ses ennemis. Il vit la faille dans le ciel, l’invasion. Les rues plongées dans le chaos, et, ô comble de sa joie, un groupe d’Asgardiens menés par…
« Loki…  » dit-il, dans un murmure glacial, semblable à une bourrasque de vent.
Alors voilà, où il se cachait, lui et les siens. La chimère perdit de l’altitude, volant plus bas pour mieux voir ce qu’il se tramait en bas. Loki, défenseur de l’humanité ? Bylest n’en croyait rien. Loki n’avait pas de patrie. Ni véritable Jötun, ni un Asgardien, il n’avait jamais rien fait que dans son intérêt. Il n’était que discorde, manipulation, lâcheté… Bylest pouvait lui affubler une bonne centaine d’adjectifs, mais définitivement, protecteur de l’humanité n’en faisait pas parti. La chimère survola le groupe de divinités, et Bylest en identifia une bonne partie comme étant les engeances de Loki. Quel beau gâchis, Bylest savait qu’il s’attirerait sans doute les foudres de son neveu préféré, Fenrir, en cherchant la mort de Loki, mais elle était inéluctable.
La chimère survola si bas le groupe, qu’un instant, Bylest pu même échanger un regard avec Loki : même s’il avait été capable de le tuer sous forme de corbeau, là, maintenant, il ne l’aurait pas fait. Son côté noble, sans doute… Il voulait le tuer de ses propres mains, sans magie, sans tromperie, sans fourberie… Non, il voulait pouvoir le regarder dans les yeux quand la vie s’échapperait peu à peu de son corps.
La vision de la chimère fut brutalement coupée quand un envahisseur – une énorme créature semblant nager dans le ciel – la détruisit.
De retour dans sa propre enveloppe charnelle, Bylest afficha un sourire satisfait.
« Te voilà donc, mon frère…  »
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Ven 15 Jan 2016 - 22:20
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Comme un cauchemar. Pendant une seconde, il s'était pris à hésiter. Etait-il bien éveillé ? L'écran psy en sa possession fonctionnait-il bien encore ? La seconde avait pris fin et il avait compris, saisi que cette fois, non cette fois il n'y échapperait pas. Il lui paraissait bien surréaliste qu'une telle ignominie puisse se produire encore mais il le savait pourtant. Il avait vu les années filer et avec elles leurs lots de monstruosité en tout genre, sur Terre comme ailleurs. Le cycle interminable des horreurs qui se poursuit inlassablement. La lassitude avait menacé de le saisir, une seconde encore. Puis la raison avait repris le pas. Il ne pouvait pas se permettre de flancher, ni jamais, ni maintenant. La lassitude viendra après, après la victoire, parce qu'il ne pouvait envisager une autre issue. Il ne devait pas se le permettre. L'admettre, l'imaginer ne signifierait qu'une seule chose. Que la défaite était faite. Mais il était trop tôt, trop tôt encore, il l'espérait. Il le devait. Et si l'issue devait être tragique, il savait qu'il n'aurait pas tant de regrets. Non, aucun. Il en avait fait table rase des années auparavant. Il devait se concentrer sur la situation, sur le présent. La journée n'avait pourtant pas si mal commencé quand il y pensait. Mais il avait vite appris à ne pas s'y fier. Il avait attendu les ordres, préparé son arsenal et s'était lancé dés les premières indications offertes. Il avait beau avoir appris le dossier du précédent par coeur, le vivre en direct dans une version qui semblait pire encore était tout autre chose. Il avait observé le ciel, ce ciel qu'il aimait tant avec appréhension puis avec effroi. Il savait que le monde, l'univers au delà n'avait rien de plaisant, pourtant. Il s'était pris à rêver, oublier presque que les étoiles n'étaient pas d'effroyables menaces. A quoi donc avait-il bien pu penser ? Elles étaient la raison même de son retour sur la Terre ferme. Il avait eu une pensée, fugace, pour ceux de ses collègues qui se trouvaient encore là-haut. Comment allaient-ils ? Que savaient-ils de la situation ? Il se doutait bien que les réponses n'allaient pas être pour tout de suite. Il avait chassé alors un instant les interrogations de son esprit pour aller remplir la mission qui était désormais sienne.

Times Square paraissait si différent de celui qu'il connaissait d'ordinaire qu'il ne pût s'empêcher d'en ressentir un pincement au coeur. Il se disait parfois qu'il commençait à être trop vieux pour ces choses-là. Si jamais l'issue présente s'avérait favorable, peut-être devrait-il y songer plus en avant. Pour l'heure, il allait devoir offrir ce qu'il restait de lui. Le quartier semblait bien calme pour le moment mais évidemment cela ne dura pas. Il retint son souffle un quart de seconde avant d'accélérer le pas. Il n'était pas seul, c'était déjà quelque chose. Mais il savait aussi que bon nombre d'agents étaient occupés à l'évacuation. Il espérait seulement qu'ils n'arriveraient pas trop tard. Il commença à faire le point avec les premiers membres présents avant d'apercevoir une jeune femme qui s'approcha d'eux et qui énonca finalement son grade.

- 2nd Classe Collins. Agent Williams. Ravi de voir le SWORD se joindre à nous. Avez-vous reçu des informations de leur part sur la situation ?

Dire qu'il était ravi était même un euphémisme dans le cas présent. L'aide du SWORD ne serait en effet pas de trop au vu de la situation dans laquelle ils se trouvaient embarqués. Il lui vint à l'esprit un instant qu'il avait déjà connu un Collins pendant ses années au SWORD, à savoir s'il y avait un lien, c'était sans doute une question pour une autre occasion. Il s'apprêtait à vérifier les dernières données quand son attention fut soudainement attiré par autre chose. Ca n'était pas ? N'est-ce pas ? Il se figea à un instant à la vue du loup immense qui se trouvait non loin de là. Et il n'était pas seul. Avant qu'il n'ait pu faire un choix quant à l'attitude à adopter dans l'immédiat, il pût voir ce dernier s'élancer vers l'une des immondes créatures en provenance du ciel. Il ne saurait dire s'il devait en être soulagé ou non. Et puis il se dit que c'était un problème pour une autre fois. Pour l'heure, ils devaient agir eux aussi, quand bien même, il se doutait que face aux dieux et aux aliens, ils auraient sans doute peu de poids. Mais ils devaient le tenter. Nulle n'était infaillible. Il reporta de fait son attention sur ceux qui se trouvaient pour l'heure à ses côtés.

- Il va nous falloir plusieurs angles d'attaque. On ne peut pas rester à découvert ou alors autant faire savoir tout de suite que l'on est suicidaire. On va donc prendre position de manière à pouvoir à agir sans pour autant prendre le risque de se faire dévorer dans l'immédiat par l'un des aliens ou par l'un des dieux. Allumez vos radios et allez vous mettre en position. Restez parés, restez prêts et s'il vous plaît, restez en vie.

C'était devenu une sorte de running gag avec ses jeunes recrues, celles-là même qu'il entraînait à l'académie et qui étaient sans doute déjà rendus dans le feu de l'action. Aussi pour l'heure, ça n'avait rien d'une simple remarque, il le pensait, réellement et ça n'allait pas être une mince affaire. Il prépara alors ses propres armes, prêt à se lancer lui aussi dans la bataille.
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Sam 16 Jan 2016 - 17:44
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C'est pas parce qu'on zigouille des aliens qu'on doit pas le faire avec classe


La colère. Ô si douce, si tendre sensation ! Le goût de l'amertume sur ma langue, je sentais cette émotion trop longtemps refoulée parcourir mes veines avec une joie indicible, m'arrachant un sourire que beaucoup auraient pu qualifier de sadique. Combien de temps cela faisait-il ? Des centaines d'années ? Plus ? Trop longtemps à mon goût.
Je m'étais réveillé en sursaut, bien plus tôt, quelques heures avant que l'alarme ne soit lancée. Je les avais sentis venir bien avant que le ciel ne se déchire – comment aurait-il pu en être autrement ? Je m'étais alors occupé de transférer l'essentiel de mes biens vers une autre ville – comptes en banques cryptés, entre autres, le mobilier était déjà sur place et les souvenirs … Les souvenirs étaient tous forgés dans mon coeur, au besoin. Il est d'ailleurs parfaitement inutile de vous dire que je possède bel et bien une dizaine d'immeubles de la trempe de ma tour, de chalets, de manoirs, et toute une ribambelle d'identité autre. Lorsque l'on vit si longtemps, la fortune est quelque chose d'aussi vital que secondaire : l'on amasse et l'on stocke.
Ensuite ? J'avais réveillé Marshall pour l’entretenir du plan, puis, enfin, je m'étais occupée de ma chère, mon adorable … Dylan. J'étais vieux et incroyablement égoïste, je ne souhaitais pas l'avoir dans mes pattes. Je la voulais sauve, pour pouvoir la contempler encore et la bouffer des yeux, pour pouvoir prendre soin d'elle encore un peu – oui, je l'aimais, et alors ? Bien entendu, elle ne m'avait pas écoutée, se rebellant toujours, me fusillant des yeux. Ah, cette femme … Je l'avais suppliée, littéralement, de partir. De fuir, lâchement. Je l'aimais trop pour la voir mourir, a un point devenu pathétique : j'aimais cette humaine que Loki aurait qualifiée de ridicule bien plus que je n'avais aimé Fandral et j'avais déjà trop perdu dans des guerres stupides. J'avais supporté voir Neil se détruire. J'avais supporté avec perte et fracas l'assassinat de ma famille au complet. Voir Dylan crever ? Je me suicidais bien volontiers. Lorsque je l'avais laissée, baignant dans l'incompréhension la plus totale, j'étais moi-même dans un état second. Lui dire que je l'aime pour lui couper l'herbe sous le pied était une action vile digne d'un vrai salopard, mais je n'avais plus le temps d'agir comme un gentleman. J'avais crié à Marshall d'appliquer le protocole ; à savoir se tirer avec Swiffer et Dylan, rassembler et redistribuer ma fortune si jamais il m'arrivait quoi que ce soit – tout avait été soigneusement organisé – tout en claquant la porte, ma veste de costard à la main, une nouvelle Armani que j'aimais particulièrement. Quoi ? La mode humaine reste quelque chose que j'aime et que j'admire, et si je dois me battre et y laisser ma vie, autant le faire avec ma classe innée naturelle. Il n'est pas dit qu'Azraël clamsera en vieux jean, je préfère pour ma part porter du Dior ou – cette fois ci – un armani.
Je n'avais pas perdu une minute. Je n'avais pas cherché à comprendre. Je savais que Loki prendrait des dispositions pour assurer ses arrières en tant que président, pour ma part j'avais lancé des rumeurs comme quoi je me trouvais à L.A. en ce moment même, avec photos comme preuves à l'appui. Ce que j'avais fait ? Si simple ! J'avais laissé la colère m'emporter. Je n'étais pas Hulk mais je fonctionnais de la même manière. Avec le temps, j'avais appris à me contrôler. Cacher mon véritable visage n'était qu'une formalité – le visage d'un monstre que je ne souhaitais pas laisser sortir, celui que l'on appelait autrefois Ingvar. Ô tendre, douce sensation ! Un dernier regard vers ma maison, et d'un geste je désactive les quelques protections magiques qui l’entourent, avant de laisser le froid changer ma forme. Plus grand. Plus cauchemardesque. Plus … Bleu. Car si je suis né d'un homme mi vane mi asgardien, ma mère, elle … était une jötun.

Je m'élance sans plus attendre vers la bataille, m'envolant pour rejoindre Loki : direction Time Square, là où la plus grande faille se trouve. Des innocents allaient mourir, et cela nourrissait d'autant plus ma rage – Az, le défenseur des veuves et des orphelins. Foutaises actuellement ; je ne pourrais rien pour eux, sauf, peut-être, abréger leurs souffrances. Je priais simplement pour que les gens que j'aimais n'en fasse pas partie.
Je parcours la distance qui me sépare de mon but, et je n'ai pas à attendre longtemps pour que des Chitauris, tombants du ciel par dizaines, me repèrent et ne m'assaillent. Voilà que je vais être en retard ! Je m'en donne à coeur joie en les transperçant en plein vol par des pics de glace d'une circonférence acceptable, continuant mon avancée aussi vite que possible, perdant néanmoins du temps. Heureusement, Time Square se trouve droit devant, mon général. Je ne m'attends juste pas à voir l'ombre d'une chimère passer, tandis que je m'approche, chimère dont la signature magique me rappelle grandement …. Bylest. Un juron sort d'entre mes lèvres – qu'est-ce que l'avatar de ce gamin fiche donc ici ? Je le suis, à distance, déviant légèrement de ma trajectoire, juste avant de voir la chimère se faire détruire. Bon sang ... Il nous épie maintenant ? Le voir n'arrange en rien mon état, cependant j'ai d'autres chats à fouetter. En effet, un des chitauris a sauté de son promontoire volant pour m’atterrir sur le dos, ou essayer du moins, tentant de me blesser au passage. Tout ce qu'il réussit à faire, c'est déchirer ma veste de costard, et rien que pour ça, je vais l'étriper. Je réussis d'ailleurs heureusement à l'attraper avant qu'il n'arrive à me blesser moi, le prenant à la gorge et la lui arrachant d'un geste brusque, éclaboussant les alentours de sang d'alien, tandis que je me pose enfin au milieu des troupes composées pour l'essentielle des enfants de Loki et ce dernier.
« Désolé pour le retard, des bouchons sur la route. » Je souris, l'humour ne fait jamais de mal. Les voir tous réunis me fiche un frisson, même si Fen' ne tarde pas à foncer droit dans le tas, tuant des civils sur son passage. Je grimace mais ne bronche pas, regardant tour à tour Loki, ses enfants …  « Je suis heureux de vous revoir presque tous au complet sur un champ de bataille mais les louanges attendront .. Je viens de voir la chimère de Bylest. » Voix froide, mesurée, prudente. L'urgence de la situation reste la priorité et je reprends - je sais que nous verrons le sujet Bylest après la bataille. « Loki. J'ai vu un groupe d'humains qui approche, lourdement armé. Je vais m'occuper d'eux, vérifier qu'ils ne s'en prennent pas à nous et les épauler au besoin. Si tu as besoin d'aide … » un léger sourire dans ma voix tandis que mes yeux rouges luisent. Comme si Loki le grand aurait besoin de renfort. Je n'attends pas la réponse pour reprendre mon envol, les laissant en famille, jetant au passage la carcasse du chitauri mort sectionné, ailes de glace se redéployant avec grâce. J'attrape un nouveau chitauri avant d'arriver près de Cain, chitauri que j'écartèle littéralement devant ses yeux en restant malgré tout propre – le sang coule juste sur mes mains et le sol. « Messieurs, Mesdames, je me nomme Ingvar et je suis ici pour vous prêter main forte. Foutez la paix aux Dieux et autres monstruosités qui se battent de ce coté et tout devrait bien se passer. » Je lance tranquillement, d'une voix plus grave que la normale mais un brin jubilatoire, avec mon sourire de psychopathe. Autant que le message soit clair dès le départ. Je prends l'arme du Chitauri mort pour la tendre au pif à un soldat dont je suis proche, juste avant de la reconnaître … Dylan. Bordel de merde. Quelle gosse têtue ! Je me retiens de justesse de la fusiller du regard, serrant les poings, conservant avec peine mon rictus malgré mes yeux qui flamboient. Je m'occuperais de lui botter le fessier plus tard. En attendant, je me reconcentre sur la situation, prêt à utiliser ma glace pour les couvrir. Je ne pourrais pas sauver les civils, soit. Mais je pourrais au moins protéger un maximum de ces soldats.


.SHADOW
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Dim 14 Fév 2016 - 13:22
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Joue pas au héros. Si ?
Intrigue - Time Square

Que soient bénis les dieux de la luxure et de l'amour qui avaient eu momentanément raison de son hyperactivité tenace. Cette chance inouïe qui lui avait fait garder les yeux clos et la respiration régulière plusieurs minutes après s'être éveillé. Son horloge interne était inébranlable depuis plusieurs décennies et il avait ouvert les yeux sur la pénombre de la chambre un peu avant cinq heures du matin, dans le calme mortel précédent la tempête... pour rouler contre Allen, qui dormait encore comme une marmotte adorable, et décider de simuler lui-même le sommeil, pendant encore quelques instants.  Il aurait du être à l'extérieur lorsque les alarmes avaient retentis - cela faisait des années que, quelques soient les heures et circonstances de son coucher, il sortait avant le petit jour pour courir dans NY comme s'il avait le diable aux trousses et un corps de jeune homme - ou comme s'il fuyait une demande au mariage, si l'on désire une comparaison plus adéquate.
Qu'aurait-il fait alors ? Demi-tour à l'appartement pour récupérer ses armes et son petit ami ? Aller prendre ses ordres au SHIELD en baskets et survêtement ? Il aurait du être dehors, seul au milieu des rues, alors que l'alerte de l'apocalypse retentissait dans le ciel de sa ville, dont le soleil ne semblait pas décider à se lever aujourd'hui ; à la place, son coeur ne s'arrêta qu'une demi-seconde de battre, avant que l'instinct et les mécanismes bien huilés reprennent le dessus et qu'il lâche son petit-ami pour se redresser dans leur lit. Merde.

L'alarme nucléaire résonnait dans New York – perspective assez inquiétante, en soi, mais savoir que le gouvernement et le SHIELD avaient décidé de l'utiliser également dans le cas d'une attaque extra-terrestre imminente suffisait à faire descendre un frisson le long de Son dos et à rendre sa bouche sèche. Il s'habillait sans même réfléchir, saisissant l'uniforme du SHIELD qu'il avait récupéré il y a seulement quelques mois - la version commandos, rangers, treillis et armes à feu. S'équipant par pur automatisme.

Eilis n'était pas à l'appartement ce matin - il jura à mi-voix, s'interrompant pour son téléphone là où, son indifférence globale de vieil homme vs la technologie moderne l'avait laissé l'a veille. Il avait donné son autorisation pour qu'elle aille se blottir dans les bras de Murdock pour la nuit - si elle ne faisait bien que ça, mais Neil refusait farouchement d'imaginer le contraire, ce n'était pas ses affaires, mais bien plus encore, il avait confiance en elle - et en Matt, malgré ses oeillades noires, sa méfiance générale envers les perversités du sexe masculin et ses grognements. Et il y avait la conscience de la savoir heureuse et en sécurité dans les bras d'un homme qui était un minimum décent et honorable.  Quoique là, spontanément, l'anglais se mordait les lèvres au sang de regret) : il avait dit oui, il avait fait confiance à son abruti de petit ami - pour lequel il éprouvait peut-être un peu trop de respect et d'amitié, pour quelqu'un qui vouloir voir sa fil...nièce nue. Il avait dit oui, et il ne la reverrai plus jamais, il allait la perdre, tout ça par sa faute - Neil avait soudai la bouche sèche, désemparé alors que la culpabilité et la peur se frayaient un chemin en lui. Cela faisait quoi ? Quinze jours qu'il n'avait pas eu la sensation débilitante d'un faible, dépassé par les évènements et incapable de protéger les siens ?

« - Elle ne peut pas appeler non »  murmura-t-il après avoir passé ce qui lui semblait une éternité  en tentant tant bien que mal de discerner le message qu'Eilis lui avait envoyé avant de m'occuper, seulement dans un deuxième temps des ordres que le SHIELD lui avait communiqué. Elle allait bien, elle était avec Matt. Evidemment. Au moins avait-il la maigre consolation qu'il ferait tout pour la garder hors de danger et qu'il mourait avant elle - ou bien il se ferait un plaisir de l'exterminer manuellement lui-même.

S'habiller, s'équiper, s'armer : un instant. Fourrer nos affaires dans un sac, un instant. Il ne devrait pas avoir autant l'habitude de faire ses bagages à toute vitesse. Il ne devrait pas. Plus ? Ce n'était pas la première fois qu'il rassemblait ses possession à cinq heures du matin pour monter dans un avion à destination inconnue. C'était par contre la première fois qu'il ne fuyait pas quelqu'un et que ses affaires s'entassaient pêle-mêle avec celles de quelqu'un d'autre - peut-être un peu bouleversé, et il ne savait pas d'où venait la panique qui courait dans ses veines. Il accompagna Allen jusqu'à une équipe de ses collègues, chargés d'évacuer les civils mais qu'il prit à peine le temps de saluer. Tenter d'apaiser le sentiment d'alerte qui montait en lui et embrasser Allen comme s'il n'allait plus jamais le revoir - alors qu'il n'allait plus le revoir. Pas assez d'instants. Il maintint un instant sa main sur la nuque d'Allen, levant ses yeux vers lui pour asséner un murmure décidé, les muscles de sa mâchoire visiblement crispés.

«- Va avec eux, je te rejoins, je reviens. »

Il assène la promesse avec une pointe de glace dans la voix, mais aussi avec détermination - parce que, il ne sait pas pourquoi, il a l'impression qu'il faut que ces mots là soient prononcés. Avant qu'il parte, entendons-nous. L'entendre jurer dans son dos attira sur ses lèvres un semblant de sourire. Avant qu'il ne soit happé par l'atmosphère de fin du monde et d'urgence qui régnait dans les rues - pour l'instant, la crevure du ciel ne faisait que peser une épée de Damoclès sur leur tête, rappel de l'horreur équivalent aux sirènes. Evacuer les civils, les récupérer, empêcher la cohue et la panique de dégénérer, les mettre dans les camions - les gestes étaient mécaniques, efficaces, les mensonges sortant de sa gorge d'un calme et rassurant. Il avait promis de rejoindre Allen - pourtant, le dernier héliporter décolla de New York chargé de son lot d'exilés, Neil arpentait encore les rues, sans regret.

Il se sentait vieux - trop vieux pour ces conneries, trop vieux pour le terrain. Honnêtement, même s'il avait tenté à le grogner trois fois par jour - trop vieux pour le terrain, trop vieux pour son petit ami, trop vieux pour bastonner les mêmes aliens qu'il y a 4 ans - il n'était pas prêt de prendre sa retraite, encore moins pour régler les problèmes de dossiers du SHIELD, plutôt mourir. Mais quand même.
4 ans. Cela ne faisait que 4 ans que New York avait essuyé l'attaque pour la premières fois – que Neil tombait nez à nez avec des aliens avec seulement un revolver pesant plus si lourd entre ses doigts. A cause de ça, il s'était engagé dans la Purge et la guerre civile était tombée sur le pays. Retour à la case départ, à croire qu'il n'avait rien appris, depuis le temps; comme s'il pouvait faire une différence, que ce soit dans la Purge, ou face à des aliens cent fois plus fort que lui. C'était mignon, l'acharnement humain à tenter l'impossible.

Neil Archer, si c'est pour continuer sur cette lancée, tu peux toujours faire demi-tour et échanger avec Allen – tu serais sans doute plus utile à bord d'un héliporteur en compagnie de tes collègues, à gérer les civils. Ce devait être une bonne panique à bord, et cela n'irait qu'en se compliquant lorsque les appareils atterriraient et vomiraient les réfugiés par centaines. Et certainement que son ex-confrériste-toujours-mutant de petit ami serait plus utile que lui dans les rues, une fois les aliens descendus au niveau du sol, prêts à conquérir la ville abandonnée. Pas question.

Des civils localisés à Times Square, les mettre à l'abri le plus vite possible. Orion est déjà sur place. Neil pressa le pas, son revolver dans la main, guettant la.. baleine descendant du ciel et vomissant des aliens sur leurs nuques. - des explosions, là où il se dirigeait. Il jura et se mit à courir. Ils manquaient de temps. Vide soudain, comme une page blanche - si on lui demandait de parler dans une langue qu'il connaissait, Neil aurait l'impression de ne plus rien savoir, cerveau vide - jusqu'à entendre parler la langue et vigoureusement répliquer sans la moindre hésitation. Pour se battre, c'était la même : une fois le danger devant lui, les gestes s'enchaînaient avec la même application meurtrière, l'absence d'hésitations ou de remords.

Caïn. Dylan. Une bulle de soulagement explosa dans sa poitrine lorsqu'il rejoint les deux agents déjà sur les lieux - des gens qu'il connaissait, en qui il avait confiance. Même si, en général, les champs de bataille où il se serrait les coudes avec Dylan étaient plutôt du genre "diplomatiques" et "mondains" plutôt qu'"aliens".

"-Phantom , Orion."

Les salua brièvement Neil, en arrivant à leur hauteur tandis que Caïn "Il va nous falloir plusieurs angles d'attaque. On ne peut pas rester à découvert ou alors autant faire savoir tout de suite que l'on est suicidaire. On va donc prendre position de manière à pouvoir à agir sans pour autant prendre le risque de se faire dévorer dans l'immédiat par l'un des aliens ou par l'un des dieux. Allumez vos radios et allez vous mettre en position. Restez parés, restez prêts et s'il vous plaît, restez en vie. Du Orion tout craché, mais les ordres faisaient du bien alors qu'ils semblaient remettre le monde en ordre.

"Bien monsieur."


Répliqua-t-il d'un ton presque automatique, vérifiant machinalement son équipement et sa radio - ses traits et sa voix pour une fois dénués de l'effronterie et de l'impudence qui étaient pourtant si généralement sa marque de fabrique. Sérieux glacial. « Messieurs, Mesdames, je me nomme Ingvar et je suis ici pour vous prêter main forte. Foutez la paix aux Dieux et autres monstruosités qui se battent de ce coté et tout devrait bien se passer. »  ... Il se foutait de sa gueule. Neil devait avoir un radar ( aimant ? ) à emmerdes, pour s'y foutre s'y profondément sas même y faire gaffe. Il cligna des paupières, avant de rouler, quelque peu impressionné par l'ironie tragique qui lui collait aux basques, même dans ces circonstances précises ( avait-il vraiment que ça à foutre ? Survivre et botter de l'alien n'était pas déjà un challenge en soi ? )

"Ingvar ?" Il s'étrangla à moitié dans un rire qui n'avait rien d'amusé, et tout de moqueur, alors qu'il coulait un regard à Dylan - juste-pour-voir. Son cynisme naturel se marrait profondément là ; on marchait sur la tête - son BFF, bleu et rouge, des aliens qui tombaient du ciel, le type qui avait amené les aliens la première fois en train de chiller pas trop loin, à côté des fils du président le tout dans une NYC prête à être mise à feu et à sang ( il y avait du feu, du sang et des hurlements de civils )  - mais  les aliens qui se rapprochaient et le sang qui coulaient d'"Ingvar" à leurs pieds ne pouvaient pas suffire à lui faire garder les pieds sur terre à ne pas rire sans joie par rapport à la situation. Vraiment trop vieux pour ça. OU alors, il devenait sénile, peut-être.

"Tu te fous de ma gueule. Quel nom à la con."
lâcha Neil avant de se remettre en mouvement pour se mettre à couvert, le béton explosant près de ses pieds sous l'énergie projetée par l'arme extra-terrestre.  

Azraël. Depuis quelques confessions alcoolisées, il savait que son meilleur ami n'était pas franchement humain -  C'était une chose de le savoir et une autre de le voir en face, bleu comme un schtroumpf, aussi éloigné de l'homme qu'il connaissait que... Eh bien, que les psychopathes montrant les dents à cent mètres de leur position - comme c'était une chose de savoir Allen mutant, et une autre le voir faire un massacre du petit doigt : malheureusement ( ou pas ) cela n'avait pas exactement le impact sur Neil.  Ou bien ses nerfs lâchaient et il était prêt à se moquer de tout et de rire à la barbe de la mort; c'était possible aussi. Est-ce que tout cela avait un sens et une conséquence ?

"Yeah, évitons de tirer sur les choses qui peuvent le plus facilement nous exploser la face... on est vraiment voir censés les fils du président mourir sous nos yeux et discuter avec le type qui a créé cette situation ? "

Marmonner dans sa barbe - à nouveau inexistante - n'empêchait aucunement l'agent de presser la détente avant de revenir à couvert lorsque les monstruosités tombaient du ciel pour venir s'écraser plus ou moins souplement au sol - se prendre un alien en plein fouet dans le torse, se voir heurté et propulsé au sol, par contre cela avait le mérite de lui couper le souffle et la chique au moins le temps de le repousser, l'achever avec un ahanement sourd et de rouler plus loin.
© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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