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INTRIGUE : La défense de New-York - Staten Island

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Ven 8 Jan 2016 - 18:33
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Le Tank, ce héros




Ashley E. Johanssen ; Jack S. Campbell ; Riley J. Alvarez ; Phillys J. Smith
Steven G. Rogers ; Bucky J. Barnes ; Johnny L. Storm

STATEN ISLAND – 9h48

Après quelques mois de calme bien mérités, la vie semblait avoir repris un cours normal (pour autant qu’elle puisse l’être avec Loki à la tête du pays). Les fêtes de fin d’années se sont déroulées dans une ambiance festive, laissant place à la joie et la bonne humeur, mais le début de l’année 2016 a pris un tout autre tournant. Cette journée du mardi 12 Janvier 2016 n’a pas vu le jour se lever, pour commencer. De lourds nuages noirs ont envahie le ciel, striés d’éclairs, et une brèche vers l’espace s’est ouverte, bien connue de tous ceux qui ont vécu l’attaque des aliens de 2012, et ces mêmes aliens en sont sortis, d’abord en petit comité. Une différence, néanmoins, a pu être notée : ils ont été améliorés. Thanos ne refera pas deux fois les mêmes erreurs. Face à cette menace, les plus courageux sortent pour faire face aux aliens et tenter d’endiguer l’invasion.

Vous vous trouvez, pour une raison précise ou par la force des choses, dans le joli quartier résidentiel vert de Staten Island (ou, du moins, qui fut un joli quartier). Une patrouille du SHIELD avait été envoyée là avant qu’on ne sonne l’évacuation, abandonnant du matériel militaire sur place. Ce quartier n’est pas le plus touché par l’attaque en cours, et la faille qui s’est ouverte ici n’est pas la plus grande, mais les dégâts sont déjà inquiétants et certains bâtiments et maisons sont éventrés ou commencent à flamber. Vos ennemis semblent être de « simples » soldats extra-terrestres montés sur leurs scooters aliens volants, cherchant pour le moment à faire plus de dégâts matériels qu’autre chose. A moins qu’ils ne vous aient tout simplement pas encore remarqué.

Deux groupes de héros, chacun à leur manière et d’autres plus officiellement, évoluent actuellement sur ce terrain accidenté. Bucky, accompagné par ses deux blonds favoris qui auraient presque pus être jumeaux, ainsi que l’agent du SHIELD Johanssen (certainement le plus consciencieux de son groupe)  et sa petites « troupe ». Votre mission est bien évidemment de défendre New York… Et de veiller sur vos coéquipiers. Ils seraient tristes que les braves héros affrontant ce danger galactique viennent à mourir.

INTRIGUE : La défense de New-York - Staten Island Tumblr_n2pxprQEsv1rsagqio1_250



Codage & apparence par © Elorin

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Ven 8 Jan 2016 - 21:08
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go fuck yourself with my tank !


event – suck to be us
« Putain de nom de dieu de sa race l'éclopé à pine sa mère l'arachide rayée d'ours sans poils ! » ça, c'était la réaction de votre Ri préférée, quinze sec. après avoir vu le ciel se déchirer pour la première fois de sa vie. Il faut dire que, ouais, bien sûr, en entendre parler c'est une chose, mais le vivre putain ! « J'avais pas signé pour ça, bordel ! » Ca, c'était la seconde réaction, un peu moins violente, tandis que je chargeais mon flingue. Quelques heures plus tôt votre héroïne montait sur sa merveilleuse moto noire, plein gaz, après avoir reçu l'ordre de ses vicieux patrons de pointer ses miches pour aider à évacuer les civils. Bonjour, il est cinq heures du matin, j'étais en train de retaper une bagnole et heureusement pour vu j'avais bu deux cafetières.
Depuis mon entrée au S.H.I.E.L.D. j'avais bien évidemment vu des étrangetés, Entre Coulson, Jack « Twinky » Campbell, ce cher Bucky, Wade Wilson et j'en passe, j'avais eu de quoi faire … mais des aliens ? Bitch, seriously ? Merde. C'est plus du café qu'il me fallait, mais du whisky, en grosse dose. Enfin après des fêtes aussi tranquilles, il fallait bien évidemment qu'un poil de couille sorte du bouillon de potage … Trop de calmitude, avais-je alors pensé à l'époque, avec juste raison. J'étais arrivée sur les lieux en vitesse, vêtue plus à la militaire qu'en agent du S.H.I.E.L.D., avec le gilet par balle et l'artillerie lourde en plus. Quoi ? On m'avait dit, protège les civils, j'avais donc pris le beretta, les guns, quelques couteaux et ce que je possédais d'autre en artillerie. Ok, ce n'était rien du tout par rapport aux tirs lasers de ces saloperies de gueule de rat crevés ouvertes montées sur skateboard volants mais … j'étais juste une humaine okay ? Quand on a pas le sabre laser à la Vador, on fait avec ce qu'on trouve, même si il s'agit là d'une simple cuiller à pamplemousse. Heureusement, je n'étais pas seule. J'avais donc retrouvé avec gratitude Twinky et Jones sur le terrain, ainsi que d'autres filous, me tenant prête pour dézinguer les extra-terrestres ... jusqu'à remarquer par la suite, bien plus tard, maintenant de suite,une personne trop bien connue à mon goût.

Bon. Que Jones et Twinky se fassent mitrailler le cul, j'ai l'habitude – sans idées tendancieuses, oh. Mais que ma petite amie, Phillys J. Smith, soit sur le terrain de chasse des aliens tortues alors qu'elle aurait déjà du être évacuée … « … Si je m'en sors je l'embrasse, et je la tue. » Je marmonne, chargeant mon flingue tandis que je mate la progression des aliens en râlant mentalement. Et dire qu'à cette heure je pourrais être en train de dormir, le nez dans mon oreiller Gros Minet, le cul dans le canapé, devant Bienvenue à Zombieland … « PHILLYS BORDEL ! » je tonne, folle d'inquiétude et remontée à bloc. Si seulement je pouvais courir jusqu'à elle. Mais, hell, no, trop loin. Cependant, ma vision périphérique vient de s'arrêter sur un bâtiment trop bien connue de ma mémoire, et une idée folle résonne dans mon esprit. « TWINKY. NEED YOUR HELP NOW ! JONES PROTÈGE PHILLYS ! CODE LANGOUSTE ! » et me voilà à m'élancer comme une dératée dans le mauvais sens, sans attendre la réaction de mes camarades, évitant les gravas, les boom, les explosions et les rires démentiels des aliens sataniques. Putain je me croirais en Irak, version Star Trek.
J'entre comme une furie une minute plus tard dans le bâtiment désaffecté,  me traitant d'abrutie : pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Ma raison de vivre, enfin ! C'était pour CA que j'étais entrée dans l'armée, pour CA que j'avais trimé autant d'années sans jamais pouvoir en conduire un seul … jusqu'à ce jour. Mais je n'ai pas le temps de fangirliser devant cette monstrueuse et énorme beauté, non. Je grimpe sur l'engin, calant mon poste radio portatif comme il faut sur le dessus pour ne pas qu'il tombe – l'allumant au passage -, puis ouvre l'écoutille pour descendre dans l'antre de la bête. C'est donc à ça que ressemble l'intérieur … Ma foi, assez spacieux pour plusieurs. Un sourire démoniaque s'étire sur mes lèvres tandis que je file m'installer au volant : ils sont mignons, ils ont laissé la clé sur le contact. Après un tour et demi, la voilà à rugir, et je n'ai pas le temps d'essayer tous les boutons que je vois. « Run Jack Junior, Run ! » je chante, hystérique, sous adrénaline la plus complète. J'écrase mon pied sur la pédale de l’accélérateur – trouvée du premier coup, bitchies – et je fonce sur la sortie la plus proche explosant au passage le mur de sortie. Merde, c'est bien plus cool à conduire qu'un semi !
Et tandis que je fais le tour du bâtiment pour arriver en face de mes coéquipier , tout en effectuant un virage contrôlé comme une pro – ou presque -, me voilà à chanter en coeur avec le poste de radio, déchaînée, tout en appelant Ashley sur son portable. « Vous montez où j'vous pousse ? J.J. attends pas ! Et non, j'vole pas, réquisitionne un bâtiment, magnez-vous le cul ! »

Les aliens veulent jouer ? Soit, on va jouer. Et vous allez tous morfler car, bitchies, car j'ai trouvé mon tank, et je ne suis pas prête de le lâcher. I'm on the highway to hell !

© Pyphi(lia)
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Sam 9 Jan 2016 - 0:37
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La nuit avait été calme. Autant que peut l'être la ville qui ne dors jamais. Pour une fois pas accompagnée d'Archer de mon coeur et au nez (et à la barbe manquante mais dans laquelle il grogne quand même) de Robert Drake j'avais arpenté les sentiers de la New-York nocturne. La nuit était froide, janvier oblige, mais pas de neige de prévue pour la Grosse Pomme ; ce qui aux heures les plus noirs me faisait envier l'état de Washington. A 29 Fahrenheit, -1 Celcius avouez que l'absence de flocons a de quoi décevoir. Le ciel était clair et mat, sans autre lumière que les néons colorés de NYC.
Je haussais les épaules en beanie et perfecto, nonchalante, regardant les gens passer et documentant la vie underground.  Je m'étais plutôt bien amusée, croisant une troupe de drag' délurées déjà rencontrées à Times Square au nouvel an. Elles me reconnurent, hurlant « Philly !  » agitant les bras et courant dans ma direction. Bon sang j'adore ces queens.
Ça avait été une bonne idée de traîner les délaissés- désœuvrés due Mutant and Proud à T&S pour le Décompte. Très RENT comme notion.  Autant j'étais rentrée au Kansas pour Noël une fois les festivités de la grand ville passées, y entraînant Bobby ; autant le concept de ces jeunes gens rejetés seules pour la nouvelle année m'avait filé le blues. Un arrière goût amère dans la bouche. Et qu'elle soirée ça avait été pour eux et pour moi. Les feux d'artifices sur Time Square, un de mes top 5 souvenirs. Partageant les échelons avec une native en tacot et Jessica Rabbit tombée en rade à Wichita. Oh yeah.
C'est vrai que créer pour de bon cette asso' m'a fait prendre ma vie en main. Pas que. Riley a pas mal contribué. Oh Riley…

«  Sally, take my hand,
We'll travess south cross land...
 »

Riley c'est ma Sally à moi. Pas Mustang Sally, the Who Sally. Si il existe un paradis pour Phillys J. Smith il est perdu entre les courbes de son corps, dans l'éclat de son rire et dans le parfum de la chevelure de cette femme, je vous le dit.
J'avais traîné avec les scandaleuses queen un temps avant de m'échapper pour de nouvelles explorations. Ma nouvelle lubie depuis le premier janvier ? Projet 525600 minutes. Photographier les levés de soleil depuis le même endroit, tous les jours, jusqu'au 31 décembre 2016. Et oui Jonathan Larson est mon animal spirituel que vous le vouliez ou non. Phillys J. Smith vous la prenez ou vous la laissez, mais elle vient avec les musicals, c'est comprit dans le packaging. Meilleur deal que chez Apple m'est avis.

Bref tout ça pour expliquer ce que je faisais à Staten Island, à cinq heures tapantes quand le grabuge avait commencé. Le lieu avait un attrait pour moi, du fait des traces de cultures amérindiennes découverts par les nouveaux docteur Jones (pas comme Martha, pas le même genre de docteur). Alors j'avais placé mon appareil, mon trépied, régler l'objectif. Et attendu. Attendu. Le jour n'est pas venu. J'ai été la première à y croire, mais rien. Pas la moindre étincelle à l'horizon.
Je suis restée placide, froide, tache de suie sur la nuit de velours qui n'en finissait pas. Les agents m'ont trouvé comme ça. Deux grands types à la Smith, oreillettes et lunettes noires sont venus me faire leur baratin. J'ai sorti ma carte de consultante pour le pôle informatique du SHIELD. Çà faisait de moi un agent de réserve, je pouvais rester là. Ils ont bien essayé de me convaincre de partir, de se donner bonne conscience. J'ai rangé mon matos et j'ai commencé à aider à l'évacuation des civils.

C'est vrai. J'aurai pu partir. Je serais dans un héliporteur en route pour L.A, Colombus ou Chicago, au chaud et en sécurité. Mais quel bien cela ferai ?
Je sais où seront Drake, Eilis et Matt quand ça va péter. Je ne quitte pas la ville. Pas cette fois. Je ne serai plus jamais une lâcheuse. Riley doit être quelque part, en train de s'habiller pour la guerre. Ses longs cheveux de brune apprêtés pour la bataille. J’attends ma Valkyrie, j’attends le Ragnarök. Ce soir je serai digne du Val'halla.

Alors je regarde, les yeux tournés vers l'espace, le voile entre les mondes qui se distend, se déchire. Tel Perceval observant avec fascination trois gouttes de sang tombées dans la neige, tel Jack faisant des savons explosifs sur Paper Street, plus très certaine de mon éveil.

« Est-ce que je suis réveillée ? » Me demandais-je en voyant les myriades brillantes de soldats insectes venues des confins galactiques nous envahir. Probablement de mèche avec les chats. Tous des vendues. Purée de toxoplasmose. Saletés de félins.
Et me voilà, la dernière humaine de Staten Island. Je regarde la horde déferler avec un intérêt certain, regrettant déjà d'avoir mit mon appareil à l’abri et me questionnant encore :

«  Pourquoi toujours New-York. Pourquoi pas Shinjuku, Bombay, Stockholm, Marrakech, San Domingo ou une ville du fond de l'Auvergne type Clermont-Ferrand ? Si César y est allé pourquoi pas des aliens ? »

Ma surface paisible craque un peu avec les premières destructions. J'espère que mes amis vont bien. J'espère que ma famille va bien. J'espère qu'où qu'ils soient Billy et Rick, les colocs de Ri', Charlie-Todd-Network-Morgann, Donovan-Archer, Le Diable d'Hell Kitchen's, Rahne, Logan et Iceberg vont bien. Si il y' a un Grand Esprit pour la plaine et la rivière, pour les chevaux et pour le vent, qu'il nous vienne tous en aide.
Me mord la lèvre jusqu'au sang et me planque à l'approche des troupes derrière un conteneur laissés par les agents. Réfléchit à un plan d'action. Focus. Calme toi Smith. Comme dirait le guide du Voyageur : Don't Panic !
Le feu se lance sur l'île, illuminant l'obscurité sans fin de ses rouges lumières.
« Cibles volantes, engins ne fonctionnent pas à l'électricité ». Mon cerveau s'élance, plus rapide encore qu'à l'assaut contre Arme X.
« Immeubles, hauteurs. Parabole. Pourrait entrer dans Réseaux. Faire tomber le tonnerre via les antennes. Créer un arc électrique dans le ciel. Pour faire pleuvoir des flammes bleues sur l'asphalte. Serai à découvert. Canardée. Survivrai pas. Me sacrifier ? Option. Autre choix ? Planifier...Rediriger courant, arcs électriques entre les machines. Pourrait en faire tomber quelqu’un s comme des mouches. Besoin générateur et … »


« PHILLYS BORDEL ! »

Oh, oh, j'ai cru voir un gros minet. Riley fucking Alvarez. Dans cette atmosphère de fin du monde la vue de l'amour véritable peut vous rendre le sourire… Elle hurle mais j'entends à peine ses paroles. Ah, elle est en colère, ça oui. C'est bien sa rage la fera survivre, et quand l'aube retournera je lui reviendrai. Peut-être. Si je suis encore en vie. Si elle veux encore de moi. La bombe mutante sur parfum de destruction, co-co-combo ! L'ultime coming-out comme sortie d'une comédie romantique progressiste LGBT science-fi délirante, comme si ma vie était le nouveau scénar' des frères et sœurs Wachowski.
Je vois Riley repartir. Que fait-elle ? L'incertitude me gagne, je penche la tête sur le côté, mes mèches noires au garde à vous sur mon front.



Un tank, c'est ça ton idée Alvarez ? Ma foi... Prend le paris ma reine.
Moi ? Je reste derrière ma couverture. Tachons de se faire toute petite (pas bien difficile vu ma taille) et de déterminer lequel de ces immeubles à le meilleur compteur.
Je laisse l'électricité statique m'entourer et mes yeux scruter les systèmes. Ont-ils changer de couleur ? Je ne saurai le dire.
Je fredonne, concentrant mon esprit.

« Put out the fire
Don't look past my shoulder
The exodus is here
The happy ones are near
Let's get together
Before we get much older
 »

Devant mes pupilles se révèle un nouvel univers électrique.
Même en climat d'apocalypse le vert et le blanc restent d'un sacré chic.
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Sam 9 Jan 2016 - 21:15
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“FUCK YOU NICK FURY”



Ce réveil fut pire que d’habitude ; pire que les fois où la pauvre Heidi se mettait à hurler dans son sommeil à cause de ses cauchemars. Non pas que ça arrive souvent, mais quand vous entendez ça une fois… Ça vous marque à vie. Jack était prêt à sauter hors du lit avec Hecate pour exploser la tête à celui qui était rentré dans la chambre de la sourde (eh, c’était peut-être la guerre froide entre eux, mais quand même, Ashley l’aimait alors on la protège), si son petit-ami (amant, à l’époque) n’avait pas été plus réactif que ça. Enfin bref. Qu’est-ce qui pourrait être pire que ça, comme réveil ? L’alarme nucléaire. Non, ce n’était pas le pire, en soi : Jack avant caché sa tete sous les couvertures en grognant « Pitié laissez-moi dormir, pour une fois que j’y arrive ». La fin du monde peut arriver j’en ai rien à faire, merde, je dors. Enfin, ça, c’était jusqu’à ce qu’Ashley lui parle d’une évacuation de toute la population. Cela lui fit l’effet d’un choc électrique ; il sauta hors des draps en criant qu’il allait chercher sa sœur et tant pis si elle le voyait, traversant l’appartement à poil – parfaitement – jusqu’à ce que les cris indignés et d’Heidi et d’Ashley ne l’arrêtent. Quoi, la sourde avait vu ses fesses, ce n’était pas dramatique, elles étaient quand même… Oui, bon d’accord. Il fila dans la chambre, histoire de se rhabiller. Best réveil ever, vous en conviendrez.

Ensuite ? Il avait harcelé Ashley – on y va, s’il te plaît, s’il te plaît, on y va, faut aller voir June, faut voir si elle va bien, je t’en supplie, Ashley s’il te plaît, aller on y va – et ils finirent par y aller, sans oublier de confier Lucifer et Ecco à Heidi avant, qui – elle aussi – devait évacuer. Pour tout dire, Jack faillit la rater. Arrivé à Staten Island, il sauta hors de la voiture avant que son homme n’ai coupé le moteur et couru jusqu’à la maison qu’il ne connaissait que trop bien mais pour laquelle il était devenu un inconnu. Il les attrapa devant, sur le trottoir, juste le temps de leur dire qu’ils devaient faire tout ce que le SHIELD leur dirait (oui, il n’aurait jamais cru dire ça lui-même un jour), qu’ils ne devaient pas s’inquiéter, que tout allait bien se passer. Juste le temps de se prendre une bonne gifle de la part de son beau-frère, aussi, mais Jack hésitait encore sur la raison ; pour ne pas avoir donné signe de vie plus tôt, ou pour vérifier qu’il était bien réel ? Il leur promis de s’expliquer plus tard alors qu’ils s’éloignaient déjà, encadré par les derniers agents du SHIELD.

Jack le mutant borgne en déni sauf sur sa vie sentimentale (mais il n’assumait ça que depuis peu, oh) a ensuite perdu toute notion du temps. Il avait rejoint Ashley en se frottant la joue, légèrement troublé par l’audace qu’il venait d’avoir, et l’avait embrassé pour se redonner contenance (méthode Campbell). Puis Riley était arrivé, le ciel s’était ouvert sur l’infini, et… Riley était repartie, après avoir réclamé son aide. Plaît-il ? Qu’était-il censé faire ? Planté là comme un idiot, il lança un regard interrogateur à Ashley. Avant de lancer un coup d’œil à la demoiselle, plus loin. Puis au tank qui apparut soudainement dans son champ de vision. Oh. Mon. Dieu. Et pourtant Jack n’était pas croyant. Loin de là. Mais lorsqu’Ashley répondit à l’appel de Riley, il n’eut pas besoin d’écouter attentivement pour comprendre.

« Allez trésor, on y va, on grimpe ! Tu crois que ces aliens vont nous attendre ? Monte, vite ! »

La voix pressée, excitée, inquiète – une sourde inquiétude qu’il taisait, à peine perceptible au fond de son regard, mais bien présente. S’il en était là où il en était aujourd’hui avec Ashley, c’était en parti parce qu’il avait failli mourir. Qu’ils avaient failli mourir tous les deux, certes, mais son suicide manqué ne comptait pas vraiment – il avait vu Ashley se faire planter un couteau dans le torse, et il ne pourrait jamais oublier cette vision d’horreur. Ni l’affreux sentiment d’avoir perdue une chose des plus importantes, pour ne pas dire « la » plus importante. Un instant, son regard se fit caressant. Il occultait le reste, la mutation, tout ça, même s’il le remettait parfois sur le tapis, il ne lui en voulait pas.

« Allez, on y va ! » répéta-t-il en redescendant sur terre, glissant un doigt dans la chaîne qu’il avait offert à Ashley pour Noël avant de lui mettre la main aux fesses au passage.

Jack sauta dans le tank, grimpa directement au canon avec un rire de dément, confiant Hécate à son petit-ami : « Tu as le droit de tirer avec mon bébé, vas-y, amuse-toi si ça te fait plaisir » et son sourire carnassier s’étendit un peu plus alors qu’il allait visiter les commandes du canon comme un gamin à Noël. Comme c’était grisant. Et il se laissa emporter, en dépit de tout et surtout de leurs ennemis, il sauta sur le tube en enlevant son tee-shirt qu’il envoya à la figure d’Ashley avant de crier à plein poumon, comme une délivrance après ces quinze années passée dans sa cellule, un magnifique : « FUCK YOU NICK FURY ! »

Alors, enfin, il sembla se calmer et retrouver un peu de son sérieux. Avec son air de dédain habituel, il s’excusa auprès d’Ashley (mais n’en pensait pas un mot) et récupéra son haut (un pull à Ashley, en plus !) pour cacher ses tatouages (pourtant une véritable œuvre d’art) et tirer une clope de sa poche, qu’il coinça entre ses lèvres avec un sourire en coin et alluma avec une dextérité prouvant son expérience. Il le tourna alors enfin vers les commandes et s’y installa, fourrant le casque sur ses oreilles pour pouvoir communiquer avec Riley, mais sans non plus se couper du reste au cas où Ashley voudrait lui aussi lui dire quelque chose.

« C’est un magnifique bébé, Jane ! J’suis au canon, y’a aussi la mitrailleuse, une vraie perle. Tu disais, c’est quoi son petit nom ? » Il prit le temps de tirer sur sa cigarette avant de reprendre, tout en essayant les boutons « Eh, on récupère ta poupée ? Je voudrais pas laisser toute seule dans ce fout- » Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’une ogive partit du canon, allant exploser – beaucoup plus loin – un alien malchanceux. « … Oups. Bon ben, ça fonctionne ! »



HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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Dim 17 Jan 2016 - 20:58
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Intrigue

You stole a fucking tank ?!

   « TWINKY. NEED YOUR HELP NOW ! JONES PROTÈGE PHILLYS ! CODE LANGOUSTE ! »

... Wow. Eh, doucement, là ! Mais qu'est-ce que c'était que tout ce bordel, d'abord ? ... Ah oui, c'est vrai. L'invasion des petits hommes verts. Enfin, gris. Et moches. Avec de sales gueules franchement peu ragoûtantes, qui ne donneraient même pas envie à un pauvre type ou une pauvre nana aveugle de naissance. Et gluants, avec ça. Ah si si, gluants, je vous jure ! En tout cas, c'est que disaient mes collègues du SHIELD qui avaient déjà eu affaire à eux, en 2012. A l'époque, il n'y avait eu qu'une seule putain de brèche dans notre ciel, ceci dit. Là... On était clairement dans la merde. En plus, que je sache, les Avengers -ceux d'origine, pas les fac-similés version Dark en collants et latex moulant soit disant à la recherche la rédemption- n'étaient pour l'heure pas réunis, et même dispersés un peu partout aux quatre coins des Etats Unis, voire même du monde. Alors franchement... Ca puait la loose. Voilà, c'est dit, fallait que quelqu'un le dise. Je ne pensais pas réellement que... Oh. Eh, deux secondes, là. Avais-je bien entendu ce que j'avais entendu ? Code langouste... Code langouste... Pourquoi est-ce que ça me disait quelque chose ? Code langouste... OH BORDEL DE MERDE.

Voilà qu'un tank se pointe dans un dérapage contrôlé de toute beauté manquant de peu de nous écraser comme des blinis, pour s'arrêter juste devant nous, et que pour couronner le tout, Riley m'appelle sur mon portable. ... Ah d'accord. Partis comme on est partis, foutu pour foutu... Bref.

- C'est pas du vol, c'est pas du vol... Et mon cul, c'est du saumon, aussi ?!

J'allais grimper dans le tank -affectueusement nommé Jack Junior, ne me demandez pas pourquoi je ne serais pas foutu de vous répondre- quand mon regard accrocha la petite silhouette menue de Phillys, dans un coin. ... Abandonner quelqu'un derrière moi, ce ne serait pas digne d'un Johanssen, crénom ! Ni une ni deux, j'allai attraper la gamine pour l'embarquer avec moi dans le blindé, la déposant dans un coin avant de me relever pour saisir Hecate, que mon homme me tendait, visiblement bien plus accaparé par les armes intégrées dans les options de ce charmant véhicule. Un sourire aux lèvres, je passai une main sur le fusil, comme admiratif. Hello beauté, depuis le temps que je rêvais de shooter quelques cibles avec toi...

« FUCK YOU NICK FURY ! »

... Crispation. La douce voix de Jack qui venait de gueuler une abominable connerie qui me hérissait le poil. Alors, d'accord c'était un peu beaucoup le bordel présentement, mais... Est-ce que c'était une putain de raison pour ne plus faire preuve d'aucune retenue, merde ?! Je donnai un coup de coude dans la cuisse de mon petit ami avec une moue contrariée, tout en vérifiant que tout était prêt pour que je puisse dégommer de l'alien avec Hecate.

- Non mais ça va, ouais ? Et rhabilles-toi, espèce d'exhibitionniste attardé, et concentres-toi sur ce qu'on doit faire ! Bordel, mais c'est pas vrai ça... ronchonnai-je en me levant pour pouvoir commencer à tirer sur les quelques Chitauris qui, lentement mais sûrement, descendaient jusqu'à nous... Avant de sursauter quand une explosion retentit dans mon dos. ... Jaaaaack... Sois un peu à ce que tu fais, merde ! Et Phillys est déjà dans le tank, j'y ai pensé, MOI. Allez, roule, Calamity Jane !

.SHADOW
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Lun 18 Jan 2016 - 1:55
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     Intrigue

         

Told you. They're all idiots. | We will go down in history
La joue de Steve était marbrée de traces sanguinolentes, sa lèvre ouverte, et ses prunelles claires à peine visibles sous ses paupières qui se refermaient lentement. Bucky baissa les yeux vers sa main – ses doigts étaient trempées de sang alors qu'ils étaient pressés contre l'abdomen de Steve, glissant sur l'uniforme de Captain America et sur la blessure béante qu'il cachait. Les jambes de Bucky cédèrent sous lui, entraînées au sol par le poids mort qu'il portait dans les bras – littéralement, le cadavre de Steve pesant sur ses bras alors qu'il se laissait tomber au sol et se recroquevillait autour du corps de son ami, ses mèches sombres effleurant les lèvres inertes.

Bucky se mit à hurler et se réveilla en sursaut – sa poitrine se soulevait, cherchant désespérément l'air qui lui manquait tandis que sa main passait en vain sous son oreille à la recherche d'une arme, d'un ancrage.  Il ne dormait plus avec un couteau, ni une arme à feu – c'était contraire à tout ce que son instinct et sa paranoïa lui hurlaient, contraire à ses habitudes de meurtrier, à celle d'arme en fuite. Pas contraire à certaines règles qu'on lui avait fixé – toujours confier son arme à son handler, toujours lui donner de quoi le mettre hors d'état de nuire s'il pétait les plombs.  

Bucky tourna la tête vers l'autre côté du lit, assez vite que sa nuque le tance... pour s'apercevoir que Steve était déjà réveillé à ses côtés. Lorsqu'il était arrivé, Bucky avait posé ses maigres bagages et ses fesses sur le canapé de Steve – il ne savait pas trop où il en était. Il ne savait pas trop qui il était, alors qui était l'homme qui l'avait sorti du fin fond de la Sibérie était encore une autre histoire. James était encore en miettes, encore plus le Winter Soldier que Bucky, et il avait du mal à savoir où il en était. Ce qui était réel, ce qui était des souvenirs, ce qui était des cauchemars. Du mal à savoir qu'il y avait des blancs dans sa mémoire – quand on sait pas que quelque chose existe, comment en ressentir le manque ? Mais il faisait confiance à Steve, d'une certaine manière. Il dormait encore parfois sur le canapé – il avait des mauvais jours, et des très mauvais jours. Des jours où le faire sursauter équivalait à se voir envoyer contre un mur jusqu'à ce que la peinture s'en écaille. Des nuits où l'effleurer dans son sommeil équivalait à se retrouver plaqué contre le matelas, une main capable de griffer le macadam serrait autour de votre cou. Des nuits où Bucky s'allongeait sur le canapé et passait la nuit à fixer le salon de Rogers, les mâchoires serrées et sursautant au moindre bruit.

De moins en moins – pas qu'il dorme mieux. Au contraire, les cauchemars, les crises de panique, les souvenirs qui affluaient, les insomnies, rien ne lui était épargné, mais en-dehors des très mauvais jours et des moments où il se flagellait mentalement, il renâclait au silence du canapé – aussi parce qu'il voyait bien la ligne que cela formait dans les traits de Rogers et il n'avait pas la force d'ajouter ça à ses remords ou à se devoir se battre pour obtenir le droit de prendre le canapé. Dormir aux côtés de Steve... était...naturel. Normal. Il avait compris que c'était arrivé, avant. Il ne s'en souvenait pas, seulement de guetter le soulèvement de sa poitrine.  La première fois qu'il avait réveillé l'Avengers – Captain America, il avait foutu le camp. Par la fenêtre, parce que être un fantôme devait avoir un ou deux putains d'avantages. Disparu pendant trois jours, le temps de ruminer sa culpabilité, d'être incapable de dormir ou d'arrêter de sursauter et d'attaquer autrui pour finir dans l'appartement de Rogers ( entré par la fenêtre ) dans un état pire que quand il l'avait retrouvé. Il avait culpabilisé de le réveiller chaque nuit où il partageait son lit – il culpabilisait déjà assez d'y être, et d'être dans cet appartement, et d'être à sa charge, mais puisque chaque « non merci » se heurtait au masochisme mêlé de tête de mule de Rogers, tant pis pour ça – mais c'était plus … agréable, avouait-il pour lui-même. Se croire mort – non, il vit, il sent les mains sur ses épaules, se croire torturé – non, il était en sécurité, le croire mort – non, il est là, croire les autres morts – non, c'était un cauchemar. Il avait culpabilisé jusqu'à ce que Rogers le réveille, lui. A partir de ce moment là, il avait décidé de ne plus le laisser dormir hors d'atteinte – bien que rongé par la possibilité qu'il ne soit qu'un facteur aggravant.

L'alarme nucléaire résonnait dans tout NY mais les informations que « le leader des Avengers » - Bucky ne savait pas d'où sortait le sarcasme qui dégoulinait de sa pensée, mais le dit sarcasme n'en démordait pas – possédait étaient différentes. Attaque imminente. Aliens. Evacuation de la ville.  La guerre – encore. Le Winter Soldier avait encore le coup du sang dans la bouche et les épaules lourdes alors qu'il finissait de s'armer. L'alarme qui retentissait dans la nuit et le petit matin vrillait ses tempes, réveillaient sa migraine – et ce qui l'attendait lui donnait le tournis. Et lui donnait envie de retourner se cacher en Sibérie, les mains sur les oreilles, les mains qui grattaient sa prothèse pour l'arracher, ses lèvres qui craquelaient à force de hurler et ses côtes qui saillaient à force de se laisser mourir. Mais la culpabilité avait d'étranges formes d'apparition – elle vous rongeait et vous tuait à petit feu mais vous forçait aussi à prendre vos responsabilités. A réparer vos erreurs, autant que possible.

Sois honnête, Barnes. Tu ne sais rien faire d'autre que ça de toute façon, tu n'es bon qu'à donner la mort, songea-t-il alors qu'il finissait de refermer ses mitaines de cuir sur sa main qui brillait dans la semi-obscurité. Il eut une grimace étranglée devant le cynisme de ce qui tentait de se développer comme conscience dans un coin de conscience, mais continua de harnacher. Il était retourné à l'une des planques du Winter Soldier peu après son retour à NY  et avait récupéré son « uniforme ». Sa petite armurerie aussi – un couteau dans chaque botte, deux à sa ceinture, trois dans sa veste, deux revolvers dans le dos, deux dans les holsters sous les aisselles, un à sa cuisse. Des grenades et son bras, évidemment.

Des aliens. Il était cryogénisé, il y a quatre ans, lorsqu'ils étaient apparus pour la première fois, mais il en avait entendu parler, depuis. Vantant le courage des Avengers et des agents qui avaient défendus la ville. Stark avait failli en mourir. Bucky serra les mâchoires à s'en faire mal -  On lui aura tout fait. Tout. Est-ce que Bucky Barnes, le vrai, savait ce à quoi il s'engageait lorsqu'il embarquait pour la première fois pour l'Angleterre ? Est-ce que ce jour là, dans ce bar miteux et aujourd'hui en miettes, il savait qu'il signait littéralement pour suivre son meilleur ami en enfer et au-delà de la mort ? Ou pour aider à évacuer une ville de 8 millions d'habitants, ce qui était plus ou moins synonyme. Jusqu'à ce que le ciel s'ouvre en deux et vomisse ses monstres. Ils étaient moches,   voilà ce que pensait Bucky jusqu'à devoir faire un rouler bouler pour éviter le premier laser dans sa direction. Ensuite, ces pensées furent brièvement vulgaires ( fuck, shit, nope, nope ) avant de disparaître tout à fait pour laisser placer à l'efficacité. Au Winter Soldier.

L'évacuation devait a peu près être terminée, il l'espérait en tous cas, son estomac noué à la pensée qu'il restait encore quelqu'un là dedans.  Il avait côtoyé les civils durant son temps en tant que Winter Soldier. Avait été touché par certains d'entre eux. Bucky secoua la tête, chassant ces pensées plus distrayantes que les mèches de cheveux qu'il n'avait pas eu le temps d'attacher. Elles n'avaient jamais gênée le Winter Soldier, et c'était ce qu'il était.  A la différence près qu'il était au contrôle et qu'il était là de son plein gré – son estomac n'était pas sûr que c'était une bonne nouvelle, c'était vertigineux au point de le rendre nauséeux.  Froid, efficace – évitant les coups mortels, parant ce qu'il pouvait avec son bras, économisant ses mouvements, tirant, tirant, tirant. Encore et encore. Contre les aliens, les balles valaient mieux que les lames, et Bucky tendait son revolver vers ses cibles, une à une. Avec de plus plus de douleur lancinante :  Rappel qu'il n'avait pas fermé l'oeil plus de deux heures cette nuit et que tout son corps lui faisait mal – sa migraine n'était pas au beau fixe et il était fatigué. Ou juste cynique et blasé, au choix. Il était debout depuis plus de 4 heures maintenant, et était arrivé à Staten Island – mais il avait appris à ignorer les impératifs physiologiques : faim, fatigue, blessure, il pouvait continuer à ce rythme toute la journée s'il le fallait. Jusqu'à ce que la mission soit terminée.

Bucky rengaina son revolver pour décrocher l'AK-47 de son dos – fusil d'assaut, avec lance-grenade additionnel, qu'il n'avait plus osé utiliser depuis qu'il avait affronté Hawkeye lors de la purge. Diablement efficace – il n'y avait qu'à voir le nombre de morts qu'il avait fait avec. Le Winter Soldier était Cette fois, les aliens étaient bien parmi eux, menaçant de les submerger au corps à corps – jusqu'à ce qu'ils se prenne une rafale automatique dans l'estomac, évidemment.

« FUCK YOU NICK FURY ! » Voix familière, cri venu du cœur. Bucky fut pris d'un rire incontrôlable, presque un fou rire qui l'immobilisa au milieu de la rue, tenant son fusil à deux mains. Jack. Bon vieux Jack. Honnêtement, Bucky ne pouvait pas dire qu'il n'était pas d'accord avec son ami. Au contraire – sa main de métal se serra convulsivement, jusqu'à ce que le métal de son arme grince et lui rappelle de se contrôler. A la place, un sifflement flûté passa ses lèvres, suivi de très près par une grenade lancée sur un groupe de chitauris.

« - Jack, je suis aveugle. »

Cria-t-il à son camarade à moitié nu... dans un tank. Bon dieu, où est-ce qu'ils ( il ne devait pas parader torse nu en gueulant ET conduire la bête en même temps non ? ). Avec une grimace, Bucky secoua la tête. Qu'avait-il fait pour mériter ça ?

« - Your call, Cap. » souffla Bucky entre ses dents, alors qu'il se rapprochait de Steve – il attendait l'ordre.

Il voulait le garder dans son champ de vision, remarqua-t-il. Non, remarqua froidement le Winter Soldier, vis à vis de l'abruti terrifié encore hanté par un cauchemar fait plusieurs heures auparavant ; il savait qu'à une époque, il s'était battu côte à côte avec lui, qu'il avait assuré ses arrières. Il ne s'attendait juste pas à reprendre ses marques aussi facilement, à lui faire confiance aussi facilement – il ne comptait pas le nombre de fois où il avait laissé son dos à découvert, et manqué de se faire plumer si ce n'avait été le bouclier.

« - Sauf si c'est pour lancer une grenade dans le tank, abstiens-toi. » ajouta-t-il à mi-voix, presque inaudible – il ne savait pas s'il voulait être entendu, s'il avait vraiment prononcer ces mots.

Un éclat de feu entra dans son champ de vision et il leva machinalement son arme dans sa direction avant de la baisser – un soulagement inscrit dans la ligne de ses épaules.  Johnny. Il n'avait pas revu son ami depuis … depuis la Purge. Lorsqu'il l'avait hébergé chez lui, lorsqu'il avait dormi avec lui et Lucy, lorsqu'il avait essayé de le protéger, sans bien savoir comment faire. Il n'arrivait pas à s'en empêcher, protéger. Même du temps où il ne savait pas ce que c'était.

Il avait été récupéré sa moto chez lui – heureux de la voir aussi bien entretenue que s'il avait là pour le faire, même après un an sans nouvelles – mais s'était enfui comme un voleur. Sans reprendre contact. Il appréciait Johnny, vraiment. Ou pas. Si les deux hommes étaient le jour et la nuit de caractère – si ce n'était la loyauté, l'audace absurde face au danger et la capacité inouïe à le faire sourire – ils se ressemblaient physiquement, au point qu'il ait cru cauchemardé et rêvé de Johnny plutôt que de l'inconnu.
Avait-il cherché Steve dans son amitié avec la Torche Humaine ? Ce n'était pas quelque chose dont il était fier. Pas quelque chose dont il voulait avoir la réponse – quoique ; il eut un sourire en voyant la Torche se rapprocher et le salua de la tête... jusqu'à ce qu'un choc vienne rencontrer son bras de chair – le feu, la douleur qui explosait contre son os, une douleur nouvelle, extra-terrestre. Sous l'onde de choc, Bucky recula d'un pas, avant que ses jambes ne stabilise son poids et l'immobilisent à nouveau pour reprendre son habituelle stabilité inébranlable. Il ne prit même pas la peine de jurer cette fois – avec le même automatisme que durant ses 70 années de service intermittent, l'arme tendit son bras endommagé, visa, tira, dégomma l'alien qui l'avait pris pour cible, sans se soucier du sang qui dégoulinait de son biceps droit.
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Dim 14 Fév 2016 - 19:53
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Your whole world is black.

Intrigue
L’entendre crier n'était pas bon, mais c'était mieux que de se réveiller sans l'avoir à ses côtés. Ce n'était pas une pensée égoïste, vouloir qu'il soit près de lui plutôt que loin, sans repère et possiblement traqué. Au moins, l'avoir sous le même toit lui assurait que personne n'était apte à pouvoir l'attaquer. Qu'en cas de quelconque menace, il ne le laisserait pas une nouvelle fois tomber. Du moins, c'était ce qu'il avait cru jusqu'à ce que les nouvelles ne soient annoncées, brisant les songes qui l'avaient effleuré lorsque la voix rauque à sa gauche s'était élevée. Il fut un temps où il avait été le seul qui réveillait, par les crises d'asthme ou les cauchemars qui l'assaillaient. Nombreuses avaient été les nuits où l'aide du brun avait été sollicitée, moments gênants où seule la prière silencieuse dans son regard céruléen quémandait l'aide qu'il se refusait d'articuler. Sauf que lorsqu'il regardait dans ceux de son colocataire, il y comprenait le souhait de ne pas le forcer.

Encore. Ça avait été l'unique pensée à l'effleurer en attendant toutes les informations disponibles jusqu'à présent. Un trou de vers. Situation dont il se serait très aimablement passé surtout en reconsidérant toutes les pertes que les aliens avaient déjà engendrées. Les bâtiments brûlés, la moitié de la ville rasée, les morts à enterrer. Même après toutes ces années, Steve ne savait déterminer ce qu'il y avait de pires entre les monstres qu'ils combattaient où ce qu'ils avaient à essuyer. Il n'empêchait que seules les morts enserraient ses tripes lorsqu'il tentait de trouver les bras de Morphée, ce qui en soit, était un élément de réponse. Laisser tomber ceux qui clamaient votre nom, vous admiraient. Pensaient que quoiqu'il arrivait, vous les sauveriez. Sauf que la réalité était autre et que dans un jour comme celui-ci, les derniers souffles à s'exprimer ne faisaient que s'accumuler.

Ce fut sans joie qu'il enfila le costume, la tête pleine à craquer par les responsabilités qui, une nouvelle fois, le guettaient et le tendaient. C'en était presque une plaie, l'étoile qui désignait un symbole n'étant que le poids qu'il se devait de porter. Presque plus lourd que le vibranium qui ornait son avant-bras, soigneusement accroché à sa poigne alors qu'ils avançaient en laissant les corps tomber. Une nuit sans sommeil ne facilitait pas la tâche, mais ce n'était pas la première fois. Une rengaine qu'il revivait une fois les yeux fermés. Les cris inhumains remplaçant les ordres hurlés à travers deux tranchées.

Qu'est-ce que c'est que ça ? Articula-t-il silencieusement en direction de Bucky, les yeux rivés non pas sur les ennemis dont il devait se débarrasser mais sur la petite bande qui semblait.. s'amuser. Bon, bien, si des gens arrivaient à trouver une source d'amusement dans un moment pareil, qui était-il pour le leur refuser ? Le Commando aussi avait sa propre façon de gérer ce qui tombait, bien que jamais ils n'avaient eu à affronter pareille menace. La guerre était différente de ce genre d'attaque et c'était pour elle qu'il avait signée, pas pour se retrouver propulsé un siècle plus tard, à lutter contre une menace venue du ciel. Serrant les dents, il décapita un Chitauri qui passait par là d'un coup de bouclier appuyé, son attention se focalisant sur autre chose que sur l'agent Johanssen et ses petits amis. Ils n'étaient pas son équipe, mais ils étaient une équipe et il ferait avec. Même s'ils piquaient des tanks pour se déshabiller dedans..

Glissant son bras dans les sangles, son regard fit un tour circulaire. Les civils avaient été évacués, sauf que se battre ne ferait que les user pour du vent. L'unique moyen d'en avoir fini était de refermer la brèche, les tuer était vain, le nombre les dominerait vite. Aucun plan. C'était la misère. Un juron lui échappa avant qu'il ne relève la tête pour toiser son partenaire.

- Mon but est de les maintenir en vie, pas de les faire exploser.

Ce qui allait s'avérer plus compliqué que ce qu'il n'aurait souhaité. Surtout s'ils se faisaient déjà blesser. Ce n'était pas physique, mais il expira difficilement lorsque le coup avait atteint Bucky. Pas une seconde fois. Il ne le perdrait pas. Secouant imperceptiblement la tête pour s'en persuader, il darda des prunelles sombres sur le nouvel arrivant. Pas le temps de s'extasier sur les ressemblances qui les liaient, les caractères qui créaient un fossé aussi énorme que la brèche dans le ciel qui déversait ses millions de saloperie sur la Grosse Pomme qui comme d'ordinaire, essuierait les dégâts provoqués.

- Barnes, tu rejoins le tank et tu te fais panser ça. Je ne veux pas te voir sur le terrain si tu n'es pas en état de continuer.

Il avait presque envie de lui demander d'échanger sa place avec cette fille. La mutante. Les effets de la foudre avaient été démontrés sauf qu'il ne connaissait pas entièrement ses capacités. Ca serait trop lui demander, l'écart entre un Asgardien et une mutante était trop important pour être négligé, ainsi se tourna-t-il à nouveau vers Johnny.

- Est-ce que tu peux monter là-haut et les retenir ?

camo©015
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Ven 19 Fév 2016 - 21:40
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Le Tank, ce héros




Ashley E. Johanssen ; Jack S. Campbell ; Riley J. Alvarez ; Phillys J. Smith
Steven G. Rogers ; Bucky J. Barnes ; Johnny L. Storm

Retenir et combattre les Chitauris s’avèrent plus compliqué que prévu. Ils vous affaiblissent, vous fatiguent, vous entraînent dans une danse endiablé dans laquelle se joue la vie et la mort, et certains sont même déjà blessé. Pourtant, ils semblent ne jamais cesser d’affluer, ne jamais cesser de vous tourmenter, ne jamais cesser de détruire et, rapidement, Staten Island ne semble plus être qu’un tas de ruines fumantes sur laquelle vous vous échinez à combattre. Le ciel est noir – et percé de trous inquiétants – mais ce n’est pas l’orage qui s’abat sur vous. Pas encore. Quoi que.

Les soldats se font de plus en plus nombreux, et il vous semble rapidement que vos premiers ennemis n’étaient que des éclaireurs, et que l’artillerie lourde arrive. Vous avez de la chance, cependant, dans votre malheur : les baleines que vous apercevez au loin ne sont pas sur votre secteur. Mais la menace n’en est pas moindre pour autant ; les ennemis se font plus coriaces, plus nombreux, plus intelligents, et vous peinez à leur tenir tête…

INTRIGUE : La défense de New-York - Staten Island Tumblr_n2pxprQEsv1rsagqio1_250



Codage & apparence par © Elorin

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Mer 24 Fév 2016 - 0:43
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"Le Tank, ce héros... Uh, wait ?"
Too many people  


La journée avait bien – mal – commencée. Les alarmes nucléaires… Pas le temps de se refaire une beauté, beaucoup trop de choses à faire : 1) sauver sa petite-amie en l’obligeant à évacuer avec le SHIELD, 2) sauver la ville. En sachant que sauver la ville était certainement beaucoup plus simple que de convaincre Charlie de ne pas le suivre et d’être sage. Quoi ? Il adorait Charlie. Pardon, il l’aimait. Vraiment. Etonnement. Mais il fallait dire ce qui était, sa petite-pile-électrique-rechargeable-toujours-en-ligne était intenable. Mais, pour une fois, elle allait devoir l’écouter. Ou pas. Très bien. Il le ferait de à la manière forte ; on l’attrape par la taille, on la soulève, on s’envole. On la dépose en lui promettant de revenir, d’être sage, on dépose un baiser sur ses lèvres et on repart. Troublé. Johnny ne savait pas exactement s’il avait entendu… Ce qu’il avait cru entendre. « Je veux t’épouser » ? Son cœur tambourinait dans sa poitrine, et il ne savait pas s’il avait vraiment envie d’entendre ce mot (épouser, mariage, bébés ? Erk !), ou si cela lui faisait plaisir… Mais il fallait qu’il reste concentré, et vol droit. S’il mourait à force d’y penser trop, il ne le saurait jamais.

Il fila, tel un météore en plein jour, jusqu’à Staten Island. Et ce fut un nouveau choc – mais pas du même acabit. Là, sur le toit, Bucky. Oh, il s’était bien douté que son ami était revenu, avait refait surface, lorsque sa moto avait disparu, une belle Harley dont il avait pris soin. Le Fantastique avait juste été légèrement vexé de ne pas recevoir de visite de l’ex-Purgiste qui l’avait défendu. De son ami, en fait… Captain America était avec lui. Un sourire en coin barra son visage, jusqu’à poser son regard sur un tank… Un tank ? Quelqu’un avait VRAIMENT laissé des hippies trainer par ici ? Enfin bon, on verrait ça plus tard – surtout que le tank fait mouche. Mais ça n’est pas le seul, puisqu’alors qu’il se rapproche de son ami en cramant quelques aliens, et de son presque sosie plus musclé et ayant un balais dans le c… Le derrière, Bucky est touché.

Johnny a à peine le temps de se poser à côté d’eux que Steve prend des initiative – il comprenait pourquoi c’était Rogers à la tête des opérations. Intelligent, vif, autoritaire. Johnny hocha vivement la tête ;

« Je peux faire ça, Captain. Mais j’ai promis à ma petite-amie de rentrer en un seul morceau et, tu sais, je ne voudrais pas être à ta place si je ne parvenais pas à tenir ma promesse. Mais avant… »

Surtout si elle compte m’épouser… Merde. Il ne parvenait pas à se sortir ça de la tête. Bon. Avant toute chose, Bucky – il le porta en princesse, comme une fois il y a fort longtemps, en faisant attention à sa blessure avant de le déposer dans le tank.

« Ce que Captain dit, on le fait. Tu l’as embrassé, lui aussi ? Oh, j’veux pas savoir, je te taquine. J’espère que la moto t’a plus. Et qu’on aura le temps de discuter, un de ces jours. »

Le ton était taquin, mais lourd de sens. Il avait été blessé, quelque part, mais il lui pardonnait, et ne pourrait jamais assez le remercier de ce qu’il avait fait pour lui, durant la Purge. Johnny salua les agents du SHIELD dans le tank – et pas les hippies, donc – avant de repartir vers le ciel, en direction de la brèche, pour tenter d’endiguer la masse d’ennemi qui en sortait. Mais rapidement, Johnny eu l’impression d’avoir plus à esquivait et à virevolter dans les airs plutôt que d’en éliminer beaucoup, ou même de réussir à les retenir…


[HRP : Désolé, c'est court et nul, mais c'est fait :77: )

©️ Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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Sam 5 Mar 2016 - 18:51
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go fuck yourself with my tank !


event – suck to be us
Les dents serrées, les yeux rivés sur la route, le pied sur l'accélérateur, je reste concentrée, chassant les souvenirs. Le but est d'offrir le plus de temps possible. En mon fort intérieur, je sais parfaitement qu'il est vain d'espérer quelque chose de plus. J'ai suffisamment vécu de guerres pour le savoir, j'ai suffisamment joué avec la mort pour le comprendre. Je peux sentir son souffle sur ma nuque, mon coeur battant à tout rompre dans mes tympans, malgré mon air blasé et ma tension grimpante. Pas aujourd'hui, je murmure pour moi-même. Pas aujourd'hui, putain. S'il vous plait. Car au fond de mes entrailles, je refuse encore l'idée de crever ici, ensevelie sous les gravas, avec mes compagnons. Avec mes frères. Ma famille. La seule qui compte vraiment. Je serre le volant du bébé un peu plus fort, je tourne comme une pro l'engin pour m'approcher peu à peu des trois zouaves restants. Tout le monde où presque est désormais à bord, sauf eux, et il nous faut évacuer à notre tour, de toute urgence. Si seulement cela reste possible, si seulement Dieu nous l'accorde.
« Jack, Ashley dégommez-moi ces saloperies ! » Je lance, sans plus me soucier du reste. Habituellement, dans un autre monde, j'aurais ris de sa bavure. J'aurais levé les yeux au ciel, tout sourire, fortement amusée par le coup avorté. Mais pas là. Le sérieux à repris sa place avec une grave brutalité, la Riley amusante et amusée a laissé la place a l'ex-sergent. Il faut que je nous sorte de là. Il n'y a pas d'autre issue possible. S'en sortir. Ou mourir. Combattre ses saloperies et leur tirer dessus ne sert à rien, et fermer cette foutue brèche n'est pas vraiment dans nos cordes sur le moment. « Il nous faut prendre trois autres passagers, accrochez-vous! »  Ne pas penser que ma petite amie, désormais à bord, n'est pas ce qu'elle semble être. Ne pas penser que parmi les autres ripoux, l'un d'eux est également capable de miracles à cause d'un putain de gène. Je ne suis pas raciste. Ils me dégoûtent juste, profondément, et il faudra pourtant que j'affronte cet état de fait plus tard, si nous nous en sortons. Je ne jette pas un regard en arrière. Je ne regarde pas Phillys. Phillys, qui aurait du évacuer. Phillys et ses courbes, sa fausse innocence. « Si un jour on m'avait dit que j'évacuerais avec le célèbre Steve Rogers  ... »  je lance d'une voix rauque, avec un léger sourire. Ce type, une légende vivante, tout comme ses soldats morts bravement. Je me souviens encore comme l'on a pu me bassiner avec eux durant mes classes, au point que j'en vienne à les détester – pas réellement. Ils étaient, ils sont encore des héros. Des héros qui aujourd'hui encore se relèvent d'entre les morts pour sauver notre peau. « Attrapez les au passage ! On se tire ! » je lance, espérant qu'ils visent désormais les ennemis communs qui canardent nos camarades. Cette fois, je fermerais les yeux sur les mutations, si cela nous sauve la mise. Ensuite nous verrons. « Phillys, il doit y avoir dans cet engin une trousse à pharmacie. Trouve là s'il te plait, il va falloir soigner les copains et j'ai les mains prises. » Je suis désormais près d'eux. Il faut qu'ils grimpent. Nous n'avons plus le temps. La seule solution est de fuir – quelle honte pour moi. Fuir, oui. Et prier.

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