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Une soirée à se ressasser les bons vieux souvenirs ! [Pv Isaac]

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Sam 9 Fév 2013 - 1:10
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Une soirée à se ressasser les bons vieux souvenirs ! [Pv Isaac] Tumblr_macddjM4dU1qievubo1_500

Je finalise ma préparation avec une touche de rouge à lèvres. Je pince mes lèvres et passe délicatement mon indexe dessus. Je suis prête, je peux partir de chez moi et retrouver Isaac dans le bar où on s’est donné rendez-vous. Je dépose mon tube refermé dans ma trousse et sort de la salle de bain. Je lance un dernier regard dans la grande glace du salon pour voir si je suis présentable. Je suis une femme des plus coquettes, j’aime prendre soin de moi et le code vestimentaire est très important. J’avais opté pour une robe chic légèrement décolletée noire et les cheveux soulevés en une sorte de chignon, des mèches par-ci, par-là. Je n’étais pas très douée pour m’inventer des coiffures, on ne peut pas être doué dans tout vous me direz ! Bref, j’enfile mes escarpins et ma veste trois quart rouge, prend mon sac et pars enfin de chez moi. Les nuits se font plus douces à New-York, le ciel est dégagé et le vent est bien trop épuisé pour souffler. Je descends les escaliers en faisant claquer mes talons aiguilles puis arrête un taxi pour ensuite lui donner l’adresse du bar. Mon regard se perd alors dans le vide, le défilement du paysage m’oblige à me retrancher dans mes dernières pensées. Isaac. Cette soirée c’est moi qui l’ai proposée, ces derniers temps j’ai l’impression qu’il est assez distant et j’ai peur qu’il commence à se poser des questions. Il faut dire que c’est la première fois que je fais ce genre de mission et j’apprends sur le tas ce qui est très délicat. Je dois à la fois tout faire pour qu’entre Isaac et moi le courant passe et ne pas perdre ma mission de vue. C’est-à-dire, lui retirer des informations sur Stark et plus précisément les Avengers. Pour moi cette mission allait être du gâteau, égocentrique et égoïste que je suis, ce n’est pas bien difficile de jouer pour mes intérêts. Cependant, la vie n’est pas aussi jolie qu’on le pense, pas en tout cas comme je l’aurai pensé. Isaac se montre être quelqu’un de très professionnel et à contre cœur j’ai l’impression que mon attachement pour lui pourrait entraver le but de la manœuvre.

Je secoue la tête. Non, il ne fallait pas que je pense à ça, soit professionnelle toi aussi Marti ! Me pinçant l’arrête de mon nez, je soupire. Allez, ce soir je dois garder à l’esprit qu’il faut que je lui donne encore l’envie de se confier à moi, de m’apprécier. Je suis un contraste à moi toute seule, alors que je vacillais tout à l’heure, l’idée de ce plan assez machiavélique me fait maintenant sourire. Que c’est bon d’être du côté des méchants ! Le taxi freine. Le chauffeur se retourne et me donne le montant de la course comme un vieux robot. Le sourire toujours affiché, je lui tends les billets sans même lui laisser de pourboires, dommage que le total ait été un chiffre rond mon gars ! « Merci, au revoir. » Une jambe, puis la deuxième, je sors de la voiture, mon sac à la main et me dirige vers l’entrée du bar. La musique Lounge se fait entendre de l’extérieur. Un regard sur le videur suffit à me faire ouvrir le cordon rouge, je suis une assez bonne habituée de cet endroit, j’ai fini par me faire connaître des habitués. Une fois à l’intérieur, la lumière tamisée et le groupe en fond qui joue donne une ambiance que j’aime tant en ce lieu. Les seules lumières allumées sont de couleurs rouge, orange et bleu au niveau du bar. Je déboutonne alors ma veste, défait la ceinture et m’avance vers le comptoir. Isaac n’est pas encore là, un coup d’œil me suffirait à le remarquer, sa carrure est plutôt imposante et au final je crois que je pourrais le reconnaître parmi tous. Oh chut Marti !

J’enlève mon trois quart et les épaules nues, je le dépose sur le dossier du tabouret-chaise. Je m’assois et pose un instant mon regard sur l’ensemble du bar. Il y a pas mal de monde déjà, certains sont même déjà sur la piste devant le groupe en train de… Bouger on va dire, car on ne peut pas appeler ça de la danse. Ils sont sur place à bouger maladroitement et lentement ce qui leur sert de corps. L’envie d’envoyer une illusion me percute l’esprit, mais je me retiens. Il faut que je me focalise sur la soirée qui m’attend, c’est trop important pour que je me permette le moindre écart. Magnéto compte sur moi, je ne peux pas me permettre d’échouer, pas aussi vite en tout cas. Le barman finit par se placer face à moi mais je le congédie. « J’attends quelqu’un, merci. » Je souris et lui me le rend comme si je lui avais fait le plus beau des compliments. Ces humains sont décidément bizarres, un passage dans son esprits et je me replis aussi tôt. Ok, pas besoin d’aller plus loin sa vision m’a suffi à comprendre ce à quoi il pensait en me voyant. C’est plutôt plaisant mais comme je l’ai dit plus tôt, je ne dois pas me disperser, Isaac va arriver d’un moment à l’autre.
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Mer 13 Mar 2013 - 13:18
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Il n’y a guère de temps, je n’aurais même pas accordé la moindre importance à une quelconque relation. Il n’y a eu personne depuis bien trop longtemps dans le cœur et le corps meurtri par la guerre de Mr Payne. Le retour à la civilisation, cet élément des plus délicat, il m’avait fallu je ne sais combien de temps pour finalement vaincre cette peur qui m’avait jadis saisi les entrailles. Cauchemars d’une sombre et triste vérité, je me réveillais en sursaut, comme de nombreuses fois. La guerre. Toujours la guerre. Les cernes recommençaient à creuser mes yeux, mais j’étais cependant plus heureux que je ne l’avais été depuis longtemps. Une relation digne d’intérêt, bien que ma rencontre avec Martinique relève du miracle et, malgré mes doutes, je porte à cette relation une affection particulière. Depuis que j’étais entré à Stark Industries et hormis les évènements comme le retour de l’entité Phénix, c’était un métier plaisant, maintenant que M. Stark et Miss Potts avaient réglé leur différend concernant la protection rapprochée de cette dernière.

La journée s’achevait finalement comme à l’habitude car, comme je l’ai explicité juste au-dessus, c’est un boulot tranquille quand la patronne ne disparait pas en pleine nuit pour aller voir un mutant hors de contrôle. Quittant la Tour Stark de bonne heure, je me dirigeais sur ma récente moto acquise jusqu’à mon petit appartement de Brooklyn, pour me préparer à ressortir et à aller diner avec Martinique. C’était elle qui avait proposé ce diner, un diner avait-on dit, pour relancer le couple. Il est vrai que malgré l’affection particulière que je donnais à celle-ci, je ne pouvais m’empêcher de voir le mal, trop d’horreur dans la vie pour que ma relation y échappe finalement. Dur dur d’être paranoïaque. Martinique, je me demandais toujours ce qu’elle pouvait trouver à un ex-tout ce que l'’on veut, qui as plus de cadavre dans son armoire que de meuble dans son appartement.

Le restaurant se situe au plein cœur de l’Upper East Side, autant dire un endroit où je n’ai pas posé les pieds depuis des décennies, pour peu que j’y sois déjà aller. Retirant mon costume du boulot et mon holster, je me dirigeais vers la douche pour retirer ne serait-ce que l’encre au bout de mes doigts, résultat d’une journée de paperasse, ou pour détendre mes muscles endoloris par le fait d’être resté assis sur mon siège de bureau toute la journée à regarder par les caméras. Alors que l’eau coulait sur mon visage, je ne pouvais m’empêcher de repenser à ma femme, celle qui fut si injustement tuée à cause de mon incompétence. Martinique était la première femme a réellement rentrer dans ma vie depuis elle, était-ce la fin de mon deuil ? Avais-je enfin repris ma vie en main ? Il y avait maintenant plusieurs mois que M. Stark m’avait emmené dans ce cimetière où était la tombe de son père. Qu’aurais fait l’Isaac de l’époque ? Il aurait surement fui. Il fuyait tout. Une bête blessée, un animal fou. La douche dissimula les larmes qui coulaient de mes joues. Nulle peine ici, mais de la joie. Les fractures de mon âme ne disparaitrait probablement jamais, il est dit qu’à chaque meurtre, l’on peur un peu de son humanité, une grosse partie de moi devait avoir disparu, mais la partie restante remontait enfin en selle. Dans ma misère, j’avais trouvé la sortie.

La douche finie, je m’habillais rapidement dans un de mes rares costumes spécialement réservé pour les repas comme celui-ci. D’un beige clair, j’optais pour des chaussures italiennes blanches. Me voyant dans le miroir, je rigolais, c’était le costume que j’avais porté le jour de mon entretien avec Stark. La boucle est bouclée, un nouveau cycle peut alors commencer.

Ma tenue, inconfortable au plus haut point, m’empêchait de jouer avec ma nouvelle acquisition et je prenais ma Camaro noire, bien qu’un ancien modèle, elle était toujours aussi agréable à conduire. Il me restait une bonne demi-heure pour arriver à notre rendez-vous, mais grâce à la circulation, magique à cette heure dans New-York, il valait mieux pour moi à partir de suite.

Comme promis, la circulation était dense, trop dense même, si bien qu’il me fallut plus de temps que prévu pour arriver. Dans les bouchons, j’avais eu le temps de peser le pour et le contre de prendre mon arme de secours dans ma boîte à gant, chose que je n’avais finalement pas faites, ce soir était un repas entre celle que j’ose nommer petite-amie et moi-même, hors de question d’y aller armer. Je ne sortais jamais sans arme, ce soir serait la première soirée « off » depuis des lustres. Nouveauté, nouveauté. Une étrange façon de renouer avec la vie. Me garant dans une petite rue à deux blocs du restaurant, j’en voyais un SMS à Martinique, lui indiquant que j’arrivais dans les deux minutes qui allait suivre. Marcher dans le vent froid me finit cependant du bien, la circulation m’avait irrité et cette brise, plutôt ce blizzard, me ramenait à moi. Arrivant finalement au restaurant, un portier vint m’accueillir, me demandant si j’avais réservé, je lui montrais la table où, de dos, je reconnaissais mon rendez-vous. Le gratifiant d’un merci, je pris la direction de Martinique. A sa hauteur, je passais une main sur son épaule et me pencha pour lui déposer un baiser léger sur la joue.

- Excuse-moi de mon retard, la circulation est folle à cette heure.

Me dégageant, je pris place en face de cette femme spéciale. Sa tenue était légère sans être extravagante. Contrairement à nous autres les hommes, les femmes avaient un éventail large de choix et de tenues qui pouvaient toutes rendre magnifique.

- Tu es splendide, ce soir. J’espère ne pas t’avoir fait attendre trop longtemps.
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