The Sound of silence x Kendra Livingstone

Prénom/pseudoPegAge22 ansCode règlementGlacé par Bobby :pingu:

Pv, scénario, marvel ou inventésénarComment as-tu atterri ici ?bonne question, je ne sais plus, je cherchais un forum marvel je crois..ha si PRDFréquence de connexionen soirée/ nuit surtout, assez souvent.pour la co' sinon pour le rp même c'est le soir, souvent dans les deux trois jours après la réponse.

Remarquesquand Rosanna n'est pas là, Kenny danse.

Kendra écrit sur sa tablette.

Ne me parlez pas de politique. Je veux dire, j'en sais rien. S'il s'est battut pour nous c'est bon signe non? Les gens devraient lui laisser une seconde chance non? Tous le monde peut se tromper. Le sacrifice de New York, c'est...ce n'est pas vraiment, je ne sais pas trop quoi vous répondre. Vous ne voulez pas plutôt des cupcakes?

Je suis actuellement en voyage, veuillez me recontacter à mon retour. Biiiiip. Avions nous vraiment le choix? Je ne fais pas de politique, je ne peux pas me mettre à la place de ces gens. Ce serait une catastrophe, croyez moi. Chacun son domaine.

Moi? Non, je ne pense pas avoir les qualités requises. Il y a beaucoup plus de gens compétents sur terre. Après, si vous me mettez au défis de tenir ne serais-ce qu'une semaine. Mais juste une alors, pour vous prouver qu'ils pourraient se passer de moi et qu'il s'en porteraient mieux.

 
Mon enfance fut assez calme. Je n'étais pas une fille qui posait beaucoup de problème, loin de là. J'ai eu une éducation stricte.

L'enfance est à double tranchant. Un jour vous êtes amis, le lendemain une dispute éclate, des mots affluent sans vraiment qu'on y pense. Voulut ou non, les mots blessent mais sont souvent vite oublier quand le soleil revient.

Mon père passait beaucoup de temps avec ma sœur aînée, Rosanna. Pendant ce temps avec ma mère nous restions toutes les deux à cuisiner, dessiner ou jouer de la musique quand mes leçons étaient terminées. Je me souviens, quand je sens la délicieuse odeur du cacao, mon esprit se plaît à repenser à ma tendre enfance. Rosanna est partie faire ses études quand j'avais neuf ans. Elle avait eu besoin de s'éloignée un peu pour prendre son envol, c'est ce que père disais à chaque fois que je lui demandais pourquoi elle ne pouvait pas faire ses études ici.

Car aujourd'hui, mon enfance n'est plus qu'un souvenir.

Tous à changer lorsque j'avais quinze ans. Maman avait acceptée que je passe la nuit chez Clémentine, il n'y avait qu'elle et moi. Depuis la maternelle nous étions amies. Il y avait eu des disputes entre nous, comme là fois ou elle avait pris le dernier cookie au goutter ou quand elle avait ruiner ma peinture. J'avais révélé sans le vouloir à Nathan Anquetil qu'elle était amoureuse de lui...nous avions six ans.

Bien qu'il y eu des hauts et des bas, elle était la seule à connaître mon secret, avec ma mère. Six mois plus tôt. Nous étions sorties avec Clémentine le samedi après midi. Un homme nous avait bousculée, Clémentine n'avait pas fait attention à ce détail, comme il y avait beaucoup de monde, cela n'avait rien d'exceptionnel. Je ne l'avais vu que quelques secondes mais cela avait suffit. La description détaillée que j'avais faite à la police avait permis à Clémentine de retrouver son téléphone.

Quelques jours après, J'étais avec ma mère, nous avions vu une recette à la télé le matin même qu'elle n'était pas parvenue à retrouvée sur internet. Je l'avais mémorisé et écrit sur un papier que je lui avait tendu. Elle n'avait pas voulu me croire au début, prétextant que j'avais du trouver la recette dans un livre. Mais forcée de constater que la recette avait écrit sans aucune aide sous ses yeux, elle avait du admettre que c'était ma mémoire. Le soir pendant le repas, elle était restait muette, à la grande surprise de papa.

Le jour de l'accident mes parents avaient une soirée de prévue. Alors ils avaient accepté que j'aille chez Clémentine passer la nuit. Sur la route, maman avait craqué et avait tout avoué à mon père. Je savais qu'il avait un peu de mal avec cette histoire de mutant. Il l'avait d'ailleurs pris mieux que je ne l'aurais imaginé. Il parlait pourtant de médecin et de guérison, ma mère soutenait que j'allais bien. J'étais assise à l'arrière, regardant par la fenêtre. La klaxonne d'un camion me fit sursauter. Mon regard plongea sur la route. Mon père pila mais cela n'avait pas suffi.

J'ignore comment j'étais sortie de la voiture, je me souviens d'avoir entendu des voix puis plus rien. Quand je me suis réveillée le lendemain, nous étions à l’hôpital. J'étais encore en état de choc et les médecins refusaient que je puisse voir ma mère. Ils m'avaient conseillé de prévenir quelqu'un. J'avais composé le numéro de Rosanna qui était venue dès qu'elle avait pu. Il avait fallu du temps aux médecins pour me dire que père n'avait pas survécu, probablement mort sur le coup. J'avais à peine pu voir maman, la voir brûlée m'était insupportable.

Il n'y avait plus que ma sœur et moi à ce moment-là. À l'école, les choses avaient changé. Je devinais dans les regards des autres que certaines langues avaient dévoilé mon secret. Clémentine m'avait poignardée en plein coeur. L'école n'aidait pas, j'étais scolarisée dans une école privée et le corps enseignant était très croyant. Je n'avais pas mis longtemps à deviner que pour eux j'étais devenue un monstre. Il y avait une fontaine dans le cours du lycée. Un groupe de terminale, des filles et des garçons m'y avaient jeté. Les profs ne disaient rien, ils me méprisaient. Je ne m'étais jamais sentie aussi seule et blessée. Finalement je ne m'étais pas rendue en cours l'après-midi, j'avais traîné en ville un moment et j'étais rentrée à la maison. Je n'avais rien dit à Rosanna, le lendemain je n'étais pas retournée au lycée, ni aucun autre jour.

Les mois suivants nous avions quitté la France pour les États-Unis. Je parlais de mois en moins depuis la mort de mes parents, l'arrivée dans ce nouveau pays empira mon mal être et je devins muette. Cela devait être un renouveau. Pour moi, le cauchemar n'était pas près de se terminer. Mais je souriais. Parce que j'avais toujours été comme ça, et qu'il fallait m'intégrer.

Le 4 octobre 2012 j'avais presque dix-sept ans. J'étais là lorsque Charles Xavier avait fait sa conférence. Je prenais pleinement conscience de ce qui se jouait en ce moment. Cela me terrifiait. Et puis il y eut la grande purge. C'est aussi à cette période-là que j'ai rencontré Ellie. Elle aussi était une mutante. Elle faisait partie de ceux qui n'avaient pas peur de montrer qui ils étaient, et qui n'étaient pas vraiment une très bonne influence. C'est elle qui m'emmenait à des soirées, parfois dans l'illégalité. C'était à la fois terrifiant et excitant, l'adolescence. La purge m'effrayait, comme tous les mutants.

Il m'arrivait de jouer aux apprentis médecins avec Ellie pendant cette période, elle était assez turbulente, le mot reste faible, mais elle refusait toujours de se rendre à l’hôpital. Rosanna m'avait plusieurs fois prouvé que je ne pouvais rien lui dire, ni au sujet de nos parents, ni sur mon pouvoir. Je n'ai pas envie qu'il se passe la même chose. Papa lui avait plus transmis de choses que moi. Pourtant j'ai souvent demandé son attention lorsque nous étions petites.

La mort de mes parents fut un premier virage dans ma vie, la purge fut le second. Si jusqu'ici je me tenais tranquille et bien élevée comme me l'avaient appris mes parents, la purge se révéla avoir un effet plutôt dévastateur sur ma bonne conduite. J'étais une adolescente, une mutante. Ma rencontre avec Ellie ne calma pas les choses. Elle savait trouver les mots pour me convaincre de la suivre, je n'étais pas à 100% d'accord avec ce qu'elle disait ou faisait, mais je la suivais. Elle me comprenait mieux que personne, et j'avais besoin de ça. Je lui disais tout ce que je ne pouvais pas dire à Rosanna.
Ma soeur ne savait rien de ma particularité, aussi je prétendais que la cause de mon mutisme était un garçon. Je n'aimais pas l'idée de lui cacher une si grande chose, mais j'ai toujours eu peur qu'elle le prenne mal.
La purge cessa. Ce fut un poids énorme en moins sur mes épaules, je ne revis pas Ellie, ignorant ce qu'il en était advenue de mon amie. La dernière fois fut lorsqu'elle me proposa de rejoindre la confrérie. Je connaissais ce groupe de mutant de nom, j'en savais assez pour savoir que je ne voulais pas aller avec eux. Par moments je me demande pourquoi les gens choisissent toujours New York comme champs de bataille. Parce Que'n peut de temps, il y a eu la purge, puis les extraterrestres. Aujourd'hui, New York n'est plus qu'une ville fantôme, désertée par les habitants venue se réfugier à Los Angeles. Ma soeur, son patron et moi nous sommes partis en Suisse. Je n'ai pas toujours été très honnête avec elle, je n'ai pas donné la vraie raison de mon mutisme.
Mais je continue, malgré tous à sourire. Parce Que'n souriant tous passe mieux, parce qu'un sourire c'est communicatif et qu'il illumine les jours les plus sombres. Il continuera à briller malgré l'adversité. Un jour je deviendrais médecin et je pourrais voler de mes propres ailes.