Raven est bien placée pour savoir que dans la vie, il faut parfois faire des sacrifice pour le bien d'une communauté. Elle peut donc comprendre que le gouvernement ait voulu employer des méthodes si drastiques pour atteindre ses objectifs. Mais jamais elle ne cautionnera d'avoir à ce point martyriser les mutants. Sa cause principale à été attaquée et même si l'évacuation de New-York semblait nécessaire, elle n'approuve en rien certaines méthodes que le gouvernement ait pu employer. Certes, en déportant tout le monde, les mutants ont également été éloigné des attaques, certes elle-même a aidé à cet exil mais cela n'excuse en rien la façon dont ils ont été traité toutes ces années. Los Angeles présage un nouveau départ, mais certainement pas la fin de la guerre.
Sa mission restera toujours la même : défendre les mutants et leur droit. Après le transfert, la confrérie et les quelques membres ayant accepté de suivre Mystique au même titre que Magneto a su se réinstaller et reprendre ses activité. La jeune Raven n'était pas particulièrement attachée à New-York et se sent tout à fait à même de reprendre la bataille dans cette nouvelle ville.
Raven se contente de parcourir la ville ainsi que le centre de réfugiés, sans foyer fixe, à la recherche de jeunes mutants à recruter. Profitant de ses pouvoirs de dissimulation parfaite, il lui arrive de passer quelques jours chez des personnes ciblée précautionneusement pour pouvoir profiter de leur salle de bain et de leur cuisine. La voilà revenue à son état de fuite, comme lors de sa petite enfance. Los Angeles lui offre un nouveau terrain à découvrir, de nouveaux visages à emprunter et surtout de nouveaux mutants à rencontrer.
La mutante n'a rien contre les Asgardiens. Ces extraterrestres font également partie d'une minorité, rejetée, mal perçue par la société et elle compatis donc à leur cause. Cependant sa propre mission sur terre lui semble plus important. Elle ne quittera pas les mutants qu'elle s'est jurée de défendre pour se battre pour une cause qui n'est sienne. En revanche, si des mutants tente de rejoindre la bataille extra-terrestre, elle pourrait possiblement les inclure dans sa cause et s'infiltrer dans le bataillon pour tenter d'en savoir plus.
- Pssst:
Bon, j'ai un peu écourté sur la fin je ne vous le cache pas, mais si il y a des passages importants que vous voulez absolument revoir dans mon histoire, je peux sans soucis les rajouter à votre bon vouloir
Après comme dans les règles ont parle de l'univers earth-616 mais que dans le PV on parle quand même de certains points de la time-line des films, après avoir demandé à des jolis @ en CB j'ai plutôt suivi la time-line des films, qui m'est plus familière et que je vous avoue préférer :uhuh: Mais encore une fois, je comprendrais si il faut modifier quoi que ce soit.
Je dois encore aussi réécrire la fin en fonction de la chronologie d'ici, je l'ai lu hier mais j'ai pas tout retenu du coup j'essayerais de faire ça quand j'aurais un peu plus de temps... Si c'est vraiment important avant la validation, je le ferais, sinon je vous promet d'adapter ça plus tard :cils:
Je suis née il y a très longtemps de cela, dans une ville froide, sombre, rongée par la famine et par la guerre. Cette ville s’appelle Güssing, enfin il me semble. Je n’y suis pas restée très longtemps.
Lorsque je suis née, j’étais différente. Alors qu’une mère pleure de bonheur lorsque elle prend son enfant en son sein pour la première fois, le mienne refusa de me toucher, je lui faisais peur et la débectais. Jamais elle ne réussit à m’aimer et ce n’est pas la fuite de mon géniteur qui l’encouragea sur la voie de l’amour filial.
C’est donc dans la misère presque totale que je passai les premières années de ma vie. Une mère désespérément seule et pauvre, rentrant tard le soir et laissant son enfant, bleu, difforme
« moche », pratiquement seul pendant ce temps. Elle ne voulait pas de moi et si elle n’avait pas craint d’être arrêtée, elle se serait probablement débarrassée de moi dès le début. Elle fut forcée de me nourrir pour me maintenir en vie, pas pour que je sois rassasiée. Elle fut forcée de m’habiller pour que je ne meurs pas de froid, pas pour que je sois belle. Elle fut forcée de me garder sous son toit, pas de me considérer comme un être vivant. Un animal de compagnie, peut-être était-ce comme ça qu’elle me voyait finalement ? Je l’ignore, mais rapidement j’ai compris que je ne pourrais pas me contenter de cette vie. Je ne voulais pas l’encombrer et malgré mon jeune âge, j’étais assez mature pour comprendre qu’elle ne voulait pas que je l’encombre non plus.
Alors âgée de 8 ans, j’ai décidé d’embarquer quelques morceaux de tissus chauds qui me servaient de vêtements, quelques boîtes de conserves qui me servaient de repas et j'ai alors fuis, un baluchon sur l’épaule tel les vagabonds des histoires américaines que j’entendais parfois à la radio du voisin.
Je ne saurais jamais si j’ai réussi à partir en toute discrétion ou bien si ma mère fit semblant de ne pas me surprendre. Mais ce fut le début d’une nouvelle vie pour elle comme pour moi.
A ce moment-là, je n’avais pas encore réalisé à quel point j’étais différente. A quel point le monde allait être dur avec moi pour ce simple petit détail qu’était mon apparence. J’espérais alors naïvement trouver refuge quelque part, apitoyer quelqu’un qui m’hébergerais un temps. Quelle idée stupide… Les gens me fuyaient dans la rue, certains changeaient de trottoir, d’autre me crachaient dessus mais le pire étaient certainement ces mères, aimant leur enfant, elles, au point de les serrer un peu plus contre leur cœur lorsque elles croisaient mon chemin, comme si j’allais me jeter sur eux, comme si j’étais
un monstre.Le temps continuait de passer et la vie n’en devenait pas plus clémente. Lorsque mon estomac finit par me faire comprendre qu’il fallait que je fasse quelque chose, j’ai alors compris que si le monde me voyait comme un monstre, peut-être en étais-je effectivement un ? Alors dénuée de tout scrupule, je commençai par voler dans les magasins, dans les sacs à mains, je profitai aisément de ma petite carrure de frêle enfant sous-nourrie pour passer inaperçue.
Un jour, sans trop savoir pourquoi, mon corps si écœurant, si différent, décida de se montrer utile, comme si la nature elle-même voulait s’excuser de m’avoir faite ainsi. Alors que j’étais sur le point d’être arrêtée, prise en pleine effraction dans une maison, le policier qui devait me surveiller fut pris de cours. A peine eut-il tourné la tête pour appeler une voiture pour m’embarquer, qu’à la place de la fillette que j’étais il retrouva une dame âgée, lui souriant tendrement. Moi-même je n’avais pas réellement compris mais semblerait-il que mon corps avait changé d’apparence. Arborant même les vêtements de cette dame que j’avais vu quitter la maison quelques heures plus tôt, je compris alors que ma différence pourrait potentiellement faire ma force. Je quittai sans encombre le jeune policier, lui pinçant la joue comme j’avais vu des vieilles femmes le faire cent fois dans les rues froides du centre-ville.
Comme l’enfant perdue dans l’obscurité en quête d’un guide que j’étais, passant de maisons en maisons, de visages en visages, de villes en villes et d’années en années, mes pas finirent par me guider aux Etats-Unis, dans le comté de Werschester où mon attention fut rapidement captée par une femme, richement vêtue qui rejoignait un manoir.
Jamais je n’avais vu cela au part avant. On aurait dit une maison, mais avec le double, voire le triple d’une taille normale. Une chose était sure, à l’intérieur, ces gens ne devait pas connaitre le froid, la faim ou même le manque. Du moins, je le croyais. Ces gens-là avaient, à mon sens, tout pour être heureux.
J’avais maintenant élaboré tout un rituel, pratiquement infaillible pour prendre la place de quelqu’un dans son propre foyer. Je traînais plusieurs jours autours de chez eux, cachée avec minutie dans les coins sombres et les buissons et observait leur routine. Dans ce cas-ci, la mère semblait vivre seule avec un petit garçon, quel gâchis. Tant de luxe pour si peu de personnes... Soit, c’était ma chance, il allait être aisé de me faire passer pour elle… Le soir, elle ne semblait pas prévenir le garçon lorsque elle sortait, probablement le laissait-elle aux mains d’une gardienne ?
Mon cœur sembla se serrer un instant dans ma poitrine lorsque je repensai à toutes ces soirées où ma propre génitrice me laissait pour
vivre sa vie. Mais j’étais toujours seule, soir après soir…
Il était approximativement 22h30 lorsque ma fenêtre d’action s’ouvrit, telle une ombre, je me suis faufilée jusqu’à la porte d’entrée avant que celle-ci ne se referme derrière cette grande femme blonde. Une fois à l’intérieur, dans le calme et la noirceur de ce hall éteint pour la nuit, je me suis concentrée sur la femme que j’avais tant observée, je voyais ses cheveux, ses yeux, son teint, ses bijoux et sa tenue. Quelques secondes à peine m’ont suffis à prendre totalement sa place pour pouvoir arpenter librement ce lieux majestueux qui m’avait, je dois l’avouer, un tant soit peu fait rêver.
Un bruit rauque me rappela le but premier de mon infiltration et mes nouveaux pieds me guidèrent instinctivement vers la cuisine, elle aussi débordait de luxe et de choses que deux personnes n’auraient jamais besoin. Je trouvai cela risible de voir à quel point la nature permettait à certain de baigner dans le luxe alors que d’autres fuyaient la misère pour survivre…
Tout en dévorant un morceau de gâteau lâchement abandonné dans ce frigo, j’ai fait l’erreur de me perdre dans mes songes trop longtemps. Le bruit et la lumière avaient attirés le petit garçon et je n’avais rien prévu pour me sortir de pareille situation. Comment une mère était-elle censée parler à son enfant ? Comment avoir l’air d’être sa mère ? Instinctivement, je tentai de le rassurer comme j’aurais aimé qu’on le fasse pour moi.
« Ne t’inquiètes pas, c’est moi, je viens simplement te préparer un chocolat chaud »Accompagnant ma phrase d’un sourire qui se voulait maternel, j’ébouriffai un peu les cheveux du garçon. Celui-ci ne semblait pas dupe. Il sut directement que je n’étais pas sa mère. Comment était-ce possible ? J’avais toujours réussi à me fondre dans la peau de n’importe qui jusqu’à présent. Comment un simple garçon, aussi jeune que moi semblerait-il, avait pu me démasquer ?
C’est alors qu’il expliqua, il était lui aussi différent… Sa mère ne se souciait pas de lui faire des chocolats chauds non plus… Comment ? Comment en vivant dans un manoir si luxueux, en ayant physiquement l’air si normal, ce garçon arrivait-il à me comprendre ?
Sans avoir peur, comme mise en confiance, je lui ai alors montré mon vrai visage, pour la première fois, quelqu’un ne me regarda pas avec peur et dégoût, pour la première fois, je me sentais libre d’être moi-même. Cela me procura une sensation de chaleur telle que je n’ai pu m’empêcher de me confier à ce jeune Charles Xavier. Ce qu’il m’offrit ce jour-là fut, je penses, la plus belle chose que j’ai jamais eu, et que je n’aurais jamais. Il m’offrit l’espoir, l’amitié et surtout une maison où je n’aurais pas à ma cacher. Charle fut mon premier et seul véritable ami.
M’étant installée dans le manoir, je pus rapidement constater que la mère était en effet relativement absente, laissant le jeune garçon vivre sa vie librement dans tout ce luxe. J’eu un peu de mal à m’habituer à avoir tout ce qu’il me fallait à portée de main d’ailleurs mais ensemble, nous sommes devenu une vrai famille. Charles possède un don incroyable lui aussi, il peut entrer dans la tête des gens. Cela me semblait fascinant de voir avec quelles facilités il arrivait alors à se faire aimer de n’importe qui. Et cela m’a toujours rassurée de vivre auprès de lui : je n’étais pas seule, je ne pouvais pas être la seule
mutante, j’en avais maintenant la certitude. J’ai toujours nourri l’envie de découvrir nos semblables, de les rencontrer. Charles a quant à lui développer une curiosité un brin différente à leur égard, il en avait fait sa thèse, ses études, il voulait les comprendre.
Les années passèrent et alors que Charles développait son mental, écrivait sa thèse et amplifiait de jour en jour son don, moi j’ai préféré prendre une voie plus physique, mon don, bien différent du sien, requérait une maitrise des langues, de l’histoire et surtout du combat rapproché pour optimiser pleinement mes transformations. Je devais pouvoir me faire passer pour n’importe qui, sans erreur. Et je fini par atteindre un niveau que je n’aurais cru pouvoir avoir un jour.
Finalement, nous avons décidé qu’il était temps de réellement faire quelque chose pour notre race, pour les
mutants. Charles a alors monter l’institut, enfin ce n’est que plus tard que nous l’avons appelé ainsi, à ses débuts, ce n’était qu’un manoir plein de gens différents, que Charles voulait aider à s’améliorer, comme nous l’avions tout deux fait. Chaque mutant devait avoir le droit d’exploiter son don, ils ne devaient plus avoir peur. J’aimais cette philosophie mais ma rencontre avec Erik Lensherr m’a fit prendre conscience d’une chose : Charles ne nous aidait pas à nous libérer, il nous encourageait à vivre caché dans ce manoir, à nous maitriser pour ne pas attirer l’attention.
Malgré tout l’amour que je porte à celui que je considère comme un frère, je n’ai pu me résoudre à continuer de le suivre. Nos chemins se sont finalement séparer lorsque j’ai préféré partir avec Erik, avide de nous ouvrir au monde, de libérer les mutants et de faire des nous des êtres libres. Là où Charles insistait pour que je me cache sous forme humaine, Erik me disait voir la beauté de ma nature, et l’absurdité de ce besoin constant de me cacher.
« As-tu déjà contemplé un tigre en te disant qu'il faudrait l'habiller ? »Il avait raison. J'étais une créature fascinante, hors norme, je ne devrais avoir à me cacher pour ne pas faire peur aux humains.
Magnéto avait des paroles profondes, qui résonnaient en moi et resterons ancrées en moi pour toujours. Je l’admirais, peut-être même que je l’aimais pour cela. C’était un leader né qui finit par créer la confrérie des mutants. Je me suis battue à ses côtés, j’ai mis mon corps à son service tel une arme de guerre. J’étais prête à tout pour atteindre notre utopie, j’ai tout fait pour cela d’ailleurs et je continuerais de rester aussi déterminée jusqu’à atteindre un monde où les mutants seront libre d’être eux-mêmes et où les humains cesseront de craindre la différence.
A plusieurs reprises il me fallut affronter Charles et ses X-mens, mon cœur se déchirait à chaque coup que je leur portais. Il restera à jamais l’homme auquel je tiens le plus, mais malheureusement, ses idées différent chaque jour un peu plus des miennes, nos méthodes nous séparant, éloignant à chaque bataille tout espoir de retour à la normale entre nous.
Les X-mens ne sont pas les seuls êtres à nous combattre, à s’opposer à notre Utopie. Les pires de nos ennemis sont les humains, employant des méthodes toujours plus barbares pour tenter de nous réduire à rien, de nous normaliser. Je suis répugnée de voir à quel point ils prônent entre eux la tolérance pour ensuite rejeter toute forme de différence qu’ils ne comprennent pas. Si bien qu’ils ont un jour tenté de supprimer nos dons, usant d’un sérum modifiant notre ADN directement. Erik et moi nous sommes alors retrouvés sans défense, démunis… terriblement
normaux. C’est là que j’ai vu le véritable visage de l’homme que je pensais aimer. Sans aucun scrupule, il tenta de m’éliminer soi-disant pour son propre bien-être. Quelque chose en moi se brisa ce jour-là, me promettant à moi-même de ne plus jamais offrir ma confiance et mon amour à qui que ce soit. Je survécu, par chance et recommença pendant un temps à errer dans les rues, sans mes pouvoirs, ma vie ressemblait de plus en plus à mon enfance, triste, froide, seule et causant la peur de tous. Certains mutants me reconnaissaient, me voyaient en héros après ce fameux jour à Washington où j’ai acté un geste fort pour tous les mutants, où j’ai publiquement éliminé un homme nous causant du tort depuis trop longtemps, mais je n’ai fait que ce qui devait être fais, je n’étais pas seule, je ne suis pas un héros, je ne suis personne. Je souhaitais simplement être oubliée. Je vécu un moment recluse dans une ville peu peuplée avant que je ne sente quelque chose me démanger la peau. Elle semblait briller et s’ouvrir, étrangement, je savais au fond de moi que c’était le symbole du retour de mon don, un signe du destin auquel je ne crois plus pour me dire de reprendre la bataille, que j’avais encore tellement de travail, que j’étais sur le bonne voie.
Je rejoins rapidement New-York, reprenant alors la direction de la confrérie abandonnée par Erik. Me jurant de faire payer à cet homme ce qu’il m’avait fait. Certains disent que j’ai la rancune tenace, ils sont encore loin du compte…
Toute ma vie je me suis entrainée pour devenir une arme offensive, je n’étais pas prête de m’arrêter là. Ayant suivi dans l’ombre tous les problèmes de politiques actuelles, je ne me suis pourtant pas tant intéressées aux problèmes des extra-terrestres. La terre est ma maison, et j’ai déjà bien assez de travail à faire sur elle. Suite à de récents événements, toute la population New-Yorkaise s'est retrouvée embarquée pour une nouvelle vie à Los Angeles. Alors que chacun tentent en vain de s'en sortir, je préfère reprendre mon activité là où Erik l'avait laissée. Je parcours le camp de régufié, la ville, peut-être même le pays s'il le faut., pour trouver de nouveaux mutants en quête de soutien et de reconnaissance. Ensemble nous reconstruiront la confrérie, qu'importe ceux qui disent que je ne vaux pas Erik, que ce n'est plus pareil. C'est le but, je ne suis pas Magneto et ne serait jamais comme lui, mais je vous promets qu'un jour, les mutants n'auront plus à se cacher, seront entièrement libre.