1-Le gouvernement à fait ce qu'il avait à faire...
2-Une ville pleine de vermines ou une autre ville pleine de vermines ? au moins à L.A il y'a le soleil.
3-difficile à dire depuis les barreaux de ma cellule...
Des terroristes... si j'avais pu y assister je me serais fait un plaisir de les dégommer un à un, d'autres questions ?
1- Non, au moins on sait que les Dieux existent et qu'ils sont pas si différents de nous au final.
2- le Shield et moi, ça fait deux... je prends mes distances mais j'observe de loin.
3- Du côté de ceux qui n'utilise pas leurs pouvoirs à outrances, le reste... pour le moment j'en ai pas vu un encaisser une roquette de Bazooka sans broncher, ça vaut le coup de vérifier...
I- Irak
"Base Alpha ici Faucon 4 nous faisons actuellement le tour du village la fumée nous empêche de voir la Zone d'atterrissage, vous êtes sur qu'un fumigène à été allumé ? "Affirmatif Faucon 4, le satellite confirme un visuel...""Base Alpha ! je vois un de nos gars, je pose l'appareil..."Les pâles de l'hélicoptère sonne comme un soulagement dans mes oreilles, un sifflement résonnent encore dans mes tympans, mes jambes sont lourdes, la fatigue me prends ou peut être est-ce la mort qui me tend les bras, sauf que je ne peux pas la laisser faire, j'ai une maison à revoir une famille à retrouver, mais eux que vont ils retrouver ? mon âme est avec eux, ma vie est avec eux, mes espoirs et mes rêves.
Maria m'a dit que c'était une fille, je vais être père, mais quel genre de père ?, le sang chaud sur mon visage m'aveugle, mes partenaires sont morts, je suis le seul survivant, est-ce un signe ? Mes genoux percutent le sable, ma posture ressemble à une supplique faite à Dieu, mais je ne l'ai jamais prié et je ne le prierais jamais, moi et moi seul m'a tiré de cette merde.
J'oublie la mission j'oublie pourquoi je suis la, j'oublie presque mon nom jusqu'a ce qu'un soldat sorte de l'hélico, c'est Micro il me secoue il m'implore de revenir à moi mais je n'écoute pas je suis ailleurs, je suis encore dans cet endroit, je suis encore aux mains des iraquien, je suis encore dans cette salle ou ils me battent à mort pour obtenir des informations, je suis encore attaché, je suis encore à moitié inconscient, j'ai les yeux entrouvert, on me force à regarder, on me force à cracher le morceau mais je ne le fais pas.
Un coup de feu, de la cervelle s'éparpille sur le sol, cette fois je n'ai vraiment plus rien à dire, à part faire parler mes poings et ma rage...
Les liens se détachent
1-2-3-4 inspire je soulève le garde derrière moi et lui éclate un oeil
1-2-3-4 expire je prends la chaise et la fracasse sur son pote
1-2-3-4 inspireJe prends un barreau de la chaise et lui enfonce dans la jugulaire
1-2-3-4 expire son pote réagis il hurle quelque chose que je ne comprends pas
1-2-3-4 inspire je le plaque au sol et abat mes poings sur son visage
1-2-3-4 expire bientôt je ne frappe qu'un tas d'os mouillés.
Les yeux remplies d'incompréhension Micro, me prend par le bras et tente de me soulever.
"Putain Frank qu'est ce qui s'est passé ?"Mon unité est morte, Je rentre chez moi, Je vais être père... Mais quel genre de père ?
II-Hopital
"Comme je vous le dis Lieutenant, il a reçu une balle en pleine dans la boite cranienne, mais celui la c'est un chanceux, c'est moi qui vous le dit, vous pouvez le voir sur les radios il reste quelques fragments qu'on a pas pu enlever cela devrait être sans conséquence pour lui...""Merci Docteur, il est réveillé ?""Oui bien sur, mais il n'a pas dit un mot depuis qu'il est debout"Le flic rentre dans la chambre, certainement pour m'annoncer qu'il n'a aucune idée de qui à fait ça, je n'ai pas le coeur à écouter, la douleur et la peine finissent le travail de ceux qui m'ont pris ce que j'avais de plus cher.
Il présente ses condoléances et s'en va n'ayant rien d'autre à me dire il est trop gêné pour rester en ma présence.
Je reste le regard fixé sur le mur en face de moi, des flash de Maria me viennent...Frank Jr...Lisa, des larmes coulent le long de mon visage que j'essuie assez rapidement.
Au bout de plusieurs jours, mes forces me reprennent, suffisamment pour que je puisse me laver seul, dans cette salle de bain d'hôpital ridicule j'essaie de me calmer mais la souffrance me rattrape et vient planter son couteau dans mon coeur, la buée rempli la pièce je me regarde dans le miroir et je vois mes enfants ma femme dans mes bras sans vie ensanglanté, clamant mon aide leur père, leur mari, me désignant comme responsable.
Un hurlement de rage doit se faire entendre dans tout l'hôpital mais je m'en fous, le miroir se fissure sur l'impact de mon coup, ma main est percé de morceaux de verres elle saigne.
1-2-3-4 inspire je pleure, je pleure à en crever et ma peine ma souffrance ma douleur sont avec moi, pour toujours désormais
1-2-3-4 expireIII-Tribunal
"Silence ! Silence dans la cour !... hum hum... Aujourd'hui nous abordons l'affaire Frank Castle... Monsieur Castle vous êtes chargé de 15 chefs d'accusations de destruction de propriétés, 20 chef pour troubles à l'ordre public, 45 chef de destruction de biens municipaux, de plusieurs chefs d'accusations de possessions d'armes à feu de catégories 5 et 6, je n'ose même pas compter les chefs d'accusations d'homicides, La parole est La Défense de l'accusé !""Merci votre honneur... j'aimerais d'abord soumettre au jury un fait simple"L'aveugle fait de son mieux pour déblatérer un discours sans queue ni tête, en tout cas ça ne fait pas sens pour moi ça n'en fait plus ça c'est sur, avec toute la merde qui c'est passé, toute les enfoirés que j'ai tué, je n'éprouve rien et je ne regrette rien du tout.
Le procès suit son cours, j'entends une nuée de mes "fans" dehors clamant le nom qu'il m'ont donné "PUNISHER ! PUNISHER !" comme un putain d'animal en cage pour amuser la galerie au Zoo, leur avis m'importe peu, l'avis de la court m'importe peu.
Les flics me tiennent en laisse et m'observe d'un oeil mauvais, ils ont raison, je fais leur boulot à leur place et quand j'aurais fini il leur resteras plus que les alcooliques à ramasser dans la rue et à coller des amendes sur les pares-brises.
La juge déglutit quand elles revoit les photos, ce qui met un coup à la défense des deux bouffons qui assurent ma représentation, quand il a enfin fini son blabla interminable la parole passe à son confrère qui plaide le stress-post traumatique le seul argument qui pourrait m'envoyer à l'asile, le seul endroit ou je pourrais peut-être survivre depuis que la prison est remplie de connards qui veulent ma peau.
"Est ce que vous regrettez ce que vous avez fait ?"De toutes les phrases débiles qui pouvait sortir celle la me fait sortir un rire nerveux et incontrôlable avant que je puisse reprendre mon calme et définir une bonne fois pour toutes aux yeux du monde ce que je compte faire.
"Je crois que vous avez pas compris en fait, aucun de vous comprend...PTSD... n'importe quoi... vous avec vos costard et vos lois vous vous cachez, vous savez pas ce qu'il y'a dans les rues... mais moi je sais... toute la racaille... tout les criminels que vous laissez s'enfuir... je vais les retrouver et je vais les fumer... vous voulez la vérité ? J'LE FAIS PARCE QUE J'AIME ÇA PUTAIN J'ADORE ÇA ! VOUS VOULEZ QUE JE SOIS LE PUNISHER ? JE SUIS LE PUNISHER BANDE D'ENFOIRÉS ! ET VOUS LA VERMINE QUI INFESTE LES RUES ! VOUS ÊTES MORTS ! VOUS M'ENTENDEZ VOUS ÊTES MORTS !"Ma petite scène à fait suffisamment de bruit pour arrêter ce cirque, maintenant direction la taule ça va être drôle...
"IV-Prison
La lumière du jour me tape en plein dans les yeux, les barreaux ne coupe pas tellement le soleil il faut dire, la police m'a chopé il y'a maintenant 2 mois alors que j'étais en train de démanteler un réseau de drogues chez les réfugiés, le petit con s'est échappé avec une jambe pété ça aurais du être les deux, mais bref je sais pas comment je vais sortir de la je pense que cette fois c'est la bonne, cette taule est surchargé de fils de pute en tout genre et je ne me donne pas beaucoup de temps avant de passer l'arme à gauche.
J'arriverais peut-être à m'échapper mais c'est pas sur, bref je compte encore sur ma chance de cocu et mon inventivité, la porte de ma cellule s'ouvre le couloir est remplie des pires saletés possibles, je sors il me regardes tous avec leurs yeux de dégénérés
1-2-3-4 inspire.
Quelques instants plus tard..."OH putain ! ouvrez la porte vite ! vite !""Mais c'est qui ce mec ?!"Je me prends la pire rouste possible, les gardes n'y vont pas de main morte mais ça ne fait aucune différence avec la prison de New-York, je suis bon pour l'isolement j'imagine...