Everything could be different - Frank

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Mar 30 Jan 2018 - 14:03
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Everything could be different  
Statut du sujet :  Privé ft. Frank Castle▬
Date du rp : Dans un univers parallèle
Météo & moment de la journée : Début de soirée.
Autre : N-Y's back



Everything could be different

E
ncore une fois, il est dans mes pattes. C’est pas faute de lui avoir dit, à maintes reprises qu’il devait faire profil bas, qu’un jour, je l’emmènerais, de force, dans les prisons du SHIELD. Et pourtant, je pense que je serais plus crédible si je venais à l’arrêter, pour de bon, comme l’indique mes ordres.

Des coups entre nous, il y en avait eu au début, des piques, il y en avait surtout. A travers les rues de New-York, quand il pensait se cacher, j’étais là, parfois, tapis dans l’ombre à le regarder, à le suivre, à l’observer. Il avait ce petit quelque chose en plus que j’arrivais à respecter, malgré son caractère qui avait le don de me taper sur le système.

Et chaque fois que nous nous retrouvions sur la même route, que je le laissais partir, sans donner les raisons à quelqu’un qui, de toute façon, n’en avait rien à faire, je rentrais à la base, pour supporter les reproches, les blâmes et pourtant, je ne m’étais jamais caché. Je n’arrêterais Frank Castle que quand je déciderais qu’il a dépassé les bornes. Les bornes, pour beaucoup, il les avait dépassés, mais je pouvais comprendre qu’il puisse agir de cette manière et tant que des innocents n’étaient pas en danger, pour moi, je trouvais un certain intérêt. Combien de mauvaises personnes n’étaient pas dans les prisons à croupir pour des actes néfastes, mais six pieds sous terre parce qu’il avait jugé que c’était trop ? Certes, il n’a pas le droit d’être juge, jury, bourreau, mais il fait des choses alors que beaucoup reste statique.

Je lui laisse une chance de prouver qu’il n’est pas que le monstre que beaucoup pense. Sans doute qu’à force de le rencontrer, de me taper à un mur, j’ai fini par entrevoir ce qu’il se cache en dessous. Parce que sa douleur, je l’ai déjà connu, je l’ai apprivoisé pour me permettre de ne pas tuer tout le monde. Je lui laisse une chance de changer de vie, de changer son fusil d’épaule, de se calmer dans ses actes. Il pourrait être un sacré atout au S.H.I.E.L.D.

Alors que la mission de ce soir m’amène dans un quartier calme et paumé de New-York, j’ai cette impression soudaine d’être suivi. Un peu border line moi-même, cette fois, c’est la piste d’un gros trafiquant de drogue qui a la fâcheuse manie de voir sa drogue créer des violences multiples. L’entrepôt où je me rends est cerné d’immeuble, mais aucun bruit ne se fait entendre. Délaissant ce soir le costume de l’araignée pour ne garder que le costume sombre du S.H.I.E.L.D., je m’avance vers l’une des portes. Alors que ma main se pose sur la poignée, un bruit significatif d’une arme que l’on charge se fait entendre derrière ma tête. Une seconde après un tir et la silhouette de l’homme derrière moi tombe au sol. Je regarde autour de moi, cherchant du regard celui que je dois remercier, mais je ne le vois pas, la nuit est bien ombre et la silhouette du sniper inconnu est invisible.

Je finis par rentrer dans l’entrepôt, chargé de caisse multiples montantes jusqu’au plafond.

Après quelques longues minutes à déambuler parmi les étalages, je suis désabusé de voir qu’il n’y a pas de labo, juste ce que je pense être un endroit de revente. Des liasses de billets, des infimes traces de drogues, et un semblant de vide. Des bruits dans ce qui semble être un attroupement de pseudos soldats des rues armés.

Derrière moi, un bruit se fait entendre. Grimpant sur les étalages pour avoir de la hauteur, surtout pour me protéger. Usant de mes dons pour rester accroché sur les caisses en hauteur et après avoir vu une silhouette en bas, je me laisse tomber en face d’elle, bras sous la gorge, le plaquant contre une rambarde en fer. Finalement, le visage de la personne se présente avec une surprise visible dans mes yeux.

- Castle ?! Bordel qu’est-ce que tu fous là ?

Je le relâche, et m’éloigne de quelques pas avant de finalement plaqué mon corps contre le sien, le décalant de quelques pas vers la droite, dans l’obscurité la plus totale.

- Tai-toi.

Des silhouettes passèrent à côté de nous et j’ai eu le reflexe de nous cacher plutôt que d’affronter. Je finis, pour de bon, par reculer avant de le regarder en secouant la tête.

- C’était toi, dehors tout à l’heure ?

Parlant du sniper, maintenant que mes yeux se posent sur lui, j’en viens à imaginer que c’est peut-être lui qui m’avait sauvé la vie.



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Mer 31 Jan 2018 - 12:43
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Il fait froid, très froid, caché dans l'ombre, j'observe et je traque, mon œil reste collé à ma lunette thermique, les petits hommes en rouge apparaissent sur le viseur ils se baladent discutent ne font pas énormément de choses, au coeur de Manhattan se cache un entrepôt au milieu des immeubles et moi je reste sur le toit d'en face à me les geler, ça fait partie du taf et je vais bientôt devoir bouger, mais ma tête n'y est pas vraiment, il n'y a même pas une semaine elle à encore essayer de m'arrêter avant de se résoudre à ne rien faire, qu'est ce qui se trame dans sa tête ? qu'ai je bien pu faire pour mériter sa clémence ?

Une agente du Shield qui laisse tomber une arrestation ce n'est pas commun c'est même une faute, je suis étonné qu'elle n'est pas été viré, il faut dire que c'est un bon élément, une bonne combattante si ce n'est une experte, elle est dans son élément et a eu le dessus sur moi bien des fois, mais elle a quelque chose en plus... je ne parle pas de ces pouvoirs, un je ne sais quoi.

Bien que je ne sois pas concentré et que mon esprit soit focalisé sur elle je tente de me reprendre et de me recentrer, rien ne se passe pendant plusieurs heures... je fatigue presque, regrettant qu'elle ne soit pas là, j'envierais presque qu'elle m'arrête.
Et quand j'y pense le plus la voila qui se pointe filant dans la nuit sautant d'immeuble en immeuble, elle est imprudente, elle n'a pas vu qu'un garde l'a repérer et tente de la prendre en traitre, je n'ai quelques secondes, je mets rapidement silencieux sur le L115A1, mon viseur se met sur la tête du mec, je calibre la lunette, il arrive derrière pointant son flingue sur elle, il va tirer... mais moi je suis plus rapide.
Sa cervelle se répand sur le sol, je laisse le fusil de sniper ici, pour partir la rejoindre, armant un SCAR-L tactique, je cours la rejoindre dans l'entrepôt.

J'arrive silencieusement, l'endroit est calme vide, vissant un dernier tour de silencieux sur la SCAR-L, je me fais surprendre par une ombre qui me tombe dessus main sur la gorge et me plaquant contre le mur, je reconnais cette étreinte qui ne tarde à s'adoucir, Jessica me regarde ébahis, il n'est pas étonnant qu'on se trouve au même endroit au même moment, je ne crois pas aux coïncidences de toute façon, elle recule de quelques pas avant de se plaquer contre moi, on se décale de quelques centimètre pour atterrir dans l'ombre caché tout les deux, nos souffles se croisent c'est perturbant.

Après que des silhouettes soit passé, elle recule, me demandant ce que je fais la, la réponse est presque évidente quand j'y pense, cependant nous ne sommes pas ennemis loin de la et nous avons du travail.

"Oui c'était moi, tu devrais faire plus attention à tes arrières je serais pas toujours la"

Toujours cet air détaché, j'aurais peut-être voulue lui dire que je suis content qu'elle soit la, cependant ce sont des choses difficiles à assumer, alors je me tais pour l'instant du moins.

"Je suis pas vraiment étonné que tu sois la, ça fait moment que je pensais m'occuper de leur cas"

Autour de nous des caisses entassé sur plusieurs dizaines de mètres nous cache, sachant qu'elle me suit, je mesure chacun de mes pas et garde ma voix sur un ton très bas, je vérifie chaque recoin et angle, je fais bien d'ailleurs il y'a des patrouilles, alors préfèrent me protéger je les neutralise, une balle dans la tête suffit, je finit par me poser, mon arme est presque vide.

"Je recharge couvre moi"
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Jeu 1 Fév 2018 - 21:33
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Il m’avoue que c’est bien lui qui m’a sauvé la vie quelques minutes plus tôt, dehors, dans le froid de la nuit New-Yorkaise. J’arque un sourcil en croisant les bras, presque vexée. J’ai eu besoin de lui, sur ce coup, mais si je suis toujours en vie, c’est que je m’en sors, seule, non ?

- Tu veux une médaille ? Tu crois ? Pourtant t’es toujours près de moi.

Je ne suis pas mauvaise, au contraire, je le taquine, un léger sourire moqueur sur les lèvres. Je ne vais pas le laisser me donner des leçons de moral aussi facilement. Après tout, ce n’est pas la première fois que l’on se retrouve, comme ça, par hasard. Ca commence d’ailleurs à faire beaucoup. Il me suit ? Je vais commencer à être parano !

- Merci.

Même si c’est dis rapidement, un peu plus bas, c’est le minimum, il vient de me sauver la vie après tout.

- Tu sais ce qui m’étonne toujours ? Tu sais que je dois t’arrêter et tu viens me narguer. Un jour, je te jetterais dans une cellule et j’en jetterais la clé ! Malgré tout… J’aurais pu avoir pire comme coéquipier pour la soirée.

Taquine oui, toujours. Moqueuse, oui, toujours. Sérieuse, oui, bien évidemment. Pourtant, un jour, je sais que je devrais l’enfermer. Un jour il fera l’erreur de tuer la.. Bordel ! Il recommence ! A peine le temps de penser un peu, qu’il commence à canarder. Un énorme soupire passe mes lèvres, suivit d’un grognement à peine caché.

- Tu ne peux pas arrêter de tuer tout ce qui bouge ?

Je passe devant lui, mes mains s’illuminent alors que j’entends une vingtaine de personnes arriver. Merci Castle !

- J’te jure, faut t’apprendre la finesse.


Un léger coup de pied, sans lui faire mal avant de m’élancer, d’un saut avec grâce, je finis accrocher au plafond. La tête un peu en bas, lorsqu’une porte s’ouvre, j’envoi assez de décharge pour en électrocuter cinq. Pas d’un coup, certes, mais il n’en reste qu’une quinzaine comme ça. Non, treize en vérité. Alors que je tourne la tête en bas, vers Castle, que nos regards se croisent une seconde, je lève une main vers lui. Et je tire. Non pas sur lui, mais vers les deux qui se trouvent derrière lui. Ils tombent au sol pas mal, parce que si je peux éviter de tuer, j’évite et que le SHIELD viendra pour nettoyer par la suite.

- On est quitte.

Un prêté pour un rendu. Tu me sauves, je te sauve. Et le clin d’œil que je lui offre est preuve qu’au fond, lui et moi, on fait une bonne équipe. Il faudrait vraiment que je lui propose de nous rejoindre.

Je m’enfonce dans l’étage, le laissant s’occuper de ses victimes. Un combat commence, à mains nues, parce que leur façon de croire qu’une femme est incapable de les battre m’horripile. Je suis rapide, bien plus qu’eux, mes reflexes sont bien meilleurs et ma force l’est tout autant. Moins ils me touchent, plus ils s’énervent. Le dernier après un nombre que je ne calcule plus, je le balance par la fenêtre d’un fort coup de pied. Il s’effondre au sol, je baisse le regard à la recherche de Frank. Ca serait con qu’il crève aujourd’hui. Ma respiration est filante, je ne suis pas épuisée, mais assez pour avoir le cœur qui bat vite.




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Ven 2 Fév 2018 - 17:33
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Moqueuse comme toujours... de toute manière je sais qu'elle sera sur mes talons c'est une chose dont je ne doute pas, le feeling passe, pour le combat on s'entraide, on se couvre mutuellement elle a mes arrières et j'ai les siens également, une osmose parfaite ? je n'irais pas jusque-là si tout était parfait, elle n'essaierait pas de m'arrêter et de me boucler dans une cellule, jusqu'ici elle ne l'a pas fait pourquoi ? j'aurais peut-être la raison ce soir, pour l'heure je ne m'occupe pas vraiment de sa vanne, j'essaie de voir si nous avons le champ libre, mais ce n'est pas le cas et je ne compte pas laisser une troupe de gardes nous barrer le chemin, rechargeant mon arme elle me fait une pointe d'humour comme toujours.

"Finesse ? connais pas..."

Le chargeur enfin mis je me remet à canarder ce que je peux trouver, elle me met un petit coup de pied avant de se mettre sur le plafond, usant de ces pouvoirs pour neutraliser plusieurs gardes devant nous, le reste se prend ma rafale les achevant sur le coup, je regarde au plafond ou Jessica se trouve nos regards se croisent, elle tire dans mon dos et deux autres sous-fifres mange l'électricité de la belle, elle me sourit et me fait un clin d'œil que je rends en sourire en coin, cela dit rien n'est fini...

Montant les étages à l'ancienne, c'est à dire à pied pour mon cas, je me trouve dans une espèce de bibliothèque réarranger en labo de fortune, je suis séparé de Jessica, d'autres personnes se ramène, j'entends du bruit mais c'est assez confus, je ne sais pas ce qu'elle fabrique, pour l'heure je renverse une table afin d'éviter de me prendre la fureur des gardes présent ici, le bois n'allant pas tenir longtemps, je balance une lacrymo dans leur direction, ils ne portent pas de masque heureusement moi j'en ai pris un, la grenade tombe au sol et envoie son gaz, les gardes se plient tous en deux, pleurant toutes les larmes de leurs corps.

Me relevant mes tirs sont précis et fatals pour eux, pas un n'en réchappe, le sang s'échappe à flots formant une mare rougeâtre.
Visiblement je ne trouverais rien dans cette salle, je me dois d'être prudent, quand j'entends un bruit de verre brisé, je fonce dans cette direction, brisant la porte et pointant mon arme pour simplement constater qu'il s'agit de Jessica, avec plein d'hommes inconscients autour d'elle... terriblement efficace.

J'abaisse mon arme et retire le masque à gaz.

"tu aurais pu m'en laisser... tu vas presque me vexer à force"

Si elle l'a joué taquin je ne vais pas me priver aussi, passant devant elle, on monte l'étage supérieur, qui nous accueille les bras ouvert avec... un garde sur un minigun, les moyens ont été mis pour nous empêcher de rester, pour nous tuer surtout... évidemment il ne faut pas plus de temps pour que le Gus allume sa machine de guerre et nous plombe à toute berzingue, pendant un instant j'ai bien cru qu'on allait y passer mais prenant Jessica par le bras je l'amène avec moi derrière un pilier de béton bien lourd, mais même avec ça si on ne trouve pas un moyen de l'éliminer rapidement on sera bientôt transformé en passoire...
La gardant près de moi on se colle derrière le pilier, mon dos contre le béton qui petit à petit explose et nous envoie des éclats de plâtres, je la garde serré contre moi pour éviter qu'elle ne se prenne une balle perdue.

Une fois que les tirs s'arrête j'ai l'impression que le mec cherche à savoir ou on est passé, mais lui n'a pas vu Jessica.

"Passe par le plafond et neutralise le, je vais le distraire"

Je jette mon arme au sol, la laissant faire ce qu'elle sait faire de mieux, je sors de ma couverture les bras levé pour lui faire croire que je me rends, bien évidemment ce con me croit et se marre instantanément, plus pour très longtemps je pense dans quelque secondes il va gouter à un coup de taser bien placé et faire au moins une crise de spasme pour quelques minutes...
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Dim 4 Fév 2018 - 16:21
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De mon ouie particulière, je suis les mouvements et les actions de Frank, être sûre qu’il ne lui arrive rien, être sûre qu’on ne le tue pas, qu’il ne tue pas plus, mais Frank reste Frank. Ici, c’est marche ou crève, alors, en théorie, je peux comprendre qu’il ne fasse que tuer. Une petite explosion, des cris, des hurlements de douleurs de la part des autres, il semble bien se défendre. C’est Castle, il n’a besoin de personne.

Je me tourne vers lui lors de son entrée fracassante. Un petit sourire avant de m’adosser au mur, le regardant de haut en bas, surtout son masque, me retenant de rire.

- Presque ? J’ai encore de la marge, alors !

Je finis par le suivre et cette fois, c’est lui ouvre la marche, c’est lui qui voit en premier et qui nous met à l’abri. Son dos contre le mur, son bras autour de ma taille, il me serre, il me protège, il est presque gentil, attentif. Mon visage se relève vers lui, nos souffles s’amusent entre eux. Il joue le bouclier entre lui et moi avec une certaine…tendresse.

Je sens son bras moins pressant contre ma taille et me dit quoi faire. Dans l’idée, ce n’est pas si stupide. Si je passe par la porte du fond… Je le regarde se rendre avant de me fondre dans l’obscurité, passant par les côtés pour faire le tour, préférant les murs une fois de plus.

L’homme tient en joue Frank, prêt à tirer. J’entends ses doigts tremblaient d’excitation avant que ma main ne s’illumine et ne se pose sur son dos.

- Touché.


Une voix taquine avant que l’homme ne se mette à hurler et ne tombe par terre, des spasmes parcourant son corps. Lorsqu’il tombe, je plante mon regard dans celui de Frank, un large sourire sur les lèvres avant de croiser les bras.

- Encore une fois ? Tu te la joue demoiselle en détresse ?

Je finis par lui faire signe de venir près de moi. Ecoutant les alentours, je soupire et tape du pied sur le sol. On a fait un massacre, enfin, surtout lui pour le coup et tout ça, pour rien !

- Bordel ! Leur chef vient de partir dans une voiture ! Tu pouvais pas faire moins de bruit ?


Je commence à faire les cents pas avant de soupirer fortement, passant ma main dans mes cheveux. Je sais que ça n’est pas de sa faute et je ne devrais pas lui reprocher, surtout qu’il vient de sauver ma vie.

- Comme si j’ai pas assez de soucis !

M’adossant de nouveau à un mur, je plante mon regard dans le sien, plus sérieuse que jamais. Si je l’emmène au SHIELD, on passera sur les blâmes, sauf que personne à par moi sait que Castle est ici. Si je lui lance une bonne décharge, il s’endort, je le ramène et je n’entends plus parler de lui. Je pourrais retourner pister l’homme que j’étais venu pister, sans qu’il ne tue tout le monde, sans le sang qu’il fait couler, sans les tracas qu’il occasionne au SHIELD.

- On m’a ordonné que la prochaine fois que je te voyais je te devais te ramener avec moi, de gré ou de force.

Et très clairement, il sait que je pourrais le faire sans le dire. Si j’avais eu envie de le faire, je l’aurais fait. Depuis un long moment. Depuis longtemps, oui, depuis la première fois.

- Tu vas plutôt me payer un verre. Tu me dois bien ça. Je passe mon temps à me faire hurler ton prénom dans les oreilles.


Je suis en colère, pas contre lui, oui, même si c’est potentiellement ce que je montre. C’est surtout contre moi que je suis en colère et contre les choix et décisions qui m’ont amené ici.




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Mar 6 Fév 2018 - 8:13
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Le type s'écroule d'un coup, laissant un filet de bave moussant sur le sol, ramassant mon arme je la vois descendre du plafond gracieusement me regardant avec un sourire taquin, cette femme... un je ne sais quoi comme on dit.

"ha ha, je suis mort de rire"

Un bruit de pneus crissant signale d"une voiture qui part du bâtiment, je dépasse Jessica pour tenir à la fenêtre et constater qu'effectivement une bagnole sort à toute berzingue, en quelques secondes nous la perdons de vue, tapant du poing contre le mur, je suis déçu bien sur, notamment parce que ce n'est de la faute de personne, ni de la mienne ni celle de Jessica, ils étaient prêt à n'importe quel éventualité, bref ce n'est pas la première fois que quelqu'un m'échappe je le retrouverais et lui ferais mordre la poussière plus tard.
Derrière moi Jessica se tient debout avec une main sur la hanche, me regardant avec des yeux plein d'ironie.

"Si seulement c'était le bruit qui les a avertis"

A ma gauche se trouve en effet tout un tas de moniteur de surveillance moi qui avait fait le tour de l'endroit, je ne croyais qu'il n'y avait pas de caméras, mais visiblement ils les ont bien cachés... et merde.
Elle fait les cents pas passant ses mains dans ses cheveux soupirant, je m'adosse contre le mur glissant petit à petit pour m'asseoir, je regarde ma cuisse gauche, il y'a un gros trou pissant le sang, au final je n'ai pas autant de chance que je peux le penser.

"Jessica..."

J'essaie de lui dire mais elle me coupe la parole et me tourne le dos, elle est dans son truc, je sens ma vue se brouiller petit à petit c'est marrant parfois de ce dire qu'on peut se blesser sans même s'en rendre compte.

"Jessic..."

J'aurais bien aimé lui envoyer une petite pique quand à ma soi disante arrestation, sachant pertinemment qu'elle ne l'aurais pas fait, théorie qui par ailleurs se confirme encore puisqu'elle en était au point ou je devais lui payer un verre, peut-être une autre fois ma grande, pour le moment je vacille et je sens ma tête s'alourdir, peser de plus en plus, pour finir par lentement tomber sur le sol.

"Jess..."

Ma tête percute le sol laissant surement un petit bruit derrière moi, je suppose que ça a suffit à l'avertir, j'entend quelques unes de ces paroles, je me sens bouger mais sans plus.
Quelque part ça m'apprendre à ne pas venir plus préparer, cela dit je n'allais pas laisser Jessica mourir d'une balle dans la tête, je suppose que maintenant on sera quitte si elle arrive à me sauver, ce qu'elle arrivera à faire, sinon le Shield ferait de recruter de nouvelles personnes parce que ça serait un comble pour Fury.
Je me sens déposé quelque part un lit peut-être ? je suis à moitié en train de rêver et de délirer difficile de faire le distinguo entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, en tout cas ça serait bien con de mourir d'une balle dans la jambe, je suppose qu'il y'a pire comme mort, au moins ma belle petite tronche et toujours intact.
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Mer 7 Fév 2018 - 14:04
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Le toisant avec moquerie et pourtant, il semble sur ses pieds, pour l’instant, tout va pour le mieux. Pour l’instant, puisque celui que nous étions venu chercher s’en va. A la va vite, nous laissant comme deux cons, essoufflés. J’ai la rage qui explose en moi, après lui, après moi, après ce fuyard qui est partis, après ces crétins qui nous on barré la route. Est-ce que seuls on aurait pu faire quelque chose de différent ? Réussir ce que l’on avait raté en « équipe » ? Pourtant, ça s’enchaine plutôt pas mal entre nous. On a deux façon de faire différente, lui plus bourrin, plus sanglant que moi, moi plus fine et plus direct avec mes pouvoirs. Je sais que je m’en prends à lui, mais surtout sous le coup de la déception, je ne pense pas un mot de ce que je lui dis.  Je tourne la tête vers lui, puis vers les moniteurs. Et merde. La prochaine fois, je ramène un brouilleur, ça sera certainement plus pratique et ce con ne partira pas. Je continue à faire les cents pas, cette pseudo mission a beau être fini, il reste le souci de Frank. Je préfère inspecter ce qui servait de bureau après l’avoir presque obligé à me payer un verre. Ca ne nous fera pas de mal après ce soir, non ? Je dois vider mon esprit me poser les bonnes questions, séparé les problèmes, trouver les solutions. Fouillant les tiroirs, j’entends à peine la voix de Frank, mais je ne réponds pas.  Je n’entends presque plus sa voix, presque plus son pouls, mais il aura fallut qu’un bruit significatif me fasse relever la tête.

- Frank !

Ok, donc en fait, il n’était pas du tout en train de se plaindre. Rapidement, je me glisse vers lui, soulevant lentement sa tête, mon regard le détaillant lui, sa plaie avec une légère grimace.

- Quand j’ai dis la jouer demoiselle en détresse t’étais pas obligé d’arriver à là. Ouvre les yeux !

Fais chier, un poids mort sur les bras. Outre le poids mort, c’est surtout l’inquiétude. Non, je n’ai clairement pas envie qu’il meure dans mes bras d’une mort aussi con qu’une balle dans la jambe, mais surtout, parce que je crois qu’à force, je l’aime bien. Reposant avec douceur sa tête sur le sol, je défais sa ceinture, avant de la serre autour de sa cuisse. Fouillant ses poches, je repère des clés de voitures. Ma main se pose sur son torse, elle s’illumine, lui inflige quelques décharges assez forte pour le réveiller.

- Ne t’endors pas Castle. Surtout, ne t’endors pas.

Quittant la pièce par la fenêtre, je vais chercher sa voiture. Qui a m’en occuper, autant que je le fasse rapidement et courir avec un Frank Castle dans les bras, merci la discrétion et la rapidité. Amenant sa voiture au bas de l’entrepôt, je remonte le chercher. Le garrot semble fonctionner, il perd moins de sang.  Je le prends dans mes bras, il ne pèse pas si lourd, bon après j’ai déjà porté plus lourd, beaucoup plus lourd. Je repasse par la fenêtre en tentant d’être la plus fluide, la plus douce possible pour lui. L’instant côté passager, je démarre rapidement pour le conduire chez moi. Si le SHIELD apprend ça, je vais passer un très mauvais quart d’heure. L’avantage de la nuit tardive, c’est que pour l’amener chez moi, personne ne nous vois, ne me vois porter avec facilité cet homme dont le visage est sans doute connu partout. L’instant dans mon lit, j’entreprends de lui retirer chaussures, chaussettes, pantalon, tout, y compris son gilet par balle et son haut ! Bon, laissons lui son boxer, déjà qu’il perd en dignité, autant lui en laisser, non ?

L’avantage d’être comme moi, c’est qu’en général, on a tout ce qu’il faut pour se retirer les projectiles. Et ce qu’il faut pour endormir.  En soit, pour le coup, je prefère qu’il perde connaissance par mes pouvoirs, plus rapide que de lui mettre une aiguille en dehors d’une veine. Plus douloureux, mais aux grands mots, les grands remèdes. Assez fort pour qu’il perde définitivement connaissance.

C’est laborieux, je ne suis pas médecin, mais j’arrive finalement à lui retirer la balle sans trop de dommages. Je finis même par lui recoudre la plaie. C’est à la va vite, mais ça pourra l’aider. Je nettoie sa plaie, l’oreille attentive à ses battements de cœur. Je lui installe une bande autour avant de déposer un drap sur lui. Il a surtout besoin de repos. Un coup de téléphone rapide à la base pour leur indiqué que, blessée, je vais prendre quelques jours pour me reposer. Parce que je ne vais pas le laisser seul, sait-on jamais. S’il fait un arrêt, je pourrais au moins le faire revenir avec les décharges qu’il commence à avoir habitude de supporter.

Je m’assois juste à ses côtés sur le lit. Je suis du genre patiente, alors rester immobile ne me fera pas de mal, ne me dérangera pas et si jamais il a besoin d’une aide quelconque, à ses côtés que je serais plus utile.

Et vient le moment de son réveil. Presque 24h c’est écoulé. Je baisse mon regard vers lui, les bras croisés, l’air inquiète, malgré le léger sourire sur les lèvres. Inquiète, oui, mais rassurée.

- Tiens, la belle au bois dormant se réveille. J’ai failli tenter le baiser magique.  Ca va ? Besoin de quelque chose ? Un verre d’eau ? Du whisky ?

Une infirmière un peu étonnante, je l’admets. Ah oui, je ne suis pas infirmière. Je finis par me relever, faisant le tour du lit. Je soulève une partie du drap, de ses jambes nues, de sa plaie. Je retire ne partie du bandage, regardant les points de suture, inquiète de nouveau.

- Pas d’infection. Tu n’es pas encore prêt à mourir, Frank.

Je remets la bande en place et le drap, restant près de lui avant de croiser les bras. Il m’a vraiment inquiéter le bougre.


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Sam 10 Fév 2018 - 8:20
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Les heures passent... enfin je crois, je sens les pulsations électriques de Jessica me parcourir le corps et me réveiller instantanément, nous sommes dans ma voiture, moi sur la banquette arrière pissant le sang, de courte durée puisque mes yeux et ma vision se brouillent aussi rapidement en réalité, pour finir par me rendormir, une mauvaise chose donc.
A intervalle régulier elle tente de m'électrocuter à petites doses pour me maintenir éveillé on arrive dans un appartement elle me dépose, mais moi je passe ailleurs, dans le monde des rêves en l'occurrence, toujours les mêmes pas les bons, ceux que je veux éviter.
Je me réveille doucement mais surement, mes yeux se rouvrent petit à petit regardant autour de moi je peux voir que je suis branché à une poche d'eau stérilisée, les draps sont couverts de sang, le mien, sec donc plusieurs heures se sont écoulés, je suis désapé et Jessica est à mon chevet veillant sur moi avec un sourire rassuré.

Une pointe d'humour comme toujours cette fois pour probablement éviter le fait qu'elle était morte d'inquiétude, elle regarde rapidement mes points de suture pour voir si je ne vais pas crever d'une infection, ce qui serait un comble après avoir survécu à une telle blessure...
Ses gestes se font doux et précis, elle regarde les moindres recoins de l'impact de la balle, elle me jette un oeil discret de temps en temps, nos regards se croisent, le mien reste fixé sur elle en réalité.

Maintenant je suis peut-être prêt à admettre ce que je ne voulais pas vraiment voir depuis le début avec elle, on se tourne autour et on se cherche, de ma part c'est étrange mais après ça n'a rien de bizarre quand on regarde les choses de plus près, elle est forte, brave, intelligente, peut être un peu égocentrique mais je trouve que ça fait partie de son charme, et il n'y a qu'une seule raison pour laquelle je suis ici et pas à l'hosto avec des menottes au poignet... c'est la même chose de son côté...

Me connaissant je vais peut-être faire la chose la plus stupide qui puisse être fait maintenant, mais après tout j'en ai envie... je me relève un peu difficilement puisque pour le moment j'ai une jambe d'invalide, elle vient vers moi et pose sa main sur mon torse, nos visages sont aussi près que je voulais qu'ils le soient.
Mon regard plonge dans le sien, je ne dis pas un mot et je profite de l'instant comme je n'ai pas pu le faire depuis quelques années maintenant, ma main les cheveux de Jessica derrière son oreille.

Mon visage se rapproche du sien pour y finir collé, mes lèvres touche délicatement les siennes pour finir par l'embrasser complètement, calant ma main sur sa nuque, je reste le plus calme possible, ma main finir par descendre su sa taille pour se transformer en étreinte, je l'embrasse passionnément comme si ça aurait pu être la dernière fois que je la vois, s'assumer enfin tous les deux, moi en tout cas je l'assume et au final mon geste semble être le plus logique qui soit, aussi débile que ça puisse paraitre au final un peu paradoxale dans le sens où je suis censé être mis à la fraîche par la même femme que je suis en train d'embrasser.

Comment va-t-elle réagir à ça ? aucune idée à vrai dire, je n'y est pas réfléchit et à vrai dire je m'en fiche un peu, mais le fait qu'elle soit affilié avec le Shield n'aide pas, vraiment pas, le simple fait que Fury soit au courant et c'est elle qui finit aux arrêts, sauf si je suis entre elle et lui pour l'en empêcher.
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Mer 14 Fév 2018 - 19:17
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Everything could be different

Le voir ainsi réveillé me fait du bien, me rassure. Je n’aurais pas aimé qu’il meure dans mon lit, Fury n’aurait pas aimé. Ni qu’il meurt tout court, puisque cette fois, ça aurait été ma culpabilité qui n’aurait pas aimé. Il aurait pu mourir par ma faute. Je me sens responsable de son sort, c’est sans doute aussi pour ça que je l’ai ramené chez moi. J’aurais pu, tout aussi simplement, en profiter pour le ramener au SHIELD, mais au final, je crois que j’aime bien jouer au chat et à la souris avec lui. C’est un bon adversaire et même si on reste chacun sur ses gardes, je crois qu’on forme une bonne équipe. Je crois qu’il même qu’il m’aime bien. Combien de fois m’a-t-il sauvé la vie ? Combien de fois a-t-il était à mes côtés et non en face ? Si le début fut chaotique, c’est parce qu’il est un combattant hors pair et que je lui dois la vie que je ne l’ai pas arrêté. Il me doit la sienne. Et si ça continue, on ne pourra jamais être quitte, pas si on sauve les fesses de l’autre en continue.
Soignant sa blessure, son regard me rend presque mal à l’aise. Il est tout aussi sérieux que d’habitude, mais…différent. Encore un peu dans les vapes, sans doute. Peut-être que si j’imagine qu’il m’apprécie, il me craint sans doute.

- Ne me regarde pas comme ça, Castle, je viens de te sauver la vie et je ne t’ai pas livré au SHIELD.

Et dieu seul sait que j’aurais pu. Et pourtant, ça n’est pas de la crainte que je sens dans ses yeux. C’est tout, sauf de la crainte. Ca ne l’est plus depuis longtemps. Nos sourires nous trahissent. On s’apprécie, on se respecte, même si on ne devrait sans doute pas. Dans le jeu du gendarme et du voleur, pourtant, on est du même coté, peu importe le quel, même s’il change souvent, on reste du même côté. Je m’apprête à m’éloigner, à aller chercher un verre, parce que j’en ai vraiment besoin et maintenant qu’il est réveillé, je peux souffler. Alors que je m’apprete à m’éloigner, je le vois bouger, se redresser. Un léger grognement passe mes lèvres avant que je ne finisse par m’asseoir de nouveau sur le lit, près de lui. Ma main se pose sur son torse, voulant le repousser, qu’il s’allonge, qu’il se repose et je remarque seulement la proximité de nos corps quand sa main glisse dans mes cheveux.  J’aimerais dire ou faire quelque chose, mais son regard, encore une fois, l’intensité différente et sa marque de…tendresse me perturbe. Je sens mon cœur battre un peu plus vite, comme s’il attendait avec impatience la suite.

Et l’instant se termine en beauté, lorsque ses lèvres se posent sur les miennes. Bien sûr que je suis étonnée. Je ne pensais pas qu’il ferait le premier pas. Je n’avais aucune idée sur ce qu’il pouvait ressentir et à ce moment bien précis, je me rends compte, que oui, j’apprécie, réellement le Punisher. Sa force de caractère ne me fait pas peur, je peux le gérer. Je le fais depuis le début. Ma peau frisonne en sentant la sienne contre la mienne. C’est doux, c’est tendre, c’est inattendu et tellement appréciable. Ma main glisse lentement sur son bras, remontant jusqu’à sa joue, alors que sa main descend sur mon dos, jusqu’à ma taille et que ce baiser se transforme en quelque chose de plus fougueux, de plus passionné. Ma main se fait un peu plus pressante, mon corps s’avance un peu vers lui alors que nos langues s’amusent à se découvrir. Les secondes sont longues, passionnées, attendues, libérant une certaine tension qui aurait pu être entre nous. Le baiser se rond finalement, autant que le silence alors que je prends la parole.

- Parce que je t’ai sauvé la vie ? Je vais le faire plus souvent alors…

Un léger clin d’œil lui est adressé avant que je ne décide de me lever, partant dans la cuisine rapidement. Mon souffle est court, rapide, filant et mes lèvres brulantes. Ce n’est pas juste un remerciement, à moins qu’il se soit cogné la tête un peu trop fort. Je reviens avec deux verres et une bouteille de whisky avant d’aller m’asseoir sur la place libre à ses côtés. Je serre les deux verres généreusement avant de lui en tendre un. Je fais craquer ma nuque et attrape un des oreillers pour l’installer mieux dans mon dos, pour plus de confort. Mes yeux se ferment, lentement, longuement avant que je ne prenne une grande gorgée du mien.

- Tu me dois une paire de draps neufs. Et une nouvelle excuse pour expliquer que je ne t’ai pas arrêté. Encore une fois. Ta jambe, ça va ?

Je fais comme si le baiser n’avait pas eu lieu et pourtant, mes lèvres ont encore le souvenir des siennes. Et je remarque, seulement, que je me suis assise, près de lui, nos corps se frôlent.  Mais, finalement, ça ne me dérange pas, je ne m’en formalise pas. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres alors que mon regard se tourne vers lui. Si nous avions pu être complice sur certaines de nos missions, cette fois, c’était beaucoup plus doux, plus agréables sans le côté mortel, même si, finalement, la mort a plané sur lui.



Codage par Libella sur Graphiorum
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Sam 17 Fév 2018 - 8:31
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Les secondes de passion s'éteignent brusquement alors qu'elle repart en direction de la cuisine, une démarche moins assurée, ayant eu de l'effet sur elle je crois qu'elle ne cherche pas à rendre sa situation plus compliqué qu'elle ne l'est déjà, j'entends des verres qui s'entrechoquent et du liquide qui se verse, de l'alcool ? formidable, moi qui est désespérément besoin d'oublier cette blessure ça ne pouvait pas mieux tomber, j'ai encore le gout de ses lèvres sur les miennes, perturbant... agréable tout ça associé, ça devais arriver tôt ou tard, que ce soit elle ou moi qui aurait pu commencer, aucune idée de ce qu'on est, c'est bien trop tôt pour le dire, quoiqu'il en soit elle préfère faire comme si rien ne s'est passé... bien si elle veut jouer à ça elle risque de perdre, contrairement à elle j'ai un peu plus de patience.

"Ce n'est pas seulement parce que tu me sauves la vie"

Elle s'installe à côté de moi mettant un oreiller sur son dos pour se mettre en confort, me taquinant encore, regardant les draps un instants je vois effectivement une petite mare de sang qui s'est étalé, c'est même une chance que je sois encore en vie, enfin crever de manière aussi débile avec juste une balle dans la jambe, ça aurait été un comble surtout pour moi, tous les criminels de cette ville se serait pouffer de rire en entendant cette histoire, ça me rend presque rageux rien que d'y penser, j'aspire alors une gorgée de whisky pour essayer de me tempérer, c'est d'ailleurs étonnant qu'elle est du si bon whisky, je ne l'aurais pas pris pour une femme de goût, quand on voit le costume qu'elle porte... c'est d'ailleurs peut-être le seul défaut que je pourrais lui reprocher...

"Tu m'enverras la facture... cela dit je crois bien que si tu me m'arrêtes pas c'est pour une raison bien simple..."

Je me tourne vers elle, touchant mon verre avec le sien pour trinquer avant de m'approcher doucement de son oreille tout mettant ses cheveux derrière, bien évidemment je fais exprès, la titiller devrait l'agacer un petit peu, je ne m'attends à ce qu'elle réagisse subitement mais en tout cas disons juste que j'aime bien jouer avec elle...

"... je suis irrésistible"

Chuchotant ceci à son oreille je continue de siroter mon alcool, pensant également à ce que cela implique plus pour elle que pour moi, le Shield j'imagine que c'est la carrière de toute une vie, en tout cas qu'elle veuille passer ça sous silence je peux tout à fait le respecter, ça fait un moment que le Shield me cherche pour je ne sais quel raison d'ailleurs, j'imagine que je fais tâche dans le paysage New-Yorkais ou alors je dénote la certaine incompétence des officiers de police, c'est peut-être ça qui doit les gonfler...

Nos regards se croisent et puis se fuient, un certain silence s'installe, cela dit ce n'est pas qui vais céder, je ne sais pas à quoi elle joue mais ça doit bien la faire rire
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