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Everything could be different - Frank

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Ven 23 Fév 2018 - 10:43
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Everything could be different

Je le sais. J’en ai conscience. Et qu’il confirme, pourtant, me fait plaisir. Dans la cuisine, je souris. Pas bêtement, comme si le bonheur venait de me happer, mais je suis contente. Ca n’était pas la première fois que j’en venais à me demander si je n’appréciais pas un peu trop Frank pour ne pas l’arrêter ainsi. Et il n’est pas assez bon comédien pour m’embrasser, pour donner le change. Il se passe un truc, même si c’est plus que condamnable.
Condamnable aux yeux de tous, aux yeux de Fury et du SHIELD, surtout.
La tête légèrement en arrière, je sens la pression de sa garde descendre. Il est en vie, il n’est plus en danger. Et de l’avoir veillée, si concentrer, sans pouvoir me reposer, inquiète de ses moindres respirations, inquiète du sang dans ses veines, m’a réellement épuisé.

- J’y compte bien. Fais gaffe, j’ai des gouts de luxe.

Quitte à bien dormir, autant prendre la qualité. Le sommeil est quelque chose que l’on ne devrait pas prendre à la légère. D’ailleurs, où dort-il ? Où vit-il en général ? Le verre glisse à mes lèvres, j’en bois une légère gorgée avant de le voir se tourner vers moi. Trinquant tous les deux, je sens ma peau réagir, une nouvelle fois, à ses attentions. Cette façon de se rapprocher, se sentir son souffle sur ma peau. Ma peau frisonne, mon regard dévie sur ses lèvres. Ma main libre glisse sur sa joue, mes dents attrapent sa lèvre inférieur, tirent légèrement dessus avant de l’embrasser de nouveau. Si c’est tendre, la passion se glisse rapidement entre nous, une fois de plus. C’est moi qui cède, j’en ai simplement envie.

- Tu crois… ?

Le silence s’installe, mon verre se finit lentement et ma tête, glisse petit à petit contre lui. Il s’est reposé, mais pas moi. Petit à petit, je sens mes paupières devenir lourdes, ma main lache mon verre vide et ma tête glisse contre lui, définitivement. Je pourrais dire que je me sens presque rassurée et c’est pour ça que mon esprit se permet de laisser court à la fatigue qu’il reçoit. Mon corps se fait lourd, j’ai l’impression de ne plus pouvoir réagir. Je devrais avoir peur. Autant de faiblesse envers cet homme, mais au contraire.

- Je suis…contente…tu es en vie…

Et mes yeux se ferment. Cette trop longues journée se clos par une fatigue soudaine, comme un mauvais coups pris, mais ici, le mauvais coup, c’était l’inquiétude de potentiellement perdre celui qui est censé être ma proie. Et contre lui, je m’endors. Le laissant, l’obligeant presque à veiller sur moi, comme j’ai pu le faire pendant des heures avec lui. Et bordel, que ça fait du bien de se reposer sur quelqu’un, contre quelqu’un, j’en avais presque oublié la sensation.

Les heures se passent, s’écoulent, ma respiration est lente, fluide, douce, apaisé. Comme si, pour une fois, je n’avais rien à craindre. Pourtant, à mon réveil, c’est un lit vide que je trouve. Je me redresse, rapidement, inquiète. S’il est parti, je le tue moi-même. Une seringue de morphine, sur la table de chevet est presque vide. Il s’est administré lui-même des calmants. Des bruits résonnent dans la cuisine. Rapidement, prise par l’émotion, je cours jusqu’à la cuisine. Je le foudroie du regard et la seconde d’après, je suis contre lui, à le soutenir, l’empêcher de marcher, finalement.

- Bordel Castle, tu veux bien arrêter de jouer au con ? T’es pas censé te lever.


Et je remarque enfin sa tenue, je remarque notre proximité, nos visages sont proches, nos souffles se mélangent et après ce qu’il s’est passé hier, ça semble être plus lourd de sens. A moins que ça n’était que le contre coup de sa blessure ? Qu’elle était mon excuse, à moi, dans ce cas, pour l’avoir embrassé ? Ah oui…L’envie.

- On va jouer carte sur table. Tu vas rester chez moi, quelques jours. Et t’avise pas de dire non, où je t’attache au lit. On va attendre que ta blessure soit plus belle pour que je te laisse partir. Il te faudra aussi des affaires, il faudra me donner l’adresse de ta planque pour que j’aille te chercher des affaires…

Je sais qu’il ne le fera pas simplement, mon regard est sérieux, mais en pas colère. Je suis inquiète, il ne devrait pas poser sa jambe, il ne devrait pas marcher. Mon corps se colle au sien, mais exit l’envie de sa chaleur, c’est surtout mon sérieux qui prend le dessus. Il sait que je n’ai pas besoin d’armes pour l’affaiblir. Il sait que je peux prendre le dessus. Et il n’aura pas la chance de faire autre chose que ce que je lui ordonne.

- Par contre, il y a des règles chez moi. J’ai planqué tes armes, tu ne les auras qu’à ton retour. Ici…T’es en sécurité ici, Frank. Mais tu vas devoir suivre mes instructions et tu ne peux pas rester debout. D’ailleurs, tu m’expliques ce que tu fais debout ?

Il n’est pas du genre à suivre les règles, c’est comme ça qu’on le connait, mais ici, je ne rigolerais pas avec sa santé. S’il a perdu l’habitude qu’on lui ordonne quelque chose, s’il a perdu l’habitude que l’on s’inquiète pour lui, il va rapidement reprendre l’habitude. Bordel, je dormais si bien, moi…




Codage par Libella sur Graphiorum
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Mar 27 Fév 2018 - 20:57
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Elle vient s'allonger près de moi, elle a le souffle court, elle me regarde fixement, je ne bouge pas d'un iota attendant qu'elle cède, sachant pertinemment qu'elle va céder, elle pose son verre avant de me mordre la lèvre inférieur me goutant presque comme si j'étais son repas du soir... intéressant elle colle sa langue dans ma bouche jouant avec la mienne nos corps se serre, son étreinte s'amenuise elle se décale légèrement et ses yeux fatigue, elle baille, dur journée pour elle j'imagine, et moi qui suit encore sous les effets des analgésiques je reste encore dans le floue, elle me dit qu'elle est contente de me voir en vie, maintenant que c'est un fait établis je suis assez content d'entendre ça de sa bouche, est-ce que cela me rassure ? oui bien sur, je reste humain après tout même si je n'en ai pas l'air comme ça, elle pose sa tête sur mon tors pour s'endormir, elle me regarde tendrement ses yeux bleus me fixent avant de se fermer.

"moi aussi je suis content d'être en vie... au moins je suis ici"

Je m'endors avec elle laissant mes rêves m'emporter, je sens son souffle chaud sur moi, c'est apaisant c'est le moins que l'on puisse dire.

***

Je me réveille le premier, la douleur me prends je sens l'impact de la balle, j'ai déjà encaisser bien pire mais se prendre une balle tout court n'a rien d'agréable, sur la table de chevet à côté de moi je vois une seringue de morphine que je m'injecte aussitôt, la douleur s'en va, elle ne remarque rien, bouge juste la tête pour me serrer encore plus fort contre elle, je me lève faisant attention de ne pas la réveiller, essayant de trouver un moyen de pouvoir m'hydrater, ma gorge est sèche, je ne sais combien de temps je suis resté dans ce lit, boite bien évidemment et j'essaie péniblement d'atteindre l'ilot centrale, quand j'entends Jessica se lever subitement en me fusillant du regard, elle s'approche de moi et me soulève par l'épaule me faisant la morale.

"je peux marcher ne t'en fais pas pour moi"

Elle me regarde avec gêne ne sachant pas trop quoi faire, mais bon je l'aide un peu alors je prends son visage entre mes mains et l'embrasse de nouveau laissant un plus petit baiser mais qui signifie beaucoup de choses désormais, elle me sourit, je me pose sur la table, laissant ma jambe un peu pendante, je la regarde me parler et elle m'oblige à rester quelques jours, remarque je ne vois pas trop ce que je peux faire d'autre, est ce que ça ne risque pas d'être un peu gênant après tout ? elle le demande directement sans détour elle est sure de ce qu'elle veut, visiblement elle veut mon bien être surtout.

"si tu le dis... chef..."

Je griffonne vite l'adresse sur un morceau de papier en lui tendant, elle me dit également qu'elle m'a caché mes armes, ce que je peux comprendre aussi, même si je n'avais pas vraiment l'intention de faire quoique ce soit avec.

"me chercher à boire ça fait des heures que je ne me suis pas hydrater, je n'allais pas partir... du moins pas en te laissant dans cet appart vide, je ferais un piètre gentleman dans le cas contraire..."
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Lun 5 Mar 2018 - 13:21
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Everything could be different

Avant de m’endormir, de céder à Morphée, je sens son bras m’entourer et je l’entends. Une parole douce et gentille. Une réponse tendre à la mienne.  Un peu différent de nos attitudes en général. Un laisser aller, oui. Oublier nos états habituels, nos craintes, nos différences. Oublier que nous sommes ennemis pour nous consacrer à une chose bien particulière : L’autre. C’était imprévu. Enfin, si l’on suit la théorie. Si l’on suit la pratique, c’est déjà ce qu’on fait quand on se retrouve sur le même terrain, non ?

Réveillée, seule. Du bruit, son absence. Assez pour m’énerver, pour m’inquiéter, pour craindre. Il répond, mais ça ne sert à rien d’autre qu’attiser ma colère. Je lève les yeux au ciel, resserrant ma prise du lui.

- Non, tu ne peux pas. Ne sois pas idiot. Tu vas t’affaiblir, te faire mal, tu vas mal cicatriser et tu…

Ses mains entourent mon visage, ses lèvres rencontrent les miennes et me font taire. C’est doux, rapide, mais lourd de sens.  Nous sommes donc…ensemble ? Ou quelque chose du genre ? Je sais que je ne devrais pas me rapprocher de lui, puisqu’il est ma proie, mais, cette nouvelle version me fait du bien, plus que je ne le pensais possible. Pourtant, malgré tout, je reste surprise par ce geste. Un geste anodin, lourd de sens, rassurant, en demandant toujours plus.

Alors que je pensais qu’il hésiterait avant de me donner l’adresse de sa planque, mais il le fait sans même hésiter une seule seconde. Le papier entre mes doigts, mon regard se lève vers lui, vers son regard et je ne cache absolument pas ma surprise.

- Tu…Me fais donc autant confiance ?

Un sourire fend mon visage, malgré moi et je me dirige vers le frigo avant de lui ramener verre et une bouteille d’eau fraiche. C’est plus facile si c’est moi qui le sert, plus rapide aussi et surtout.  Me dirigeant vers le canapé, je prends ma veste, tournant le dos, et pourtant, mon sourire peut s’entendre malgré tout.

- Si tu ne veux pas que je reste dans cet appartement vide, tu vas devoir rester plus longtemps que quelques jours…Et dans ce cas, tu paieras une partie du loyer.

La veste sur les épaules, je la ferme avant de me glisser de nouveau vers lui. Si mes lèvres esquissent un sourire, mon regard est bien plus que sérieux. Je sors mon téléphone de ma poche pour le glisser à ses côtés. Il me fait confiance, autant lui montrer qu’il a raison. Les clés de sa voiture en main, je joue avec elle, non pas nerveuse, mais sans doute plus par réflexe.

- Je vais laisser mon téléphone ici. Comme ça, aucun traceur GPS ne pourra montrer l’adresse de ta planque. Je vais prendre ta voiture, ça sera plus simple. Fais comme chez toi. La salle de bain, la cuisine. Mais s’il te plait, fais attention et évite de marcher.

Un pas en arrière avant de venir, rapidement, poser mes lèvres sur les siennes et de partir, la même seconde. Une grimace lorsque je monte dans sa voiture, voyant le sang qu’il avait laissé. Il faudra que je la fasse laver, tiens.

Je suis l’adresse, fondant rapidement dans la ville, en tentant de me faire remarquer le moins possible. Je ne dois pas vendre sa planque. A l’intérieur, je regarde, je me dirige, j’observe. C’est rudimentaire et je pourrais faire venir le SHIELD ici, l’amener aussi chez moi, traquer pour de bon, pour finir, Frank Castle. Un sac trouvé, des affaires dedans rapidement et je m’arrête devant les ordinateurs. Si j’avais pris mon téléphone, j’aurais pu infiltrer son ordinateurs, trouver des informations supplémentaires. Mais après tout, Castle est chez moi, j’ai accès à toutes les informations, n’est-ce pas ?

Presque une heure après, me revoilà passé la porte de mon appartement. Le sac, ma veste sur le canapé, je dénoue mes cheveux, passant ma main dans ceux-ci.

- Il faut que j’aille prendre une douche…

Je pousse un profond soupire, m’enfonçant un peu plus dans mon appartement, après avoir vérifié, sur le chemin du retour, mais aussi en arrivant, que personne ne m’avait suivi, je le cherche du regard.

- Il faut je refasse ton pansement. Et j’irais sous la douche.

De retour dans ma chambre, je prépare l’attirail dont j’ai besoin pour le panser de nouveau. Espérant simplement, que réveiller, blesser et ici, il sera moins gronchon que d’habitude.


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