the immortal iron fist

Prénom/pseudoMetalotrollAge22 ansCode règlementValidé par Buck

Pv, scénario, marvel ou inventéPersonnage MarvelComment as-tu atterri ici ?C'est la faute d'une certaine valkyrie aux nombreuses personnalités.  :h2: Fréquence de connexionQuasi quotidienne

RemarquesC'est mon premier forum Marvel, j'ai enfin sauté le pas et je suis déjà sûre que ça valait le coup.  

Perplexe. C'est ce que Daniel Rand fut en découvrant l’état dans lequel New-York se trouve actuellement – elle ne ressemble, en rien, à la ville qu’il a laissé derrière lui, il y a plusieurs années. Il s’est dit que, vu le résultat, il y avait tout intérêt que le sacrifie en vaille la chandelle. Mais il ne peut s’empêcher de penser à tous ceux qui n’ont pu être épargnés. N’y avait-il vraiment aucun autre moyen ? N’ayant pas vécu le drame en personne, il reste cependant prudent sur son jugement.

Le changement de ville est surtout rude pour son entreprise : l’empire Rand éprouve bien du mal à se redresser. Rand avait acquis de nombreux bâtiments new-yorkais et Daniel connaissait leurs toits presque par cœur. Le voilà à nouveau déstabilisé, devant se faire à ce nouvel inconnu. New-York et Los Angeles possèdent le même défaut : ce sont deux grandes villes qui lui rappellent cruellement à quel point la sérénité de K’Un-Lun lui manque. Mais il sait s’adapter – il l’a déjà montré à de nombreuses reprises. Il aide ceux qu’il peut parmi les réfugiés, du reste, Danny prend les choses comme elles viennent.  

Ce qu’il en pense ? Beaucoup de mal, assurément. Il ne saisit absolument pas les tenants et aboutissants de cette histoire mais l’homme en a retenu une chose : une explosion, et elle n’était pas accidentelle. Et ça, c’est un acte terroriste. C’est en ces instants que vous pouvez assister à toute la passion habitant Danny, un grand discours sera tirer sur des sujets tels que ; la lâcheté, le déshonneur et d'autres choses du même acabit. Bref, Danny parlera beaucoup sans prendre le temps de pousser la réflexion bien plus loin. Chassez le naturel…

Daniel se trouvant au sein de K’Un-Lun, il n’a guère eu l’occasion de de prêter main forte aux Asgardiens. Son avis à leur sujet cependant semble des plus positifs, à vrai dire il aimerait beaucoup en apprendre plus à leur sujet. Après en tout près d'une quinzaine d’années passées dans la Cité des Immortels, l’homme ne s’est pas vraiment étonné de leur existence même, contrairement à de nombreux terriens. Ayant vécu lui-même dans une autre dimension et ayant dû défendre celle-ci contre de nombreuses menaces, Danny comprend l’ampleur de ce que représente leur combat pour récupérer Asgard et est même prêt à les soutenir.

 K’Un-Lun. C’est là que commence réellement ton histoire. Tu te revois, il y a vingt et un ans de cela, arpentant les monts enneigés en compagnie de tes parents et l’ami et partenaire en affaires de ton paternel, Harold Meachum. Ce dernier causant la chute mortelle de ton propre père avant de tenter de vous convaincre, toi et ta mère, de le suivre. Plutôt mourir. C’est ce que vous semblez choisir en partant de votre côté, vous perdant rapidement dans l’immensité blanche. Le grognement menaçant des loups vous traquant sonne à tes oreilles tel le glas. Tu ne te rends pas encore compte que le pont se situant à quelques mètres seulement de vous s’avère être le passage que ton père avait l’ambition de trouver ici, dans cet enfer enneigé ; il mène vers le portail s’ouvrant tous les dix ans sur la Cité des Immortels, K’Un-Lun. Vers ta survie. Vers ton destin. Les flèches tirées par ses habitants sur la horde de loups épargnent ta vie mais malheureusement pas celle de ta mère, s’étant jetée sur les bêtes affamées afin de te sauver. Te voilà orphelin, esseulé dans un monde que tu ne connais guère. Avec une seule idée en tête : la vengeance.

Présenté au Yu-ti Nu-An, seigneur de K’Un-Lun, par les hommes t’ayant secouru, tu exprimes ton désir de vengeance, brûlant déjà fervemment au fond de ta poitrine. Nu-An, comprenant que tu es le fils de Wendell Rand, accède à ta requête et te confie à Lei Kung le Tonnerre. Aux côtés de ces derniers, tu apprends à maîtriser les arts martiaux, devenant rapidement l’un de ses meilleurs élèves. Tu ne cesses de t’entraîner, ne t’offrant aucun répit, gardant comme motivation ultime cette vengeance que tu réclames tant. A l’âge de dix-neuf ans, tu vaincs tous tes camarades et obtiens alors le droit d’ affronter le dragon connu sous le nom de Shou-Lao l’Immortel afin d’obtenir le pouvoir de l’Iron Fist. Le combat est rude, tu en gardes la cicatrice en forme de dragon sur ton torse, obtenue en te jetant sur l’emplacement brûlant d’où le cœur de la bête a été ôté. Ayant triomphé de Shou-Lao, tu plonges tes mains dans le brasier éternel contenant le cœur de ton adversaire ; tu as l’impression de fondre de l’intérieur, ressens la force brute, le pouvoir de l’Iron Fist s’emparer de ton être. Cependant, cette victoire n’est pas vu d’un bon œil par tous ; le fait qu’un garçon étranger à K’Un-Lun s’empare de ce pouvoir attise haine et jalousie. Tu vaincs ceux qui s’en prennent à toi et décides de partir le jour où le portail menant vers la Terre s’ouvre à nouveau. Ton maître, Lei Kung et le seigneur de la cité te demandent une dernière fois si c’est réellement ce que tu souhaites : renoncer à l’immortalité afin d’assouvir ta vengeance. Tu acquiesces et, sans un regard en arrière, t’avances en-dehors de l’enceinte de la Cité des Immortels.

Te revoilà dans une New-York dont tu ne reconnais plus le visage. Tout a changé, tout va trop vite pour ton être habitué à la sérénité de la Cité des Immortels. Le monde t’a oublié, enterré et ici, personne ne te prend au sérieux. Il n’y en a qu’un seul qui ne t’a pas oublié, appréhendant ton retour. Dix ans qu’il a passé à guetter ton arrivée. Dix ans que tu te prépares à assouvir, enfin, ta vengeance. Tu braves les pièges et mercenaires que l’homme a mis au travers de ta route, avec l’espoir de t’arrêter. Pourtant, face à l’ombre qu’est devenu Harold, le doute s’empare de ton être ; l’homme, privé de ses jambes durant sa fuite hasardeuse après le meurtre de ton père, n’est plus qu’une faible proie sans défense. Quel genre d’être pourrait dorénavant lui arracher la vie ? Prenant pitié du vieillard te suppliant pourtant de l’achever, tu décides de tourner les talons, abandonnant ce pour quoi tu t’es forgé durant une décennie. Te voilà sans but Iron Fist, te rendant seulement compte à quel point tes maîtres avaient raison ; la vengeance ne mène jamais à rien de bon. Tu en as la confirmation quand, t’apprêtant à disparaître du bureau de Meachum, un mystérieux assassin s’immisce dans la pièce et tue l’infirme, qui pointait alors un flingue en ta direction. Deux choses viennent de se passer : ta vie vienr d’être épargnée par une ombre déjà disparue et celle d’Harold vient de lui être arrachée. La chance ne semble pas être avec toi, la fille de la victime te surprenant à cet instant : Joy ne te reconnait pas et hurle au meurtre. Tes efforts pour la calmer sont bien vaines et tu préfères fuir plutôt que du lui faire face une minute de plus. Te voilà bien seul, au sein de cette ville devenue inconnue, accusé d’un tort n’étant pas le tien et dépouillé de tout héritage.

Tes pas, vraisemblablement mus par la malchance jusqu’ici, te mènent cependant jusqu’à Colleen Wing et son père, professeur érudit t’en apprenant plus sur ta propre cité d’adoption : K’Un-Lun. Enfin, tu n’es plus seul. Tu ne peux t’empêcher cependant d’avoir cette peur terrible qui te hante : celle que, par ta faute, ceux qui comptent pour toi ne soient jamais saufs. La suite des événements te prouvent rapidement que tu n’avais guère tort de t’inquiéter. Colleen est enlevée, son père attaqué, et ce, à de nombreuses reprises. Tu finis toujours par les secourir, parfois in extremis – et d’autres fois, c’est même plutôt eux qui finissent par te sauver la mise. Ainsi est ton destin Iron Fist ; condamné à te battre, arme vivante que tu es, et apporter autour de toi malheur et souffrance. Tu apprends cependant auprès de personnes tels que les Wing, Luke Cage ou encore Misty Knight que, malgré cela, il vaut mieux ne pas être seul. A tes côtés, se trouve également Jeri Hogarth qui t’aide à prouver ton innocence dans l’affaire du meurtre d’Harold Meachum, ainsi qu’à récupérer l’héritage de ton père ; Rand Enterprises que tu gères désormais sous les bons conseils d’Hogarth.

Il y a cinq ans de cela pourtant, une rencontre – et pas des moindres – te fournit un regard différent sur le statut d’Iron Fist en lui-même. La cause à cela ? Orson Randall. Un vétéran de la première guerre mondiale, un ours bourru qui passe son temps à te grogner dessus, le type le plus blasé qu’il t’ait été donné de voir, et surtout, le dernier Iron Fist. Il est la cause même de la perturbation que tu ressens au sein du pouvoir de Shou-Lao l’Immortel – tu pensais jusque là qu’il était impossible que plus d’une personne puise son énergie en son sein. Et là n'est pas la seule chose que tu ignores. Orson te l’apprend et bien d’autres choses ; l’homme a connu ton propre père, lui qui souhaitait à tout prix gagner le titre d’Iron Fist avant de reculer, au dernier instant, hanté par les paroles de Randall lui-même. Tu n’as cependant pas réellement le temps de lui poser les questionnements te brûlant la langue : l’homme est abattu par l’ennemi juré de ton paternel, Davos, avant que celui-ci ne disparaisse. L’unique chose persistant de cette rencontre singulière : le livre de l’Iron Fist, t’en apprenant énormément sur les hommes et les femmes de ta lignée, leurs techniques de combats, et certains usages du pouvoir de Shou-Lao l’Immortel que tu n’aurais même pas soupçonnés – comme cet homme ressuscitant les morts grâce au pouvoir du chi. Tu n’as pas réellement le temps de t’occuper de ce qui se passe sur Terre : Lei Kung et le Yu-Ti t’enlevant presque de la Terre afin que tu puisses participer au grand tournoi rassemblant les sept cités célestes. Là-bas, tu défends l’honneur K’Un-Lun mais pas seulement : tu y mèneras une révolution et dans le même temps, protégeras la cité d’une attaque extérieur – émanant de la Terre elle-même, Xao, associé à Hydra, étant désireux de faire purement et simplement brûler la Cité des Immortels. Autant dire que tu as eu de quoi t’occuper, sans même avoir le temps de comprendre ce qui se tramait parmi les hommes.

Du côté de la Terre, les nouvelles sont loin d’être bonnes. Tu ressens soudain le besoin de fuir ; on te parle de loi anti-héros, de purge, tu vois de très propres yeux les Sentinelles. Tu es fatigué, Danny Rand. Tu viens de mener une révolution dans un autre monde, celui-ci devra attendre. Tu décides de rester là où tu te sens chez toi, au sein même de K’Un-Lun, étudiant l’héritage de ta lignée, méditant et perfectionnant ton entraînement tout en aidant ton maître à préserver le nouvel ordre que tu as aidé à établir. Ici, tu as le temps à consacrer à la réflexion qui te taraude l’esprit. Tu crains de finir comme Randall : une ombre fuyant en permanence ce qu’il craignait de devoir affronter  à nouveau. Une arme refusant de se battre. Absurde n’est-ce pas ? Un paradoxe détonnant qui te hante pourtant. Ta réflexion est longue, houleuse. En défiant Shou-Lao l’Immortel, tu étais loin de comprendre tous les tenants et aboutissants se cachant derrière le titre d’Iron Fist. Être l'Iron Fist signifie ne jamais arrêter de se battre. Après tout, c’est ce que tu es, une arme vivante. Après avoir accepté cela, restait une chose à décider : un combat, mais lequel ? K’Un-Lun semblant profiter d’une certaine quiétude, tu décides de la quitter une nouvelle fois, alors que le portail menant vers la Terre s’ouvre, comme chaque décennie.

New-York te semble encore plus étrangère qu’à vos premières retrouvailles. Tu apprends ce qui a pu la réduire ainsi en ruines et à quels ennemis la Terre a dû faire face. Hogarth te narre cela comme un putain de joyeux bordel et t’explique qu’elle a dû délocaliser Rand Enterprises – et qu’elle est bien contente que tu aies enfin décidé de remontrer le bout de ton nez. Ta réponse à cela ? Un large sourire. Elle te traite encore d’idiot. T'expose les dégâts au sein même de l'empire Rand - tu te montres confiant face à cela, lui assurant que cela va s'arranger. L'équilibre sera rétabli, tu en es certain. Tu apprends peu à peu associer Danny Rand et Iron Fist, équilibrant tes deux existences autant que faire se peut. Tu as accepté ton destin : tu sais que tu mourras en combattant – tu ne voudrais pas finir ta vie autrement à vrai dire. Mourir avec honneur, en défendant ce en quoi tu crois, c’est tout ce que tu demandes. Et à en croire le putain de joyeux bordel qu’est devenu la Terre, les occasions ne manqueront certainement pas.