that's what they made me to be (maximus)

 

Prénom/pseudotu le sais, gueuse.Ageprout.Code règlementValidé par Bru

Pv, scénario, marvel ou inventéMarvel Comment as-tu atterri ici ?JE SUIS TOUJOURS LÀ Fréquence de connexionquand j’veux.

Remarquesj’suis trop bonne.

Est-ce que ça m’intéresse ?

Est-ce que ça m’intéresse ?

Est-ce que ça m’intéresse ?

T’avais pas encore vu le jour que débutait cette existence foireuse qui est la tienne. Ça a commencé par une exposition prématurée aux brumes terrigène, tout comme ton frère, alors que t’étais encore dans le ventre de ta mère. Pas seulement fils de deux grands généticiens d’Attilan, vous étiez aussi des expériences. « Sujet Deux », c’est même comme ça qu’ils t’appelaient avant de te donner un nom. Et alors que les pouvoirs de Rynda, ta mère, lui permettaient de filtrer ce qui entrait dans son corps, ils furent la raison de cette exposition prénatale alors que son don. Purifiant, redirigeant et concentrant les brumes sur ton cerveau, t’octroyant de meilleures fonctions cognitives, faisant de toi comme de ton frère un être plus pur, plus proche de la Prima Materia. T’avais pourtant montré aucun autre signe de changement dans tes gènes, et tu cachais bien ton jeu en grandissant, dissimulant, aux yeux des autres Inhumains, ces pouvoirs qui se manifestaient doucement. Ce que tu ne parvenais pas à dissimuler en revanche, c’était ces tendances antisociales qui commençaient à te caractériser. De ce moment là, ta jalousie pour ton frère s’était peu à peu développée alors qu’on te rappelait qui il était, qui tu étais, ce que tu ne serais jamais aussi, les prétentions que tu ne pourrais jamais avoir. Dommage cependant que suivre à la lettre ce qu’on te disait ne soit pas à ton goût.

Il ne t’avait pas fallu bien longtemps après que ton frère soit libéré de sa chambre de confinement pour tenter de le faire à nouveau enfermer. Tu voulais qu’il utilise ce pouvoir interdit, rappeler à vos semblables à quel point il pourrait être dangereux, te débarrasser de lui alors que sa présence ne t’avais jamais paru nécessaire de toute manière. Il n’est qu’un épine dans le pied pour toi, un obstacle face à tes ambitieux desseins. Et tu te trouvais bien rapidement face à ton premier échec contre Blackagar. Une déception certaine alors que tu ravalais ta fierté, conscient qu’il te faudrait trouver un autre moyen de te défaire de ton frère. En attendant, tout ce que tu voulais, c’était t’éloigner toujours plus de lui, garder cette distance qui te seyait si bien. Tu cherchais à t’isoler, tu te concentrais sur des recherches qui tournèrent vite à l’obsession pour toi. Tu voulais comprendre la Prima Materia, t’imprégner de connaissances nouvelles à son sujet. C’est pour cette raison que t’avais pactisé avec les Krees, tu cherchais à passer un marché avec eux, au risque de trahir les tiens. Ça t’aurait permit d’accéder au trône et de combler ta soif de connaissances. Mais c’était sans compter sur ton frère, bien sûr. Un peu plus d’un mois en liberté et ça cherchait déjà à contrecarrer tes plans. Et ça y parvenait aussi. Un rapide combat, l’usage de sa voix et le vaisseau Kree avait fini sa course sur le bâtiment du Parlement Génétique. Vous aviez perdu vos parents et t’avais perdu ton équilibre mental en plus de ça.


Ça aurait dû t’ouvrir l’esprit, l’étendre, améliorer tes capacités. C’est ce que tes parents avaient dit. T’étais supposé être ‘le gardien de ton frère’. Au lieu de ça, c’est la folie qui t’a envahie, tes pouvoirs qui furent affectés d’une manière bien différente, ces capacités que tu avais secrètement développé s’évaporant simplement. Cette jalousie que t’éprouvais envers ton frère c’était peu à peu muée en haine tandis que tu te promettais de t’opposer à lui, d’un jour prendre son trône. T’entretenais ce doux désir de vengeance, tu lui en voulais, pour ce qu’il était, pour ce qu’il représentait, pour la mort de vos parents. Tu voulais tout lui reprocher. À cette période, on commença à t’appeler Maximus le Fou. Était-ce seulement ta faute ? Non, bien sûr que non. Encore une fois, c’était celle de Blackagar.

Ton premier coup d’état, c’est quelques années plus tard que tu le réalisas, grâce à tes expériences sur les Primitifs Alphas. Des expériences certes interdites, mais les interdictions étaient-elles vraiment quelque chose dont tu te souciais ? Quoi qu’il en soit t’étais parvenu à rendre trois d’entre eux plus intelligents, les poussant à s’exposer aux brumes terrigènes, usant sur eux une dose supposée mortelle. Le résultat fut à la fois surprenant et satisfaisant ; si les trois avaient survécu, ils étaient à présent devenus trois formes sphériques aux pouvoirs destructeurs, le Trikon. Ces nouveaux pouvoirs, tes créations ne tardèrent pas à les utiliser pour attaquer tes compatriotes Inhumains. Une réussite certaine, alors que la famille royale dû partir à la recherche de Médusa, à présent amnésique alors qu’elle avait été heurtée par ton Trikon. La voie était libre et il n’en fallut pas plus pour que tu montes sur le trône, à la place de ton frère. Et le pouvoir, tu l’avais gardé quelques années, quelques courtes années, mais qui avaient suffit à faire gonfler ta confiance en toi, assez pour que tu choisisse d’envoyer ton serviteur, le Pisteur, pour localiser et ramener ta famille sur Attilan. Sale erreur que voilà, alors qu’aussitôt rentré, ton frère s’était emparé à nouveau de la couronne.

La situation était frustrante, pouvais-tu vraiment baisser les bras aussi facilement ? Bien vite, tu tentais de récupérer ce qui te revenait de droit, tâchant de t’attirer l’affection du peuple inhumain, en activant une machine de ton invention, l’Atmo-Gun, arme supposée capable de supprimer la race humaine tout en laissant toutes les autres espèces terrestres intactes. Ce fut un échec cuisant, bien sûr, et tu ne tardas pas à retourner la machine contre les tiens, érigeant une zone négative autour d’Attilan, emprisonnant la cité sous ce dôme. Pas peu fier, t’avais tout de même aucune solution pour te débarrasser de cette barrière. Tu t’en souciais pas vraiment à vrai dire. Mais encore et toujours, ton frère s’en était chargé usant simplement de sa voix pour détruire ce que tu avais accompli.


T’arrivais pas à rester bien longtemps dans l’inactivité, il fallait toujours que tu prépares un nouveau plan, peu importe à quel point il serait foireux, peu importe si les chances de réussites étaient moindres, il fallait que tu tentes quelques choses. T’avais fait libérer six criminels inhumains, les ralliant à ta cause pour tâcher de subtiliser une substance hautement instable, capable d’absorber l’énergie. Tu voulais l’utiliser pour prendre le pouvoir, encore, mais malgré tes nouveaux acolytes, t’en fus incapable, et comme si on ne s’y attendait pas, c’est ton frère qui t’a une fois de plus arrêté. Tu t’étais fait petit à ce moment là, sachant que tu pourrais rebondir, que ton équipe aurait son utilité un jour où l’autre. T’avais eu raison sur ce point. Plus ou moins. Quelques mois plus tard, tu mettais à exécution ton nouveau plan, et c’est sans scrupules que tu te voyais droguer la famille royale, anéantissant chez eux toute forme de volonté. Ce fut amplement suffisant pour que tu puisses les faire enfermer et ainsi récupérer cette couronne tant convoitée. Et comme une fois n’est pas coutume, la famille royale s’était échappée, t’arrêtant à nouveau alors que tu cherchais à utiliser cette substance à une échelle bien plus grande. Ravalant ta dignité, tu t’es échappé avec ta bande d’Inhumains renégats, rejoignant la Terre alors qu’aucune autre solution ne te semblait viable. Un exil volontaire qui te paraissait mieux que ce qui aurait pu t’attendre sur Attilan, que ce soit les reproches, l’enfermement. Les regards de ton frère aussi. Tu prévoyais d’utiliser à nouveau la même substance, reproduire ce qu’on t’avait empêché de faire, visant toujours une population plus large. Mais tes complots sur Terre ne furent que de courte durée alors que les humains se révélaient moins primitifs que ce que tu imaginais.


Encore une fois, tu fuyais, pour retourner sur Attilan cette fois. Tu tentais rien à ton retour alors que c’est ton frère qui t’accueillait, dans une volonté de te garder à l’œil, de pouvoir te surveiller si tu décidais de refaire des tiennes. Aussi, c’est tes pouvoirs qui semblaient peu à peu revenir, et en même temps que ta cité natale, tu retrouvais bien vite ta confiance en toi. Sauf que ça ne dura pas. Ton aîné s’apercevant bien trop vite que tes pouvoirs psioniques te revenaient, peut-être plus puissantes qu’auparavant d’ailleurs. Au lieu de prendre des risques inutiles, de te laisser vaquer alors que tu redevenais dangereux, il te fit enfermer dans l’une des ces capsules où tu ne pourrais user de tes pouvoirs, mis en stase, incapable d’interagir avec quoi que ce soit.

Difficile à dire combien de temps tu y étais resté, la seule chose qui comptait étant la stupidité de Gorgone qui, face à ce traitement infligé par ton frère, s’indigna et, n’y trouvant aucune justification, choisit de te libérer. Belle erreur que voilà alors que tu n’avais fait que quelques pas que déjà, tu faisais usage de tes capacités pour reprendre le contrôle d’Attilan. Un usage trop poussé peut-être, trop ambitieux, si peu de temps après les avoir retrouvées. Aussitôt, t’érigeais autour de la cité, une barrière similaire à celle créée des années auparavant. Profitant de cet isolement, t’engageais bien vite de nouvelles négociations avec les Krees, cherchant à vendre certains de tes compatriotes Inhumains à ces-derniers. Le retour de ton frère fut encore une fois la raison de ton échec, celui-ci libérant les Inhumains alors sous ton emprise, chassant les Krees aussi. T’auras tenu que quelques semaines, cette défaite ne te laissant pas indifférent. T’échappais au plus gros de la sanction qu’on te réservait en feignant un état plus instable que jamais, tout n’étant pas que du jeu ; utiliser tes pouvoirs de cette manière, être trop confiant, ça n’avait fait que te bouleverser un petit peu plus. Tu perdais le contrôle sur tes pouvoirs, les perdant une fois de plus.

Tu te renfermais sur la seule chose que tu maîtrisais vraiment, ta science, tes inventions. On surveillait probablement tes agissements mais tu t’en rendais même pas compte, t’acharnant, cherchant à retrouver tes marques, à parvenir à penser de manière claire une nouvelle fois. Et quand tu atteignais enfin cet objectif, tu ne tardais pas à lancer ton quatrième coup d’état. Une prise d’otage, rien de bien sorcier, et tu forçais ton frère à se rendre, à céder son trône en échange de la vie de Crystal. Cet homme avait du cœur, bien trop attaché aux siens pour prendre de tels risques et tu te contentais d’en abuser. Et aussitôt le pouvoir entre tes mains, tu ne démordais pas et tâchais d’établir un nouveau contact avec tes vieux amis les Krees, leur offrant cette fois les Inhumains aux pouvoirs les plus puissants. Un juste échange contre ces informations que tu cherchais depuis tout ce temps. T’aurais même le luxe de pouvoir gouverner la part de la population restante. C’était sans compter, cette fois, sur l’intervention de Triton et Karnak qui firent évader les Inhumains vendus. C’est un Blackagar en colère à qui il te fallut faire face alors qu’après tant d’années, il levait la main sur toi pour la première fois, te faisant ensuite enfermer. T’avais eu peur, ce jour là, t’étais dans l’attente du pire. T’étais fou mais pas inconscient, tu savais très bien ce qu’un simple murmure pouvait provoquer. Alors tu te résignais, t’acceptais simplement ton sort et tu te faisais discret, ne serait-ce qu’au court des premières semaines.


T’es resté confiné dans cette cellule pendant un moment, avec pour seule compagnie, ton frère qui te rendait visite. Ça te réjouissait pas spécialement, ça te frustrait plus qu’autre chose. Mais t’arrivais pas non plus à simplement lui dire de dégager, de te laisser tranquille. Tu le détestais et tu parvenais pas à comprendre pourquoi il n’en était pas de même pour lui, comment il pouvait continuer à te porter cette affection fraternelle alors que tu faisais tout pour le rejeter. On te laissait même de quoi t’occuper, de quoi créer. Puis l’heure fut de nouveau au conflit. On te laissa sortir, en échange de ta coopération, de ta bonne conduite. Aussitôt retourné sous l’emprise de ces fameuses pilules censées contenir ta folie, t’étais redevenu un Maximus bien docile qui servait ton frère, tu créais ce qu’on te demandait, tu apportais ta pierre à l’édifice pour tenter de vaincre les Shi’ar. La guerre mena à la disparition de ton frère bien aimé, et t’avais bien rapidement tenté de négocier, quémandant la régence des Inhumains, puis celle des Shi’ar. Sans que ce soit réellement étonnant, on te le refusa. Était-ce vraiment quelque chose dont tu te souciais ? T’étais libre et de retour. Du moins, pas totalement. Pendant ces trois ans où ton frère restait porté disparu, tu te devais de supporter Gorgone, qui avait fait de ta surveillance un devoir. Ça t’emmerdait, mais sans Blackagar pour s’apitoyer sur ton sort, t’étais clairement pas en position de négocier ce point. Son retour fut pour toi à la fois un soulagement et un élément qui ne fit que raviver ta haine et ton désir de le surpasser. Une jalousie ancrée si profondément que peu importe ce qu’il advenait, tu ne parvenais pas à t’en défaire, trop obsédé par ça. Mais t’avais pas le droit de flancher si rapidement, t’avais pas le droit de ressombrer après si peu de temps. Tu voulais te maîtriser, attendre le bon moment, ne pas refaire les mêmes erreurs qu'autrefois. Et plus que jamais, tu t’en remettais à ces petites pilules que tu croyais toujours efficaces, même après tout ce temps.