Statut du sujet : public ft. Donna et ceux qui veulent ▬ Envoyez moi un mp pour nous rejoindre Date du rp : présent Météo & moment de la journée : tôt le matin, levé de soleil, Autre : dans le parc de l’institut, séance de sport et de parkour matinal.
Elle ne voulait rien perdre, ni de ses trop rares entrainements avec Frank, ni de sa fougue qu’elle avait finit par trouver au cours de ses recherches sur elle-même. Elle avait envie de se battre, de se défendre et surtout, de défendre ses quelques proches contre son père. Jack revenait toujours la hanter dans ses cauchemars, sans doute beaucoup moins maintenant qu’il y a encore quelques mois. Sans doute que son cœur s’emplit plus facilement de la douceur, de la force, de la présence de ses proches plutôt que de la noirceur de ses années passées dans cette cave.
Elle y pense encore, elle y pensera encore toute sa vie. Parfois, le moindre bruit la fait sursauter et malgré son esprit affuté, elle craint de voir Jack derrière elle. Elle craint de l’entendre dans sa tête, elle craint qu’il ne revienne prendre le dessus sur elle, le contrôle sur elle.
Elle tentait de suivre le cours de sa vie plus ou moins normalement. Oscillant entre les cours à l’institut, son travail à la librairie et quand la nuit venait, quand le sommeil l’abandonner, quand les cauchemars rendaient la nuit plus compliqué, plus difficile, elle se rendait dans le parc. Elle avait prit l’habitude de ne dormir que d’un œil, suivant le moindre bruit aux alentours, dans la crainte de voir Jack. Aujourd’hui à cette habitude, elle dort très peu et court de plus en plus souvent. Elle se souvient du début laborieux où elle crachait rapidement ses poumons, et si à présent, elle ne court ni vite, ni longtemps, elle arrive, tout du moins, à le faire plus souvent. Elle s’améliore. Aussi avec ses pouvoirs. Il reste néanmoins son manque de travail sur son pouvoir concernant la mémoire. Elle arrive, un peu plus, à mettre une barrière pour séparer les pensées des gens et d’elle, mais ça ne dure jamais réellement.
Quand elle part courir, à présent, elle a toujours son sac à d’eau, une bouteille d’eau, mais aussi et surtout, son carnet de croquis. Un peu plus loin, à l’abri des regards qui s’inquiètent d’une télépathe qui ne se maitrise pas, elle se repose. Elle cherche à retrouver son souffle après avoir déambulé, parfois trop vite pour rechercher la douleur. La douleur prouve qu’elle existe, la douleur, elle la ressent quotidiennement et veut se battre contre elle. Donna n’est pas heureuse. Donna n’est qu’un animal apeuré qui craint les humains. Donna n’est qu’une petite enfant qui malgré l’âge de son corps apprend comme une enfant. Elle ne sait pas agir avec les autres, elle a du mal et parfois, elle bénit le non contrôle de son pouvoir pour savoir comment les gens pensent et donc, qui l’aide à agir.
Elle sait qu’elle n’est pas la seule à souffrir au sein même de l’institut. Certains sont comme elle, pour une raison X ou Y, ils ont des difficultés avec leurs pouvoirs, ils ont des difficultés avec la vie et bien qu’elle sait –souvent- les raisons, elle n’ose pas approcher et tendre une main salutaire. Se lier aux autres c’est donner des proies à Jack, d’autres proches, d’autres moyens de l’atteindre et personne n’est aussi résistant que Logan. Oh qu’elle aimerait que quelqu’un lui débarrasse de Jack pour qu’elle puisse, enfin, vivre.
Les cheveux retenus en une queue de cheval haute, ses affaires de sport sur le dos, elle finit par se reposer sous le même arbre depuis des semaines. Grand, vieux, volumineux, rassurant. Elle sort son carnet, elle en sort ses crayons et sa magie opère. Une libération de son âme, de ses tourments, de ses douleurs. Pourtant, si de nombreux dessins représentent des personnes qu’elle côtoie régulièrement, cette fois, c’est des paysages. D’abord, le parc de l’institut. Elle a sans doute fait le tour, dessiner les facettes et endroit les plus cachés de ce qui les entoure, mais elle aime le calme que celui lui procure. L’espace d’un instant, son pouvoir se calme, elle a moins mal à la tête. L’espace de quelques secondes, elle est seule, avec elle-même et ses démons, délaissant ceux des autres. Puis, une grotte. Jamais elle n’en a visité, si ce n’est son enfer sur Terre, sa cave. Mais elle dessine un endroit qui lui revient naturellement depuis quelques semaines. Elle sait que ça ne vient pas de l’imagination de quelqu’un, mais que cela vient bien de l’un des mutants. Des brides d’images qui se mêlent aux centaines d’autres quand tout le monde est regroupé dans l’enceinte de l’école et que sa propre fébrilité arrive à saturation.
Elle repose ses yeux un instant, elle visualise, en elle, les parois rugueuses de cette grotte cherchant un indice quelconque sui qui penserait ça, sur la raison de cette pensée. Mais elle sait qu’elle n’obtiendra pas les réponses, parce que pour une réponse, il faut une question et Donna ne pose pas de questions. Elle ne se mêle pas. Elle est discrète dans l’enceinte des murs, que ça soit pendant les cours où ses instants magiques dans la cuisine. Elle reprend son dessin, concentrée, établissant un peu plus la barrière mentale entre elle et les élèves et professeurs sachant pertinemment que lorsqu’elle ferait les suites d’enchainements que Frank lui a appris, sur l’auto défense, sa concentration sera différente et elle entendra de nouveaux les secrets de presque tous. Un mouvement l’interpelle, mais elle ne se focalise pas dessus, pensant qu’il s’agit ici d’un animal, mais lorsque la voix d’un homme se fait entendre, elle pousse un cri de surprise, son crayon fait un trait sur son dessin caverneux et elle relève le regard. Les barrières mentales, c’est bien, mais elle devrait visiblement faire attention aux bruits. Elle se relève d’un coup, surprise par sa solitude brisée, délaissant le cahier sur le sol, ouvert et fait quelques mouvements de recul, aussi bien pour voir qui est ici, mais pour s’en protéger. Ou pour le protège, aussi.
Elle regarde la main tendue, elle arque un sourcil. A qui parlait-il ? Elle se sent idiote, à présent, d’avoir ainsi crié de surprise et arrive rapidement à mettre un prénom sur un visage. Enfin, deux prénoms sur un même visage. Elle a ses mains contre elle, nerveuses, ses doigts jouent entre eux et regarde un peu aux alentours sans que ça soit bien utile, parce que son don sert une fois de plus de radar.
Elle ouvre la bouche dans un premier temps, mais aucun son ne sort. Commencer une discussion, alors qu’elle n’est pas à sa boutique est très compliquée, très gênant pour elle.
- Je ne pensais pas…qu’il y avait d’autres personnes aussi…matinales.
Sa voix tremble, elle ne sait pas pourquoi. Sans doute un contrecoup de la surprise. Elle doit gérer son don et visiblement, son absence de voix dans sa tête parfois. - Tu…Ne vas pas te faire mal ?
La branche est assez haute pour que ça intrigue la rousse. Il a fait comment pour y monter ? Il a des pouvoirs qui lui permettent de voler ? A moins qu’il ait sauté, mais dans ce cas, il est bien plus sportif qu’elle. En soit, il suffit de voir les muscles de l’homme, parce que, même sans regarder l’homme comme une femme le regarderait, elle voit ses muscles. Donna ne regarde pas les hommes, parce qu’elle encore un peu à Frank, mais aussi, parce qu’elle ne regarde tout bonnement pas les futures proies de Jack. Pas facile de se lier avec cette épée sur la tête.
Codage par Libella sur Graphiorum
Lun 25 Juin 2018 - 13:06
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Déjà, mes plus plates excuses pour le temps que ça m’a mis de répondre. Ce n’est pas du tout mon habitude, je répond en général en une, deux semaines maximum. J’ai eut une période très éprouvante. J’espère que tu n’as pas été trop déçue..
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