Idùnn the maiden

Prénom/pseudoPaigeAgeVingt quatre ansCode règlementValidé par Bru

Pv, scénario, marvel ou inventéMarvelComment as-tu atterri ici ?Un top siteFréquence de connexion5/7

Remarques Mangez des po...! Ah ? Je l'ai déjà dit ? ♥

Idùnn s'est toujours intéressée aux humains du haut de ses remparts galactique. Elle les trouvent curieux, parfois étranges, mais aime les observer. Les récentes actualités la laisse de marbre, cela surtout car elle tente d'apprivoiser Midgard et ses règles. La vie des mortels l'intrigue autant qu'elle ne l'effraye..

Là encore, Idùnn n'est pas concernée par ce point de vu.. Le système politique de Midgard diffère de son quotidien, Idùnn ne pense pas être suffisamment "légitime" pour avoir son mot à dire. La présidence de Loki la rend parfois méfiante, (surtout du fait de ses tromperies envers sa soeur Sigyn). Pour autant, elle ne le juge pas et tente d'y voir une bonne chose pour le peuple de la terre.

C'est une chose dont t-elle parle peu, très peu. Mais cette pensée ne la quitte jamais. Asgard à payé un lourd tribu de ses erreurs. Selon elle, les dieux avaient tort de songer que l'ordre des choses était irréversible. Beaucoup d'entre eux se croyaient trop fort ou trop "intouchables" pour que cela n'arrive. Un destin d'immortel ne les épargnaient pas des déceptions et de la guerre. Depuis cette tentative, son coeur se sent encore déchirée entre l'affrontement et la résiliation. Idùnn avait envie de prendre les armes malgré l'interdiction de sa mère et de Bragi. Son passé de Valkyrie la prenait en tenaille.. La gardienne ramena l'arbre sacré sur terre, en vu de l'écarter des instabilités du moment.

Idùnn d'Asgard est née de la déesse Freyja, et d’Ivaldi le nain. Son père n’a guère marqué sa mémoire car la petite dernière fut toujours profondément admirative des exploits de sa mère (ne se lassant pas de l’écouter parler de ses faits héroïques à la solde des Valkyries). Elle songea toujours que sa mère avait un talent inné de conteuse. Elle savait faire frémir d’une simple caresse de mots, d’une seule intonation soigneusement choisie. Au côtés de ses aînées, Freya parlait des anciens combats que les Dieux avaient eu à mener. Idùnn s’endormais la tête pleine de ces personnages fabuleux et envieuse. Elle voulais rendre Freya fière, même si elle fut sa dernière fille. La petite oiselle profite d'une vie paisible, rythmée par les entraînements à la harpe, les jeux dans les jardins, l'effervescence du matin, l'épée et la monotonie du soir. Enfant sage, que l'on aime croiser pour ses sourires et ses offrandes. La petite fille est opposée à une fratrie composée essentiellement de filles, bien que ses oeillades la distingue du reste de ses aînées. L'enfant est instruite durement. Ses leçons intègrent l'art de la conversation et quelques bases du combat et la manipulation des arcs.. La discipline fait notion de rigueur, de même que le langage (demeurant une activité ancestrale) pouvant devenir source de litige. Par amour, son père l'instruit avec exigence, soucieux du devenir de ses filles.

Elle grandie ainsi, bercée par la poésie et favorisée par sa relation fusionnelle auprès de sa mère. Un état de fait qui l'écarta souvent de ses soeurs, ne trouvant en elle que la jeunesse et l'inexpérience. « Il te faudra apprendre à penser avant de cotoyer le monde et te protéger des mots autant que le reste. » des mots qui résonnent encore. Quelques "habitudes" virent le jours lors de ses jeunes années, comme celle de frapper avec son épée lorsqu'elle se sentait incomprise de sa fratrie. Cette harmonie parfaite n'en demeurait pas moins compromise par ses sœurs. Bien plus présente et mise en avant que la petite dernière..

Ne restait que Sigyn ! la seule à la comprendre, pour l'apaiser et lui redonner confiance. Idùnn fut la seule à ressembler à Freyja par sa blondeur. Pour autant, elle fut aussi la plus délaissée, souvent du fait de son jeune âge. La fatalité commença à l’emporter, si bien qu'Idùnn choisit de se complaire à une tâche hardi afin d'éviter l'ignorance. Le tournant de sa destinée vint avec l’éclosion de ses pouvoirs. Très vite, des signes apparurent, d’abord discrets. Cela commença par des rêves, parlant de l'arbre sacré.. Idùnn rêvais des pommes d’or que beaucoup n'utilisaient pas suite à leurs raretés. Avec l’autorisation d'Odin, Idùnn gagna le jardins de la reine Frigga. Cette visite lui révéla sa capacités à engranger les fruits de l'arbre sacré.

Idùnn l'inonda de soins, chantant, caressant ses feuilles pour espérer de meilleurs récoltes ! Une fois, puis plusieurs sans discontinuer.. Parfois observer par la reine qui en informa le père de toute chose. Dès lors, les dieux d'Asgard ne manquèrent plus de pommes. Faisant d'elle la déesse de la jeunesse et de l'immortalité, gardienne de l'arbre aux pommes d'or. Les choses auraient pu être plus douce. Sa nouvelle renommée ne mit pas longtemps à éclore. Sa simple présence fut accueillie avec un enthousiasme évident par le peuple d'Asgard. Un nuage de félicité tombant de la part de ses soeurs.. Radieuse et désormais épanouie, elle pu enfin trouvé sa place dans les rangs des dieux. Sa mère et Odin souhaitèrent profiter de cette période pour conclure une alliance. Idùnn n’avais rien à objecter aux décisions de sa mère. L’amour était une chose étrange pour elle, qui perdurait par la construction des sentiments. Le choix de Freya se porta sur le jeune Bragi. D’un naturel pondéré et réfléchi, deuxième né des fils d'Odin. Idùnn le trouvais beau, mature pour son âge. Fascinée par son talent d'éloquence qu'elle ne possédais pas. Comme sa mère, Bragi avait le talent de savoir de raconter les histoires.. Les années passèrent, de longues années paisibles sur Asgard. Bragi et Idùnn vécurent plusieurs siècles heureux. Puis la vieillesse gagna son époux, auquel elle proposa de cueillir un fruit de l'arbre sacré. Mais il refusa, jugeant ce destin comme une chose naturel. Les traits vieillissant tandis que ceux de son épouse restèrent intact, Idùnn respecta son choix. Et puis, la guerre. La guerre qui reprit de façon inattendue, sous le visage d'une beauté glaciale. Et la sentence finale conduisant les Asgardiens à l'exil. La déesse de l'immortalité trouva refuge sur Midgard sans avoir pu sauver l'arbre des dieux.. Les lendemains suivants furent difficiles. Une partie d'elle-même, dont elle n'aurait pas soupçonné l'existence s'était envolée avec Asgard. Il fallait si peu de mots pour détruire une alchimie parfaite, une alchimie faite d'amour, de bienveillance. Vivre sans l'arbre des dieux. Accepter de rebondir, de revoir le jour. De se dire que c'est ce qu'il faut faire. Démise de son ultime lien, la jeune Asgardienne espère. Faisant de lui une raison valable pour récupérer sa maison.

Asgard n'était plus un royaume, mais un peuple..