[Mission] Terreur au Terrigène

Ce genre de rassemblement était souvent peu productif. Beaucoup de paroles étaient dites, mais rares étaient celle qui étaient réellement intéressantes. La plupart ne cessait de répéter ceux que tous savaient. Technique classique pour maintenir le soutien du peuple. On insiste sur les points positifs et on minimalise, voir nie, toutes zones d’ombre. Avec de telles pensées, il pouvait être étrange de venir de son plein grès en cet endroit.

Hank, pourtant, avait tenu à y aller. Il voulait observer les partisans du président, échangeait, discutait. Bref, il venait ici pour étayer ses opinions. Pour cette occasion, le Fauve avait revêtu l’un des rares smokings qui était ajusté à sa taille. Sa tenue était démunie de chaussures. En trouver une paire à sa taille relevait du défis, alors chercher après une paire pour smoking à sa taille était déjà peine perdue. Ainsi, un verre de champagne à la main, Hank saluait l’un ou l’autre politicien. Des connaissances pour la plupart. Son investissement en politique fut assez bref, mais il avait réussi à se créer une petite réputation assez positive dans l’ensemble.

Très vite, le point central de la campagne présidentielle était clairement mis en vedette : la restauration de New-York. Un projet qui n’était possible que grâce aux Attilants. Un projet qui était fortement loué. Cette situation le faisait sourire intérieurement. Henry n’avait rien contre ce peuple, mais il n’y avait surement guère besoin de leur aide pour une telle opération. Le Fauve était convaincu que Bruce Banner ou Reed Richard auraient trouvé une solution. Evidemment, lorsqu’on se met à dos des super-heros, l’orgueil empêchait de leur demander de l’aide. Pourtant, connaissant ces deux héros, Hank était convaincu qu’ils auraient accepté. Mais Henry se demandait si c’était bien l’orgueil la raison… Peut-être aussi de la prudence.

Bien sûr, la plupart des gens ne prenaient guère le temps de penser aussi loin. Ils étaient beaucoup trop excités par cette idée de restaurer New-York. Cette soirée risquait d’être peu instructive politiquement parlant. Cependant, Hank avait beau être dans son habit de politicien, il n’en restait pas moins un x-men. Il savait que ce genre d’évènement pouvait être une occasion rêvée pour des débordements, voire pire… Il s’inquiétait peut-être inutilement. Mais prudence est mère de sureté.

Imaginez sa déception lors de son réveil, en s'apercevant que la ville de New-York avait été détruite. Enfin, il se foutait de la ville, c'était surtout qu'en se rendant sur les lieux, qu'il avait découvert que l'école de son demi-frère avait été aussi détruite dans l'explosion, logique, mais tellement décevant. Son demi-frère était supposé être mort et il n'avait aucune idée de l'endroit exact ou l'institut de Charles avait été reconstruit et si elle avait été reconstruite. Pour cela, il était évident que les X-mens étaient toujours en activités, toujours à empêcher que l'évolution et la suprématie mutante opère. Mais, en ayant que peu d'information, Le Fléau avait eu pour but prioritaire de trouver de la vie. Ce qui l'amena après des jours de recherche à la ville de Los Angeles, ou New-York avait semble-t-il été rapatrié avec un peu de chance, il allait croiser le chemin d'un ou d'une X-men.

Quelques temps après, la nouvelle d'une élection avait été annoncer. Le "duel" de deux futur président allait bientôt débuter, pas de gants, pas de ring et pas de pouvoir, ce duel était plutôt diplomatique avec une estrade, des pupitres et des micros, un duel qui s'annonçait bien ennuyant, mais Caïn avait une chance d'y croiser des connaissances, des gens qui serait mécontent du futur élu et qui l'obligerait par pur plaisir de les écraser, mais il espérait surtout croiser les larbins de Charles, car pour etre honnête, il se foutait royalement de la politique, il espérait simplement que tout parte en couille. Mais pour le moment, il devait d'un s'y rendre et de deux y passer "inaperçu" et un colosse vêtu d'une armure et d'un casque qui plus est aussi immense que lui n'était pas comment dire, des plus discrets. Il fallait en premier temps paraître normal...Caïn renvoya son armure dans le cosmos écarlate de Cyttorak et "emprunta" des vêtements de grande taille, des vêtements de très grand taille fait pour personne très grande et imposante, ça devait être du triple ou quatriple XL, il se foutait de la qualité et du type de vêtement qu'il venait de prendre, c'était des bottes un peu trop petite, un jean et un sweat à capuche, avec ça, il devait plus ou moin passé inaperçu, après tout les Etats-Unis étaient peuplés de gens de grande taille, comme les basketteurs par exemple, quest ce que cela faisait-il qu'un gars à capuche faisait un bon mettre de plus qu'eux?!

Arrivant à l'entrée du Ricardo Plaza Hotel, déjà l'ambiance était plutôt festive, il passait crème la sécurité, bien qu'il fut dévisagé par presque toutes les personnes qu'il croisait, continuant son chemin sans même leur adressé le moindre signe d'intérêt, peu êtres qu'ils l'avaient reconnu au fond d'eux même, sans se douter qu'il s'agît bien de la personne auquel ils pensaient, peut être conforté dans l'idée qu'il avait périe lors de l'attaque de la confrérie au complexe Worthington, là où était produit le vaccin anti-mutation. Quoiqu'il en soit, il entrait afin d'assister à la cérémonie. Il restait sur le côté près d'une sortie de secours, située à peu près au milieu de la salle. Sans s'intéresser à l'estrade ou allait arriver les deux candidats, il préférait balayer la foule du regard, afin de voir s'il apercevait quelqu'un qu'il connaissait

L’ambiance commençait à battre son plein. Les mêmes promesses étaient rabâchées. Hank comprit que cet évènement avait fini de proclamer ses projets. Hank en perdit alors l’intérêt. Son regard divagua dans le public jusqu’à ce que son regard tombe sur un être colossal. Il fallut quelques secondes au mutant pour reconnaitre cet homme. Lorsque la pièce tomba, des sueurs froides coulèrent dans le dos du Fauve. Même s’il n’avait pas son armure, il était reconnaissable : Cain, dit le Fléau. Ce n’était vraiment pas prévu.

Hank chercha rapidement un moyen de se mettre à l’abri de son regard. Cette distraction fut une erreur. Alors qu’il surveillait Cain, il ne fit pas attention à un homme. Il ne remarqua pas que cet homme était monté sur scène. En vérité, il ne remarqua ce problème que trop tard. Il entendit que deux mots : « Attilan libre ». Ensuite, une explosion.

Par chance, le Fauve ne se trouva pas dans l’onde de l’explosion. Mais il se prit cependant des débris de l’explosions dont un morceau de bois qui vint se loger dans son épaule. Le bruit de l’explosion additionné aux sens surhumains de Hank, lui procura un étourdissement temporaire. Cela eut au moins pour avantage de le préserver de la douleur.

Dans cet état de confusion, Hank put sentir les personnes autour de lui le bousculait. Le chaos allait devenir le maitre de ses lieux. Encore un peu déstabilisé, le mutant essayait d’évaluer la situation. Beaucoup de blessés, des morts. L’odeur de chair brulée lui montait au nez. Mais ce qu’il vit surtout fut cette étrange brume. Une brume qui avait l’air bien nocif. Le x-men voulut porter secours aux humains piégés dans ce nuage, mais il se retint. Il ignorait quels étaient ses effets.

Mécaniquement, Hank porta sa main vers son épaule et sentis le morceau de bois figé dans sa chaire. Sans même y réfléchir, Hank l’arracha d’un coup sec et laissa tomber le morceau au sol. Certes, c’était une belle blessure, mais le scientifique savait qu’il ne lui faudrait que quelques dizaines de minutes pour guérir. Mais il n’avait guère le temps de se préoccuper de cela. Il était totalement à découvert à présent et donc visible par Cain. Bombant ses muscles, Hank fit apparaitre de nombreux trous dans son costume. Il devait être libre de ses mouvements. Ca risquait de devenir sportif.

« Ah ben ça fait bien d’avoir du temps libre ! » Soupirais-je en admirant la ville se trouvant en contrebas.
Perchée sur un gratte-ciel, je profitais de la vue, attendant qu’un besoin se fasse sentir que ça aille d’une petite vieille débordé par ses courses ou un braquage. C’était ma petite routine en somme, ma patrouille quoi. Tandis que je rêvassais, je finissais par remarquer une certaine agitation provenant du Ricardo Plaza Hotel. Je haussais aussitôt les épaules d’un air détaché avant que mes sens ne se réveillent brusquement ; quelque chose se tramait par là-bas et je ne savais pas encore réellement si cela serait positif ou non. Je me précipitais pour me rapprocher donc de l’endroit à l’aide de mes toiles, me postant sur un toit voisin, le temps d’analyser ce qui se passait pour qu’il y ai une telle agitation. Visiblement il y avait du beau monde et cela défilait vite, tantôt les spectateurs approuvaient, tantôt ils se faisaient plus discrets ; bien installée je ne perdais pas une miette du spectacle et me laissais même gagner par un certain ennui. Je ne tardais pas à finir allongé sur le dos, le regard levé vers les étoiles, songeant que finalement cette nuit serait bien tranquille.
Aussitôt, l’arrière de mon crâne me picota d’une rare force au point de me faire grimacer. Je pestais alors dans mon masque puis reportais mon attention sur le bâtiment. Qu’allait-il bien pouvoir se passer? Ni une ni deux, je m’élançais pour finalement entendre un bruit assourdissant qui manqua de me couper sur ma lancée. L’instant où j’arrivais à pénétrer enfin dans la salle c’était le chaos totale : des gens inconscients, des blessés et la plus part du mobilier qui semblait avoir été ravagé. Dans l’empressement je parvins à faire sortir quelques civils que l’explosion avait légèrement sonner tandis que la pièce se plongeait peu à peu dans une brume à l’aspect étrange. Une toux s’échappait un instant de ma poitrine mais je décidais bien vite à ne pas rester, l’atmosphère devenait trop déplaisante. « Ciao ! » fis-je en saluant la fumée douteuse. Je prenais finalement place le long d’un mur avant d’atterrir au plafond pour distinguer ce qu’il se passait au-dessous ; ce sera déjà ça de gagner sur nos adversaires. Bien accroché à la surface lisse, je plissais les yeux pour ne distinguer ne serait-ce qu’un allié dans ce nuage verdâtre peu ragoûtant. Y avait-il des alliés potentiels ? Des silhouettes familières ? J’essayais de demeurer le plus concentrer possible alors que ma petite voix intérieur me soufflait que ce vert singulier s’apparentait à celui d’un bulbizarre.