Steve Rogers ᚖ " I don't like bullies, I don't care where they're from. "

Prénom/pseudoProngsAge25 ansCode règlementValidé par la Rouquine

Pv, scénario, marvel ou inventéPoste VacantComment as-tu atterri ici ?Alors, j'étais membre il y a très longtemps mais j'avais dû quitter. Et comme MER est resté dans mes favoris, sans oublier qu'on m'ai plus que tentée pour revenir, eh bien... Je suis revenue :28:  :42: Fréquence de connexionICI

RemarquesICI

Les mois passés ne changeront rien à ces convictions : bombarder New-York pour refermer cette satanée faille n'était pas la solution et Steve n’adhérera jamais à cet énième mensonge du gouvernement impliquant le contraire. Il y a toujours une meilleure solution ! N'était-ce pas ce que les Avengers avaient prouvé en 2012, lors de la première attaque Chitauri ? Et si le petit gars de Brooklyn ne compte ni accepter ni pardonner la décision de ses dirigeants d'avoir osé sacrifier sa ville quatre années plus tard, sa rancœur est surtout dirigée contre lui-même et son incapacité passée à empêcher cette tragédie. Comment reprendre le cours d'une vie - qui n'avait déjà rien de bien normale - en sachant que lui a eu la chance de récupérer de ses blessures comparé à tant d'autres ? En sachant que des vies ont été perdues par sa faute ?

D'où pouvait bien sortir John Liesmith ? Qui était-il ? Quelle expérience politiques pouvait-il bien avoir ? Quelles solutions allaient-il proposer pour résoudre la situation de crise post-Purge ? Autant de questions promptes à éveiller les doutes des Avengers lorsque l'homme sortit de nulle part pour se présenter aux élections. Des questions qui trouvèrent leurs réponses lors du premier mandat de ce dernier, les actes de ce dernier - notamment en faveur de la cause mutante - poussant le Capitaine à considérer que, peut-être, était-il l'homme de la situation. La seule ombre à ce tableau, le seul grief que le Capitaine puisse réellement avoir contre le président est l'éviction des Avengers (leur incapacité à avoir empêcher la Purge sous la pression du gouvernement précédent ayant poussé une partie de la population à perdre confiance en eux) au profit des Avengers II. Plus grave encore que d'avoir été relégués à une discrète figuration en arrière-plan, l'équipe originelle des Avengers se trouve limitée dans son champ d'action, forcée de rendre des comptes au Président même au moindre geste. S'il compte malgré tout accomplir son droit fondamental en votant lors des futures élections par pur principe, Steve ne sait pas encore en faveur de qui : car pour l'électeur lambda, John Liesmith comme Ophelia Sarkissian et le parti de cette dernière ont largement de quoi convaincre.

On n'abandonne pas nos soldats. Aller secourir un frère d'armes ? Steve l'a déjà fait, et le fera à chaque fois que cela s'avérera nécessaire. Aussi a-t-il fait partie des multiples combattants à prendre les armes, pas seulement pour rejoindre Asgard et reprendre la cité des mains des Jotuns, mais également libérer leurs prisonniers. Sur le papier comme en réalité, la chose ne semblait pas aisée et s'acheva en un semi-échec : les prisonniers furent bien libérés mais Asgard fut perdue. Pour l'instant du moins.

Années 1920 - 1944

Steven Grant Rogers est né le 4 Juillet 1920, près d'une année après l'installation aux États-Unis de ses parents, Joseph et Sarah. Pour le couple originaire d'Irlande, émigrer à New-York était l'occasion rêvée d'avoir une vie meilleure mais le rêve se trouva bien vite confronté à la réalité quand Joseph perdit son emploi : pour l'ex-soldat blessé sur le front lors de la Première Guerre, la chose s'avéra être un véritable coup dur : et voyant qu'il ne parvenait pas à retrouver du travail, l'homme sombra dans l'alcoolisme pendant que son épouse tentait tant bien que mal de faire vivre sa famille avec sa maigre paie d'infirmière tout en épargnant à son fils de subir la brutalité de son père. Joseph Rogers n'avait peut-être pas l'alcool tendre, mais Sarah Rogers n'était pas femme à se laisser abattre si facilement.

Ne pas se laisser abattre, se relever coûte que coûte, des principes que Steve intégra très tôt comme les siens, la mort de son père lors de sa sixième année d'existence n'ayant pas marqué la fin des difficultés pour sa mère et lui. Car ayant eu la malchance d'être affecté tout au long de son enfance par de multiples maladies telles que l’asthme, la fièvre rhumatismale ou la scarlatine, Steve fût l'enfant puis l'adolescent le moins bien portant de son quartier, son état de santé parfois précaire ne l'empêchant nullement d'intervenir lorsqu'il était témoin de la moindre injustice. Au grand dam de son meilleur (et unique) ami James Buchanan "Bucky" Barnes, qui dû maintes et maintes fois intervenir pour le tirer d'affaires et ainsi lui éviter de finir tabassé par plus fort que lui. Mais Steve Grant Rogers étant du genre obstiné, peu lui importait de se prendre des raclées, cela ne l'empêchait pas de recommencer dès que l'occasion se présentait. Et lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclata en 1939 en Europe, le jeune homme se trouva forcé d'attendre le 8 Décembre 1941 - au lendemain de l'attaque de Pearl Harbor et entrée officielle des États-Unis dans le conflit - pour aller s'enrôler, même s'il fût rapidement déclaré comme inapte en raison de ses multiples problèmes physiques et de santé. Aller travailler à l'usine ou peindre des affiches de propagande pour encourager l'enrôlement des jeunes gens ? Très peu pour Rogers, qui fit plusieurs tentatives pour s'enrôler avant d'être abordé par le Dr Abraham Erskine le soir de la Stark Expo de 1941 : ce dernier lui proposa de participer au Projet : Renaissance, une expérience scientifique visant à créer le Super-Soldat parfait pour aller lutter contre les Nazis en Europe.

Convaincu qu'il s'agissait là de sa seule chance de pouvoir lui aussi protéger son pays et conscient que ses capacités physiques représentaient un frein pour certaines personnes - le Colonel Phillips, pour ne pas le nommer - à le considérer comme le sujet idéal pour le programme, Steve fit tout pour démontrer le contraire et y parvint en se jetant sur une fausse grenade. Alors rejoindre le front ne devrait pas l'effrayer plus que ça. Hormis qu'une fois la procédure réalisée, celle-ci se trouvant entachée par le décès du Dr Erskine, Steve n'eu pas l'opportunité de rejoindre le-dit front mais se trouva plutôt transformé en singe de foire, à aller de ville en ville pour divertir la population et encourager cette dernière à soutenir les hommes engagés en Europe. Une occupation certes honorable mais à l'opposé même de ce que désirait le jeune homme. Mais les choses changèrent radicalement lorsque ce dernier apprit la disparition de tout un régiment d'infanterie, le 107ème : celui de Bucky. Faisant donc fi des ordres, le Capitaine put compter sur l'aide de Peggy Carter et d'Howard Stark pour infiltrer les lignes ennemies puis le QG de Crâne Rouge, lieu supposé - et avéré - où se trouvaient emprisonnés les hommes disparus. La libération de ces derniers marqua la naissance des Howling Commandos, cette équipe d'élite rendue célèbre par ces multiples raids réussis sur les bases d'Hydra, jusqu'à leur dernière mission. Intercepter un train d'Hydra, capturer Arnim Zola... Une victoire amère pour les Howling Commandos qui se trouvèrent endeuillés par la perte d'un des leurs : Bucky lui-même. Un deuil auquel s'ajoutait la culpabilité pour Steve, qui n'avait pu rattraper son meilleur ami avant que ce dernier ne chute de ce maudit train. N'ayant que peu de temps pour pleurer son meilleur ami et grâce aux informations transmises par Zola, Steve pût bientôt diriger une attaque sur la base de Crâne Rouge et intercepter l'avion bourré d'armes de destruction massives améliorées de celui-ci. Un avion que Captain America n'eu pas d'autre choix que de précipiter dans l'océan Arctique pour empêcher le bombardement du continent Américain. Mieux valait mourir pour sa patrie que ne plus avoir de patrie du tout.



Années 2012 - 2018
Mais Steve ne mourut pas. Il se retrouva tout simplement congelé par les eaux glacées de l'Arctique et les recherches engagées et dirigées par Howard Stark pour le retrouver ne menant à rien, fût considéré comme disparu. Jusqu'au 5 février 2012, date où il fût retrouvé par le SHIELD près de soixante-dix ans (soixante-sept ans pour être plus exact) après sa disparition. Une guerre achevée et remportée, des amis pour la plupart décédés, un monde qui avait fait un énorme bond en avant en le laissant sur le bas-côté de la route, ... Autant de bouleversements que le jeune homme (du moins en apparence) dû surmonter et bien que le SHIELD lui ai permis de rattraper son retard - historique comme technologique - ou donné un appartement, il ne peut pas dire s'être sentit très soutenu. C'est même tout l'inverse, Steve eu plutôt l'impression d'être livré à lui-même jusqu'à ce que le SHIELD ai besoin de Captain America. Ce qui arriva dès Mars 2012, lorsque Nick Fury activa l'Avenger Initiative pour arrêter Loki, un soit-disant dieu responsable de la disparition du Tesseract, que Steve pensait pourtant avoir fait disparaître dans les profondeurs de l'Arctique. Iron Man, La Veuve Noire, Hawkeye, Thor, Hulk et lui-même. Et en dépit des quelques tensions entre Tony Stark et lui, Steve eu la satisfaction de voir cette nouvelle équipe réussir à travailler en bonne intelligence pour sauver New-York (et par extension, le reste du monde) des Chitauris, une armée extraterrestre dirigée par Loki.

La ville fût sauvée, les Avengers formés et le monde se pensa protégé. Durant un temps seulement, la tentative d'enlèvement (avortée) du Maire de New-York par la Confrérie et le Dr Fatalis ou l'attaque de Magnéto durant la conférence d'un Professeur Xavier ressuscité marquant le début de la fin : déjà divisée suite à la bataille de New-York, la population se scinda à nouveau en deux, Pro et Anti-mutants s'affrontant les uns et les autres lors de violentes émeutes difficilement stoppées par le SHIELD. Et les Avengers dans tout ça ? Acceptèrent-ils de jouer les bons toutous du gouvernement en acceptant sans broncher l'existence des Sentinelles, de "super" armures de sécurité chargées de maintenir l'ordre public ? En dépit de la pression gouvernementale exercée sur eux, tous refusèrent de soutenir ce projet. La Purge - comme furent désignés les mois suivants la promulgation de la loi de régulation des mutants et le déploiement des Sentinelles - n'existait aux yeux du Capitaine que pour réduire tout individu potentiellement dangereux au silence. Définitivement si nécessaire. Arrestations arbitraires, déportations, exécutions sommaires... Dans son trop grand désir de protéger la population humaine, le Gouvernement n'avait pas anticipé l'inévitable perte de son contrôle sur la Purge, celle-ci ne faisant plus aucune distinction entre les civils et les mutants, ni même anticipé le soulèvement de ces deux groupes qui luttèrent jusqu'à ce que la Purge prenne fin le 16 Septembre 2014.


L'après-Purge offrit son lot de changements : positifs, comme le retour du calme, l'élection d'un nouveau président ou la reconstruction de l'École des Jeunes Mutants, ou négatifs, principalement pour le SHIELD et les Avengers qui se virent limités dans leur champ d'action, voir remplacés par une nouvelle équipe pour ces derniers qui avaient perdu grâce aux yeux du public. Un véritable crève-cœur pour le Capitaine qui, en plus de ne pas avoir l'habitude de rendre des comptes sur les activités de son équipe (la finalité étant plus importante que les moyens mis pour l'atteindre), n'éprouvait aucune confiance envers les Avengers II. Et bien que leur enquête sur les Nouveaux Vengeurs se soit révéler infructueuse, les Avengers se virent bientôt préoccupés par tout autre chose : le décès d'Hank Pym, le programme ULTRON, la future reconquête d'Asgard par des Asgardiens forcés de fuir leur patrie ou la seconde attaque de l'armée Chitauri sur New-York le 8 Janvier 2016.

Comme pour la première attaque, Steve se trouva sur le front, essayant à la fois de combattre l'armée extraterrestre, empêcher cette dernière de se disperser autour de New-York et de protéger l'évacuation de la population sur les héliporteurs du SHIELD. Et bien qu'une fraction de secondes ai suffit à ce qu'il compte au nombre des blessés graves, le forçant ainsi à rester alité de longues semaines pour se remettre de ses blessures, Steve s'estime malgré tout heureux : heureux de savoir qu'une majeure partie de la population à pu être sauvée, bien que forcée d'aller s'installer à Los Angeles, heureux de ne pas avoir vu de ses propres yeux la destruction de New-York. De sa ville. Rétabli, le super-soldat participa le 1 Mars 2017 à la reconquête d'Asgard, une semi-victoire car bien qu'Asgard resta aux mains de ses envahisseurs, Thor, la reine Frigga et le Gardien Heimdall étaient libres. A son retour sur Terre, Steve apprit également la mort de Sharon Carter lors d'affrontements au cœur même du SHIELD.

Qui pouvait bien saisir la moindre opportunité de jeter le trouble et la panique au sein d'une population qui se déchirait bien trop aisément à la moindre occasion par le biais d'une soit-disant force armée anti-mutants ? Provoquer des affrontements entre des prisonniers et des agents du SHIELD ? Kidnapper Black Widow ou laisser peser la menace d'attaques à la bombe sur diverses bases secrètes du SHIELD (quand bien même cette dernière attaque fût non seulement empêchée, mais marqua également un début de perte de confiance de la population envers le Président et son équipe de Nouveaux Avengers) ? Hydra. L'organisation aux multiples tentacules n'avait pas disparu, cela devint très vite une évidence. Et avec les futures élections présidentielles, le président Liesmith briguant un second mandat face à la nouvelle venue dans l'arène politique, Ophelia Sarkissian, qui sais ce qu'il adviendra ?