Opale - Moonstone

Prénom/pseudoShepardAgeTrès tardif, au moins 42 !Code règlementValidé par la Rouquine

Pv, scénario, marvel ou inventéMarvelComment as-tu atterri ici ?Déjà sur un autre forum rp depuis des années, et envie de changer. Ensuite, une simple recherche sur le ouebe et le tour était joué. Fréquence de connexionTous les jours en principe

RemarquesPour être en forme, mangez 5 fruits et légumes par jour !

Si j’approuve ? Avec qui croyez-vous que j’ai pu travailler pour remédier à une solution de grande ampleur ? Il ne suffit pas d’avoir un élan de justice pour que les choses s’accomplissent. Parfois un sacrifice est nécessaire. D’ailleurs, qui aurait continué à vivre là-bas ? Avec la contamination, les rares personnes à rester dans New York auraient été rapidement contaminés. Mais c’était avant tout un événement politique, pas vrai ? Qui pouvait encore dire que la grosse pomme était juteuse alors qu’elle était devenue pourrie ? A blâmer, les milliers de disparus, certes. Mais comment aurait-il pu en être autrement ? Satisfaisons-nous de ce qui a été sauvé envers et contre tout.  
Mon train de vie était simple, dans l’entourage de mr de président. Il faut savoir ranger sa cape de temps en temps pour faire le nécessaire. Et il n’est pas toujours question de… combattre. Alors vous comprendrez que je n’étais pas de celles qui étaient les plus à plaindre. De ce que j’ai cru comprendre, le temps de l’ombre est révolu et qu'il allait falloir reprendre une place plus... active. Vous verrez, je ne tarderai pas à faire parler de moi.

Difficile de se prononcer. En effet, au-delà du fait que la principale opposition soit incarnée par une femme, comment jeter quelque discrédit que ce soit à notre président actuel ? Il a pu prendre les décisions les plus difficiles en temps de crise, celles qui ne peuvent pas être parfaites mais nécessaires. Tout le monde pourra s’accorder à dire qu’il était là au moment le plus critique et que d’autres à leur place auraient rendu la situation bien plus instable. Un seul mandat ne suffira pas pour qu’il puisse rendre au peuple américain son éclat et sa force.

Officiellement, il y avait trop à faire pour les réfugiés pour que je ne sois ailleurs. En même temps, j’étais là où on avait besoin de moi. Un élan de solidarité était nécessaire, c’est vrai mais nos actes allaient en priorité au peuple américain. Pour le reste, je n’ai rien contre les Asgardiens, loin de là. Bien au contraire. Notre entente est indispensable et mutuellement profitable. Pour le reste… certains spécimens ne sont pas pour me déplaire.

Cet attentat est une réelle tragédie, une atteinte à nos droits les plus élémentaires, et plus que tout, à la démocratie. Vous savez malgré tout que l’affaire est toujours en cours, et que mon statut ne m’autorise pas à vous en dire plus.

Est-il possible de prendre enfin en considération le poids des mutants ? Nous avons tous évolué, en bien, en mal, au cours des 20 dernières années. Des événements ont marqué au fer rouge notre civilisation. Peut-on encore remettre en cause la place des mutants ? Ne faut-il pas espérer une évolution des mentalités désormais ? Forte de ce constat, je vous répondrai  être consciente de la menace terroriste de groupes activistes et qui ne reculent devant rien pour agir. Il y a des divergences d'opinion qui finissent trop souvent dans un bain de sang. Y pouvons-nous quelque chose ? A cette question, je répondrais oui. Nous avons une part de responsabilité. D'une part, car nous devons nous montrer ferme face à ce genre d'agissements mais nous avons aussi un devoir d'écoute, bien plus important, et qui nous épargnerait ces tristes conséquences.

Bien, ça allait les réponses ? Que diriez-vous d'aller diner quelque part, c'est vous qui invitez bien sur.

Aux origines...

Ma maman m’a toujours dit que les monstres n’existaient pas. Mais c’est faux. Ils existent. Ils se parent derrière le masque de la vertu. Ils ne sont pas comme on le pense. Mais il faut des années pour se rendre compte de tout ça. J’ai pu me faire une raison, j’ai même été victime d’un système qui cloisonnait les individus jusqu’à les étouffer pour qu’ils soient à l’égal du système. Enfant, j’avais le chic pour m’attirer les ennuis. Mon caractère, ma façon de faire, c’était bien trop pour mes camarades basiques et rangés dans leurs petites habitudes. Le pire, c’était les professeurs qui ne pouvaient rien faire de moi. Un esprit borné qu’ils disaient. Je préférais parler de conquérante. Pour rien au monde je ne me serai avouée vaincue. Et j’ai payé le prix fort. Mise à l’index comme un vilain petit canard qu’on expose, j’ai été la cible des moqueries, laissée pour compte trop souvent ou pire, fustigée pour mes divergences d’opinion.

Et vous me demandez pourquoi j’ai pris ma revanche ?

Etes-vous de celles qui laisseraient un billet de 100 dollars par terre par sens moral ? Surtout s’il vous manque de quoi vivre ? Ma mère et moi avions payé cher la disparition de mon père et je ne me souviens pas n’avoir un jour vu ma mère faire autre chose que de travailler pour subvenir à nos besoins les plus élémentaires, jusqu’à payer mon université. Alors j’ai toujours pris ce dont j’avais besoin. J’ai fait les choses nécessaires pour provoquer un seul et même événement : ma réussite. Lorsque j’ai vraiment pu prendre mon envol, émanciper ce qui était au fond de moi, je n’ai pas attendu une seconde.

Notre nature tend à la survie et je me considère comme une survivante.

Des années plus tard, je me suis découvert un certain talent pour la psychologie, une façon de faire et de parler qui met les gens en confiance… Il est impossible à ce stade-là de se rendre compte de la présence d’un don lorsqu’il est aussi ténu que ça. Et pourtant, c’est lui qui m’a affranchi d’années de servitude. Douée ? Non, redoutable. Car j’avais plus que des connaissances à étaler et les résultats allaient de pair. Et j’ai plongé pour au moins espérer ressentir le frisson de l’existence. Jeune, belle, d’autres auraient dit fatale, vous n’imaginez pas ce qu’on peut faire par envie de réussite, qui l’on sauve et qui on laisse sur le bord de la route ; qui l’on devient pour avoir cette fureur de vivre.

Il y a un moment où on glisse irrémédiablement, sans ne pouvoir rien y faire.

Et c’est ainsi que je ne me suis retrouvée au service du docteur Faustus. Mon désir le plus prégnant avait submergé tous les autres, pour mon plus grand bien d’ailleurs. Et ce n’est que bien plus tard, apprenant l'existence du premier Moonstone, un type du nom de Lloyd Bloch, que mes décisions firent basculer mon existence toute entière. Ma position de Psychologue m'avait ouvert quelques portes ; il n'y avait pas grand monde souhaitant s'occuper de cas assez préoccupants pour ne pas dire désespérés. Et en des temps troublés, allez savoir pourquoi je cherchais absolument à bruler la chandelle par les deux bouts.

Ce type avait quelque chose, une force intérieure qu'il ne comprenait pas. Est-ce que c'était elle qui l'avait rendu aussi détraqué et passif ? c'était difficile à dire. Mais jouant de mes atouts persuasifs, de mes charmes aussi, j'arrivais au terme d'une thérapie de quelques semaines à lui faire lâcher prise, à le convaincre de laisser le poids de son incompréhension, mais aussi l'objet ayant provoqué sa transformation, à d'autres que lui ; moi en l’occurrence. C'était là une offre toute relative pour son propre salut mais qui me permit d'entrer en possession d'une pierre de gravité. Depuis, il va mieux. je vous assure. Et je ne considère pas l'avoir abusé d'une quelconque manière. La persuasion n'est pas tricherie.

2012 et au-delà...
Une bande d’illuminés français avaient parlé d’une apocalypse du côté de Buggarach, en France, quelque chose qui mettrait un terme au monde dans un immense chaos. Une montagne qui s’ouvre, des élus de l’humanité qui s’échappent dans des vaisseaux conduits par les généraux de l’armée de la vierge Marie… Bref. Vous voyez le topo.
Mais de fin des temps nous n’avons finalement eu que quelques échantillons. Et c’était au-delà de tout ce que nous pouvions imaginer : Une invasion extraterrestre.

C’était ‘’juste’’ au cœur de New-York, une invasion de Chitauris menée par Loki depuis le fin fond du Cosmos dans le but d’asservir la Terre. Je n’étais pas présente sur place au moment de ces événements ; j’avais d’autres missions à mener en Europe à ce moment-là. En déplacement de Paris à Rome, en passant par la Croatie, je devais récupérer quelques dossiers importants pour la cause mutante. Appelez-ça de l’espionnage si vous le souhaitez mais vous n’en saurez pas plus.

J’avais été une criminelle de haut vol selon certains, mais pour des faits qui n’étaient pas compris. La cause des mutants et des nouveaux héros, l’avènement d’une nouvelle ère pour l’humanité ; voilà les raisons du combat qui avait été le mien, le nôtre pour parler plus juste. J’étais dans un groupe d’activistes et nous étions jugés pour nos actes par les mortels mais aussi par nos semblables. Rude. Le combat que nous menions pour plus de justice et de justesse n’était pas compris.

J’en avais bel et bien profité, plus que de raison, jusqu’à ce que l’envie disparaisse, que je finisse par me lasser et que je décide de me rendre aux autorités pour…répondre de mes actes. Un repenti sincère. Et à ma grande surprise, je ne fus pas incarcérée bien longtemps, recrutée pour intégrer le groupe des Thunderbolts.

Voyez-vous ça… recrutée par le gouvernement pour faire le sale travail… du moins remettre de l’ordre après le chaos sur New York.

Le gouvernement voulait surtout encadrer les héros et autres mutants, réguler strictement tout ça. Qui peut agir et au nom de quoi. Et face à la détermination d’un pouvoir souhaitant imposer une manière de faire, le monde que je connaissais si bien se divisa en deux camps distincts. C’est là que mes nouvelles fonctions entrèrent en jeu. Au cœur des Thunderbolts j’étais chargée de retrouver et d’arrêter les mutants et les héros refusant le couvre-feu imposé par les autorités. Et j’en étais la dirigeante.

Fallait-il faire ou ne pas faire ? La question ne se pose même pas. Enfin si, elle se pose mais pas ici, pas comme ça. C’était un… job. Et c’était incroyable d’avoir passé tant d’années à me comporter en crapule pour finalement, au soir de mon repenti me trouver à travailler pour le gouvernement. Certes, ils étaient très persuasifs mais comme promotion, on ne pouvait pas rêver mieux.

D’autant que quelques mois plus tard, lorsque Liesmith fut élu président des Etats-Unis d'Amérique, c’est l’équipe des Dark Avengers qu’on me proposa d’intégrer. C’était une occasion supplémentaire de briller, de m’illustrer. Et ce manège dura quelques années, me menant aux 4 coins des Etats-unis, parfois du monde - ce qui est impossible puisque la terre est une sphère ceci-dit en passant - jusqu’à ce que la seconde attaque des Chitauris en vienne tout remettre en question.

Pas de place à l’hésitation. Nous étions une nouvelle fois confrontés à la convoitise de forces venues du fin fond du cosmos. Il fallait agir, protéger et défendre tout ce que nous aimions. Oui, bon, nous avions intérêt à le faire. Et c’était là encore un moyen de s’illustrer de la meilleure des façons, un moment privilégié pour revenir sur le devant de la scène, de manière un peu plus officielle. L’appât du gain est une chose mais j’étais réellement animée par de bons sentiments envers… mes prochains - même si c’est là un bien grand mot vous en conviendrez. Organiser les mouvements de foule, recenser les familles, recueillir des informations, diriger l’exode avant que New-York ne soit définitivement déclarée perdue, telles étaient mes fonctions. Jusqu’à notre arrivée à Los Angeles.

Ce fut un plaisir de se retrouver une nouvelle fois aux côtés d’Erik, et de quelques autres camarades de bord pour prendre définitivement les choses en main même si la situation était hors de contrôle. Limiter la casse, en limitant l’exposition du public à des vérités dérangeantes, lui donner l’impression qu’on fait le mieux avec le peu qu’il nous reste. Compliqué. Mais comme j’aime à dire, la plupart du temps je fais ce que je peux… le reste du temps je fais ce que je dois. Toujours est-il qu’œuvrer avec l’approbation du gouvernement, quel pied.

La légitimité a du bon.

Alors forcément, le secret est devenu mon crédo et mes dons ont été reconnus à leur juste valeur. Si j’ai la chance de pouvoir travailler sous les ordres du président – Monsieur le président comme j’aime si bien le dire – ce n’est pas pour jouer les enfants de cœur et ça ne le saura jamais. Par contre, vu le ‘’client’’, l’échec ne sera pas permis. Même s’il est vrai que sa présence se fait un peu désirer depuis quelques mois et qu’il a été possible de profiter d’une certaine indépendance, il est toujours sage de… rester à sa place.

Un seul mot d’ordre : rien ne doit se savoir.