"Husk" - Paige Elisabeth Guthrie - Invest in your Skin

Prenom/pseudoSeoAge21 ansCode règlementValidé par la Rouquine

Pv, scénario, marvel ou inventéMarvelComment as-tu atterri ici ?J'étais déjà là ! Mouahahaha ! Fréquence de connexion4/7 ou même 2/7 si les études veulent pas coopérer

RemarquesJ'aime trop ce design et des bisous pour tout le monde !

Au fond, je me dis que New York aurait pu être sauvé, qu'il y aurait pu avoir une solution avant de tout raser ! C'est terrible d'avoir détruit autant de vies, autant d'histoire et cela m'attriste bien que je ne puisse rien faire. Personnellement cette ville me manque mais le soleil de la Californie aide à oublier ces petits désagréments la plupart du temps. Étant étudiante, je vais où se rend L'institut ce qui me permet de maintenir un rythme de vie relativement régulier et correct, contrairement à la majorité des réfugiés qui doivent se débrouiller tant bien que mal...

Je trouve assez étonnant que des informations aussi importantes concernant Liesmith aient été dévoilées peu avant les élections, cela me semble un peu louche même ! Même s'il n'est pas blanc comme neige il avait su ramené un certain équilibre et c'est tout à son honneur vu les événements de la Purge. Concernant l'avenir je demeure méfiante ! Ça ne me surprendrait pas de découvrir que plusieurs petits fouineurs ont cherchés là où il fallait pour s'attaquer au président... Mais après tout ceci n'est que pures spéculations de ma part. Nous verrons bien ce que cette Oph... Oph machin et son parti ont dans le ventre.

Étant relativement jeune et encore "inexpérimentée", je n'étais pas apte à lutter pour Asgard, même si au fond je l'aurais voulu. Les Asgardien ne me dérangent pas, je les vois comme des exilés en quête de solution et au fond je trouve cela triste.
Je ne me souviens pas tellement de ce jour-là... J'avais dû passer une bonne partie de la journée sur mon pc il faut dire, mais si il y a bien une chose qui me revient en mémoire c'est la couleur de cette fumée. C'était presque... Fluo. Concernant le reste je n'en sais pas plus ! Je n'étais pas sur les lieux et même si cela me tracasse j'essaie de penser à d'autres choses.
Je ne savais pas qu'ils recrutaient et dans l'institut en plus... Eh ben ! Ils ne manquent pas d'air ! En ce qui me concerne je reste fidèle à l'institut : c'est ma maison, mon refuge et ma famille de substitution.

La campagne, la ferme, les blés... Ça peut sonner atrocement cliché à vos oreilles mais c'était mon quotidien dès ma naissance. J'ai grandi dans une propriété agricole du Kentucky, entouré de mes parents, mes deux frères et ma petite sœur ! Une belle famille ça on peut le dire ! Même si mon père comme ma mère se tuaient à la tâche dans les champs, ils prenaient toujours le temps de se montrer aimant envers nous et de vérifier que nous ne manquions de rien. Ils ont toujours été tendres c'est vrai ! Enfin bref ! Ce foyer je l'aimais, même si la vie s'y faisait rude parfois, car souvent nous devions inventer des jeux afin de rendre notre participation au travail quotidien un peu plus légère. Toutefois, grandir à l'air pur m'appris le plaisir de l'effort, de l'évasion et de l'aventure ! Mes frères et moi nous nous battions de temps à autres pour ajouter davantage de piment à des après-midi trop tranquilles et je dois dire que c'était une des meilleures périodes de ma vie; notre existence se faisait délicate et docile comme une plume ballottée par le vent.

Les années passant, ma fratrie et moi alternions entre l'école et la vie de ferme pour soulager nos parents dont la force ne faiblissait pas. Nos bras soulevaient des paniers de linges, des bottes de foins et autres charges ce qui ne semblait vraiment plus être un jeu. L'enfance laissa place à un réalisme plus froid que je ne l'espérais, mais je m'y accommodais pour le bien de ma mère qui ne tarda pas à être rongé de soucis. Notre aîné, Samuel, demeurait un garçon bosseur et dévoué à la vie campagnarde que nous menions. Il ne râlait que vaguement et semblait toujours aussi prompt à aider notre père qu'importe le temps qu'il fasse. Toutefois, c'est par lui que les ennuis ont commencés... Sam a fini par constater qu'un pouvoir étrange émanait de sa personne avant de se déclencher de façon aléatoire : il filait tel une fusée entre les maïs, traversait parfois le plafond de façon phénoménal et j'en passe... À l'époque, demeurant encore assez jeune, j'avais été tant séduite par ce déploiement de capacités que j'en avais été presque jalouse. Mon frère était hors norme ! C'était sensationnel dans notre petit coin perdu ! Mais moi... Ce n'était pas le cas...
Malheureusement Sam ne put rester avec nous guère longtemps une fois sa nature mutante dévoilée; il devait apprendre à avoir le contrôle sur sa personne et pour cela il rejoignit l'institut à l'aube de ses 12 ans. Pour ma part, je me cantonnais à ma petite vie d’écolière le jour et fermière le soir, veillant à ce que l'ordre dans la maison demeure et que les plus jeunes ne cessent pas d'aider nos parents.

Une poignée d'années plus tard, aux environ de mes 13 ans, je découvrais à mon tour une nouvelle facette de ma personne : je pouvais changer de peau. L'incident eut lieu suite à une coupure dans la paume de ma main. Paniquée de constater une telle entaille, j'avais rejoint le lavabo le plus proche pour enlever le sang qui allait couler d'une minute à l'autre, mais ce que je constatais au contraire me stupéfia... Sous ma première peau se trouvait une autre couche et ce n'était pas des muscles, ni des os. Curieuse comme j’étais, j'avais progressivement dégagé les alentours de la plaie pour observer ce fait étonnant avant de m'assurer timidement que je pouvais en effet retirer ma première barrière d’épiderme. Le choc fut total ! J'étais tourneboulée et la nausée me saisissait tant la vision demeurait déconcertante. Tandis que je reprenais mes esprits, je me décidais à gardé ce secret pour moi quelques temps pour tenter de maîtriser la chose. Bien entendu le silence ne marcha qu'une poignée de semaines !
Toutefois, garder ce secret autant de temps me plut..J'étais aussi une mutante et l'amertume que j'avais pour mon frère un peu plus jeune disparue comme chasser par le vent de cette nouvelle. Ce fut donc lors d'un repas du soir que je confiais ma singularité à mes parents dont la mine se fit pâle. Au début, ils n'y crurent pas mais je sus me faire convaincante au point de manquer de leur faire tourner de l'œil... Je m'en veux encore ! Pardon papa et maman !

La terre fut plus qu'ébranlée par la première attaque sur New York durant l'année 2012. C'était une déferlante sans précédent de menace alien face à laquelle nous étions peu préparés malheureusement ! Je me souviens encore du grésillement affolée du poste à la ferme et des chaînes de télévisions luttant pour assister au combat s'invitant dans les moindres recoins de New York. Je crois que c'est à cet instant que je me suis dit que je voulais me battre, protéger les miens ! Il faut dire que voir ses héros lutter durement m'émerveillais ! L'avantage de l'innocence c'est l'oublie de nos peurs face à notre enthousiasme... et je dois dire que je me suis bien laisser emportée. Mes parents, rongés par le soucis, décidèrent peu après cette catastrophe de m'envoyer auprès de mon frère. Ils avaient beau s'inquiéter, tout le monde savait que ma place n'était plus dans notre maison, d'autant plus que je n'avais qu'une idée : dompter ce don que j'avais reçu.

Sans surprise je ne tardais pas à rejoindre Sam dans son "établissement pour surdoués", dont l'accueil me fit chaud au cœur. Il me fit découvrir l'institut, ses professeurs, ses élèves et ce nouveau chez moi. L'avenir s'annonçait radieux ! J'allais apprendre à connaître mon don ! J'allais pouvoir rencontrer de nouvelles personnes ! Créer de nouveaux liens ! Et c'est ce qui se passa avant que la Purge ne rende tout cela bien morose.
La peur et la haine animant les gens fit grandir l'inquiétude vis-à-vis des mutants et bientôt le gouvernement transforma cela en rage. Il fallut se faire discret, presque disparaître, caché correctement au sein de notre maison : L'institut. Je me souviens du soucis que je portais à mes parents ainsi qu'aux benjamins de notre fratrie. La traque se faisait si féroce en dehors de nos murs que j'espérais chaque soir que tout aille bien ! Qu'ils se cachent. Qu'ils se protègent et par chance ils furent épargnés. Contrairement à nous.
Le jour où les sentinelles se rapprochèrent de L'institut ce fut la débâcle. Le bâtiment fut détruit et par conséquent notre seul endroit où aller ! J'étais atrocement peinée d'assister à pareille situation... Mais au dehors je ne savais pas non plus à quoi m'attendre tant la menace grondait. Cependant, notre communauté se sera les coudes pour trouver des solutions, mais bien vite un soulèvement du peuple se fit entendre. Nos vies furent sauvés par ce vent de colère qui anima les foules. Ce gouvernement pourri disparu pour laisser place à une ère de paix et de tranquillité ! Tandis qu'au sommet de la nation, le président liesmith s'installait.

L'existence se fit dès lors plus douce et il y eut une petite passade agréable à cet instant. Je grandissais, je m'épanouissais et je changeais aussi, tout comme mon corps qui s'apparenta bien vite à celui d'une femme. Les cours purent reprendre, mais cela ne dura qu'un temps... Tout ceci était le calme avant la tempête.

Une nouvelle menace alien ne tarda pas à planer sur nos têtes et en particulier sur la citée dans laquelle nous vivions. Décidément ! Pauvre NYC ! Elle n'a vraiment pas eu de chance.
La vague d'assaut mené par Thanos et son armée sur-développée coûta cher autant qu'en dégâts matériel qu'humain. Le gouvernement fit progressivement vider la ville en tentant de minimiser les pertes et je me souviens avoir tristement regardé une dernière fois notre manoir préféré avant de le quitter. Les ripostes effectués par les humains ne menaient guère loin, l'espoir commençait à faiblir... jusqu'à ce qu'une décision soit prise: il fallait agir, vite et bien ! Les derniers civils vivant encore dans leurs maisons furent évacués laissant le champ libre à une intervention plus musclée de la part de l'Humanité. Résultat : la ville disparut finalement dans un dernier rixe. Super efficace comme solution hein ? ... Enfin bref...  Désormais, on ne trouve que graviers, déchets toxiques et plusieurs traces radioactives dans les décombres de la belle ville et j'ai peine à y croire.

Il fallut à nouveau rebâtir un endroit où vivre et nous fûmes obligés de voyager jusqu'à Los Angeles. Ils auraient pu choisir plus prêt mais non ! Ça aurait être trop facile hein !
Pour l'heure tout roule en ce qui me concerne et il en va de même pour L'institut. On a pas encore explosé ce mois-ci et même si plusieurs incidents viennent bousculer notre quotidien cela ne peut-être que bénéfique pour nos entraînements... N'est ce pas ? Allez, à bientôt les petits curieux !