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The Beauty and the [Goat] God | Loki & Vic

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Lun 8 Avr 2013 - 23:01
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« It's madness »

«Loki & Vic»


Victoire était assise pas terre au milieu de sa chambre. Elle ouvrait ses derniers cartons, qui attendait depuis un peu plus d'une semaine qu'elle daigne s'en occuper, procédant avec logique et méthode... Ce qui revenait à en avoir étalé la quasi-intégralité au sol, en sachant que ce qui n'y était pas était tout simplement encore au fond des boîtes. Elle posa un regard blasé sur les vêtements qu'elle tentait de trier sans parvenir à un résultat qui lui convenait tout à fait. Une chaussette verte, une chaussette rouge... Okay, et où étaient les deuxièmes ? Quand elle avait déménagé de l'appartement à la maison, elle avait vidé ses armoires en vrac dans les cartons, pour les affaires qui n'étaient pas fragile. Encore un signe de sa grande organisation. Elle soupira en les jetant à l'autre bout de la chambre et se décida finalement de tout plier, de ranger pantalon sur pantalon, robe sur robe, etc. Une fois ce travail fastidieux fait – et le tout rangé plus ou moins bien dans son dressing – elle put aller vider le reste du dernier carton. Une vieille couverture, trois culottes, l'autre chaussette rouge... Ses doigts effleurèrent un tissus doux et soyeux alors qu'elle jetait un coup d'œil à son réveil. Intriguée, elle en oublia de regarder quelle heure il était pour sortir la chose douce du carton. Un sourire apparu sur son visage alors qu'elle faisait glisser un long morceau de tissus vert, épais, sur lequel était accrochée une magnifique broche en or fin. Elle se releva, sans se départir de son sourire radieux au contraire ; elle sauta jusqu'à son miroir pour passer ce qu'elle avait entre les mains sur ses épaules. La cape de Loki. Elle fit un tour sur elle-même, appréciant du regard les reflets de vert que créaient les mouvements de la cape sous la lumière. Un claquement de porte la fit sursauter et jeter la cape sous son lit. Elle avança sur la pointe des pieds jusqu'à sa propre porte pour jeter un coup d'œil dans le couloir. Ce n'était rien, juste son cousin qui venait de partir dans le jardin. Elle referma sa porte en soupirant et récupéra la cape en l'époussetant, retrouvant son sourire naïf. Sourire qui se crispa légèrement en se souvenant de sa dernière rencontre avec le dieu des mensonges, qui ne s'était pas vraiment terminée de la meilleure façon qui soit. Tout ça à cause d'Helmett, justement. Elle soupira légèrement en reposant la cape sur son lit, en se disant qu'un jour, peut-être, il faudrait qu'elle la lui rende. La rouquine retourna à ses cartons, pour en tirer un truc empaqueté... Au papier cadeau douteux. Un cadeau de Noël, de toute évidence. Assez abîmé pour en conclure que...

Que c'était celui qui avait traîné dans sa bibliothèque depuis automne dernier. Qu'elle avait relégué au rang de cadeau de noël, puis qu'elle n'avait finalement pas offert. Qui avait subit l'assaut du Mandarin sur sa bibliothèque – ou du moins son ex-bibliothèque. Cadeau destiné à Loki, et qui allait bel et bien lui parvenir un jour. Elle déballa le paquet pour jeter le papier usagé à la poubelle et courut jusqu'au salon ouvrir la baie-vitrée pour demander à Helmett où était passé le papier cadeau. Une quinzaine de minutes plus tard, elle mettait la main dessus. Et une autre quinzaine de minutes plus tard, après trois tentatives infructueuses, elle avait enfin fait un bel emballage. Et elle était assez fière d'elle. Elle vida son dernier carton en deux temps trois mouvements avant d'enfiler une jolie robe. La jeune femme attrapa le paquet et l'enroula dans la cape en veillant à garder la broche cachée, avant de prévenir son cousin qu'elle sortait. Quoi, pourquoi, où, comment, avec qui? De dieu ! Elle n'était plus une gamine, elle avait le droit d'aller où elle voulait, avec qui elle voulait pour faire ce qu'elle voulait ! Il ne voulait tout de même pas un compte-rendue détaillé à l'extrême de chacun de ses déplacement ? Alors oui, je suis allée aux toilettes. Seule. Passionnant hein ? Comment ça ''qu'est-ce que j'y ai fait''?! Non, vraiment, ça n'était pas une vie. Mais quand vous savez votre cousin capable de vous coller un GPS derrière l'oreille, une balise quasiment indétectable évidemment, et bien... Vous vous méfiez quoi. Votre confiance en cet individu s'en trouve légèrement réduite. Et encore, le ''légèrement'', c'est bien parce que c'était Victoire ; si cela ne tenait qu'à moi, jamais je n'aurais accepté de vivre dans la même maison qu'un tel individu, fusse-t-il mon cousin, et même si j'y trouvais beaucoup d'intérêts. Enfin bref, Victoire prévint donc son cousin qu'elle sortait pour la soirée, et qu'elle ne savait pas quand elle rentrerait. Elle ne lui laissa pas le temps de répliquer qu'elle fonça au garage. Elle porta un regard triste et désolé sur sa Harley, mais elle ne pouvait décemment pas prendre sa moto avec cette tenue – même si quand elle n'avait que ça, elle serait sûrement partie avec tout de même. Non, elle grimpa plutôt dans la magnifique Mini Cooper décapotable bleue que lui avait offert son cousin qui jugeait dangereux pour elle l'utilisation de sa moto... Comme si elle allait arrêter de rouler en Harley juste parce qu'à présent, elle avait une voiture. Il fallait être malade pour penser une chose pareille !

La jeune femme posa son sac, la cape et le paquet sur le siège passager, avant d'ajuster son rétroviseur. Elle passa rapidement une main dans ses cheveux – légèrement ondulés car pas lissés – avant de prendre une grande inspiration. Elle savait conduire. Elle savait conduire, elle savait conduire. Elle en avait juste un peu moins l'habitude, mais elle savait conduire. L'appréhension des premières minutes passée, elle se dirigea tranquillement vers Broadway. Et plus elle s'en rapprochait, plus elle se demandait si c'était vraiment une bonne idée. C'était bien la première qu'elle allait le voir d'elle-même. Ils ne s'étaient à chaque fois rencontrés que par hasard, après tout. Et s'il ne voulait tout simplement pas la voir ? Et s'il était encore en colère à cause d'Helmett ? Et si... Avec des ''si'' on refaisait le monde, et Victoire n'avait pas vraiment besoin de ça. Elle vivait déjà bien assez de choses peu communes à son goût pour, en plus, refaire le monde avec des ''si''... Oh et puis zut. Quand faut y aller, faut y aller ! Et il ne sera pas dit que la rouquine puisse faire demi-tour et aller se cacher derrière les pistolets de cousin-Helmett parce qu'elle avait une boule dans le ventre à l'idée d'aller voir Loki après tout ce qu'elle avait vécu ! Victoire gara la voiture sur le petit parking à côté du Burlesque, et ferma sa portière. Elle fit le tour pour récupérer ses affaires... Qui ne rentraient malheureusement pas dans le sac. Elle soupira, ferma la Mini et se dirigea vers le cabaret.

Il était moins tard que la première fois qu'elle s'y était rendue. Et, surtout, la nuit ne tombait plus aux alentours de 17h. Le temps était clément, doux même. Elle ne risquait pas de s'y retrouver bloquée par une soudaine tempête de neige, cette fois-ci. Une dernière inspiration, et Victoire ouvrait la porte. Elle entra dans le cabaret, en parcourant la pièce des yeux. Elle n'avait pas changé. Elle espérait juste qu'on ne la reconnaîtrait pas forcément comme étant la jeune femme qui avait commandé un chocolat chaud avec des chamallows... Et apparemment non. Pour ne pas recommencer son ''erreur'', elle préféra commander un Whisky. Une fois servie, elle fila directement à la table qu'elle avait occupée la dernière fois, s'asseyant exactement là où elle avait déjà posé ses fesses. Et dire que ce n'était pas fait exprès serait mentir. Elle fit glisser ses affaires contre la fenêtre, avant de se remémorer avec un petit sourire tout ce qui s'y était passé. Là, la tête d'un homme avait cogné violemment contre la table et, à peu près ici, le dieu des méfaits avait posé son verre sur une goute de sang qui était tombée. Loki s'était appuyé sur ce coin de table et elle s'était assise à côté. Et... Victoire secoua la tête en étouffant un léger rire, toute appréhension disparue. La jeune femme bu une petite gorgée de Whisky tout en sortant son portable, pianotant en attendant son prince charmant – qu'elle n'avait pas encore vu, mais qu'elle ne guettait pas moins.


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Ven 26 Avr 2013 - 19:09
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The Beauty and the [Goat] God | Loki & Vic Tumblrmht749msny1rvufhz Les journées d'un super-vilain étaient loin d'être de tout repos : emmerder les gentils, préparer deux trois complots intergalatiques, trouver un costume pour un mariage, vérifier que vos alliés ne sont pas en train de vous trahir dans votre dos, tuer quelques innocents, huiler ses cuirs, s'occuper de ses alliés, détruire un ou deux immeubles, tenter des gentils pour les faire passer du côté obscur, semer Thanos et ses sbires...

Et récupérer un maximum d'informations sur tous les mutants, super-héros, agents et projets secrets qui pouvait lui servir : Il aurait fallu être Heimdall pour arriver à tout savoir, mais Loki se flattait qu'il n'était pas si mauvais à ce jeu lui-même. Lors de ses précédents passages sur Midgard, il n'avait pas eu l'impression que la vie s'agitait au tant : aujourd'hui, la planète devenait presque intéressante. Ses habitants s'agitaient en tous sens, comme s'ils avaient soudainement décidés de jouer un rôle d'importance dans les neuf royaumes, comme s'ils voulaient prouver qu'ils n'étaient pas si faciles à dominer. Loki était tout de même convaincus que si, mais certains humains devenaient presque intéressants. Entre les super-héros, les mutants, les anti-mutants...Il se renseignait sur chaque groupe en présence, s'amusant à remettre de l'huile sur le feu et à semer le chaos. Ils les auraient, d'une manière ou d'une autre.

En cette fin d'après-midi, il rentrait au Burlesque. Qu'allait-il faire ce soir là ? Compulser un grimoire, s'essayer aux potions ou aux enchantements d'objets ? S'immiscer dans l'une des soirées mondaines que le gratin de New York adorait, au point qu'il y en ait une presque chaque soir, des abrutis en costume discutant du problème mutant un verre de champagne à la main. S'ils savaient que Loki, dieu d'Asgard venait parfois profiter de leurs petits fours et tendre l'oreille... En tous cas Loki devait trouver quelque chose à faire pour ne pas sombre dans l'ennui d'une petite vie paisible.
Il rentrait au Burlesque, encore tranquille à cette heure, particulièrement depuis qu'il faisait beau. Loki balaya l'endroit du regard, mais tout était tranquille et le cabaret avait plus des allures de bar lounge que de cabaret, malgré la musique d'ambiance. Comme le barman lui faisait signe, le dieu s'y arrêta un instant :

« -On a reçu une invitation pour vous, monsieur Liesmith. Et la rouquine aux chamallows est revenue. »

Loki ignora superbement le clin d'oeil grivois que lui adressa l'humain, mais prit l'enveloppe qu'il lui tendait. Tout en l'ouvrant distraitement, il chercha Victoire : pas difficile de trouver la jeune femme, les tables du cabaret n'étant pas toutes remplies. Elle était à nouveau près de la fenêtre, là où ils s'étaient vu la dernière fois, et qui se trouvait sur son chemin pour aller dans ses appartements. Loki parcourut rapidement le carton d'invitation : une soirée, donnée par le maire où on allait sans aucun doute parler des sentinelles, des mutants, et de quelques dossiers et projets classés secrets défense dans les coulisses. Ce soir, à Manhattan. Il irait. Loki repassa mentalement sa garde robe en revue, et, tout en jouant avec le carton d'invitation, traversa le cabaret.

« - Le rat de bibliothèque est devenu un client fidèle, à ce que je vois. »

Jeta Loki alors qu'il passait près de la table où était installée la jeune femme. Il ne ralentit pas, ne s'arrêta pas près d'elle. Il lui lança simplement un bref regard, très bref, juste assez pour savoir qu'elle avait arrêté le chocolat chaud aux chamallows pour passer au whisky ( beaucoup plus dans l'atmosphère du cabaret, et Loki veillait personnellement à ce que le whisky du Burlesque soit toujours de première qualité – on est un dieu ou on ne l'est pas ) et qu'elle s'était visiblement déjà bien installée, entassant ses affaires près d'elle.
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Dim 28 Avr 2013 - 18:07
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« It's madness »

«Loki & Vic»


Victoire observait l'écran de son smartphone avec un air sérieux collé au visage. Si elle regardait d'abord ses mails, le nombre de visiteur sur le site de la bibliothèque, les derniers article du très célèbre Daily Bugle, pour finir sur son dossier spécial Loki. Elle parcourut rapidement les quelques photos qu'elle avait de lui avec un petit sourire accroché au visage, avant d'aller supprimer son historique d'appel. 35 Appels en absence d'Helmett... A peine collant, le cousin. Faut dire que depuis le bal, depuis qu'il l'avait vu en compagnie du Dieu de sa vie, il était devenu méfiant. Elle lui avait sortit de beaux mensonges – et heureusement que la mutation n'était pas forcément une histoire de parenté, sinon elle était mal – en disant à l'agent du SHIELD qu'elle avait été entraînée dans cette danse contre son gré, et qu'on évite de déplaire à un dieu des méfaits qui vous prend en otage sur le moment... Heureusement qu'Helmett était assez naïf pour croire sa cousine. De plus, il voulait tellement qu'elle rejoigne le SHIELD qu'on pouvait presque dire que Victoire était un agent réserviste. Cela l'avantageait, d'un certain côté ; elle avait accès à certains dossier en usurpant le nom de son cousin – était-ce vraiment de l'usurpation puisqu'ils avaient le même nom ? – et récoltait ainsi quelques informations... Confidentielles. Qu'elle pouvait ensuite aller dire à son – à ses – vilains préférés. Il lui fallait juste éviter de se faire repérer... Simple comme bonjour !– ahem.

Quand Loki entra dans le Burlesque, Victoire le repéra immédiatement. Mais comment en aurait-il pu être autrement, vu comme elle s'appliquait à surveiller les allers et venus du cabaret ? Qu'il eusse échappé à son regard aurait été un miracle, et aussi une grande honte pour la rouquine ; le rater, lui ? Impensable. Elle le vit se diriger vers le barman, avec qui il échangea quelques mots et... Elle tourna subitement la tête vers son verre de Whisky ; il ne faudra tout de même pas qu'il ait l'impression qu'elle l'espionne, tout de même ! La bibliothécaire attrapa son verre pour en boire une petite gorgée, alors qu'elle entendait quelqu'un approcher. Et par quelqu'un, elle entendait...

- Loki : Le rat de bibliothèque est devenue un client fidèle, à ce que je vois.

Rat de bibliothèque, toujours – souvent – ce petit surnom. Elle esquissa un sourire amusé ; On se demande pourquoi, pensa-t-elle en réponse aux paroles du dieu. Si maintenant on était client fidèle au bout de deux visites, alors elle était fidèle à beaucoup d'endroits. La rouquine releva le regard vers lui, constatant qu'il ne s'arrêtait même pas. Il avait à peine jeté un regard à la table, la blessant dans son égo amoureux, et continua son chemin. Quoi ? Comment ça ? La jeune femme venait exprès pour le voir et il lui adressait à peine une phrase et un regard ? Elle qui avait hésité à venir, elle aurait finalement mieux fait de rester chez elle. Non, non. Elle ne le pensais pas vraiment ; il était là et... Et s'il fallait qu'elle lui court après, elle allait le faire. Elle le ferai, et sans problème. Ce n'est pas comme si elle n'avait pas l'habitude, après tout... Elle arrivait même à le faire, sans le faire exprès. Sûr que ça lui plaisait, en plus !

- Victoire : Lojognhm... Oulah. Loki, John ? Elle devait bien avouer que l'appeler John lui faisait tout drôle, maintenant qu'elle pensait à ''son chaton'', mais... Si c'était comme ça qu'il était appelé ici, elle n'allait pas crier « Loki ! », parce que premièrement, ça risquait de faire rater sa couverture, deuxièmement on risquait de la prendre pour... Mieux valait ne pas y penser, et, troisièmement, pas sûr qu'il apprécie le tout. John ! finit-elle par réussir à articuler.

Elle attrapa rapidement toutes ses affaires, en vrac dans ses bras, pour quitter la table. La rousse jeta un regard désolé à son verre encore à moitié plein – ou à moitié vide, comme vous préférez, avant de suivre le bel homme brun tout en essayant de ne rien perdre en route. Comme il se dirigeait vers... Ailleurs, elle ne savait pas vraiment où – mais elle s'imaginait que ce n'était pas les toilettes – elle hésita pendant une fraction de secondes à s'imposer et le suivre, puis jugea que ce n'était pas vraiment la meilleure façon de procéder avec Loki.

- Victoire : Je peux ?... demanda-t-elle d'une voix légèrement hésitante. Je... Hum. J'ai quelques choses pour vous . ajouta-t-elle avec un sourire en désignant d'un léger signe de tête le paquet, enroulé dans la cape.

Elle jeta un rapide coup d'œil à la porte qu'il avait ouvert, juste assez pour y apercevoir un lit. Si Victoire s'était rendue au Burlesque, c'était parce qu'elle l'avait croisé ici la fois où il avait tant neigé, et qu'elle ne savait pas où aller pour le voir... Mais finalement, elle était plutôt bien tombée, s'il vivait ici. Le hasard faisait bien les choses, au final.


(c) Ségo Soyana
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Mar 30 Avr 2013 - 14:45
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The Beauty and the [Goat] God | Loki & Vic 551073tumblrmj7so6sfgd1r6w4cjLoki n'avait pas attendu Victoire alors qu'il était passé près d'elle. Déjà, parce qu'il était sûr et certain qu'elle le suivrait sans attendre. Il n'allait pas se priver du plaisir de la trimballer en long et en large du cabaret. « -Lojognhm... »... Quoi? «John ! » Oui, c'est mieux. Le dieu masqua difficilement sa satisfaction en l'attendant cavaler à sa suite, mais s'efforça pourtant de conserver la même foulée rapide, mais tranquille. Il nota cependant qu'elle se souvenait du faux nom qu'il lui avait donné, le jour où il lui avait adressé la parole, le nom qu'il utilisait au quotidien pour se mêler aux mortels. Le même nom qu'elle lui avait assuré être faux aussitôt qu'elle l'avait entendu. Elle pouvait discerner les mensonges de la vérité, disait-elle. Le dieu des mensonges était toujours persuadé qu'il pouvait lui démontrer le contraire. Tout en travaillant sur cette idée, il se dirigeait vers sa chambre, où il se glissa, sans répondre.

« -Je peux ?...Je... Hum. J'ai quelques choses pour vous . » De l'autre côté de la porte, Loki s'immobilisa : il resta un instant, immobile, comme s'il réfléchissait. Il était presque étonné qu'elle demande la permission, ou bien avait-elle compris qu'il valait mieux respecter certaines règles du jeu ? Il tournait le dos à la porte, mais il ne doutait pas qu'elle tente tout de même de jeter un coup d'oeil. Le dieu eut un bref sourire en l'imaginant faire. Tout en parlant il ôta son écharpe et ouvrit sa veste de costume:

« -Entrez. »

Une porte de service, des escaliers qui descendaient, un couloir interrompu par des portes. Entre les différentes loges des employées se trouvait la chambre de Loki. Une ancienne loge qui avait été réaménagée lorsqu'il s'y était installée: deux fauteuils confortables, un grand lit double garni de draps de satin émeraude et de douillets oreillers et couvertures, plus ou moins fait à la va-vite. Une fourrure en provenance directe d'Asgard servait de tapis de sol.

L'ancienne coiffeuse à miroir avait été transformée en bureau sur lequel s'amoncelaient des papiers et des livres, un peigne, quelques mouchoirs de soie. Des livres, il y en avait peu partout, sur le lit, par terre, sur des petits meubles d'appoints. Des romans autant que des ouvrages techniques ou des grimoires de magie, des livres qui venaient des neufs royaumes. Sur les meubles, il y avait également quelques petits coffrets, contenant des flacons ou des petites boîtes. Dans un coin se trouvait une porte menant à un petit dressing, dont Loki avait ouvert la porte en entrant.

L'asgardien ôta sa veste, la déposa sur le rebord du lit, avant de s'assoir sur le rebord du lit, en bras de chemise : chemise noire, gilet gris foncé. Il croisa lentement ses longues jambes, puis commença à se battre d'une main avec les boutons – petits serpents d'émeraude – de manchette de sa chemise alors qu'il levait le regard vers la rousse. Elle tenait tout son fatras serrait contre elle... y compris sa cape. Sa cape verte. Enfin, l'un de ses capes vertes. Il était vrai qu'il la lui avait laissé après leur expédition sur Jotunheim : il avait oublié ce détail. Loki leva un sourcil, presque blasé et prit la parole:

« - Que faites-vous là, alors, mademoiselle vérité ? Puisque je présume que vous ne comptez pas vous en aller tout de suite, posez donc votre fatras quelque part.... et rangez ma cape là où elle est censé l'être, je vous prie.»

N'avait-elle pas dit qu'elle avait quelque chose pour lui ? Sa cape ou son ennuyeuse présence ?
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Mer 1 Mai 2013 - 0:17
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«Loki & Vic»


Victoire suivait Loki comme un chien fidèle – ou plutôt comme un chat aimant dans ce cas-là, car il ne lui avait rien dit qui puisse le justifier, se dépêchant à passer une porte pour qu'elle ne se referme pas sur elle, descendant les escaliers avec précaution, et lui suivant dans un long couloir, sans prononcer un seul mot. Mais il ne lui avait rien dit quand elle l'avait appelé, donc elle avait bien le droit de le coller un peu, non ? Il ne s'était pas retourné non plus, il faut dire, mais elle savait qu'il l'avait entendu. N'était-il pas un dieu, après-tout ? Il avait également tout aussi bien pu l'ignorer, ne souhaitant pas la voir, mais elle savait que Loki le lui aurait fait savoir ; il était assez intelligent pour deviner qu'en ne disant rien qui puisse l'empêcher de le suivre, elle ne resterait pas assise sagement à le regarder passer et disparaître... Quelque part. Quelque part qui semblait être ''chez lui'', puisqu'elle pouvait presque apercevoir un lit. C'est pour cela qu'elle lui avait demandé si elle pouvait continuer à le suivre ; elle ne voulait pas le forcer à la supporter, de toute façon ça ne donnerait rien de bon. Anxieuse, elle attendait sa réponse alors qu'il s'était immobilisé à quelques pas de sa porte, lui tournant le dos.

- Loki : Entrez.

Victoire ne cacha pas son soulagement, le suspense n'avait jamais été son fort. Dans les livres, oui, c'était super. Dans la vraie vie, bien que patiente, sa curiosité atténuait beaucoup ce trait de caractère. Quoi que la curiosité n'avait que très peu de rapport avec ce genre de suspense là – à savoir si l'homme - Le dieu, pardon - que vous aimiez allait vous laisser rentrer ou non dans sa chambre ou vous claquer la porte au nez, toujours dans ce même silence qui les avait accompagné jusqu'à cette porte. Elle entra donc dans la pièce, tenant ses affaires bien contre elle, en refermant la porte du pied – vieille habitude. Elle observa la chambre d'un air curieux, notant le vert des draps (toujours du vert !), faisant un tour sur elle-même. Ses yeux pétillaient alors qu'ils se posèrent sur la multitude de livres qui traînait partout. Sur la table de nuit, trônaient deux livre, deux ouvrages qu'elle connaissait bien ; American Gods de Neil Gaiman, et As you like it de Shakespeare. Ses livres. Enfin, ceux de sa bibliothèque. Au moins, ils avaient survécu à la destruction, contrairement à la plupart de leurs congénères.

- Victoire : Oh, les livres.

Un irrépressible sourire lui monta aux lèvres alors que ses yeux restaient encore quelques secondes sur les bouquins, avant de glisser vers Loki. Assis sur son lit, il s'était débarrassé de sa veste et s'activait à présent à défaire les boutons de sa manchette de chemise. Quand il leva les yeux vers elle, la rousse ne tenta pas de réprimer son sourire, même s'il lui avait fait comprendre qu'il n'aimait pas ça. Qu'il ne supportait pas ça. Ou... Un truc dans le genre, mais elle avait déjà oublié.

- Loki : Que faites-vous là, alors, mademoiselle vérité ? Puisque je présume que vous ne comptez pas vous en aller tout de suite, posez donc votre fatras quelque part.... et rangez ma cape là où elle est censé l'être, je vous prie.

Oh, oui, c'était une bonne idée. Et devait-elle prendre ses paroles comme une invitation ? Car après-tout, même si elle avait voulu rester et que Loki ne l'avait pas voulu, elle n'aurait jamais pu l'obliger à la garder avec lui... Procéder adroit pour lui faire croire qu'il n'avait pas le choix ? A moins, tout simplement, que la demoiselle se fasse des films – ce qui était également fort probable.

- Victoire : Je, Oui. fit-elle en cherchant un endroit où elle pourrait poser ses affaires.

Elle finit par s'approcher du bureau en quelques enjambées hésitantes, et y déposa ses affaires ; à savoir son sac. Elle déroula ensuite précautionneusement la cape et déposa le paquet sur le bureau, avant de faire un tour sur elle-même avant d'aller dans le dressing pour lui pendre sa cape. Elle l'aurait d'ailleurs bien gardé, si ça ne tenait qu'à elle... La bibliothécaire n'était même pas certaine qu'il faille la ranger là, mais elle ne savait pas où ''elle était censée être rangée''.

Victoire attrapa ensuite le paquet et – après un court laps de temps durant lequel elle hésita et qui durer environ 0,00001 seconde – elle alla s'asseoir à côté de lui, posant son paquet cadeau sur ses genoux, qu'elle observa pendant quelques secondes, réfléchissant à la réponse qu'elle allait lui fournir. Lui dire qu'elle voulait le voir ? Non, non, c'était trop... Niais pour Loki, sans doute. Elle espérait aussi que le costume qu'elle avait acheté voilà bien longtemps pour le dieu lui plairait.

- Victoire : En fait, j'étais venue pour vous rendre votre cape... cela n'avait toujours été qu'une excuse pour venir lui rendre visite, en fait... Et, pour vous donner ça, aussi. Elle déposa le paquet sur les genoux de Loki, avec un léger sourire. Je vous en avez parlé, la première fois que je suis venue ici. Ça fait un petit moment, désolée. Victoire pinça légèrement les lèvres avant de relever les yeux vers lui, tentant au mieux de dissimuler le tendre sourire qui voulait tant apparaître sur son visage. J'espère que ça vous plaira.

Victoire posa ses mains sur ses genoux, attrapant entre ses doigts un petit bout de sa robe, un peu à l'image d'une gamine qui attendrait la sentence. Elle espérait surtout que le costume était dans ses goûts – en tous cas, la rousse le trouvait magnifique et trouvait qu'il irait certainement très bien au dieu des méfaits.


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Dim 5 Mai 2013 - 19:07
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La jeune femme entra timidement dans la pièce. Son regard qui s'attardait sur les livres de sa table de nuit réveillèrent de mauvais souvenirs à l'esprit. Leur première vraie rencontre. Lorsque des livres leurs étaient tombés dessus et qu'elle... qu'elle lui avait dit qu'il n'était pas qu'un méchant sans coeur. Elle avait intérêt à être venue avec un meilleur prétexte que celui de récupérer ses livres.

Elle ne s'empara pourtant pas des ouvrages, mais préféra lui obéir en posant son paquetage sur la table et en allant gentiment ranger sa cape dans la penderie. Bonne petite humaine. Satisfait de ce comportement, Loki se désintéressa d'elle pour lutter avec ses boutons, avec succès. Les manches ouvertes et relevées jusqu'aux coudes, il tira sur sa cravate pour la dénouer alors que la rousse s'approchait, puis venait s'asseoir à côté de lui. La réponse à sa question tardait, mais avait-il vraiment besoin de l'entendre ? Il savait pourquoi elle était là, en vérité. Elle l'avait sous-entendu, la première fois qu'ils s'étaient rencontrés au Burlesque : elle était amoureuse de lui. C'était bien la faute de cet aveu naïf si Loki avait brusquement décidé de la faire rentrer dans ses calculs en jouant de ses sentiments. Ça et les bêtises du Mandarin. Loki, si tu comptes vraiment la manipuler et l'utiliser comme marionnette, tu dois te montrer plus patient, se morigéna-t-il intérieurement.

« -En fait, j'étais venue pour vous rendre votre cape... Loki n'écoutait pas, pas vraiment. Il était plus occupé à envisager sa soirée. Il avait encore un peu de temps avant de se rendre au dîner, mais il devrait tout de même se changer et se préparer ( okay, se coiffer ) avant d'y être. Il était dans les temps, du moins si le rat de bibliothèque ne lui courait pas trop dans les pattes. Le dieu était plus occupé à passer ses costumes en revue mentalement qu'à se préoccuper des sentiments de l'humaine, jusqu'à ce qu'elle finisse par attirer son attention en lui posant un paquet sur les genoux.« -Et, pour vous donner ça, aussi. » L'asgardien s'interrompit dans son geste, et resta un instant idiot à fixer le paquet qu'on venait de lui déposer dessus. Qu'est-ce que cela ?

« -Je vous en avais parlé, la première fois que je suis venue ici. Ça fait un petit moment, désolée. » Loki posa son regard vert sur elle, l'air interrogateur, presque surpris. Il déposa lentement sa cravate à côté de lui ( il était le dieu du chaos : ranger sa chambre ne faisait heureusement pas partie de ses attributions ) : de quoi lui avait elle parlé ? Progressivement, ces paroles firent jour dans son esprit, alors qu'il se remémorait les paroles de la jeune femme. Oui, elle lui avait dit avoir quelque chose pour lui, qui l'attendait à la bibliothèque... et il avait assuré ne pas en vouloir pour tout l'or des neuf royaumes.
Un cadeau. Une part de lui s'insurgeait, lui disant qu'il n'a pas besoin d'un cadeau en provenance d'une misérable humaine, qu'il est un dieu et qu'elle peut bien lui offrir une merveille, cela n'égalera jamais ce qu'il connait, ce qu'il a vu, et encore moins les splendeurs d'Asgard. Il lui sourit d'un air glacial:

« - Vous m'en aviez en effet parlé. Et je vous avais dit que je ne remettrai pas les pieds à la bibliothèque pour m'épargner cela. »

Une autre partie de lui est beaucoup plus agitée. On lui offrait un cadeau. On lui avait bien offert des offrandes en tant que divinité, mais des cadeaux offerts par ses proches, il n'en avait pas eu énormément aux cours de ses siècles d'existence. Ou, du moins, ils étaient tous devenus beaucoup plus amers lorsque Loki regardait vers le passé. La mesquinerie de Loki se heurtait brutalement à son envie d'être aimé: il avait beau être plein d'arrogance et de suffisance, il n'arrivait pas vraiment à se débarrasser d'un gros complexe d'infériorité. Un cadeau. Pour lui. Pensé et fait avec amour, pour lui faire plaisir, parce qu'on tenait réellement à lui, et...Loki resta un instant immobile, la main au-dessus du paquet cadeau avant de demander d'un ton outrancièrement banal :

« -Et en quel honneur est-ce ? »

L'asgardien finit par déballer ce qu'on venait de lui jeter dessus, presque timidement. Il ne savait même pas comment procéder et se sentait passablement stupide et malhabile. Rappel : un être millénaire peut n'avoir jamais fait face à un papier cadeau, et la magie n'aide pas à se débattre avec le scotch.

Un costume. Costume trois pièces, sombre, pile poil dans les goûts de Loki... et d'après le toucher, de bonne qualité, du genre de ceux qu'il mettait depuis qu'il devait se cacher sur Midgard. Le moins que l'on puisse dire étant qu'il ne s'y attendait pas. Loki leva un sourcil, surpris. C'était...sans doute le meilleur cadeau qu'une simple mortelle pouvait lui faire. Le plus judicieux et susceptible de lui plaire en tous cas. Un sourire lui monta aux lèvres, qu'il réprima tant bien que mal.

Le dieu se tourna vers la jeune fille assise à côté de lui, posant l'une ses jambes repliée sur le lit pour lui faire face. Loki le considéra un instant en silence avant de l'embrasser rapidement au coin des lèvres. Une lueur soudain joueuse dans le regard, l'asgardien se releva brusquement, et étendit le costume offert sur le lit, tout en ôtant le gilet de costume qu'il portait encore.

«-Bien. Au moins je sais ce que je mettrai ce soir. »
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Mer 8 Mai 2013 - 0:51
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« It's madness »

«Loki & Vic»


Victoire fixait ses genoux avant de se dire qu'elle ne voyait pas souvent son dieu favoris et que ça serait dommage de fixer une partie de son propre corps si peu intéressante alors qu'elle pouvait le faire quand elle voulait. Alors, elle releva les yeux vers Loki pour y rencontrer un regard étonné, voir même surpris, alors qu'il posait lentement sa cravate sur le matelas. Pourtant, il finit par lui adresser un sourire glacial. Toujours cette même expression de suffisance. Je suis plus grand le plus beau le plus fort, je suis un dieu. Aucun humain ne peut me toucher. Et malgré tout, son masque de froideur, d'arrogance et d'indifférence avait quelques failles, failles qu'elle avait trouvé sans vraiment le vouloir et qui lui avait mis dans la tête l'idée qu'il y avait un « bon » Loki au fond de lui. Un « vrai » Loki muselé et enfermé dans cette prison de verre qu'était l'image que le dieu se donnait. Pourquoi ne pas être simplement lui-même ? Elle allait le lui faire remarquer avec douceur, lorsqu'il prit la parole, la coupant dans son élan :

- Loki : Vous m'en aviez en effet parlé. Et je vous avais dit que je ne remettrai pas les pieds à la bibliothèque pour m'épargner cela.

Effectivement, elle l'avait épargné de venir le récupérer en l'amenant à lui. Ce qui veut dire qu'à présent, il pouvait revenir ! D'ailleurs, peut-être ferait-elle exprès d'oublier les livres qu'il avait sur sa table de nuit ? Ce pourrait être une bonne idée. L'immobilité de Loki lui tira un léger sourire.

- Loki : Et en quel honneur est-ce ? demanda-t-il comme s'il lui demandait quel temps il faisait dehors.

Victoire l'observa pendant quelques secondes. Elle n'avait pas envie de raconter la longue et triste histoire de ce paquet cadeau. Elle haussa alors les épaules ;

- Victoire : Je ne sais pas, je n'y ai pas vraiment réfléchie. Une envie... Mais on a qu'à dire que c'est en votre honneur. Ça colle plutôt bien. fit-elle en souriant.

Et elle était sincère. La rousse se doutait bien que Loki avait déjà dû entendre des phrases dans le même style que les siennes plus d'une fois. Il est toujours utile d'être en plutôt bonne relation, même si celle-ci est basée sur l'hypocrisie. La différence était toutefois que Victoire pensait réellement ce qu'elle disait. Son sourire s'étira un peu plus alors que le dieu déballait le paquet avec un peu plus de mal qu'elle ne l'aurait imaginé. Il était adorable. Trop mignon. Et puis enfin, l'heure de vérité, sonna. Un de ses sourcils se leva, à nouveau surpris. Victoire pinça les lèvres en espérant ne pas s'être trompé, mais se détendit légèrement – à peine – en voyant le sourire qu'il essayer de cacher. La rousse chercha quelques indices dans son regard quand un pivota pour se tourner face à elle.

La première réaction de la jeune femme fut l'étonnement. Elle ne s'attendait pas à ça ; à ce qu'il dépose un rapide baiser à la commissure de ses lèvres. Elle cligna des yeux par deux fois avant qu'un large et tendre sourire niais naquisse sur son visage – et elle avait beau lutter, rien à faire. C'était plus fort qu'elle. Le brun se releva soudainement pour étendre le costume sur le lit, et enlever la veste qu'il portait encore.

- Loki : Bien. Au moins je sais ce que je mettrai ce soir.

Il avait l'air de lui plaire. Voilà une bonne chose ! Mais il avait bien dit « ce soir » ? Il comptait sortir, alors ? Peut-être le gênait-elle, alors. La bibliothécaire devait pourtant lui dire quelques choses... Oh, l'histoire chiante et compliquée du futur mari qui se trouve en fait être le cousin n'était pas prévu pour maintenant ; il s'agissait d'une chose un peu plus compliquée à demander, et qui n'avait pas forcément été mûrement réfléchie. Mais quand on aime, « on ne compte pas ». On ne réfléchie pas toujours, de ce fait !

- Victoire : Oh, vous sortez... Je vous gêne, peut-être ? Elle se passa rapidement une main dans les cheveux pour tenter de dissimuler sa légère déception à l'idée de devoir le quitter si tôt. Je... Je voulais vous demander, aussi... Si... Enfin, j'aimerai pouvoir vous être... Utile. Elle pinça les lèvres pour réfléchir rapidement. Je... Hum. J'ai accès au SHIELD, et grâce à... L'agent que vous avez déjà rencontré au bal... J'ai accès à pas mal de choses... Je pourrais vous aider. Je voudrais vous aider. S'il vous plaît.

Elle avait conscience que le mot « aider » sonnait très mal, dans sa tête. Elle qui se targuait de ne vouloir choisir de camp dans cette bataille, la voilà en train de pencher du mauvais côté de la balance. Victoire s'en fichait totalement, en fait. Elle voulait juste pouvoir être utile à l'une des personnes les plus importante à ces yeux – et même si cela n'était pas réciproque. Elle lui offrit donc un sourire léger, quoique ses yeux semblaient implorer son accord.


(c) Ségo Soyana
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Mar 14 Mai 2013 - 18:56
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The Beauty and the [Goat] God | Loki & Vic Tumblrmcnxm8bawj1qdyr9yUne humaine lui avait offert un cadeau. L'information méritait d'être répétée, et ce plusieurs fois. Oh combien avait-il raison ! Les humains voulaient être libérés de leur libérés, ils ne s'agenouillaient qu'avec empressement devant leur dieu. En voilà une preuve, une parmi tant d'autre : il était vil, ne faisait que semer mort et destruction sur son passage, il l'avait fait danser à moitié nue, démolit une partie de sa bibliothèque, tué un homme devant elle et... et elle lui offrait un cadeau. Les mortels n'étaient vraiment pas bâtis sur le même modèle que les asgardiens.

«-Je ne sais pas, je n'y ai pas vraiment réfléchie. Une envie... Mais on a qu'à dire que c'est en votre honneur. Ça colle plutôt bien. » ...Ce n'était pas une si mauvaise excuse. Loki était parfaitement lucide lorsqu'on lui faisait d'aussi basse et stupide flatterie. En son honneur. Comment essayer de flatter un dieu et de s'en attirer ses bonnes grâces en une seule leçon : cela était déjà pratiqué du temps où les mortels priaient leurs familles et leur dédiaient leurs carnages. Mais la tentative valait bien un baiser.

Oui, le costume lui plaisait. C'était une excellente surprise, disons : la petite bibliothécaire avait un minimum de goût. Et cela conciliait parfaitement ses plans pour ce soir-là : rejoindre les quartiers chics, porter un costume élégant, sourire, comploter, voler des petits fours et soumettre quelques personnages haut-placés à son influence.
Il n'avait plus qu'à se changer. Il s'apprêtait à finir de se déshabiller pour essayer son cadeau et déboutonnait déjà le haut de sa chemise, lorsque Victoire reprit la parole : « Oh, vous sortez... Je vous gêne, peut-être ? » Elle semblait déçue. Evidemment. L'asgardien retient difficilement l'envie de lever les yeux au ciel, agacé par ces enfantillages. Elle s'était amourachée de lui, et voulait passer la soirée en sa compagnie : peut-être devrait-il se trouver une secrétaire, pour concilier vie amoureuse et vie de méchant ? Debout devant elle, il croisa les bras, hésitant entre agacement et amusement.

« - Je ne suis pas une demoiselle attendant que son prince charmant vienne lui tenir compagnie. J'ai des projets. Vous auriez du prendre rendez-vous. »

« . Je... Je voulais vous demander, aussi... Si... Enfin, j'aimerai pouvoir vous être... Utile. » L'air narquois de Loki hésita entre s'immobiliser sur place, interdit, ou bien augmenter de façon exponentielle. Qu'est-ce qu'elle racontait ? « - Utile ? » Elle n'était qu'une fourmi, qu'une pathétique humaine. Elle pouvait lui être utile... en aller lui chercher un café. A la limite, en dansant, elle pouvait le distraire ? « -Je... Hum. J'ai accès au SHIELD, et grâce à... L'agent que vous avez déjà rencontré au bal... J'ai accès à pas mal de choses... Je pourrais vous aider. Je voudrais vous aider. S'il vous plaît. » Loki partit dans un grand éclat de rire moqueur, rejetant la tête en arrière, avant de baisser un regard sidéré sur la jeune femme assise devant lui.

« -M'aider ? »

Cela sonnait comme une bonne blague. Etait-ce l'humour des mortels qui ne connaissait aucune limite, ou bien leur arrogance ? Loki n'en revenait pas. Il secoua la tête, visiblement amusé par la proposition. Tout en parlant, et en désignant tour à tour du doigt les différents protagonistes de sa phrase ( Victoire, sa seigneurie, Victoire) Loki s'approcha de sa table et saisit la bouteille de whisky et le verre qui s'y trouvaient et se servit une gorgée qu'il avala.

« -Laissez moi résumer, vous, misérable humaine agitée de sentiments pathétiques voulez m'aider, moi dieu et ennemi de l'humanité qui désire vous asservir tous autant que vous êtes ? Si on en croit nos rencontres passées, la seule façon dont vous pourriez, à la limite, présenter un quelconque intérêt c'est en étant bien moins habillée que vous ne l'êtes actuellement. »

Le regard vert du dieu la parcourut de haut en bas, une lueur quelque peu lubrique, voire prédatrice scintillant un instant dans ses pupilles. Cela ne dura pas, et il détourna le regard pour reposer son verre, appuyant son fessier sur le bord de la table. Il écarta les bras dans un grand geste libéral :

« - Vous voulez m'aider ? Très bien, avec plaisir. Je serais curieux de voir comment. Comment allez-vous faire ça ? Vous ne savez même pas ce que je veux. »
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Dim 26 Mai 2013 - 22:35
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« Love is the End of All »

Loki && Victoire



Victoire attendait la réponse de Loki qui, elle l'espérait, serait positive. Elle ne pouvait plus restait le pied dans deux mondes ; celui du Mal auquel son coeur s'était attaché, et celui du SHIELD dans lequel sa seule famille tentait de l'amener. Elle voulait rejoindre Loki et faire d'une pierre deux coups. Elle pourrait donc à la fois être proche du dieu – et lui être utile dans la mesure du possible – et mener son cousin et le SHIELD en bateau... Pas pour toujours, elle en était consciente. Mais tant qu'elle le pourrait, elle ne se gênerait pas. C'est pourquoi, quand l'Asgardien eut un grand éclat de rire moqueur avant de la regarder d'un air sidéré, elle eut froid dans le dos. Elle était peut-être naïve, mais pas au point de ne pas deviner que la suite ne serait certainement pas celle qu'elle espérait.

- Loki : M'aider ?
- Victoire : Oui...

Loki secoua la tête. Amusé, exaspéré, énervé, désespéré ? Elle ne savait pas vraiment. Toujours est-il qu'elle le suivit des yeux lorsqu'il alla vers la table pour avaler une gorgée de Whisky, directement au goulot de la bouteille.

- Loki : Laissez moi résumer, vous, misérable humaine agitée de sentiments pathétiques voulez m'aider, moi dieu et ennemi de l'humanité qui désire vous asservir tous autant que vous êtes ? Si on en croit nos rencontres passées, la seule façon dont vous pourriez, à la limite, présenter un quelconque intérêt c'est en étant bien moins habillée que vous ne l'êtes actuellement.

C'était donc tout ce qu'il pensait d'elle ? Il la croyait incapable de lui être ne serait-ce qu'un peu utile ? Victoire l'observa la gorge serrée, attendant de ressentir un voile froid qui ne venait pas. Pourquoi ? Pourquoi cet abruti de dieu ne pouvait-il pas lui mentir quand elle le désirait ? Il était sincère. Ses paroles étaient sincères. Il le pensait vraiment... Victoire serra les dents en détournant la tête, les yeux baissés. Elle aurait aimé croire que cette foutue mutation ne lui joue des tours, mais elle savait que c'était impossible...

- Loki : Vous voulez m'aider ? Très bien, avec plaisir. Je serais curieux de voir comment. Comment allez-vous faire ça ? Vous ne savez même pas ce que je veux.

Victoire ferma les yeux. Non, certes, elle ne savait pas vraiment ce qu'il voulait. Elle avait des suppositions ; la domination du monde, le trône d'Asgard, l'asservissement de toute forme de vie terrestre – Midgardienne, pardon... Mais aucun son de sortit de sa bouche ; de toute façon, elle ne l'avait même pas ouverte. Regardant à l'endroit opposé d'où il se tenait, elle ne pouvait pas le voir. Et, de toute façon, elle n'avait pas envie que lui voit les larmes qui lui montait aux yeux. Il allait encore se moquer d'elle, lui dire des méchancetés et pourquoi pas la mettre dehors ? Et ça ne lui ferait que plus mal. Elle fut pourtant bien obligé de mettre une main sur son visage pour se cacher, alors que ses larmes commençaient à couler en abondance. Et merde, putain de sensibilité à la con. Elle se mordit la lèvre en espérant réussir à se calmer, mais c'était peine perdue. Ses épaules tressautèrent alors qu'elle eut un léger hoquet. Oh et crotte, tant pis.

- Victoire : Je ne sais pas.... Je ne sais pas ! N'importe comment, ce que vous voulez ! réussit-elle à articuler avant de pleurer de plus belle.

La rouquine s'exaspérait toute seule. Elle aurait pu partir après tout, le laisser là. Prendre l'air. Oublier... Mais ce n'était pas vraiment possible. Et elle ne pouvait plus tout garder pour elle. Et tant pis s'il devait se moquer d'elle ou elle ne savait quoi encore, elle n'aurait au moins pas le regret de n'avoir rien dit ;

- Victoire : Croyez-bien que j'aimerais vous haïr. Mais non ! Je... Elle hésita, eut un sanglot et lâcha finalement ; Je vous aimes. C'est pathétique, hein ? C'est ça ? Mais vraiment, je préfèrerais vous détester. Avoir envie de vous tuer, et non pas l'inverse ! Et non pas... Pouvoir tuer Helmett pour vous ! Si vous me le demandiez, je suis certaine que je pourrais le faire !

Elle s'en voulait de penser de telle choses. Elle était perdue, complètement perdue. Mais elle était sincère. Et ça lui crevait le coeur de dire tout ça. Tuer Helmett ? Tuer son cousin pour un dieu des mensonges qui se moquait d'elle ? « Le coeur a ses raisons que la raison ignore », comme on dit. Elle est bien bonne celle-là, pouvoir tuer son cousin pour lui ! Le pire c'est qu'elle le pensait...

- Victoire : Oh... Si je pouvais vous détester, vous haïr, vous abhorrer, avoir une telle aversion pour vous que votre simple vue me donnerait envie de vomir ! Mais non ! Il faut que je vous aime et que tout cela me soit impossible ! Je n'y arrive pas – je n'arrive même pas ne serait-ce qu'à essayer de vous détester ! Pourtant, se serait bien plus simple ! Elle releva les yeux vers lui, essuyant ses yeux. Ça faisait du bien, et elle réussit à calmer un peu ses larmes. Mais non. Je ne peux pas...

(c) Loupiotte

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Mar 28 Mai 2013 - 21:49
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The Beauty and the [Goat] God | Loki & Vic Tumblrmmlwls2jur1qdpoctsIt gets so lonely being evil
Quelle réaction Loki pensait-il susciter chez Victoire ? Il n'aurait pas du être étonné de celle qui lui fut servie : comment la pauvre mortelle aurait-elle bien pu réagir ? Sortir en claquant la porte, lui mettre une gifle bien sentie ( et certainement méritée ) ? Le scénario le plus optimiste étant qu'elle lui dévoile comment elle pensait pouvoir l'aider, qu'elle lui propose son aide de manière valable . Oui, c'était des paroles fort cruelles : mais Loki n'était pas renommé pour le dieu de la gentillesse, et il n'avait pas le temps de s'encombrer avec des futilités. Il avait des ambitions à réaliser, un destin à accomplir et il avait besoin d'alliés non seulement sûrs mais aussi utiles. Une alliée sûr, voire dévouée était ce qu'il pensait avoir dans la personne de cette mortelle. Après tout, c'était l'une des raisons pour lesquelles il l'avait laissée s'approcher de lui. Ca et le plaisir de lui prouver qu'elle avait tort.

Loki aurait dû se douter que la réaction la plus optimiste n'allait pas avoir lieu. Appuyé contre la coiffeuse, les bras croisés, il le regardait avec attention, avide de savoir les conséquences de ses paroles. Sa réponse pourtant ne venait pas. Au contraire, Victoire détournait le regard....avant d'avoir un hoquet. Le dieu leva lentement un sourcil : elle pleurait ? Cette idiote était en train de pleurer ? De sangloter, sans retenue ?
Pathétique.

Loki resta figé. Qu'il ne sache pas comment réagir face à des pleurs était un euphémisme. Ce n'était pas franchement auquel un asgardien était de toute manière accoutumée. Qui plus est, s'il lui reprochait de sourire naïvement - Loki avait envie de lui arracher ce sourire à chaque fois qu'il surgissait – ce n'était pas pour avoir soudainement envie de la cajoler aux moindres larmes. Désolé, mais il allait valoir plus que cela pour l'amadouer ; c'était même une très mauvaise stratégie. Elle n'était pas belle quand elle pleurait. Mais après tout, qui l'était ? La jeune femme pleurait maintenant à chaudes larmes, sans parvenir à s'arrêter.
« -Croyez-bien que j'aimerais vous haïr. Mais non ! Je... Je vous aimes. C'est pathétique, hein ? C'est ça? » Oui. Oui c'était pathétique, misérable, ridicule, lui donnant envie de vomir. Loki ne prit même pas la peine d'ouvrir la bouche pour répondre à la question rhétorique de la jeune femme. Victoire devait bien se douter de sa réponse. Son regard parlait de toute manière pour lui: méprisant, hautain, vaguement dégoûté d'une telle manifestation de la sensiblerie humaine.

«-Mais vraiment, je préfèrerais vous détester. Avoir envie de vous tuer, et non pas l'inverse ! Et non pas... Pouvoir tuer Helmett pour vous ! Si vous me le demandiez, je suis certaine que je pourrais le faire. » Il avait envie de l'interrompre, de lui jeter à la figure un sournois : « -Mettons que je vous le demande. », mais il la laissait s'humilier et sangloter. Il eut besoin de quelques instants pour se rappeler de qui elle parlait : l'humain vulgaire et irritant qui les avait séparé au bal. Oui, il voulait bien qu'elle le tue, effectivement. Cela pourrait se révéler intéressant, au passage... Cultiver en elle l'envie de tuer, l'emporter sur un bien mauvais chemin...Un léger sourire sadique passa sur le visage de Loki, sans connexion aucune avec les lamentations de la jeune femme.

Elle l'aimait donc. Le dieu avait enfin la confirmation de ce qu'il soupçonnait depuis longtemps maintenant. En voilà une belle déclaration. Et pourtant, il lui avait donné de nombreuses raisons de le détester. Après tout, il avait été plutôt naturel face à elle, et il n'avait rien d'aimable; la preuve, il la faisait actuellement pleurer. Elle l'aimait, et était bien la seule à éprouver ce sentiment à son égard. Pour se distraire de la douce chaleur qui l'envahissait à l'idée qu'il pouvait être aimé, Loki lâcha, alors que Victoire continuait à pleurer, les larmes dévalant ses joues :

« -Arrêtez donc de pleurer. »

Elle ne l'écoutait pas, elle devait finir ce qu'elle avait à dire, et semblait de toute manière incapable de se reprendre :« -Il faut que je vous aime et que tout cela me soit impossible ! Je n'y arrive pas – je n'arrive même pas ne serait-ce qu'à essayer de vous détester ! » Grandir aux côtés d'Amora et de Lorelei lui avait appris que susciter l'amour pouvait être une excellente manière de régner, et qu'il avait tout intérêt en tirer profit. Surtout lorsqu'on lui criait un amour aussi dévoué; l'asgardien finit par décroiser les bras et par se décoller légèrement du meuble. Les sanglots de la jeune femme s'étaient quelque peu apaisés, même si elle continuait à pleurer en tentant de parler.

Cela lui rappelait les réactions que Sigyn pouvait parfois avoir à son égard. A pleurer, à lui crier qu'elle l'aimait malgré tout, et malgré le fait qu'il venait tout juste de la repousser. Quant à sa femme, il savait comment réagir : il l'a prenait dans ses bras, lui disait qu'elle aimait, et elle était si heureuse d'avoir réussi à lui arracher cet aveu ( plus ou moins sincère en fonction des fois ) qu'elle arrêtait de pleurer.
Mais Victoire ? Cela pourrait marcher, l'apaiser. Il ne supportait plus de la voir sangloter à quelques mètres de lui. Pas par bonté d'âme, car cela le touchait et qu'il voulait la voir sourire : pour ses nerfs. L'asgardien sentait l'agacement grandir en lui, assez pour qu'il envisage de répondre à ces niaiseries par d'autres niaiseries. Mais il ne pouvait pas, pour la raison même à cause de laquelle il avait été impliqué dans tout cela : Elle percevrait le mensonge de ses propos, et cela ne ferait que redoubler ses pleurs.

« -Arrêtez de pleurer. »

Loki détachait lentement les mots cette fois-ci, et cela tenait plus de l'injonction, de l'ordre qu'autre chose. Qu'elle arrête de pleurer. Cela ne la rendait nullement utile ou attirante aux yeux du dieu, tout au contraire. Il s'approcha d'elle, et lui prit le menton pour qu'elle le regarde. Ses yeux étaient toujours pleins de larmes, et Loki eut un léger sourire ;

« -Les sentiments, les sentiments nous rendent faibles. Manipulable. Faible, vous ne m'êtes d'aucune utilité.»

Le regard de l'humaine criait littéralement manipulez moi, mais il valait mieux taire ce détail et le tourner à son avantage propre. Tout en parlant, il caressa doucement sa joue des lèvres, embrassant les larmes qui la maculait, tandis qu'il passait un bras autour de sa taille.

« -Arrêtez de pleurer. Chut, chut... »

Elle lui avait déjà pleuré dans les bras. Lors de leur première rencontre, la première fois qu'ils s'étaient réellement adressés la parole. Le souvenir revient brutalement au dieu, qui l'enlaça, la serrant contre son torse. Il espérait que son coeur ne se mettait pas à soudainement battre la chamade, alors qu'il chassait le souvenir de son esprit. Son autre main glissa sans qu'il se rende compte dans la chevelure rousse de la jeune femme, qu'il caressa jusqu'à ce que la jeune femme semble plus calme et qu'il sente l'humidité des larmes toucher sa chemise.

« -Arrêtez de pleurer, ma chemise ne mérite pas ça. »

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