Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Sunday bloody Sunday ★ Amber&Tobias | flashback

 :: Anciennes archives Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mer 24 Juil 2013 - 15:44
Invité
Invité
Anonymous



un chasseur sachant chasser sans son chien est un bon chasseur

Ils m’ont enfermé comme un fauve. Trois jours non stop. Ils crevaient de peur derrière leur porte blindée. Toutes les demi-heures on a pris ma tension. Je sentais leur peur panique de voir leurs compteurs exploser d’un seul coup, je m’en suis repu avec satisfaction. La dernière injection ne s’est pas passée comme prévu, ils ont raison de ne pas risquer un nouveau carnage. J’ai lutté avec acharnement pour rejeter mes pulsions meurtrières. Le monstre est à nos portes. Surtout, ne pas le laisser prendre possession de mon être. Je commence à parvenir à l’amadouer en usant de mille ruses et stratagèmes élaborés. Il ne m’autorise pas à lui donner des ordres, mais le contenir ne serait-ce que quelques heures devient possible.

J’ai insisté pour retourner en mission. Réticents dans un premier temps, j’ai essuyé plusieurs refus. Et puis ils m’ont relâché, j’ai été réhabilité. Il faut savoir qu’une arme X n’est pas libre. Une arme X est munie d’une puce, d’un traceur. Pas moi. Ils me surveillent, mais ils sont limités. Je me demande pourquoi ils me gardent alors que je leur échappe complètement. Suis-je leur arme de dernier recours ? Tous ces tests, ça rime à quoi dites-moi ?

Sous mes yeux, je peux lire une fiche d’informations relatives à ma prochaine cible. Amber de son p’tit nom. La capturer. Vivante de préférence. Je pousse un soupir excédé. Une mission non prioritaire en somme, juste de quoi m’occuper l’esprit et éviter les débordements. Super, génial ! Bon, autant ne pas perdre son temps à tergiverser. Me voilà sur ses traces. Prudente, la fille. Elle se déguise avec un certain brio. Je m’amuse à l’observer toute la journée, attendant une occasion de l’aborder. L’ « aborder » n’est peut-être pas le bon terme, sûr que nous n’allons pas discourir de la pluie et du beau temps, de la théorie de l’évolution de Darwin ou de la marque de produit vaisselle qu’elle utilise.

Enfin, quand la pénombre m’offre naturellement des cachettes propices, je me poste dans un coin à la sortie du bar qu’elle fréquente. L’ivresse devrait aider. Un mal de crâne persistant me vrille les tempes. Je serre les mâchoires et patiente, tel le prédateur que je suis. Je l’ai en visuel. Elle approche. Le mouvement est rapide, je lui saisis le bras que je tords sans la moindre difficulté.

« Amber Wilson, j’ai à te parler. »

Je l’entraîne dans un coin désert. La neutraliser ? Qu’est-ce qui m’en empêche ? Le Berserker veut jouer avant. Ce n’est plus à moi de décider si oui ou non…Mes pupilles virent rouge. Je retiens quelques tremblements intempestifs. Une crise maintenant pourrait décimer la moitié de la population du quartier…

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 25 Juil 2013 - 12:06
Invité
Invité
Anonymous

# Sunday Bloody Sunday
« Nous nous rencontrons maintes et maintes fois sous mille déguisements sur les chemins de la vie»
# Quartiers de l'île de Manhattan
# Tobias & Amber
Je ne sors pas souvent de mon abri, des égouts où je vis. Ce n'est  pas un logement des plus agréables mais personne ne vient m'y chercher.
L'ambiance de la ville me rend nerveuse et je suis consciente que je n'y suis pas en sécurité. Surtout pour quelqu'un comme moi. Je ne veux pas avoir d'ennui mais je suis une voleuse et ce n'est pas ma bouille d'ange qui règlera mes soucis. Je dois faire attention quand je pointe mon museau dans la rue pour refaire mes « réserves »:  paquets de chips, cacahuètes, biscuits. Un repas équilibré... Je survis comme ça pour le moment. De toute façon, je ne suis pas une grosse mangeuse, je suis plutôt une bonne buveuse. Mon activité favorite ? Écumer les bars et profiter de l'étourdissement de certains pour leur dérober leur monnaie. Il faut bien que je me fasse un revenu. J'ai toujours été prudente à ce jeu là, je ne m'en prends pas à n'importe qui, je préfère les gens de passage. Ma vie se résume à cela, rien de bien passionnant ! Ce ne sont pas mes aventures qui seront les meilleurs sujets de conversation qu'on puisse trouver. De toute façon, je n'ai pas envie de converser avec qui que ce soit aujourd'hui. J'ai eu l'impression d'être suivie toute la journée, comme quand un regard se pose dans votre dos. Même si je suis relativement paranoïaque quand je ne suis plus « chez-moi », je me sens encore moins à l'aise que d'habitude. Commandons une bière, histoire d'oublier ces pensées troublantes et essayons de se focaliser sur les brèves de comptoirs. Pas de chance : rien de croustillant à se mettre sous la dent. La semaine n'a pas été chargée en bagarre, ni histoire à raconter. Déçue, c'est l'une des rares distractions que je peux trouver. J'ai déjà descendu plusieurs verres quand je sens une main se poser sur mon épaule : signal qu'il est grand temps de partir. Je ne supporte pas ce genre de proximité que les gens se permettent quand ils ont trop bu. Je tire ma révérence en récupérant mon sac rempli de victuailles et m'apprête à rentrer dans ma « demeure ». J'ai pas mal bu mais je suis encore consciente de ce qui se passe : une bonne chose, je suppose.

Je me hâtais pour rentrer quand je sentis une violente douleur poindre au niveau de mon bras sans avoir le temps de comprendre ce qu'il se passait. Je serrais les dents et retint ma voix de mon mieux. J'avais l'impression que mon cœur allait jaillir de ma cage thoracique tant j'avais été surprise. La présence que j'avais ressenti précédemment  n'était donc pas une illusion de mon esprit. Secouée par la brusquerie de « l'intervention », je ressentis vraiment que j'avais bien bu ce soir en fait. La tête me tournait un peu et j’eus du mal à voir le visage de cette personne. Il était un peu flou sur le moment... Bon sang, comment venais-t-il de m'appeler ? Comment connaissait-il ma véritable identité ? Ce n'était pas bon pour moi, j'avais pourtant pris soin de toujours sortir déguisée au mieux et cela n'avait pas suffit. Je me concentrais pour reprendre mes esprits : cet homme ne me disait rien. Je ne le connaissais pas ! Dites-moi pas qu'il faisait partie de la police et qu'il m'avait vu subtiliser des sous aux poivrons du bar. Oui... peut-être que depuis mon incident, j'étais sur leur liste noire. J'avais quand même été suspectée d'avoir plongé mon ex dans le coma. Mais ce type, non, il n'avait rien d'un flic. J'essayais de me dégager mais il avait une sacré poigne, trop pour que je puisse me défendre si jamais ça tournait mal. Et si j'avais bien repéré où on était, il n'y avait jamais personnes qui passait dans ces rues-ci. Il fallait que je m'éloigne de ce lieu.
- Écoute mon mignon, déjà quand on veut parler à quelqu'un, on s'y prend avec un peu plus de délicatesse. Je sais pas qui t'es, j'ai pas envie de faire mumuse, faudra prendre rendez-vous pour me parler, alors lâche-moi !
L'air frais me faisait du bien, je me sentais légèrement moins nauséeuse. Était-ce aussi parce que mon « agresseur » avait relâché la pression ? Ça je ne le pensais pas, c'est surtout mon bras que je ne sens plus en fait. J'essayais de réfléchir à comment me débarrasser de lui quand je vis son regard. Rouge ! Pas naturel du tout comme couleur.
- Qu'est-ce que...
Plus le temps de réfléchir, ça ne pouvait pas être bon signe. De la main qu'il n'avait pas tordu, je me dégageais de sa présence. Comment dire, je ne connaissais pas grand chose mais je savais quand donnant un coup rapide non loin de la tempe, au niveau du nerf occipital, il serait légèrement déstabilisé peu importe sa force et je pourrais m'éloigner. Il fallait que je m'éloigne : une seule blessure et je ne contrôlerais plus mes réactions. Sans doute, aurais-je du avoir peur de lui en premier lieu, je ne savais pas ce qu'il me voulait après tout mais j'avais surtout peur de moi. De ce que mon pouvoir pouvait déclencher. Cette malédiction qui m'appartient.
Je m'étais éloignée mais courir me demandait trop d'effort et les rues se ressemblaient trop. Pourtant, je les avais souvent empruntées car j'étais aussi une fille de la rue mais tout me semblait flou : trop d'émotions mélangé à de l'alcool, ça ne faisait pas bon ménage. Je m'appuyais contre un mur, mes jambes allaient se dérober, j'avais envie de régurgiter. Non, je devais avancer et mettre le plus de distance. Trouver un lieu fréquenté.


CREDIT IMAGES # code by shiya.
Revenir en haut Aller en bas
Lun 29 Juil 2013 - 17:07
Invité
Invité
Anonymous



let it burn baby

Un divertissement. Elle n’est que cela. De la chair fraîche, du pâté fait maison à donner au monstre. Je me concentre sur ma tâche, le but de ma mission : ne pas la laisser filer, la neutraliser rapidement et basta. Je n’écoute pas la voix persiflante qui me dit…, oh croyez-moi, vous ne voudriez pas le savoir. Des abominations. Un bain de sang. Il a soif. Non, ce n’est pas un cannibale. Le Berserker aime juste les effusions de sang. Ça m’obsède jour et nuit. Je serais capable du pire en cet instant.

La voix de la victime me rappelle à l’ordre. Elle dégage son bras.

« Ne résiste pas. »

Un conseil d’ami plutôt qu’un ordre. Si elle montre des signes d’hostilité, la Bête ne la lâchera pas, ne lui laissera aucune chance de survie. Dans ma tête, je me repasse les instructions. Le code de bonne conduite. Règle numéro un : ne pas tuer. Oups. Je ne suis pas du genre à suivre docilement les règlements. A l’école je n’étais déjà pas très fortiche de ce côté-là…imaginez maintenant.

Tu n’as rien à craindre. Sois sage, tais-toi. Je ne te hais point.

Vous vous rappelez les injections ? Ça a des effets secondaires pas très beaux à voir. Je n’arrive pas à Le contrôler dans ces cas-là, foutus médecins de mes deux. Il est bien trop fort, sa volonté brise la mienne comme si cela eût été une simple poussière. Le Berserker en veut à la terre entière, l’humanité, les mutants, il a la rage de tout, défiant les océans, les dieux, tout.

« COURS ! »

Ma voix est rauque, ce n’est plus la mienne à présent. La sauver, oui. La sauver de moi-même…Sa seule chance de s’en sortir. Pourquoi elle reste là ? L’un de mes poings vient fracasser le mur, à quelques centimètres de sa tête. Ça va peut-être la réveiller, non ? Elle ne peut pas m’aider et je ne peux pas la protéger. Il n’y a qu’une alternative…il faut qu’elle déguerpisse d’ici en vitesse, qu’elle trouve un abri.

Dans mes pupilles danse un feu meurtrier. Je m’oublie, je m’efface. Ce qu’il s’apprête à faire, je l’ignore. Ma mémoire flanche quand il utilise mon corps comme une vulgaire arme. C’est ça, je suis un outil et personne ne peut comprendre ça. Dans les yeux de la fille : la peur ? La confusion causée par l’alcool ? Ou l’angoisse éternelle qui hante nos pensées : vais-je faire du mal à quelqu’un cette nuit ?

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
Mar 30 Juil 2013 - 13:24
Invité
Invité
Anonymous

# Sunday Bloody Sunday
« Nous nous rencontrons maintes et maintes fois sous mille déguisements sur les chemins de la vie»
# Quartiers de l'île de Manhattan
# Tobias & Amber

Cela faisait longtemps que je n'avais plus fui, réussissant à esquiver les ennuis et surtout évitant de me mêler autant que possible à ceux qu'on appelait les mutants. Je ne voulais pas en faire partie, ni en entendre parler. Et il avait suffit d'un jour pour que tout cela disparaisse pour que les soucis me rattrape. Le genre qui vous attend à la sortie d'un bar et ne vous demande pas votre avis. Soit j'étais tombé sur un psychopathe, soit c'était un grand comique. Me dire de ne pas résister alors que ma conscience me hurlait que j'étais en danger et que je devais fuir. C'était totalement insensé : je n'avais pas eu droit à la moindre explication concernant le fait qu'il me cherchait, qu'il connaissait mon identité et je ne devais pas m'inquiéter ? Avec tout ce qu'on entend dans les bras parfois au comptoir, j'avais de quoi me faire un sang d'encre et même si, certaines de ces histoires n'étaient certainement que des racontars, cela fait bien longtemps que je n'ai plus confiance en l'homme. Ne pas tenter quoi que ce soit m'aurait totalement été impossible, pourtant mes réflexes étaient ralentis et même après m'être dégagé, j'avais mis du temps à m'éloigner. Est-ce que c'était ses yeux qui m'avait figé sur place ? Et pourquoi maintenant me hurlait-il de courir ? J'avais repris mes esprits quand son poing m'avait frôlé. Si ma tête s'était trouvé à cet endroit,... non mieux valait ne pas imaginer de choses si sanglantes. On en était pas rendu là. Ce qui m'intriguait plus encore, c'était sa réaction à lui ! Est-ce qu'il se jouait de moi, en essayant de m'effrayer ou bien... ce serait trop horrible. Si c'était un mutant -et vu sa force c'était grandement envisageable- tout était possible.

Combien de distance y avait-il entre moi et le psychopathe ? Aucune idée. J'avais l'impression d'être perdu dans un espace où le temps ne s'écoulait plus et où tout se ressemblait. Comme dans un de ses cauchemars où le son résonne comme un écho, où il n'y a personne et où chaque chemin vous ramène au même endroit inlassablement. Mon cauchemar, je n'arrivais pas à m'en réveiller malgré tous les efforts que je mettais en oeuvre. J'avais eu espoir de retrouver le bar mais j'avais totalement perdue le sens de l'orientation et mon angoisse devait me rendre un peu moins efficace. Il ne fallait pas que je saigne mais je n'avais pas non plus envie de mourir ! J'entendais des bruits mais sans savoir si c'était cet homme ou bien mon esprit qui me jouait des tours. je courus en direction d'une ruelle un peu moins familière quand je sentis ma cheville se dérober sous mon poids et mon corps s'affaisser. J'aggripais ce qui était sans doute une barre de fer et m'en servit pour me relever comme d'une canne mais je tremblais. En admettant que je garde cette barre avec moi, je me demandais si j'arriverais à me défendre. En temps normal, j'aurais sans doute su... mais je me sentais nauséuse. Courir avec de l'alcool dans le sang ne me réussissait pas ! Cette fois, j'aurais juré entendre ce que j'aurais assimilé à des pas et qu'importe s'il s'agissait d'une autre personne que ce type. Je tenais la barre comme une arme ! J'essayais de voir quelque chose mais il faisait sombre et ma vue n'était pas au meilleure de sa forme.

- N'approchez pas ! C'est ... dangereux !

Après tout, si ce n'était pas celui que je fuyais, je risquerais de le ou la blesser par inadvertance et je ne suis pas sûre que je me le pardonnerais par la suite. Et puis, je ne pouvais pas mêler une seule personne à ma situation. Je ne pouvais pas mettre les gens en danger... c'était bien mon nom qu'il avait dit ! Si j'avais trouvé une bouche d'égout, j'aurais sans doute fui par là car personne ne s'y aventurait et j'avais déjà abandonné l'idée de trouver une place bondée parce que... ce regard rouge, ça n'était pas humain. Oui finalement, peut-être que j'avais un peu peur. Peur d'avoir impliqué cet ombre. Peur que mon sang ne coule.
Je sentais mes genoux me brûler là où j'étais tombé et je savais que j'avais quelques égratignures. Heureusement que ce n'était que superficiel mais mon s'échauffait. Je sentais mon coeur battre à tout rompre et désormais cette barre de fer était mon seul rempart contre le danger. Je devais me focaliser là dessus et pas sur mes blessures, pour l'instant, il n'y avait RIEN à craindre. Je devais m'en persuader. Le seul danger, c'était la malédiction : ce qui faisait de moi une ... une mutante, malheureusement. Je me devais de l'admettre.



CREDIT IMAGES # code by shiya.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marvel Evolution Reborn :: Anciennes archives-