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☁ Promenons nous dans la ville... [pv : Noah]

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Lun 9 Sep 2013 - 16:32
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☁ Noah & Amber ☁




Elle était là, à deux pas à peine, si proche que j'aurais pu la toucher. En désespoir de cause, je tendis mes doigts fins et blanchâtres vers son dos pour la faire se retourner. J’espérais qu'elle remarque ma présence pour que je puisse lui parler. J'aurais tant voulu la prendre dans mes bras et la serrer contre moi, lui faire des excuses. Elle les aurait mérité mais je n'avais jamais su communiquer correctement avec elle. Son amour m'était incompréhensible et le mien trop timide. Nous ne pouvions pas nous comprendre. C'est de ma faute, je le sais aujourd'hui. Oui, j'ai compris que mon chemin était pavé d'erreurs. Je n'effacerais jamais mon passé, je n'aurais jamais l'occasion de dire vraiment ce que cette femme évoquait pour moi et je ne pourrais jamais défaire mon ingratitude à son égard. Je sais bien tout cela et pourtant j'étends mon bras à en souffrir pour l'atteindre. Je lui murmure un « ne t'en va pas ! Pas encore » mais je vois sa silhouette s'effacer peu à peu telle une fumée qui s'évapore. Je sens que je vais la perdre à nouveau. J'ai beau lui crier qu ' elle « me manque ». Ma mère n'est plus qu'un souvenir, à nouveau.

Je me réveille en sursaut, le souffle court. Cela fait longtemps que je n'ai pas repensé à ma mère. Pour tout dire, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas y penser mais c'est délicat quand les activités se font si rares et que votre esprit en profite pour cogiter à longueur de temps. Cependant, je réussi quand même à éviter CE sujet précisément en pensant à d'autres. Ce n'est pas aisé et jamais je ne me suis souvenu d'un rêve avec tant de précision auparavant alors pourquoi maintenant. Sans doute, une overdose de chips avant mon sommeil ou bien étais-je légèrement malade ? Quelle importance car je vais tout faire pour ne plus me le remémorer. Première étape, sortir de chez moi, enfin des égouts. Une perruque blonde vissée sur la tête pour faire illusion et hop ! Direction Central Park, une bouche  d'égout pas trop proche du parc pour que je puisse sortir tranquillement sans me soucier du regard de passants trop curieux.

En réalité, j'étais encore un peu perturbé par mes pensées familiales et je n'ai pas trop fait attention quand je suis sortie, contrairement à d'habitude. Le risque n'est sans doute pas bien grand mais je n'aime pas le prendre. Le temps est au beau fixe cependant aucune idée de l'heure qu'il est. Je perds rapidement la notion du temps et je ne suis guère douée pour retenir de quelle côté se lève le soleil. L'heure étant toujours à la fête, je n'ai qu'à trouver un lieu très fréquenté afin de me … faire quelques revenus. Sans regarder derrière moi, je me dirige dans la ruelle d'un pas assuré alors que mon cœur bat à cent à l'heure. Central Park est grand et les gens ont la tête ailleurs. En fin de compte, je suppose que nous sommes l'après-midi au vu de la fréquentation des lieux. Je me balade innocemment en souriant aux passants avec gentillesse, je m'approche, je glisse une main dans une poche trop entrouverte et j'en retire un porte-monnaie. Si j'ai des remords ? Absolument pas, sinon je ne pourrais pas vivre. Ma notion du bien et du mal est assez biaisé. Si je sais ce que je risque ? Je n'ai pas vraiment le choix... J'ai coupé les ponts avec ma famille, qui me croient mortes et je n'ai aucun revenu. Je n'ai pas un niveau d'études très élevé non plus. Bref rien de bien victorieux pour m'en sortir dans ce monde compliqué. Suffisamment de ressources en main, je m'éloigne. Histoire de trouver un bar sympathique ou cuver les heures suivantes. Je marche en direction des rues de New York mais c'est étrange. J'ai l'impression de sentir un regard dans mon dos. Pourvu que ce ne soit que mon imagination. Ma démarche est plus hésitante mais il est préférable de continuer mon chemin.
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Mar 10 Sep 2013 - 1:58
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Si j’avais eu de la chance de tomber sur Lucy, oui beaucoup, grâce à elle je n’avais plus besoin de vivre dans la rue. En fait, j’ai passé peu de chance sur elle peut de temps après avoir fuit l’ile. Il était hors de question que je devienne un robot pour eux, que je tue des mutants comme moi alors qu’ils n’ont rien fait. Je ne suis pas un tueur, je ne serais pas capable d’être de tueur quelqu’un, mais elle m’avait expliquer – mon amie, enfin l’amie de mes parents qui travaillait pour le projet X – que je ne pourrais pas contrôler mes actions, je serais conscient de tout, mais je ne pourrais pas m’empêcher de faire les mouvements et de tuer. Ça serait l’horreur, je ne crois pas que j’aurais été capable de vivre en sachant que j’avais tuer quelqu’un. Donc, j’avais quitté cet ile grâce au bateau d’un ami à elle. J’avais passé mes premières nuits dans un parc, j’avais dormis sur un banc et j’avais aussi passer une nuit au font d’une ruelle avant de tomber sur Lucy. Maintenant je dormais dans un appartement, dans un lit, j’avais réussi à me trouver un petit boulot, puisque j’avais besoin d’argent. J’aidais une certaine Victoire dans sa bibliothèque, ce n’était pas cher payé, mais ça me permettait de manger. J’avais de la chance que Lucy ne me demande pas de loyer, sinon je n’aurais jamais accepté de dormir chez elle, je n’aurais jamais pu payer un loyer. Aujourd’hui je m’étais levé à cinq heure, une habitude de sur ile, on avait des entrainements avec des militaires à des heures matinales, pour ensuite subir leur diverses « expériences » et d’autres entrainement. Ça faisait du bien de pouvoir trainer, j’étais resté un moment dans le lit avant d’aller manger un bol de céréale, je lavai le tout pour ensuite sortir de l’appartement et aller trainer dans la ville. J’avais eu de la chance de ne pas me faire implanter de puce, le tout était donc plus simple pour vivre maintenant. Bien que je devais malgré tout rester sur mes gardes.

Quelques heures plus tard alors que j’étais dans un coin tranquille du parc, je remarquai une bouche d’égouts bouger, puis je vis une jeune femme en sortir, fronçant les sourcils je me demandais ce qu’elle faisait dans les égouts. Curieux, je décidai de la suivre, peut-être que je pourrais lui demander ce qu’elle faisait dans cet endroit étrange. Oui, je sais, je suis curieux, un peu trop même. Gardant une certaine distance, j’eus un sourire quand je la vis prendre un porte-feuille dans la poche d’un passant. Elle venait de voler, on m’avait toujours dit que c’était mal de voler, mais vu ce que j’avais vécu dernièrement et d’avoir passer quelques jours à crevé de faim sans avoir d’argent, j’avais pensé à voler. Avec l’entrainement que j’avais eu, voler serait simple, plus simple que de tuer quelqu’un. Enfin, ça serait plus facile à vivre avec que d’avoir la mort de quelqu’un sur la conscience. Je la suivais donc, alors qu’elle marchait, je faisais attention pour ne pas me faire remarquer. Je la vis ralentir, elle devait avoir remarquer que je la suivais, comment j’en sais rien, mais pour l’avoir vécu, on le sent quand on est suivit. Cette impression que quelqu’un nous observe, j’accéléra le pas pour la rattraper, la curiosité l’avait emporté sur la timidité bien que je ne suis pas non plus quelqu’un de très timide : « Hey, tu faisais quoi dans les égouts ? » Je la regardai un moment, elle était blonde, mais je remarquai quelques mèches de cheveux noirs, une perruque ? Possible, mais pourquoi ? Enfin bref, je préférais commencer par lui poser une question, après tout elle pourrait m’envoyer promener, elle me ne connait pas, alors pourquoi elle me répondrais, j’ajoutai : « Bien joué pour le porte-feuille, il n’a rien senti. » Je voulais gagner sa confiance, enfin lui faire comprendre que je n’avais rien contre elle, qu’elle sorte des égouts, vole, ne changeais rien pour moi au fait qu’elle était un être humain… comme moi.
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Mar 10 Sep 2013 - 21:54
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☁ Noah & Amber ☁




« Hey, tu faisais quoi dans les égouts ? »

Repérée ! Tout ce temps à faire scrupuleusement attention, à ne sortir qu'après maintes vérifications... ruiné en quelques petites secondes. Mon cœur s'est alors brusquement arrêté avant de reprendre en une course folle. Il fallait que je me calme, je ne suis pas immédiatement en danger. Me retournant, j'observais avec méfiance le visage d'un jeune homme. Plus jeune que moi, je crois. Il n'a pas l'ai hostile mais je sais combien les apparences sont trompeuses et par prudence, je préfère ne pas m'y fier. Je ne sais pas pourquoi il m'a suivi mais ce n'est pas une bonne chose qu'il m'ai vue sortir de mon abri : où vais-je aller désormais ? Je n'ai pas d'autres solutions pour me cacher. Les égouts sont vastes mais je ne veux pas qu'on sache que je suis en permanence planqué dedans. J'ai ma raison : je ne veux pas du don que je possède, je ne sais pas comment le gérer alors je ne peux pas approcher des gens avec un tel danger potentiel entre les mains. C'est vrai, cette rencontre m'effraie : parce que je ne connaît pas les intentions de ce jeune homme. Son âge ne signifie pas qu'il n'est pas quelqu'un de dangereux. Si il m'a suivi, il a vu que j'avais aussi dérobé le porte-monnaie d'un homme. Compte-t-il me dénoncer pour mon acte ? Il n'est pas agressif déjà, c'est une bonne chose. Je ne veux pas avoir l'air d'une jeune femme craintive et je le détaille des pieds à la tête comme pour mieux cerner le personnage. Il rajoute un louange sur le vol... Essaie-t-il de m'amadouer ? Je hausse les épaules comme si je m'en fichais mais au fond, c'est vrai que je suis douée. Le choix ne m'est pas trop donné dans un sens. Je souris, gentiment, finement. Je vais lui répondre et je ne suis pas tenu de lui dire la vérité. Qu'importe : je ne le reverrais jamais par la suite alors ce n'est pas un souci, n'est-ce pas ? Tout le monde ment, ce n'est pas un crime qui me vaut la prison. Et puis j'aime ça, mentir, c'est un peu comme un jeu : on peut inventer ce que bon nous semble. C'est ça toute la magie du mensonge. Malheureusement mon imagination n'est pas au plus haut ces derniers temps. Je suis sûre que je peux faire mieux mais tout ce que je trouve à dire ce n'est que de ridicules plaisanteries.

- J'avais envie de visiter, c'est sympa comme promenade, tu sais ! La résonance des lieux ou son calme mortifère, les découvertes olfactives, les rencontres entre espèces. Bref une expérience hors du commun.

Dit comme cela, j'aurais pu tout aussi bien lui présenter un magnifique musée, l'effet aurait été le même. L'ironie en moins. Peut-être que me reconvertir en guide n'est pas si mauvaise idée. Un grand succès m'attend...
Quant au larçin, je ne peux pas cacher ce geste et je me dois de l'assumer. Que dire ? Il ne peut pas comprendre ce qui me pousse à agir ainsi. Personne ne sait rien au fond, c'est triste. Cependant, je ne peux parler à personne. Il suffit de tomber sur la mauvaise paire d'oreilles. Les gens sont dangereux, ce n'est pas une idée reçue mais une constatation. J'en fais partie. Je n'ai donc même pas de quoi me fier à moi-même. Si je continue comme je l'ai toujours fait, je suis en sécurité. Sauf si cette rencontre chamboule toutes mes habitudes et par conséquent ma protection. Je passe distraitement ma main dans mes faux cheveux, je me sens gênée mais je ris doucement. Jouons le jeu, je lui indique un direction et lui réponds avec toute l'innocence dont je suis capable. Surtout quand on se fait prendre la main dans le sac.

- Alors écoute mon joli, si tu ne comptes pas me dénoncer à la police, j'aimerais bien aller voir au bar si j'y suis. C'est mon petit plaisir de la journée.

C'est vrai qu'après de telles émotions, je prends généralement un verre. Cela m'aide à y voir clair, oui c'est généralement le sens inverse mais je suis spéciale... Je peux me débarrasser de l'inconnu : il est jeune. Il a pas l'air de boire... si ? Je le fixais avec insistance de façon totalement impoli et les sourcils froncés. Je me dis qu'il fallait peut-être que je le soudoie pour qu'il se montre plus conciliant. Pourquoi quelqu'un serait-il naturellement gentil ? …  
code par liden
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Mar 10 Sep 2013 - 22:55
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Voilà qu'elle me sortait une connerie comme réponse, je savais qu'elle mentait, je ne savais pas pourquoi. Elle était jeune, bon un peu plus vieille que moi, peut-être qu'elle aussi devait se cacher. Elle se cacherait dans les égouts? Cette idée me donna un frisson dans le dos, j'étais content, mais vraiment content d'être tomber sur Lucy. J'avais dormis dans le parc, la ruelle, mais les égouts, jamais j'aurais pu penser que l'on pouvait y vivre, y dormir?! Elle me disait que c'était tel un musé, oui c'est ça, c'est sur que je vais te croire. Je lui avait parler de son vol, je n'avais aucunement l'intention de la dénoncé, pourquoi je le ferais? Dans ce monde, tout le monde dit que c'est chacun pour soi ? Moi je ne le crois pas, je crois qu'il faut s'entraider, sinon seul on s'en sortait jamais, par exemple, moi je serais sûrement affamé, en train de mourir de faim si j'avais pas reçu de l'aide. Oui j'ai beau être capable de me défendre, mais mon corps ne peu pas produire de la nourriture à sa guise, ce qui serait bien pratique d'ailleurs. Bref, elle me demandait ensuite si je comptais la dénoncer et que sinon elle allait simplement aller prendre un bière. Je n'avais pas l'âge de boire, peut-être que je pourrais me faire passer pour majeur, mais encore, je n'ai même pas de carte d'identité, rien qui prouve que je m'appelle bien Noah, que j'ai dix-sept ans, rien. Tout est resté sur ile, pas de chance hein? Bref, je devais vivre ainsi maintenant, comme si je n'existais pas vraiment. « Non c'est bon, je compte pas te dénoncer.. je voulais juste savoir pourquoi tu allais dans les égouts, mais puisque tu veux rien me dire, c'est pas grave, c'est ton choix, si t'aimes mieux mentir.... » J'haussai les épaules, j'avais rien à faire, mais quand même, j'étais pas pour la déranger plus longtemps, elle semblait pas vouloir me parler. Après tout elle ne me connait pas alors pourquoi elle voudrait me parler ? Je suis plus jeune qu'elle un ado comme on dit. Mais tant pis, j'ajoutai donc simplement : « Bon.. bah bonne journée alors, je vais pas te déranger plus longtemps. » Elle pouvait aller boire si elle voulait, j'enfonçai mes mains dans mes poches et commença à avancer, si elle voulait me voler elle serait bien déçu vu que j'ai rien sur moi, sauf peut-être quoi un dollar? Et encore.

Je décidai donc de simplement continuer mon chemin, je n'avais aucune idée de ce que je comptais faire du reste de ma journée, aller trainer au parc? Non, j'en avais marre, j'aimerais avoir ma planche à roulette, je pourrais aller au skate parc, mais j'avais plus rien. J'aurais aimé pouvoir appeler mes amis, comme lorsque j'avais treize ans, avant que ma vie vire au cauchemar, mais elle m'avait bien dit de ne pas contacter mes anciens amis, c'était trop dangereux. M'en faire des nouveaux aussi, je ne pouvais faire confiance à personne d'après elle. Pourtant Lucy je lui faisait confiance, j'aimerais pouvoir avoir confiance en tout le monde, mais la vie c'est pas comme dans les contes de fée.
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Jeu 19 Sep 2013 - 17:15
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☁ Noah & Amber ☁




Mentir m'était devenu un instinct de survie pour tester les intentions des gens. Je n'avais pas confiance comme cela en l'humanité et encore moins en ceux qui avait suivi ma sortie des égouts et qui avait vu ce que je faisais de ma vie : du vol. Heureusement, le jeune homme n'avait pas l'air mauvais cependant pourquoi l'aborder s'il n'avait pas l'intention de la dénoncer. Il ne se rendait donc pas compte qu'il lui avait fait une frayeur incroyable avec ses histoires. On ne se mêle pas de la vie des gens comme cela, juste par curiosité, c'est ridicule. Ça n'apporte rien. À moins que je sois la seule à n'y voir aucun intérêt. Après tout, depuis le temps que je m'éclipse de la vie concrète, j'en ai perdu le sens des réalités. Des intérêts de tous. Je regardais un peu tristement le porte-monnaie de l'homme que j'avais volé et y remarquais la photo d'une fillette. Une bouille adorable et sans doute que cette petite personne comptait beaucoup pour ce monsieur. J'avais récupéré la monnaie et je laissais tomber le reste dans une poubelle du parc. Je ne pouvais pas avoir de remords, cela m'aurait empêché de survivre. Je regardais le jeune homme et lui répondis parce que j'en avais l'envie. Peut-être que j'étais dans un jour un peu différent, un peu plus confiant ou bien que mes souvenirs me rendaient tellement mélancolique que je me sentais dans une humeur différente.

-  Boudes pas surtout. Si je mens, c'est sans doute que j'ai une raison. Tu ne me feras pas croire que tu ne mens jamais, ne fais pas l'innocent.   

S'il me disait le contraire, je saurais qu'il n'est pas possible de lui faire confiance. Personne n'est infaillible, ça j'en suis parfaitement certaine. Et puis, on aurait dit un enfant déçu qui part bouder parce qu'on lui a dit non et bien que ça aurait pu être parfaitement risible, je trouvais juste cela un peu triste en fait. On aurait cru que je lui avais fait de la peine ? Je fronçais les sourcils par réflexe sans comprendre vraiment pourquoi cela m'inquiétait. En général, je ne me souciais pas de mon comportement vis à vis des autres. Je suppose que sa jeunesse y était pour quelque chose. Dans mon adolescence, je ne traînais qu'avec des personnes plus âgées que moi et les plus jeunes étaient un peu comme des frangins, frangines qu'on protégeaient. Un peu comme un gang avec ses jeunes futures recrues. Ce n'est pas forcément mes meilleurs souvenirs et je reportais mes pensées sur la monnaie dérobée pour en compter le profit. Plus que d'habitude... je pourrais peut-être acheter autre chose que des chips pour une fois, ça me changerait un peu. Je commençais à avoir de sacrés carences alimentaires. Il faudrait que je vole plus gros la prochaine fois mais je m'exposerais à d'énormes risques. Je regardais l'inconnu qui me souhaitais déjà une bonne journée et tournais les talons abandonnant déjà la cause perdue. Je soupirais constatant que je faisais carrément fuir les gens. En un sens, ce n'était pas si mal, mais bon je ne revoyais personne normalement donc j'aurais pu faire un effort. Je le rattrapais donc et lui demandais, avant de le laisser partir :

-Je peux te payer un cola ou autre chose si tu veux, c'est pour m'excuser du mensonge, si tu veux.
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