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The longest road... to know each other

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Dim 28 Avr 2013 - 19:31
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The longest road... to know each other  Tumblrm8ph06cgsl1qbafeuL'ambiance était détendue entre les deux jeunes gens encore inconnus l'un de l'autre il y a quelques minutes : femme qui rit... Hem, pardon pour cette intrusion de l'esprit fort mâle de James Buchanan : c'était l'un des avantages du rire. Ils s'étaient emmêlés les pieds plusieurs fois – littéralement même – et à force d'être pris dans des quiproquos particulièrement embarrassants, l'atmosphère s'était détendue entre deux éclats de rire.

Bucky aimait bien rencontrer des inconnus : non pas pour s'en faire des amis, mais pour qu'ils restent des inconnus. Développer des amitiés, des connaissances, des relations un minimum suivies et régulières... Lorsque l'on était un agent secret sous couverture, c'était un enfer. Il était bien plus facile de discuter avec une fille sur le bord de la route de manière détendue : on avait moins à craindre qu'elle soit un espion ou quelqu'un envoyé pour vous tuer. Si on ne sait pas qui vous êtes réellement, votre discussion ne peut être ré-utilisée contre vous. Les inconnus permettaient de baisser la garde – de relativement baisser la garde en tous cas, comme le prouvait l'incident qui avait failli avoir lieu, lorsqu'elle lui était tombée dessus.

Il ne faut pas parler à ni suivre des inconnus : sauf s'ils sont souriants et plutôt beaux gosses. Après une légère hésitation la rouquine semblait prête à lui sourire et à rentrer avec lui, jusqu'à ce qu'il lui propose de boire un verre. Là, elle hésita pour de bon. « -Oh, hum... » Etonnant. Bucky resta impassible, dissimulant sa surprise, mais il était rare que l'on hésite lorsqu'il proposait d'aller boire un verre. Non, ne le regardez pas comme ça, il n'était pas une diva mégalomane arrogante. Il savait simplement qu'il avait l'habitude de plaire aux femmes : lorsqu'il proposait un verre, ce n'était même pas forcément dans une intention lubrique, et il acceptait parfaitement les refus. Soit elles avaient mieux à faire ou avait un compagnon et disaient non immédiatement, soit elles acceptaient.

Une telle hésitation prolongée était rare.
Bucky s'apprêtait à signifier que ce n'était rien, qu'elle devait oublier ce qu'il venait de dire lorsque la jeune femme reprit la parole : « Avec plaisir. » . Une telle hésitation marquait plutôt le contraire, mais comme elle souriait et s'avançait vers sa moto, Bucky haussa les épaules :elle savait ce qu'elle faisait, non ?
« -Alors, euh... J'ai l'autorisation de la toucher, maintenant ? » Bucky suivit son geste du regard, et lorsque son regard revint se poser sur la jeune femme, il eut un sourire amusé.

« - Il serait préférable que tu me touches moi plutôt qu'elle...»

Mais oui, il lui donnait une autorisation temporaire de toucher son nouveau jouet. Pas de la conduire, ni de la voler, hein ! Juste toucher, non mais ho. Il remit ses gants et ses lunettes, avant d'enfourcher la moto : il attendit que la jeune femme soit bien installée dans son dos avant de faire ronronner l'engin et de reprendre la route, en délaissant pour quelques temps la moto laissée sur le bas-côté.

Il roulait vite, mais sans prendre trop de risque. Il n'essayait pas de passer sous ce camion, quoi. Lorsqu'il emmenait une demoiselle derrière lui, il faisait attention. Tout en allant à au moins une bonne centaine de kilomètres par heure, histoire de les forcer à s'accrocher à lui. Oui, il était vil, mais les petits plaisirs étaient rares dans la vie d'un agent du KGB. Dès qu'il aperçut un bar-restaurant à un embranchement, il ralentit et gara la Harley sur les quelques places de parking qui se trouvaient devant le bâtiment. Une fois le moteur à l'arrêt, il pivota vers la jeune femme : une main sur le guidon, l'autre sur sa cuisse il se tourna vers elle pendant que son pied mettait la béquille:

« - Je pense qu'ils auront un téléphone. Je vais commander à boire pendant ce temps, ça marche ? »

C'était un petit établissement, coincé entre deux bâtiments à la lisière du quartier résidentiel de Manhattan : un bar qui devait servir des donuts et du café le matin, des hamburgers midi et soir, de l'alcool toute la journée, et qui avait certainement un téléphone derrière le bar ou près des toilettes, ou au moins quelqu'un avec un portable. Parfait.
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Mar 30 Avr 2013 - 17:48
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« The Longuest Road »

«Bucky & Vic»


Victoire s'était approchée de la belle Harley noire et rouge après avoir récupéré les clefs de la sienne. Elle lui avait ensuite demandél'autorisation de toucher la bécane, parce que s'il comptait l'amener boire un verre, il faudrait bien qu'elle la touche, au moins pour s'asseoir dessus... Parce qu'elle ne comptait pas courir à côté, ça, c'était clair.

- Bucky : Il serait préférable que tu me touches moi plutôt qu'elle... lui répondit-il avec un certain amusement.

Je dois poser mes fesses sur toi, alors? Se demanda la rousse avec un sourire amusé – quoi qu'elle garda sa question rhétorique pour elle-même, en enfonçant son casque sur son crâne. Elle attendit qu'il prenne place sur la moto avant de se glisser derrière lui. La demoiselle n'avait pas l'habitude d'être assise à l'arrière, et encore moins derrière un homme. L'inverse était déjà plus fréquent, notamment avec John... Quoi que ce n'était pas bien souvent non plus (elle avait toujours peur qu'il se transforme en chat et saute en cours de route). Si elle posa tout d'abord une main distraite sur la hanche du jeune homme, Victoire dû néanmoins rapidement se coller contre le dos de son sauveur, enserrant sa taille de ses bras – tout en prenant garde de ne pas les laisser traîner trop bas, de peur d'effleurer le pistolet – pour ne pas s'envoler. Non qu'il aille vraiment, vraiment vite, mais sa vitesse était assez importante pour qu'elle soit obligée de s'accrocher à lui. Elle put ainsi (et bien malgré elle !) noter la certaine musculature... Ou la musculature certaine de James. Quoi ? C'était normal, n'est-ce pas ? Et puis autant en profiter un peu, non ? Elle lança un dernier regard désolé à sa moto quand elle la vit s'éloigner dans le rétroviseur. Ce n'était pas un adieu, mais, tout de même, sa pauvre Harley !

Il arrêta et gara la moto sur le parking d'un petit bar-restaurant près des quartiers résidentiels de Manatthan – près de chez elle. Bucky arrêta la Harley et se tourna vers elle tout en mettant la béquille. Victoire lâcha le jeune homme pour enlever son casque et secouer sa tête, histoire de redonner un peu de volume à ses cheveux compressés.

- Bucky : Je pense qu'ils auront un téléphone. Je vais commander à boire pendant ce temps, ça marche ?
- Victoire : Ça marche! assura-t-elle avec un grand sourire.

Elle le suivit jusque dans le bar, son casque sous le bras. La jeune femme jeta un coup d'œil autour d'elle, toujours souriante, et se dirigea vers le bar pour poser son casque près du jeune homme – pas question de se le trimballer partout. La rousse demanda ensuite s'il y avait un téléphone qu'elle pourrait utiliser ; on lui indiqua la direction des toilettes. Elle s'y rendit rapidement, pour passer un coup de fil à son mécanicien 'favoris' (elle n'allait voir que lui, elle avait confiance, il s'était toujours bien occupé de sa Harley). Lui indiquant l'endroit et la panne, il s'engagea à récupérer la moto dès la prochaine heure et la lui ramener dès qu'il aurait changé la batterie.

Rassurée et satisfaite, elle retourna rapidement s'asseoir à côté de James au bar avec un sourire, poussant son casque un peu plus loin.

- Victoire : Et voilà, c'est réglé ! Elle enleva son blouson de moto pour le poser sous le casque. Et, merci. ajouta-t-elle avec un sourire.


(c) Ségo Soyana
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Mer 1 Mai 2013 - 12:51
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The longest road... to know each other  F33awypAh les motos... une technique de séduction simple et efficace. Tape à l'oeil, esthétique, et favorisant le rapprochement physique. Bucky sourit mentalement en sentant la jeune femme s'accrocher à lui timidement. C'était toujours agréable d'avoir une jolie jeune femme dans son dos, surtout s'il avait une excuse pour cela. Mais trêve de plaisanteries : il la déposa devant le bar, saine et sauve, elle et la moto en un morceau. Ils descendirent de moto et il l'observa du coin de l'oeil ôter son casque, tout en enfouissant ses clefs dans sa poche .« -Ça marche ! » Il hocha la tête devant son sourire, et entra dans le bar, avec elle.

L'agent secret resta un instant immobile sur le seuil, le temps pour lui de balayer l'endroit du regard. C'était un réflexe purement instinctif pour lui, et qui lui avait déjà souvent sauver la vie, que de vérifier les personnes présentes, l'emplacement des différentes sorties, ce qui pouvait être utilisé comme arme et bouclier, les menaces potentielles... Cela fait, il se détendit légèrement et s'approcha du bar. En chemin, il enleva ses gants et ses lunettes, accrochant celle-ci dans le col de son tee-shirt. Victoire était partie près des toilettes, pour téléphoner à son garagiste et sauver sa moto adorée. Bucky lança un regard à la sienne au travers de la vitre, mais tout allait bien pour elle : il n'avait juste pas encore l'habitude de ravoir une Harley à sa disposition.

Il s'accouda au bar, posant une fesse sur un tabouret, un de ses pieds s'appuyant sur le barreau de celui-ci, l'autre restant au sol; Bucky déplaça légèrement le casque de la jeune fille pour qu'il soit près de lui pendant qu'elle était absente. « - J'vous sers ? » James se tourna vivement vers le barman, mais ne répondit pas tout de suite. Il réfléchit un instant : il avait oublié de lui demander ce qu'elle désirait boire. Abruti de super soldat à la manque.

« - Une vodka pure, et... »

S'il savait son propre amour tout à fait russe pour la vodka, il n'était pas tout à fait sûr qu'il soit dans les habitudes des occidentaux de la consommer pure et en aussi grande quantité qu'un russe, surtout avec une dose de sérum dans les gênes. Il n'avait pas envie qu'elle croit qu'il voulait la saoûler pour profiter de son état en suite. Bucky fit la moue avant de continuer :

« - et une vodka coca. »

Au pire, il re-commanderait autre chose, et boirait la vodka coca sans sourciller. Le temps que la jeune femme revienne de son coup de fil, il ouvrit son blouson de cuir, sans oser l'ôter cependant, malgré la douce température du bar. « -Et voilà, c'est réglé ! » Vu son sourire alors qu'elle s'installait à côté de lui, tout allait bien et son Harley allait ressusciter d'ici peu.«-Et, merci. » Il assura avec un léger sourire:

« -Tout le plaisir est pour moi. »

Au même moment, le barman vient déposer leurs verres près d'eux: un petit rempli d'un liquide transparent et un plus grand, remplit de coca avec une paille - annonçant au passage le contenu des verres à la jeune fille:

« -J'ignorais quoi te prendre, donc si tu as la moindre réclamation, n'hésite pas... Sinon... » Il attrapa son propre verre, et le leva légèrement avec un sourire: « - A la tienne ! A ta Harley, à ton garagiste, à notre rencontre, beauté fatale. » Il trinqua avant d'avaler son verre cul sec et de faire signe au barman de le resservir.
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Mer 1 Mai 2013 - 23:01
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« The Longuest Road »

«Bucky & Vic»


Le barman vint vers les deux motards et posa leur verre respectif face à eux, en annonçant au passage ce qu'avait commandé Bucky. Vodka pure pour lui, vodka coca pour elle. Elle n'avait jamais bu de vodka – elle ne buvait quasiment pas d'alcool – mais elle aimait le coca. Cela ne pouvait qu'être bon, n'est-ce pas ? Maintenant qu'elle y pensait, depuis qu'elle se mettait à fréquenter des hommes, ces hommes en question la faisait boire. Loki et le whisky, Helmett et elle ne savait même plus quoi – oui, la crémaillère avait été bien arrosée... – , le Mandarin et un cocktail et maintenant James et la vodka. Heureusement qu'elle n'embrassait – ou plutôt ne se faisait pas embrasser – par tous les garçons qui lui offrait un verre. Quoi qu'elle ne se souvenait pas vraiment de sa soirée avec son cousin, mais... Mais c'était son cousin, hein, alors même s'il avait parfois d'étranges manières !...

- Bucky : J'ignorais quoi te prendre, donc si tu as la moindre réclamation, n'hésite pas... Sinon... Il attrapa son verre et le leva légèrement avec un sourire ; A la tienne ! A ta Harley, à ton garagiste, à notre rencontre, beauté fatale.

Et sur ce, il avala son verre cul-sec. Victoire esquissa un petit sourire, en rougissant légèrement. Et puis, allez savoir ce qui se passa dans le cerveau de la rousse. Elle voulu l'imiter, et but son verre d'une traite, avec un grand sourire et les yeux pétillants. La rousse ne compris pas le regard sidéré du barman qui resservait une vodka à Bucky, et qui fit de même avec son verre dans le coup. Elle cligna des yeux plusieurs fois avant de serrer les paupières, sa vision devenant flou quelques secondes.

Oulah. Elle avait peut-être bu un peu trop vite, en fait. N'étant pas une grande habitué de l'alcool, il fallait bien avouer qu'elle ne le tenait que très moyennement. Et que boire le coca vodka aussi vite qu'elle l'avait fait, ce n'était pas vraiment conseillé. Elle prit une grande inspiration et se sentit glisser légèrement du tabouret. Pourtant, elle ne s'en inquiétait pas. Et merde quoi. La rousse rouvrit les yeux en sentant une main la rattraper par la taille. Bucky. Elle se laissa faire avec un léger sourire, et se glissa sur ses genoux.

- Victoire : Merci... chuchota-t-elle

Il venait de la sauver, encore. Même si sauver était un bien grand mot. Tout était un peu confus dans sa tête. Un peu, voir beaucoup. Elle ne réfléchissais plus normalement, elle avait perdu toute notion de temps. Le passé ? Oublié. Le futur ? Elle n'y pensait même pas. Toute personne extérieur à l'homme sur lequel elle se trouvait ? Non, vraiment, il y avait d'autre personne dans le monde ?... Le dieu des mensonges ? Hum... Qui est ce mec ? Sa Harley – tout de même ? Mais qu'est-ce qu'une Harley ?

Bref, le gros bordel. Ne la regardez pas comme ça, l'alcool agit remarquablement bien sur son métabolisme. Bon aller, qui a envie d'un câlin ? Étant donné que James était la seule personne présente dans son monde, elle n'avait pas beaucoup le choix. De toutes façons, elle l'aimait bien. Il était mignon, drôle. Plutôt beau gosse, malgré son bras en métal. Et puis, il était son héros !

Avec de petit rire et un grand sourire, Victoire vint coller son front contre celui de Bucky en observant ses yeux, le regard brillant.


(c) Ségo Soyana
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Sam 4 Mai 2013 - 1:50
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The longest road... to know each other  Tumblrmhazdw00jn1rj0vumSa moto l'attendait devant le bar, la chaleur de la vodka descendait lentement réchauffer son estomac et il était en charmante compagnie. Bucky avait appris à savourer les moments où son individualité prenait le pas sur le conditionnement et à profiter de ces instants de repos. Il était bien. Il porta un regard amusé sur Victoire lorsqu'elle s'empara avec détermination de son verre : allait-elle vraiment essayer de le boire cul-sec ? Apparemment, oui: elle descendit courageusement le verre, sous le regard du russe.

Il appréciait son audace. James se demanda également comme cela allait bien pouvoir tourner, allait-elle tenir cet alcool si brusquement ingéré ? On pouvait supposer que si elle avait bu cul-sec sans hésiter, c'était parce qu'elle savait qu'elle pourrait gérer, de la même manière qu'il avait lui-même avalé sa vodka sans sourciller. On pouvait également supposer qu'elle avait fait cela par pure audace et provocation, histoire de le suivre et de lui prouver quelque chose, en quelque sorte.

Bucky sourit amusé, à la jeune femme, avant de se saisir de son deuxième verre. Il le portait à ses lèvres lorsqu'il crut que Victoire se sentait mal. Les traits de la rousse trahissaient en effet un trouble certain, et elle ne semblait pas aller bien du tout. Il ne fallut qu'un dixième de seconde à Bucky pour qu'il comprenne que l'alcool venait de se faufiler jusqu'au cerveau de la donzelle et d'y faire apparemment un effet ravageur. Un effet auquel elle ne s'attendait pas, s'il interprétait correctement sa réaction alors qu'elle vacillait presque. Que ce soit intentionnel ou non ne faisait pas grande différence pour Bucky : elle était ivre, ou au moins pompette.

« Oula princesse...Doucement.»

Il posa précipitamment son verre pour la saisir par la taille, alors qu'elle glissait de son siège et s'apprêtait à tomber. Un bras autour de sa taille, Bucky la redressa pour l'empêcher de leur tomber dessus... jusqu'à ce que la jeune femme en profite pour se jucher sur ses genoux. Ah, c'était comme ça ? James la laissa s'installer sur lui, la maintenant contre son torse de sa main métallique qui l'enlaçait. « Merci... » Il n'y avait là pas vraiment de quoi remercier, mais les pérégrinations d'un esprit alcoolisé sont mystérieuses et impossibles à suivre, et Bucky ne chercha pas à comprendre.

Bucky posa sa main sur sa joue, alors qu'elle se pendait littéralement à son cou. Elle approcha son visage du sien, collant leurs fronts. Le regard clair de Buchanan soutient tranquillement celui de la rousse. D'aussi prêt, elle appelait de douloureuses réminiscences de Natasha, souvenirs qu'il s'empressa de balayer. Même si l'ambiguïté de leur posture était là. Leurs visages étaient extrêmement proches l'un de l'autre, au point que le tueur pouvait sentir le souffle de l'innocente sur ses lèvres. Il sentait l'odeur chimique et américaine du coca qu'elle venait tout juste d'avaler, suivie de celle, plus agréable aux sens du russe, de la vodka. Un léger sourire passa sur le visage de Bucky alors qu'il observait les traits rayonnants de la jeune femme.

…. Il était censé résister, là ? Vraiment ? Une morale passablement vieux jeu lui soufflait qu'un jeune homme bien comme il faut ne devait pas profiter d'une jeune fille visiblement ivre. Mais pourquoi les faire boire, me direz-vous ? … Disons que Bucky faisait face à une situation presque inédite. Soit, comme Natasha ses interlocutrices tenaient l'alcool, soit il avait pour objectif premier que de les faire boire pour s'en servir : abuser des femmes et de leurs faiblesses pouvait servir la patrie russe, et dans de telles circonstances, Bucky n'hésitait pas une seule seconde. Que ce soit à coucher avec elles, fracturer leurs tiroirs ou emprunter leurs empreintes digitales et rétiniennes.

Bucky resta attentif à ce que lui soufflait le contrôle qu'avaient ses boss sur lui. Non. Victoire ne leur semblait d'aucun intérêt, pas plus qu'à lui. Aucun intérêt supplémentaire à celui qu'une jeune femme séduisante pouvait avoir pour un homme : et son visage toujours proche du sien, souriait et riait d'une manière extrêmement attirante.
Il ne faut pas non plus oublier qu'il venait tout juste de mettre le pied aux Etats-Unis, il n'avait pas encore eu le temps d'y faire beaucoup de conquêtes, et une part de lui était encore purement humaine et masculine. Natasha lui reprochait toujours de céder à ses impulsions sans réfléchir... Oups.

Le russe rompit le si mince espace qui les séparait et joignit leurs lèvres; d'abord doucement, délicatement, comme pour vérifier qu'il n'était pas en train de la violer en quelque sorte, avant de se laisser emporter. Le brun resserra l'étreinte de sa main métallique autour de la taille de la jeune fille, sans pour autant lui faire mal, tandis que son autre main descendait de sa joue pour s'égarer sur son épaule. Aucune case de son esprit n'envisageait de mettre de lui-même fin au baiser, puisqu'il était plus occupé à approfondir le baiser qui devenait plus passionné.
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Ven 10 Mai 2013 - 18:40
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« The Longuest Road »

«Bucky & Vic»


Victoire observait Bucky. Ou plutôt, observait son visage. Ses yeux clairs, oscillant entre le bleu et le gris. Elle fit glisser son regard sur l'arrête de son nez, le posa sur la courbure de ses lèvres. Les siennes tiquèrent légèrement. Que cherchait-elle ? Où voulait-elle en venir ? Elle sentait la main que Bucky avait posée sur sa joue. Un sourire s'étira sur ses propres lèvres. Tout le reste était flou. Lui, elle. L'alcool faisait son chemin dans son sang, dans son corps.

La rousse ne sut pas si elle était surprise, choquée ou ravie lorsqu'elle sentit les lèvres de Bucky se poser sur les siennes. Mais le ravissement prit le dessus ; c'était doux, chaud, agréable. La main qui était posée sur sa joue glissa vers son épaule, alors que son bras mécanique resserrait son étreinte, rapprochant leurs corps. Si James approfondit le baiser, Victoire ne chercha même pas à s'en dérober. Elle se laissait faire bien gentiment, pas mécontente, et y répondait autant qu'elle pouvait, dans la mesure de sa très faible expérience... Mais heureusement, on n'a pas besoin d'années et d'années de pratique pour savoir embrasser. Peut-être que quelques part, tout au fond de son esprit embrumé, une parcelle de son cerveaux espérait – ou imaginait – secrètement qu'il s'agit de Loki plutôt que de Bucky ? Ses mains s'égarèrent dans les cheveux de ''son héros'', avant de glisser sur ses tempes.

Puis ce fut le choc, l'embrasement. L'explosion nucléaire. Un truc dans ce goût-là ; Victoire n'était plus Victoire. Victoire était Bucky. Non, c'était faux. Elle était spectatrice. Elle voyait Bucky, mais comment savait-elle que c'était lui ? Elle était dans sa tête. Pourquoi, comment ? A vrai dire, la jeune femme ne comprenait plus rien. Elle savait juste qu'il y avait un petit garçon brun, et un petit garçon blond. Bucky et Steve. Elle reconnaissait Brooklyn. Elle devinait l'amitié étroite qui liait les deux petits. Le décor changea aussi vite qu'il lui était apparu ; plus sombre, Bucky était en compagnie de deux femmes et d'un gringalet. Steve. Bucky était entré à l'armée, contrairement au blond. Bucky, le parfait américain, sans accent russe... Avec un bras tout à fait normal. James essayait de raisonner son ami ; la guerre, c'est pas un jeu, blablabla... Nouveau changement. A présent, Bucky était enfermé. Emprisonné. Il n'était pas seul ; et elle sentait la haine féroce qui régnait sur les lieux, dirigé vers un même ennemi ; les Nazis.
- Les Nazis ? Mais, attendez, comment était-ce possible ? Les Nazis avaient été battus...
Elle n'eut pas le temps de réfléchir plus que Bucky tombait d'un train. Bucky se faisait ramasser et rafistoler par des Russes. Bucky se faisait laver le cerveau – ou perdait la mémoire. Bucky et Natasha, Bucky et l'espion russe, Bucky et...

La séparation fut brutale. Quand elle rouvrit les yeux, elle rompait le baiser et le repoussait. Pas vraiment lui, disons plutôt... Ses souvenirs. Elle eut tout de même la présence d'esprit de ne pas le repousser avec force, histoire de ne pas partir en arrière, ni de les faire tomber de la chaise toute deux. En parlant de présence d'esprit, cette histoire venait de la dessouler. Elle le regardait avec de grands yeux ahuris, avant de culpabiliser. Il venait de l'embrasser, et elle n'avais pas chercher à se dégager, elle avait même aimé, elle... Oh non. Loki... Elle venait indirectement de le tromper – si elle pouvait employer ce terme. Ses joues rougirent légèrement alors qu'elle se mordait la lèvre et retournait sur son siège.

- Victoire : Je suis désolée... Je n'aurais pas dû boire comme ça.


Elle jeta un coup d'œil prudent au verre que le barman lui avait remplit. Non, elle n'y toucherait pas, de peur de devenir une épave. Et encore, elle avait eu de la chance que ces... Visions... Ne la sorte de cette douce torpeur. En parlant de ça, elle observa le russe – enfin, l'Américain – la bouche entrouverte. Dire qu'elle avait en face d'elle le meilleur ami de Steve. Enfin, dans le temps... La rousse savait que ces souvenirs étaient vrais ; sa mutation l'aurait immédiatement avertit du contraire. Mais ces visions, d'où venaient-elles ? Avait-il sentit qu'elle avait violé – sans le vouloir – sa mémoire (a défaut de son corps) ? Avait-il revécu ces souvenirs en même temps qu'elle ? Il avait oublié sa vraie patrie. Elle pouvait vérifier... Elle pouvait peut-être l'aider à recouvrer la mémoire ?

- Victoire : Tu sais que tu n'es pas Russe... Hein ? C'était un mauvais plan. C'était sans doute un très mauvais plan. Mais il fallait croire que, perdue au milieu de son innocence, la bibliothécaire ne se rendait pas compte qu'elle pouvait énerver les ''vilains''. - Victoire : James... Ou Bucky... Tu n'étais pas Russe avant, tu le sais ? Captain America... Steve, pardon...

Victoire espérait une réaction positive. Un doute. Quelque chose qui ferait le déclic dans son cerveau, quelque chose qui pourrait l'aider à ne plus être le Soldat de l'Hiver... Oui, elle continuait à vouloir convertir les méchants. Toujours. Et puis, elle aimait bien James, et ça l'embêterait bien s'il essayait de la tuer, ou s'il se faisait tuer à cause de ça...


(c) Ségo Soyana
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Sam 11 Mai 2013 - 0:16
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The longest road... to know each other  Tumblrlzhlkekwlw1qlk5kj



On pouvait ramasser des bonnes surprises au bord de la route : des jolies rousses peu farouches à emmener dans les bars par exemple. Dans un sens si, elle était farouche : Victoire répondait presque timidement à son baiser, malgré l'alcool qui lui coulait sans aucun doute dans les veines et y faisait son œuvre. Elle lui rendait cependant son baiser, malgré sa timidité ( son inexpérience ? ) et un sourire se dessina sur les lèvres de Bucky alors qu'il sentait des mains passer dans ses cheveux et effleurer son visage.

Jusqu'à ce que sourire et baiser se figent brutalement. Le crâne de Bucky fut soudain rempli d'étincelles, d'étoiles et d'explosions. Non, ce n'était ni le septième ciel, ni le coup de foudre. Ce n'était même pas une crise de migraine. Ce fut ce qu'il pensa tout d'abord : si c'était particulièrement inopportun, cela lui arrivait de plus en plus souvent, et les symptômes correspondaient. Il ne manquait que la douleur. Sa tête ne lui faisait pas mal... mais en même temps, si, ce n'était simplement pas physique , de la même manière qu'une douleur réelle diffère de la douleur éprouvée lors d'un cauchemar.

C'était un cauchemar. James était là, assis au bar avec la jeune femme sur ses genoux, mais en plein cauchemar. Un cauchemar où des « rêves » lui revenaient par vagues. Il luttait pour résister, mais il avait perdu pieds dans la réalité, à peine sentait-il les mains de Victoire sur ses tempes ou apercevait-il des bribes de vision de son regard. Des souvenirs d'enfance. Il n'était pas un enfant, cela n'importait pas pour un agent. Les Nazis, la guerre, oui, tout cela le hantait encore bien qu'il ne s'en rappelle plus. L'horreur à laquelle il avait participé sans état d'âme, le conditionnement, la torture, les méthodes des Red Rooms, l'entraînement qu'il avait infligé à Natasha, ses meurtres. Il ne savait pas ce qui lui appartenait, ce qui lui était infligé.
Il ne sentait que l'intrusion et qu'il était bouleversé.

Après ce qui lui sembla une éternité, leurs lèvres se séparèrent, et Bucky retrouva le monde réel. « -Je suis désolée... Je n'aurais pas dû boire comme ça. »Le sang battait douloureusement à ses tempes, la migraine remplaçait les visions que la rousse lui avait mit en tête. Victoire lui échappa et retourna à son siège, dessaoulée. Cela n'avait été qu'un piège, qu'un jeu n'est-ce pas ? Bucky se sentait manipulé, au sens propre comme au sens figuré :elle avait manipulé son esprit, elle lui avait mentit pour s'y infiltrer insidieusement.

« -Tu sais que tu n'es pas Russe... Hein ? James... Ou Bucky... Tu n'étais pas Russe avant, tu le sais ? Captain America... Steve, pardon... » Quoi ? Ce qu'elle racontait n'avait aucun sens et le Winter Soldier l'ignora alors que la colère et la rage froide qui lui servait si souvent en mission faisaient surface.
La réaction du tueur ne se fit pas attendre et elle fit violente, comme prévu. Son conditionnement et ses réflexes de tueur reprirent instantanément le dessus, avant même que son esprit ne s'éclaircisse assez pour qu'il comprenne ce qui s'était passé. Il était en danger, il se sentait menacé, lui et son pays. Il n'avait pas à chercher plus loin. Il profita leur position toujours rapprochée pour lui saisir et lui tordre le bras dans le dos, l'attirant le dos contre son torse. Extérieurement, cela avait l'air presque innocent, comme s'il l'enlaçait. Presque. Il murmura, furieux dans son cou :

« -Qu'est-ce que tu m'as fait ? »

La réponse était évidente. Il savait ce qu'elle lui avait fait, il ne savait ni comment, ni pourquoi, mais il savait viscéralement ce qui s'était passé. On avait assez trituré son crâne pour qu'il sache reconnaître quand c'était le cas. Cette Victoire avait pénétré dans son esprit, l'avait manipulé, lui avait mentit, avait passé le conditionnement que lui avait offert ses boss. Sans la lâcher, posant son autre main sur son bras, il l'attira, l'entraîna dehors, bousculant leurs chaises sur son passage.

Bucky avait l'habitude de maîtriser sa force : il se maîtrisait parfaitement. Si, quelques instants auparavant, il avait fait attention à être délicat dans ses gestes pour ne pas blesser la jeune femme, il savait également comment agir pour faire mal. Dès que la porte fut franchie, il la plaqua contre le mur le plus proche. Utilisant la force de son bras cybernétique, il pesa sur le bras de la jeune femme dans son dos, tandis que le canon de l'arme entrevue auparavant venait se glisser sous sa gorge.

« - Qu'est-ce qui c'est passé ? Qui es-tu ? Que veux-tu ? Qu'est-ce que tu m'as fait ?»
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Sam 15 Juin 2013 - 17:46
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« The Longuest Road »

«Bucky & Vic»


Victoire observait Bucky avec de nouveaux yeux. Quel âge avait-il réellement ? (Pourquoi dès qu'elle embrassait un homme, il fallait que ce soit un vieillard merveilleusement bien conservé ?) Mais la question qui demeurait dans son esprit était de savoir s'il avait complètement oublié son passé ou s'il en avait encore quelques brides au fond de sa mémoire active. S'il allait la croire ou la prendre pour une folle. Elle était encore plongée dans ses questions existentielles tout en le détaillant, lorsqu'il attrapa soudainement son bras et le tordit dans son dos, lui arrachant une grimace de surprise et de douleur – ça ne faisait jamais du bien de se retrouver coincée dans cette position. Son dos calé contre son torse, qui penserait qu'elle était à présent en très mauvaise posture, malgré ses yeux pleins d’inquiétude ?

- Bucky : Qu'est-ce que tu m'as fait ?
- Victoire : Je... Je ne sais pas ! gémit-elle doucement

Sans lâcher le bras qu'elle avait dans son dos, il posa sa main libre sur son autre bras et l'entraîna vers l'extérieur. Victoire se laissa gentiment faire, son coeur battant à tout rompre. Elle resta bien docile, histoire d'éviter un acte terroriste plus ou moins voulu dans la cafétéria ; à présent qu'elle savait qui il était et ce dont il était capable (et surtout qu'il avait l'air très en colère contre elle), elle préférait rester docile. Une fois qu'ils furent dehors, il la plaqua contre le premier mur qui passa par là, appuyant sur son bras toujours coincé. Elle grimaça, et frémit alors qu'elle sentait le canon froid du pistolet sous sa gorge. Il n'allait tout de même pas la tuer, hein ?!

- Bucky : Qu'est-ce qui c'est passé ? Qui es-tu ? Que veux-tu ? Qu'est-ce que tu m'as fait ?
- Victoire : Je ne sais pas ! Je suis une mutante, c'est la première fois que ça arrive, je ne sais pas ce qui s'est passé, je te jure ! se défendit-elle d'une voix rendue aigu par l'émotion.

Et c'était bien vrai. Pas certaine qu'il la croit, mais elle ne lui mentait pourtant pas ! Elle se serait bien passé de cette petite visite dans ses souvenirs, qui avait été aussi désagréable pour lui que pour elle – certainement.

- Victoire : Je ne veux rien ! Je me fiches de savoir que t'es américain, ou russe, qu'on t'as sauvé et lavé le cerveau... Je m'en moque totalement ! Je t'aime bien quand même ; enfin, sauf quand tu me menaces avec ton arme mais c'est une autre histoire...

Pour se sortir de ce mauvais pas, la rouquine aurait put tenter une « combustion instantanée », même si cela aurait impliqué qu'elle se retrouve nue au milieu de la rue. Mais elle n'avait, malgré tout, pas franchement l'envie de brûler Bucky, bien qu'elle ai la certitude qu'il n'hésiterait pas à se débarrasser d'elle s'il se sentait trop menacé

- Victoire : Je ne travaille pas pour le SHIELD, ni pour aucun des services militaires américains... assura-t-elle On pourrait même dire que, par la force des choses, je suis contre eux... grommela-t-elle plus pour elle-même que pour l'agent russe. Fais-moi confiance !... implora-t-elle.
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(c) Ségo Soyana
 
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Ven 19 Juil 2013 - 0:55
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Méthodes d'interrogatoire d'urgence; elles ne comportaient aucune douceur, bien au contraire. Bucky était un tueur, une machine à tuer plus précisément, et il avait programmé pour cela. Il n'avait pas peur de faire la moindre bavure, ou de laisser un corps derrière lui, puisqu'au contraire c'était son mode de vie. Il était passé en mode survie, en mode tueur, et que la jeune femme semble désemparé, qu'il lui fasse mal, même si elle disait ne rien savoir lui passait largement au-dessus de la tête. Bien sûr qu'elle savait, elle était la coupable. Tout le monde savait, passé un certain seuil de douleur.

C'était ainsi qu'il en arrivait là, à menacer une jeune femme en détresse qu'il avait sauvé quelques instants auparavant, à coller son révolver contre sa gorge, et elle contre le mur. Au moins leurs deux coeurs devaient battre à l'unisson; vite. Si James était froid et méthodique, son coeur battait lui la chamade: peur de ce qu'elle racontait, de ce qu'il ne pouvait appréhender, rage contre elle qui le manipulait, envie de lui faire mal, de renouer avec ce qu'il savait faire, la seule chose pour laquelle il était faite : blesser, torturer, tuer.

« -Je ne sais pas ! Je suis une mutante, c'est la première fois que ça arrive, je ne sais pas ce qui s'est passé, je te jure ! » C'est la première fois, je ne le referais plus... Toujours les mêmes rengaines, lorsqu'on est un agent secret, un tueur pour sa patrie durant autant d'années que lui, on sait que menteurs et sincères disent la même chose, de la même façon, avec les mêmes larmes. «  -Je ne veux rien ! Je me fiches de savoir que t'es américain, ou russe, qu'on t'as sauvé et lavé le cerveau... Je m'en moque totalement ! Je t'aime bien quand même ; enfin, sauf quand tu me menaces avec ton arme mais c'est une autre histoire... »

« -Qu'est-ce que tu racontes ? »

C'est plus un grognement à l'oreille de Victoire, qu'une parole; pourquoi serait il américain hein ? Les flashs mis au jour par l'intrusion de la jeune femme, par ses cauchemars répétés le hantent, mais le Winter Soldier refuse fermement de les écouter. Il ne peut pas se le mettre, pas plus qu'il peut se permettre de douter, ne serait-ce qu'une seconde. Même en cas de doute, il ne peut pas se permettre de la laisser vivre: elle est rentrée dans son crâne, elle a vu les meurtres qu'il a commis, dans quoi son pays est mêlé. « -Je ne travaille pas pour le SHIELD, ni pour aucun des services militaires américains...  On pourrait même dire que, par la force des choses, je suis contre eux... Fais-moi confiance !...»

« -Je ne fais confiance à personne. C'est pour ça que je suis en vie. »

Lorsque l'on fait confiance à quelqu'un, on meurt. Cause-conséquence. Etre naïf et plein de bons sentiments était une faiblesse dans le monde du Winter Soldier. Le seul contre exemple étant Natasha: si elle lui avait fait confiance dès le départ, plutôt que de lui faire croire... Non, cette gamine n'était pas Natasha.  Bucky la lâcha soudainement et recula d'un pas. Pas pour l'épargner non, même si une vague d'espoir doit sans doute traverser la jeune fille, mais au contraire pour pointer son arme vers sa tête. Trop près, on est éclaboussé de sang, non pas que ça le dérange, mais il doit encore récupérer sa moto sur le parking.

« -Mutant ! Dégénéré !»

L'insulte fuse depuis l'autre bout de la rue. Un groupe d'humains s'y trouve, ricanant. Qui est-ce qui est insulté ? La fille qui voit dans le crâne d'autrui, le type avec une main en ferraille ? Quand il est arrivé à New York, James s'attendait à trouver de nombreux mouvements anti-mutant: c'est normal, la différence engendre la haine, et puisqu'il y avait plus de mutants ici qu'en Russie – d'où sa présence – et, logiquement, plus de haine raciale envers eux. Mais il y a en avait vraiment beaucoup plus. Presque dans chaque rue, chaque café, il y avait quelqu'un qui souhaitait éliminer les mutants, voire les super-héros, et les évènements récents faisait grossir leurs rangs. James s'en rendait particulièrement compte parce qu'ils le prenaient pour un mutant; les modifications génétiques étaient minimes sur lui, mais il était modifié, et le fait de porter une prothèse de fer qu'il pouvait commander à distance - il pouvait la dissimuler sous un hologramme pour faire croire qu'elle était de chair, mais ... - , d'être plus solide, plus rapide, meilleur acrobate que la plupart des gens... Cela le classait pour beaucoup dans la catégorie mutant.

« Foutez le camp. »

Leur lance James sans détourner son arme, ni son visage de la rousse. Jusqu'à ce qu'une pierre atterrisse près d'eux. Il leur lance un regard; l'un d'eux a une batte de baseball, un autre un couteau, et tous les humains avancent vers eux, menaçants. Il devrait sans douter laisser Victoire se faire tabassée par eux, ce qui lui enlèverait une épine du pied. Mais il est une légende dans le monde des assassins, il ne peut pas laisser la place à des idiots de racistes : Le Winter Soldier change de cible, et fait feu sans même regarder; sur un humain, pas une mutante.
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Ven 2 Aoû 2013 - 0:29
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« The Longuest Road »

«Bucky & Vic»


- Bucky : Je ne fais confiance à personne. C'est pour ça que je suis en vie.

La gorge de Victoire se serra. Elle, elle faisait confiance à tout le monde, et elle était encore en vie. Avec une certaine mesure, peut-être. Sa naïveté était immense, certes, mais... Elle aussi, était toujours en vie. Serait-ce grâce à la chance ? On dit qu'elle n'habite pas indéfiniment la même adresse ; aurait-elle déménagée ? L'heure de la rousse avait-elle sonnée ? Elle espérait qu'un miracle l'aiderai (où était Loki quand on avait besoin de lui ? Ne la forçait pas à réclamer les Vengeurs !), et cherchait les paroles qui pourraient calmer le soldat. Force était d'avouer qu'elle ne savait pas, qu'elle ne trouvait pas, qu'elle était à court d'idée.

Bucky la lâcha soudainement. Un éclair d'espoir brilla dans son regard ; finalement, la chance était toujours avec elle. Quoi que. Elle abandonna cette idée en pâlissant lorsqu'il pointa le canon vers sa tête. Elle allait finalement y passer ; tant pis. C'était un peu pourri, comme mort. Elle qui avait toujours rêvé d'aventures dangereuse et de mort glorieuse – ou bien de finir sa vie vieille et entourée par sa famille – voilà qu'elle allait être abattue froidement sur un parking, sans avoir le droit de se défendre et alors qu'elle disait la vérité. Foutue mutation à la con !

- ??? : Mutant ! Dégénéré !

Tien ! Qu'est-ce qu'elle venait de penser ? Victoire ouvrit un œil pour apercevoir un petit groupe d'humains ricanant de l'autre côté de la rue. La jeune femme était habituée, elle ne s'en préoccupa pas particulièrement. De toute façon, bientôt, elle ne se soucierai plus de tout ça ; elle serait dans les bras de Morphée... Pour toujours. Alors vraiment, pour une fois, ces anti-mutant lui passaient bien au-dessus de la tête.

- Bucky : Foutez le camp. leur lança son « ex sauveur », sans la quitter des yeux.

En les voyant arriver, batte de baseball et couteau en main, après leur avoir lancé une pierre, Victoire déglutit tout de même. Elle glissa un regard à James, qui avait finalement tourné les yeux vers eux. Un mouvement de l'américain russisé lui fit refermer les paupières, et le coup partit.

Elle attendit, le coeur battant, mais rien ne vient. Ouvrant un œil, elle fut soulagée de constatée que ce n'était pas elle qui était étendue au sol, morte. Elle n'aurait pas dû se réjouir de la mort de l'homme, mais... Elle n'y pouvait rien, trop heureuse d'avoir été épargnée. Sa réjouissance fut de courte durée ; sortant de leur torpeur, ses deux compagnons se ruèrent sur eux en hurlant.

Victoire attrapa Bucky par le bras pour le pousser en criant « Attention ! ». Elle se doutait qu'il aurait pu se débrouiller seul, qu'il n'avait nullement besoin d'elle. S'il était un agent du KGB de la même trempe que Natasha, il n'aurait fait qu'une bouchée de ces petits trublions. Mais ce fut le réflexe de la rousse, le tirer en arrière et s'interposer, le coeur battant la chamade, le bras tendu en espérant que cela arrêterai les importuns. Elle sentit quelque chose contre sa main, puis entendi un hurlement.

Elle avait juste oublié un détail minuscule ; sa mutation, qu'elle avait encore du mal à manipuler lorsqu'elle vivait des moments de stresses intenses. C'est donc le corps totalement recouvert de flamme (et totalement nu, mais ce n'est aussi qu'un détail) qu'elle avait touché l'un de leur agresseur, qui tenta de fuir en gémissant et glapissant. L'autre lâcha sa batte de baseball et s'enfuit sans demander son reste. Avec un peu de contrôle, la mutante réussi à éteindre les flammes... Et pris conscience de sa nudité. Son visage devint cramoisie alors qu'elle cherchait désespérément des yeux quelque chose qui puisse la couvrir. Mais sa veste était restée dans le bar, et ne comptez pas sur elle pour aller la récupérer dans cet état. Elle finit par se coller contre Bucky, afin de cacher toute le devant de son corps (contre lui, certes, mais au moins on ne voyait plus que ses fesses).

- Victoire : Ce... Ce n'était pas voulu... s'excusa-t-elle, troublée. Mais, merci. ajouta-t-elle, faisant référence au fait qu'elle soit toujours en vie et qu'il les ai 'sauvé' de ces anti-mutants.


(c) Ségo Soyana
 
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