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Quête #7: Erik-Amber

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Sam 11 Jan 2014 - 14:19
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À l'extrême périphérie de son champ de perception, Magnus commença à ressentir le fourmillement provoqué par une arrivée massive d'individus lourdement armés. Sans y porter d'attention immédiate, son esprit enregistra malgré tout le délai qu'il leur restait avant que la situation ne s'envenime sérieusement. Une crispation dans le bras agita au même moment la jeune Amber, lorsque le prisonnier, psychologiquement et physiquement à bout, jeta en pâture à ses ravisseurs des restes avariés de Vérité, désespéré qu'était le bougre de ne pouvoir appâter les deux mutants avec les miettes d'informations qu'il se flattait de relâcher.

Se laisser capturer sciemment pour mieux infiltrer le complexe carcéral de la Dimension Zéro... Son pauvre cerveau atrophié a dû frôler l'accident vasculaire, pour en venir à cette lumineuse idée.  Grinça intérieurement Erik tout en comprenant que l'hémokinésiste à son côté maitrisait difficilement son désir de tuer le milicien.

Le captif ne servait déjà plus à rien, et la laisser agir n'aurait pas été du luxe, mais vérifier qu'Amber possédait un certain contrôle de ses pulsions valait malgré tout la peine de laisser le sapiens jacasser dans le vide quelques temps encore. La brune ne connaissait encore rien de ses dons, étant donné son inaptitude à stopper l'écoulement de sa blessure, et s'étonnait de choses que le commun des mutants considérerait comme acquis de longue date, mais sa manière d'appréhender et d'interpréter les informations qu'on lui fournissait laissait entrevoir une lucidité encourageante. La froideur de l'altitude couvrait sa peau laissée nue d'une chair de poule prévisible, détail auquel Magnéto n'accorda pas l'ombre d'une réflexion. L'octogénaire fut davantage frustré par l'hésitation de sa partenaire, lorsqu'il lui intima d'amputer quelques doigts au milicien et que sa lame ne s'exécuta pas. Croyant voir le début des limites de la jeune femme, Erik respira plus facilement en assistant à la reprise de la torture du prisonnier, qui hurla, faute de mieux.


Son naturel la retient en arrière, l'empêche d'accéder à ses pouvoirs... Mais dès que la colère prend le dessus, elle devient une véritable mutante.

Hochant positivement la tête pour valider l'assertion d'Amber sur l'inutilité de l'homme, la bouche de ce dernier vomissant un flot de mots prêchant pour sa survie. Seuls des vagissements passablement articulés parvinrent aux oreilles du maître du Magnétisme, qui plissa les lèvres de mécontentement. En dépit de son statut de race inférieur, le milicien marquait un point quant à ce qui restait la meilleure chose à faire, pour remonter jusqu'à la prison pour anormaux : se laisser capturer. Une stratégie éprouvée par la Confrérie, bien que ce soit plus souvent Mystique qui se soit pliée au rôle de la proie faussement entravée. Dans cette méthode, une règle simple prévalait sur le reste : au moins une partie du groupe ne devait pas se laisser capturer, pour suivre les appâts et reprendre l'initiative. En l'occurrence, pour le scénario de la soirée, Magnus ne disposait présentement que d'une alliée, ce qui limitait les possibilités à deux cas : soit lui jouait l'appât, et à charge pour Amber de le filer, lui et ses ravisseurs, pour le délivrer au moment venu ; soit l'inverse.

Si je me laisse capturer, cela éveillera les soupçons... On se demandera comment une troupe de miliciens a pu me neutraliser. Et cette jeune mutante ne me semble pas prête à assumer le rôle de la sauveuse. Elle en est aux balbutiements de ses facultés ; difficile de la sentir capable de me sortir d'une prison spécialement créée pour les mutants. Bon... nécessité fait loi, apparemment...

La décision coûta moins à Erik qu'il ne le craignait, principalement parce que laisser Amber se faire capturer servirait un but pédagogique. Où qu'elle ait vécu les derniers mois, la jeune femme trahissait une ignorance des réalités du contexte New-Yorkais actuel. Subir le sort que la Grande Purge lui réserve, même temporairement, l'obligerait à sérieusement envisager de s'impliquer davantage dans la cause mutante, pour éviter de retomber entre les griffes des humains. De plus, Magnéto comptait sur la Milice pour intensifier la colère latente de la brune, stimuler son instinct de survie et donc son envie d'utiliser ses dons. Lui-même avait appris à déclencher ses facultés par le biais de la rage et du ressentiment, longtemps avant de commencer à vouloir affiner son contrôle par la maitrise de ses émotions. Et, bien sûr, pour qu'elle joue un appât crédible, Amber devrait ignorer jusqu'au bout que sa capture n'était qu'une ruse.

Je n'ai pas le choix, ma pauvre enfant... La Grande Purge doit être stoppée. L'occasion qui se présente ce soir ne se représentera sans doute pas de sitôt, et le contexte se prête à merveille pour une petite mise en scène...

S'excusant mentalement, le vieil homme jugea également que son endurance risquait d'être sérieusement entamée, s'il décidait de quitter le toit en emportant avec lui la demoiselle. S'il voulait garder des forces, Magnéto ne pouvait se permettre de dépenser de l'énergie pour quelqu'un d'autre que lui-même. Amber jouerait l'appât, à son insu. Toutefois, aussi froide que soit la décision prise par le leader de la Confrérie, celui-ci n'en songea pas moins au sort de la malchanceuse. Il prévoyait de laisser les miliciens approchant du toit en ce moment même cerner et capturer la mutante contrôlant le sang, pour suivre le cortège emmenant Amber à la Dimension Zéro. Or, si la jeune femme comprenait ce qui l'attendait, elle résisterait de toutes ses forces, quitte à mourir. Cela, Magnéto l'avait vu un peu plus tôt, et ne pouvait le permettre. Sans attendre, il leva brutalement la main droite, enserrant la lame tenue par Amber dans une gangue de champ magnétique, avant de diriger cette dernière pour qu'elle file dans la gorge du prisonnier.

Il ne nous servira plus.

La déclaration claque dans l'air, tranchante comme le fil d'un rasoir, tandis que le malheureux s'affale en gargouillant, répandant sur le toit son sang et un reste de jérémiades. Les yeux gris ternes du tueur dévisagent ensuite imperturbablement Amber, avec un mutisme de très mauvaise augure.

C'est elle que l'on accusera d'avoir tué le milicien. Seules ses empreintes seront sur le manche du couteau, même si j'imagine que personne ne s'embarrassera de vérifier ce genre de détail... Les renforts la trouveront inconsciente, en déduiront que son état de faiblesse et l'austérité du climat de l'altitude auront épuisé son corps jusqu'à l'évanouissement passager, et apprendront en l'interrogeant à son réveil que je suis déjà loin.

Un plan qui ne lui vaudrait pas l'amitié de la brune aux yeux clairs... Mais Magnéto n'aspirait plus à l'amitié. Et la bonne tenue de son idée reposait en partie sur l'animosité très réelle et crédible que lui témoignerait à son réveil l'hémokinésiste. Plus tard, Amber lui serait redevable de lui avoir ouvert de force la vue au monde tel qu'il est, et de lui avoir montré sur quel voie avancer pour devenir maîtresse de son Destin. D'un timbre laconique, il l'informa donc, agitant doucement la main :

Nos chemins se séparent ici, ma chère Amber. J'ai obtenu ce que je voulais, je n'ai donc plus de raison de rester exposé plus longtemps. De plus, mon utilisation répétée de mes pouvoirs pour générer de puissants champs magnétiques a exigée de moi plus que je ne le souhaiterais... Je ne suis plus en état de tenir en respect les nombreux renforts de la Milice qui sont actuellement en train de monter pour nous arrêter, vous et moi. La fuite est la seule option possible, et je ne puis le faire en m'encombrant de vous, ma chère. Au demeurant, la prise d'une mutante retardera suffisamment mes poursuivants pour me garantir d'en réchapper indemne. Vous m'en voyez... Navré.

Délicatement, Erik déplaça les globules rouges de la demoiselle en agissant sur le fer de leur noyau d'hémoglobine, concentrant les hématies dans certains capillaires du cerveau pour lui causer un évanouissement passager. Le rotor grondant d'un hélicoptère perça d'au-travers les hurlements nocturnes de l'altitude, incitant le maître du Magnétisme à s'évanouir. D'un pas pressé, Magnus enjamba le rebord, préparant un champs d'anti-gravité pour freiner sa chute, et se laissa lentement glisser dans les airs, en direction d'un toit voisin d'où il comptait bien suivre la suite des événements.

Elle ne saigne plus. Cela lui fera toujours ça de moins à supporter lorsqu'elle s'éveillera, attachée et transportée vers la Dimension Zéro...



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Lun 20 Jan 2014 - 0:02
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Quête #7 : Erik - Amber  

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Quand on dispose d'un certain pouvoir, il faut être capable d'agir sans état d'âme. Réfléchir à une situation sans parti pris moral ou sentimental, pour prendre une décision qui peut être, au niveau individuel, cruelle et sans pitié, mais bonne et juste ( peut-être ) à plus haut niveau. Ou du moins, selon les méandres d'un plan complexe, raffiné et qui ne s'abaisse pas à faire dans les bons sentiments inutiles.

C'est sans doute selon ce genre de raisonnement que Magneto abandonne Amber sur le toit de l'immeuble, pour en apparence, prendre la poudre d'escampette. Une horde de miliciens, armes en main, sautent en bas de l'hélicoptère en vol stationnaire au-dessus du toit, alors qu'au même moment
Ils ne comprennent rien, s'effrayent de l'aubaine : on leur avait annoncé de dangereux mutants armés, le maître de la Confrérie en personne , mais ils ne tombent que sur deux corps inanimés. Un milicien amputé et bel et bien mort, ainsi qu'une jeune femme inconsciente, la joue contre le froid du toit de l'immeuble.

Mais comme rien ne semble leur tomber sur le coin du crâne, ils finissent par s'approcher des corps, tout en tenant Amber en joue. Celle-ci se fait soulever du sol, menottée et embarquée sans façons pour un milicien costaud qui la charge sur son épaule. Direction un van de la Purge, autour du quel se regroupent les hommes.

La mutante est à présent enregistrée comme hautement dangereuse, niveau 5 .
Elle n'est pas à éliminer.
Elle n'est pas à emprisonner sur Terre.
Elle est à transportée d'urgence dans la dimension zéro pour être étudiée et torturée. Sans doute en sait-elle beaucoup sur la Confrérie.

Les humains entendent bien profiter de son inconsciente pour l'emmener dans leur prison bien spéciale. L'officier en charge du commando sort avec précautions outil étrange, assez semblable au portail que le SHIELD avait en sa possession avant l'arrivée de Loki dans ces locaux, mais en modèle réduit ; les hommes l'installent rapidement, et l'ouverture vers une autre dimension – la seule auquel ce type de portail accède – se fait.

Et derrière ce portail par lequel on s'apprête à envoyer Amber, escortée de plusieurs miliciens armés ? La dimension zéro.
Espace de nuit éternelle, où les étoiles du ciel sombrent n'ont pour seule limite qu'un sol poussiéreux, rocheux. Espace où les pouvoirs des mutants sont réduits à néants ou détraqués. Espace où ils meurent, sont torturés, espace de silence seulement troublés par leurs. Espace où même les humains normaux ne sont pas à l'aise : après tout, personne ne sait ce qu'était cet endroit, avant que la Purge se l'accaparer

Ordre de passage : Amber – Magneto – PNJ eeeet on recommence. En cas de problèmes, retards, délais, absences, dites le et on s'arrangera ♥ Vous pouvez faire des rps courts ou longs, comme vous le sentez.
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Lun 20 Jan 2014 - 15:19
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Quête #7: Erik-Amber - Page 2 56485_ohgodialmostdied


« Lorsque l’on meurt ou que l’on souffre d’une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. On passe par le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel. On s’énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. Le chagrin peut être une chose que l’on a en commun mais il est différent pour tout le monde. » G.A.

S’il est bien une chose que je ne mesure ni ne maîtrise complètement, c’est bien mon sang-froid et mes émotions. Même à l’adolescence, je m’emportais extrêmement vite contre ma mère et j’étais une élève bagarreuse. Seulement depuis quelques temps, cette colère qui brûle mes veines est intérieure et je suis capable de la garder un peu pour moi. Il ne faut cependant pas attiser la flamme car je m’embrase bien trop aisément encore. Le chagrin n’arrange rien : je le porte sur mon dos comme un fardeau en latence. Il devrait être un souvenir éloigné et devenant fade avec le nombre des années qui défilent mais il ne fait que sommeiller et attends un déclencheur pour m’accabler de nouveau. Cette étincelle scintille par saccade et chatouille vicieusement mon calme apparent. Je suis consciente qu’il est futile de ressasser les erreurs et les obstacles vécus mais ce n’est vrai que si ceux-ci ne se répètent pas dans le futur et malheureusement, j’ai la triste impression d’être poursuivie par un destin pervers qui attend impatient que je ne soupçonne plus de danger pour balancer sur mon chemin un piège sournois qu’il se délecte de me faire vivre. Les cris que j’entends en toile de fond ne sont pas suffisamment puissants pour me sortir de ma brume émotionnelle, ce moment où je me perds dans mes pensées, me coupant brièvement du monde car mes angoisses me plongent au plus profond de moi-même. Ce sentiment d’éloignement, je ne le connais que trop bien. Il me sépare de la peur et de la peine que je ressens. Il est là au creux de mn cœur, ce souffle sadique qui insinue que cette soirée n’est hélas pas terminée. Cet instinct est comme un coup de poignard, il n’est pour le moment lié qu’à ces paroles. La simple phrase du milicien a réveillé ma crainte. J’ai beau être totalement dépourvue de connaissances concernant la situation présente, je ne suis pas une idiote pour autant et le sous-entendu du torturé me reste en tête. J’en frissonne déjà d’horreur car mon instinct ne me dit rien qui vaille, ce que le vent semble soutenir et me murmurer à l’oreille. Cette histoire de Purge n’est pas passagère, elle est en train de changer le monde que je connais. Pour ceux qui ont le malheur d’être considérés comme « hérétiques », le danger est bien visible. Fuir devant la police durant toutes ces années, ça a été de la rigolade au final ! Je n’étais qu’une petite délinquante sans envergure alors que je suis désormais vue comme une criminelle. Déjà la dernière fois, j’aurais du me méfier un peu plus mais je n’avais pas compris ce qu’il se passait vraiment.

Peu à peu, je reviens au moment présent constatant que je tiens toujours fermement la lame qui me sert de catharsis entre les mains. Elle est fortement plantée dans la chair de la victime et la douleur doit être assez violente. Je desserre mes doigts et regarde la plaie sanguinolente. Qu’est-ce qui m’a pris de faire une telle chose ? Je n’ai jamais été si emportée par ma haine même ma peur ne m’a pas emportée si loin auparavant. Mes plus grandes peurs m’ont fait me défendre jusque là sans tourmenter qui que ce soit de mon plein gré. Ma seule précédente expérience est d’avoir tiré sur un homme et j’ai visé la jambe, rien de plus. J’esquisse un mouvement de recul surpris quand la lame part se ficher dans la gorge du malheureux dont l’avenir était déjà condamné. Je suis plus surprise que choquée. Il choit lentement sous mon regard et une tâche se forme désormais devant moi mais alors que je m’efforce de me dire que cette situation est affreuse, je soupire juste. Sa mort ne m’émeut pas plus que celles des autres, précédemment. Le temps me semble soudainement s’être figé tant le silence s’est abattu et après que l’homme se soit éteint.

Magnéto est sans doute perdu dans ses pensées et son regard est suffisamment froid pour me glacer le sang. J’observe cet assassin sans prononcer le moindre discours. Je devrais m’en aller car je ne suis pas encore prête à me battre pour mes frères et sœurs. Mon cœur est déjà las de m’être simplement défendue et je ne suis plus d’aucune utilité ici. Descendre de ce toit n’est envisageable que de deux façons pour moi : la première est de prendre les escaliers mais je croiserais en bas des patrouilles et la seconde est directement suicidaire. Je n’ai pas le temps de me décider que de toute façon, l’autre mutant se met à discourir. Je fronce les sourcils, je comprends que trop bien ce qu’il me dit mais j’ai du mal à accepter ce long discours. Il n’avait qu’à dire une seule phrase cela aurait suffit. Je n’ai aucun moyen de me protéger, je n’ai pas la force nécessaire et de toute façon, je n’aurais réagi que trop tard. C’était effectivement sensé de se méfier et parfois ma paranoïa n’est pas si exagérée. Je fais un pas en avant et sens ma tête me tourner, mes forces me quitter. Je murmure des paroles si faibles quelles sont presque inaudibles mais elles sont adressés à lui « je n’oublierais pas ». Incapable de contrôler mon corps, je verse une unique larme avant de m’affaisser en un clin d’œil.

[...]

Ce sont des ombres qui dansent devant mes paupières qui s’entrouvrent lentement. J’entends des bruits mais je ne saisis pas d’où ils proviennent exactement. Que s'est-il passé ? Je me remémore peu à peu les événements un à un et contracte hargneusement mes muscles.  Je sens mon inquiétude croître dangereusement et ma respiration s’accélère déjà progressivement. Je reste vaseuse et les mouvements que je ressens me donne envie de vomir, comme si je voyageais sur un bateau. Je n’ai pas encore la force de me relever mais je me rends compte que je suis transportée comme un vulgaire sac de pomme-de-terre. Ma voix s’étrangle et je n’arrive pas à sortir la moindre protestation. Essayant de bouger une main,  je grimace en sentant le métal froid serré qui m’enserre les poignets, néanmoins pas suffisamment pour que je m’entaille avec. Mon cœur s’emballe et je panique car sans mes bras pour me défendre ou me suicider… je suis totalement sans défense. Alors que j’émerge lentement mais sûrement, j’aperçois une ouverture vers un endroit qui ne ressemble en rien à ce que je connais et qui me glace littéralement le sang. ça ressemble à ça... ? Je déglutis et retrouve suffisamment de force pour me débattre en vain en hurlant les pires gros mots que j’ai dans mon vocabulaire. J’entends un « faites la taire » qui ne m’arrête pas pour autant. Je me sens blêmir à mesure que je me rapproche de cette zone étrange et j’ai beau tirer de toutes mes forces sur mes liens avec un désespoir grandissant, je sais pertinemment que ça ne changera rien. Je réalise alors que je suis une idiote... et continuant de me débattre passe une main dans mes cheveux.Tous ces hommes sont de plus armés à tel point que j'ai la sensation d'être réellement un monstre, un démon. Déposée brutalement sur le sol par mon transporteur, je continue mes injures. J’essuie une violente mandale et un commentaire qui me fait vite ravaler ma salive mais mon regard se durcit. Cette haine qu'on me témoigne me rend malade. Qu'est-ce que c'est que tout cela ?

Me concentrant sur une épingle récupérée dans ma chevelure, je déplie cette dernière mais je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit. Je murmure un « non » très faible avant de me sentir poussée sans ménagement vers cette dimension. Je marche sous la contrainte tout en pensant que si je ne suis pas morte sur ce toit, ce n'est pas très bon signe pour moi. Il ne compte pas me tuer de suite n'est-ce pas ? Je regarde mes mains et m'acharne à casser mon épingle en deux: une pour former un crochet et une pour faire ouvrir le verrou. Ce sont des menottes classiques et bientôt je sens l'ouverture se défaire mais je n'ai pas le temps d'agir que je me sens attrapé par le cou : trop concentrée par ma besogne, j'ai marché mécaniquement. Je glisse ma main sous son nez et l'autre sur son poignet pour faire pression et le faire lâcher.  Je ne crois pas en mes chances de m'enfuir ni même de me défendre contre autant de personnes mais rien que cette position est douloureuse. Je ne pense qu'à lui rendre le choc que j'ai reçu tout à l'heure. Il ne se passe que quelques secondes avant que je reçoive un coup dans le dos qui me fait lâcher prise et j'entends une voix tonitruer "La sal... elle a défait ses liens !" tandis qu'épuisée, j'attends que tout cela soit fini... quand bien même ce serait long et douloureux.


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Sam 1 Mar 2014 - 18:11
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Quête #7 : Erik - Amber  


Il n'y a nul innocent dans ce monde cruel; et s'il y a bien deux camps qui s'opposent, ils se valent tous les deux. On ne peut pas faire de sentiments dans une guerre, c'est l'opinion des dirigeants. Je ne veux pas mourir, c'est l'opinion des
Erik abandonne Amber et la Purge embarque Amber de force.
Les miliciens s'organisent pour l'ouverture du passage vers la dimension zéro : ouvrir un portail entre les mondes n'est pas une mince affaire et quelques étapes doivent être impérativement respectées: ils perdent du temps et des hommes sont plus concentrés sur le processus que sur leur prisonnière qui leur semble hors d'état de nuire.

Pendant ce temps, Amber parvient à ouvrir ses menottes. Cela ne sera sans doute pas suffisant pour lui permettre de s'enfuir, vu le nombre d'hommes qui l'entourent et leur attirail de guerre, mais c'est un progrès.
Ce progrès devient capital lorsque la confrérie

Plus la Purge devient hargneuse, plus la Purge s'arme et considère les mutants comme des monstres, plus leur envie d'en découdre devient forte. Au point qu'un groupe de confréristes désobéit à l'ordre de Magneto et n'attends pas que le passage vers la dimension zéro soit complètement ouvert : est-ce qu'ils n'ont pas entendu l'ordre ? Est-ce qu'ils ont assez de sentiments et de compassion pour passer outre? Ca, on ne sait pas, mais une dizaine de mutants fond brutalement sur les miliciens. Un milicien proche d'Amber brûle sur pied, tandis qu'un autre entre en combat acharné avec un autre mutant : tous sont occupés à se battre et, même blessée, la mutante peut se carapater sans trop de mal maintenant que ses poignets sont libres.
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