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Even divas can feel a bit down | Tony ft. Loki.

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Dim 17 Nov 2013 - 16:27
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« I'm a lost cause »


Loki est de retour dans une prison de verre; cela faisait longtemps. A croire qu'il a développé un certain traumatisme et ne peut quitter leur ambiance réconfortante. Il est en sécurité, on s'occupe de lui. Et il ne peut faire de mal. C'est le but de toute prison, me direz-vous : empêcher les fauteurs de trouble de détruire ce qui les entoure, de faire du mal à la communauté. Habituellement cela frustre les super-vilains, mais actuellement cela rassure Loki. Il est entré ici de son plein gré, et y reste volontaire. Pour se punir. Parce qu'il le mérite.
Il a tué le bébé de Natasha. Thor est déjà venu le voir et lui a apporté la nouvelle. La jeune femme, est encore dans un sale état, mais elle va s'en remettre, du moins physiquement. Mentalement... Loki a déjà connu cette situation et sait que la Veuve Noire ne sera plus jamais la même. Qu'elle va passer par tous les cercles de l'enfer. C'est pour ça que la culpabilité le ronge de l'intérieur en cet instant.

Sa cellule est un état intermédiaire entre celle de l'héliporter, et celle d'Asgard, des murs de verre, un minimum de confort ( il possède cette fois un coin douche et un lit qui ressemble à une planche )    mais pas autant que lorsqu'il était à Asgard. Le dieu, toujours vêtu de son ensemble de cuir est allongé sur le lit, une jambe repliée, les bras derrière la tête. Il n'a pas bougé depuis que Thor l'a laissé là. Ce que lui a dit son frère reste flou en l'esprit du dieu, il refuse de s'y attarder. De repenser à cet instant, là bas, à l'autre bout de cette planète, lorsque fou de rage et hors de lui, il a commis l'irréparable. Il a soudainement passé un point de non-retour, sans même le savoir.

Il a piètre allure, son cuir et ses cheveux portant encore la poussière et la saleté soulevée par leur combat, par un toit s'effondrant sur lui. Son nez porte la marque de la botte de la Veuve Noire. Il pourrait faire disparaître tout ça d'un sortilège, mais il n'en a pas la force. Ni l'envie. Il n'a pas bougé depuis que Thor est venu le voir, mais c'était il y a plusieurs jours déjà. Le dernier repas apporté par un agent du SHIELD – étonnamment, il ne mérite pas la peine de mort, apparemment – est toujours là, intact.
Loki fixe le plafond, complètement amorphe et éteint. Ses yeux fixent le vide et il attends que le temps passe lorsqu'une odeur vient troubler son monde clos. Savon, shampoing, lotion, eau de toilette... Bref tout ce qu'un homme peut porter sur lui en même temps – quoique cela ne soit pas vraiment conseillé -  et dans leur gamme la plus chère, la plus luxueuse.  Une odeur de diva. Complétée par une étrange odeur de cambouis, mécanique et de ferraille.

« -Stark. »

Qui d'autre ? Dans la position  où le dieu se trouve le génie humain mégalomane est hors de son champ de vision. Non pas que Loki désire le voir, il ne veut voir personne. Il veut être seul, qu'on le laisse mourir dans cette cellule de verre. Ce n'est pas qu'il apprécie d'être seul avec lui-même et ses pensées, bien au contraire:  c'est une torture. Mais c'est pour ça qu'il est là, non ? Pour être torturé, même si, après son séjour chez Thanos, seule sa propre conscience est encore capable de lui apporter un niveau de souffrance suffisant.

« -Pourriez-vous revenir plus tard ? Je ne suis pas d'humeur à subir vos sarcasmes. »

Malheureusement, en même temps que sa liberté de mouvement, un prisonnier perds la liberté de choisir ses visiteurs et sa compagnie. Et Stark n'est pas du genre à foutre le camps parce qu'on lui a gentiment demandé.
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Dim 17 Nov 2013 - 20:21
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Ce jeu, si tels était son nom, s’était étiré au point de non-retour. La langue d’acier qu’il s’était sculpté venait de fondre, le métal chaud et tranchant de ses mots s’écoulé dans les bas-fonds de l’incompréhension. Tout ce qu’il dirait serait comme une trainée de poudre trop longtemps resté sous un soleil de plomb. Le feu de ses phrases viendrait à calciner sa propre gueule de dragon, ses écailles trop épaisses ferait de son âme une prisonnière d’un fourneau semblable  à celui de l’enfer. Il était perdu, Loki, et il y avait bien là, sur son museau retroussé, aucun doute possible.  Ses iris en émeraude s’étaient trouvés à mélanger rage et honte.  L’association de ces deux sentiments bien distincts lui tirailler la mine en de bien curieuse grimace. Tout autour de lui s’était comme évaporé. Plus de bataille, plus de prise de pouvoir, plus aucun plan machiavélique, plus aucune vision du futur si ce n’est le visage crispé de tristesse de la Veuve Noir. Tony le savait, on lui en avait parlé, on lui avait vaguement, en quelque raclement de gorge, expliqué la situation.

Loki était revenu, plus dramatique que jamais, diva en deuil, diva en perdition, l'âme et le corps cloués de remord. Il y avait là bien un misérable dieu. La tête basse, les épaules vide de fierté. Où était donc passé son incorrigible sourire charmeur et dédaigneux que Stark avait apprit a connaître et a apprécier le pensant cousin de ses propres lèvres ? Aucune trace, aucune ombre d'une quelconque satisfaction. Sur l'interface du SHIELD, le grand milliardaire observait d'un œil avisé la carcasse qu'était devenu ce Dieu du Mensonge. Sa curiosité n'était autre que celle d'un renard face à un poulailler. Une seule question résonnait dans son esprit de petit génie. Pourquoi ? Pourquoi diantre une expression aussi catastrophée était lisible sur ce museau normalement si moqueur et fourbe? Plus aucune trace de serpent, Tony ne voyait là q'une larve décomposée.

Stark n'était pas dupe. Cette expression, ce visage scindé de conscience, il ne pouvait le voir comme un mensonge monté de toute pièce. Pourtant dieu sait que la plus part des mots qui venaient a glissés de la gueule de Loki étaient bel et bien acoquinés aux mensonges les plus perfides. Mais pas cette fois. Le jotun était sincère. Tellement sincère que s'en était tout simplement troublant. Mais pourquoi se mettre dans un tel état ? N'était-il pas celui qui avait presque réduit New-York a feu et a sang ? Pourquoi pleurer cet incident quand plus d'un innocent a perdu la vie ce jour là ? Que fait-il des enfants écrasés ? Des parents en pleurent ? Tout ce spectacle orchestré par ses soins n'avait pas l'air de le déranger plus que ça.

Sans aucun accord, sans demander l'avis du Fury, le vengeur se glissa jusqu'à la cellule de Loki. Une grande pièce de métal où régnait froid et silence. Le Dieu était seul, seul avec lui même et l’atmosphère qui planait en ce lieu était étouffant. Ses chaussures claquèrent sur l'acier des marches et c'est le pas lent et dogmatique qu'il se plaça devant la cellule de son ancien ennemi.

« -Stark. »
« Loki. »

Pitoyable, il était vraiment dans un état pitoyable. C'était étrange et presque malsain de le voir ainsi, si triste, si... humain, finalement. Iron Man lâcha un ricanement discret. Il croisa les bras sur son torse lumineux, levant le menton, n'épargnant pas Loki d'un petit pique mérité.

« En voilà une tête. Cela ne te ressemble pas. Surtout pour "ça"» Évidement que c'était triste et déroutant. Tony n'osait même pas imaginer le ressentit de Natasha et il n'avait pas encore prit le temps d'aller lui rendre visite. Il lui fallait d'abord comprendre, et pour ça, il fallait s'en prendre directement a la source. Prendre un rendez-vous direct avec le grand dragon devenu froid et dépressif.  pourquoi serpent ne ris-tu pas de t'être repus de ses entrailles ? 

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Mer 20 Nov 2013 - 21:10
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« I'm a lost cause »


Le grand Loki, Loki d'Asgard, père de Sleipnir, de Fenrir dévorateur de soleil, de Hela reine des enfers, de Jormungand serpent du monde, Loki marcheur des mondes, diable d'Asgard, prince et roi, Loki qui avait mis à genoux la race humaine...Lloki  était pitoyable ; il est bien loin le dieu impitoyable qui a terrorisé New York, fait trembler des dieux eux-mêmes. La confrontation avec Iron-Man, avec son museau levé avec défi et son regard brillant, pétillant ne rend que le contraste plus clair, plus net. Loki n'appartient pas à ce monde, il est un dieu : plus haut, on monte, plus bas on descends. Un dieu ne fait rien à moitié : ni les chasses au dragon, ni les massacres, ni les festins, ni les déprimes. Cela donne un ton extrêmement tragique à la réalité, mais que serait une diva sans un certain sens du spectacle et une exagération dramatique ?

« Loki. »  Il n'abandonnerait pas, hein ? Quel mortel obstiné. Tout les mortels le sont, Loki l'a appris à ses dépends dès son arrivée sur leur petite planète, mais Tony est un cas à part, une pièce d'exception. Sans doute pour cela que, d'une certaine manière, le dieu l'apprécie. Il lui ressemble, mais une version de lui, de la diva facétieuse qui aurait un jour pris un tournant vers le camp des gentils. Vers le camp qui ne tue pas les enfants encore dans le ventre de leur mère.

« En voilà une tête. Cela ne te ressemble pas. Surtout pour "ça"»
Ca. Ca. Le petit mot innocent atteignit Loki directement au cœur. Un poids enfoncé dans la poitrine. Si Thor était là, il pourrait lui dire que justement ça lui ressemble, surtout pour ça. Loki referma un instant les paupières avec un soupir. Les rouvrant, il énonça doucement, bien que d'un ton quelque peu sec :

« - Ne parle pas de ce que tu ne peux comprendre Stark. »

Stark n'avait pas d'enfants, d'après ce qu'en savait Loki. Une bonne chose diront certaines mauvaises langues, même si le dieu fourbe était bien placé que les plus mauvais parents ne sont pas forcément ceux qu'on croit. Odin père de tout n'était pas un père modèle, et on aurait pas parié sur le petit dieu des mauvaises blagues et des mensonges, encore jeune et irresponsable lorsqu'il avait eu Sleipnir. Cela ne l'avait pas empêché d'aimer ses enfants, sa petite famille de monstres. Les enfants pouvaient changer une personne. En bien. Jusqu'à ce qu'on les lui arrache par la force, ou qu'ils meurent tragiquement, évidemment.

« -Tu ne sais même pas ce qui me ressemble, à part ton propre ego. »


Les paroles étaient aussi sarcastiques qu'à l'ordinaire, mais elles semblaient machinales, comme issues d'une vieille machine rouillée qui continuerait à fonctionner bien après que ses inventeurs et que leur monde tout entier seraient mort. Eteinte, sèche, éraillée. Il n'avait pas utilisé sa voix depuis plusieurs jours, pas bu non plus. Et même la moquerie lui semblait un concept bien lointain. De loin, dans un coin de son crâne défilèrent les différentes réponses qu'il aurait pu faire, les différentes réparties qui auraient convenues. Mais il les écarta d'une pensée lasse.

Loki se redressa lentement, fit passer ses jambes d'un côté du lit pour être assis sur le bord de celui-ci, ses mains blanches appuyées de chaque côté de ses genoux. Le dieu releva la tête pour plonger son regard vert et fatigué dans celui de l'humain. Un écho du dieu en version mortelle, mais tellement en meilleur état que lui. Resplendissant, narquois, sûr de lui. Machinalement, il repoussa les mèches folles qui lui tombaient devant les yeux. Un reste de coquetterie, d'honneur et de dignité face à la diva mortelle qui lui faisait face. Il avait pauvre allure, mais la vérité était qu'il s'en moquait.

« -Pourquoi es-tu là? Je suis un condamné, pas l'un de tes amis ayant besoin de toi. »


Je suis le coupable, le meurtrier. Celui qui mérite d'être dans cet état. Il ne demande ni pitié, ni compagnie.
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Ven 22 Nov 2013 - 21:24
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Un éternel retournement de situation. On se perd dans l’abîme de son propre esprit. Profondément ancré dans ses pensées, la douleur, l'amertume, la désillusion d'une vie meilleure et pourtant rien n'est tel qu'on ne l'imagine. Pour Tony, Loki n'était autre qu'un personnage au charisme proche du sien, dotait d'une langue empoisonnée et digne d'un noble. Fier et grand, celui qui voulait le monde a ses pieds, venait de perdre la face devant la mort d'un non-né. Stark était intelligent, malin et fourbe, cependant il lui était impossible de comprendre les sentiments brouillés de ce Dieu aux allures de chien battu. Oreilles baissées, queue entre pattes, rien a faire, une main tendu et c'est un couinement, un presque grognement aiguë que Tony considérerait comme un appel à l'aide désespéré. Cela fait un moment déjà que Loki n'est plus. Les événements prenaient de bien étranges tournures. Ils étaient seuls, dans l’immensité de cette prison de métal, la cage du SHIELD, froide où l’air y était lourd. Pesant, tout au plus suffoquant, la porte du couloir fermé et les fenêtres couvertes n’aidaient en rien.  L’atmosphère était rude, cela n’empêcha cependant pas Tony de tenir son menton en hauteur. Fier, quoi qu'il arrive, malgré sa confusion.

«  Ne parle pas de ce que tu ne peux comprendre Stark. »

Une pique, un roulement de langue, un crachat venimeux que Stark prit comme il était venu, avec un fin sourire. Il se trompait, Loki était encore ici, faible et pitoyable, mais présent. Comme sous le coup d'un mauvaise grippe il se leva avec lenteur et posa ses pieds à terre accompagnant son geste d'une grimace. Il fallait l'avouer, Stark ne connaissait strictement rien de cette divinité. Il ne s'y était intéressé, ni de prêt, ni de loin. Même Thor a vrai dire. Dieu de la foudre et alors ? Quand était-il de sa famille, de ses « amis » si ce bougre de bouc en possédait il n'en savait rien et ne le saurait sans doute jamais. Pour Tony ces « pseudos » Dieu n'était rien d'autre que des sortes de sur-mutants comme il en existait des milliers sur cette terre. Ils étaient dotés de sentiments, ils se trompaient, saignaient, pleuraient aussi. They are nothing more than powerful humans, with a heart that can broke easily, like any of us

Even divas can feel a bit down | Tony ft. Loki. 345973tumblrmlrd9yOn2Y1rxj0ejo1500 Tony ajusta sa frimousse d'un rictus particulier qu'il était le seul a pouvoir porter. Interrogateur, curieux, comme laissant tomber son petit masque sérieux, il se mit a regarder Loki avec intérêt. « Je ne demande qu'a comprendre moi. Un indice ? Une devinette peut-être  ? » Si son but premier n'était que pur curiosité, inconsciemment Tony essayé de remonter le moral du frère de son ami. Thor lui avait dit, une fois, deux fois, que Loki au fond n'était pas si mauvais, qu'il était quelqu'un en qui il aimerait avoir confiance. Sans l'admettre, en regardant l'Asgardien, Stark aussi, aimerait lui faire confiance. Mais il n'est pas dupe. On ne passe pas facilement bras dessus bras dessous avec le Dieu du Mensonge. Manipulation, sadisme, et machiavélique, les mots que Thor n'avait put prononcer étaient apparut dans l'esprit de Tony à l'instant même où il avait poser ses yeux sur Loki pour la toute première fois. Pourtant c'était plus fort que lui, il voulait lui tendre une main de fer.

« -Pourquoi es-tu là? Je suis un condamné, pas l'un de tes amis ayant besoin de toi. »

C'est vrai après tout, pourquoi être venu? Tony n'en avait que faire de cet individu méprisant et faussement brillant, d'après l’état actuel de son esprit partant à la dérive. Le mot pitoyable ne cessera donc jamais de lui frôler les lèvres a chacune de ses paroles ? Sa raison était entrain de se décomposer, de s'évaporer dans le néant de cette cellule.

«  Tu me déçois, je ne suis pas là pour m’emmêler les cornes. N'essaye pas de frimer tu n'es pas en état et tu sais très bien que j'aime mes joutes verbales équitables. »
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Ven 22 Nov 2013 - 22:52
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« I'm a lost cause »

Le monde change. La dernière fois que Loki était derrière la glace de la prison du SHIELD, il y était déjà de son plein gré, mais il était alors drapé de toute son arrogance et de sa suffisance. L'emprisonnement servait ses plans et les parois de verre reflétaient sa malice et sa langue acerbe. A présent qu'il n'était plus que l'ombre de lui même et que la prison reprenait sa fonction première de punition, les murs de glace devenaient immenses et étouffants. Hauts, glacials, impénétrables, comme prêt à avaler le dieu misérable qui se trouvait en leur sein. La dernière fois prisonnier, il régnait en son domaine, étendant son influence dans tout l'hélicoptère. A présent prisonnier de ses pensées et regrets, il laissait Stark jouer avec lui comme un chien pousse un jouet de la truffe.

La différence entre un dieu et un mortel ? Les pouvoirs, l'éternelle jeunesse ( ou presque ) et le temps. Le temps d'aller au fond des choses, d'aimer terriblement, de s'emporter férocement ou de déprimer totalement. De devenir fou de toutes les manières possibles et imaginables. Fou de douleur, de chagrin, de remords, de haine. Loki était devenu un fou psychopathe et à présent il tournait en fou clown triste, dont l'esprit s'effritait, ayant perdu le sens de l'existence. « Je ne demande qu'a comprendre moi. Un indice ? Une devinette peut-être  ? » Mon premier est une diva casse-burne au mieux de sa forme, mon second est un dieu coupable espérant la sentence, mon tout est une scène sans queue ni tête. La foutue curiosité, le foutu sarcasme de Anthony Edward Stark. Loki dans un miroir. Sans doute pour cela qu'habituellement le dieu supporter le génie, et qu'ils ne pouvaient s'empêcher de se taper sur le museau sans cesser de papoter comme deux adolescentes pendues au téléphone. Mais cette fois, son insouciance heurta Loki, lui rappelant sa propre cruauté et il cracha, rageusement :

« -Tu veux comprendre ? Va chercher ton humaine, fais lui un enfant et regarde le mourir. Si tu survis, peut-être comprendras-tu « ça ». »


Ce faisant, Loki leva les yeux pour jeter un regard noir à l'humain, et aperçut son air de chiot curieux, heureux. Un air auquel on ne pouvait en vouloir, même lorsqu'il faisait n'importe quoi telle la diva mégalomane qu'il était. Un air qui n'avait pas voulu appuyer où cela faisait mal, du moins pas encore. Il secoua la tête, navré. Chassez le naturel, il revient au galop. S'il était ici et dans cet état, c'était justement parce qu'il ne souhaitait à cela à personne, même pas aux avengers. Il lâcha:

« -Oublie... »

Ce qu'il pouvait faire de mieux pour s'excuser. Il s'apprêtait à se rallonger et à se laisser sa misérable existence passer lorsque l'humain reprit la parole. «  Tu me déçois, je ne suis pas là pour m’emmêler les cornes. N'essaye pas de frimer tu n'es pas en état et tu sais très bien que j'aime mes joutes verbales équitables. »   Loki eut un sourire fatigué : c'était à lui qu'on disait d'arrêter de frimer ? L'hôpital qui se moquait de la charité, vraiment. Surtout qu'il était loin de frimer, justement. Pas avec ses cheveux sales, ses valises sous les yeux et sa horde de remords. Le Loki qui n'avait pas sa langue dans sa poche était là, mais il faisait le mort.

« -Je ne sais rien d'autre que me battre et détruire, Stark, je crains de ne pas pouvoir te distraire aujourd'hui, surtout si tu n'es pas venu pour ça, comme tu le dis de manière si colorée.»
Dramatiquement, il se laissa retomber en arrière sur son lit, rebondissant sur le dur matelas fourni par le SHIELD. Il soupira. «Si tu tiens à voir un monstre déprimer derrière une vitre, tu peux toujours aller au zoo.»
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Mar 26 Nov 2013 - 18:32
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Faire des roulements de langue claquante en veux-tu-en voilà était plus ou moins le jeu préféré du grand Tony Stark. Même après toutes ses années il en était resté à tirailler la patience de son entourage en piques malicieux. Il s'en prenait a qui bon lui semblait intéressant. Pepper était d'ailleurs une partenaire de jeu particulièrement alléchante car comme peu de personne elle savait lui répondre sur ce même ton joueur qu'il arbore sans distinction. Mais il fallait l'avouer, Loki, le grand Loki était également un partenaire de qualité. Une diva démoniaque aux goûts et aux couleurs chatoyantes. Un miroir de son propre égo qui malheureusement n'était plus qu'un déplorable reflet lamentable ne rappelant à Stark rien de bon. Il est lui aussi passé sous un état similaire, ou du moins en apparence ou peut-être plus simple encore car lui, contrairement a ce diable en prada, il n'était pas au gouffre de la désolation.

« -Tu veux comprendre ? Va chercher ton humaine, fais lui un enfant et regarde le mourir. Si tu survis, peut-être comprendras-tu " ça ". »

Ce n'était pas la première fois que Tony voyait le Dieu s'énerver ainsi, mais il avait sentit dans sa voix et avait lu sur son visage une rage plus grande encore que celle d'un simple caprice comme il l'avait fait pendant leur petite discutions. Non, cette fois ci tout était plus dur, plus sombre, plus fort encore et pour dire, sur cette phrase lancée comme une flèche, le visage d'Iron Man se raidit et une lugubre couleur vint en éclaircir son teint. Sur l'instant, son imagination si précise et fiable ne fit qu'un tour. Des pleures, Pepper, du sang, rien de plus qu'un affreux accident, une mort innocente, une horrible machination. Un tour de passe passe, un coup bas, un battage de cartes. Les dés avaient été jetés et Stark n'avait rien put faire, seulement contempler, abasourdis, le cœur serré, les muscles tendus. Il chassa ces atroces visons de son esprit en serrant les crocs si fort qu'il manqua dans ses propres pensées de se mordre.


« - Oublie... »

Loki était dans un état second, un état qui ne lui sied guère, pour sur, après plus grande observation, ses yeux mi clos et ses cheveux sales ne faisait pas de lui un prince mais tout au plus le bouffon de la cour, avec encore assez de jugeote pour distraire des morts. Il avait resserré ses dents, le diable vert, après mur réflexion, ce qu’il venait de cracher sur Tony, il n'en pensait pas un mot. Si même lui ne souhaité cette émotion a personne qu'en était-il des sentiments que Loki devaient expérimentés en ce moment même ? Les mots tels que « cruel, effroyable, épouvantables, terrible et monstrueux » n'étaient sans doute pas assez fort pour prétendre dévorer le cœur et l'âme du Dieu du mensonge.

«Si tu tiens à voir un monstre déprimer derrière une vitre, tu peux toujours aller au zoo.»

Stark, le regard faible mais gardant assez d'étincelles pour le savoir dans son assiette, laissa le Jotun retourner au fond de sa cellule, se rallongeant sur son lit. L'ignorant à peine, capturant deux ou trois mots importants pour une possible réponse, le génie pianota les divers commandes de la plates-formes du Shield. Un jeu d'enfant, vraiment. Un clic ici, un clic là, un ajustement de donné, un brouillage de cameras et le tour était joué.Tony fini quelques réglages, faisant glisser ses doigts magiques sur les touches et autres boutons tout en parlant, pour ne pas laisser Loki tomber d'avantage dans sa dépression.


« Tu en as de la chance. » Commença-t-il avant de se s'introduire dans la cellule le plus silencieusement possible. Pas de velours, tel un chat marchant sur ses coussinets le Vengeurs s'installa au bord du lit où était encore allongé le prisonnier. Cellule fermée, Stark s'était lui même jeté dans la cage d'un lion malade. «  J'ai toujours rêver d'être vétérinaire quand j'étais gosse. »  Il lui sourit, tout bêtement, comme il avait l'habitude de le faire et se penchant au dessus de lui. Peut-être était-il déjà mort. Dans la jungle, terrible jungle, le lion est mort ce soir !

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Mer 27 Nov 2013 - 20:55
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« On ne peut sauver celui qui ne veut pas l'être . »

Loki était une nuisance, il l'avait toujours été. Celui qui dérange, celui dont on ne pleurerait certainement pas la mort. On lui souhaitait mille morts, mais pourtant on lui en refusait le repos ; enfant abandonné à la mort dans les neiges blanches, mais sauvé par Odin, prince suicidaire se jetant dans le ciel, récupéré par les Chitauris. Et à présent qu'il n'avait nul autre souhait que de laisser la justice faire enfin son œuvre et d'étendre sur lui son ombre impitoyable, de l'emprisonner dans ses serres et de l'y faire mourir. Enfin. A défaut de la mort, Loki aurait aimé la solitude, la pesante punition d'être face à soi-même, mais tout au contraire les visites se succédaient depuis qu'il était là. Une punition comme une autre.

Les oiseaux se cachent pour mourir. Loki n'avait pas ce luxe, et se retirait sur le lit sans confort que lui avait octroyé le SHIELD. Fin de la conversation, que la diva retourne à sa joie pourvue de strass et de paillettes, le monstre ne lui ferait plus l'honneur de sa conversation. Non pas que Loki ne l'appréciait pas, bien au contraire...Les piques de Stark avaient pour lui un attrait irrépressible, et malgré son état apathique, sa volonté de se laisser enserrer par les griffes du chagrin , sa bouche parlait pour lui et il se retrouvait à lui donner réplique sur réplique. Certes, il y avait un peu moins de feu d'artifices qu'à l'accoutumée, et il ne tenait pas la cadence imposé par l'esprit du génie, mais il faisait un effort louable.

Loki était retombé sur son lit, et reposait, teint blafard, couronne de cheveux éparpillés sur l'oreiller, et immobilité mortuaire, tel un prince déchu dans son linceul ou un vampire dans son cercueil. Attendant le coup fatal amplement mérité après tant d'atrocités perpétrées. « Tu en as de la chance. »  De ? D'avoir tué un enfant dans le ventre de sa mère et d'être torturé par sa conscience jusqu'à ce que mort s'en suive ?  «  J'ai toujours rêver d'être vétérinaire quand j'étais gosse. » Qu'est-ce que cela signifiait ? Qu'il était un animal ? Oui, sans doute ; il était passé par ce stade, avait enfanté sous cette forme... et après tout, il n'était rien de plus qu'un monstre. Son inhumanité avait été encore prouvé, une fois de plus. Que Stark avait l'intention de le soigner ? Risible. Plutôt de l'euthanasier.

« -Ravissant, j'aurais plutôt cru que vous aimiez jouer au docteur. »

Loki rouvrit les paupières pour rouler des yeux, mais les iris verts s'écarquillèrent en tombant nez à nez sur Stark. Stark, souriant, Stark, assis sur son lit, Stark dans la cage au fauve. Perturbant. Le mortel avait visiblement fait profession de le surprendre. Et, d'entre deux choix, de toujours sélectionner le plus inconsidéré, improbable et dangereux. Loki ne bougea pas d'un pouce, se contentant de poser un regard las sur l'humain qui se penchait sur lui. Il avait l'air heureux, curieux. Abruti. Les yeux de Loki le détaillèrent un instant, le mortel était incompréhensible.

« -C'est une maladie chez vous, de prendre le diable à bras-le-corps ? Si vous voulez vraiment mourir, je peux vous recommander quelques collègues. Ou une liste de moyens de s'ôter la vie. »

Persister dans la méchanceté et le sarcasme alors que le cœur n'y était décidément pas été pathétique, mais le regard de Tony attendait une réponse et il ne pouvait tout simplement pas se laisser rouler sur le côté, se recroqueviller, les mains sur les côtes comme un enfant plein de chagrins. Il avait un reste d'honneur et de conditionnement guerrier. Alors les lèvres de Loki bougeaient et il récitait patiemment ce qu'il aurait pu dire. Mais habituellement il aurait été beaucoup plus convainquant, princier et blessant. Il essayait, cela avait déjà un certain mérite.


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Mar 3 Déc 2013 - 16:17
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Des faux semblant, des cœurs de glaces, Loki comme Tony avaient un jour expérimentés cette sensation d’infériorité. Se sentir infirme de l'âme, bon à rien, et peut être juste fait pour être posé là, pour faire joli. Exister pour le bien des autres sans jamais pouvoir faire un pas en avant. Faire la jolie statuette, siffler le rythme de son propriétaire, faire silence quand il parle et baisser les yeux quand il gueule. C'était un peu ça, leur histoire.

Une ligne de conduite, un chemin a prendre, un modèle à suivre, pourquoi diantre n'en avaient-ils pas, eux ? Pour Tony se fut le père absent, la tête de mule acharnée qui pourtant aimer son fils sans jamais pouvoir le lui prouver. Et pour Loki, le dieu des dieux, le père de toute chose, mais sans doute pas celui du pauvre homme qui aujourd’hui encore, après ces années et ces années de colère, n'avait toujours pas avaler cette traîtrise. L'un a bien tourner, l'autre pas. Deux bruns, deux divas, l'une gentille, l'autre pas. Même si l'idée n'avaient pas encore traversée leur esprit, je les diraient presque frère. Frère d'âme, frère de passé, mais sans doute pas d'avenir, car chacun avait choisis son camp, chacun avait prit la décision de poursuivre un monde meilleur, façonné a sa manière, sculpté de leur esprit excentrique. Un monde parfait, rien que pour eux.

C'est sans doute pour cette seule et unique raison que Tony traînait encore dans les parages, a se frotter ainsi au diable sans jamais frissonner. C'est qu'il n'avait pas peur le Stark, oh non. Loki était un gros morceau, certes mais instinctivement il se devait de lui donner un coup de patte, de le remettre sur pied, même si demain ils viendraient a se prendre le bec pour sauver/détruire le monde. Des gosses,à vrai dire ils n'étaient rien d'autre que des enfants presque gâtés qui sans l'un comme sans l'autre, viendrait a s’ennuyer. C'était donc tout naturel pour ce philanthrope de Tony d'être entré dans cette cage et de s'être volontairement jeter dans la gueule du loup.

« -Ravissant, j'aurais plutôt cru que vous aimiez jouer au docteur. »
«  Ne chipote pas et dis "ah ~"»

Si la surprise était présente sur la frimousse de Loki, il n'en était rien du petit «  ah » que Tony avait explicitement demander sur un ton quasi ironique. Stark aurait juré que le Dieu était assez réveillé pour se prêter au jeu, mais de toute évidence ce n'était pas le cas. Quelque peu déçu, Tony continua d'observer le presque cadavre d'âme allongé sur ce lit, qui fallait l'avouer, était drôlement inconfortable. Il gesticula une fois, puis deux, essayant sans pour autant y parvenir de placer son derrière comme il le voulait. Le Shield avait de toute évidence aucune considération pour ses prisonniers et Tony se jura de ne jamais se faire capturer pour finir dans une cellule aussi pourrit que celle ci. Pauvre Loki.

« -C'est une maladie chez vous, de prendre le diable à bras-le-corps ? Si vous voulez vraiment mourir, je peux vous recommander quelques collègues. Ou une liste de moyens de s'ôter la vie. »  
«  Ce qui est dangereux m'attire, je dois avoir une tare.»

Un silence revint et bien qu'en autre Tony était venu pour remonter le moral d'un méchant, il redevint sérieux. Autant être franc et direct, Loki n'était pas l'un de ces enfants a qui on ne pouvait rien dire au risque de le voir pleurer en s'en arracher le gosier. Non, Loki était plus fort que ça, Tony en était convaincue.

«  Que vas-tu dire à Natasha quand elle viendra te voir ? Car crois moi il y a de forte chance qu'elle te rende un petite visite.» Autant le prévenir.

[ c'est pas terrible je m'en excuse D: je ne savais pas trop où mener les choses o/ ]
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Mer 4 Déc 2013 - 20:56
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« On ne peut sauver celui qui ne veut pas l'être . »

«  Ne chipote pas et dis "ah ~"»  Loki coula un regard à la fois blasé et surpris au mortel. Il plaisantait là ? Non seulement il était ridicule, mais il se croyait drôle, en plus ? Le dieu était peut-être en petite forme, mais l'humain ne semblait pas non plus dans sa tenue de gala. Il ne dirait pas ah, il n'était pas encore tombé aussi bas. Il daigna dresser un sourcil moqueur et interrogateur, mais n'ouvrit pas la bouche.

Le sourcil resta levé alors qu'il observait Tony se dandiner sur le lit comme s'il avait des puces. Certes, quant au confort il s'agissait plus d'une planche que d'un lit king size près à accueillir doux rêves et sensuelles cabrioles, et ni Loki ni Tony n'étaient habitués à ce genre de blasphèmes. Les divas ne sont pas faites pour la vie carcérale, même si elles aiment à flirter avec le crime et l'insolence. La chambre du dieu au Burlesque devait être une copie de celle de Tony dans sa Tour, à la réflexion : lit gigantesque et confortable, miroirs, garde-robe de dandy...Otez la penderie, ajoutez des parois vitrées voyeuses et vous obtiendrez la prison du dieu sur sa planète natale. Celle-ci était donc un changement radical et désagréable, mais Loki ne se plaignait pas, pas cette fois. Il était bien loin, le sarcastique prince en visite qui demandait eau chaude et magazines à Fury. Il le méritait. Et ce qu'il avait subit dans l'antre de Thanos était encore des milliers de degrés plus hauts sur l'échelle de l'inconfort. Euphémisme.

Il valait mieux qu'il fasse avec le confort relatif du lit, puisqu'il ne le quittait plus dans son apathie des derniers jours.  «  Ce qui est dangereux m'attire, je dois avoir une tare.» L'ancien Loki aurait demandé quand il comptait faire sa déclaration, puisqu'il devait être fou amoureux de l'ennemi numéro un, si l'on suivait ce raisonnement. Quant aux tares, entre le génie insolent, la langue bien pendue et quelques complexes d'infériorité, paternels et de mégalomanie aigu, on devait bien trouver une dizaine d'autres exemples des problèmes qu'avait Stark. Dommage qu'à cause de l'arc Loki n'ait pas pu y ajouter le syndrome de Stockholm.

«  Que vas-tu dire à Natasha quand elle viendra te voir ? Car crois moi il y a de forte chance qu'elle te rende un petite visite.»
 Ah. Loki avait soudainement envie de lui dire ah, de jouer au docteur, et plus si affinités. Tout mais pas ça. Un poids qui lui tombait brusquement dans le creux du ventre à la pensée d'affronter la jeune femme. Avoir à faire face à la responsabilité de ses actes : Loki préférait largement la guillotine à un sermon, déjà lorsqu'il se moquait du crime mais dans ce cas précis où il pensait la sentence méritée... Pourtant, la visite de la Veuve Noire était prévisible : elle n'était pas le genre de femme à sangloter dans son lit et à baisser les yeux devant son bourreau.

«- Elle a de quoi. Je...je doute qu'elle me laisse l'occasion de parler. Que je suis désolé. Que je n'ai pas voulu ça, et que je compatis sincèrement à sa douleur, même si ça ne ferait que l'inciter à me frapper. Si seulement cela pouvait lui faire un bien quelconque. … Transmettez-lui mes paroles, si vous en avez l'occasion.»

Loki entendait ses paroles sortir de sa bouche, comme lointaines. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi il répondait à la question, pourquoi il mettait les mots à la suite des autres, sincères et dénués de mensonges.
Iron Man semblait brusquement s'être transformé en ami, confident et oreille attentive. Que les deux divas soient... étrangement amicales l'une envers l'autre pour deux ennemis mortels dont l'un a fait passer l'autre à travers une baie vitre, et cet autre l'a envoyé cul par dessus tête à coup de lasers, cela  était évident. Parce que, même si personne ne l'avait jamais explicité à voix haute faits et chiffres à l'appui, ils étaient passés par le même genre d'histoire et possédés un caractère très similaire ; Si Loki et Thor étaient le négatif l'un de l'autre, Tony et Loki était le reflet l'un de l'autre : un miroir reflète votre image exacte..mais légèrement inversé. Le bien, le mal. Le mortel, l'humain. Le marchand de mort alcoolique et séducteur qui avait trouvé sa rédemption. Le prince marié avec enfants pris d'un accès de folie meurtrière.

Comme si Tony était son ami, son bestfriend forever, et non pas un ennemi immortel. Loki n'était pas habitué à cela, et encore moins au soulagement qui accompagnait ses mots.. Le nombre de ses amis était excessivement réduit, et surtout féminin – la magie n'était pas un art viril sur Asgard, et cela avait définitivement creusé un fossé entre lui et les compagnons de son frère – et surtout...il restait Loki, et en plus dans une culture guerrière et virile. S'ouvrir à autrui était une tare. Montrer sa faiblesse encore plus. Même près de Lorelei ou Amora, il continuait à mentir, à garder sa façade assurée pour se protéger. Sigyn, c'était encore autre chose, mais ne comparons pas Tony à elle, merci mon dieu.
Loki referma les yeux pour arrêter le flot de paroles. Sa logorrhée était aussi dangereuse pour lui que pour les autres ; tais-toi Loki. Tony n'est ni ton frère, ni ton ami, malgré l'agréable défi intellectuelles que représentent vos piques en temps normal. Vous êtes ennemis, pas le même camp, pas copain, à cause de lui tu as été en prison. Natasha est sa pote. Il est stupide, arrogant, mortel et surtout gentil. Et vous êtes, sans l'ombre d'un doute, observés par les caméras du SHIELD.

« -Comme, malgré votre talent évident, je doute que ce cher Fury vous ait engagé pour mon interrogatoire, vous feriez mieux de partir. Avant qu'ils ne vous pensent sous ma coupe et qu'ils ne viennent vous arrêter. Je peux endurer vos jacassements pendant deux minutes, mais pas toute une condamnation à vie. »

Ce qui dans le cas de Loki, était plutôt long. Interminable, même. Il joignit ses mains sur son buste, comme si la conversation était terminée, et le ton sarcastique semblait avoir retrouvé sa souplesse habituelle. En réalité, la compagnie de Tony durant une éternité en prison aurait le mérite d'être distrayante, même si Loki ne doutait pas de tenter de tuer le mortel au bout d'une journée. Mais il ne voulait pas penser à Natasha, au SHIELD, à Fury, à l'enfant mort. Et, tenter de rabattre le caquet de Tony était une tentation irrésistible, même si le cœur n'y était pas.



...Toutes mes  excuses les plus sincères pour "ça"
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Ven 6 Déc 2013 - 0:07
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god tears
 Il y avait chez Stark un petit quelque chose qu'on ne pouvait louper. Il n'était tout simplement pas le type a qui on pouvait dire avec un grand sourire «  je lis en toi comme dans un livre ouvert ». Oh ça non. Si même Loki n'arrivait pas a prédire les faits et gestes du génie, qui le pouvait ? A mon humble avis, pas grand monde. Une chose est sûre, il était bien là, a titiller le diable sans trembloter, sans broncher. Fier en toute circonstance, même sous les griffes des plus grands monstres de l'univers, Tony n'avait pas l'habitude de baisser le regard. A vrai dire, il savait Loki assez (ou presque) gentil pour s'approcher sans risquer d'y perdre un doigt ou deux. Car tant bien même il n'avait jamais eu l'occasion de véritablement faire connaissance avec ce Dieu, il ne lui était pas (ou presque²) impossible de le comprendre. Fardeaux du passé, haine enfouie, vices cachés, Tony et Loki devaient en avoir une belle collection, et si un jour ils venaient a se les montrer mutuellement, ils forgeraient la meilleure des ententes.

Iron Man était donc là, a regarder le démon dans le blanc des yeux, a le scruter de toute son attention. Encore une fois Tony ne pouvait s’empêcher de le trouver dans un état pitoyable. Il n'était pas le Loki a la stature droite et au sarcasme déviant et a vrai dire, il lui manqué, ce Loki là. Le prince déchu, a l'apparence douteuse et au cheveux sales qui se tenait là était un simple reflet de ce que Tony lui même ne voulait pas devenir. Peur de s'effondrer, peur de plonger dans une lourde dépression acoquiné a une réflexion tout aussi longue et mauvaise.

«- Elle a de quoi. Je...je doute qu'elle me laisse l'occasion de parler. Que je suis désolé. Que je n'ai pas voulu ça, et que je compatis sincèrement à sa douleur, même si ça ne ferait que l'inciter à me frapper. Si seulement cela pouvait lui faire un bien quelconque. … Transmettez-lui mes paroles, si vous en avez l'occasion.»

Loki était dépassé. Où était donc son «  Que veux tu que ça me fasse ?! Je n'ai que faire d'une vulgaire humaine. » Même si cette phrase aurait- eu le don d'enflammer Stark, ces même mots lui aurait permit de soupirer de soulagement, retrouvant un Loki plus qu'acceptable. Mais non. Sans que ça se lise sur sa frimousse, Tony était déçu.

«  Bien.» Commença-t-il, tête légèrement baissé, avant de se relever, regardant sa montre. «  Je lui ferais passer le message. »

Le SHIELD était plus réceptif qu'il ne l'aurait cru. Il les sentait arriver à grands pas foulés, les gardes, les soldats. Loki, ayant reprit un semblant de poils de la bête, argumenta ses pas vers la sortie de sa voix chancelante. Un doux mais pauvre sarcasme qui eu tout de même le mérite de décocher un sourire sur le visage du milliardaire.

« -Comme, malgré votre talent évident, je doute que ce cher Fury vous ait engagé pour mon interrogatoire, vous feriez mieux de partir. Avant qu'ils ne vous pensent sous ma coupe et qu'ils ne viennent vous arrêter. Je peux endurer vos jacassements pendant deux minutes, mais pas toute une condamnation à vie. »
« Moi aussi j'adore nos petites conversations. Sur ce, à la revoyure. »

Une fois à l’extérieure de la cage, avant même que la porte ne se referme, deux gros bras se présentèrent devant lui. Comme deux pitbulls, ils furent obéissant quoi que grognon et Tony sut mentir comme il le fait si bien en les renvoyant a leur poste. Il fallait avouer que ça avait tout de même du bon, d'être un Vengeur. Sans pour autant le dire, n'en pensant cependant pas moins, Stark espérait sincèrement que la prochaine fois qu'il poserait ses yeux sur Loki, ce dernier sera plus habilité a répondre a ses piques plein de malice.


RP clos, c'tout pourrit meuh bon ! ><
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