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You aim the palace but you get down to the sewer ! [pv. Dan]

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Lun 18 Nov 2013 - 22:33
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Amber & Daniel

 
You aim the palace but you get down to the sewer ! 

Parfois je rêve un peu. Je m'imagine que je suis aussi normale que la plupart des habitants de cette planète. Je me dis que je n'ai pas ce pouvoir qui me rend différente et dangereuse Les risques qu'il se déclenche sont très rares mais pas suffisamment pour que je sois une plaie quotidienne. Néanmoins, le risque zéro n'existe pas. J'aimerais me dire que je peux aussi me balader dans la ville sans avoir sans cesse peur que l'on découvre ce que je suis et qu'on veuille me manipuler. J'espère parfois n'avoir jamais eu d'accidents qui fasse de moi une suspecte potentielle aux yeux de la police. J'aspire parfois à une vie dans laquelle je n'aurais pas le stress de LES recroiser et où je pourrais vivre ailleurs que dans ses égouts. Je ne peux pas. J'ai tellement peur de tout cela, de moi, des autres … de la souffrance et de la haine. Je pourrais assumer et essayer d'affronter tout cela mais non, je préfère me cloîtrer ici et vivoter tranquillement loin de la civilisation. Je m'y suis habituée et finalement, c'est mon petit royaume. Oui voilà mon empire : des méandres infinis où dégorgent les déchets de la société, un peuple foisonnant de rats et de souris, la lumière faible d'un monde gris et l'écho rassurant des parois servant d'alerte à chaque intrusion. Je me repère à ce détail quand viennent les chargés d'entretien afin de ne pas les croiser. Imaginez leur stupeur si je débarquais devant eux : je n'ai aucune raison de me trouver dans ces cloaques. En général, j'aime bien marcher un peu pour m'occuper, il n'y a pas grand chose à faire toute seule dans un endroit pareil. Mes « amis » les animaux ne sont pas très causants et j'ai déjà suffisamment épuisé mon imagination dans l'art de dénicher des formes incongrues dans les tâches qui recouvrent les murs humides de ma demeure. Dernièrement j'ai volé des craies, j'avais envie de gribouiller deux trois trucs, histoire d'égayer mon univers mais peu nombreux sont les coins secs où je peux m'adonner à mon art. J'ai déjà éparpillé un peu partout des animaux de toute sortes. Un peu comme dans les grottes de Lascaux en réalité. Cela me fait sourire de me dire qu'en fait, je suis un peu une femme préhistorique en ce moment mais même si la comparaison est marrante sur le moment, cela me déprime un peu. Je ne peux pas restée indéfiniment ici dans les souterrains de la ville. Qu'est-ce que je vais devenir plus tard ? Je ne m'en sortirais pas dans une vie qui ne m'est pas familière. En plus,je n'aurais personne pour m'aider et je paniquerais dans des situations qui ne nécessitent pas de s'inquiéter. Je ne saurais pas comment réagir normalement à certaines choses. Je ressemblerais à une enfant dans le corps d'une femme. Ce qui est déjà légèrement le cas, je me dois de l'avouer. J'ai vingt ans et encore la mentalité d'une adolescente... Alors que je devrais commencer à me sentir concerné par mon futur, ma vie d’adultes : faire des études, avoir un petit job, profiter d'un début de vie normale.


Encore un journée ennuyeuse qui s'annonçait, pourtant un bruit attira ma curiosité. Le bruit d'une bouche d'égouts que l'on déplace, qu'on ouvre. Ça ne pouvait pas être les services de la ville, ils étaient passés il y a peu pour régler un souci. Discrètement, je regardais depuis l'angle, en retrait et cachée dans l'ombre. Il n'y avait qu'une personne mais ce n'était pas normal : personne ne descendait dans les égouts sans raison valable. Devais-je m'éloigner aussitôt ou bien trouver un moyen de le virer d'ici ? J'hésitais et décidais de suivre ce qu'il venait faire.





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Mar 17 Déc 2013 - 16:35
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Daniel se trouvait sur un des toits de New-York quand tout commença. Il voulait être le témoin de la vie de la grande pomme. C’était une façon de se sentir vivant devant ce spectacle de la vie qui restait toujours aussi impressionnant. Cela lui permettait de réfléchir à ce que Danny était devenu.  Malheureusement pour lui, le monde s’était mis à tourner d’une façon qui le déplaisait fortement. On pouvait croire que Morphée voulait se jouer de lui une nouvelle fois. L’entité qu’il avait à l’intérieur de lui était absente depuis trop longtemps. Cela ne présageait rien de bon selon les dire de l’adolescent. L’affreuse réalité était encore bien pire mais l’insouciance de Dan faisait à nouveau surface et rien ne pourrait changer ca.

Le jeune homme était allongé sur le toit de New-York regardant les nuages voletaient librement jusqu’au moment où la colère du monde refaisait surface. Deux hélicoptères firent interruption. Ils portaient un slogan bien étrange « PURGE ».

« Ne bougez pas ! Ceci est un contrôle de la PURGE. Si vous tentez quoi que ce soit, vous serez considéré comme hostile ! »

Le regard perplexe de Daniel devant la situation ne lui permit pas de réagir et six hommes furent largués des hélicoptères pour faire ce contrôle de routine. Ils représentaient le bras armés de la justice du peuple. Leurs équipements étaient d’un standing supérieur à celui  des agents du Shield par le passé.  Les soldats formèrent un cercle autour de Daniel Morington et mettaient en joue le jeune homme.

« Veuillez nous montrer votre carte d’identité ! »

Un des agents brisa le cercle pour se dirigeait vers le jeune homme. Daniel pouvait uniquement distingué s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme par la proportion physique. L’intégralité de leur corps était recouverte d’une tenue de combat pouvant leur permettre d’espérer survivre à presque n’importe quoi.

Sa démarche s’arrêta brutalement et son arme pointait la tête du mutant. Son casque lui avait remis des informations supplémentaires sur ce qu’il venait de se passer. Les agents de la PURGE savait que devant eu se tenait Daniel Morington.

« Mr Morington vous êtes en état d’arrestation pour le meurtre de près d’une trentaine d’individu. Veuillez vous rendre sans faire d’histoire.»

L’atmosphère se fit plus tendue soudainement. Cependant ce n’était pas cela qui attristait le plus Dan… C’était le fait qu’il avait tué trente personnes durant ses crises. Il n’osait imaginer le nombre de famille qu’il avait détruit en tuant toutes ses personnes.

« Vous avez cinq secondes pour vous levez et mettre les mains sur votre tête ! »

Daniel ne voulait pas faire d’avantage de victime même si se n’était pas lui le responsable des autres. Le destin lui jouait un nouveau tour. Cependant, Daniel devait fuir pour pouvoir réfléchir sur ce qu’il venait de se passer. Le jeune homme se leva rapidement et commença à mettre les mains sur sa tête avant de diminuer sa propre gravitée. D’un bond le jeune homme se propulsa hors de cette mêlée. Les balles fusèrent en sa direction mais aucune ne pouvait le toucher. La maitrise de son pouvoir avait augmenté. Une course poursuite venait de se lancer entre Daniel et les hélicoptères. Pendant un bref instant les agents de la purge pensèrent pouvoir l’arrêter mais la mobilité de Dan leur était largement supérieure. L’œil de la justice le perdu dans les sombres ruelles inhospitalière de la grande pomme. Le jeune homme s’était caché dans le seul endroit où la purge rechignerait à venir le chercher pour le moment, les égouts.

« Mais qu’est ce que j’ai fait ?! »
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Ven 20 Déc 2013 - 13:57
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Amber & Daniel

 
You aim the palace but you get down to the sewer ! 


Spoiler:
Je regarde descendre la silhouette de l’inconnu et de ce que je peux distinguer, je dirais qu’il s’agit d’un homme. Rien de plus, je suis trop loin pour distinguer les traits de son visage et pour essayer de deviner s’il s’agit d’un ennemi ou pas. Je n’aime pas savoir cette personne ici alors qu’il s’agit de mon territoire. Je sais parfaitement que ces lieux ne m’appartiennent pas mais ils sont le seul endroit où je me sens en sécurité. J’en suis sortie encore moins souvent qu’à l’accoutumée, prenant plus de réserves qu’avant. J’essaie de rationner tout ce que je fais pour tenir le plus longtemps possible sans sortir. Cela m’évite de craindre la possibilité de blesser quelqu’un et surtout de me blesser moi-même, ce que j’essaie à tout prix d’éviter. Ici au moins, sur les murs gris faiblement éclairés par des lumières artificielles, je m’escrime à décerner des formes comme le font les enfants avec des nuages. Je marche, non plutôt je erre, dans la tristesse de mes souvenirs d’adolescente. Je revois des visages qui m’étaient familiers. La plupart des gens que je connais font partie mon passé et le futur me semble totalement flou. Je doute même de pouvoir construire quelque chose en dehors de cet endroit car tout depuis un certain se résume à ma vie de solitaire et de petite délinquante, je ne vais pas pouvoir rester éternellement ici : autant se laisser mourir à petit feu. Curieuse de savoir qui vient troubler mon calme, je reste plantée ici dans mon angle, dans l’anonymat à essayer de voir si la personne compte s’en aller. J’espère que ce soit le cas mais décidément, le temps passe et il reste là. Je commence à m’inquiéter parce qu’il ne peut pas rester ici, c’est impossible. Cela ne me plaît pas. Soudain, sa voix résonne contre les murs des égouts et je me gèle sur place. En effet, qu’est-ce qu’il a bien pu faire pour se retrouver pris d’une envie irrésistible de faire escale dans le territoire le plus puant de notre ville. J’ôte mon sac de mon dos et l’ouvre lentement : il me reste des biscuits mais je trouve un couteau que j’avais gardé. Attrapant la poignée de la lame, je me décide à sortir lentement de l’ombre et me dirige vers l’étranger. Ce n’est pas dans ma nature de m’exposer ainsi alors que je pourrais fuir mais être passive en permanence, devient difficile. J’évite tant que je le peux les ennuis mais le fait que cela se passe dans ce que je considère comme mon chez moi, fait que cela me dérange plus encore. Je fronce les yeux et me mords l’intérieur de la joue avant de m’exprimer clairement :

- Qu’est-ce que vous faites ici ? Vous n'avez aucune raison de vous trouvez en ces lieux !

Je ne m'approche pas plus. Je peux discerner un peu mieux son apparence mais difficile d'y lire quoi que ce soit. J'ai déjà pris un risque en révélant ma présence au sein des égouts, je ne compte pas me tenir plus près que cela d'une personne dont je ne sais pas grand chose. Je me tiens droite comme un i et regarde droit devant moi sans flancher. En réalité, je me concentre parce que je ne peux pas évincer ma peur, cela fait encore partie de moi et je crains que ce ne soit impossible pour le moment de m'en débarrasser.

- Vous n'êtes pas le bienvenu !






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