Bon sang... Il y a des jours où je me demande sérieusement ce qui peut bien me passer par la tête. M'esquiver en pleine nuit pour donner la chasse au Roi de Jötunheim, alors que la milice de la Purge patrouillait dans les rues, j'avoue que ce n'était pas la meilleure idée que je puisse avoir. J'aurais dû le savoir pourtant que je n'étais pas de taille à l'affronter. C'était un Géant des Glaces aux grands pouvoirs, et moi je n'en avais aucun. Ou du moins, aucun qui puisse me permettre de lui tenir tête sérieusement. L'avantage ? J'étais encore en vie. Amoché et un chouïa honteux peut-être, mais en vie. Et entier. J'ignorais pourquoi Byleist m'avait épargné, mais je n'allais pas retourner le voir pour le lui demander. A vrai dire, je n'avais plus qu'un objectif, actuellement. Retourner à l'appartement que je partageais maintenant avec Azraël.
Par chance, la route fut relativement dégagée, et je n'eus aucun mal à me glisser discrètement jusqu'à l'immeuble, puis à en grimper les étages. J'entrai, refermai la porte à clef derrière moi, et me traînai lamentablement jusqu'au canapé, où je m'affalai de tout mon long sur le dos, avec un soupir à fendre l'âme. Je doutais que mon colocataire soit là à une heure pareille -sûrement en train de courir je ne savais trop où dans la ville à la recherche de chocolat ou bien d'un(e) amant(e)- mais dans le doute je lançai tout de même d'une voix claire et bien audible : "Je suis rentré, Az' ! Juste au cas où ça t'intéresse, quoi." Passé quelques minutes à plus ou moins grommeler contre ma propre stupidité, je finis par me redresser histoire de constater l'ampleur des dégâts. Pas besoin de retirer ma chemise ou plutôt ce qu'il en restait, j'avais une parfaite vue d'ensemble comme ça. Pas mal de petites éraflures, quelques entailles plus rares mais bien plus importantes, des contusions un peu partout... Mais rien de cassé. C'était déjà ça. Ah, et j'oublie de préciser que j'étais plus ou moins gelé, aussi. Je tremblais comme une feuille. Fichue glace de Jötun...
C'est avec un nouveau grognement de mécontentement que je me laissai retomber sur le dos, passant les mains sur mon visage. Tout ça pour rien... Ce n'était pas demain la veille qu'on allait reconquérir Asgard, moi j'vous le dis...
Ven 9 Mai 2014 - 21:25
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... What the hell ?
AZRAËL & FANDRAL
Avez-vous déjà vu, un Azraël dans une situation compromettante ? Oui ? ... Et bien riez, en voici une autre. Après une nuit follement ... mouvementée, dirons-nous, passée en compagnie d'une créature rousse époustouflante et dansant en ondulant les hanches d'une façon tout à fait prometteuse, j'étais parti bosser, en forme, tout sourire, et sentant bon la fleur. Ah ... La vanille. Excusez-moi ? Oh. Je ne vois pas en quoi vous tirez cette tête-ci. Travailler après une nuit festive et sexuellement débridée est juste le meilleur coktail molotov au monde, juste après celui d'allier les fraises avec de la chantilly et - en prime - un soupçon de cannelle. Cela vous maintient en forme, vous donne un petit côté pep's, et en plus vous donne une mine resplendissante. D'ailleurs, le photographe était ravi par coiffure pas du tout entretenue, la coiffure type post-baise qu'une femme met deux minutes à vous faire en passant ses doigts délicats dans vos cheveux soyeux, et qu'elle entretient elle-même toute la nuit ... Que demander de plus vraiment ?
Ah, si, j'ai peut-être une idée. Du chocolat. Mhm. Ow, yeah, baby. J'étais passé faire des courses, histoire d'acheter de quoi faire des lasagnes et du tiramisu, du vrai, du marvellous, espérant que Fandral aimerait ça. En y repensant, on se voyait plutôt le soir ou le week-end, lorsque je ne partais pas pour mes virées nocturnes. Et je ne savais toujours pas à quoi il occupait son temps. Mais bon. Qu'importe, non ? J'étais rentré plus tôt que prévu, me doutant qu'il ne serait pas présent certainement avant le tout début de soirée, pour lui faire une surprise. J'avais un peu tendance à le négliger ces derniers temps ... Il fallait que je rattrape ça. J'avais donc passé le reste de mon temps avec un tablier autour de la taille, un verre de vin posé sur le plan de travail à coté de moi, à me battre avec ma recette. Très sexy au passage. L'heure avançant de plus en plus, le plat fini par être prêt, la table dressée, un film en fond sonore ... Mais toujours pas de Fandral. Allons bon. Même si cet appartement était le sien, il m'avait semblé qu'il n'avait rien de prévu ce soir ... Si ? Regardant les aiguilles se mouvoir, j'avais haussé un sourcil avant d'attraper mon téléphone portable et l'appeler pour connaître ses projets ... Jusqu'au moment où la sonnerie retentit sur la petite table basse. ... D'accord. Inspirer, expirer, et surtout ... Surtout, ne pas faire de crise de panique. C'est mauvais pour le teint à ce qu'il parait.
Résumons. Il est désormais 20h passées, le portable de mon colocataire est ici, et aucun signe de lui. Nous appelons ça communément ... Un fail. Résolu à l'attendre, admirez ma bonté d'âme, je m'en vais m'échouer dans le canapé, devant le film, avec un paquet de popcorns sucrés ... C'était quoi déjà ? ... Oh. 300. En plus. J'ai définitivement bon goût ce soir ! Je me force à ne pas regarder l'heure toutes les dix minutes. Sérieusement, cela en devient stupide et risible. Je finis néanmoins par réussir à me plonger dans l'univers avant les cinq minutes de fin, avant de changer pour Grease ... Et m'endormir devant. Sérieusement. Enfin je préfère ça que de me ronger les ongles jusqu'au sang. Même si ... Bon sang. S'endormir devant Grease. Qu'elle honte. Me réveillant aux alentours de deux heures et demi, sans bruits autre que ceux venant de l'extérieur de l'appartement, je finis par me faire une raison. Il a peut-être trouvé un compagne pour la nuit ? Je me lève, prenant sur moi, avant de remarquer un ... un léger détail.
.... Me voilà avec des mains plus fines. Et mes cheveux m'arrivent désormais au niveau des reins. Sans compter cette jolie paire de seins pouvant rentrer dans un soutient-gorge de taille 95 et de bonnet C. ... Mon dieu. Je me laisse tomber dans le canapé. Ça ne pouvait pas être pire, si ? Me voilà transformé en nana ... Bon sang. Entre ça et Scrat, je crois que je préfère encore Scrat. Un grognement sort de ma poitrine, légèrement plus aigu, et je passe ma main devant mes yeux. Bon ... Au final, ce n'est pas dit que je puisse me rendormir alors ... Je finis par lever mes petites fesses sexy pour de bon, après quinze minutes à me battre contre une envie de cigarette - je suis censé avoir arrêté - et filer dans la salle d'eau pour prendre une douche bien méritée. Et changer de vêtements, par la même occasion. Je flotte un peu dans ce jean. Le temps de la prendre, d'enfiler une culotte et ma chemise préférée que je ne ferme pas entièrement, j'entends la serrure tourner.
Oh bon sang. Et il trois heures du matin passé de vingt-trois minutes. ... Rester zen, n'est ce pas ? Rester zen ...
Je finis d'essorer mes cheveux avant de sortir de la salle d'eau et me diriger vers le salon directement. Pas un bruit ... mais un mouvement venant du canapé. Je m'approche, juste assez pour l’apercevoir mais pour que l'inverse ne soit pas vrai, et ... et je me fige. Peut-être qu'il va me falloir une clope finalement. Et pas qu'une en fait. Devant moi s'étend Fandral, dans un état que je qualifierais de ... lamentable, et frissonnant comme si il était gelé. Bon sang. Mais qu'a t-il fait encore ? ... Et ce froid ... Bordel de merde. Sans bruits, je repars chercher mon plaid, avant de revenir pour le lui lâcher dessus et repartir sans mot à a cuisine pour lancer une cafetière. Nous allons en avoir besoin, lui comme moi. D'ailleurs, je craque, et je repars chercher mon paquet de clopes - que je gardais comme trophée - pour m'en prendre une et l'allumer .... et profiter pour en plus repartir à nouveau chercher de quoi soigner mon abruti de coloc. Je reviens par la suite, à nouveau, avec un visage complètement fermé, oubliant sur le moment qu'il ne me connait pas sous cette forme-ci. Les détails gênants, nous verrons plus tard. Pour le moment, j'ai un asgardien à décongeler.
- Montre-moi tes blessures, je vais te soigner.
Ven 9 Mai 2014 - 22:29
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J'ignore exactement combien de temps je restai comme ça. Le bras en travers de mes yeux, focalisant toute mon attention sur le rythme désorganisé de ma respiration. L'avantage quand on est Asgardien, c'est qu'on a une résistance physique bien supérieure à la moyenne. Je suis certain que si j'avais été un Midgardien lambda, le premier coup de Byleist m'aurait brisé de part en part. Heureusement pour moi, ce n'était pas le cas, et j'étais encore bel et bien là ! Et tant mieux, bon sang... Parce que je ne me voyais pas encore mourir, étrangement j'avais encore envie de vivre, voyez-vous. Il y avait tellement de choses que je n'avais pas accomplies dans ma vie. ... Non mais, c'est quoi ces réflexions fleurs bleues ? On me vire ça, et vite ! Là, c'était mieux... Sérieusement, parfois je m'inquiète moi-même. Mais passons.
Pour en revenir à nos moutons... Je pensais passer la nuit sur le canapé. Après tout, il était fichtrement confortable, et moi je n'avais clairement pas la foi de lever mes fesses pour rejoindre ma chambre, qui me paraissait être à des kilomètres et des kilomètres de là. Tant pis. Et puis de toute façon ce ne serait pas la première fois que je dormirais là, je m'endormais très souvent devant la télévision, c'était encore plus efficace qu'une berceuse sur moi. Alors que je commençais à sombrer dans les bras de Morphée, je sentis qu'on laissait tomber quelque chose sur moi. Wow. Deux minutes là. Qu'est-ce que c'était que ça... ? J'ouvris les yeux et me redressai, calant mon dos contre l'accoudoir du canapé, avant d'attraper le truc mou et assez léger en question. Tout doux... Et ça sentait bon, aussi. ... Eh, reconnecte les neurones, Fandral ! Là, mieux. C'était le plaid d'Azraël. Alors... Il était là ? ... Bon sang, j'aurais préféré qu'il ne me voit pas dans un état pareil, ce n'était franchement pas glorieux. J'entendais des pas, qui venaient par ici.
Seulement... Ce n'était pas Azraël. Je haussai un sourcil en détaillant de la tête aux pieds et inversement la jeune femme qui se tenait là, en chemise et sous-vêtement juste sous mon nez, comme si tout était parfaitement normal. Etait-ce l'une des conquêtes de mon abruti de colocataire qu'il n'aurait pas pu s'empêcher de ramener ici, et qui se sentait l'âme charitable ? Ouais, bah rêve, ma grande. Non pas que tu manques de charme, au contraire tu es même vraiment séduisante et on ne peut plus attirante, mais je ne suis pas d'humeur pour jouer à ça, vois-tu. Et encore moins en état, d'ailleurs. Enfin... J'avais déjà fait quelques galipettes alors que je m'étais retrouvé blessé plus ou moins de la même façon, et plus d'une fois, d'accord je l'avoue, mais là non. Je n'avais pas envie. Je fronçai les sourcils et retins difficilement un grognement, faisant mine de me reculer. Le message était on ne peut plus clair. Pas touche.
- Je ne vous connais pas, et vous feriez mieux de ne pas m'approcher de façon générale. Donc me toucher, n'y comptez même pas. Vous feriez mieux de retourner avec Azraël, je sais me débrouiller tout seul, merci bien.
Déjà, je n'aimais pas des masses quand je croisais ses conquêtes en plein milieu de l'appartement. Mais je ne disais rien. Après tout, il faisait bien ce qu'il voulait, et si nous couchions ensembles, nous nous étions entendus -du moins de façon tacite- sur le fait qu'il n'y avait aucun contrat d'exclusivité entre nous, et que nous étions libres d'aller papillonner là où ça nous plairait. Le problème avec moi, c'est que j'aime aller à droite et à gauche, mais je n'aime pas partager... Paradoxal, non ? Enfin bon bref, où en étais-je... ? Ah oui. Donc non, je ne disais rien quand je croisais les conquêtes d'Az' chez nous. Mais là, c'était peut-être un peu trop, fallait pas abuser ! J'étais fatigué, et ma patience s'en ressentait. Alors désolé, mais ce soir je ne serais pas de bonne compagnie pour une parfaite inconnue, qui de surcroît venait envahir et piétiner mon espace vital. Du vent, allons !
Sam 10 Mai 2014 - 0:55
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AZRAËL & FANDRAL
Retenez-moi de ne pas lui botter les fesses alors qu'il le mérite, par pitié. Quoi que vue la situation ... Plus tard. Le voir dans cet état fini par me mettre hors de moi, et même si je le cache parfaitement - ou presque - pour le moment ... Bon sang. Je serais foutu de tuer froidement le premier qui vient oser me chercher des noises, en une fraction de secondes. Et si vous trouvez que j'en fais trop, dites vous que cela se nomme être possessif. Et si il y a plus, cela ne vous regarde en rien.
Je le laissais me fusiller du regard de tout son soul - me souvenant sur le coup que c'était effectivement la première fois qu'il me voyait ... dans cet état, et cela eu l'audace de ... me faire sourire. Un sourire sauvage et carnassier, de quoi vous foutre la chair de poule. Soyons sincère, j'étais bien plus flippant sous cette forme que sous celle de la peluche, et le fait d'être une femme pourrait peut-être jouer en ma faveur ... même si il me faudra pour cela mentir. De toute façon, vu son état, il ne me croirait pas si je lui disais la vérité.
- - Je ne vous connais pas, et vous feriez mieux de ne pas m'approcher de façon générale. Donc me toucher, n'y comptez même pas. Vous feriez mieux de retourner avec Azraël, je sais me débrouiller tout seul, merci bien.
- Bonsoir. Enchantée de faire ta connaissance. Et Si c'est comme ça que tu te débrouilles quand tu vas te battre, je n'ose même pas imaginer la tête des pansements quand tu te démerdes tout seul pour te soigner.
Je restais moi-même malgré mon apparence quelque peu différente et ma voix plus claire. Que voulez-vous ? Et au vu de ma colère ... Et bien la sienne était simplement inexistante à coté. J'avais répliqué ça du tac au tac, comme je l'aurais fait dans n'importe quelle autre situation de ce genre. Je le fixais, les poings sur les hanches, un sourcil légèrement haussé, sans avoir bougé pour autant. J'observais à nouveau ses blessures, une ombre passant dans mon regard - j'étais véritablement à deux doigts de massacrer proprement et dignement quelqu'un. Il ferait mieux de surveiller ses paroles, car politesse ou non, ma patience était bientôt à bout. Croisant mes bras, je reprenais une attitude plus calme, avant de lui balancer ces quelques propos chargés d'amour et de paillettes.
- Zaz' est absent. Il est parti chercher tes fesses il y a un moment déjà, puisqu'en prime il semble que tu ais oublié ton portable ici. Je n'ai pas de nouvelles depuis. Alors range ton animosité dans ta poche, gamin, car dans l'état actuel des choses, tu n'es pas en état de répliquer. Et je pense que tu préfèreras éviter une scène quand ton coloc rentrera et te verra dans cet état.
Plus sérieusement. Dès que j'aurais repris ma forme normale, je lui botterais son petit cul d'andouillette farcie. Et notez, je ne mentais pas forcément. Je serais parti le cherché moi-même, dès 5h00 le lendemain matin, si il n'avait pas montré sa bouille fracassée plus tôt. Je décroisais donc les bras, m'approchant de lui, faisant fit de son avertissement pour venir observer ses blessures de plus près et ... grimacer.
- Tu es congelé. Bon sang. Tu es allé sur Nifhleim pour faire un bonhomme de neige ou bien ?
Un peu d'humour faisait pas de mal ... Même si ma voix aurait pu être un peu plus ferme. J'ai secoué la tête, doucement. Il fallait le réchauffer au plus vite ... Et je connaissais le moyen pour ça. Mais ce n'était pas sûr qu'il accepte. En y repensant ... Depuis quand lui laissais-je le choix ? Je souris légèrement pour moi-même, avant de le fixer, sérieusement.
- Une douche s'impose. D'urgence.
Et si il protestait, si il osait l'ouvrir à nouveau pour des conneries, j'étais bien foutu de le geler sur place - et là il aurait peut-être une raison de l'ouvrir. Ou d'avoir peur. Au choix. Dans tous les cas, il ne dirait plus rien de stupide - même si au fond, avec du recul, son rejet était totalement compréhensible. Note à moi de ne plus ramener mes amantes d'un soir à la maison.
Sam 10 Mai 2014 - 13:09
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Okay, il allait falloir que je revois mon langage corporel, parce que manifestement, le message ne passait absolument pas. Ou bien était-ce elle qui ne voulait pas ou ne pouvait pas saisir ce que j'essayais encore assez diplomatiquement de lui faire comprendre ? Je n'étais certainement pas d'humeur à tolérer ce genre de fantaisies, et j'avais beau être reconnu pour être un véritable gentleman avec les demoiselles, si elle continuait j'allais envoyer valser mon affabilité pour lui dire clairement ce que je pensais, et je risquais de devenir mauvais. Qu'elle me fiche la paix, bon sang !
- Bonsoir. Enchantée de faire ta connaissance. Et Si c'est comme ça que tu te débrouilles quand tu vas te battre, je n'ose même pas imaginer la tête des pansements quand tu te démerdes tout seul pour te soigner.
Je répondis d'un grognement, mais guère plus. En fait, je crois que je n'avais même plus la foi de me prendre le bec avec une fichue bonne femme têtue comme une mule... En tout cas, elle paraissait être habituée à ce genre de situations, elle devait donc être Mutante au minimum, même si là je tablais plutôt sur une consoeur Asgardienne. Décidément, il n'y avait qu'Azraël pour tomber aussi facilement sur des compagnons de notre monde d'origine... Il faudrait qu'il m'explique comment il fait, un de ces quatre. Parce que moi, j'ai beau essayé, ça ne marche pas des masses...
- Zaz' est absent. Il est parti chercher tes fesses il y a un moment déjà, puisqu'en prime il semble que tu ais oublié ton portable ici. Je n'ai pas de nouvelles depuis. Alors range ton animosité dans ta poche, gamin, car dans l'état actuel des choses, tu n'es pas en état de répliquer. Et je pense que tu préfèreras éviter une scène quand ton coloc rentrera et te verra dans cet état.
C'est d'une réplique cinglante que je m'apprêtais à rétorquer à cette abominable j'me-mêle-de-tout, quand j'eus comme un arrêt sur image... Bon sang, mais... Cette façon de s'exprimer, ça me rappelait quelqu'un. Et justement, ça me rappelait... Azraël. Noooon... Impossible. Pourtant, maintenant que j'y prêtais attention, c'est vrai que les yeux étaient les mêmes -un peu plus fins peut-être- et la silhouette générale, bien qu'indéniablement féminine, n'était pas sans rappeler celle de mon colocataire et amant. Etait-il possible qu'il m'ait caché un truc pareil ? ... Après tout, je ne lui disais pas tout non plus..
Plongé dans mes réflexions, je l'avais laissée approcher et jeter un oeil à mes plaies. Congelé... Un peu que je l'étais, oui ! N'importe qui le serait après avoir affronté le Souverain de Jötunheim ! Ce dernier devait être descendu à Midgard pour rechercher sa Cassette de l'Hiver, et je devinais sans peine qu'elle se trouvait en possession de Loki. J'espérais pour ses fesses qu'il soit quelque part bien à l'abri, sinon il risquait de se faire étriper avant d'avoir pu dire ouf... Hein ?! Plaît-il, une douche ? Ah non, eh oh ! Du vent la donzelle ! ... Ceci étant dit, si mes soupçons s'avéraient justes... Oh et puis zut, il n'y avait qu'un seul moyen de le vérifier de façon à peu près sûre. Usant de la rapidité qui faisait ma singularité jusque sur Asgard, je me redressai, saisis la main de la jeune femme et la tirai vers moi, passant mon autre main sur sa nuque pour l'embrasser. Et pas un petit bisou de gamin de quinze ans, je vous prie de me croire.
- ... Okay, je sais pas à quoi tu joues, Azraël, mais c'est loin d'être drôle. grognai-je en me laissant retomber sur le canapé.
Et qu'il n'essaie pas de me mener en bateau. J'ai embrassé suffisamment de monde au cours de ces derniers siècles et même millénaires pour savoir reconnaître les gens sur ce simple critère. Être un coureur de jupons peut apporter des aptitudes insoupçonnées, si si.
Sam 10 Mai 2014 - 23:56
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... What the hell ?
AZRAËL & FANDRAL
Un mot, un seul. Grillé. Quoi que rajoutez-en un second en prime : merde. En même temps ... Non mais quel !! Comme quoi j'étais vraiment dans le corps d'une gonzesse, parce que j'aurais trouvé tout un tas d'injures exceptionnellement recherchées en un quart de secondes ... du moins en temps normal. Mais en temps normal, Fandral ne revenait pas à moitié mort, et je ne pétais pas un plomb ... à ce stade avancé là. De plus, chose à notifier et qui m'emmerdait royalement présentement par ailleurs, il fallait croire que mon colocataire me connaissait un peu trop pour mon propre bien ... Ou que je dépassais décidément de trop ma limite de pétage de boulons en règles puisque ce n'était pas à mon habitude d'agir de la sorte. POURQUOI, par Odin, avait-il fallu que cette espère de ... Truc, m'embrasse ? C'est la dernière fois que je lui propose une douche.
Sur le coup de surprise, je m'étais figé comme un bloc de glace encore plus congelé que lui. D'ordinaire j'y aurais surement répondu, mais là ... Là j'avais envie envie de ... L'étriper vif. Lui coller mon poing dans le figure et abîmer son nez ne serait pas suffisant.
- ... Okay, je sais pas à quoi tu joues, Azraël, mais c'est loin d'être drôle.
Je l'avais regardé se réaffaler dans le canapé, alors qu'il grognait, en tentant de me contenir, mes poings se serrant, ma peau virant couleur cachet d'aspirine, un nuage de colère foudroyante passant dans mes pupilles. Le tuer tout de suite ou attendre un peu ? Bon sang, je suis sûr que dans l'état où j'étais il en faudrait peu pour faire geler toute la plomberie.
- ... Recommence ça encore une fois, et je te tue.
Ce n'était pas une menace en l'air. Ma voix, devenue soudainement basse, était bien plus froide que la température que son corps. Je suis même certain mes yeux devaient flamboyer à la manière d'un possédé, et malgré le fait que je fasse le maximum pour me contenir, mes cheveux devaient briller de microscopiques particules de glace. Mauvais pour lui en sommes. Je me suis écarté, allant me placer près de la baie vitrée, pour éviter de faire une connerie monumentale que je pourrais peut-être regretter un jour - comme par exemple congeler pour de bon ce trou du cul sur place.
- ... Il faut réhabituer ton corps à la température petit à petit avant que tu ne clamses. Tu as vraiment d'une douche.
Tirant finalement pour la seconde fois que je l'avais allumé, je tentais d'inspirer et expirer plus calmement. Loué soit la cigarette et ses effets ... thérapeutiques zenifiant. Et si ce mot n'existe pas, allez vous faire foutre. Au final ... Je n'avais même pas répondu à sa question. Mais là, de suite ... qu'il aille se brosser, au moins le temps que je me calme.
- Puis-je savoir ce que sa seigneurie est allée faire ?
Quoi qu'en fait ... pas si sûr que ça que ce soit une bonne idée. Par les Dieux. Il va me falloir un second paquet de cigarettes avant le petit matin, c'est certain.
Jeu 29 Mai 2014 - 15:46
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J'avais bien remarqué qu'Az' n'était pas vraiment dans son état normal, mais de là à ce qu'il réagisse comme ça... Bon sang, y avait tout un monde ! Honnêtement, je ne suis pas une personne qu'on peut facilement impressionner. Je suis même plutôt fier de pouvoir affirmer sans honte que je fais partie des guerriers les plus courageux d'Asgard -bien que souvent avec moi courageux rime avec tête brûlée et/ou inconsidérée- mais là... Vous voulez que je vous dise ? J'étais loin de faire le fier. Oui oui, il me faisait peur. Je n'étais déjà pas dans un état bien fameux, pratiquement congelé jusqu'à la moelle, et je pouvais presque distinguer de la glace commencer à se former autour de lui -ou d'elle en l'occurrence, j'avoue que je ne suis plus très sûr du terme à utiliser étant donné les circonstances. S'il avait pu, je crois bien qu'il m'aurait achevé d'un regard. Sans un mot, je m'étais contenté de m'enfoncer davantage dans les coussins du canapé, comme si je voulais tenter de me faire petit, tout petit, pour qu'il ne puisse pas me mettre la main dessus. Evidemment ça ne servait à rien, mais laissez-moi y croire !
Puis Azraël s'était éloigné, allant se placer devant la baie vitrée, sa cigarette à la main. Je pouvais sentir d'ici qu'il n'était pas près de se calmer, et très franchement, ça ne me rassurait pas des masses, tout ça... C'est pourquoi je pris le parti de faire un nouveau truc stupide dans la même soirée. Oui je sais, je commençais à les cumuler, mais eh, je tenais à rester en un seul morceau, moi ! Retenant un grognement, je me levai aussi discrètement possible, tanguant dangereusement sur mes pieds, mes jambes étant encore assez faibles, et tentai de prendre silencieusement la direction de ma chambre.
Ceci étant dit, au vu de mon état, évidemment je n'étais pas allé bien loin... Je m'appuyais sur le mur, le souffle court, mon bras libre enserrant mon torse pour tenter vainement de retenir le sang qui continuait à se faire la malle hors de mon corps. Bon, quitte à rester planté là comme un abruti, autant répondre à sa question, hein... De toute façon, au point où j'en étais je n'avais plus grand chose à perdre.
- Ce que je suis allé faire... Essayer de botter les fesses de Byleist, le Roi de Jötunheim. Et oui je sais, je suis un pauvre abruti, je m'en suis rendu compte tout seul, t'inquiète pas.
Soupirant profondément, je me tournai pour me retrouver dos au mur, et me laissai glisser jusqu'au sol. Aïe. Décidément, il ne m'avait pas loupé... Je fermai les yeux, tentant de me concentrer sur autre chose pour quelques instants. Histoire d'oublier tout ce superbe bordel, que j'avais créé tout seul comme un grand.
- ... Je suis désolé si je t'ai inquiété.
Dim 1 Juin 2014 - 19:25
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AZRAËL & FANDRAL
Ouais. J'aurais mieux fait de ne pas lui demander. Tirant une dernière fois sur ma cigarette, geste devenu définitivement vain, j'en étais à un stade où je me demandais encore comment cela se faisait que je n'avais pas explosé. Peut-être parce que je tenais à mon appartement ? Spacieux et confortable il faut dire ... Et puis, avez-vous vu la vue imprenable que j'ai depuis mes baies vitrées ? Non. Pour rien au monde je n'aurais détruit ce petit chef d'oeuvre. Les yeux fermés, je reprenais mon souffle. Bylest ... Il était allé voir ... Bylest. Oh, je vous arrête de suite. Ce n'est pas parce que cela faisait un bail que je n'étais pas retourné sur Asgard que je ne connaissais pas les grandes têtes. Et puis même une fois banni, je m'étais débrouillé pour pouvoir y retourner. En revanche, ce dont je n'étais pas au courant, c'est que sa froide majesté était ici - ce qui n'annonçait franchement rien de bon. J'espérais pour Loki qu'il était bien entouré et qu"il avait une longueur d'avance. Bylest ... Nom de dieu de bordel. Était-il crétin au point d'être suicidaire ? Il devait pourtant le savoir, qu'il n'avait aucune chance contre lui ! Moi-même je n'en avais quasi aucune, et ce même si j'étais largement plus vieux que lui ! ... Enfin ... Au moins était-il vivant. Salement amoché, mais vivant. Qu'Odin et ses conneries soient loués.
- A ce stade ce n'est plus être un abruti, c'est être un gamin inconscient et suicidaire.
J'écrase les restes de ma cigarette dans ma paume tout en murmurant d'une voix rauque, tandis qu'il s'excuse. M'avoir inquiété ... Non, tu crois ? Je n'étais pas si inquiet que cela au début. Un peu renfrogné, certes. Mais la peur ne me broyait pas les boyaux sournoisement comme présentement. Bon sang ... Il finira par avoir ma peau, et sans même le savoir. Reprend toi Azraël. Tu en as assez vu et entendu pour la soirée. M'inquiéter ... Cela aurait presque de quoi me faire rire, un rire gelé, grave, ironique. Mais je me tais. Je rouvre les yeux et me tourne, amorçant un pas pour venir le rejoindre, avant de me figer à nouveau et froncer les sourcils. Veut-il que je me charge de son cas ? Qu'est ce que ce crétin fiche contre le mur, dans son état ?
- Qu'est-ce que tu fiches au juste ?
Je gronde. Je ne fais pas mention de mon joli mur taché de sang. Bordel. Je vais m'éclater à repeindre ça. Quoi que non. Il le fera. Ça lui apprendra à jouer aux cons. Je m'approche de lui à grandes enjambées avant de le prendre par le col et le soulever comme si il ne pesait rien. Je pourrais être tendre. Je pourrais m’apitoyer. Le problème c'est que je suis trop en colère pour ça, et vous connaissez déjà le speech sur cette émotion instable et dévastatrice. Point positif, je ne le suis pas autant que la dernière fois que j'ai pété un plomb - à la mort de Lorelei par exemple -, mais tout de même assez pour sentir la folie me guetter, tapie dans l'ombre, attendant son heure. Prenant une inspiration inaudible, je me mets à parcourir son corps de mon regard glacé, ciblant les blessures les plus graves, avant de le soulever totalement et de le refourguer sur mon épaule comme un vulgaire sac. Oui, je manque de délicatesse. Mais de la façon dont je le positionne, non seulement il ne peut pas se débattre, mais en prime ses blessures sérieuses sont épargnées au maximum.
- Ose seulement râler et je t'achève moi-même.
Je souris de toute mes dents. Cela m'amuse. Ma voix a repris sa chaleur, son coté enjôleur, et joyeux. Je suis à deux doigts d'éclater de rire en réalité. Hé. J'évacue comme je peux, d'accord ? Mais avouons franchement que même un gosse ne ferait pas autant de conneries. C'est ainsi que je transporte monsieur dans ma salle de jeux préférée, celle qui me sert de pièce de détente, là où j'aime venir buller - ou tout autre chose encore, tout dépend de mes invités. Une pièce où la luminosité s'adapte à vos désirs par le biais d'un petit bouton -que je presse pour qu'elle devienne tamisée-, et où se trouve une merveilleuse, magnifique et gigantesque baignoire d'eau ... tiède. Enfin baignoire ... le mot piscine miniature conviendrait mieux ici, mais sans le problème que le chlore peut imposer à votre peau. D'ailleurs elle fait jacuzzi à ses heures. J'attrape la trousse de premier soin qui s'y trouve avant d'y rentrer avec lui, lentement, en douceur cette fois ci. Je ne le lâche qu'une fois que mon corps se trouve être immergé au 3/5, de façon à ce qu'il soit debout, soutenu contre le rebord, lâchant la trousse de soin sur le carrelage. Rien a foutre si je reprends une douche. Sans attendre, j'entreprends de lui enlever ses vêtements, les déchirant d'un geste tendre mais vif, alliant rapidité et précision, avant qu'il ne soit sottement tenté de fuir. Dans l'état où ils sont de toute façon, ils sont irrattrapables, alors autant les détruire et les enlever pour de bon temps que je le peux. Ils ne feraient que me gêner pour la suite.
- Je t'ai dit que tu avais besoin d'un bain.
Ma voix se fait plus douce, plus chaude. Caressante. Langoureuse. Quelque peu enivrante aussi. Je ronronnerais presque, et je sais déjà pertinemment que mes sautes d'humeurs sont à donner le tournis. Mais, je ne joue pas, non, loin de là. Il ne me laisse pas le choix et j'avoue que si habituellement utiliser ce ... pouvoir de persuasion est quelque chose qui me mine, je n'ai aucun remords à le faire cette fois. Il ne peut plus y échapper. Il ne peut même pas oser y penser. Il est mon jouet, mon prisonnier. J'attrape une éponge douce pour commencer à le laver, presque tendrement, conscient qu'il faut que j'attende quelque peu avant de devoir suturer les plaies. Avant tout, il faut les désinfecter - ce que suis en réalité en train de faire à ma façon. Crois-moi chéri. Tu ne repartiras pas d'ici avant que ta peau n'est reprit une température acceptable, et que tes blessures aient meilleure mine.
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