-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Like Father & Son | feat.Loki.Hela

 :: Anciennes archives Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mar 24 Déc 2013 - 18:51
Invité
Invité
Anonymous



DID YOU FORGET ABOUT ME, FATHER ?

HEAR ME ROAR, HEAR MY RAGE



Seul au monde, oublié au fond de sa cellule... Combien de fois Fenrir avait grogner, hurler, frapper et griffer les murs de sa prison, décorant cette dernière de sa folie. Ses hurlements avaient plus d'une fois fait écho dans les cachots d'Asgard. Plus d'un garde avait tremblé devant ses yeux d'ambre. Beaucoup ne supporté plus ses lamentation, ses cries et ses aboiements qui petit à petit s'étaient transformés en quelque chose de plus terrifiant encore. La tristesse s'était comme évaporée, dissipée en ricochant contre les quatre murs de sa geôle, évoluant en une colère effrayante, une colère animale, bestiale, sauvage que rien si ce n'est une réponse, ne pouvait l’empêcher de s'étendre.

Pour l'heure Fenrir était arrivé a Midgard les pieds dans le plat. Perdu, tout au plus bon a paraître pour un fou, il n'avait cependant pas perdu le nord et c'est la tête droite et le torse bombé qu'il avait rassemblé quelques informations concernant la situation de son père.  Ce misérable semblait croupir dans une cage Midgardienne, se qui au final n'avait pas de quoi le surprendre.

Bien plus tard, le hasard avait fait se rencontrer deux êtres liés par le sang. Fenrir s'était montrer impétueux, égoïste et particulièrement ardent devant sa petite sœur mais rien n'était plus important pour lui que sa liberté et son désir flambant de vengeance. Il se devait de voir son père, de le retrouver, de lui cracher au visage tous ses blâmes, toute sa haine et sa colère. Cette même nuit, après avoir quitté la charmante compagnie de la Déesse des Enfer, le loup s'était dirigé vers la prison de son géniteur. Caché dans les ombres, glissant entre les hautes tours de pierres de ce monde étrange, il s'était fait discret et rapide, sous sa forme de canidé, pas plus haut qu'un chien. Personne ne lui prêta attention. N'en étant pas moins malin, le fils du démon se décida a patienter jusqu'au lendemain matin. Il ravala sa rage avec difficulté et observa le bâtiment avec attention, le découpant de son regard acéré.

Dans son dos, fine, joliette, Hela l'épiait a une distance respectable. Ni trop loin, ni trop prêt, elle ne semblait pas l'avoir abandonner. Peut-être trop curieuse, ou simplement folle, elle l'avait suivit dans un but encore flou. Fenrir ne l'avait d’ailleurs pas remarqué. La truffe trop plein d'aigreur, il sursauta quand la demoiselle s'approcha d'un peu trop prêt. Le loup se retourna alors, d'un mouvement net et sec, les yeux mi-clos d'agressivité, Fen' s’adoucit, s'excusant en baissant le regard. Qu'il avait était méchant, qu'il avait été cruelle... Mais aucun pardon ne réussis a s'échapper de ses crocs déjà serrés d'hargne. Par chance Hela était toujours de son coté et sans qu'il n'est rien à lui demander elle lui proposa son aide, comme si elle avait sut lire dans son cœur noir. Après s'être approchés en duo l'Asgardienne utilisa ses pouvoir après être entré en contact avec l'un des gardes pour les téléporter directement devant la cellule du si tristement célèbre Loki Laufeyson...

Au fond de sa cellule, il ne faisait pas les cent pas, un rien serein, il était juste là, assis sur son lit à fixer le vide. Pensif, pour sûr, Fenrir le jugea depuis les quelques mètres qui les séparés. Il l'avait imaginé plus grand, plus brave... Il n'était cependant pas déçu du charisme qu'il dégageait. Il était fort, même enfermé, du moins c'est l’énergie que le loup pouvait ressentir. Mais là n'était la question, aussi fier et fort semblait-il être, ça n’empercherait pas Fenrir de lui en vouloir,  lui qui avait fuit ses responsabilités, lui qui avait été égoïste !

« Père... » Commença t-il en déglutissant. Il quitta Hela pour s'approcher. Le pas légèrement hésitant, en vérité il avait peur... peur de lui faire face, mais ça, il ne devait absolument pas le montrer. L'heure était venue, que le spectacle commence

love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Sam 11 Jan 2014 - 16:10
Invité
Invité
Anonymous
[Infiniment désolé du retard]



« Like Father like Son»

On avait cru mettre un monstre en cage, mais Loki se faisait plutôt l'impression d'être un animal de foire que l'on expose. Fury. Thor. Tony. Sigyn. Natalia. Victoire. Un à un tous les visages qu'il connaissait avaient défilés devant les parois transparentes de sa cellule. Troublant son chagrin, dérangeant sa honte. Une épine dans les côtes de la drama queen en cage. La tristesse et la culpabilité sont des émotions fort volatiles qui s'enfuient dès qu'on vient apporter un peu de changement : Loki aimait se repaître de sa culpabilité et laisser ses ses remords le dévorer, plongé dans une lente et longue apathie sans fin, songeant qu'il méritait de se sentir mal et désolé, qu'il méritait d'être puni pour l'horreur qu'il avait perpétré, mais il avait plus de mal à supporter les visites faites à son parloir high-tech. Qu'on le laisse se languir et se flageller seul, les visites lui rappelaient qu'il haïssait les humains mortellement.

Le dieu avait vaguement repris figure humaine, ou du moins divine. Les mots des femmes qu'il aimait l'avait quelque remis sur pied. Et puis, une diva ne peut pas décemment se laisser mourir de chagrin aussi facilement. C'est odieusement laid et inapproprié. Le fait que Tony puisse lui rendre à nouveau visite l'avait incité à se laver les cheveux, question d'honneur. Quitte à être dépressif, autant avoir l'air charismatique et magnifique ce faisant.
Loki était toujours assis sur le lit que le SHIELD lui avait accordé, lit qui portait la trace de son corps, lit où il avait passé les derniers jours, les dernières semaines allongé sans sembler ressentir la moindre vie en son corps.

Il fixait ses mains, ses poings serrés, dans une apparence de calme indifférent. Alors qu'au fond de lui, il bouillait d'émotions, mais sans savoir comment les maîtriser ou les exprimer. Après l'apathie et la culpabilité qui l'avaient hanté depuis son emprisonnement ( consentant ) et l'avortement ( involontaire ) de Natasha, de brûlantes émotions reprenaient soudainement le contrôle de son être.

Quelques minutes auparavant, le dieu avait entendu des gardes évoquer sa fille. Son ange, sa fille unique et sa petite préférée, il faut bien l'avouer. Evidemment, ces mortels n'avait pas pu tenir leur langue, résister à l'envie de narguer le dieu dont ils avaient la garde. Heimdall seul sait comment, ils avaient appris qu'Hela était la fille de Loki et qu'elle avait été « attaquée » par des humains. A leurs yeux, cette perspective était hilarante, comme l'était aux yeux du dieu le fait de les projeter contre un mur voisin, au pied duquel les deux agents gisaient à présent sans vie.

Il n'avait pas le moindre doute sur la capacité de la déesse à s'en sortir. La déesse de la mort, belle et meurtrière, pouvant tuer d'un toucher. C'était sa fille tout de même, et il était fier d'elle. Cette certitude et cette foi inébranlable dans son sang n'empêchait pas le papa poule que Loki était au fond de s'inquiéter. Son cœur battait à tout allure dans sa cage thoracique, manquant de le tuer.

Que faire ? Devait-il rester là, les bras croisés ? Hela était la déesse du royaume des morts, quelques humains ne pouvaient l'atteindre. Il n'y avait pas à s'inquiéter, et de toute manière ils avaient été séparés presque tout l'existence de la jeune femme ; la déesse savait se débrouiller seule. Mais il ne voulait pas. Devait-il s'évader, s'évaporer hors de sa cage en silence, ou sortir de sa prison en semant les cadavres de ses ridicules agents qui croyaient avoir un quelconque pouvoir sur lui ? Courir à la rescousse de son enfant ? Il avait rendu Natasha une mère sans enfant, pouvait-il encore réclamer le droit de sauver les siens de monstres tels que lui-même ?

Loki se vantait de n'avoir aucune émotion, de se maîtriser parfaitement, mais la vérité était tout autre : il débordait de sentiments, et oui ceux-ci le rendaient faibles. Actuellement, ils le bouleversait, l'empêchant de réfléchir correctement. « -Père ! » L'appel de l'enfant après de son parent. Le cœur de Loki manqua une foule de battements alors qu'il comprenait instantanément que ce n'était pas un appel télépathique, on l'appelait depuis l'autre côté de la paroi de verre.
Comme électrisé, le dieu releva la tête.

« -Hela ! »


Loki bondit sur ses pieds tel un fauve qui sent sa proie s'approcher, ou tel un père qui revoit l'enfant cru perdu. Vivement, il se retourna vers la paroi vitrée, un sourire aux lèvres, un rictus heureux si cela existait. Hela était là, saine et sauve, aussi merveilleuse et parfaite que la dernière fois qu'il lui avait rendu visite en son sombre royaume. Loki s'approchait déjà, lorsque la pensée que la jeune déesse n'avait à rien au sein des locaux du SHIELD, encore moins aux alentours du secteur de détention sécurisée. Il ralentit, soudain inquiet. Il s'arrêta tout à fait lorsque son regard tomba sur le jeune homme qui se tenait entre lui et Hela. Loki, la vitre, l'inconnu, Hela quelque peu en retard. Le regard émeraude passa lentement de l'un à l'autre, cherchant à décoder le sens de la situation. Que se passait-il? Qui était-ce ?

Les cheveux sombres et en désordre, le regard clair qui semblait plus apte à la malice ou à la race qu'à  l'hésitation peureuse qu'il recelait à l'instant, la silhouette charismatique et séduisante. L'air définitivement brigand et mauvais garçon aux dents longues. L'individu n'était pas un mortel, il … Mais Loki ne le connaissait pas, ne le reconnaissait pas. En conséquence, il était inquiet pour sa fille. Pitié, faites qu'Hela n'ait pas choisi ce moment pour lui présenter son fiancé. Enfin, cela serait astucieux, la vitre entre eux et les agents du SHIELD pouvant - peut-être – ralentir suffisamment le dieu de la destruction pour que le jeune homme ait le temps de s'enfuir avant qu'il ne lui brise chacun des os.

« -Qui êtes-vous ? Que faites-vous avec ma fille, et Hela que fais tu ici ? Rentre à Hellheim.  »

Revenir en haut Aller en bas
Mar 14 Jan 2014 - 11:54
Invité
Invité
Anonymous
J'avais choisi de suivre mon frère parce que peu importait son comportement vis à vis de moi, il restait un membre de ma famille. Et une personne de qui j'avais rêvé tant de fois. Rencontrer enfin mon grand frère m'avait permit de me rassurer: non, ce n'était pas qu'une chimère, une rumeur, une histoire racontée par mon père et mon oncle pour me sentir moins seule. J'avais réellement une famille. Et bien que je n'ai jamais douté de l'existence de Jormungand grâce aux nombreuses lettres que l'on s'était écrites, j'avais inconsciemment douté de la réalité de Fenrir. Le voir en chair et en os m'avait permit de soulager toutes mes craintes. Ils étaient bien réels, et j'avais hâte de les aimer et d'être aimée en retour.

N'ayant aucun moyen de pénétrer discrètement dans la prison où se trouvait notre père, je lui tendis la main, avant de nous téléporter directement à l'intérieur. Je restais en retrait un moment, alors que Fenrir s'avançait vers le Jotun. J'eu mal au coeur de le voir dans cet état. D'habitude si fort, si puissant, si fier. Si j'étais venue sur Midgard, c'était en parti sa faute, parce qu'il avait déclenché dans mes Enfers un chaos qu'il était loin d'imaginer, à déclarer la guerre sur Terre. Je m'étais donc imaginé le retrouver aigri par sa défaite, mais pas au point de pourrir volontairement dans une prison. Je ne le reconnaissais pas, et ça m'inquiétait. Fenrir prit alors la parole, ce qui eut pour effet de ramener l'ombre à la vie. S'activant, il nous fit face en un rien de temps, son regard se posant instinctivement sur moi. Il semblait surpris de me voir. Certes, je n'étais pas censée être sur Midgard, mais son regard trahissait autre chose, comme s'il avait craint pour ma vie. Que lui avait-on raconté à mon sujet ?

Il s'emporta alors lorsqu'il remarqua la présence de mon frère. Évidemment, il n'avait pas reconnu son fils, moi-même je n'aurai pu mettre un nom sur son visage si je ne l'avais vu en loup pour la première fois. Je me téléportais dans l'enceinte de sa cellule, avançais jusqu'à lui et, prenant délicatement mon visage entre ses mains, caressais de mes doigts froids comme la mort ses traits inquiets, brisés. Que lui état-il arrivé pour être si mal en point ? Je lui souris tendrement.

-Tout va bien père, calme toi. Si je suis ici c'est pour une bonne raison, mais nous aurons à loisir d'en discuter plus tard. Pour l'heure, j'aimerai te présenter quelqu'un.

Je me tournais alors vers Fenrir qui, à la lueur de son regard, faisait bien comprendre son mécontentement. J'eu alors un doute. Et si Fenrir tentait de s'en prendre à notre père ? J'ouvris la bouche, mais ne pu rien dire de plus. Je craignais à présent que Fenrir soit venu jusqu'ici pour se venger d'Odin en commençant par s'en prendre à Loki. Si le loup était mon frère, Loki était pour moi la source même de ma vie, le seul qui m'ait toujours aimé comme je l'ai aimé. Jamais je ne pourrai le laisser lui faire du mal. Puis, la barrière électrique qui nous séparait de Fenrir me rassura. Je finis donc par reprendre contenance et lui dis:

-Imagine le beaucoup plus grand. Un poil des plus noir. Des dents acérées. Et un regard envoutant.

Toujours aux côtés de mon père, passant un bras sous le sien, je ne pouvais quitter du regard Fenrir, guettant le moindre geste suspect de sa part, prête à nous téléporter si besoin.
Revenir en haut Aller en bas
Lun 30 Juin 2014 - 1:29
Invité
Invité
Anonymous



DID YOU FORGET ABOUT ME, FATHER ?

HEAR ME ROAR, HEAR MY RAGE



T'avais-t-il oublier ? Se jouait-il te toi ? Ce misérable ! Ce bon à rien ! Que tu as les crocs serrés de haine. Tu es en colère, pour peu dire, tu as la rage au ventre. Tout ce mélange de sentiments, tout ce remue ménage d’incompréhension, de peur, de tristesse, le tout mixait en ton sein comme la pire des maladies. Cela te ronge, à même l'âme et ça se voyait sur ta frimousse déconfite. Des sourcils un rien broussailleux en rancœur incertaine, tes babines mi-humaines mi-sauvage, montrant des dents prêtent a se déformer, a déchiqueter, a détruire, car au fond, tu n'étais là que pour ça. Tu n'étais visiblement venu en ce monde que pour la destruction et l’anéantissement d'Odin. Pas d'amour, pas de tendresse pour ton petit cœur en hérisson. Piquant, trop sur la défensive pour en déceler une faille d'un seul regard.

Tu es faible d'avoir crue une seule seconde que ton père aurait prit la peine de t'accorder ne serait-ce qu'un instant. Tu n'es rien pour lui, la preuve, il ne te reconnaît même pas. Il ignore a même ta fourberie et ta force qui t'avais permis de t'échapper. Avec Lorelei, vous aviez forcé tes chaînes, et même ça... même ça il ne le comprend pas ! Tu perds patience. Il est juste là, devant tes griffes, devant ton museau en rogne. Il te suffit de briser la vitre qui vous sépare... Tu tentes néanmoins de canaliser ton animosité. Ta sœur est présente, toute adorable de silhouette, toute pure de cœur. Il serait dommage, en ton humble avis, d'attrister d'avantage l'image qu'elle a de toi. Poings serrés contre la vitre, tu vois bien vite cette dernière se téléporter de l'autre coté. Te retrouvant de nouveau seul, la panique te saisis, hérissant a même les poils d'hommes sur tes avants bras.

Tes yeux presque animal ne quittent pas ton père. Tu le fixe avec un certain dégoût, d'une manière si méprisante qu'il en aurait sans doute honte. Mais tu n'as que faire de ses pensées, de ses avis. Tu n'es pas ici pour discutailler joyeusement. De toute évidence, tu ne pourras pas garder ta contenance bien longtemps. Tu sens tes muscles se craquer, tes crocs te tirailler la mâchoire et griffer tes gencives. Un brin de parole arrive néanmoins a se délivrer d'entre tes canines devenant de plus en plus considérables. Une voix d'homme, qui petit à petit perdait de son humanité. Chaque syllabe, chaque mot se transformait sous des grognements terribles.

▬ Vous ne vous souvenez donc pas de moi... père !?

A demi-monstre, la carrure grossis, le poil frémissant, le torse bombait d'une intimidité sans précédente que même le grand Loki en frémirait d'avance, tu lorgnes la cage et passe tes nouvelles mains mi-griffus sur la vitre, l'entaillant de part et d'autre en une ligne horizontale serpentine. Il fallait que tu gardes ton calme, que tu gardes forme humaine... mais la bête que tu es vraiment ne peut s’empêcher de se montrer, de surgir, de bondir de part et d'autre de ton corps dit faible.
 

love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Mer 23 Juil 2014 - 22:44
Invité
Invité
Anonymous


Like father, like son
Fenrir & Hela & Loki

Des jours que le dieu du chaos faisait pénitence derrière les parois de verre du SHIELD. La culpabilité dans laquelle il se roulait avec complaisance n'était interrompue que par quelques visites. Tony Stark. Des agents du SHIELD. Fury. Cherchant à comprendre quel était son plan, par où le dieu du mal allait réussir à les poignarder sans qu'ils s'en rendent compte, à savoir ce qu'il cherchait à regarder le plafond de sa cellule avec l'énergie d'un mollusque dépressif.
Comme s'il avait besoin de ça, songeait parfois Loki avec un sarcasme qui lui tirait un léger sourire. Ces humains, ces fourmis ne comprendraient donc jamais sa mesure et son pouvoir ? Il n'avait pas besoin d'eux pour les espionner ou les anéantir, ils n'étaient rien et d'un claquement de doigt ils appartenaient au dieu du chaos.

Pourtant, il était là, sagement derrière la vitre, rebâchant sans cesse son crime et sa honte. S'il avait accepté de se mettre en cage quelques instants, c'était parce qu'il savait la peine de Natasha, il connaissait la douleur de se voir arracher son enfant, sa famille. Qu'Hela surgisse devant sa prison, de nulle part le comblait autant d'inquiétude que de joie. Dire qu'il était hostile à la présence de l'autre homme était un euphémisme de taille. Un homme, d'allure peu recommandable, aux côtés de sa fille adorée ? Loki n'était pas célèbre pour sa pitié et sa compassion envers ses ennemis. Qui touchait aux siens, mourrait. C'était une décision qu'il avait prise depuis qu'il avait échappé à  Thanos, et il s'y tiendrait quitte à mourir ;

Le jeune homme se tenait, sombre et menaçant. Sauvage et prêt à mordre, animal blessé pris au piège qui n'hésiterait pas à tuer. Il ressemblait toujours à un homme ; Mais l'éclat de sauvagerie qui brillait dans son regard s'était intensifiée et transformé en... d'une lueur en un incendie, et son physique s'en ressentait.

« -Oh...  »


Nulle terreur dans la voix du dieu. Pas la moindre inquiétude quant à sa sécurité, quant à la sécurité d'Hela ou des humains présents dans le QG du SHIELD.  A tort, bien sûr. Fenrir était capable de lui arracher la gorge et de rompre ses os d'un coup de dents. Et à voir l'éclat sauvage et furieux qui brillait dans ses prunelles à l'instant, il le ferait sans hésitation, regret ou sentiment filial. Pouvait-on le blâmer ? Loki pouvait bien se targuer de savoir ce qu'il en était d'être considéré comme un monstre et abandonné des siens, et d'avoir la rancune tenace.
Pourtant, dans la voix de Loki, il n'y avait qu'émerveillement. Surprise, mais surprise ravie, enchantée ; fascinée. Fascination devant le monstre, devant le danger et le chaos qui y brûlait, fascination qui ne fit qu'augmenter alors qu'Hela venait le rejoindre de son côté de la vitre, prenant son bras pour lui parler. Des dents, des poils, des yeux jaunes et sauvages. ...Lentement la réalisation se faisait dans l'esprit du dieu, transformant sa bouchée bée en sourire extatique.

« - Vous ne vous souvenez donc pas de moi... père !? » Père ? Tel père tel fils, plus que l'apparence ou les mots, le ton employé pour cracher ce mot démontrait bien le lien entre Fenrir et Loki. Père. Loki le prononçait exactement de la même façon : crachat haineux, avide de revanche, de reconnaissance, et oui, d'affection même s'ils préféraient mordre la main tendre plutôt que de l'avouer. Tel père, tel fils, oui mais il s'agissait bien d'une caractéristique que Loki aurait aimé ne pas passer à ses enfants. Mais quand on abordait le sujet délicat de ses enfants, il y avait nombre de choses que Loki aurait préféré voir différentes.
A première vue, aujourd'hui était un jour où il pouvait ajouter une autre chose à cette liste déjà aussi longue que ses siècles, alors que Fenrir griffait sévèrement la vitre qui le séparait de sa famille.

Les gardes seront attirés par l'alarme, Loki n'y prends pas garde. Son cœur battait dans sa poitrine avec férocité, alors qu'il ne pouvait pas lâcher son fils du regard. L'alarme devait bien retentir quelque part, des humains devaient trembler, s'armer, espérer faire quelque chose contre l'apocalypse. L'apocalypse. Fenrir mangerait le soleil. Que pouvaient-ils faire contre ça ?

« - Fenrir, oh, Fenrir. »

Loki posa une main rassurant sur celle de sa fille, avant de s'approcher de la vitre, jusqu'à ce que seuls les quelques centimètres de verre blindé les séparent. Séparent le père, la fille, le fils. Le regard vert de Loki glissa sur son fils, sur son apparence humaine autant que sur ce qui perçait en-dessous, et il sourit, secouant doucement la tête.

« - Cela fait longtemps, je ne t'aurais pas reconnu. Tu...tu es magnifique. Je me souviens de toi, je me souviens de chacun de mes enfants. Que fais..que faites-vous là ? »

Sa dernière question était posée d'un ton plus dur, plus sévère alors qu'il se tournait vers sa fille. Loki ne pouvait ignorer ceux qui se trouvaient dans les locaux, ceux qui voulaient leur mort et chercheraient à les atteindre de tous leurs faibles moyens. Il ne pouvait ignorer qu'Hela appartenait au royaume des morts, et qu'Odin s'était arrogé des droits sur Fenrir. Le dieu du chaos ne pouvait ignorer un tel chaos ambiant, une catastrophe si imminente.

         
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 24 Juil 2014 - 13:25
Invité
Invité
Anonymous
Like Father & Son
Nous nions l’existence de nos anges. Nous nous persuadons qu’ils ne peuvent pas exister. Mais ils se manifestent. Là où on les attend le moins, et quand on s’y attend le moins. Ils peuvent s’exprimer à travers tout être sorti de notre imaginaire. Ils crieront à travers des démons s’il le faut. Pour nous pousser à engager le combat.



J’étais la seule fille dans la fratrie, la seule femme au milieu de ces hommes, car mère avait juste accompli sa part du marché avec père, même pas d’instinct maternelle, rien, si père n’aurait pas été présent, avec Jor et Fenrir nous serions morts depuis bien longtemps.
J’ai grandi entourais de mes frères et de père, puis ensuite il y a eu cette maudite prophétie et j’avais été jeté à Hel par Odin, père de toute chose … Je dirais plutôt un grand assassin sans cœur qui est apte à bannir ses petits-enfants, Jor exilé sur Midgard, Fenrir avait été fait prisonnier sur une île une épée lui traversant la gueule, moi … Laisser pour morte dans le royaume des morts.
Grâce à père j’en étais devenus la reine, la déesse, ce genre d’expérience fait murir très vite, j’avais déjà un royaume à gouverner alors que j’étais vue comme « jeune » déesse, parfois c’était lassant, puis lui débuts avaient été horribles.
Isolée, seule parmi les morts, j’aurais tout donné pour revoir ma famille et me réfugier dans les bras de mon père.
Les temps avaient changé, il était temps de prendre ma revanche.

Oui j’avais suivi Fenrir sur Midgard qui prenait son rôle de grand frère trop à cœur, c’était comme-ci je redevenais petite fille, seulement la jeune femme en moi hurlait que non, je n’étais plus une petite fille!
Après je n’allais pas m’étendre, père avait été fait prisonnier par les humains … Insectes misérables et pathétiques bon à écraser.
Les humains n’ont aucun respect envers leur propre planète, imbéciles sont-ils, ils se font la guerre pour des histoires de religion, un bout de terre, puisant dans les ressources de Midgard, il est vrai que sur ce coup-là, jamais je ne voudrais de cette poubelle à gouverner.

♣♣♣

J’aurais voulu revoir mon père dans de meilleures circonstances … Il semblait tellement épuisé et las.
Qu’ont fait les humains pour le rendre ainsi ? Lui qui garde toujours la tête haute même dans les moments les plus atroces de sa vie ?
Il luttait pour garder la tête haute à cet instant présent, car il a toujours été un battant, ne montrant jamais ses sentiments devant les autres, mais parfois on atteint des limites.
Père était bien plus pâle que d’habitude, je m’étais téléporté dans la cellule, heureuse de le retrouver, seulement il n’y aurait pas encore de « retrouvailles » en bonne et dur forme, car de suite il voulut savoir qui était ce jeune homme grognon avec moi, ce qui me fit faire un petit sourire en coin.
Par contre je m’empêchais de lever les yeux au ciel aux paroles de mon frère, mais aussi à sa façon de parler et de dévisager notre père, ce n'était pas gagné …

Puis devant les diverses réactions de Fenrir et père, je devais dire que je reconnaissais bien là, la signature de la famille Lokison ou Lokiddotir.
Toujours à jouer avec le sarcasme, même en danger le calme reste présent, regardant père du coin de l’œil, je jetais un regard à Fenrir qui voulait dire «  on n'est pas encore sorti de là donc calme toi avant de grogner ».
Seulement vue le caractère de la famille, je redoutais d’avance les éclats de rage que mon frère tenté en vain de retenir.

-Nous venons te chercher père et si possible sans prise de tête

Dis-je en regardant Fenrir avec un regard des plus sévères.
Je n’avais pas envi d’être confronter à des humains, j’aurais tout le temps de les voir, mais pas cette nuit, ces vermines me répugnaient … Surtout au vue de la façon dont-ils avaient traité mon père!
Comment mon oncle pouvait aimer cette planète ? Et une humaine ? Nous sommes bien au dessus de ces larves.



made by pandora.




Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marvel Evolution Reborn :: Anciennes archives-