Rêvez-vous d'un monde meilleur ?
La soirée bat son plein et en son centre, Osborn est plus joyeux qu’il ne l’a jamais été au cours de ces dernières semaines. Pas de Purge à la con, pas de SHIELD qui lui colle aux basques. Pas de protections inutiles, pas de C.A. casses pieds. Juste lui, Anna et Peter. Un rêve éveillé, d’autant que le courant semblait passer entre les deux.
Pourquoi pas ? S’interroge-t-il,
n’ai-je pas le don de rassembler les bonnes personnes ensembles ? Souriant jusqu’aux oreilles, Osborn répond de manière rapide à son ami, lui expliquant que tout va pour le mieux en ce moment. Il écoute ensuite cette discussion sur les appareils photos, qu’il doit avouer, ne pas comprendre de moitié. Son truc à lui, c’est les « BOOM », pas les « FLASH ».
La musique s’accélère et le golden boy laisse s’éloigner Anna et Peter, qui n’a pas le choix, à proprement parlé.
Comme souvent avec Anna, s’amuse-t-il à penser. Les laissant s’écarter de lui au rythme de la musique quelque peu incommodante, Harry jauge la foule du regard. Deux gardes manquent à l’assemblée. Deux gardes surveillants les accès de sorties rapides. Cela pue, et pas qu’un peu. Son esprit, en proie à la paranoïa et à la démence, tente de faire en sorte que cela ne se répercute pas sur sa façon d’être. Détends toi, Harry, t’es là pour t’amuser. La musique s’arrête sans qu’il ne l’entende et il sent la chaleur du bras d’Anna qui se serre contre le sien. Il tourne la tête, esquissant un sourire, desserrant son poing qui s’était préparé à frapper.
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Nous sommes, il faut bien le dire, ami depuis presque toujours. Peter et moi avons fait de nombreuses choses ensembles avant que… Il hésita, marquant une pause.
Que la vie ne nous rattrape avec la façon cruelle qu’elle a de le faire. De loin, un chargé de la sécurité entra dans la salle, surplombant tout le monde par sa taille. Un gorille, un vrai. Sans être raciste. Il s’agit d’un mutant, capable de prendre la forme d’un gorille. Il appelle Harry d’un geste de la main. S’excusant avec politesse envers ses deux amis, Osborn s’approche d’un pas rapide et pourtant discret du gardien de l’ordre privé.
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Nous avons un problème monsieur, j’ai… Dit l’homme d’un ton sérieux, avant d’être coupé par Harry.
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Deux agents manquant, j’ai remarqué. La confiance d’Osborn déstabilise son interlocuteur. Si les membres du bureau le considèrent comme un patron cool, il n’est pas la même chose lorsque la sécurité est de mise à une soirée de levée de fond.
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Que faisons-nous monsieur ?-
Ce que vous faites le mieux, assurer la sécurité. Au moindre pépin, à la moindre alerte, qu’elle soit fausse ou pas, vous faites… Au tour du golden boy d’être interrompu par le bruit sourd d’une arme à feu. Il agrippe le soldat par le col.
Vous me trouvez les responsables. Chaque victime de cette pièce, c’est 3% de votre salaire en moi, vous me comprenez bien ? -
Oui, monsieur. Bien, monsieur. La voix d’Harry est sans appel, elle est viscérale. L’espace d’un instant, il perd son contrôle, il laisse l’éclair vert traverser ses yeux, rappelant sa véritable identité. Se retournant face à la foule, il sourit, ce même sourire carnassier qu’il avait face aux paparazzis.
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Ne vous inquiétez pas, la situation est sous contrôle. Il fait signe à l’orchestre de reprendre.
Reprenez vos activités, je vous assure que mes hommes ont la situation sous contrôle. Des regards inquiets parcours la salle, mais petit à petit la situation se calme et les gens reprennent une activité normale. Harry se dirige alors avec vitesse vers Peter et Anna avant qu’une explosion puissante ne retentisse au-dessus d’eux, paniquant la foule, séparant pour le moment Harry du duo nouvellement formé.
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