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Promenons nous dans la ville, pendant que le loup n'y est pas.

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Sam 8 Mar 2014 - 0:40
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Amber & Jörmungand
" Qu'elle étrange chose..."

Sa remarque sur la discretion me fit largement sourire. Elle avait quand meme de l'humour et elle semblait surtout etre plus docile, douce et gentille a mon égard. Alors que je remarquais meme pas son eloignement je sentis ses pensées se brouiller par la peur d'une de ses connaissances parmis les miliciens. Suivant du regard le sien je vis un chef de groupe qui s'avancait un peu trop d'un air mauvais vers la demoiselle mutante. L'homme passa devant moi comme si je n'existais pas, c'était certainement grace a éloignement d'Amber qu'il nous pris pour deux curieux a part et non pas un couple de curieux. Alors je profitais de ce moment pour l'empecher d'utiliser son arme en lui brisant la nuque comme si je cassais une pauvre petite brindille. Lorsque son corp chuta inerte au sol j'apparus devant les yeux d'Amber et l'observa bien avoir de voir une quelquonce blessure. 

- Ca va aller humaine ?  

Me retournant alors vers ses camarades miliciens je me dis que de tuer leurs chef n'etait pas vraiment une bonne idée... Alors que je vis les hommes se rendrent compte de la disparition d'un des leurs ils sortirent tous leurs armes en notre direction. La je ne pouvait plus vraiment faire marcher arriere et la seule issue pour nous ce serait que j'utilise de la sorcellerie devant Amber... Plus le choix, je fis un mouvement de balayement avec la main vers le ciel et ceci fit atiser les flammes qui jaillissaient un peu trop pret de nos ennemis ce qui les fient prendre peur. Profitant de cette disversion je pris la jeune femme par la main et repris la discussion par télépathie. 

~ Ils sont trop nombreux, on se casse d'ici !

Courrant vers un endroit qui me semblerait plus calme pour autres "anormaux" je pris la décision de nous fondre dans la masse et de nous faire disparaitre parmis les passants. 

~ Si ca te derange pas, on va discuter un peu par pensée, ca nous aidera a ne pas nous faire repérer déjà... !

Marchant le plus calmement possible il fallait que je me trouve une issue de secour. Seul c'était facile pour moi. Un tour vers la mer et hop je disparaitrais mais la... Je ne pouvais me transformer devant elle, j'ai su ce qu'il était arriver Godzilla ou KingKong alors je ne veux pas subir le meme sort meme si je doute qu'ils puissent me vaincre ces humains... 

Passant par au moins deux ou trois coins que rue je me disais qu'on commencait a etre sauf, apres tout ils nous auraient deja retrouvés non ? Mais je n'avais pas vraiment remarquer qu'en réalité l'un d'eux avait bien fait attention pour nous suivre et attentait juste les renforts. Rentrant alors dans un immeuble afin de nous faire passer par les toits je ne me doutais guère qu'ils nous suivaient et que le commité d'acceuil descendait tout juste de l'hélicoptère sur notre toit en question...
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Sam 8 Mar 2014 - 3:36
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La méfiance est toujours pour moi une des formes de l'intelligence. La confiance une des formes de la bêtise. (P.Léautaud)



Promenons nous dans la ville, pendant que le loup n'y est pas. Jörmungand & Amber


Sans doute la colère, la hargne que cet humain pouvait me vouer avait du l’aveugler, au point qu’il ne prêta pas attention aux éléments externes de la scène. Il ne se soucia pas un instant d’autre chose que de se rapprocher et de pointer son arme sur moi. Je suppose qu’il ne me loupera pas. Mon cœur s’accélère : fuir ne sert à rien et je ne peux pas me défendre alors je dois encaisser. Je pourrais fermer les yeux pour ne pas le voir tirer mais je préfère garder les yeux bien ouverts, les poings serrés et garder un calme apparent. Je dis bien apparent… Il n’y eu aucun bruit de tir et je vis simplement un de mes anciens ennemis tomber mort en quelques secondes, la nuque brisée par le télépathe. Lui m’observa un instant et j’ouvris un instant la bouche incapable de dire quoi que ce soit d’autre que wow… En fait, je devrais être terrifiée à l’idée qu’il ai pu si facilement tordre le coup d’un homme parce que cela signifie qu’à côté je fais bien pâle figure. Je suis une proie facile mais pourtant, je ne ressens pas de la peur. Juste le soulagement temporaire de voir ce milicien mort. J’ouvre brièvement la bouche et la referme. « Ca va aller humaine ? ». Je grimace un court instant, en considérant sa phrase comme une légère insulte. Humaine dans sa bouche sonne comme «petite chose fragile » et je ne pense pas me tromper à ce sujet. Et comme il vient de me sauver la mise, je n’ai malencontreusement pas de répartie cinglante à balancer. C’est étrange, j’ai failli mourir et malgré ma peur, je peux clairement dire que je vais parfaitement bien. Manquer de mourir une fois de plus, c’est presque banal. Enfin, je ne vais pas mentir, je pense que ça me reviendra largement en mémoire durant mes nuits mouvementées. Oui parfaitement… Au loin, j’entendis les autres hommes de la troupe s’agiter. Tuer le chef est une excellente idée de s’attirer la foudre de ses hommes et ils ne tardent pas à nous prendre pour cibles. Je reste muette devant ce groupe armés en me demandant si on allait vraiment s’en sortir vivants. Bon moi j’étais clairement inutile, c’était évident. A ma grande surprise, lui avait encore un tour dans son sac. Je l’observe faire des gestes dont je ne comprends pas l’intérêt jusqu’à ce que les flammes derrière eux deviennent plus puissantes. De quoi faire une bonne distraction durant laquelle, le télépathe m’entraînais de nouveau avec lui mais cette fois sans que j’ai à me dégager. Poursuivie, encore une fois, par la Purge, je n’allais pas faire un caprice alors qu’il me tenait la main. Parler par télépathie est assez déroutant mais je m’y faisais progressivement. Je n’avais pas le choix, il s’exprimait souvent comme cela apparemment. Je ne me fis pas dire deux fois qu’il fallait fuir et je le suivais comme je le pouvais. Je ne pu m’empêcher un moment, un peu amère tout de même de lui poser mentalement une question Vous ne désiriez pas appeler la Purge pourtant il y a cinq minutes ? Votre vœu a été entendu !  Nous finîmes par nous fondre dans un groupe de passants et je n’eu pas besoin de dire quoi que ce soit. C’était en effet pertinent de ne pas parler à voix haute.

Je reprends une marche tout à fait normale, j’observe discrètement les hommes et les femmes qui nous entourent. Je soupire doucement en me répétant que je n’aurais pas du sortir aujourd’hui. Je voulais rentrer il y a peu et voilà que désormais je me retrouve mêlée à d’autres ennuis. Pourtant tout ce que je pu dire fut Qu’est-ce que vous êtes au juste ? C’est pas possible…  Un télépathe qui ne ressent pas vraiment la douleur, qui est capable de tuer un homme sans faire preuve du moindre effort et capable de faire s’accroître des flammes. C’est bien trop pour un mutant ! Et cette façon de m’appeler humaine… Oui je devrais me concentrer sur la poursuite mais… je suis embarquée dans cette histoire par un être qui n’est pas des plus classiques. Nous entrons dans un immeuble et montons par la cage d’escalier mais je commence à avoir du mal à suivre le rythme de mon camarade. Je commence à m’épuiser et je trébuche dans les marches. Ma respiration également s’accélère et j’ai l’impression que je ne vais plus réussir à reprendre mon souffle, que je vais m’asphyxier. Je tente de respirer normalement et soudain des bruits de pas différents des nôtres m’interpellent. stop, arrêtez !      
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Sam 8 Mar 2014 - 11:46
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Amber & Jörmungand
" Qu'elle étrange chose..."

Mais c’est qu’elle me provoquait malgré tout ce bordel ? Décidément celle la me surprendrais toujours… A sa place, en tant que pauvre humain, je n’oserais pas vraiment dire un mot et je me concentrerais un peu plus sur l’action présente que de parler de ce genre de choses.

~Tu fais de l’humour dans ce genre de moment toi ? Ce n’est pas vraiment un choix judicieux je dirais !

C’est pas que je voulais être méchant ou quoi que ce soit mais l’action n’était pas vraiment ce que je préférais malgré ma condition physique de divinité. Mais elle semblait avoir assez de nerfs, sans doute plus que moi de ce point de vue, pour me parler de mon lieu de naissance. Elle ne savait rien jusqu’à présent mais je fus trop inconscient et ayant relâché ma garde j’ai laissé filtrer des indices sur ma condition. Je ne voulais pas que les humains apprennent mon existence mais dans un sens je n’avais pas vraiment le choix. Tous ceux qui connaissaient la véritable identité de Père se douteraient de la mienne vu qu’officiellement je suis son fils humain aux yeux de tous… Alors que devrais-je faire ? Dévoiler mon identité à cette pauvre humaine ou rester tout de même de marbre devant sa requête et passer mon chemin comme si je n’avais pas entendu ses mots ? Je ne sais pas vraiment quoi faire… Il fallait tout de même que je lui donne une réponse.

~ Ceci ne te regarde pas. Je suis tout aussi humain que toi.

J’espérais au moins que cela lui passerait l’envie de poser une autre question dans le genre. Mais il est vrai que cela pourrait arranger notre relation et que je pourrais en faire ce que je voulais de cette vie ? En y réfléchissant bien je me mis à douter de mon propre résonnement donc je n’en fis rien, ne voulant pas attirer plus d’attention que ça à mon égard.

En revanche je me mis à écouter l’humaine lorsqu’elle me demanda de m’arrêter. Cherchant dans ses pensées ce qui l’inquiétait, je tentais de percevoir de quelconques pensées négatives. Bingo, on n’était plus vraiment seuls à présent et je me devais de trouver une solution. Descendant d’un étage je donnai un grand coup de pied dans une des portes au hasard et m’y engouffra sans faire attention aux habitants qui criaient de stupeur devant mon entrée légèrement fracassante. Ce fut dans un regard noir que je calmai les occupants et que je me dirigeai vers une fenêtre menant à la cage d’escalier de secours. Sans quitte ma prise sur la main d’Amber je descendis quatre par quatre les marches en jetant un coup d’œil vers le toit, rien. Je ne vis pas un seul milicien, enfin du moins de ce que je pouvais voir car ils étaient très certainement en train de dévaler les escaliers à l’intérieur du bâtiment. Suite à cela je tentais de trouver une issue et chercha tant bien que mal à trouver quoi que ce soit. Il fallait trouver un lieu ou je pourrais mettre hors d’était de nuire ces insectes mais je ne connaissais pas vraiment la ville alors je repris le risque de me fondre dans la foule. Sauf que cette fois ci je retirai mon manteau que je jetais dans un coin et enleva la perruque d’Amber.

~ Comme ça on aura peut être plus de chances de passer inaperçu …

Puis je repris ma route, le plus loin possible, dans cette foule immense qu’était habituelle à New York.

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Sam 8 Mar 2014 - 16:45
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La méfiance est toujours pour moi une des formes de l'intelligence. La confiance une des formes de la bêtise. (P.Léautaud)



Promenons nous dans la ville, pendant que le loup n'y est pas. Jörmungand & Amber


J’ai jamais dit que je prenais de bons choix, n’est-ce pas ? Vous vous en étiez déjà rendu compte de toute façon… Oui je fais de l’humour alors que nous sommes suivis par des hommes armés et complètement dépourvus de la moindre compassion pour leurs nombreuses victimes dont je pourrais très bien faire partie. C’est toujours mieux que de laisser la panique m’envahir parce qu’avoir les jambes qui tremblent et essayer quand même de courir, ce n’est pas si facile que cela. Et puis, il faut dire qu’à haute voix, j’aurais sans doute rien dit mais mon sarcasme refait surface par moment et comme il se plaît tant à écouter les pensées des autres… Intérieurement cela me fait sourire parce que jusqu’à maintenant il n’avait pas vraiment prêté attention à tout ce que j’avais bien pu lui dire auparavant. C’est bien lui qui n’a pas arrêté de se moquer de moi depuis le début, non ? Il s’amusait bien à mes dépends et là, il va me dire qu’il n’est pas capable de sourire de l’ironie de la situation ? J’ai quand même peur, bien sûr mais pas autant que les fois précédentes. Pas tant que j’en suis pas rendu au stade critique. Je suis la cadence comme je peux et c’est tellement automatique, que je n’ai pas besoin de me concentrer sur chacun de mes pas. Il mène la danse et je suis parce que je ne peux faire que cela de toute façon. Il sera temps de s’inquiéter de cet homme quand le moment viendra. C’est pour ça que j’occupe mon esprit. Je ne veux pas me laisser submerger par les souvenirs de la course-poursuite dans New-York. Trop d’émotions intenses en une seule soirée. Non, je préfère donc survoler des détails qui titillent ma curiosité mais qui ne sont pas potentiellement un moyen de sombrer. Finalement, j’en revins à tout ce que j’avais vu de cet homme et tout ce qui, pour moi, n’était pas très normal. Et pourtant ma notion de ce mot-ci est très aléatoire vu que je suis moi-même considérée comme « anormale ». Je ne sais pas trop quoi en penser mais sa réponse me fait lever brièvement les yeux au ciel. Ça ne me regarde pas alors qu’il ne s’est pas gêné pour fouiller dans ma vie privée ? Je trouve ça très injuste de me dire une chose pareille. Je lui demande pas de me raconter sa vie de toute façon, ça, ça ne me regarde vraiment pas. Quel piètre menteur vous faites… pas crédible. Je n’insiste pas plus parce qu’il n’a pas l’air d’avoir l’intention de me dire quoi que ce soit à son sujet. Pourtant il n’a pas à craindre que j’aille le crier sur tous les toits et je suis même persuadée qu’il ne m’en laisserait pas le temps. Et pour tout dire, au départ, c’est bien moi qui était la cible du milicien. Lui serait passé inaperçu s’il n’était pas intervenu. Il a donc largement moins à craindre que moi.

Je continue de monter les escaliers tant bien que mal mais quand je lui fais signe de s’arrêter, bizarrement il se stoppa. Incroyable, il est vraiment capable d’écouter parfois… C’est pratique d’être télépathe apparemment, il ne lui a faut que quelques secondes pour saisir ce qui m’a alerté et alors il est redescendu d’un étage. Qu’est-ce qu’il veut faire … ? Quoi, non, il ne va pas… Mais si, il vient de faire sauter la porte d’un appartement et j’entends une femme hurler. La situation d’un autre point de vue pourrait être assez comique. Moi j’ai l’impression d’être sans cesse en train de courir à chaque fois que je rencontre quelqu’un : John, Ezekiel, la Purge et les confréristes et maintenant lui. Je passe devant les habitants totalement terrifiés et les salue d’un petit geste de ma main libre en souriant. C’est fou comme le simple regard du télépathe les a immédiatement fait se figer sur place alors qu’à côté de ça, je pourrais presque paraître sereine voire amusée. Je descendis comme je le pouvais dans la cage d’escalier en évitant de tomber. Une fois en bas, je pris quelques minutes pour souffler. Je ne cours pas autant d’habitude… Je souffle doucement quand je le vois retirer son manteau, puis me défaire de ma perruque. Je grimace et détache complètement mes cheveux naturels, passant de blonde aux cheveux courts à brune aux cheveux longs. Passer inaperçu, ça va être délicat : il est plutôt grand et même sans son manteau ben… il a toujours le même visage. Je ne fais pas de commentaire mais me dépêche de rejoindre la foule pour me dissimuler avant qu’on voit que nous avions changé de tenue même si les miliciens découvriront rapidement le pot aux roses. Je réalise que je suis enfin libre de me mouvoir comme bon me semble, ma main n’est plus entravée. Je regarde autour de moi et suit le mouvement de la foule sans repérer où se trouve le télépathe, il y a tellement de gens autour de moi et je suis si petite que c’est délicat de repérer quelqu’un alors je regarde devant moi et je marche paisiblement imitant les simples passants. Je suppose que même si les gens nous distancent cet homme est capable de suivre ce que je pense. Il vaudrait mieux repartir chacun de son côté… Je n’ajoute rien car un homme vient de brutalement se poster devant moi. Un milicien qui a du nous voir… je ne sais pas où sont ses collègues mais lui, c’est un novice. Il ne va tout de même pas tirer en plein milieu d’une foule ? Mon cœur s’emballe mais pour ne pas paniquer les gens qui pour l’instant ne nous regardent pas, je maintiens son bras armé légèrement tordu sans le faire crier et appuie sur son épaule. Ici, il y a un nerf qui, s’il est pincé vous fait perdre conscience. Je le laisse choir tandis que je m’éloigne parmi les gens. Ils vont vite remarquer ce corps endormi et ça va les occuper peut-être un moment. Je marche vers les magasins, vers une boutique de confiserie, et entre précipitamment dedans. Je m’avance entre les rayons de bonbons cachée du regard de la vendeuse et soupire discrètement. Mon cœur bat vite… pourquoi faut-il toujours que je me retrouve à fuir. Un de ces quatre, je finirais soit morte, soit enfermée. Avec tout cela, j’en ai presque oublié « Jore ». Je pose une main sur mon front et me mord la lèvre : de toute façon, même si la Purge ne nous met pas la main dessus aujourd’hui, lui va redevenir un ennui pour moi. « Besoin de conseils ? » me questionne une voix. Non, je …
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Dim 9 Mar 2014 - 2:31
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Amber & Jörmungand
" Qu'elle étrange chose..."

Elle ne me croyais pas lorsque je lui affirmais d'etre un humain portant le gene mutant tout comme elle, elle n'était pas sotte ! Et elle me fit rire lorsqu'on traversa l'appartement occupée, a telle point que j'avais vraiment du mal a garder mon sérieux afin d'intimider les gens. Car oui l'humain est avant tout un annimal ayant tout aussi peur d'un etre plus puissant, imposant et menacant qu'il en devient presque parfaitement docile. Mais ce fut en arrivant en bas du batiment que je compris que j'allais peut etre trop vite pour elle... Calmant un peu le rythme je pris un temps de pause en lui otant sa perruque. Je connaissais la véritable chevelure de la mutante par sa pensée et ses souvenirs d'elle ainsi. Mais voir en vrai c'était différent. Il est vrai qu'a force de vivre comme un télépathe je me mis a ne plus vraiment apprécier les effets de surprises car en vrai j'avais difficilement le reflexe de me retenir dans la lecture de pensée de mon entourage. Etant quelqu'un de tres curieux je ne pouvais me retenir d'en faire ces intruisions... 

Lorsque je pénétrais dans la foule j'avais complètement oublier de garder la mutante a portée de main et je la vis passer devant moi comme si de rien n'était. Je me demandais meme si elle savait que j'étais encore là. Bon he n'étais qu'a quelques mêtres d'elle mais cela était tout de meme quelque chose... Et le pire arriva, un milicien stopa Amber. M'arretant d'un coup sec j'observais tous les recoins des lieux, meme les tois mais rien ne semblait montrer la présence de son groupe... C'est a ni rien comprendre ! Mon plan aurait il marché finalement ? Ca je ne veux pas vraiment le savoir alors je me contenter de surveiller ce qu'il se passait avec Amber et le milicien. Sauf que je n'avais pas vraiment le temps car je la vis mettre hors d'etat de nuire l'homme sans mon aide et je passais aux cotés du dormeur d'un air intrigué je me demnadais surtout si sa "technique de sommeil" marchait sur moi... Enfin je ne voulais pas vraiment essayer en fait. 

Suivant toujours doucement Amber je la laissa gamberger sur le fait de savoir ou j'étais. A vrai dire que ce petit jeu me plaisait beaucoup, un peu comme n prédateur suivant sa proie dans une savane aride. En parlant de proie je vis la jeune fille rentrer dans un magasin de sucrerie, les proies favorites des femmes ! Et cela me fit sourire. Ce fut apres quelques secondes que je la suivis dansle magasin. Discretement je m'approchais d'elle.

-Besoin de conseils ?

~ Comme par exemple de ne pas trop tarder en shopping...!
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Dim 9 Mar 2014 - 18:29
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La méfiance est toujours pour moi une des formes de l'intelligence. La confiance une des formes de la bêtise. (P.Léautaud)



Promenons nous dans la ville, pendant que le loup n'y est pas. Jörmungand & Amber


Ah… c’est vous… dis-je en soupirant, m’attendant plutôt à me retrouver nez à nez avec une vendeuse collante qui ferait tout pour me vendre ces friandises dont je n’avais strictement rien à faire. Mais non, je ne m’étais pas rendu compte que le télépathe était entré dans le magasin pourtant je savais parfaitement qu’il serait apte à suivre mes pas. Bon j’apprécie toujours plus sa présence que celle d’un homme de la Purge mais à vrai dire, s’il avait pu disparaître dans la foule, ça aurait été pas plus mal également parce qu’avec toutes ces histoires, je commence à être lasse de tous les ennuis que je m’attire. Lui évidemment il en est un de plus, n’est-ce pas ? Non, je n’ai pas besoin de conseils. Je me débrouille généralement seule alors je me tiens de nouveau droite et avance vers la vitrine, suffisamment en recul pour ne pas être vue. D’ici, je ne peux que distinguer doucement ce qu’il se passe au dehors. Les gens se sont regroupés autour de l’homme qui est tombé entre mes doigts mais il ne va pas tarder à rouvrir les yeux. Je ne sais pas où sont les autres miliciens mais même si cela me fait peur, je dois quand même sortir de cette boutique. Pourquoi, ça ne vous tente pas des Candy corn ou des Jelly Beans ? Un peu de sucre ça vous ferait peut-être pas de mal franchement… Je me dirige vers la sortie de la boutique et faisant de mon mieux pour éviter le regroupement à ma gauche, je prends une rue adjacente et continue mon chemin durant plusieurs rues sans m’arrêter. Recherchés, il vaut mieux mettre de la distance et je continue de tracer mon chemin, sans accorder un seul regard à « Jore » ni même lui dire quoi que ce soit durant mon cheminement. Peu à peu la distance s’agrandit entre nous et le danger. Enfin le danger qu’est la Purge. Sans me retourner, je ralentis peu à peu jusqu’à me stopper totalement en soupirant devant un bâtiment quelconque, juxtaposé à une boutique de prêt à porter, elle-même collée à un café-restaurant et en face une laverie. Je connais les lieux. Il passe pas mal de monde dans le coin alors il serait ridicule de nous faire remarquer de nouveau ici. J’espère pouvoir rentrer désormais. Physiquement, je n’ai pas l’habitude de bouger autant tout en essayant de gérer mes émotions alors je n’ai pas vraiment envie de continuer à faire mumuse avec cet étranger. Mes jambes ne vont plus me porter bien loin et je pense que le chemin du retour me sera éprouvant. Je regarde autour de moi les gens qui ont l'air d'être d'humeur joyeuse et ne pas prêter attention à nous. Rien ne change vraiment...Et maintenant ? ...  Si vous ne comptez pas me laissez tranquille, moi je ne compte pas vous cédez ! Que comptez-vous faire si apparemment vous ne semblez pas vouloir me laisser entre les mains des miliciens ? Et avec les histoires de couvre-feu, le temps je ne l'ai pas. Je veux rentrer avant de revivre le même enfer que la dernière fois et je suis à bout de nerfs. Ce dont j'ai besoin, je ne peux pas y prétendre pour l'instant. Je ne me suis toujours pas retournée, mon visage est extrêmement pâle et j'ai mal au coeur. Il faut que j'aille me poser quelque part mais je n'ai pas le loisir de pouvoir faire ce que bon me semble en me coltinant ce télépathe.
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Dim 9 Mar 2014 - 23:39
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Amber & Jörmungand
" Qu'elle étrange chose..."

Bizarrement, elle n'était pas vraiment ravis de retrouver ma compagnie et cela me soupira mais je n'y pouvais rien. C'était tout a fait normal a vrai dire car avec tout ce que je lui avait fait subir... Enfin la j'avoue que je n'aivais fait que de lui sauver la mise. Apres tout aurais je droit a un peu de gentillesse de sa part ? Surtout que je ne comprenais pas vraiment sa phrase sur les sucreries et je ne savais meme pas de quoi elle parlait ! Si je n'avais pas lit ses pensées et meme regarder les étiquettes de l'étalage de bonbon je n'aurais jamais compris de quoi elle pouvait bien me parler. Restant un total inculte en la culture humaine moi qui avait passer tant de temps a etudier leurs histoires dans les fonds marins ?! Il est vrai que je trouvais ces Hommes bien misérables. Ils ne savaient meme pas recycler leurs déchets et les laisser s'entasser au milieu de l'océan en créant ainsi un nouveau continent. 

Pour l'heure j'observais silencieusement la foule se réunir autour du grand dormeur. Essayant de le reveiller les gens commencaient a s'inquieter de son etat. Cela me fot doucement rire car en lisant certaines penser je vis parfaitement tout ce dont la nature humaine était capable de faire. Certains sont vraiment inquiets tandis que d'autre trouvent cela marrant et je vis meme un mutant jubiler devant la faiblesse du milicien. Je trouvais ca vraiment trop pathétique et ce fut dans des moments comme celui ci que je me disais qu'il y avait vraiment un fosser entez eux et moi. 

Mais mon attention se repporta sur ma nouvelle amie mutante et je sentis sa faiblesse. Faisant attention a la retenir au moindre ecart de faiblesse je l'emmenais vite en caisse acheter un assortiment de sucreries. Sortant du magasin comme on le pouvait je pris la direction opposer au milicien toujours inconscient. Éloignant enfin tout probleme je nous posais quelques intants dans un parc publique. Lui tendant les sucrerie une fois poser sur un banc je continuais alors notre debat precedemment interrompu. 

- Je connais tes capacités ~En tant que cambrioleuse -Et je souhaiterais te donner du travail dans ce domaine. Bien payer et pas difficile pour toi. Alors pas d'inquietude a avoir, je te trouverais aussi de faux papiers te faisant passer pour une humaine des plus normale, donc cassier effacer également.

Prenant alors ces fameux Jelly Beans je gouta ceux d'une couleur rouge, excellent ! Par la suite je pris quelques bonbons que je tendis a Amber. 

- Si tu ne reprend pas un minimum d'énergie tu ne pourra pas rentrer avant le couvre feu tu sait.  

Je lui fit un large sourire car ce que je disais etait totalement vrai. Je n'avais pas vraiment envie mais si il le fallait j'utiliserais la force. De toute facon j'ai pas pu les empoisonner car elle etait avec moi durantl'achat !
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Lun 10 Mar 2014 - 0:49
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La méfiance est toujours pour moi une des formes de l'intelligence. La confiance une des formes de la bêtise. (P.Léautaud)



Promenons nous dans la ville, pendant que le loup n'y est pas. Jörmungand & Amber


Je ne sais pas exactement s’il s’agissait de toutes ces émotions intenses qui me retournait l’estomac ou bien si c’était la fatigue, ou encore la faim mais je ne me sentais pas très bien. Je ne compris même pas que ce qu’il se passait avec Jore, je tentais juste de me concentrer pour ne pas… vomir et ça me demanda un effort impressionnant. Finalement, je me rends compte que je suis assise sur un banc et pourtant je me suis arrêter dans la rue tout à l’heure. Je regarde autour de moi, comme perdue et cherche un repère, pour comprendre dans quel parc j’ai bien pu atterrir.  Je cherche mes points de repères et une fois trouvé, me rassure. J’observe alors le télépathe qui recommence à me parler un peu trop rapidement à mon goût, je dois faire un effort extraordinaire pour comprendre ce qu’il me raconte. Je fronce les sourcils ne comprenant pas ce qu’il entend par là. Quoi ? Il essaye de m’inciter à voler quelque chose ? Hors de question que je fasse ça, surtout pour lui, je n’ai aucune confiance en ces paroles. Il me fait rire avec ces histoires de faux papiers, je suis déjà reconnue comme mutante et comme très dangereuse alors que mon don est absolument inefficace au possible. Quant au casier judiciaire, en dehors d’être une anormale, il n’y a rien de plus à dire donc ce n’est pas vraiment un souci. Non bosser pour un inconnu même si j’en ai les capacités,  je ne m’en sens pas le moins du monde partante. Je fais non de la tête, prenant mon temps pour parler sans avoir des haut-le-cœur. Non, vous ne pouvez pas me demander de faire une chose pareille. Je ne veux pas risquer de me faire prendre alors que la Purge est suffisamment dans mon dos. Je ne peux plus passer pour humaine, ça m’est impossible alors non, je ne compte pas me mettre en danger. Pourquoi vous ferais-je ce plaisir ? Je me tourne du côté du vide près du banc, je respire un grand coup. Assise, je me sens déjà un peu mieux mais ce n’est pas encore vraiment ça. Je me tourne de nouveau vers mon interlocuteur et remarque les bonbons qu’il tient dans sa main. Il a pris ma remarque au pied de la lettre ou quoi ? Il n’a pas saisi que c’était une blague. Parce que bon… les friandises, ça donne le sourire, c’est enfantin et puis en général, le sucre ça donne un peu d’énergie mais je disais ça parce que pour moi, c’est lié à la bonne humeur. Enfin ça dépend le contexte aussi. C'était une blague, vous savez... Je le regarde manger ça en arquant un sourcil interrogateur mais le regarde me tendre les bonbons avec un  certain dégoût. Quoi il veut que je mange ça alors que je me sens déjà suffisamment mal. Non, j’ai beau trouver que ça évoque des images plutôt positives, je déteste les bonbons. Oui je sais bien que je dois rentrer avant le couvre-feu mais pas question que je mange ces trucs bizarres et multicolores. Les machins sucrés et chimiques ça me fait horreur. Pourquoi je suis rentrée dans une confiserie ? Eh bien tout simplement parce que j’avais besoin de me cacher de la foule et que c’est la première boutique qui m’a tapé dans l’œil, justement parce que c’est coloré. Je soupire, je devrais sans doute m’inquiéter de faire le chemin du retour. Non merci, je vais faire sans. Je dois rentrer ! Je ne sais pas encore comment : est-ce que je cherche un taxi ou bien si je prends plusieurs bus. Il est clair qu’en tout cas, je ne peux pas m’y rendre en marchant. Je me lève donc du banc, décidée à faire route vers l’appartement d’Ezekiel. Je me lève trop rapidement et j’ai l’impression que mes premiers pas sont totalement approximatifs, j’ai même la sensation que je vais tomber. Je m’arrête et ferme les yeux. Cela va sans doute passer et je pourrais continuer ma route. Je cherchais dans mes poches de nouveau le téléphone que je tiens fébrilement. Quel heure est-il ? Le téléphone m'échappe encore des mains mais je ne le récupère pas. Je reste debout les yeux clos.
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Lun 10 Mar 2014 - 12:02
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Amber & Jörmungand
" Qu'elle étrange chose..."

Je soupirais d’exaspération devant sa faiblesse. Elle ne pouvait même pas se tenir comme il faut et il fallait qu’elle fasse la tête dure comme ça ? M’ouais elle n’était pas vraiment crédible sur le coup. Mais je la laissai se bercer d’illusion sur le moment. Elle refusa une fois de plus mon aide et je dirigeais mon visage vers le ciel en observant les nuages. La laissant parler et surtout faire sa tête de mule. Franchement je ne comprendrais jamais l’être humain toujours jouer les rapports de forces alors qu’il n’y a pas à le faire quoi. C’est vrai moi je suis parfaitement bien en ce moment et ce n’est pas ce petit effort physique précédemment fait qui va me mettre complètement en fatigue au point de me mettre K.O. tout comme elle, non, loin de là !

Je suis un Jotun après tout ! J’avais une condition physique quasiment identique à un Asgardien et sérieusement ils ne me faisaient pas vraiment peur ceux là ! C’était vraiment une haine envers Asgard que j’avais enfoui en moi. Ne voulait pas tuer un Asgardien au premier regard mon Père m’avait apprit à garder mon sang froid et à me poser afin de réfléchir aux situations et prendre les bonne décisions. A présent j’étais très différent du jeune serpent de Midgard que je fus lorsqu’on m’emprisonna. Je prends mon temps d’avoir les mêmes sens animal que le serpent. Attendant patiemment que ma proie se fatigue après lui avoir fait gouter à mon venin… Là c’était un peu la même chose avec Amber. Je lui envoyais des piques puis la harceler moralement et ce jusqu’à ce qu’elle tomba de fatigue. Et la elle commençait justement à tomber sous le poids de la fatigue. Il ne me manquait plus qu’à la cueillir aussi facilement qu’on cueille des cerises après une bonne saison printanière. A moi de bien jouer en parole maintenant …

- Tu sais que je serais même capable de supprimer tout ce que la Purge sait de toi ? Ce n’est pas difficile au vu de ma position.

Mangeant une nouvelle fois une poignet de ces Jelly Beans je commençais malgré moi à être accroc à ces petits trucs. Les petits plaisirs humains c’était vraiment quelque chose ça ! La prochaine fois il faut que j’essaye un truc qui me tentait depuis le jour ou je me suis intéresser aux pensées royales de l’Angleterre, le Thé ! Souriant à sa remarque je ne pouvais plus retenir ma gourmandise. L’observant se lever je fis comme si j’étais totalement insensible à son état. Profitant de sa faiblesse, même, je glissai discrètement mon pied vers son téléphone et le fis glisser vers moi en le récupérant. De ce fait je m’amusais à fouiller un peu son répertoire. Bien sur il n’y avait que les numéros d’urgences, de son opérateur et des multiples téléphones de son copain ! Ca passait par le numéro fixe, portable à celui du travail… Il n’y a donc que cet homme dans sa vie ?! Et beh la pauvre, sa vie était plus pauvre que je pensais… Même moi j’avais plus de contact alors que je venais d’être libérer… Mais bon on peut pas tout avoir non plus n’est ce pas ?

- Tu vois bien que tu ne tiens pas debout ! Tu ne peut refuser mon aide car sans moi tu ne pourra pas rentrer vivante chez toi et tu le sais.

Après tout j’avais raison. Si elle rentrait et qu’elle tombait face à la Purge ? La sur le coup ce serait à eux de la cueillir comme une pauvre petite cerise ! Soupirant d’exaspération je la tira par la ceinture et la remise sur le banc en retentant de lui donner un bonbon.

- Mange !

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Lun 10 Mar 2014 - 14:14
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La méfiance est toujours pour moi une des formes de l'intelligence. La confiance une des formes de la bêtise. (P.Léautaud)



Promenons nous dans la ville, pendant que le loup n'y est pas. Jörmungand & Amber


Cela ne répond en rien au « pourquoi » de la question. Qu’est-ce qui m’inciterait à lui rendre ce service alors que je n’ai pas la moindre envie de me rendre utile à qui que ce soit. Admettons qu’il y ai quelques rares exceptions, il n’en ferait pas partie alors je continue de me tenir ferme. Il pourrait être capable de soulever des montagnes que je ne serais pas plus d’accord. Aucune confiance et surtout, pour le moment, je n’ai pas la tête à lui accorder le moindre intérêt. Alors il est bien mignon de me parler de sa « position » mais ne sachant absolument pas qui il est, son argument n’est pas très percutant pour moi. Je ne prends donc pas la peine de lui répondre et esquisse juste un geste de la main dans sa direction pour lui faire signe que tout cela me dépasse totalement et que je ne souhaite pas continuer cette discussion pour le moment. Je reste un moment stoïque. Le voir manger des bonbons à côté me donne la nausée, je finis par me lever de mon assise mais le résultat n’est pas très probant. Je laisse tomber mon téléphone et ne réagit même pas, je ne me rends pas non plus compte que le télépathe l’a récupéré. Mes mains se crispent et je les croise sur mon ventre. Cela ne m’est pas arrivé depuis longtemps d’être si mal. Je respire le plus paisiblement possible mais je reste coincée debout, les yeux clos à attendre que ça passe. Ça doit être momentané, lié au fait que je me suis levée bien trop brusquement pour partir. Cela devrait s’arranger… dans quelques minutes. Mais en tout cas, ça ne s’apaise pas avant que la voix de mon interlocuteur me fasse sursauter. Je comprends approximativement qu’il me fait percevoir à quel point je ne suis plus trop en état. Néanmoins son aide, je ne suis pas sûre d’en vouloir parce qu’avec tous les ennuis qu’il vient de m’apporter aujourd’hui c’est de sa faute si désormais ça ne va plus du tout. Si je ne l’avais pas rencontré, je ne serais pas debout dans un jardin public à me demander si le sol n’est pas en train de tanguer. Alors oui, il est possible que je ne rentre pas vivante chez moi et je n’ai pas vraiment le choix, sauf que c’est un choix que je ne désire pas assumer par la suite. Parce qu’au fond, c’est presque comme si je le laissais ouvrir une porte par moi-même alors qu’il est déjà suffisamment un intrus dans le reste de ma vie sans que je le fasse. Je n’aime pas me sentir aussi faible, c’est pitoyable. Tellement pitoyable qu’il suffit à cet homme de m’attirer vers le banc pour que je me retrouve assise dessus sans que j’ai esquissé un mouvement pour râler ou l’en empêcher. Je l’observe, le visage extrêmement pâle et jette un œil au bonbon qu’il me tend. J’ai un mouvement de recul et je reste un instant à le fixer d’un œil mauvais, comme s’il me demandait d’avaler quelque chose de vraiment immonde ou bien de dangereux. Aucun des deux mais j’ai la même impression.  « Mange ! ». Quoi, c’est un ordre ? Je prends le bonbon entre mes doigts, le regarde avec désespoir mais je ne suis pas décidé à le manger. Depuis quand j’obéis à quelqu’un ? Même ma propre morale, je ne l’écoute pas toujours alors les injonctions d’un inconnu, quelles raisons auraient-je d’y prêter attention. Je soupire, gardant le Jelly Beans entre mes doigts mais mes bras, reposent sur mes jambes et je n’ai pas l’intention de l’avaler. Je n’ai même pas l’envie d’ouvrir la bouche et d’ailleurs je n’ai pas l’intention de parler à voix haute. De toute façon, il lit dans les pensées donc quel intérêt de me fatiguer. Je ne peux pas manger ce truc sinon je vais régurgiter… Enfin en tout cas, c’est l’impression que ça me donne. Je suis en train de jouer avec la sorte de haricot gélatineux entre les doigts. Je partirais bien sans demander mon reste mais j’ai essayé de faire quelques pas et j’en suis incapable alors si je dois esquiver sa présence même pas la peine mais il ne peut pas me forcer à manger ce truc. Je vais attendre que ça passe et je prendrais un taxi, non ? Je veux pas voler quelque chose pour vous, pourquoi je ferais ça ? Alors je ne vois pas pourquoi vous vous soucieriez que je rentre...
BY .TITANIUMWAY

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