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Groupe # 1 Sibylla - Lorna Dale - James Howlett - Wolf Morgenstern - Johannes Morgenstern

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Jeu 22 Mai 2014 - 3:05
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We exist!
L’attaque de l’Institut lui avait fait l’effet d’un coup dans le ventre. La guerre est déclarée, s’en prendre à ce lieu quasiment sacré, une école. Marie pleurait de rage, quelques larmes les poings serrés. Elle avait déjà pris sa décision, et Magnéto la conforta dans celle-ci, les mutants n’étaient pas ennemis entre eux, leur divergence de point de vue ne devait pas affecter leur survie. Il n’est plus l’heure des chamailleries, mais bel et bien de faire front. Ceux qui le voulaient pouvaient aller aider. Ils furent quelques uns. Pas à l’unanimité malheureusement, le cynisme avait depuis longtemps gangréné les rangs et beaucoup songeaient que le camp de Xavier récoltait ce qu’il avait semé, que leur crédulité et leur optimisme stupide étaient enfin punis. Malicia, son uniforme enfilé, laissant ses bras découverts, prit son envol. L’institut avait été sa maison également, et elle ne laisserait pas ceux qui avaient été ses amis se faire massacrer. Le ciel est sombre, le vent, le tonnerre trop soudainement, Tornade. Puis soudain, elle peut contempler la scène.

Des hélicoptères, des tanks, c’était de la folie. De loin, elle voit les sentinelles défoncer les portes de l’institut, elle enrage. Il y a des cris, la plupart des élèves ne sont pas préparés à une attaque de cette envergure, ils attaquent les plus faibles, et ils le font volontairement. Puisqu’ils sortent l’artillerie lourde, elle ferait de même. Elle était forte, certes, mais il fallait plus que ses petits poings pour terrasser une sentinelle. Et un lampadaire ferait très bien l’affaire. Elle en arracha un du sol, avant de se lancer dans la mêlée, jouant sur l’effet de surprise elle transperça sans difficulté la nuque robotique de la sentinelle la plus proche, avec une petite poussée sur le côté, la tête métallique dégringola, s’en était une de moins, mais sa présence était dorénavant connu, tant mieux, elle avait soif de combat. La chute du colosse menaçant l’école, elle le repoussa de l’autre côté, s’effondrant sur l’un des tanks. « Les renforts sont là ! ». Elle évite un missile de justesse, mais avant d’avoir pu esquisser un sourire, elle se sent propulser en arrière, l’une des sentinelles. Marie s’écrase dans l’Institut, après avoir traversé une fenêtre, elle est résistante, aussi résistante que forte, et la chute qui a quand même laisser sa marque dans le plancher, ne fait que la sonner quelques secondes avant qu’elle ne se redresse maladroitement.
L’endroit et jonché de débris, il y a du sang, le corps d’un soldat et celui d’un adolescent. Il y a des cris, les bruits de combats. L’ennemi est nombreux, il faut viser la tête, si les gradés tombent, les soldats finissent par s’arrêter, ils deviennent en tout cas moins efficace. Elle en repère, elle repère aussi des visages connus, un faisceau rouge la frôle, Scott vient de lui éviter une attaque, ils n’échangent qu’un signe de tête, avant de partir chacun d’un côté. Les minutes qui suivent ne sont plus que des coups échangés. Elle est rôdée au combat, elle invective les élèves qui ne bougent pas assez, s’octroyant une autorité à laquelle elle ne peut normalement plus prétendre. Mais personne n’y trouve à redire, pour le moment en tout cas. Malicia est tête brûlée, et elle sait que son impulsivité peut lui causer bien des ennuis, alors elle essaie de se recadrer, elle arrache des mains d’un soldat à terre, une arme, ils vont gouter à leur propre poison.




© charney

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Dim 1 Juin 2014 - 14:12
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Intrigue #3
ALL MEN MUST DIE


Piotr arrive, pimpant d’humour à son habitude. Logan sourit à sa réplique en le laissant s’éloigner en direction de l’Institut afin d’aller aider les élèves en difficultés, pour ne pas dire faisant face à l’échec certain, voir la mort. Le combat ne va pas s’éterniser. Les pertes sont lourdes du côté mutants, mais elles le sont également pour les miliciens. Les quelques mutants de classe supérieur à la quatrième infligent de lourdes pertes parmi les humains. On dit que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit. Pourtant, les zébrures blanches sortent et frappent sans répits les Sentinelles géantes, les martelant encore et encore jusqu’à ce qu’une s’écroule finalement. Dans le brouhaha et le chaos, les coups sourds du russe de métal se font entendre. Il ne perd pas de temps et le voilà déjà en train de préparer la fuite des élèves les plus faibles, ou les plus mal en point.

Cela est pourtant inutile, et Logan le sait, il ne le sait que trop bien. La plus rend le sol fragile, épongeant le sang qui coule à flot, la pelouse si propre se transforme en boue à force d’être foulée et arrachée par les combattants toujours plus nombreux. Les lames de Wolf s’entrechoquent avec celles du Wolverine. La voix du boucher résonne aux oreilles de Serval. Il parle de cela avec un détachement, avec une froideur dans le ton qui agace l’animal qu’il combat. Il semble presque en prendre du plaisir. Les veines sur la tempe de Logan deviennent saillantes tandis que le sang bout en lui. Il n’a pas peur et aime ce qu’il se passe ? Il est fini, le temps des compromis. L’idéal de Charles-Xavier, Logan s’y est tenu pendant de longues années, tandis que les évènements d’Alkali Lake traumatisait ses compagnons, tandis que nombres d’entre eux se faisaient tuer pour la survie de leur race. Plus maintenant. Il est terminé le temps de la négociation, les humains ont choisis de se battre, qu’il en soit ainsi.

D’un mouvement de poignet, James coince l’un des couteaux de son ennemi pour lui arracher des mains. De sa seconde main, il tranche moitié du bras. Le milicien recule, évitant que le bras ne soit totalement sectionné. Il n’en reste pas moins que la plaie est profonde. Profitant du choc de son adversaire, Logan le frappe de l’épaule, l’expédiant au sol. Avant qu’il ne puisse se relever, Logan chute sur lui, griffes ver l’avant. Si le second couteau se plante dans l’épaule du mutant, celui-ci n’en a cure. Ses six lames pénètrent le torse du mutant, Serval hurlant de douleur quand l’acier de la lame se brise dans son épaule. Son regard, noir et menaçant comme jamais il ne l’a été, ne quitte pas le visage de cet homme, de ce monstre face à lui.

Du sang remonte dans la bouche du mutant, la blessure peinant à se guérir à cause des morceaux de couteau dans son corps. Serait-il possible que… Le regard de Wolverine passe de sa victime à sa plaie, qui au lieu de guérir, semble prendre une couleur noirâtre très déplaisante. Le sourire du Purgiste le répugne. Son but a été atteint malgré tout. James est pris de vertige, son esprit vacillant pendant quelques secondes.

- Toi… Siffle-t-il entre ses dents. Il enfonce encore un peu plus les lames dans le corps de l’humain, toujours silencieux. La plaie infectée de Logan le fait souffrir, la douleur le faisant ressembler à un chien enragé, de par ses grognements et sa respiration haletante pleine de haine et de colère. Du coin de ses lèvres, un filet de sang coule, tombant sur le torse de son ennemi, lui aussi en train de recracher du sang. Logan arrache finalement son poing droit du torse de l’ennemi pour l’enfoncer doucement à travers les côtes de son adversaire, se frayant un chemin vers son cœur, si peu qu’il y en ait un.

Dans le chaos de la bataille, les deux hommes à terre ressemblent presque à une statut, les yeux dans les yeux, chacun haïssant l’autre. La pluie et les pas ont transformé le gazon en champ de boue, si bien que mêlé au sang, à la pluie et à cette boue, il ne reste chez Wolf et chez Wolverine aucune part d’une quelconque humanité. D’une pensée, Logan s’identifie à ce boucher, ils sont pareils, chacun de son côté de la ligne. Deux statuts d’argiles, représentant l’homme et le mutant. Deux statuts de haines et de colère. Deux âmes déchirées.

Les lames s’enfoncent encore un peu plus dans la chair humaine. Autour d’eux, qu’importe ce qu’il se passe. Les cris et la pluie de balles n’arrêtent pas, cela siffle au-dessus de Logan et de sa victime. Il n’a pas de temps à perdre avec ce monstre et pourtant, le voilà, profitant pleinement de sa mort, le faisant souffrir comme il l’aurait fait avec son pire ennemi il y a de cela des décennies. Un retour aux sources, à la bestialité de sa jeunesse. En un sens, Logan a presque envie de remercier le milicien, de lui avoir ouvert les yeux devant la barbarie humaine que Charles-Xavier a tenté de protéger, de cacher aux yeux des mutants afin que ceux-ci accepte docilement de le suivre avec son idéal niais. Que cela ne soit pas dit qu’il n’a pas essayé, qu’il n’a pas pris part aux X-Men, Serval a tenté, oh oui, il a tenté pendant des années, mais la vérité les a rattrapés. Elle a finalement frappé à la porte armée de Sentinelles et que soldats lourdement armés.

Une explosion dans le dos de Logan le fait se redresser. La jeune Sibylla jouant du lance-flamme face au dirigeant de cette attaque. Sans compter la silhouette que reconnait James dans la seconde où il l’a voit. Rogue. Elle est finalement venue. L’homme sous ses griffes tousse et crache. Reportant son attention sur lui, Logan en finit d’enfoncer ses griffes, sentant la vie finalement quitter le corps de celui-ci.

- T’auras bien pris ton temps, connard. Crache finalement Wolf en attrapant la nuque de Logan de son bras valide, comme pour une dernière tentative d’attaque, tandis que ses yeux  se mettent à rouler dans leur orbite. Convulsant tandis que la vie s’échappe, son bras retombe plus vite qu’il ne s’est levé, c’en est fini de lui. Pourtant, la peine de Logan ne guérit pas. Il sait pertinemment que la vengeance par le sang n’arrange rien, pourtant, rien que pour cette fois, il a espéré. Aussi futile que l’idée ait pu être, il a espéré que tuer ce monstre, ce boucher humain, lui rendrais satisfaction. Il n’en est rien, depuis trop longtemps, Logan est lui-même un boucher. Dans cette frustration, les griffes du mutant se rangent, laissant six marques ensanglantés entre ses doigts. Il hurle en frappant frénétiquement le cadavre de Wolf Morgenstern. Il est mort un sourire malsain aux lèvres. Cet enfoiré a finalement gagné, même dans la mort, pense le canadien.

Sa fureur se calme finalement, le sang continuant de couler par son épaule. L’attaque s’est déplacée, elle n’a plus court là où se tient encore Serval. Autour de lui, sous la pluie, le sol est jonché de corps, aussi bien mutant qu’humain. Un carnage. Plus loin, il entend encore les ordres du second Morgenstern, il entend encore les pleurs de ceux qu’il a juré de protéger. Que peut-il faire de plus ? Qu’y a-t-il de plus à faire ? Se relevant, il titube. Le poison de la lame s’infiltre dans son système, et ajouter à sa plaie ouverte qui continue de cracher du sang, il ne parvient pas à faire plus de trois pas avant de retomber sur ses genoux, pâle comme un cadavre. Il n’a pas le choix. De sa main opposée, James s’enfonce les doigts dans la chair, le faisant souffrir encore un peu plus. Sa vision de brouille, mais il parvient dans un effort ultime à extraire la lame.

- P*t**n, jure-t-il en se redressant avant qu’un ultime vacillement ne le fasse trébucher sur un corps, le précipitant dans la boue et le sang. Wolverine perd alors connaissance, trop de sang perdu, trop de poison dans son sang pour qu’il continue le combat. Alors que son esprit disparait dans les limbes du coma, il sent déjà les plaies de ses mains guérirent.


Code by Silver Lungs
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Sam 21 Juin 2014 - 1:55
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Nor War neither Peace

Que naissent, du tissu de notre rêve, des splendeurs énigmatiques
et des ombres conquérantes, qu’un incendie total engloutisse le monde
et que ses flammes provoquent des voluptés crépusculaires,
aussi compliquées que la mort et fascinantes comme le néant...

Cioran
Intrigue 3


De cendre et de sang. Partout, des cadavres jonchent l’édifice ancien. Des pertes humaines, mutantes, peu importe. Nous laissons derrière nous une victoire cuisante. Une traînée chargée d’ombre. Des jours noirs vous attendent encore. L’extermination prend fin. Le feu lèche le sol en flammèches démembrées, mais je passe outre et m’avance comme un chevalier en armure ayant vaincu le dragon. Du sang, le mien, celui de mes victimes pourrissantes à mes pieds, me coule le long du front, glisse sur la paupière, telle une peinture de guerre. Mes mains se couvrent de rouge. La paix n’est pas pour eux. Je dégage quelques ennemis qui se savent déjà vaincus par les cavaliers de l’Apocalypse, mais je m’octroie un moment de deuil sur la dépouille de mon frère tombé au combat. Le sel des larmes se mélange au goût cuivré dans ma bouche. Je crache sur le corps inerte de l’invaincu, de l’immortel aux griffes d’adamantium. Je le respecte car pour achever Wolf Morgenstern, il fallait un adversaire de valeur. Aurais-je encore quelques scrupules ? Non, une simple étiquette, un sens de l’honneur déchu. Une belle mort. Cela vaut tout l’or du monde. Je ne m’émeus pas extérieurement, gardant un sang-froid proche de la machine belliqueuse, ma seule fonction semble-t-il. Or intérieurement, il pleure dans mon cœur comme il pleut sur l’institut des mutants. Echec au roi.

Malgré tout, ce frère, si proche, si loin maintenant, le regard voilé, est ma chair et mon sang, un membre de ma noble lignée. Il est l’Hippolyte massacré, le héros de ce jour de gloire. Pour lui rendre hommage, je porte en liesse l’homme qu’il fut jadis, l’homme que je garderai en mémoire. Dans mes bras, petit frère…Auparavant, je n’ai jamais su montrer le moindre attachement ou amour fraternel. Il n’était que le bon toutou de mes caprices enfantins. Et maintenant, n’est-il pas un déchirement ? Me rendrais-je compte de l’humain en lui ? La seule famille qu’il me restait. Je songe déjà aux obsèques, aux mots que je n’ai jamais prononcés et qui demeurent coincés dans la gorge noué du fier militaire.

Nous y sommes. Je regarde en arrière le terrain dévasté, terre peuplée de démoniaques créatures. L’Inquisiteur a eu ce qu’il voulait, chassant le mal, l’exorcisant par la force de son armée conquérante. C’est une bâtisse détériorée, aux pans de murs qui se détachent un à un. Plus d’or sur ce blason. VENI VIDI VICI. Il faut toujours un perdant et un vainqueur. Pas la peine de vous dire à quelle faction j’appartiens présentement. Je piétine la vermine de mes bottes cirées. J’enterre symboliquement l’ami, le frère d’armes, et l’ère de ces aliénés.

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