Oups! Pardon!

Quand le soleil se leva enfin, une jeune femme était déjà debout depuis quelques heures. ayant de la misère à ferme l’œil depuis quelque temps. Elle avait toujours peur que quelque chose arrive pendant qu'elle prenait un peu de sommeil. Surtout depuis que la purge avait été mise en place, et qu'elle ne trouvait plus son frère jumeau. Il avait disparu, lorsque l'annonce de la purge avait été annoncer. Elle n’avait aucune idée ou il était passé et cela la rendait encore plus nerveuse qu'a son habitude. Sans lui, elle ne savait plus trop quoi faire. Elle était quelque peu perdue sans lui à ses cotes.


Alors dès qu'elle avait ouvert les yeux, avant que le soleil se lève, elle savait tout de suite mis sur ses chansons. Du moins sur les paroles seulement pour pas réveiller personne avec le bruit de sa guitare. Quoi de mieux a faire lorsque l'on fait un peu insomnie? Elle resta ainsi à écrire jusqu’à ce que le soleil daigne montrer le bout de son nez. Regardant par sa fenêtre, elle lâcha un léger soupiré, avant de se lever de son lit et d'aller prendre une douche rapide. Aussi bien commencer la journée.



Après sa douche, elle s'habilla d'un t-shirt avec écrit "What the Hell" dessus et des leggings noires. Simplement en gros. Puisqu'elle n'avait pas aucun entrainement aujourd'hui, elle sortit de sa chambre pour descendre dans la cuisine. Qui était, comme elle le savait déjà, déserte a cette heure-ci. Elle prit un petit déjeuner rapide, un bol de céréales. Elle n'avait pas trop envie de faire de gros déjeuner.


Dès qu'elle finit de manger, elle sortit du manoir, avec un petit manteau en cuir sur ses épaules, pour ne pas avoir froid. En sortant elle prit une grande inspiration avant d'aller vers sa moto, qu'elle n'avait pas garé très loin. C’était celle que son frère lui avait donné lorsqu'elle était revenu de l’école policière. Puisqu'elle avait toujours voulu en avoir une. Alors elle grimpa dessus, puis démarra et partit vers la ville. Un peu de shopping ne lui ferait pas de mal.





Quelques heures plus tard...


Après quelques heures à regarder dans plusieurs magasins, notre jeune mutante avait déjà quelques sacs dans ses mains. Mais juste de chose dont elle avait vraiment besoin. Puisqu'elle ne pouvait plus vraiment travailler pour le FBI, avec la purge mise en place. Elle n'avait plus autant d'argent qu'avant. elle s’arrêta un petit moment, déposant ses sacs sur le sol. Avant de changer d'idée, elle commençait à avoir faim. Alors elle allait aller manger un morceau, non loin. Elle reprit ses sacs avant de partir, mais que ne fut pas sa surprise, que lorsqu'elle ses heurta à quelqu'un qu'elle n'avait pas vue. Ce qui fit perdre les sacs des deux demoiselles. Chels' ne peut s'empêcher que de soupirer un peu avant de dire.



- Pardon je ne vous avais pas vue.

Ce matin là, je fis la grasse matinée. Étant bénévole dans le centre de soin pour animaux sauvage, je venais 5jours par semaine donner un coup de main. On avait libéré un chacal cette semaine. Comme à chaque remise en liberté c’était émouvant. Le canidé avait d’abord pointé le museau hors de sa cage timidement puis après de longues minutes d’hésitation, il était sorti en courant rejoindre les steppes montagneuses.

Je m’étirais puis je me levais. J’ouvris le frigo et pris un jus de fruit rouge et des œufs. Je me fis ensuite une omelette.
Après le petit dej, je mis une robe blanche avec des motifs noirs, des escarpins noir, un gilet blanc  et je me maquillais légèrement. Ensuite je sortis pour aller faire quelques achats.

Arrivée au centre commercial, j’allais d’abord à la librairie m’acheter quelques bouquins. J’aimais la littérature fantastique et les livres documentaires sur les animaux.
Ensuite j’allais flâner dans un magasin de produit de beauté pour m’acheter des crèmes et produits pour le bain.
Bien entendu, je fis aussi quelques boutiques de vêtement mais je n’achetais pas grand-chose : un pantalon kaki, une veste en cuir et des chaussettes.

Je m’apprêtais à rentrer quand perdue dans mes pensées je sentis un choc qui me fis lâcher mes sacs puis j’entendis quelqu’un soupirer. Sur le coup, je me demandais ce qui c’était passé : est ce que c’était moi qui l’avais bousculé ou elle ? C’est en entendant ses paroles que je compris que je n’y étais pour rien.
Je dévisageais la jeune fille : Elle portait un tee shirt sympa, de long cheveux et des yeux maquillés.
Je me baissais pour ramasser mes affaires tout en lui répondant :

« C’est pas grave, ça arrive à tout le monde »

Les deux livres que j’avais acheté avaient glissé hors du sac, je les ramassais en vérifiant qu’ils n’étaient pas abimés.

« Sympa votre teeshirt, vous l’avez acheté où ? »

Tant qu’à faire, j’en profitais pour faire la discussion, j’étais une personne seule et  cela me pesait. Mais hélas depuis la purge et surtout depuis que j’étais anormale je n’osais plus trop me lier au gens.

Qu’est ce que j’allais faire…

Des bruits de courses, des voix me parvenaient. Lointaine en prime abord puis de plus en plus proche. J’entendais en premier lieu, les hommes qui avaient décidé de me poursuivre dans les bouches d’aération. Ils ne savaient pas si j’y étais encore où si j’étais descendu.
Rapidement, ils arrivèrent au niveau de la grille où j’avais rejoint cette pièce. Toujours planquée en boule dans les peluches, j’entendis la grille se soulever et je vis un type y descendre. Je fermais les yeux pour éviter que la lueur de la lampe s’y reflète dessus. Je ne devais me fier qu’à mon ouïe et essayer de contrôler ma respiration pour qu’elle ne soit pas audible.
J’eu l’impression que l’homme restait dans la pièce pendant une éternité, balayant de sa torche tout les recoins. J’étais persuadée qu’il me trouverait mais à ma plus grande surprise, je l’entendis remonter dans les voies d’aérations.
Je les entendais s’éloigner petit et à petit.

En deuxième lieu, j’entendais les hommes de la brigade dans le centre commerciale fouiller toutes les boutiques.
Le bruit de leur pas finit par rentrer dans le magasin où je me trouvais. Pendant un long moment, leur conversation et le bruit de leurs fouilles me parvenaient aux oreilles, toujours plus proche de la réserve.
La porte s’ouvrit mais se referma aussitôt car l’un des agents signala que cette pièce avait été fouillée par ceux qui étaient dans les tuyaux d’aération.
Enfin, les bruits s’éloignèrent. Je me suis même demandé à un moment si la brigade de contrôle et d’intervention avaient évacué le centre commercial.

J’ouvris les yeux. Je ne pouvais rester éternellement ici.  Il me fallait sortir mais comment ?
Je regardais autour de moi et je vis sur une étagère des déguisements pour enfant avec perruques. Je choisis une tenue pour les ados de 14ans, la taille m’irait parfaitement. Je mis une perruque noire sur ma tête mais j’hésitais à mettre un habit de princesse. C’était trop voyant…Pourtant ne di t-on pas plus c’est gros plus ça passe ?
Je m’habillais donc avec une robe bariolé de jaune et de bleu pétard. Puis je pris un sachet de bonbon et je sortis. Le magasin était vide mis à part le gérant qui était de dos et qui grommelait.
Je marchais jusque la galerie centrale, il y avait beaucoup moins de monde. A priori, le remue ménage que j’avais causé avait fait fuir une majorité de la clientèle. Je croisais un groupe d’enfant, je leur fis un beau sourire et je leur distribuais les bonbons volés.
Un groupe d’intervention passa à coté de moi, je me crispais mais ils ne me calculèrent pas. A priori mon idée fonctionnait.

Je pensais à Chelsea : était-elle retournée tranquillement chez elle ? Avait elle eu des ennuies ? M’avait elle vu me transformer dehors devant tout le monde ? J’avais toujours mes achats qui étaient restée dans le restaurant  car avec le stress et la précipitation, j’avais tout laissé là bas. Il ne me restait que mon sac à main que j’avais réussi à caché et coincé dans le déguisement.
Je descendis à l’étage où était le restaurant tout en continuant à distribuer les bonbons aux enfants.

Je m’approchais du restaurant mais je m’arrêtais net en voyant un attroupement de policier devant. Je me retournais et me concentrais pour entendre leur voix.
A ma grande surprise, ils ne parlaient pas de moi. D’après ce que j’entendais, une jeune femme avait assommé le policier qui lui avait demandé ses papiers. Il disait qu’elle était sur les listes, qu’elle était jugés dangereuse. Intéressant tout ça.
Mon cœur manqua un battement quand il prononça son nom. « Chelsea Walker ». Est es ce LA Chelsea que j’avais rencontré un peu plus tôt dans la matinée ?
Impossible de toute façon de m’approcher du restaurant, trop risqué qu’on me reconnaisse et qu’on m’attrape. Si mes affaires y étaient toujours...Ben tant pis.

Je soupirais. Un gamin s’approcha de moi, je lui souris et lui tandis un bonbon. Le sac était presque vide, il me fallait ressortir d’ici.
Je continuais à marcher dans la galerie. Les oreilles aux aguets. Faisant attention de ne pas marcher trop vite pour ne pas attirer l’attention. Je me dirigeais petit et à petit vers la sortie tout en réfléchissant. Est-ce que les policiers avaient eu le temps de noter mon nom et du coup avait fait des recherches pour localiser ma voiture. Ce n’est pas que je devenais parano mais bon voilà quoi. Peut être fallait il que je jette un œil ou plutôt une oreille au parking souterrain au cas où rien n’était à signaler. J’aimerai tout de même récupérer ma voiture.

C’est alors que du coin de l’œil, je vis devant moi, se dirigeant également vers la sortie une silhouette familière.
Athlétique, blonde, mêmes habits que la Chelsea que j’avais rencontré. Ça ne pouvait être qu’elle. Je n’osais crier de peur de se faire remarquer par un policier en civil ou un que je n’avais pas vu.
J’accélérais le pas mais elle était très rapide dans sa démarche. Plusieurs mètres passèrent mais j n’arrivait pas à la rattraper. De rage je poussais un petit cri aigu. Je me tue instantanément comprenant qu’une femme habillée en princesse criant ce n’était pas très discret.  Je regardais rapidement autour de moi mais personne ne sembla m’avoir entendu. Bizarre.

Je ne sais pas si Chelsea avait ralentie, elle était prête à prendre l’escalator qui mène au parking mais à ma grande surprise je la rattrapais enfin. Je vis aussitôt qu’elle avait mes sachets. Oh joie ! J’allais peut être pouvoir les récupérer.
Prenant place derrière elle, je murmurais :

«- Chelsea ? »

J’espérais qu’elle avait l’ouïe fine  ou du moins qu’elle ne soit pas diminué de l’oreille comme beaucoup au milieu du brouhaha des foules et machines.