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Je suis là Darling ♦ Azraël

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Sam 24 Mai 2014 - 0:15
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 ❝ Je suis la Darling ❞
~  Azraël & Lorelei ~





Il était tant que je fasse quelque chose de ma vie. Maintenant que j’étais de nouveau en vie, de nouveau moi et en toute possession de mon corps. Loki ainsi qu’Amora qui m’avaient pris en main à merveille, m’expliquant tout ce que je devais savoir sur ce minable monde insignifiant et tout ce qui s’était passé dans la passé, pendant que … que j’étais morte. Vous n’imaginez pas le bien fou que cela fait de sentir de nouveau le vent sur sa peau, la chaleur, le froid. Sentir la vie près de soi, le battement d’un cœur le sang coulé dans des veines. Les odeurs, les textures toutes ses sensations perdu pour ne vivre que errance, damnation vis-à-vis de mes pêchés !  La vengeance avait fait de moi un être abjecte et sans état d’âme, bien pire que ce que j’avais été dans le passé. Je suis dans ma chambre, au burlesque – je pense- je me contente de ça pendant plusieurs mois. Le temps de me faire à cette renaissance, de profiter de ce que j’ai perdu, Loki et Amora. Oui je suis une éternelle égoïste. Enormément d’habitant de mon peuple sont sur Midgard, et je ne m’en suis toujours pas préoccupé eux me croyant tous autant qu’ils sont morte, mon corps parti sans retour chez Héla. Je regarde mon plafond, les jambes ballotant dans le vide. Ma priorité avait été de me rapprocher de ma sœur et de rattraper le temps avec Loki. Il fallait que je me bouge, retrouver mes proches qui me manquer. Je ressentais de nouveau le manque, le chagrin et le cœur serré à la pensée de quelqu’un et vous savez quoi, ça m’a manqué aussi !

Dans la soirée je coiffe les cheveux d’Amora quand je deviens pensif, comme triste. Elle comprend que je pense à quelqu’un qui me manque. Et je lui fais savoir l’envie qui me prend depuis quelques jours de retrouver un être, un asgardien que j’avais énormément apprécié dans le passé. Un ami de grand nom, mon ami, mon meilleur ami, mon second après Loki mon unique -il s’agit d’Azraël- il me manque terriblement, j’en ai le cœur serré. Amora me donne son adresse qu’elle a eue de Fandral… Fandral ce prétentieux coureur de jupon toujours derrière notre Thor-ture de prince ? Ma sœur tu fréquente toujours du beau monde toujours aussi intéressant. Je suis heureuse de savoir qu’il est sur Midgard, je vais pouvoir aller le rejoindre. J’irais demain, dans la matinée. Ca faisait plusieurs semaines que je n’étais pas sorti de la maison, ça aller me faire du bien. Et c’était bien la première fois que j’allais me montré à quelqu’un sous ma réel identité, aux yeux d’énormément de monde je n’étais que Mélodie… Une pauvre nunuche d’asgardienne sans importance. Tout le monde me pense morte et enterré.

Le soleil traverse mes rideaux de velours, je m’éveille tranquillement. Enfilant un peignoir et je me téléporte en bas pour prendre le petit déjeuner, il n’y a jamais de client à cette heure-ci. La flemme de marcher. Je croise Amora, je lui fais un petit sourire, la tête encore dans mon oreiller. Je déjeune et remonte à pieds pour me préparer à aller voir mon Azraël. Je prends une douche, me sèche et me coiffe laissant mes jolies boucles blonde entouré mon visage. J’enfile une jupe courte noire avec un petit chemisier blanc transparent laissant voir mon soutien-gorge noir. J’enfile une paire d’escarpin noir vernis très classe. Je me regarde dans le miroir, comment allais-je me présenté ? Comment allais-je le lui dire ? Je ne sais pas si j’y vais directement à visage découvert au risque de lui faire un choque, ou si j’y vais avec l’apparence de quelqu’un d’autre. C’est la première fois que je rencontre se problème… et ça ne serait pas la dernière en vue du nombre incroyable d’asgardien qui m’avait vu mourir durant cette maudite bataille. Ce n’est pas souvent qu’une enfant se fait tuer par un dieu machiavélique appelé Seth dans une bataille. Tout en me maquillant légèrement d’un trait de crayon noir et d’un rouge à lèvre rouge, je réfléchie à mon entré ? Je le ménage ? - mais comment ? – J’y vais franco, salut c’est moi… Déjà il y avait une chance sur deux pour qu’il me reconnaisse… Même Loki avait eu un doute, il m’avait reconnu par ma robe de combat, souillé de mon sang et de la guerre, je sentais la mort. J’ai disparu il y a maintenant plusieurs centaines d’années, j’étais une jeune adolescente maintenant je suis une jeune femme. J’ai changé. Soit il ne me reconnaitra pas, soit il aura une impression de déjà-vu. J’y vais au feeling !

Je prends mon petit sac noir en cuir que je dépose sur mon épaule. Lunette de soleil sur mon nez je descends les escaliers, saluant au passage Skurge et Amora sur mon chemin. Skurge n’était pas partant pour que je sorte dans une telle tenue, il ne changerait jamais… mais moi non plus, on peut jouer au jeu du plus têtu lui et moi ! Je me téléporte à son adresse, je sors d’une petite ruelle sombre, ni vu ni connu. Je me retrouve près d’un énorme bâtiment splendide, je prends mon souffle - une grande inspiration – et j’y vais. Je rentre dans le bâtiment. Préparant mes enchantements pour passer. Je me dirige vers l’accueille. Un jeune homme m’accueille en me demandant ce que je voulais, je me doutais qu’Az n’avait pas dû donner sa réelle identité. Je remonte mes lunettes de soleil, plongeant mon regard vert dans les yeux de mon interlocuteur, déposant délicatement ma main sur la sienne « Je voudrais simplement aller au 46ème étage … avec votre aide. » Je lui fais un grand sourire, le jeune homme se met à vibrer des yeux fébrilement, mon enchantement avait réussi. Il me regarde, avec un grand sourire un peu niai « Oui bien sûr madame, suivez-moi. » Il sort de derrière son accueille et m’appelle l’ascenseur. Je regarde le bâtiment, il est luxueux, très classe… tout à fait lui ! Je n’en étais point surprise. Il me fait entrer poliment dans l’ascenseur et indique l’étage 46. Les portes se referment, je le regarde en faisant un bisou avec mes lèvres et je claque des doigts pour qu’il reprenne sa conscience propre. L’ascenseur monte. Je regarde autour de moi cette espace de boite en fer… étrange. Croyez-le ou non mais j’ai le cœur qui bat… comme si j’allais voir un amoureux en cachette de mes parents. Ca me fit sourire … Je suis terriblement anxieuse. Je ne sais toujours pas quoi lui dire, quoi faire. Salut, je ne suis plus morte ! C’est tellement peu anodin ! On arrive enfin au 46ème étage. Cette espace de cage en fer s’arrête enfin et les portes s’ouvrent… j’ai une boule à la gorge et au ventre. J’ai envie de faire demis tour mais je ne peux pas fuir, j’ai trop de classe pour ça !

Je sors de l’ascenseur et je m’avance dans le couloir et toque à l’unique porte s’y trouvant, l’appartement d’Azraël. J’attends devant la porte, sagement. Je me contiens de ne pas imploser. Je me tourne légèrement pour regarder le mur de l’autre côté. Quand j’entends des bruits de pas venir ouvrir la porte. Azraël est en face de moi… j’ai envie de lui sauter au cours, de l’embrasser, de le toucher, de jouer avec ses cheveux et de le frapper à quel point il m’avait manqué se fourbe ! J’avale ma salive, je le regarde, incapable de dire quelque chose. J’entre ouvre la bouche les yeux un peu bête face à lui. Il avait changé depuis tout ce temps… il avait grandi ! Tout comme moi mais il n’en restait pas moins parfait que dans mes souvenirs de notre jeunesse. Je fini par dire, une voix tremblante. Il restait littéralement bête devant moi, il m'avait reconnu...? est-ce possible. Alors que personne ne me reconnaissait, ni Thor, ni Sif et les autres. Mais lui oui, tout comme ma soeur et Loki. J'étais ému.

« Je eeu. Bonjour Azraël ça fait … ça fait un sacré moment qu’on ne s’est pas vu toi et moi. » Je lui souris timidement en coin, un peu tremblante. Je n’espérais sincèrement pas qu’il croit que ce soit une blague de quelqu’un, et encore moins une blague de Loki ou de quelqu’un d’autre prenant mon apparence. Il faut dire que c’était notre jeu favoris mais là, ce n’était ni le lieu ni le moment. Je me pince les lèvres avant de lui dire en m’approchant. « C’est moi … c’est bien moi. Héla m’a ramené… » Je reste stoïque devant lui, sans bouger. Je fini par m’approcher rapidement cette fois vers lui pour le prendre dans mes bras. J’en avais le courage, alors j’en profitais dans les secondes qui suivent je n’en aurais peut-être pas la force ni le courage, alors tant qu’il est là j’en abuse. J’entour mes bras autour de sa taille l’enlacent contre moi. Ca me fit un bien fou !


© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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Ven 30 Mai 2014 - 11:10
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« There was a time when we held one another, baring out souls in the light of the flame, those were the days now I've lost my illusions. Sometimes I wake in the night and I call out your name ... You were my Loreleil. »

Je suis là Darling

AZRAËL & LORELEIL


Une journée comme les autres. Métro, boulot dodo en somme ...  Sauf que, hé bien ça c'était hier. Cette nuit je l'avais encore passée à faire le chaffouin on ne sait où - pas moyen de me souvenir du lieu où j'avais été d'ailleurs, ni même avec qui, quoi, pourquoi et comment.
Hé. Ne me jetez pas de pierre. Il n'est que 10h19, en soit une heure affreuse et bien trop tôt pour que je sois levé ... Surtout lorsque l'on sait que je me suis rentré à sept heure (du matin, évidemment). Je soupire en regardant mon cadran, maudissant ce réveil matinal de toutes mes forces. Même si je me retourne dans mes couettes en maugréant, je n'aurais pas d'autres chances de me rendormir, j'en suis conscient. De ce fait, je lève mon magistral derrière de mon merveilleux matelas moelleux King Size pour enfiler un caleçon et partir dans la cuisine pour faire couler du café. Notez que me balader à poil dans mon appartement n'est pas une chose qui me rebute habituellement, mais mon colocataire n'étant pas là pour que je l'enquiquine avec ce fait ... Et bien je me fringue a minima. Tout de même. Un peu de décence. Nous ne voudrions pas faire peur au facteur.

Tandis que je me traine comme un vieux en déambulateur jusqu'à ma machine à café, je repense à ma soirée - ou essaye. Je ne suis toujours pas réveillé, l'exercice est un peu dur, veuillez excuser ma lenteur. Le plus drôle à savoir c'est qu'en règle générale je suis un indécrottable insomniaque - je l'assume parfaitement -, à savoir que dormir trois heures (quatre maximum) me convient parfaitement, surtout au vu de mes activités. Enfin, insomniaque, oui, sauf lorsque je suis en vacances. Et, devinez quoi ? Je suis en vacances. Et dormir jusque 17h me paraissait un programme alléchant avant que mon cerveau ne pète une durite.
Lançant enfin la machine à café - je retrouve mes esprits, je me souviens qu'il faut appuyer sur un bouton magique pour que ce bordel fonctionne -  je délaisse ma meilleure amie de ce matin (à savoir ma tasse) pour piquer un cookie dans la boite posée sur la table puis aller prendre une douche. Louée soit l'eau pour les réveils matins difficiles.

Cela a au moins le don de réactiver mes neurones. Je vous passe la scène de moi, nu, beau comme un dieu dans cette douche aux parois transparentes, fermant les yeux tandis que des filets d'eau dévalent en caressant ma peau, me débarrassant de tous les éléments impurs et de la sueur de cette nuit - même si cette image est définitivement ... A croquer. J'en profite également pour me laver les cheveux, testant mon nouveau shampoing au caramel, me délectant un maximum de ce séjour bienvenue sous l'eau tiède.
Ah la douche ... La femme de ma vie, couplée avec la cafetière. Quoi ? Je n'ai jamais dit que j'étais monogame !
Sortant de la pièce après m'être séché soigneusement, sans prendre le temps de raser cette petite barbe de trois jours qui me va ma foi assez bien, une seule serviette entourant mes hanches et les cheveux encore humides et en bataille, je passe par le dressing pour attraper un caleçon propre et un pantalon - un jean pour changer. Il fait bon, inutile de mettre de haut et des chaussettes - je ne compte pas sortir aujourd'hui. Le cadran indique désormais 10h47 - quand je vous disais que j'avais pris mon temps - et je suis enfin parfaitement réveillé.
M'étirant et baillant avec application, je retourne dans ma délicieuse cuisine pour prendre mon café et un nouveau cookie. C'est fou ce que l'addition de ces trois choses - douche + café + cookie - avait tendance à me mettre de bonne humeur et en bonne disposition pour toute la journée - à condition toutefois que mon coloc' ne me revienne pas encore dans un état lamentable.

Non, vraiment. Il ne me manquait qu'une chose pour que mon bonheur soit total : un épisode des Looney Toons. C'est fou ce que je peux aimer Vil Coyote (nous avions un karma semblable si vous voulez tout savoir) et je reste convaincu qu'un jour il finira par attraper ce maudit Bip Bip pour le bouffer. Enfin, j'aurais aimé pouvoir appuyer sur le bouton de la télécommande puis ensuite partir m'affaler avec mon mug dans le canapé comme une larve sexy, mais la sonnette de la porte semblait l'avoir décidée autrement.
Fronçant les sourcils, je fixe l'heure comme si elle pouvait m'indiquer la réponse sur l'identité de mon mystérieux visiteur. Fandral avait ses clés et n'était pas du genre à les oublier, il était trop tôt pour qu'une de mes conquêtes ne vienne me voir pour une partie endiablée de scrabble et mon portier n'était pas du genre à laisser passer n'importe qui. Se pourrait-il que ce soit ma chère et tendre Charon, mon agent particulier de mannequinat ? Elle m'aurait appelée la connaissant ... Et je ne lui aurais pas répondu de suite. Non. Allons bon. Est-ce que cela avait attrait avec ma soirée d'hier ? Mhm.

Posant ma tasse sur la table, je me dirige vers la porte pour l'ouvrir d'un pas nonchalant, curieux de savoir qui cela peut être. Je m'apprêtais d'ailleurs à faire mon plus grand sourire charmeur et à prendre ma voix la plus chaleureuse lorsque le temps sembla vouloir me faire une farce de mauvais goût en posant devant mon regard ambre le sosie de cette femme ayant hanté mes rêves plus d'une fois.
Oui. Pour faire court, j'ai bugué comme un abruti. Et si mes souvenirs de la veille sont flous, je me souviens en revanche très bien de ceux qui sont liés à elle, quels qu'ils soient, bons comme mauvais.
C'était une blague, n'est ce pas ? Un mutant doué pour prendre l'apparence des gens, un simple fantôme venu me botter le cul parce que je m'amusais trop, la mort revêtant les doux habits du purgatoire pour m'emmener.
Je fixe cette femme, perdu, refusant le désir qu'à mon corps de reculer et de fermer la porte. Il est encore trop tôt pour ce genre de conneries.
Je la contemple, parcourant son corps de mes pupilles, à la recherche d'un je ne sais quoi qui pourrait confirmer que je rêve ... Outre que la douleur qui me foudroie sur place et les souvenirs qui remontent à la surface - son rire, son sourire, sa voix, son corps mort pressé contre le mien. Elle est légèrement différente. Plus ... âgée, même si elle est toujours aussi ... belle. J'aurais pu m'étrangler avec ma salive, mes mains tremblant légèrement mais pas assez pour que cela se voit au premier coup d'oeil. Belle est en dessous de la réalité. Elle est magnifique. Divine ...
Tuez-moi. Cela ne se peut, n'est-ce pas ?

- Je eeu. Bonjour Azraël ça fait … ça fait un sacré moment qu’on ne s’est pas vu toi et moi.

... Prenez l’encéphalogramme d'un mort. Vous avez mon rythme cardiaque. Hébété n'est pas le mot. Apeuré non plus. En colère ? Non. Ahuri ? Non. Abruti ? Peut-être oui. Mais non. Devant elle, c'est mon monde qui s'écroule. Ma bouche pourrait s'ouvrir et se fermer sans qu'un son n'en sorte, mon âme pourrait se détacher de mon corps, mon être pourrait s'écrouler. Je ne bouge pas, gelé au sol, comme si un millier de chaînes me comprimaient le cœur et l'étiraient pour le fixer au sol. Je la vois me sourire timidement, comme n'osant pas, et mon cerveau refuse toujours la possibilité de ...
Je l'ai tenue contre moi tellement de fois. J'ai caressé ses lèvres avec dévotion, j'ai bercé son corps si tiède contre le mien gelé, j'ai goûté du bout des lèvres au paradis en sa présence et tout me fut brutalement retiré ... Elle est la seconde femme de ma vie si je ne compte pas ma mère. La seconde, certes, mais la plus marquante, la plus terrible. Prenez la douleur la plus vive, la plus lente, la plus terrible, arrachez-vous le coeur, broyez vos os, crevez-vous les yeux et contemplez le monde ainsi, agenouillé sur le sol, les mains tendu vers ce soleil qui a disparut avec la douleur qui vous consume. Vous ne sentez plus les larmes, ne reste que la souffrance et le goût amer de la perte, un profond sentiment de perdition, et vous plongez dans les ténèbres et la folie.

- C’est moi … c’est bien moi. Héla m’a ramené…

Mon esprit redémarre. Ma gorge, douloureuse, avale enfin un peu de salive. Mes yeux me brûlent, ma voix perdue émet une sorte de gémissement étouffé douloureux d'une boite concassée - seule preuve de mon conflit intérieur. Je brûle. Je suis glacé. Elle s'approche, et mon regard ambre se perd dans le sien, libéré, enchaîné, perdu. Je ne suis plus qu'un enfant abandonné, une ombre qui se cherche tandis que les souvenirs reviennent me faucher par vagues destructrices. Son rire. Son sourire. Son visage. Chaque larme versée. Les corps mutilés par vengeance. La folie. Ma peine, immense. Mon amour, intense. Et sa chaleur, à nouveau ... Son toucher, sa douceur. Je suis électrifié. L'enfer m'a ouvert ses portes, et j'y ai plongé, tête la première, sans aucun remords.
Je referme mes bras sur son corps de femme, je la serre contre moi aussi fort que je le peux, aussi doucement que possible. La briser. La protéger. J'enfouis ma tête dans ses cheveux et j'aspire son parfum, comme un possédé, comme un enfant paumé retrouvant son trésor le plus précieux après l'avoir perdu durant une vie ou deux. Je ferme les yeux, laissant sa flagrance me charmer, m'envelopper, jusqu'à ce que son odeur devienne une partie intégrante de mon corps.

- Loreleil ...

Ma voix n'est qu'un gémissement pitoyable et rauque. Je ne peux y croire. Elle est morte devant moi. J'ai serré son corps froid, j'ai pressé mes lèvres sur son front gelé. Une larme coule. Je la garde contre moi. Je ne sais pas si c'est un miracle. Je ne sais pas si quelqu'un joue avec moi. Elle est là. Elle est là, avec moi. Le monde peut exploser, je m'en fou. Le gardien peut monter, je m'en fou. Je suis déjà un aliéné aux gouts de luxes, ils peuvent bien rajouter le titre de psychopathe fétichiste au tableau. Elle est tout ce qui m'importe. Elle. Sa chaleur qui me réchauffe, qui me consume, qui me brûle et me réchauffe.
Je recule, sans la lâcher, dans mon sillage, rentrant dans mon appartement. Mon colocataire n'existe plus. La soirée de la veille n'existe plus. Il n'y a qu'elle, le centre de mon univers, ma gravité. Mon amour perdu. Ma meilleure amie. Mes chaînes, tordues.
Je relève la tête, pour m'écarter d'un pas de son corps, prenant son visage entre mes mains, lentement, doucement, mon regard doré s'illuminant. J'ai envie de rire. J'ai envie de hurler. De frapper, de pleurer, de l'embrasser, de la faire mienne, de m'enfuir, de partir, de rester.
J'ai besoin d'un café.
Je caresse sa joue, mon regard la couvant, s'assombrissant d'amour et de vénération. Je l'admire, elle, son visage, ses yeux, son nez, ses lèvres, ses pommettes. Si tiède. Vivante ...

- Quand ... Comment ...

Je murmure, incapable de trouver les bons mots. Les bonnes tournures. Je me mords la lèvre et la resserre contre moi. Ma carapace a foutu le camp en l'espace de trois secondes et lorsqu'ils le sauront, ils riront de moi et ma faiblesse. Il n'y a que les femmes pour me faire cet effet. Il n'y a qu'elle. Ma déesse.

- ... Tu m'as tellement manqué ...

Tue-moi une seconde fois. La douleur que j'éprouve à l'heure actuelle fait autant de bien que de mal, et je n'ai envie, qu'elle reste et qu'elle rampe dans chaque vaisseau intraveineux, jusqu'à m'exploser la cervelle. Je ne peux pas m'en empêcher. Je l'embrasse. Sur le front. Je murmure à nouveau, avec cette voix rauque endolorie, comme un fou venant de voir la lumière divine pour la première fois, après avoir lutté et erré comme un reclus et un membre banni de sa société, comme si la grâce m'atteignait après tant d'années.

- Tu es là.

Non. Oubliez mes mots malheureux. Ce n'est plus un café dont j'ai besoin à cette heure. Mais de vodka. La bouteille. Et de chocolat. Trois tablettes entières.
Lorelei ... Pardonne-moi. Je ne t'ai jamais dit combien je t'aime. Je ne te le dirais pas. Cela me perdrait encore plus, je ne peux pas me le permettre. Ton toucher est un poison salvateur se frayant un chemin dans mes veines, m'empoisonnant avec lenteur, mais plus rien n'importe et je m'en délecte ...
Par pitié. Si tu as un temps soit peu d'amour pour moi, pars. Enfuis-toi. Va t-en loin de moi. Je ne pourrais plus te laisser partir de mes bras. Je ne serais pas capable de te repousser. De te voir mourir. Une seconde fois.
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Sam 31 Mai 2014 - 0:48
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 ❝ Je suis la Darling ❞
~  Azraël & Lorelei ~





Entourant sa taille de mes bras, ça faisait quoi des années, des siècles que je ne l’avais plus revu, plus touché, sans oublier le son de sa voix, l’intensité de son regard lorsqu’il déposait ses yeux vert sur moi. Je sens la chaleur artificielle de son corps qui m’entoure, me recouvre. Je dépose mon visage contre son tors nu, le serrant fort contre moi, le plus que je pouvais comme pour rattraper ces années sans lui, comme si je le pouvais. Hélas. Je sens son visage s’enfouir dans mes cheveux d’or, je retiens les larmes qui me montent aux yeux. Je suis trop fière pour pleurer. Je remonte mes mains dans son dos, cherchant à m’accrocher pour ne plus le lâcher, ne plus le quitter ne plus jamais l’abandonné comme dans le passé. Croyez-le ou non mais ce qui m’a le plus manquer du royaume des vivants, c’est la chaleur d’un corps contre le mien, la chaleur de la passion que pouvait m’animé un regard. Entendre le battement d’un corps, du sang frappé contre les veines. En oublier ce qu’est le souffle du vent sur sa peau, un frisson, la chair de poule, la chaleur ou la faim. On ne ressent plus rien, la dernière chose que je souvienne ? Quelque chose de froid, de dur me pénétrant avec violence. Laissant mon corps inerte se vidant de son sang petit à petit sur un sol souillé des combats de mon peuple contre les ennemis. J’entends sa voix tel un gémissement prononçant mon prénom me fendit le cœur comme jamais un homme avait réussi à me détruire en si peu de temps. Je m’accroche encore plus fort à lui, je n’arrivais pas à sortir, à me dégager je n’en avais ni le courage ni la force.

Je le sens reculer, je le suis doucement pour ne pas lui écraser les pieds avec mes chaussures à talons. Je pousse la porte du bout de mon pied derrière nous, la faisant claquer. Je n’en avais rien à faire, plus rien ne compter à ce moment sauf lui. Je devais me faire pardonner ces siècles d’absence, ces siècles de manques. Il m’avait autant manqué que Loki, c’est dire à quel point, autant que ma propre sœur, mon propre sang. Il représentait tellement de chose. Je repense comme des flashes dans mon esprit de nos moments de complicité, je me vois encore comme si s’était hier lui courir après dans les près d’Asgard alors que je n’étais qu’une toute petite fille, faire du cheval avec lui, jouer à cachecache, grandir avec lui, organiser des soirées dans le dos de mes parents et d’Amora pour le voir en secret le soir, alors qu’il avait disparu de notre vie il n’avait pas disparu pour moi. J’avais ce droit et cet honneur de pouvoir le voir en secret, à l’abri des regards. Batifoler comme deux jeunes amants dans les forêts, dans les lacs. Mon dieu qu’il m’avait manqué, mon cœur ne fait qu’un tour en repensant à tant de souvenir avec lui. Je sens son étreinte diminué pour finalement reculer doucement de mon corps. Je le regarde dans les yeux, il avait une larme qui couler le long de sa joue. Je ne peux plus retenir les miennes. Le voir pleurer c’est trop pour moi, c’est au-dessus de mes forces, c’est comme me poignarder une seconde fois, une douleur aigu en mon corps. Mes yeux sont rouges, quelques larmes coulent le long de mes joues, essayant par tous les moyens de les retenir. Je n’aime pas paraitre faible devant quelqu’un, devant un homme, devant lui. Je sens ses mains se poser sur mon visage, laissant les miennes sur ses hanches nues, au-dessus de son pantalon. Sa main caressant mon visage, enlevant ces vilaines larmes de mes joues roses, dévoilant la vie qui était en moi de nouveau. Son regard me perce, il me connait, il me montre son âme, ce qu’il est. Je perds pied me retenant de sombré sur le sol comme une pauvre âme perdu. Ses lèvres dans un faible mouvement, un faible murmure vinrent me chuchoter « Quand ... Comment … » Il a tant souffert de tout ça, de toutes ces choses. J’en étais presque malade de tout lui refaire vivre, mais il le fallait. Je ne pouvais pas vivre ma vie sans lui, faire comme s’il n’existait plus, comme s’il n’avait jamais existait. C’est impossible. Il fait partie intégrante de ma vie, de ce que je suis. De la jeune femme que j’ai été et que je serais avec lui. Je lui avais fait tellement de mal … Je le voyais bien dans son regard, le son de sa voix, la tension dans ses mouvements et la passion qu’il mettait dans son étreinte.

« Il y a quelque mois… Héla… Héla a appeler Loki qui ma récupérer sur cette terre, il s’est occupé de moi avec ma sœur… » Avais-je réussi à lui dire en séchant mes larmes, la respiration haletante presque saccader par les sanglots que je contenais au fond de ma gorge, me faisant un mal de chien.

Il me resserre soudainement contre lui. Je laisse tomber mon sac de mon épaule au sol. Je n’en ai rien à faire, plus rien n’a d’importance. Il pourrait y avoir tout l’or du monde, des secrets incommensurables, tout ça n’était rien face aux gens que j’aimais et que j’avais fait souffrir à cause de mes choix.  Je passe mes bras autour de son cou, passant mes doigts dans ses cheveux, dans sa nuque, touchant du bout des doigts sa peau, dans un geste doux mais violent. Mon visage contre le sien, sur la pointe des pieds pour arriver à mettre mon visage dans le creux de son cou. Comme un animal sauvage, perdu, cherchant protection, chaleur. Un petit chat en souffrance, en famine de sa moitié. « ... Tu m'as tellement manqué ... » C’est moi qui me dégage de lui cette fois-ci tendrement, faisant glisser mes mains le long de son cou, les arrêtant sur son torse nu, mon regard plongé dans le sien.

« Toi aussi tu m’as manqué, tellement fort … ! Si fort !»

Je sens ses lèvres embrasser mon front, j’en ferme les yeux quelque seconds pour profiter de ce pur bonheur. Mon cœur frappe la chamade dans mon corps, comme s’il voulait sortir de ma poitrine pour s’offrir à Azraël sans condition, sans lueur, sans arnaque ni coup foirée de ma part, moi la sirène qui rend fou les marins… J’en avais rêvé de ses baisers, plus d’une fois. Tout comme en vie, rêver de ses câlins, de sa tendresse, de nos folles étreintes, de nos vies dérisoires. De nos passions endiablées. Mes jalousies excessives, mes envies de princesse. N’être qu’une adolescente et avoir la chance d’avoir un homme pour moi, lui en faire voir de toute les couleurs. Me prendre des leçons mais le revoir toujours vers moi, comme un ami, un frère ma passion meurtrière. « Tu es là. » J’enlève doucement mes mains de son torse pour les déposer tendrement sur son cou, caressant sa peau avec mes pousses et je lui dis, le regard remplie de peine mais aussi de bonheur de le retrouver.

« Oui je suis là. Je ne t’abandonnerai plus Azraël, je te le promets je ne te quitterai pas, plus jamais … je suis tellement désolé mon trésor. »

Il avait toujours été dans le passé mon trésor, ma plus belle richesse pourquoi ça changerait aujourd’hui. Loki étant mon unique, irremplaçable. Azraël l’était lui aussi à sa manière, mon chéri, mon joyaux, un trésor inestimable à mes yeux, qui ne pouvait que prendre de la valeur aux files des années. Je baisse les yeux le cœur lourd, lourd de toutes ces choses. La vie nous avaient changé, pourtant j’avais l’impression encore que c’était hier que je l’avais quitté, il avait changé, vieilli, grandi mais n’avait pas perdu en beauté et en charme. Le cœur lourd parce que j’avais peut-être détruit sa vie, changer des choses comme j’avais hanté ma sœur, ait souffrir Loki et bien d’autre. Comme quoi la mort d’un être sa vous tue nous aussi, une partie de nous qui s’envole comme un papier au milieu de braise fumante. Mes yeux s’arrêtent sur une cicatrice sur son corps, au niveau de son cœur. Je me souvenais très bien de ce jour-là. Je suis responsable de ça, de cette horreur que je lui avais commis. Un léger sourire sur mes lèvres en déposant mon index caressant cette vieille cicatrice, vieille comme le monde, comme le temps où nous étions enfant, ou j’étais jalouse pour un rien, où j’étais une gamine capricieuse et très garce. Non en fait ce temps n’est pas si temps révolu. Je le suis toujours un peu en fait. Je me souviens de cette colère que je m’étais prise contre lui, pour un sujet puéril. Pour une pauvre fille sans importance qu’il avait courtisée. Alors que moi-même j’avais une multitude d’amant et bien jeune. Que voulez-vous je ne pouvais comprendre à cette époque que tout ce que je touchais ne pouvais pas être à moi et à moi seul.

« Je me souviens comme si c’était hier… quand je t’ai attaqué comme une sauvage. Je rie nerveusement. Je ne pensais pas que tu l’avais toujours. Je t’ai laissé un sale souvenir … »

Je remonte mon regard vers lui, comme si je m’en voulais aujourd’hui de ce que je lui avais fait il y a des siècles déjà ! Je me senti conne devant lui, là maintenant à parler d’un truc vieux de mille ans alors qu’on avait tant de chose à faire, à ce dire à rattraper ! C’est peut-être parce que je ne savais pas où commencer, comment le dire… quoi dire face à ça. Ce n’est pas tous les jours que l’on meurt, et ce n’est pas tous les jours que l’on revient un beau jour, comme si de rien n’était, comme s’il ne s’était rien passé. J’avais laissé un vide de plusieurs siècles… je n’étais pas partir en vacance pendant un an ou deux ! Alors je joue la carte de la vérité avec lui.

« Je ne sais pas quoi te dire … à part que je suis désolé de tout cela. Je me ferai pardonné mon absence je te le promets … »

J’approche mon minois de son visage pour déposer tendrement mes lèvres sur celle de mon ami.

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Dim 1 Juin 2014 - 23:20
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Je suis là Darling ♦ Azraël Tumblr_lz0r4g5T0J1qkswsho5_500Je suis là Darling ♦ Azraël Tumblr_mcwnvnOMbi1rujbfb
« Now I'm dreaming, will ever find you now? I walk in circles but I'll never figure out what I mean to you, do I belong, I try to fight this but I know I'm not that strong and I feel so helpless here ! Watch my eyes are filled with fear, tell me do you feel the same, hold me in your arms again. »

Je suis là Darling

AZRAËL & LORELEIL


Sa chaleur m'enveloppe et je me sens aussi lourd que du plomb, aussi léger qu'un nuage. Les yeux fermés, je savoure le contact de nos deux peaux qui s'effleurent, mon nez enfouit dans ses cheveux. Je flotte dans un monde nouveau et salvateur, ancien et oublié. Elle est ma dose d'Héroïne, et le fait de sentir son étreinte se resserrer m'aide à rendre sa présence concrète. Je n'hallucine pas. Les plaies se rouvrent, béantes, pour mieux se refermer avec violence et cautériser sous un feu ardent. Chaque battement de coeur est une ode à sa beauté, chaque respiration est une douleur laborieuse entre mes cotes qu'il me faut pourtant dompter. Passer outre. Profiter. Trop tôt, elle repartira, elle redeviendra ce courant d'air froid qui s'échappe d'entre mes bras.
Elle est une partie de moi qui n'aurait jamais du m'être enlevée.

Je l'ai connu gamine, je l'ai vu se transformer en magnifique cygne, et comme l'oiseau majestueux j'ai pu entendre son dernier chant avant qu'elle ne tombe inerte entre mes bras. Je me souviens encore de notre première rencontre, à l'époque où je venais d'être banni d'Asgard, y revenant par des chemins détournés. Je n'aurais jamais pu penser m'accrocher à cette fillette joueuse et capricieuse, et pourtant ... Elle savait déjà manipuler son petit monde. Il ne lui manquait que l'entraînement que l'on acquiert avec le temps. C'était le bon temps.
Je la lâche. Il le faut. Cette étreinte me fait autant de bien que de mal, et j'ai besoin de la contempler. De boire la beauté à sa source, de me réhydrater en plongeant mes yeux dans son regard bleuté. La voir pleurer est un nouveau coup de poignard. J'essaie de les sécher, de les enlever avec mes pouces, mais rien n'y fait. Je voudrais les embrasser, les faire disparaitre. Elle ne doit pas pleurer.

Deux âmes tant meurtries peuvent elles encore aimer ? Oh, Lorelei ... Ma Lorelei.

- Il y a quelque mois… Héla… Héla a appelé Loki qui m'a récupérée sur cette terre, il s’est occupé de moi avec ma sœur…

Je l'écoute, comme l'un de ces gens subjugués lorsqu'ils pensent que la déesse mère de leur culte s'adresse à eux, dans toute sa beauté nimbée de lumière céleste. Elle me fait un effet similaire. Ce miracle était donc possible par la grâce d'Héla en personne ? Il faudrait que je lui envoie un bouquet de roses, si ce n'est plus. Pour Loki, j'avais déjà ma petite idée en tête, mais elle restait encore à méditer.
Oh ... Attendez. Quoi ? ... Sa soeur ? Je penche un peu la tête. Ça, je n'étais pas au courant. Cachotière, mhm ? Bah cela n'avait pas d'importance. Ce n'est pas comme si cette soeur m'était familière après tout. Non. Le plus important était qu'elle soit de retour et en bonne forme, toujours aussi belle - bien que ce mot désuet restait insignifiant pour la façon dont moi je la voyais.
Calme toi bébé ... Inspire, expire, ne te rend pas malade pour moi ...
Et mon coeur explose lorsque ses bras terminent autour de mon cou. Oh par pitié, retenez moi. Je contiens difficilement un gémissement alors qu'elle ne me touche, de cette façon. Elle connait chaque recoin sensible et chaque effleurement est une délicieuse torture. Mes bras resserrent encore un peu leur prise, je me laisse aller, tentant vainement de ne pas m'effondrer sous toutes ces putains de sensations. Et lorsque, enfin, elle m'effleure une fois de plus en me susurrant ces mots, c'est comme si mon monde s’étiolait et explosait en mille morceaux de toutes les couleurs.

- Oui je suis là. Je ne t’abandonnerais plus Azraël, je te le promets je ne te quitterais pas, plus jamais … je suis tellement désolée mon trésor.

Je la contemple, avalant douloureusement ma salive, mon regard emplit de tendresse pour cette petite étoile blottie entre mes bras. Ma petite chose fragile. Comment te dire que je suis aussi désolé que toi ? J'attrape sa main, pour l'embrasser doucement. Elle a autre chose à me dire. Je ne veux pas l'interrompre. Surtout lorsque sa main touche cette cicatrice, vestige d'une ère passée, douloureux souvenirs.

- Je me souviens comme si c’était hier… quand je t’ai attaqué comme une sauvage. Je ne pensais pas que tu l’avais toujours. Je t’ai laissé un sale souvenir …

Ça c'est sûr que sur le coup ce n'était pas plaisant ... Et j'aurais vraiment pu y rester. Heureusement pour moi, la blessure n'était pas profonde, ma glace l'ayant arrêtée avant que cela ne devienne critique. Sur le coup je me prête à sourire quelque peu. J'en rirais presque. Elle m'avait donnée une bonne leçon cette fois là. Ma petite tigresse possessive et jalouse.

- Je ne sais pas quoi te dire … à part que je suis désolée de tout cela. Je me ferais pardonner mon absence je te le promets …

Je fronce les sourcils. Que sous-entend t-elle par là ? Non, Lorelei ... Mais je n'ai pas le temps de répliquer à ça qu'une tendre chaleur tiède s'empare de mes lèvres à m'en faire frissonner de la racine des cheveux aux ongles des orteils. Par Héla ... Elle ...
Un gémissement s'échappe de mes lèvres. Cette femme sera ma perte. Il faut que je la repousse. Il le faut ... Mes bras ont un élan non contrôlé qui la presse contre moi. Son odeur m'intoxique. Je réponds à son baiser avec cette même douceur mêlée d'urgence et de passion, l'une de mes mains partant caresser son dos, l'autre se plaçant sous sa nuque. Mes sens explosent, mon esprit se perd pour de bon, jusqu'à ce qu'une déflagration ne traverse ma poitrine et ne me fasse revenir.
Fandral ... Hgg.
Je mets fin à notre étreinte, le souffle court et saccadé, les pupilles dilatées au possible.
J'ai envie d'elle. Tout mon corps le clame. Mais ce serait un crime. Un crime ...

- Loreleil ...

Je murmure, torturé. Il le faut. Me reprendre. Le passé est le passé. C'est ainsi que j'ai toujours avancé, c'est ainsi que je dois continuer. Chaque acte a eu un prix, ma loyauté entachée fut sa vie, je n'ai le droit de me détourner de ce que j'ai battit depuis ... Je n'ai pas le droit de me voiler la face.
Le coeur lourd, je me détache. J'ai l'impression de m'amputer moi-même d'une partie de mon âme, mais c'est un mal nécessaire. Si autrefois vous en doutiez, voici de quoi vous confirmer que je suis masochiste. Je reprends mon souffle, mon regard se reportant sur son visage d'ange perdu. Je ne veux pas la blesser. Je ne veux pas qu'elle croit que ... Bon sang. Je me permets de remettre lentement une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

- C'est du passé. Cette cicatrice ... Nous. Tu es une partie de ma vie, l'une des plus belles que je refuse d'oublier mais ... Il nous faut avancer. Je ne veux pas te perdre ... Mais recommencer serait me perdre moi-même et je ne peux ... Je ne pourrais pas le supporter. Pas cette fois.

Je la regarde, déchiré. Je la supplie de comprendre, à travers mes mots. Je veux qu'elle vive. Je veux l'entendre rire. Je veux la voir danser à nouveau, regarder sa nouvelle comme le plus beau des cadeaux. Je ne peux pas de nouveau jouer avec le feu, pas avec elle, pas cette fois ... Et même si la repousser est dur, je dois faire ce qui doit être fait. Et ranger ma bite et mes désirs au fond d'une boite. Cela ne m'empêchera en rien de la câliner ou de retrouver notre ancienne complicité ... mais être amant, non. Plus jamais.
Je me mords quelques peu la lèvre, avant de sourire un peu.

- Sois heureuse maintenant. C'est tout ce qui importe. S'il te plait.

Je lui caresse la joue du bout des doigts, cherchant son accord. Par pitié. Cette situation est une véritable torture. Accepte. Accepte, pour moi, pour toi, pour nous et tout ce que nous avons ensemble traversés. Accepte pour que nous puissions enfin avancer ... Ressasser le passé ne rime qu'aux larmes et aux remords. Je ne veux plus de cette époque. Je veux que tu réchauffes ton corps, comme lorsque le soleil posait sur toi ses rayons dorés. Nous avons tellement de choses à nous dire, tellement de questions sans réponses, tellement d'anecdotes à rire ...
Mon coeur cogne dans ma poitrine. Je lui prends les mains, timidement, me détachant d'elle pour de bon, la laissant faire son propre choix. Quoi qu'il se passe, je serais toujours là, honey. Peut-être d'une façon différente à autrefois, mais je resterais là, à t'attendre, à te regarder revenir toi et ton sourire rayonnant, quitte à m'enferme dans un placard pour m'éviter de faire des conneries et succomber à nouveau à ton charme. Bébé ... Choisi. Mais quoi qu'il se passe, n'oublie pas.
Après tout ... Avec le temps, tous les souvenirs ne sont-il pas bons ?
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Mar 3 Juin 2014 - 16:31
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 ❝ Je suis la Darling ❞
~  Azraël & Lorelei ~





Nous mettons fin à cette étreinte fêtant nos retrouvailles. Enfin de nouveau réuni, comme j’étais enfin de retour auprès de ma sœur, de Loki et des enfants. Et maintenant de mon meilleur ami Azraël. « Lorelei ... » le ton de sa voix torturé ne m’apporte rien qui vaille. Je ne sais pas, mais j’ai l’impression que ma présence à en lui un effet des plus surprenant. Après tout ça fait plusieurs siècles qu’il ne m’avait pas vu, me croyant morte. Je mets ça sur le dos de la surprise, du choc de m’avoir dans ses bras depuis si longtemps, de me retrouver bien plus vivante que jamais. Il se détache de moi, s’éloignant de mon corps, « C'est du passé. Cette cicatrice ... Nous. Tu es une partie de ma vie, l'une des plus belles que je refuse d'oublier mais ... Il nous faut avancer. Je ne veux pas te perdre ... Mais recommencer serait me perdre moi-même et je ne peux ... Je ne pourrais pas le supporter. Pas cette fois. » Je m’étais toujours promis de ne jamais utiliser ma magie sur Azraël, comme sur mes amis et ma famille. Une règle que je n’avais jamais entravé et je ne commencerai pas ici. Charmer Azraël pour faire quoi ? La manipuler ? Lui faire faire ce dont bon il me semble ? Non ça jamais. Il est mon ami, pas mon pantin ! Je me refuse de ça. S’il ne veut plus me parler, on ne se parlera plus. L’eau a coulé sous les ponts et ma mort avait terni son cœur.

Je pouvais comprendre qu’il ne voulait plus souffrir inutilement. Il ne voulait plus se mettre en danger en redevenant proche de moi, proche d’une personne qui vit au jour le jour et qui croque la vie à pleine dent et bien encore plus maintenant que la vie m’avait été rendu après autant de temps. Il pensait à lui en premier, je comprenais. Le cœur lourd, ma respiration me devenant douloureuse, comme une boule dans ma gorge, une infâme boule dont la force ne faisait que me provoquer souffrance et mal être. Moi qui penser avoir protégé mes proches j’en avais détruit certain sur mon passage et j’en étais profondément désolé. Pour lui je serais bien retourné séjourner en Hell pour qu’il ne souffre plus à cause de moi. Ça fait mal, un mal incurable de savoir qu’on est la cause d’un autre mal. « Sois heureuse maintenant. C'est tout ce qui importe. S'il te plait. » Je comprenais cela comme une invitation à partir, à ne plus le voir, ne plus le chercher. Il me caresse la joue, il a du mal à me dire au revoir ? Le peut-il finalement ou non ? Ce déchire-t-il une fois de plus ? Il en était un spécialiste depuis le temps.

Il me prend mes mains les embrassant. Je les retire de ses mains, ne comprenant plus rien. Je ne sais pas quoi penser, je ne sais pas quoi faire face à lui. Les larmes me montent aux yeux, il était un des seuls à me rendre si … si humaine en sa présence. Je le maudis à cet instant présent et lui dit.

« Qu’est-ce que tu attends de moi ? Le passé c’est le passé et il doit rester où il est ? C’est ça, dans le passé. Si tu ne veux plus me voir dis le moi maintenant et je m’en irais. Je te comprendrais, tu ne veux plus souffrir par ma faute. Je le conçois mais dis-moi ce que tu veux. »

Je recule d’un pas de lui, me penchant pour récupérer mon sac qui était au sol. Le replaçant sur mon épaule, mon buste tourné vers la porte de son appartement. Le regard vers lui, attendant de savoir ce qu’il voulait. S’il me voulait près de lui, ou s’il voulait que je parte.

« Je sais que je ne pourrais jamais combler le manque que j’ai laissé pendant ces années innombrables. Mais je préfère que Seth m’entrave une seconde fois que de te perdre pour toujours à nouveau. Te savoir en vie et en bonne santé est pour moi la plus belle des récompenses après avoir sacrifier ma vie pour vous. Mais si je ne peux la partager avec les gens que j’aime cette nouvelle vie me laisse un goût amer en mon être. Fait ton choix Trésor et je le respecterai. »

Je pourrais d’envie de rester avec lui. Pas simplement de le retrouver dans un lit comme il y a un certain temps, comme j’avais pu le faire avec Loki et tous les innombrables hommes que j’avais connu dans le passé et maintenant. Mais je voulais juste faire partie de sa vie comme avant. Pour accélérer son réfléchissement je me tourne complètement prenant la direction de la porte. Nous n’avions plus rien à nous dire d’ici quelque secondes s’il ne me retenait pas et je ne viendrais plus jamais l’importuner.


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Ven 27 Juin 2014 - 21:17
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Je suis là Darling ♦ Azraël Tumblr_lz0r4g5T0J1qkswsho5_500Je suis là Darling ♦ Azraël Tumblr_mcwnvnOMbi1rujbfb
« You're a song
Written by the hands of God. Don't get me wrong, this might sound to you a bit odd, but you're the place where all my thoughts go hiding, right under your clothes is where I'll find them »

Je suis là Darling

AZRAËL & LORELEIL


Lorsque j'ai dit qu'elle devait choisir, je ne pensais pas à ... ça. Bon sang Et moi qui croyait que cela ne pouvait pas être pire !
Voir son visage se déformer par la tristesse me fit un choc. Sentir ses mains fuir les miennes alors que je souhaitais m'y agripper eut le don de glacer mon coeur quelque peu. Non ... bébé, s'il te plait. Tu n'as pas compris.

- Qu’est-ce que tu attends de moi ? Le passé c’est le passé et il doit rester où il est ? C’est ça, dans le passé. Si tu ne veux plus me voir dis le moi maintenant et je m’en irais. Je te comprendrais, tu ne veux plus souffrir par ma faute. Je le conçois mais dis-moi ce que tu veux.

Non. J'ai appris à vivre sans toi et ton sourire, j'ai grandit à ma façon. Te revoir est ... le plus douloureux des délices existants. Un rêve, un espoir fou, à tel point que je ne sais même pas comment je fais pour encore tenir debout. La peine que j'ai ressenti quand tu m'as été arrachée est aussi vive que lorsque je l'ai perdue elle - tu ne peux juste pas imaginer, honey. Je ne veux plus perdre les gens que j'aime, je ne veux plus m'attacher. Mais tu es réapparu comme un putain d'oasis en plein désert, et je serais fou de vouloir te chasser. Je secoue la tête, prêt à donner ma réponse, mais emportée dans ton élan te voilà plus rapide. Je n'ai pas le temps de dire ce qui traverse mon esprit en cet instant que déjà tu t'éloignes, et mes yeux s’agrandissent d'horreur. Non ... NON ! Bordel de dieux, tu n'as pas le droit de faire ça, pas maintenant !

« - Je sais que je ne pourrais jamais combler le manque que j’ai laissé pendant ces années innombrables. Mais je préfère que Seth m’entrave une seconde fois que de te perdre pour toujours à nouveau. Te savoir en vie et en bonne santé est pour moi la plus belle des récompenses après avoir sacrifier ma vie pour vous. Mais si je ne peux la partager avec les gens que j’aime cette nouvelle vie me laisse un goût amer en mon être. Fait ton choix Trésor et je le respecterai.

Elle dit ça mais se tourne vers la porte. Cette putain de porte. En un battement de cil je revois ma vie d'avant, sa mort. Dans mon délire, je tend le bras pour tenter d'attraper son corps qui tombe contre mon corps, ma bouche s'entre ouvre pour laisser échapper un cri muet d'horreur ... Lorsque la réalité me rattrape, je suis bras tendu, le corps arqué, muscles contractés, et la porte n'est plus. A la place de la porte d'entrée se tient désormais un bloc de glace ciselé, tranchant, comme une bouche pleine de dents. Impossible pour elle se sortir, à présent.
Je cligne des yeux, le souffle saccadé, choqué par mon geste. Perdre le contrôle de cette façon ne m'était pas arrivé depuis ... Un très long moment. Je recule, quelque peu horrifié, avant de me reprendre. Ce n'est pas le moment ... Putain, Azraël ! Je ferme les yeux et j'inspire à fond, avant de la fixer elle, de nouveau.

- Je t'aime.

J'essaie de me détendre. Mon souffle se fait plus mesuré, ma voix, rauque et brisée, emplit la pièce comme un chant chuchoté. C'était vrai. Je l'aimais encore. J'en étais même fou amoureux. Et c'est bien parce que je l'aimais qu'il fallait que notre histoire s'arrête proprement. Je ne voulais plus vivre avec le souvenir de sa mort en tête. Je voulais des souvenirs d'elle en train de rire. Je voulais juste ... Qu'elle rattrape le temps qu'elle avait pu perdre. Et qu'elle aime. Avec passion et fougue, un homme qu'elle aura choisit et dont je ne serais pas jaloux.
Lentement, j'inspire l'air dans mes poumons. Il me brûle, ma gorge est sèche. Je la contemple, comme m'abreuvant de cette vision d'Eden. Je veux la voir encore. Je ne peux pas me tenir loin d'elle, mais je sais encore me contenir. Il le faut.

- ... La cicatrice ... Est une partie de moi. C'est un bout de toi que je garde avec moi. Elle est ce que nous fumes l'un pour l'autre ... Tu fus ma vie. Celle qui aurait pu faire cesser mon coeur si tu l'avais voulu - et je n'aurais rien fait pour t'en empêcher. Je ne regrette rien. J'aurais aimé te dire à quel point je voulais te chérir. A quel point tu devenais importante ... Mortellement importante.

Je me fiche d'avoir l'air d'un fou. D'un possédé. Elle ne peut rien faire d'autre qu'attendre, attendre et écouter le coeur lourd. Une larme coule sur ma joue à nouveau. Une perle gelée que je laisse tomber sur le sol. Il me faut finir. Je secoue la tête, la fixant toujours. Il faut que ça s'arrête. C'est en train de me tuer. L'éclat du soleil m'est pénible et dangereux mais elle est tellement ... belle.

- Lorsque tu es morte, c'est mon monde qui s'est terni. Je ne pensais pas pouvoir aimé comme je l'avais aimé elle ... C'était même presque plus fort. Te perdre c'était la perdre de nouveau et je ne l'ai pas supporté. Je ne pourrais jamais le supporter.

Je me tais. L'air à quitté mes poumons mais dans ma tête la guerre fait encore rage. Les souvenirs de bataille, mon existence menée parmi les miens, parmi les humains me submergent. Encore un peu ... Laisse moi le temps de me rappeler. Je ne veux plus jamais oublier ou nous laisser de coté, même si le temps pour un "nous" est terminé.

- Te revoir ... C'est m'enterrer vivant. C'est me permettre de respirer après plus de mille ans sans avoir pu caresser l'air du bout de ma langue. Douloureux. Du feu incandescent qui lèche ma peau, une respiration sifflante et hachée. Laborieuse. Mortellement dangereuse. Mais ... chaque inspiration est paradoxalement un putain de bonheur ... même si cela revient à me brûler vivant, j'en veux encore. Tu étais ma vie, Lorelei. Mais regarde moi maintenant. Regarde toi, encore plus belle qu'avant. Tu n'as pas besoin de ça. Tu n'as pas besoin de nous de cette façon là et il ne le faut pas dans tous les cas.

Je pose ma main sur mon coeur, recouvrant de ma paume cette cicatrice. Ma voix est plus assurée, moins rauque. Parler autant me coût. Jusqu'à maintenant je ne m'étais plus livrée de la sorte depuis la mort de ma femme. Elle me fait perdre la tête, littéralement. Je fixe la porte, grimaçant légèrement. Fandral me tuera pour ça - dieu merci il n'est pas là. Penser à lui m'aide vraiment à ne pas perdre les pédales pour de bon.

- Je ne veux pas te perdre une seconde fois. Mais ... Nous ne pouvons plus être amants. Je ne peux pas t'ignorer, je refuse ne serait-ce que d'y penser. Aimer c'est aussi laisser s'en aller ... Et c'est ce que j'ai fait, pour toi. Je ne regretterais jamais ce nous. A notre stade, pouvons-nous être amis ? Tout recommencer ? Je ne veux pas jouer, bébé. Pas avec toi, et tu le sais. Je ne sais juste pas ... Comment faire. Pour être proche de toi. Il va me falloir du temps. Beaucoup de temps. Penses-tu pouvoir m'en donner ?

Je me noie dans ses yeux, la question muette accrochée à mes lèvres. Peux-tu laisser le passé là où il est ? Je serais toujours là pour toi. C'était un pour toujours et à jamais. Lentement la glace qui la rendait prisonnière de mon antre fond, jusqu'à s'évaporer totalement, ne laissant qu'une flaque d'eau immense au sol. J'aimerais la prendre dans mes bras, lui dire que tout va bien. Mais je sais que si je le fais, cela finira surement au lit. Oh, bébé ... Par pitié. Dis oui. Reste avec moi.
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Lun 30 Juin 2014 - 13:55
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 ❝ Je suis la Darling ❞
~  Azraël & Lorelei ~





Alors que je m’approche de la porte attendant de la part de mon ami qu’il me retienne, je ne m’attendais certainement pas à ce qu’il me bloque ainsi le passage. La porte est devenue aussi froide et dur qu’une montage du Jotunheim, des piques acérés sortant de celle-ci me forçant à reculer de quelques pas pour ne pas me blesser. Mais trop tard, une des pointes de classe en poussant m’avait légèrement égratigné la joue, sans gravité.  Je reste stupéfaite, effectivement vu comme ça il m’était impossible de sortir par la porte d’entrée normalement. Je pouvais toujours me téléporter mais je n’en ferais rien. Si ceux-ci vient d’avoir lieux c’est parce que j’ai poussé Azraël dans ses derniers retranchements à lui en faire perdre les pieds sur terre. « Je t'aime. » Je l’entends inspirer profondément. Je me retourne doucement, ne voulant attiser sa colère, sa haine ou sa tristesse. Je ne savais que trop. Je dépose ma main contre ma joue, la blessure n’était que superficiel et je glisse mon doigt dans ma bouche pour avaler le sang que j’y avais mis en touchant mon entaille. Je ne lui en veux pas, je ne lui en voudrais jamais. Je lui avais fait bien pire il ne m’en avait jamais voulu alors pourquoi commencer. Avec mes crises de jalousie possessive j’avais bien faillis le tuer. Ces deux mots qu’il venait de dire tourner en boucle dans ma tête. Je t’aime, je sais que tu m’aimes. Moi aussi je t’aime. Tu as été à la fois un amant dans le passé, un ami, puis un meilleur ami. Une personne sur qui je pouvais toujours compter, une personne que j’aime à l’infini comme j’aime Loki. A part égale je les aime tous les deux comme les frères que je n’ai jamais eux. Je me souviens étant enfant je priais les dieux pour qu’un jour le père de toute chose remplace ma sœur tant détesté par un frère. J’étais jeune, une petite fille aveuglé de jalousie. J’avais toujours préféré avoir un frère que d’avoir une sœur. Et destiné m’avait donné une grande sœur c’est avec la mort qui nous a séparer que j’ai appris à aimer ce que la vie m’avait donné finalement. Me laissant un gout amer de petite fille gâté.

« ... La cicatrice ... Est une partie de moi. C'est un bout de toi que je garde avec moi. Elle est ce que nous fumes l'un pour l'autre ... Tu fus ma vie. Celle qui aurait pu faire cesser mon cœur si tu l'avais voulu - et je n'aurais rien fait pour t'en empêcher. Je ne regrette rien. J'aurais aimé te dire à quel point je voulais te chérir. A quel point tu devenais importante ... Mortellement importante. » Je regarde mon Azraël, me collant contre le mur, mon regard plongé dans le sien. Une larme coule de ses yeux, je ne réagis pas, me contentant d’être de glace comme d’habitude. Impassible. J’eu envie de m’approcher mais je ne fis rien. Ce n’était pas le bon moment, je le laisse continuer ce qu’il a à me dire. « Lorsque tu es morte, c'est mon monde qui s'est terni. Je ne pensais pas pouvoir aimé comme je l'avais aimé elle ... C'était même presque plus fort. Te perdre c'était la perdre de nouveau et je ne l'ai pas supporté. Je ne pourrais jamais le supporter. » Pourquoi me parler de sa femme aux passés… nous étions peut nombreux à être au courent du mariage d’Azraël avec une Jotun.  Je l’étais et je palis instantanément alors que je comprenais ce qui s’était passé. J’ignorais quand, j’ignorais comment… Mais elle aussi était décédée, laissant tout comme moi un homme meurtri par la mort d’une femme qu’il avait aimé. Je regardais avec souffrance Azraël comprenant qu’après m’avoir perdu il avait perdu son épouse. Je me sentais comme un monstre qui venait faire revivre les fantômes d’Az.

« Je ne savais pas Azraël … j’ignorais qu’elle était morte elle aussi. »

Il se tait, il ne semble pas plus apaisé pour autant… J’ai envie de le prendre dans mes bras, sans arrière penser. Le serrer fort contre moi, contre mon corps et contre mon cœur. Embrasser sa frimousse terni par le chagrin lui dire que je l’aimais mais j’étais incapable de bouger. De peur de lui faire encore plus de mal, peur qu’il ne me repousse, peur qu’il s’arroche de trop et ne me lâche plus. « […]Tu étais ma vie, Lorelei. Mais regarde-moi maintenant. Regarde-toi, encore plus belle qu'avant. Tu n'as pas besoin de ça. Tu n'as pas besoin de nous de cette façon-là et il ne le faut pas dans tous les cas. » Je comprenais bien qu’un nous n’était pas envisageable et pour moi il ne l’avait été. Mais ce que je comprenais c’est que pour lui cela avait envisageable, peut-être un rêve, un désir un souhait. Mais pas pour moi. Dans le passé avoir un homme fixe était loin d’être une priorité, loin de moi l’idée d’avoir un amoureux, d’avoir une famille. Ma vie de luxure me plaisait parfaitement. Aujourd’hui j’ai peut-être changé. J’ai peut-être envie d’arrêter mes enfantillages, toujours m’amuser mais la mort m’a radicalement calmer. J’ai peut-être envie d’une famille, envie d’un homme rien qu’à moi et ne plus être l’objet de plusieurs. Mais ça je ne sais pas, je ne sais ce que je veux je suis perdu et je ne risquerai pas d’entraîner Azraël dans ces illusions éphémères. Ou non. Il dépose sa main sur son cœur cachant la cicatrice que je lui avais fait dans le passé. J’allais parler mais il reprend la parole. Je me tue le laissant parler. « Je ne veux pas te perdre une seconde fois. Mais ... Nous ne pouvons plus être amants. Je ne peux pas t'ignorer, je refuse ne serait-ce que d'y penser. Aimer c'est aussi laisser s'en aller ... Et c'est ce que j'ai fait, pour toi. Je ne regretterais jamais ce nous. A notre stade, pouvons-nous être amis ? Tout recommencer ? Je ne veux pas jouer, bébé. Pas avec toi, et tu le sais. Je ne sais juste pas ... Comment faire. Pour être proche de toi. Il va me falloir du temps. Beaucoup de temps. Penses-tu pouvoir m'en donner ? »

Sur ces mots, je me décolle du mur, m’approche d’Azraël d’un pas décidé. J’attrape son visage dans mes mains le penche légèrement en avant pour embrasser son front avec tendresse, puis le bout de son nez. Je colle mon front contre le sien, plongeant mon regard droit dans le sien. Avec tendresse et gentillesse, et beaucoup d’amour je caresse ces cheveux, comme pour le consoler. La tendresse d’une mère ou d’une petite sœur. Je ne fais rien d’autre je ne dis rien. Je me contente de cette proximité entre nous. Mon nez touchant le sien. Un fin sourire fini par se dessiner sur mes lèvres et je lui dis en murmurant gardant entre mes mains son visage.

« Tu es. Et tu seras toujours. Jusqu’à la fin de l’univers mon meilleur ami, le frère que j’ai toujours vu avoir dans ma vie. Il y aura toujours un nous entre nous par ce qui s’est passé dans le passé et ce qu’il y aura dans le futur. Je ne te laisserai pas tomber, pour rien au monde mon trésor. Je te le promets. Je te laisserai le temps que tu veux, nous avons presque l’immortalité à nous. Prend les décennies que tu veux je te les offres. Pour toi je ferais tous les sacrifices d’Yggdrazil je tuerais l’homme ou la femme qui te regarderait de travers et ceux et celle qui te ferait du mal. Je ferais n’importe quoi pour toi, tu es mon ami, tu es une partie de mon cœur de mon être de mon monde. Et t’abandonné une fois de plus serait nous détruire une fois de plus, je ne peux pas te laisser seul et dans le regret. Ne regrette rien, continue d’avancer comme tu le sens, comme ton cœur le vie le mieux. Recommencer ? Et pour faire quoi. Je te connais autant que tu me connais, nous nous connaissons dans l’intimité la plus secrète. Azraël tu es ma vie, tout autant que ma sœur, que Loki, que ses enfants. Tu es ma famille, ma vie, mon cœur. Je t’aime comme une petite sœur en admiration devant son frère. Fais ce que tu veux de moi je suis incapable de te faire du mal et de t’ordonner quelque chose je n’en ai plus la force. J’ai grandi, je suis toujours ta petite peste mais devenu incapable de jouer avec toi et tes sentiments. »

Je caresse tendrement ses cheveux, y glissant mes doigts. Je fini par embrasser une nouvelle fois son front, poussant une mèche de cheveux de son front, séchant avec mon pousse une de ses vieilles larmes. Je lui souris et dépose un baiser sur sa joue.

« Sèche-moi ses vilaines larmes, tu es bien trop beaux pour t’enlaidir de larme mon trésor. »


© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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Ven 22 Aoû 2014 - 3:30
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Je suis là Darling ♦ Azraël Tumblr_lz0r4g5T0J1qkswsho5_500Je suis là Darling ♦ Azraël Tumblr_mcwnvnOMbi1rujbfb
« All I want to say is thanks for loving me. »

Je suis là Darling

AZRAËL & LORELEIL


Le silence achève mon discours, je reprends ma respiration, attendant que mon coeur se calme. La douleur est toujours présente - elle le sera encore un long moment - mais plus supportable, lancinante. Je suis un homme déchiré tentant de maintenir en place ses résolutions bancales. pour une fois dans ma vie, serait-il possible que le karma me file un coup de pouce ? Je ne demanderais pas après Odinn, dieu sait que cela ne servirait à rien, mais auprès de -je ne sais pas-, un autre éclopé qui pourrait faire pencher la balance en ma faveur ? Heureusement, je n'ai pas à atteindre longtemps pour avoir sa réponse. Je crois que je n'aurais pas pu attendre plus de trois jours - je suis déjà en train de me transformer en carpette inerte. De quoi faire peur à Fandral lorsqu'il rentrera, mais ce n'est pas dit que j'accepte d'en parler directement.
Je relève la tête pour la fixer, elle. Dans son regard une flemme, femme décidée à aller jusqu'au bout de ses pensées. Je la laisse attraper mon visage, je referme les yeux. Plutôt que frissonner, cette fois je me concentre pour me détendre. Je chasse les pensées parasites tandis que ses lèvres embrassent mon front, mon nez. Un fin sourire naît sur mes lèvres, mon coeur ose s'échapper un quart de seconde. Tendresse après les maux, comme le ferait une mère, une soeur qui console un gamin tombé, écorché par la vie. Je rouvre les paupières en sentant son front se coller au mien, me respiration basse se mêle à son souffle tiède. Je profite, comme du dernier instant, de sa main dans mes cheveux, sa peau touchant la mienne. Malgré moi je souris, tout comme elle peut le faire, et mon corps émietté semble rassembler ses morceaux petit à petit.

- Tu es. Et tu seras toujours. Jusqu’à la fin de l’univers mon meilleur ami, le frère que j’ai toujours vu avoir dans ma vie. Il y aura toujours un nous entre nous par ce qui s’est passé dans le passé et ce qu’il y aura dans le futur. Je ne te laisserai pas tomber, pour rien au monde mon trésor. Je te le promets.

J'essaie de ne pas grimacer à ses mots. Je suis un adulte, pas un gamin de sept ans, il faut donc prendre sur soit lorsque la désillusion vous bouscule et vous rape sur le sol. Je souhaitais une réponse ... En voilà une. Elle m'aurait dit non. Au fond ... Au fond, c'était aussi salvateur que cruel, et je la remerciais pour me gifler de cette façon. Trop passionné, Azraël. Regarde-toi maintenant. Tu as tout juste l'air stupide, à te mettre dans tes états pareils pour une femme qui ne partage pas tes sentiments. Je la laisse poursuivre, silencieusement, ma gorge se nouant douloureusement, la bile me montant mais je la refoule. Non. Rester ainsi, ne pas bouger, même si j'ai envie de contracter mes poings et briser quelque chose. Elle est en train de t'offrir ce que tu veux, crétin, ne gâche pas tout.
Je souris, un sourire un peu mi-figue mi-raisin lorsqu'elle parle de tuer pour moi. Allons, allons. De tels extrêmes sont inutiles. Pour le moment, j'ai juste envie de repartir dans ma grotte pour m'y morfondre un peu, avaler la pilule et revenir. Elle embrasse une nouvelle fois mon front tandis que je réfléchis à ses paroles. Je pourrais en rire tant je suis risible. Plus aucun doute là dessus. Je suis un crétin.

- Il n'y a que la vérité qui blesse ... Mais merci. Concernant le fait de tuer quelqu'un, j'aimerais autant éviscérer une boite de cookies plutôt que de patauger dans la tripaille, mais ce n'est que mon avis.

Ombre fugace d'un véritable sourire sur mes lèvres. Je redresse la tête, la contemplant, avant d'un geste effacer la dernière larme et secouer doucement la tête. C'est fini. Bonjour. Au revoir. Le passé est ... Le passé est enfin ... derrière. La porte béante de la douleur claque avec violence, avant de se ré-ouvrir, lumineuse, chatoyante. D'un geste sournois je l'attrape pour la serrer contre moi, m'offrant durant quelque secondes le luxe d'un câlin mérité, avant de la lâcher et m'écarter de quelques pas. Lui ébouriffer les cheveux dans tous les sens. Lui sourire, un sourire amusé qui atteint mes yeux. Azraël le farceur est de retour, laissant derrière son masque son double en peine.

- Vrai que je suis pas mal. J'ai même pris du muscle depuis la dernière fois !

Moue sur mes lèvres, amusé, je la taquine. Je me permets, tendrement. Je serais là pour elle, elle doit le savoir. Le premier connard qui osera lui faire mal aura affaire à ma colère, avec sa permission, il m'en faudra peu pour lui faire visiter l'antarctique juste par le biais d'un coup de pied dans le derrière.
Elle m'aimait comme une petite soeur ... Et bien soit. Je serais le grand frère. Inspirant lentement avant d'expirer, je m'éloigne pour de bon, lui tournant le dos pour me diriger vers ma cuisine. M'arrêtant à mi-parcours je me tourne à demi, pour la fixer, tête penchée.

- J'ai besoin d'un café. Je n'ai pas beaucoup dormi et cette merde est fabuleuse pour m'aider à rester éveiller. Tu en veux ? Les humains ont définitivement des inventions merveilleuses.

Hochant la tête et reprenant ma route, je m'en vais attraper une tasse et la remplir généreusement. Double dose. Je m'écroulerais plus tard - fatigue mêlée aux émotions intenses ne font jamais bon ménage -, pour le moment j'avais encore à faire ici. Et puis ... Il fallait bien que je lui présente la maison n'est-ce pas ?

- Fais comme chez toi. Le canapé est très confortable, mais si tu préfères je peux te faire visiter - si tu n'es pas trop pressée. Dans tous les cas, je suis curieux de savoir comment tu trouves cette planète. Tes premières impressions. Tes objectifs ...

Attrapant ma tasse fumante une fois cette dernière prête, je la porte à mes lèvres avant de chopper la boite de cookie et l'ouvrir. Je l'amène à ma ... meilleure amie et lui et les propose avec un sourire timide. Au final, ce n'est pas si difficile ...

- A nous, ta résurrection et mes sentiments stupides. Bienvenue sur Midgard, Lorelei.

Que les dieux nous garde. Et bénissent le café et les cookies.
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