Tout s'était déroulé à une vitesse folle. Et dire qu'il y avait encore quelques minutes nous étions en pleine émeute, nous voilà en route je ne sais où. Connaissant Reed, il devait m'emmener voir quelqu'un dans le but de comprendre ce qui était en train de se passer. Reed me portait dans ses bras, la douleur m'empêchant de tenir debout. C'était la première fois que j'étais irradier de douleurs comme je l'étais en ce moment et cela m'inquiétait légèrement. Seulement nous ne pouvions nous rendre dans un hôpital, nous étions traqués tels des animaux, notre présence signerait notre mort.
▬ Non Reed on ne peut pas aller à l’hôpital n'oublie pas que nous sommes traqués.
Je savais que malgré mes remarques, Reed n'en ferait pas cas. Il n'avait qu'une seule chose en tête, m'emmener voir des médecins qu'importe le prix. Même si je n'étais pas pour cette idée, je devais reconnaitre que le diagnostic d'un médecin était le bienvenue, les douleurs devenaient de plus en plus forte et insupportable. Je me tordais de douleurs et me retenait de pousser des cris. Je ne voulais pas inquiéter mon mari davantage, il était déjà au bord de l'arrêt cardiaque. Je serrai les dents du mieux que possible et essayait de penser à autres choses que la douleur, mais c'était plus facile à dire qu'à faire. La douleur commençait à me donner le tournis, je me contentais de regarder Reed courir comme un dérater dans l'espoir d'atteindre l'hôpital rapidement. Ma volonté avait malgré tout ses limites et je sentais mes paupières devenir lourdes ... Très lourdes. L'obscurité me tendais ses bras et je ne pouvais rien faire pour l'éviter.
▬ Reed ... Non ...
Puis la seconde d'après je sentis mes yeux se fermer lentement pour finalement me plonger dans l'obscurité la plus totale. Morphée m'avait emporter avec elle malgré-moi. Je continuais malgré tout de lutter, je ne pouvais abandonner Reed, non pas maintenant. A moitié consciente, je pouvais percevoir des bruits étranges. Des personnes parlaient, hurlaient même. Il y avait beaucoup de mouvements, étais-ce l'hôpital ?
BY .TITANIUMWAY
Jeu 11 Sep 2014 - 17:24
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Le bonheur arrive toujours quand on s'y attend le moins
Personne ne s'attendait à ce que cette journée se déroule de cette façon... aussi tragiquement. On ne l'avait pas vu venir, ni Johnny, ni Susan, ni moi. Et moi qui me suis longtemps sentis en sécurité derrière tous mes nombreux gadgets hautes technologies et notre imbattable quatuor. Depuis quelques temps, il faut pourtant avouer que tous n'est pas tout rose. C'est même bien le contraire... Et plus précisément depuis notre Lune de miel. La Purge... Un drame qui s'est mis a frappé toute une population, subitement et du jour au lendemain. Même si les querelles entre humains et mutants ont toujours bel et bien été présentes, ça n'a jamais encore été jusque là. La guerre semble bel et bien déclaré. Et les 4 Fantastiques eurent l'horreur, d'y participer. Mais au moins, nous avons enfin pu nous retrouver après de nombreux jours de séparation et sans nouvelles des uns et des autres...
Tout juste éloigné de cette violente émeute en plein centre de Manhattan, qui règne hélas toujours en ce moment même, Susan et moi avons quitté la "partie". Sa santé n'allait pas bon train, malgré le fait qu'elle ne semble avoir aucune blessure grave apparente. Mais depuis que j'ai faillis la perdre, lors de notre périple avec le surfer d'argent, il était hors de question de revivre ça. De prendre le risque de la perdre, à nouveau... J'en avais fait la promesse et cette fois j'allais la tenir. Et puis, l'angoisse avait définitivement pris le dessus sur le peu de sang-froid et de raison qu'il me restait encore. Toutes ses décharges stressantes et angoissantes accumulées depuis des mois, je n'y étais vraiment pas habitué... N'ayant donc nullement écouté ses dires, j'avais poursuivis ma route jusqu'à l'hôpital, sans m'arrêter et ce malgré mon état de fatigue.
« Un médecin ! Il me faut un médecin ! Ma femme est blessée !! »
Essoufflé, mes jambes me suppliaient de m'arrêter. J'étais au bout du rouleau. Ça courrait dans tous les sens à l'intérieur de l'hôpital, la panique s'y trouvait également. Ma tête commença à son tour à tourner, mais je ne devais rien lâcher, ou du moins, pas tout de suite. J'entre donc dans une chambre, vide, au hasard et allonge Susan sur le lit. Je reprends mon souffle et lui caresse tendrement le front, les larmes aux yeux. Avant que plusieurs médecins et infirmières nous remarquent enfin. L'un d'entre eux m'écarte et tente de me calmer, à l'extérieur de la chambre.
« Aidez la... je vous en pries... »
Les mains et la tête appuyées contre la baie vitrée donnant sur la chambre, je regarde fixement les médecins faire leur travail et examiner Susan. Sans même m'apercevoir de la présence de Johnny non loin de moi...
good vibes.
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