Crazy World | Isaac & Vic

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Mer 17 Oct 2012 - 13:48
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    Les doux rayons du soleil réchauffaient cette belle après-midi d’automne. Juste assez pour qu’il fasse chaud, mais trop peu pour pouvoir sortir les débardeurs. Quoi qu’il y ait toujours quelques réchauffés pour se promener en petite tenue, même les jours de pluie ou de grand vent. Quelqu’un aurait très bien pu passer en maillot de bain dans la rue, cela n’aurait pas étonné Victoire. La société, de nos jours, pouvait être tellement étrange. Surtout en ce moment. Ce n’est pas comme s’il y avait un réchauffement climatique pouvant expliquer certaine tenue des plus... Courtes, mais il y avait bien plus étrange et préoccupant sur cette Terre qu’une mini-jupe au beau milieu de la neige. Comme cette lourde menace qui pesait sur New-York, la rumeur sourde d’une guerre civile, d’un affrontement entre mutants et humains lambdas... Et si ce n’était que ça ! Tout serait plus simple si, à côté, il n’y avait pas les Avengers, les SHIELD, Loki, les X-men et les Confréristes. S’il n’y avait pas quelques Indépendants et Humains qui ne désiraient pas de ce combat, qui ne voulaient qu’un monde qu’un monde paisible - ou presque - avec des mutants et des Hommes vivant en harmonie. Et puis, il y avait aussi les insupportable pervers, harceleurs et alcooliques de bases.

    La mutante avait regardé d’un œil encore endormi son réveil qui indiquait presque midi. Elle avait froncé les sourcils et sursauté violemment, se rattrapant de peu avant une chute du matelas vers la moquette. Midi. Et la bibliothèque ? La rouquine repoussait violemment ses draps pour sauter sur ses pieds et filer vers sa salle de bain. Elle vit son reflet dans le miroir, ses cheveux complètement en bataille, les yeux à moitié ouverts, le maquillage de la veille mal enlevé... Elle secouait frénétiquement la tête, comme pour se remettre les idées en ordre, tout en décidant qu’elle s’accordait une journée de repos. Après tout, ce n’est pas parce qu’elle n’ouvrirait pas la bibliothèque aujourd’hui que la planète allait s’arrêter de tourner, n’est-ce pas ? Elle avait donc enfilé une robe bleue malgré qu’elle prendrait sa moto (on ne résiste pas à ses pulsions féminine), et avait, par précaution, enfilé un mini-short dessous (il ne manquerait plus qu’on voit sa culotte !). Victoire avait chaussées des bottes marron, en accord avec sa veste de cuir et son sac à main, puis elle était partie en direction de Times Square. Times Square, oui, mais pas pour la bibliothèque ; pour les magasins ! Autant profiter de la belle journée qui s’annonçait pour faire quelques emplettes et s’arrêter manger quelque part.

    La jeune mutante jeta son dévolu sur un petit bar en retrait, dont elle n'avait jamais entendu parler. Elle pensa, durant quelques secondes, à se rendre dans une restaurant plus connu, mais sa curiosité l'emporta. L'endroit était coquettement décoré, presque vide. Une serveuse traînait entre les tables, espérant attirer l'attention de l'un des rares clients. Victoire regretta son choix lorsque trois ivrognes l'approchèrent, lorgnant un peu trop sur son décolleté. La rouquine esquissa un léger sourire et recula d'un pas. L'homme qui semblait le moins atteint par l'alcool attrapa son bras pour l'empêcher de fuir, et commença à la complimenter. Un peu trop. Et surtout, il ne pensait apparemment pas la plupart des choses qu'il disait.

    - Victoire : Hmm, merci, mais je dois filer, je...
    - Homme 1 : Oh non, pas déjà !
    - Victoire : Si, je...
    - Homme 2 : N'ayez pas peur ! On veut seulement vous offrir un verre ou deux.
    - Victoire : Vous mentez.
    - Homme 1 : Il ne te sera fait aucun mal, mon ange !
    - Victoire : Mensonges !
    - Homme 2 : Du calme ma belle ! Qu'est-ce qui te fais dire ça ?
    - Victoire : Je le sais, c'est tout ! C'est tellement évident !

    La jeune femme dégagea son bras d'un geste sec en soufflant rageusement. Alors qu'elle se dirigeait à grand pas vers la sortie, elle entendit le troisième homme – le plus alcoolisé et pourtant le plus perspicace – murmurer qu'ils avaient certainement eu affaire à « l'un de ces monstres qu'on laisse se balader en liberté ». Leur réaction ne se fit pas attendre ; leurs traits étaient déformés par un profond dégoût soudain.

    Victoire était dans la rue, à trois pas du bar qu'elle venait de quitter, quand quelqu'un l'attrapa par derrière. Ces trois nouveaux meilleurs amis. Elle n'eut pas le temps de réagir qu'elle se prenait une baffe mémorable. Avant qu'elle ne se retrouve les quatre fers en l'air, on la rattrapa de nouveau violemment. Bien que légèrement étourdie, elle anticipa le coup et le para, avec quelques difficultés. Victoire répliqua d'un coup de pied bien placé, mais ne put s'échapper

    - Victoire : Mais lâchez-moi ! grogna-t-elle

    Seulement ses agresseurs n'avaient pas l'air de vouloir laisser partir leur proie et semblait prêt à passer leur haine sur une pauvre mutante 'sans défense'.
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Ven 2 Nov 2012 - 19:09
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J'arrivais finalement au cimetière, après une longue marche dans les rues sombres de Brooklyn. Les cauchemars m'avaient encore une fois réveillé et comme à mon habitude, j'avais enfilé ma veste et était parti pour aller me recueillir sur la tombe de ma chère et tendre. Il n'y avait jamais eu qu'elle pour apaiser la tourmente du brave Payne, sacrifié pour son pays. Difficile de ne pas en vouloir à toute la terre entière, dans un monde fou comme celui-ci. Une fine brise indiquant la fin de l'averse tombait désormais sur mes épaules et trempé jusqu'aux os, je m'agenouillais devant la tombe de mes jumelles et de ma femme. « Désolé les filles, je n'ai trouvé aucun fleuriste sur la route. ». Mes mains effleuraient doucement le marbre froid protégeant des intempéries mes amours. « Je suis encore venu vous troubler, j'en suis désolé. Il faut dire que les temps sont durs pour nous. » Je leur décrivais ce qu'était ma vie désormais, l'emploi de garde du corps avec Pepper, les cours de boxe que je donnais à mes heures perdues. J'espère que de là où elles sont, elles sont fières de moi, de ma progression. Levant les yeux, je vis les premières lueurs du jour courir sur les bâtiments de la ville. « Il faut que je vous laisse, je dois aller me préparer pour le boulot. Je vous aime, à bientôt. » Me relevant, les jambes engourdies d'être resté ainsi des heures durant, je m'étirais avant de reprendre le chemin vers chez moi, histoire de me laver un coup et de m'équiper avant de partir pour la Tour Stark.

« Payne, tu tires de ces gueules, prends donc un Valium la nuit ! » se moqua l’un des gardes du rez-de-chaussée en me voyant arriver. Je souriais en hochant la tête avant de lui répondre « Même en ne dormant pas de la nuit, je te battrai quand même ! » Tout en riant, je montais dans l’ascenseur arrivé pendant ce laps de temps et m’appuyait contre la rambarde. Une autre journée à suivre Potts de loin en faisant mine qu’elle ne sait pas que je suis là, puis une pause conséquente puisqu’elle devait passer l’après-midi en réunion avec le patron lui-même. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et je pénétrais dans l’étage où il y avait nettement moins de monde. J’eu un sourire en voyant Stoyanov perdre à nouveau ses moyens quand Harrison lui posa une question. Difficile de croire que cette gamine déplace des tonnes d’eaux avec sa pensée.

La pause déjeuner commençait et je quittais la salle pour retourner près de chez moi, dans le vieux bar miteux auquel je m’étais habitué. Il était tranquille, après tout et bien que le précédent patron soit mort par ma faute – un ancien du Viêtnam, il n’a pas supporté que l’on attaque son bar – le nouveau était amical, bien moins ouvert d’esprit, surtout concernant les mutants. Bien qu’il n’aille pas les virer de son bar, il n’était pas le plus chaleureux et ne tenterait rien si l’un d’eux venait à se faire agresser dans son pub. J’arrivais pile poil pour le premier service et j’eu droit à une bonne portion du plat du jour. J’étais assis à ma table habituelle, loin des piliers de comptoirs qui étaient devenus plus violent envers moi qu’à l’époque du vieux. Il n’aimait pas savoir que j’avais plusieurs connaissances mutantes.

L'esprit perdu dans mes pensées, je ne remarquais pas la jeune femme qui entrait. Je remarquais cependant les trois hommes saouls - que j'évitais en m'asseyant si loin - qui commençait à lui chercher des embrouilles. Arrêtant Kim - la serveuse - quand elle passait à côté de moi, je lui demandais si elle connaissait la jeune femme qui venait d'entrer. C'était la première fois qu'elle venait et vu la tournure des évènements, elle n'était pas prête de revenir. Lorsqu'elle quitta le bar précipitamment, suivi des trois compères, je me levais à mon tour. J'avais mon après-midi et quoi de mieux pour le commencer que d'empêcher qu'une pauvre fille se fasse tuer par trois bourriques bourrées ?

« Mais lâchez-moi » J’arrivais juste à temps on dirait. Deux d’entre eux la tenait et l’autre armait son poing, prêt à frapper. Arrivant dans son dos et profitant de leur concentration sur leur victime, j’attrapais le bras en l’air. « Et bah, on n’a plus d’argent pour boire sa bière, donc on emmerde les jeunes femmes ? » L’air maussade, celui dont je tenais le bras se retourna. « Retourne chialer au cimetière Payne et laisse nous en paix. » répondit-il en envoyant son deuxième poing en plein dans ma figure, je l’esquivais de justesse et envoyait mon talon dans un de ses genoux. Un crac sonore si fit entendre et l’homme tomba au sol en hurlant. Les deux autres, surpris, lâchèrent leur étreinte.
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Sam 17 Nov 2012 - 16:36
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    Victoire regardait avec de grands yeux terrifiés le poing qu’avait levé son agresseur. La gifle encore, ça faisait mal, mais sans trop de dégât. Alors que là ! La jeune femme se débattait tant qu’elle pouvait, mais ils étaient trop forts pour elle. Se résignant à recevoir le coup, la mutante ferma les yeux en pinçant les lèvres. Elle compta mentalement pour se distraire, mais rien de vint.

    - Sauveur : Et bah, on n’a plus d’argent pour boire sa bière, donc on emmerde les jeunes femmes ?

    La rousse rouvrit les yeux, surprise. Un homme - qu’elle avait aperçu dans le bar - avait attrapé le bras prêt à frapper.
    - Homme : Retourne chialer au cimetière Payne et laisse nous en paix. répliqua-t-il en lançant son poing libre vers le visage dudit Payne.

    Il esquiva le coup de peu, mais sa riposte ne se fit pas attendre. Il lança son talon dans l’un des genoux de l’agresseur, qui s’effondra au sol dans un craquement sinistre. Victoire eut un haut-le-cœur. Pourquoi le monde était-il en proie à tant de violence ? Elle sentit soudainement qu’on ne la tenait plus, et en profiter pour s’éloigner de quelques mètres des deux hommes qui étaient encore debout. Ils semblaient à la fois choqués, terrifiés et terriblement en colère envers son sauveur. S’enfuir en courant avec un simple remerciement semblait à Victoire un peu déplacé, même si elle ne faisait pas vraiment le poids face à eux.

    - Victoire : Merci. souffla-t-elle.

    Celui qui avait deviné qu’elle était une mutante fit une grimace et lança, après un petit hoquet :

    - Homme : C’est pas une jeune femme, Payne. C’est une mutante, un monstre !

    Même s’il n’avait rien pour le prouver, Victoire se raidit en entendant l’accusation. Un monstre, rien que ça ! Elle glissa un regard vers son sauveur. Comment allait-il réagir ? La situation allait-elle se retourner, encore une fois ? Vu la carrure de celui que ses agresseurs avaient appelé Payne, elle n’aurait pas le temps de s’enfuir bien loin avant qu’il ne la rattrape. Si vraiment ça tournait mal, il faudrait bien qu’elle se défende, qu’elle utilise le feu, même si cela la répugnait. Pour le moment, elle se contentait d’observer l’homme de ses grands yeux, sans aucune parole pour contredire ou approuver, attendant simplement de voir sa réaction.

    Quand on voyait que les hommes étaient violents entre eux, il ne fallait pas être un génie pour comprendre l'aversion de certain envers les mutants. La violence était-elle une seconde nature chez l'homme ? Mais les animaux sauvages ne se battent pas pour toutes les raisons qui font que les Hommes se battent. Non, Victoire n'en voulait absolument pas à Payne d'avoir... Brisé l'os ?... De son agresseur. Elle lui en était même reconnaissante, même si cette reconnaissance lui faisait un peu peur. Reconnaissante d'avoir mis à terre un homme... Elle chassa cette pensée de son esprit. Elle n'avait pas à s'en vouloir pour ça, après tout. C'était ici la loi du plus fort, et non une terrible injustice.

    Victoire prit une grande inspiration, et commença à lentement canaliser son énergie et le feu qui bouillonait en elle, juste au cas où elle aurait à s'en servir.
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Sam 8 Déc 2012 - 19:44
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Mon pieds ne rencontra même pas d’opposition sur le genou de l’agresseur, j’avais brisé trop d’os pour que ceux de civils me résistent désormais. Le crac sonore surpris les deux autres gars qui lâchèrent la jeune femme, celui-ci venant se placer dans mon dos, quelques mètres plus loin. Me soufflant un « Merci » à peine audible, je ne pouvais pas lui en vouloir. Les bagarres de rues n’ont rien de très charismatiques contrairement à ce que l’on peut voir dans les films ou autres médias. « C’est pas une jeune femme, Payne. C’est une mutante, un monstre ! » Je haussais un sourcil et tournait le regard vers la gamine. Elle ? Un monstre ? Croisant les yeux de la rousse, il comprit que ce n’était pas un mensonge, il y avait un sentiment étrange dans ces ceux-là. De la peur ? Les sourcils toujours levés, importants, ces sourcils, je me recentrais sur les deux valides qui n’osaient pas s’approcher de leur camarade tombé au sol.

Levant un bras vers la jeune femme, je n’hésitais pas à mentir. « Franchement, vous voyez vraiment un monstre là ? Je vois plutôt une jeune femme à qui vous avez fait peur avec vos manières d’ivrognes. » Rabaissant le bras, le mettait les mains dans les poches, un sourire moqueurs sur les lèvres. « Elle a refusé vos avances, vous vous êtes énervés pour rien. Excusez-vous et dégagez moi le plancher. » Tournant le dos aux trois ivrognes, je commençais à rejoindre la jeune qui n’avait pas bougé d’un pouce quand j’entendis des pas rapides derrière moi.
« Nous prends pas pour des cons, Payne. Tu crois faire la loi ?» A tous les coups, il allait essayer de me frapper, me retournant, mon bras se levait, écartant celui de l’homme et attrapant sa gorge. Le regard noir, je commençais à serrer. « Joue pas au plus malin. J’ai entendu dire que ta femme allait accoucher, je m’en voudrais pas de voir ton gosse élevé sans père. ». Le dernier encore valide, soutenant le premier blessé, avait apparemment dessoûlé.
« Allez, mec, on se casse, ils en valent pas la peine. » Relâchant mon emprise, je vis les trois partir aussi vite que possible.

Cette émotion m’avait ouvert l’appétit tiens. La jeune femme, toujours planté là, avait les yeux écarquillés. « Vnez manger un morceau, je vous le paye, j’ai l’impression que vous allez me faire une syncope. ». Je me suis efforcé de prendre un ton plus doux que l’habitude, elle devait être en état de choc, après cette agression.
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Dim 9 Déc 2012 - 22:49
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    - Homme : C’est pas une jeune femme, Payne. C’est une mutante, un monstre !

    L'homme qui l'avait sauvé tourna son regard vers elle, un sourcil levé. Leurs yeux se croisèrent, et Victoire fut à peu près certaine qu'il avait deviné ce qu'elle était. Que ce n'était pas tout à fait un mensonge. Il se retourna vers les deux ivrognes qui tenaient encore sur leur jambes, puis la désigna du bras.

    - Payne : Franchement, vous voyez vraiment un monstre là ? Je vois plutôt une jeune femme à qui vous avez fait peur avec vos manières d’ivrognes.

    Le vent glacial qui parcouru son corps ne l'étonna même pas. Elle avait vu juste ; il avait deviné sa véritable nature, ce qui rendait son mensonge d'autant plus terrifiant. Mentait-il seulement en faisant croire qu'il ne voyait en face de lui qu'une humaine lambda, où mentait-il aussi sur le fait qu'elle n'était pas un monstre ? Après tout, il pourrait très bien se retourner contre elle, même si elle en doutait grandement. S'il l'avait vraiment considérée comme une aberration qui ne devrait pas exister, il ne serait certainement pas en train de la défendre.

    - Payne : Elle a refusé vos avances, vous vous êtes énervés pour rien. Excusez-vous et dégagez moi le plancher.
    - Homme : Nous prends pas pour des cons, Payne. Tu crois faire la loi ?

    Son 'sauveur' avait tourné le dos aux trois hommes et commençait à avancer dans la direction de la rouquine, mais en entendant ces paroles, il se retournait pour éviter un coup et attraper l'homme par la gorge. Son visage et son cou commençait lentement à rougir sous la pression qu'exerçaient les doigts de Payne.

    - Payne : Joue pas au plus malin. J’ai entendu dire que ta femme allait accoucher, je m’en voudrais pas de voir ton gosse élevé sans père.
    - Ivrogne : Allez, mec, on se casse, ils en valent pas la peine.

    Victoire ne put empêcher son corps d'être parcouru d'un frisson, ses yeux restant écarquillés pour être certaine de tout voir, et surtout, de tout voir arriver. L'idée était assez horrible, même s'il ne s'agissait que d'une menace. Les trois compères s'enfuirent rapidement, l'estropié soutenu par l'ivrogne pour lui permettre de suivre la marche. Au moins, il avait réussit à les faire fuir.

    - Payne : Vnez manger un morceau, je vous le paye, j’ai l’impression que vous allez me faire une syncope. lui proposa-t-il d'une voix douce.

    La rouquine resta immobile durant quelques secondes, réfléchissant à toute vitesse. Avait-elle raison de rester méfiante ? Certes, elle venait de se faire agresser, mais cet homme venait de prendre sa défense. Et puis, comment pour achever de la convaincre, un gargouillement agita son estomac. Ses joues s'empourprèrent alors qu'elle baissait la tête vers son ventre, avant de relever les yeux vers Isaac, un sourire gênée accroché au visage.

    - Victoire : Oh, je... Désolé. Un... Un morceau ne serait pas de refus. Merci, pour tout.

    Son sourire devint plus sincère et chaleureux alors qu'elle s'approchait de l'homme. Sans lui, elle n'aurait pas donné chère de sa peau, et c'était une raison bien suffisante pour que la jeune femme décide de lui faire confiance.
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Mer 19 Déc 2012 - 12:47
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[HJ : Désolé, c'est court >.<]


Hésitante face à ma proposition, la jeune rousse semblait peser le pour et le contre de cette invitation. J’aurais probablement réagi de la même façon en étant dans sa situation. Difficile d’être un mutant de nos jours, avec l’agitation provoquée par le retour de cette Confrérie. Travailler chez Stark m’a permis de me mettre à jour sur l’histoire cachée de New-York. Une belle histoire, un peu apocalyptique cependant. Un gargouillement se fit entendre dans l’abdomen de la demoiselle, j’en riais intérieurement, elle ne pouvait plus le nier maintenant.

« Oh, je... Désolé. Un... Un morceau ne serait pas de refus. Merci, pour tout. » Marchant à son côté, j’ouvrais la porte et la laisser pénétrer la première dans le bar. Les yeux du barman se posèrent sur moi, son regard s’interrogeait sur ce qu’il y avait eu dehors. «Les trois Kilhovsik vont pas revenir pendant un moment, je suis désolé. » Baissant les yeux, il ne me répondit pas, se suffisant de passer son torchon sur le comptoir. Désignant du bras la place que j’occupais quelques instants plus tôt, je me glissais sous la table, en face de la jeune femme. «Kim ! » dis-je d’une voix forte mais amicale tandis que la serveuse se rapprochait avec un sourire sur le visage. « Qu’est-ce que tu veux, Isaac ? » Je lui rendais son sourire et tendait un menu à la mutante en face de moi. Me penchant vers la serveuse, je prenais un ton des plus amical, presque charmeur.«J’vais juste prendre un de vos délicieux café. » Kim se dissimula derrière son calepin, je ne l'enviais guère, j'étais surement le seul à avoir encore du respect pour cette fille du quartier. La dégénérescence de la population, du quartier. Je détestais voir ces hommes qui lui gueulait des ordres, ordonnant bière et cognac. Buvez chez vous, ivrognes. A peine majeur, elle tramait déjà pour son gosse, son mec s'étant barré quand elle était enceinte. Reportant mon regard sur l’inconnue, je ne perdais pas mon sourire.

« Prends tout ce que tu veux, c’est moi qui paye. » Je l'examinais pendant qu'elle passait sa commande, pas vraiment le genre à venir du quartier. J'avais une tonne de question à lui poser, mais cela attendrait, une chose que j'avais apprise dans l'armée, l'interrogatoire ne sert à rien si l'interrogé n'est pas en de bonnes dispositions. Calme toi Isaac, tu n'es pas au Moyen-Orient, et cette gamine à surement vécu assez de choses pénibles pour la journée. Une fois la commande passée, je regardais Kim s’éloigner. Mon sourire se dissipait pour que mon visage reprenne son expression habituelle. J’ai failli avoir une crampe, bon Dieu ! «Il semble que l’on n’est pas été présenté, je suis Isaac Payne, mais ça tu le sais déjà, je crois. » Je tendais une main amicale au-dessus de la table.
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Jeu 27 Déc 2012 - 16:33
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[HJ : T'inquiètes pas, c'est parfait ! ♥ En revanche, c'est plutôt à moi de m'excuser, c'est pas super T.T]

    Victoire suivait l'homme vers le bar qu'elle venait de quitter précipitamment. Si cela n'avait tenue qu'à elle, la rouquine n'y aurait pas remis les pieds. Mais cette fois, elle n'était plus seule et elle doutait que quelqu'un d'autre vienne de nouveau l'embêter. Payne ouvrit la porte et se décala pour laisser passer la mutante, qui laissa son regard faire de nouveau le tour du bar. Elle ne prêta pas une grande attention aux paroles que son sauveur échangea avec le barman et se dirigea vers la table qu'il lui désigna. Il s'assit face à la jeune femme et appela une serveuse, apparemment prénommée Kim.

    - Kim : Qu’est-ce que tu veux, Isaac ?

    Victoire posa son regard sur l'homme qui lui faisait face. Donc, son prénom, c'était Isaac. Ah moins que ce ne soit l'inverse ? Non, la logique voudrait que Payne soit son nom de famille, n'est-ce pas ? Isaac, donc, adressa un sourire à la serveuse tout en tendant un menu à Truth.

    - Isaac : J’vais juste prendre un de vos délicieux café. demanda-t-il en se penchant vers elle.

    La rouquine se plongea dans l'inspection du menu, ne relevant pas le ton presque charmeur qu'il adressait à la jeune Kim. Cela ne la regardait pas, après tout. Et puis, c'était beaucoup, beaucoup mieux que tous ces machos qui devaient la héler à longueur de journée, sans même lui adresser une seule petite formule de politesse. Elle semblait si jeune...

    - Isaac : Prends tout ce que tu veux, c’est moi qui paye.

    Victoire lui rendit son sourire en parcourant rapidement le menu une dernière fois. Son estomac criait famine, mais elle ne voulait pas abuser de la gentillesse de son sauveur. Il y avait de nombreux plats fort alléchants, mais elle s'arrêta sur une simple salade. Cela lui suffirait amplement ; elle n'oserait tout de même pas faire dépenser des cents et des milles à l'homme qui venait de l'inviter.

    - Victoire : Une salade de tomates, s'il vous plaît. demanda-t-elle avec un sourire à l'attention de la serveuse tout en lui tendant le menu.

    Victoire reporta ensuite son attention sur Isaac, dont le sourire s'effaça une fois que la jeune femme fut partie.

    - Isaac : Il semble que l’on n’est pas été présenté, je suis Isaac Payne, mais ça tu le sais déjà, je crois.
    - Victoire : Effectivement, j'avais cru le deviner. fit-elle avec un petit rire. Je suis Victoire Reecey. Enchantée.

    La jeune femme serra la main qu'Isaac avait tendue au-dessus de la table, sans se départir de son sourire. La serveuse revint rapidement avec le café et la salade. Au moins, on ne pouvait pas se plaindre du service. Elle remercia de nouveau Kim, ainsi qu'Isaac, avant de commencer à manger silencieusement. Les tomates, un véritable délice !
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Ven 4 Jan 2013 - 11:32
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La commande passée, Kim s’esquive dans un sourire et un mouvement de hanche que seuls les serveurs aguerris et habitués aux endroits difficiles savent faire. L’ensemble du pub est relativement calme, même le son de la télévision du bar n’hurle pas à l’habitude. Il faut dire aussi que le nouveau patron n’est pas sourd comme un pot, ce qui est probablement une des nombreuses choses qui font que l’endroit à bien changé. Pendant que Kim s’affaire à préparer la salade de l’inconnue et mon café, j’engage la discussion.

- Effectivement, j'avais cru le deviner. Je suis Victoire Reecey. Enchantée.

Un petit rire au visage, elle n’a pas l’air très à l’aise. Comment lui en vouloir ? Elle n’a pas reçu un double entraînement au combat et je ne pense pas qu’elle est l’habitude de se faire accrocher par trois ivrognes prêts à tout pour lui faire la peau. Ceci étant dit, je n’ai jamais entendu son nom auparavant, il y a de forte chance qu’elle ne soit pas du quartier, ce qui est d’ailleurs aisément devinable à la tenue un tant soit peu chic qu’elle porte. Sa main est chaude, pas la chaleur d’une main humaine, comme si son sang n’était pas à la température habituelle. Tu te montes un film Payne, la plupart des mains que tu as serré furent celle de politiciens et autres serpents, normal que tu ne saches plus qu’est-ce qu’une main innocente. Rapportant la salade de tomates et le café, je gratifiais Kim d’un merci avant de la regarder repartir. Je vais peut-être passer pour un vieux radotant, mais j’ai mal au cœur en voyant une jeune femme comme elle dans un endroit comme celui-ci.

Prenant mon café par l’anse, je pose un coude sur la table et monte la tasse juste en dessous de mes lèvres, pendant que Victoire commence à manger. Sirotant une petite gorgée du café, je le repose sur la table et me redresse, étendant un bras sur le siège voisin.

- J’espère que les tomates sont à ton goût, je dois avouer que je n’en prends jamais.

Isaac et l’engagement de discussion, cette affaire d’état que bon nombre ont tenté de comprendre et de guérir, mais rien n’y fait, je reste un cancre dans ce domaine. Malgré cette lacune en savoir vivre, je n’hésite pas avant de lancer ma question, celle qui tourbillonne dans mon esprit depuis qu’elle a franchi cette porte une première fois. Qu’elle soit une mutante ou pas, je dois avouer que ça ne changera rien à ma vie, j’en ai même déjà croisé pas mal au club de boxe, mais si en étant une mutante, elle est venue ici délibérément, c’est qu’elle vit au pays des Bisounours et que notre petite Victoire ne regarde pas beaucoup les informations – aussi contrôlées soient-elles – de nos chers journaux papiers ou télévisuels.

- Laisse-moi te poser une question : tu n’es pas du quartier, qu’est-ce qui t’amènes ici ?
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Sam 5 Jan 2013 - 17:27
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    Le silence qui s'installa entre les deux New-yorkais fut de courte durée. Juste le temps qu'Isaac prenne une ou deux petites gorgées de café et se redresse dans son siège.

    - Isaac : J'espère que les tomates sont à ton goût, je dois avouer que je n'en prends jamais.

    La rousse esquissa un sourire en hochant la tête, avant d'avaler ce qu'elle avait dans la bouche pour lui répondre.

    - Victoire : Elles sont délicieuses, merci.

    Et c'était vrai. La saison des tomates était quasiment passée, il devenait difficile de tomber sur des fruits de qualités et de bon goûts. Pourtant, celles-ci avaient un bon goût presque sucré qui ravissait les papilles gustatives de la rouquine. Elle n'aurait put désirer mieux.

    - Isaac : Laisse-moi te poser une question : tu n'es pas du quartier, qu'est-ce qui t'amène ici ?

    Bonne question. Victoire termina son assiette tout en réfléchissant à la réponse qu'elle pourrait donner. Ainsi qu'au sens 'caché' de la question. Après tout, quel était intérêt pour l'homme de savoir qu'elle était partie pour faire les magasins, qu'elle avait eut faim et qu'elle avait chercher un endroit où déjeuner, sa curiosité l'ayant poussé à entrer ici plutôt que dans une chaîne de restauration qu'elle connaissait, et qu'elle avait été superbement accueillit par les trois ivrognes qu'il avait fait fuir... Mais la suite, il la connaissait aussi bien qu'elle.
    A moins qu'il préfère savoir qu'elle travaillait ici, à la bibliothèque ? Elle n'étais certes pas du quartier à proprement parler, mais elle n'y était pas totalement étrangère non plus. Pas totalement, j'ai bien écrit. Elle voyait du monde en une journée, qui vienne d'ici où d'un autre quartier de New-York, voir même d'un peu plus loin encore. Ou bien il voulait faire allusion à la tension palpable entre les mutants et le reste de la population, et qu'il n'avait donc pas été très malin de sa part de venir ici en sachant cela. Si elle avait tenu sa langue encore, elle n'aurait pas risquer de se faire liquider, après tout. Elle voulait absolument la paix, mais il ne fallait pas oublier que c'était presque la guerre.

    La rousse posa ses couverts dans son assiette avant de se décider à répondre. Autant tout raconter, et puis tant pis.

    - Victoire : Et bien... Je travaille à la bibliothèque. Mais je me suis levée un peu trop tard ce matin, alors j'ai décidé d'aller faire un peu de shopping. Comme je n'avais pas encore mangé, j'ai cherché un endroit où déjeuner. Comme je suis curieuse, je me suis dit que je pourrais venir ici...

    Elle promena son regard autour d'elle avant de revenir à Isaac.

    - Victoire : Je suis certainement un peu trop curieuse et je parle sans doute un peu trop. Peut-être était-ce également une mauvaise idée. fit-elle en haussant les épaules. Mais bon, ce qui est fait est fait ! Et si j'ai bien compris, toi, tu es d'ici ?
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Mer 9 Jan 2013 - 19:00
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Anonymous
[HJ : J'ai mis en italiques les passages où Isaac ment, comme ça, tu le sauras :) ]
Briser la glace fut la bonne chose à faire, si je n’avais rien dit, rien ne confirme qu’elle aurait pris la parole, nous en serions restés là, comme deux ados qui n’osent rien dire de peur qu’à la moindre parole, le monde ne s’écroule. Même s’il n’est pas encore aisé de prendre la parole face à un inconnu, cette première question avait ouvert la valve de la discussion, rien de tel, en plus, qu’un repas pour ouvrir les esprits, on en apprend beaucoup à regarder quelqu’un à sa façon de se tenir. Que l’on se le dise, j’ai moi-même dû réapprendre à me tenir en société, l’enfer vécu pendant les longues missions d’infiltrations et de survie avait effacé ce que j’avais appris étant enfant. Comment se tenir face à quelqu’un, comment lui parler – pas mon point fort mais qui aurait été fort agréable ici -, comment serrer une poignée de main, des choses aussi banales mais pourtant indispensables pour vivre dans la société américaine conformiste de notre époque. Repoussant son assiette, Victoire sembla peser le pour et le contre, pouvait-elle avoir confiance ? Je vous le demande. Il est vrai que je venais peut-être de lui éviter un séjour à l’hôpital, mais il n’en restait pas moins qu’à peu de choses prêt, elle aurait passé un mauvais quart d’heure.

Une fois sa rapide réflexion sur le sujet, elle me déballait toute l’histoire, d’une traite. J’étais tenté de lui dire de reprendre son souffle mais elle ne semblait guère en avoir besoin. Mes yeux restaient fixés sur elle tandis qu’elle parlait. Une bibliothèque ? Je ne connais aucune bibliothèque à proximité, il faut dire que je n’ai jamais été un grand fan de littérature, bien que je n’ai eu de problème à lire un bouquin ou deux, par ci par là quand le moment y étais propice – je me revois encore sur cette plage française, pendant mes premières années, avant les Services Secrets, cela devait être la dernière fois que j’avais tenu un livre où il n’était pas marqué en gros « Top Secret » d’ailleurs. Ses yeux balayèrent la salle avant qu’elle ne revienne à porter son attention sur moi.

- Je suis certainement un peu trop curieuse et je parle sans doute un peu trop. Peut-être était-ce également une mauvaise idée. Mais bon, ce qui est fait est fait ! Et si j'ai bien compris, toi, tu es d'ici ? Son hochement d’épaule en disait long sur la façon dont elle prenait les choses. Probablement plus intelligente que je ne l’estime à l’heure actuelle, je n’avais pas envie de passer pour le Shériff d’un western en disant « C’est un endroit dangereux ici, vous feriez mieux de repartir d’où vous venez. »

- Il faut savoir aller au bon endroit. Répondis-je simplement Il y a bon nombre de petits restaurants dans les parages, mais il faut savoir choisir, la plupart sont contrôlé par des types vraiment louches. Je tournais la tête vers le comptoir, le regard noir du barman en disait long sur ce qu’il pensait de la jeune femme. Encore un de ces pro-humain comme on en voit fleurir partout en ce moment. Fixant mon regard sur Victoire sans pour autant tourner la tête, j’hésitais à dire toute la vérité, contrairement à elle. Je suis né au Texas, j’ai traversé le pays et me voilà, à Brooklyn.

Inutile de préciser que « le pays » représentait l’ensemble de la planète, plus particulièrement des zones où un dictateur différent prend le pouvoir chaque heure, où il n’y a plus aucun espoir de jours meilleurs. Sa réaction à l’attaque j’ai porté à son agresseur à suffit à la déstabiliser, inutile de lancer une discussion qui pourrait conduire à un sujet de ce genre. Tournant la tête pour la réaligner avec mes épaules, je baissais la voix pour continuer. « Je ne sais pas s’il est vrai que vous êtes une mutante ou pas, mais je veux que vous soyez franche avec moi. Êtes-vous vraiment une mutante ? Je vous demande ça dans votre intérêt, je connais plusieurs mutants, j’en entraine même plusieurs dans mon club de boxe, vous n’avez rien à craindre de moi. »
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