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How to keep a secret [Neil]

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Jeu 11 Sep 2014 - 0:02
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« Alors l’école, c’était bien aujourd’hui ? »

Les yeux posés sur mon fils, j’écoutais avec enthousiasme ce qu’il avait à me raconter sur sa journée. Erik grandissait à une vitesse impressionnante : trois semaines que je ne l’avais vu… quelle mère étais-je pour ne pas voir mon fils pendant un laps de temps aussi long ? Il avait besoin de moi et je n’étais qu’occupée avec ce poste de chef  de la purge où mes jours et mes nuits filaient à vitesse hallucinante. J’avais aujourd’hui réussit à me libérer plus tôt pour aller le chercher à l’école, un luxe que je ne pouvais constamment me permettre. Qu’est-ce que je donnerai pour pouvoir profiter davantage de mon enfant… Finalement je l’avais un peu cette fibre maternelle que je n’osais pas révéler au grand jour. Comme quoi, il suffit parfois de ressentir le manque de son enfant pour le comprendre, comme une évidence qui saute aux yeux.

« Viola, pourquoi ne viens-tu me chercher plus souvent ? »

J’eus un léger pincement de cœur lorsqu’il me fit cette requête. Pour lui, j’étais Viola, l’amie de la famille qui s’occupait de temps en temps. Le risque était trop grand pour qu’il sache que j’étais sa mère, il était trop tôt, et, pour sa propre sécurité, je ne prendrais pas pareil risque ; je resterai Viola pour lui, aussi longtemps que nécessaire. Un jour, il saurait, ou comprendrait de lui-même. Le désir de le voir m’appeler Maman ne pouvait être assouvi sous peine de lourdes conséquences si l’on apprenait… ou savait. N’importe qui pourrait vouloir s’attaquer à lui pour m’atteindre. Après tout, j’étais chef de la purge… et je ne quitterai pas ce travail qui m’avait permis d’atteindre des responsabilités auxquelles je n’aurais pensé avoir un jour dans ma vie. Moi, la fille de catin, à la tête d’une mission gouvernementale… qui l’aurait cru ? Pas même ma mère, je crois. Tournant à nouveau la tête vers Aaron, je souris légèrement.

« J’ai beaucoup de travail ces derniers temps, alors je fais comme je peux. Mais je vais essayer de me libérer plus souvent c’est promis.  »

Il me sourit, satisfait de ma réponse. Le sourire d’un enfant, si innocent, si sincère et honnête, pas comme ce monde. Qu’il garde son innocence aussi longtemps que possible, qu’il ne grandisse pas… qu’il reste tel qu’il est. Ma bouffée d’oxygène, mon rayon de soleil du matin, il représente tout. Je crois même que je serai capable de tuer pour le protéger. Je donnerai vraiment tout.
Nos pas nous rapprochent petit à petit de la maison. Je n’ai pas envie d’arriver et de le rendre à sa famille adoptive. J’ai beau la remercier chaque jour d’offrir à Aaron un cadre de vie sécurisé et loin des remue-ménages de ma vie, je joue parfois la carte de l’égoïste lorsqu’ils me le confient le temps d’un après-midi. Toutes les familles ne le feraient pas, pensant qu’un enfant ne peut grandir normalement s’il voit ses parents biologiques. C’était les termes de notre accord, et qui depuis ont toujours été suivis à la lettre.

Il a fallu que je tombe sur lui, sur mon collègue de boulot, ici dans cette banlieue un peu bourgeoise à cette heure-ci ; Ne devrait-il pas être au boulot ? En cinq ans, je n’ai jamais croisé le chemin d’une personne connue dans ce quartier, jamais ! Et il faut que ce jour-là je sois avec mon enfant ! Mon regard dévie furtivement, et avec discrétion : je ne prends pas la direction que lui, avec un peu de chance il ne pourra pas m’apercevoir. Sans changer mon allure ni ma cadence je poursuis ma marche, tenant la main d’Aaron plus fermement qu’avant. Un sentiment d’insécurité me traversa : il n’est pas question que je le perde, personne ne doit savoir ni découvrir mon secret. Et j’espère vraiment être passée inaperçue…
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Sam 11 Oct 2014 - 23:55
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How to keep a secret
Viola & Neil
Neil n'a jamais été très doué pour gérer ses émotions. En général, il les fuit, les émotions, les sentiments, les autres personnes, les idées de famille, liens, dépendance, intimité. S'il ne peut pas les fuir, il...essaie encore de les fuir, plus vite, plus loin, plus obstinément. Et s'il est au pied du mur, ce sont de brusques colères et accès de violence qui s'emparent de lui, mettant au jour son caractère d'ours ombrageux. Ce qui peut ne pas être la meilleure option lorsque vous avez une gamine de huit ans à charge.
La situation est rapidement devenu compliquée en seulement quelques jours, et il est descendu dans une spirale infernale en un temps record. Perte complète de contrôle sur sa vie, ses opinions et son job, surtout son job. Agent du SHIELD, participant de la purge, garde du corps. Tout était simple jusqu'à ce que la fille dont il jouait le garde du corps à temps partiel se révèle être de l'espèce qu'il entendait traquer et éradiquer. Il protégeait la personne qui présentait un danger. Complete sucess tiens.

Un vrai désastre. Le monde était entré dans une nouvelle ère, nombre sont ceux qui se réjouissent ou s'adaptent, mais Neil a un goût âcre dans la gorge. Il n'était pas à proprement parlé au chômage, mais... disons qu'il ne souhaitait pas vraiment aller au travail. Ni faire face à cette réalité, pour être honnête. Neil est un homme droit, un homme de principes avant tout, et toute cette désillusion lui a porté un rude coup aux dits principes, il ne sait plus à quoi s'accrocher. Perdu et en colère à la fois, et le fait que les personnes les plus proches de lui ne voient absolument pas où est le problème n'aide pas vraiment.
Pour juguler sa colère, sa rage, ses accès de violence et surtout son besoin vital de quitter tout ce qui le retient ici, face à ce désastre, Neil court. Il court beaucoup, dans tout New York. Y compris dans ce quartier résidentiel et bourgeois, pas si éloigné de son immeuble, mais auquel il n'est pas habitué non plus. Il n'a pas réfléchi à où le mener ses pieds et était indifférent à tout ce qui l'entourait ( klaxonnez le si vous voulez ou écrasez le, il s'en moque au point où il en est ) jusqu'à ce qu'une chevelure rousse et une voix familière le tirent de sa transe sportive – qui a dit catharsis ?

Viola. Sa patronne, à défaut de pouvoir parler d'amie ( terme que Neil n'utilise jamais à  la légère, peu habitué qu'il est à faire confiance et à s'ouvrir aux autres. Mais il apprécie Viola, et ce en-dehors de ses qualités de chef ou de femme indépendante et forte. ). Dirigeante de la Purge, ex-bras droit de l'ex-chef, personne de qui il tient ses ordres à partir du moment où il a décidé de faire corps avec l'idée de la Purge. Viola Andersen , femme de tête, tenant actuellement un enfant par la main. Les pieds de Neil franchissent les derniers mètres qui les séparent sans même qu'il ait le temps d'y penser. Il rejoint la jeune femme et l'enfant, la surprise autant que la perplexité inscrits sur ses traits alors qu'il penche légèrement la tête sur le côté.

« - Viola ! Je... ne pensais pas te trouver là...avec.. »

L'hôpital se moquant de la charité. La différence d'âge était trop grande pour qu'il s'agisse de son petit frère, et même si cela pouvait être n'importe quel enfant...disons que les possibilités et probabilités étaient plus qu'étroites. Un neveu dont elle serait subitement devenu la tutrice à la mort de son frère ou de sa sœur, aussi : l'hôpital se moquant de la charité, Neil tuteur incapable se moquant de la mère qui se cachait en la personne de sa patronne. Il passa une main hésitante dans sa nuque, sur son menton et dans sa barbe de quelques jours, l'air loin de ses poumons, ses neurones loin de son cerveau et l'envie d'être à des milliers de kilomètres de cette femme, de cette ville, de ce pays et de cette foutue vie. Et accessoirement de cette conversation.

« - Un enfant. »

Wah, félicitations pour l'éloquence, Neil, A+. Continue comme ça, mets ton nez dans les affaires des autres et c'est dans les tiennes que l'on risque de mettre le nez, et si par principe tu détestes ça...soyons honnêtes, ces derniers temps cela serait une très mauvaise idée. Bonne à te donner des sueurs froides. Pourquoi ce sujet de conversation ? Il y en aurait d'autres. Hey comment tu vas, comment tu vis le ciel nous tombant sur la tête, sinon, une idée de nouvelle carrière ? Neil, tu es sûr que tu ne veux pas te remettre à courir ? Dans l'autre sens, par exemple ? Ou aller chercher Eilis à l'école, tiens ; elle doit sortir elle aussi de l'école, et ça ferait un changement agréable vis à vis de ton irresponsabilité des derniers temps.
© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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